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Baumgartner
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Baumgartner
Description
Introduction au livre
Un mot du médecin
Un adieu final que seul Paul Austerlitz pouvait écrire
Son dernier roman, publié pour coïncider avec le premier anniversaire de la mort de Paul Auster.
Bien que ce soit une quantité inhabituellement faible, on peut ressentir son amour passionné pour la « langue » et la « littérature », dont il a essayé de parler toute sa vie.
Un roman qui raconte comment un vieux professeur fait le deuil de sa femme bien-aimée et cherche un sens à sa vie à la fin de ses jours.
2 mai 2025. PD roman/poésie Kim Yu-ri
Le 30 avril 2024, après le décès de Paul Auster.
Son dernier ouvrage, publié pour coïncider avec le premier anniversaire de sa mort

Entrelacer souvenirs et vie, perte et deuil, coïncidences et moments
Une histoire déchirante sur les relations et l'amour qui font partie intégrante de la vie.
Le brillant chapitre final de Paul Auster

C'est le récit des absences et des pertes durables qui jalonnent la vie.
La tristesse est naturelle, mais ce n'est pas que de la tristesse.
Même dans cette perte, Baumgartner et Auster découvrent le pouvoir de l'imagination, ou plutôt, le pouvoir des rêves.
Quelque chose qui relève de la fiction, mais qui est plus puissant que la vérité.
— Geum Jeong-yeon (auteur)

Paul Auster, qui a fait des débuts remarqués en tant qu'« étoile montante américaine », a consolidé sa position d'écrivain représentatif de la littérature américaine, faisant preuve de compétences exceptionnelles tant dans le roman que dans la prose pendant plus d'un demi-siècle.
Son dernier roman, Baumgartner, écrit alors qu'il luttait contre la maladie et anticipait sa fin, a été publié par Open Books avec une traduction de Jeong Yeong-mok.
Publié à l'occasion du premier anniversaire de la mort de Paul Auster, cet ouvrage saisit la perte et le deuil, la mémoire et le présent, le passage du temps et le sens de la vie à travers le regard du professeur Sai Baumgartner, qui approche de la retraite.
Ce roman, qui rappelle ses premières œuvres tout en révélant la maturité d'un auteur approchant de la fin de sa vie, commence lorsque Baumgartner, en contemplant un pot carbonisé un jour après une série d'incidents étranges, se souvient soudain de sa femme, l'amour de sa vie.

À l'image de son nom de famille, qui signifie « jardinier », Baumgartner recherche des fragments de vie, entrelacés comme des branches d'arbre dans le jardin de la mémoire.
Le roman suit le récit intérieur de cet homme, retraçant sa vie depuis sa rencontre avec sa femme, alors qu'il était un jeune écrivain en herbe et sans le sou à New York en 1968, jusqu'aux quarante années qu'ils ont passées ensemble, de son enfance à Newark à ses souvenirs de son père, tailleur et révolutionnaire raté.
Cette œuvre ultime, une condensation concise et délicate des réflexions de toute une vie de Paul Auster sur la vérité et le pouvoir créés par l'écriture et la fiction, ainsi que sur l'esthétique du hasard, est d'autant plus poignante et puissante qu'il s'agit d'un roman sur la perte et la mémoire écrit face à la mort.
Aux lecteurs qui ont désormais rompu avec le romancier Paul Auster, Baumgartner s'adresse :
« Voilà le pouvoir de l'imagination, ou plutôt, le pouvoir des rêves. »
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Dans le livre
C'est le premier beau jour du printemps, le plus beau jour de l'année.
Profites-en tant que tu le peux, Molly.
Parce qu'on ne sait jamais ce qui va se passer ensuite.
--- p.9

Où sommes-nous?
Où ça ? Hmm, bien sûr que nous sommes ici, là où nous sommes toujours — chacun de nous est piégé dans son propre ici depuis l'instant de sa naissance jusqu'au jour de sa mort.
--- p.25

Mais pour être honnête, je ne m'apitoie pas sur mon sort, dans la mesure où je comprends ce que je traverse en ce moment.
Je ne m’apitoie pas sur mon sort, et je ne me lamente pas auprès du ciel en disant : « Pourquoi moi ? »
Pourquoi pas moi ? Des gens meurent.
Mourir jeune, mourir vieux, mourir à cinquante-huit ans.
Anna me manque, c'est tout.
Anna était la seule personne que j'aie jamais aimée au monde, et maintenant je dois trouver un moyen de vivre sans elle.
--- p.41

« Vivre, c'est souffrir », se disait-il.
Vivre dans la peur de la douleur, c'est refuser de vivre.
--- p.68

Ce qui se passe réellement après la mort, c'est que nous entrons dans un vaste lieu appelé « nulle part ».
C'est un espace noir où rien n'est visible, un vide silencieux de néant, un néant d'oubli.
--- p.75

Voilà le pouvoir de l'imagination, se dit-il.
Non, tout simplement, le pouvoir des rêves.
De même qu'une personne peut être transformée par les événements fictifs qui se déroulent dans une œuvre de fiction, Baumgartner a été transformé par les histoires qu'il se racontait dans ses rêves.
Maintenant qu'une fenêtre est apparue dans une pièce qui en était auparavant dépourvue, qui sait, peut-être que dans un avenir proche, les barreaux disparaîtront et que nous pourrons enfin sortir à l'air libre.
--- p.80

S'il imaginait un monde parallèle où elle pourrait penser qu'il pense à elle, qui pourrait affirmer qu'il n'y a pas une part de vérité là-dedans ? Peut-être pas une vérité scientifique, peut-être pas une vérité vérifiable, mais il y aurait une vérité émotionnelle, et au final, c'est tout ce qui compte : ce que cette personne ressent et comment elle le ressent.
--- pp.80-81

La solitude tue, Judith.
Elle ronge chaque partie du corps, morceau par morceau, jusqu'à finalement dévorer le corps entier.
Pour quelqu'un qui n'a pas de liens avec les autres, la vie est comme une absence de vie.
Quand on a la chance de nouer une relation profonde avec quelqu'un, au point que cette personne devienne aussi importante que soi, la vie devient non seulement possible, mais belle.
--- p.123

Je lève la tête, plisse les yeux et regarde le ciel, lorsqu'un oiseau passe au-dessus de moi.
Quels types de nuages ​​blancs ressemblent à ça ?
(…) La terre est en feu, le monde brûle, mais puisque nous avons des jours comme celui-ci en ce moment, autant en profiter tant qu'on le peut.
Qui sait, ce sera peut-être le dernier jour heureux qu'il connaîtra.
--- p.132

Ou, plus précisément peut-être, pourquoi certains moments fugaces, rencontrés par hasard, persistent dans nos mémoires tandis que d'autres, plus significatifs, s'effacent à jamais.
--- p.141

À ce moment-là, il prend conscience de sa petitesse.
Une petite chose reliée à d'innombrables autres petites choses qui composent l'univers.
Quel plaisir de s'oublier un instant et de devenir une partie de ce vaste puzzle flottant qu'est la vie !
--- p.151

Bientôt, lorsque le soleil commencera à se rapprocher du sol, la beauté fantomatique des choses qui brillent et respirent, des choses qui s'estompent et disparaissent dans l'obscurité à la tombée de la nuit, imprégnera le monde baigné de soleil.
--- p.180

Contrairement à ce que les grands rationalistes nous ont répété pendant des siècles, les dieux sont plus heureux et plus eux-mêmes lorsqu'ils jouent aux dés avec l'univers.
--- p.219

Je ne me souviens plus des détails, mais je me souviens d'avoir arrêté la voiture quelque part, d'avoir pique-niqué, d'avoir étalé une couverture sur le sol sablonneux et d'avoir contemplé le beau visage radieux d'Anna.
Alors, submergé par un flot de bonheur intense, les larmes lui montèrent aux yeux et il se dit :
Souviens-toi de ce moment, mon enfant, souviens-toi-en pour le reste de ta vie, car rien de ce qui t'arrivera à l'avenir ne sera plus important que ce moment.
--- p.242

Avis de l'éditeur
Entrelacer souvenirs et vie, perte et deuil, coïncidences et moments
Une histoire déchirante sur les relations et l'amour qui font partie intégrante de la vie.
Le brillant chapitre final de Paul Auster

C'est le récit des absences et des pertes durables qui jalonnent la vie.
La tristesse est naturelle, mais ce n'est pas que de la tristesse.
Même dans cette perte, Baumgartner et Auster découvrent le pouvoir de l'imagination, ou plutôt, le pouvoir des rêves.
Quelque chose qui relève de la fiction, mais qui est plus puissant que la vérité.
- Geum Jeong-yeon (écrivain)

Paul Auster, grâce à son talent littéraire exceptionnel, son esprit pétillant, son sens aigu de l'observation et son intelligence profonde, dépeint les diverses facettes de l'histoire humaine.
Il a fait des débuts remarqués en tant qu'« étoile montante américaine » et a consolidé sa position d'écrivain représentatif de la littérature américaine, faisant preuve de compétences exceptionnelles tant dans le roman que dans la prose pendant plus d'un demi-siècle.
Il a également été salué comme « le plus grand écrivain de notre temps » et « le plus grand maître des mots » pour son originalité unique, son audace et son humour brillant, qualités qui lui valent d'être qualifié de génie littéraire.
Les romans 『New York Trilogy』, 『Palace of the Moon』, 『4 3 2 1』 et l'essai 『The Typewriter That Bakes Bread』.
Parmi ses œuvres représentatives, on peut citer « Parler à des inconnus ».


Ce roman, écrit par Paul Auster alors qu'il luttait contre la maladie et anticipait la fin de sa vie, et publié pour le premier anniversaire de sa mort, capture la perte et le deuil, la mémoire et le présent, le passage du temps et le sens de la vie à travers les yeux du professeur Sai Baumgartner, qui approche de la retraite.
Ce roman, publié six ans après « 4 3 2 1 » (Open Books, 2023), est en revanche un ouvrage court d'environ 200 pages. Il condense avec concision et finesse les réflexions de Paul Auster sur la vérité et le pouvoir de l'écriture et de la fiction, ainsi que sur l'esthétique du hasard, thèmes récurrents dans son œuvre. La presse a salué sa richesse et sa concision, y voyant un écho de ses premières écrits, tout en révélant la maturité de la pensée de l'auteur à l'approche de la fin de sa vie.

Le professeur Baumgartner, qui a perdu sa femme dans un tragique accident il y a dix ans, vit avec cette perte comme s'il souffrait de douleurs fantômes.
Un jour, alors qu'une série d'incidents étranges se produisent, il fixe d'un regard vide une casserole noircie, et des souvenirs de sa femme commencent soudain à lui revenir en mémoire.
Les écrits de sa femme, restés inédits tout au long de sa vie, et les manuscrits sur lesquels travaillait Baumgartner se sont intimement et naturellement entremêlés à son cheminement intérieur. Baumgartner, qui pouvait enfin se remémorer le passé sans crainte à travers la fiction, le fantastique et le récit, sentait qu'il était enfin capable de se libérer du passé et d'entrer dans un nouveau royaume de la vie.
Une nouvelle amante qui le pousse à demander en mariage un homme qui pense qu'il devrait être totalement fidèle au présent, et une jeune chercheuse qui souhaite étudier le manuscrit inédit de sa femme apparaissent l'une après l'autre, ajoutant de nouvelles histoires à sa vie...

Au terme de ma vie, je contemple la perte et le vide.
Les fragments de souvenirs éblouissants qui remontent à la surface


Ou pourquoi certains moments fugaces, rencontrés par hasard, restent durablement gravés dans notre mémoire, tandis que d'autres, plus significatifs, s'effacent à jamais.
- Page 141

À l'image de son nom de famille, qui signifie « jardinier », Baumgartner entreprend d'explorer les fragments de vie entrelacés comme des branches dans le jardin de la mémoire.
Le roman couvre plusieurs scènes et épisodes, depuis sa première rencontre avec sa femme, alors qu'il était un jeune écrivain en herbe et sans le sou à New York en 1968, jusqu'à leurs quarante années de vie commune, et depuis leur enfance à Newark jusqu'à ses souvenirs de son père, tailleur et révolutionnaire raté.
En suivant de près le monologue intérieur d'un personnage, Paul Auster entraîne rapidement les lecteurs dans un enchevêtrement de coïncidences.

L'un des thèmes les plus importants qui traversent le roman est celui de la « perte » et des « souvenirs » qui nous reviennent à des moments inattendus.
Des casseroles brûlées et des vieilles tasses à café, des oiseaux dans la cour et des nuages ​​d'un blanc pur, les « fragments de mémoire » qui ont dérivé d'un passé déjà disparu affluent lentement vers Baumgartner, et Baumgartner observe calmement le temps qui a passé, le corps transformé et les souvenirs se disperser et disparaître lentement en lui.
Au terme de ce passage du temps et de cette perte, ce que Baumgartner gagne, ce n'est pas simplement la disparition de toutes choses, mais l'éclat des vestiges qui subsistent dans l'espace vide, et la force d'accepter le « changement » lui-même qui s'écoule sur une longue période.
À travers le personnage de Baumgartner, qui a vécu l'immense perte de la mort de sa femme, ce roman raconte comment nous pouvons faire le deuil d'un être cher et continuer à vivre, et comment il subsiste encore beaucoup de choses à la fin de notre vie, insufflant ainsi une nouvelle vie au sens de la vie qui nous a été donnée, d'une manière à la fois aride et chaleureuse, à l'instar de Paul Auster.

L'amour et les relations qui composent la vie sont comme des arbres.
L'existence est une chose infime liée aux innombrables éléments qui composent l'univers.


Pour quelqu'un qui n'a pas de liens avec les autres, la vie est comme une absence de vie.
Quand on a la chance de nouer une relation profonde avec quelqu'un, au point que cette personne devienne aussi importante que soi, la vie devient non seulement possible, mais belle.
- Page 123

Dans son dernier roman, Baumgartner, écrit avec la prémonition de sa fin, Paul Auster transcende le thème récurrent de la mort dans son œuvre et, face à cette imminence même, souligne « l’importance de nos relations avec autrui et de chaque individu dans nos vies » (The Guardian). Il affirme : « Il faut concevoir l’amour comme une sorte d’arbre ou de plante », et s’attache à l’incompréhension de l’amour, des relations et de l’autre dans la vie, ainsi qu’à l’« enchevêtrement » complexe de tout cela.
Il est dit que pour que l'amour perdure, nous avons besoin de cette imbrication même, que toutes les relations sont « liées », et que, même si l'autre est un être complexe, inconnu, déroutant et « jamais pleinement compréhensible », nous devons « changer » organiquement tout en étant liés à lui.


Selon Oster, nous sommes de petites choses, mais « de petites choses connectées à d’innombrables autres petites choses qui constituent l’univers ».
Dans le jeu de dés qu'est Dieu, ce que nous pouvons confirmer dans ce mystère, c'est que nous sommes 〈connectés〉 de manière colorée et claire.
À travers cette connexion arborescente, qui est aussi une grande métaphore traversant l'œuvre, Auster met en avant avec force la possibilité de se connecter non seulement à la dactylo, mais aussi aux morts, un thème central qu'il explore depuis longtemps : le pouvoir du récit.
Il en tire ce qu'on pourrait appeler une renaissance après le vide et le néant.


« L’Histoire » d’Auster est un monde alternatif qui peut être recouvert par la mort et la perte inévitables, et elle touche à la vérité émotionnelle la plus importante des êtres humains, et comme l’a dit l’auteure Geum Jeong-yeon, il s’agit de découvrir « quelque chose qui est fiction mais meilleur que la vérité ».
Dans son œuvre ultime, où la puissance des récits auxquels il a consacré sa vie brille plus que jamais, Paul Auster capture la beauté des moments triviaux, accidentels et pourtant vrais de la vie, et nous adresse un dernier adieu qui restera longtemps gravé dans nos mémoires.

Un mot du traducteur

Il convient de noter que le sentiment que nous ne sommes que de « petites choses » qui font « partie d'un grand puzzle », c'est-à-dire que nous sommes de petites choses qui doivent vivre dans un puzzle, n'est pas douloureux, mais nous ne savons pas « à quel point c'est bien ».
Peut-être est-ce parce que nous sommes des « petites choses » et pourtant une partie de quelque chose, des « petites choses » et pourtant des « petites choses connectées à d’innombrables autres petites choses », et c’est là aussi le secret de la voix finalement affirmative d’Auster, source de réconfort.


À première vue, il paraît petit, mais si vous vous glissez sous ses branches, vous découvrirez une ombre étonnamment vaste. En vous plongeant dans ce roman, tel un arbre, et en écoutant le message d'adieu final de Paul Auster, dénué de sentimentalité et d'humour, j'espère que les lecteurs puiseront la force de vivre pleinement leur propre existence.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 30 avril 2025
- Nombre de pages, poids, dimensions : 256 pages | 120 × 188 × 20 mm
- ISBN13 : 9788932925042
- ISBN10 : 8932925046

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