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Wild Comfort
Wild Comfort
Description
Introduction au livre
Meilleure vente sur Amazon au Royaume-Uni !
Un livre qui vous permet d'entrevoir le printemps dehors sans quitter votre salon.

Mémoires d'un historien de musée qui a souffert de dépression pendant la moitié de sa vie.
Un recueil de douze mois de fleurs, de plantes et d'animaux qui vous préparera mentalement pour la saison à venir.

« C’est vraiment réconfortant de savoir que je peux faire quelque chose pour moi-même, même par temps maussade. »

Emma Mitchell a souffert de dépression pendant 25 ans.
« La consolation de la nature sauvage » est un récit autobiographique sur la dépression dont il a souffert pendant la moitié de sa vie, ainsi qu'un journal intime tenu pendant un an sur le réconfort qu'il a trouvé dans la nature lors de plusieurs épisodes de dépression sévère.
Mitchell traverse différentes phases de la dépression, allant d'une légère léthargie à des pensées suicidaires, et à travers des écrits, des dessins et des photographies saisissants, il capture le monde naturel qui l'a réconforté durant ces périodes.
Le fait d'observer, de dessiner et de photographier la faune et la flore lors de mes promenades quotidiennes m'a donné la force mentale nécessaire pour entamer mon processus de guérison, même les jours les plus difficiles.

Mitchell, historien de musée, designer et illustrateur, a mis tout son talent et ses connaissances au service de cet ouvrage.
Les photographies, les croquis et les aquarelles harmonieusement agencés sur chaque page du livre, ainsi que les phrases délicates, permettent au lecteur de pleinement apprécier la nature qu'il a vue, entendue et ressentie à travers le livre.
Mitchell navigue avec habileté entre psychologie intime et paysages naturels, s'appuyant sur des recherches biochimiques et en neurosciences pour expliquer le pouvoir guérisseur de la nature sur l'esprit et le corps.


Au lieu de tenter de surmonter sa dépression, Mitchell essaie de vivre avec en la réconfortant et en l'apaisant.
En plus des antidépresseurs et des séances de thérapie, nous utilisons le réconfort de la nature en harmonie pour apaiser nos esprits agités.
Pour Mitchell, la nature est une force puissante qui inspire sa volonté de vivre et le prépare pour la saison suivante.
Après avoir marché avec Emma Mitchell, qui trouve de la joie dans une simple fleur et est émue aux larmes par la vue d'une hirondelle ayant parcouru des milliers de kilomètres, vous apprendrez à trouver de la joie dans la verdure qui s'étend devant votre fenêtre, même les jours où les tempêtes de votre cœur font rage.
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    Aperçu

indice
Recommandation
Préface – Méthodes de guérison trouvées dans les forêts et les jardins

OCTOBRE · Octobre – Les feuilles recouvrent le sol et les pies migrent au gré des saisons.
NOVEMBRE · Novembre _ La lumière du soleil décline et toutes les couleurs s'estompent
DÉCEMBRE · Décembre _ Les jours les plus courts de l'année, les pies se rassemblent
JANVIER · Janvier _ Les coccinelles dorment et les bourgeons des perce-neige éclosent
FÉVRIER · Février _ Les pruniers sont en fleurs et les premières abeilles apparaissent.
MARS · Mars _ Les feuilles d'aubépine pointent et les fleurs épineuses du prunier fleurissent
AVRIL · Avril – Les anémones des forêts sont en pleine floraison et les hirondelles reviennent.
MAI · Mai _ Chant des rossignols et floraison des pâquerettes
JUIN · Juin _ Les papillons aux yeux de serpent voltigent et les orchidées abeille fleurissent
JUILLET · Les carottes sauvages sont en fleurs et les papillons tachetés voletent.
AOÛT · Août _ Les feuilles du palmier sagoutier commencent à pousser et les prunes sauvages mûrissent.
SEPTEMBRE · Septembre _ Les mûres mûrissent et les hirondelles se préparent à voler

Remerciements
Note du traducteur : Un confort intense dans des lieux ordinaires
Noms des créatures de ce livre
Références

Image détaillée
Image détaillée 1

Dans le livre
En rentrant chez moi, j'étale ce que j'ai trouvé aujourd'hui sur la plage à côté des coquillages et des fossiles que j'ai déjà ramassés.
Lorsque je dispose et examine les plantes et les fossiles que j'ai collectionnés, mon esprit entre dans un état similaire à celui que j'ai lorsque je peins ou que je pétris du pain.
Les conflits internes s'apaisent et la paix s'installe.
Je crée un petit musée éphémère en exposant des objets que j'ai entièrement choisis moi-même.
Ce processus procure non seulement du réconfort et soulage la dépression, mais amplifie également la satisfaction ressentie lors de la découverte de ces objets.
Je suis curieux de connaître les mécanismes mentaux associés à l'organisation et à la présentation des choses.
Je me demande si cela remonte au procédé utilisé par nos ancêtres pour transformer les feuilles, les baies, les graines, les noix et les coquillages qu'ils ramassaient lors de leurs expéditions de cueillette.
Étudier correctement ce lien nécessiterait un budget conséquent et une petite armée d'archéologues et de neuroscientifiques.
Tout ce que je sais, c'est que le fait de « knoller », c'est-à-dire de simplement disposer les objets que j'ai trouvés, soulage le stress et me procure une légère sensation d'ivresse.
--- p.64

Au détour du chemin, j'aperçois une chouette rayée qui vole lentement depuis le côté gauche de la route.
Je me gare pour voir le type.
L'homme qui planait dans le ciel depuis un moment plonge soudainement entre les hautes herbes.
(…) Tandis que la créature passe, son petit corps gris et sa queue courte prise dans ses griffes attirent mon regard.
Être une souris des champs.
Je fais demi-tour avec la voiture et je descends le large bas-côté près du champ où la chouette s'est posée.
Une chouette, les épaules voûtées, est assise dans une prairie, cachée par une haie.
Peut-être savourent-ils leur repas dans un endroit secret.
Alors que le soleil disparaît à l'horizon, les hiboux grignotent leurs proies, projetant un halo doré sur les arbres et les haies.
C'est l'un des plus beaux spectacles que j'aie jamais vus de ma vie.
Je réalise que, peu importe à quel point je suis déprimé, trompé, impuissant et dévasté, cela vaut la peine de continuer à se battre si je peux simplement contempler ce spectacle et m'imprégner de ses effets guérisseurs.
--- p.111~112

Ces quatre derniers mois, alors que je me creusais la tête, j'ai réussi à l'éviter en passant du temps au milieu des plantes et des animaux sauvages.
J'ai erré sur les plages et les zones humides, dans les forêts et les prairies, emplissant mes yeux et mon cœur des fiers vols d'étourneaux et du vert frais des jeunes pousses de vigne.
Je partais me promener quel que soit le temps, et chaque pas que je faisais modifiait subtilement la chimie de mon cerveau, m'aidant ainsi à survivre à l'hiver.
(…) La maîtrise de la dépression exige une vigilance constante.
Une promenade en pleine nature, un exutoire créatif et une bataille quotidienne contre l'arme défensive d'un ami citrouille poilu pour vous protéger lorsque vous êtes seul.
(…) Je suis épuisée et presque vidée de toute énergie à force de lutter contre la dépression.
Nous avons besoin de journées chaudes et du soleil des Fens pour reprendre des forces.
--- p.115~116

En écoutant le chant du merle, je suis... ... oui, je suis heureux.
La mélodie lyrique et éphémère d'une chanson empreinte de nostalgie déclenche un feu d'artifice de couleurs éblouissant dans ma tête.
Tout est paisible.
Au moment où j'écris ces lignes, la situation morose que j'ai décrite le mois dernier est terminée.
Je ressens un immense soulagement, mais je me suis déjà trouvé dans cette situation à plusieurs reprises dans ma vie.
Elle est aussi sombre et mortelle qu'une lame d'obsidienne.
--- p.143

J'ai lu les résultats de la recherche de l'Université d'Exeter.
On dit que la présence d'oiseaux dans le paysage environnant est efficace pour atténuer la dépression.
Dans une tentative d'auto-guérison ornithologique, j'ai décidé d'attirer les oiseaux dans notre jardin.
Lors de mon dernier épisode dépressif, j'ai réalisé que me concentrer sur de petits projets m'aidait à bloquer le déferlement automatique d'une culpabilité et d'une tristesse paralysantes.
(…) Je m’offre une jolie cage à oiseaux en cadeau.
(…) Au cours des jours suivants, une volée de moineaux est devenue un visiteur régulier, ainsi qu’une pie, un étourneau, un couple de chardonnerets et, heureusement, quelques pics.
(…) C’est passionnant d’entendre les cris aigus et perçants des hiboux dans notre jardin.
(…) Je ressens une immense gratitude envers ces petits oiseaux, et soudain je sens un changement dans mon cœur.
C'est apaisant.
L'idée d'avoir une mangeoire à oiseaux vivante dans mon jardin chasse efficacement la déprime.
--- p.146~148

Comparer une personne qui persévère dans une tâche apparemment impossible à une hirondelle est un cliché, mais le voyage de l'hirondelle est véritablement remarquable.
Bien que plusieurs soient tués par des tempêtes ou des prédateurs en cours de route, la plupart arrivent sains et saufs, s'accouplent, pondent des œufs et élèvent leurs petits.
Ils erreront dans les champs tout l'été tels des flèches rapides et emplumées, puis se blottiront les uns contre les autres sur les fils téléphoniques, se préparant pour la migration de l'année suivante.
Durant la saison où je suis généralement en bonne santé, les hirondelles restent dans cette zone.
J'en ai la chair de poule de voir cet oiseau se reposer dans notre jardin après son merveilleux voyage.
Tout comme l'hirondelle atteignit sa destination, je survécus moi aussi à un autre hiver.
Je m'assieds dans la cour et je pleure en silence pendant un moment.
--- p.156

Il y a une plante derrière la colline que je suis venu voir.
Ce sont des jacinthes des bois à leur apogée.
La partie inférieure de la tige est en pleine floraison, chaque pétale étant tourné vers l'extérieur, tandis que la partie supérieure est sur le point de s'ouvrir comme un bouton floral.
Une couleur bleue profonde, riche et éclatante semble onduler et résonner avec les fleurs.
Parmi les jacinthes des bois se trouvent des parcelles de sol couvertes de baies herbacées, d'anémones des bois et de tiges de pommes de terre broyées.
Je suis assise là, les jambes croisées, et je regarde les jacinthes des bois.
La lumière du soleil et l'abondance des fleurs emplissent le champ de vision et atteignent les cellules cérébrales.
C'est la même satisfaction intense que l'on ressent en dégustant le plus délicieux des gâteaux au chocolat ou un bol de chips salées maison.
C'est comme si mon esprit dévorait cette vision et s'en nourrissait.
--- p.167~168

Chaque fois que la dépression me saisit, je me bats avec toutes les armes dont je dispose, parvenant de justesse à m'en sortir, à me rétablir lentement et à essayer de reprendre le cours de ma vie.
C'est un cercle vicieux dont je ne peux m'échapper, mais je tiens bon encore aujourd'hui.
(…) Je sais qu’il n’y a aucun moyen pour moi d’échapper complètement à cet état.
Cette maladie m'a privé de la possibilité de profiter pleinement de la vie pendant plus de la moitié de mon existence.
(…) Cette maladie me hante comme une énorme limace grise, mais j’essaie de m’en libérer en la frappant dès que j’en ai l’occasion.
Passez du temps parmi les oiseaux et les plantes de la forêt, donnez-lui de l'espace, donnez-lui un coup de pied et créez un état mental plus positif grâce à une activité distrayante comme le dessin ou la création d'un objet manuel.
Consultez un thérapeute, prenez des médicaments tous les jours et augmentez votre dosage si vous vous sentez submergé par la dépression.
(…) Si seulement je pouvais me réveiller un matin et prendre pleinement plaisir à ce que je fais, si je ne pouvais pas revoir à la baisse mes attentes quant à ce que je suis capable de faire.
Je crie à haute voix sur les rives du lac Reckford, en écoutant le magnifique chant d'un petit oiseau rare.
Je reste là, immobile, et je laisse couler mes larmes.
--- p.175~176

Un été, j'ai ramassé un caillou avec un motif curieux.
Les cailloux présentaient de petites aspérités pointues, semblables à des projections volcaniques, comme celles des roches environnantes.
J'aimais bien les cailloux, alors j'en ai mis aussi dans le seau.
Tandis que j'observais les crevettes et les crabes se tortiller dans la petite mare que j'avais créée, quelque chose bougea très légèrement et les cailloux semblèrent trembler légèrement.
(…) Puis le sommet du petit volcan s’ouvrit grand comme une trappe, et de fins tentacules roses en forme de pompons en jaillirent soudain comme des palmiers.
Les tentacules effleuraient la surface de l'eau à plusieurs reprises, puis disparaissaient d'un seul coup dans la trappe.
Une scène semblable à celle de « La Vie sur Terre » se déroulait sous mes yeux, dans le demi-litre d'eau de mer que j'observais, accroupi sur le sable.
C'était la première fois que je vivais une expérience aussi palpitante, mis à part les montagnes russes dans un parc d'attractions.
(…) J’ai été témoin d’une créature fascinante qui agissait indépendamment de ma présence.
C'était une touche de nature, une trace vivante et respirante de la nature sauvage à l'intérieur d'un seau en plastique aux couleurs vives.
J'étais en extase après cette expérience et je souhaitais en vivre d'autres similaires.
--- p.223~224

Selon le biologiste marin Wallace Nichols, lorsque vous vous tenez sur le rivage et que vous regardez l'océan ou qu'une rivière coule, vos yeux et votre cerveau sont distraits par la stimulation visuelle.
C'est une pause pour l'esprit, un répit face à la stimulation frénétique et constante inévitable dans la vie moderne, une sorte de méditation marine.
Je le ressens clairement lorsque je laisse mes pieds se laisser porter par le courant.
Au gré des vagues qui déferlent, l'esprit s'abandonne à un état de calme et de sérénité.
C'est une sensation similaire à celle que j'éprouve lorsque je fais du crochet ou que je dessine.
Le tumulte intérieur s'apaise et les pensées sombres disparaissent.
--- p.229~230

Passer du temps dans la nature a guéri mon esprit meurtri cette année.
En cette journée la plus sombre de mars, c'est un jeune arbre vert tendre, sur le terre-plein central de la route, qui m'a ramené à la raison et m'a empêché de me suicider.
Ces douze derniers mois ont été difficiles, surréalistes et terrifiants.
La plupart du temps, j'avais l'esprit en lambeaux, mais chaque fois que je sentais que j'allais m'effondrer, la vue d'un oiseau ou une courte promenade en forêt m'aidaient à échapper au pire de ma dépression.
Ce fait me réconforte énormément.
Les espaces sauvages sont mon remède essentiel et mon filet de sécurité.
--- p.252

Une année d'expérience à utiliser la nature comme remède m'a convaincue que, pour être entiers, les êtres humains doivent se trouver dans un paysage naturel.
Depuis la nuit des temps, il existe un lien fort entre les humains et la terre.
Nous avons évolué pour vivre dans des lieux sauvages.
Les problèmes de santé mentale des hommes modernes pourraient être dus à leur déconnexion de la nature.
L'incidence des maladies mentales est en augmentation dans le monde entier.
Comme la raison reste floue, toutes sortes de théories circulent.
(…) Mais ce qui est clair pour moi et pour ceux qui ont étudié ce domaine, c’est que la déconnexion de la nature est un facteur important du problème, indépendamment de l’influence d’autres facteurs.
--- p.253

Lorsque nous quittons nos maisons, nos bureaux ou nos environnements urbains pour nous installer dans des lieux avec des forêts, de la verdure et de la faune sauvage, une série de changements physiologiques et neurologiques interconnectés se produisent en nous.
Bien que la science derrière cela soit encore à ses balbutiements, de nombreuses études ont déjà confirmé que les effets bénéfiques des paysages naturels peuvent soulager les troubles mentaux.
Je sais pertinemment que les effets extraordinaires que j'ai ressentis ne seront peut-être pas les mêmes pour tout le monde.
J’espère toutefois que l’idée des promenades en pleine nature comme traitement de la dépression se répandra davantage.
J'espère que la marche en pleine nature ne sera pas perçue comme une activité inhabituelle ou excentrique, mais plutôt comme le besoin humain fondamental de passer du temps en plein air, une approche efficace qui complète la psychiatrie conventionnelle et la psychothérapie standard.
--- p.254

Avis de l'éditeur
« Ce qui m’a empêché de me suicider, c’est… »
« C’était un jeune arbre aux teintes vert tendre qui se trouvait sur le terre-plein central de la route. »


Par une journée de printemps en mars, alors que le soleil et les bourgeons éclatent de vie, Emma Mitchell se retrouve prise dans un tourbillon d'autodétestation accablante.
Toutes sortes de pensées et de critiques irrationnelles mais totalement incontrôlables jaillissent comme une explosion.
C'est l'arme la plus redoutable de l'arsenal de la dépression.
Il est englué dans une autocritique amère, ruminant sans cesse ses échecs passés et ses souvenirs douloureux.
De vieux souvenirs me transpercent le cœur comme une lame bien aiguisée.
Finalement, il est rongé par la dépression et sombre dans l'autodestruction.
Ce que Mitchell a vécu ce jour-là, c'était la limite de la dépression, le « trou noir de la dépression », où les symptômes deviennent si tenaces qu'ils en deviennent insupportables.
Il s'engage sur la route, rongé par une peur intense et un sentiment d'impuissance insupportable.
Mon esprit est envahi de pensées terrifiantes sur l'endroit où je pourrais mourir le plus efficacement possible.


Alors qu'il ne lui reste plus que désespoir et mort, Mitchell découvre un petit arbre qui pousse sur le terre-plein central de la route.
Les feuilles vert clair qui défilent devant ses yeux attirent son regard.
Le soleil précoce du printemps et le vert tendre des feuilles apaisent la tempête d'émotions qui se précipitent vers la mort.
Une partie de votre esprit que vous pensiez disparue avec lui, une partie de votre cerveau qui cherche la guérison dans la nature, se réveille.
« Des arbres… verts, réconfortants. » Après avoir couru encore un moment le long des jeunes arbres, Mitchell interrompt sa course folle vers la destruction et rentre chez lui.
Demandez de l'aide à votre famille, consultez votre médecin pour élaborer un plan de rétablissement, reposez-vous suffisamment et augmentez votre dose d'antidépresseurs.
Ainsi, Mitchell se détourne du suicide et entame son chemin vers la guérison de la dépression qui l'a submergé.
Le réconfort de la nature, qui l'avait toujours aidé à éviter les pires symptômes de la dépression, sauva une fois de plus la vie de Mitchell. (pp. 133-135)

Un récit autobiographique d'une demi-vie marquée par la dépression et un journal d'observation de la nature tenu pendant un an.
« C’est vraiment réconfortant de savoir que je peux faire quelque chose pour moi-même, même par temps maussade. »


Emma Mitchell a souffert de dépression pendant 25 ans.
『The Wild Remedy (titre original : The Wild Remedy, publié par Simsim)』 est un récit autobiographique sur la dépression dont il a souffert pendant la moitié de sa vie, ainsi qu'un journal intime d'un an sur le réconfort qu'il a trouvé dans la nature lors de plusieurs épisodes de dépression sévère.
Ce voyage, qui commence en automne, traverse l'hiver, passe par le printemps naissant et la chaleur de l'été, et revient à l'automne, saisit non seulement les changements de la nature et des saisons, mais aussi les changements émotionnels qu'il vit.
Mitchell commence par une promenade dans les bois près de chez lui avec son chien, Annie, et visite différents endroits, notamment une plage qui lui rappelle des souvenirs d'enfance, une falaise avec de vieux fossiles et une colline avec de petites orchidées.
Explorer l'espace, dessiner, photographier et collectionner des objets naturels trouvés lors des promenades font partie intégrante du processus de guérison.


Ce qui est particulièrement impressionnant, c'est le lien harmonieux entre la représentation de la nature et celle de la psychologie.
Mitchell, naturaliste, designer et illustrateur qui étudie la flore, la faune, les minéraux et la géologie, déploie pleinement ses talents et ses connaissances dans cet ouvrage.
Les photographies, les croquis et les aquarelles harmonieusement agencés sur chaque page du livre, ainsi que les phrases fluides, aident les lecteurs à apprécier pleinement la nature qu'il a vue, entendue et ressentie à travers le livre.
Ce livre, qui regorge de « Le pouvoir de la nature pour guérir l'âme (231 pages) », recueils recueillis lors de promenades en forêt à chaque saison, devient une forêt emplie de la nature qui s'étend au-delà de la porte et de ses effets guérisseurs.
La critique littéraire Emma Freud l'a décrit comme un « antidépresseur littéraire » fait de papier et d'encre.

Un simple croquis de pissenlit, une aquarelle d'armoise ou la constitution d'une collection de plantes faciles à trouver peuvent être aussi apaisants que la promenade elle-même.
Tenter de reproduire l'apparence d'un faucon avec un crayon peut aider à dissiper les pensées complexes et sombres qui vous habitent, tout comme rencontrer l'oiseau qui vous a inspiré cette démarche.
Le processus calme qui consiste à observer le sujet et à le dessiner est bien plus important que le résultat parfait.
Les bienfaits de l'observation de la nature et du temps consacré à consigner ce que l'on voit créent une sorte d'effet de synergie.
(…) Lorsque je passe du temps dans les bois ou les jardins et que je remarque les détails des plantes et des animaux qui y vivent, je sens ma dépression s’atténuer.
Cela est devenu pour moi une forme d'auto-guérison. (p. 24)

Un moyen efficace de se préparer mentalement pour la saison prochaine.
La nature peut constituer un modèle de santé efficace qui complète la psychothérapie médicale.


L'expérience de Mitchell, qui a trouvé du réconfort dans la nature et a guéri son cœur tourmenté, n'est pas unique.
Nous avons probablement tous déjà fait l'expérience de cette sensation de détente et de la disparition de nos pensées négatives après une promenade dans la nature, à observer les papillons ou les oiseaux.
Nombreuses sont les personnes qui prennent volontiers le temps de sortir pour admirer les cerisiers en fleurs au printemps, l'océan en été, les feuilles d'automne en automne et les champs enneigés en hiver.
Mais existe-t-il une base scientifique aux émotions positives que suscite la nature ? Une promenade dans un parc ou le simple fait de contempler les bords légèrement polis d’un galet sur la plage ont-ils réellement un effet curatif mesurable sur notre corps et notre esprit ?

De nombreux chercheurs ont étudié les effets positifs de la nature sur l'être humain.
Parmi eux, la pathologiste clinicienne Margaret Hansen a collecté et analysé de manière exhaustive 10 ans de recherches explorant la relation entre la nature et la santé mentale humaine dans son article intitulé « Shinrin-Yoku (bain de forêt) et thérapie par la nature ».
Hansen a ainsi confirmé les effets thérapeutiques cliniques de la nature et, sur la base de ces résultats, il recommande activement aux professionnels de la santé d'utiliser les bains de forêt comme modèle pour promouvoir la santé pour tous.


Un exemple de méthode de santé clinique utilisant la nature est le programme britannique « Nature's Way », un programme de prescription sociale lié à l'Eden Project, la plus grande serre du monde.
La prescription sociale est un concept différent de la prescription pharmaceutique ; elle consiste pour les professionnels de la santé à suggérer divers services non cliniques dont les patients ont besoin.
Nature's Way, largement soutenu par le ministère britannique de la Santé et des Affaires sociales, offre aux gens la possibilité d'améliorer leur santé et leur bien-être en leur prescrivant des promenades en pleine nature.
Les patients se voient prescrire des activités, comme du « jardinage hebdomadaire », par leur personnel médical afin d'améliorer leur santé physique et mentale.
Lancé en 2016, ce programme a déjà transformé des centaines de vies et considérablement allégé la charge pesant sur le système de santé britannique (NHS) en réduisant significativement la durée des hospitalisations.
Le plus encourageant est que ces activités de plein air stimulent la créativité des patients et les aident à nouer de nouvelles relations, améliorant ainsi leur bien-être général et leurs symptômes dépressifs.
Nature's Way permet aux gens de faire l'expérience du pouvoir guérisseur de la nature en passant du temps en pleine nature, et cette pratique est devenue une partie intégrante de leur quotidien, les participants affirmant qu'elle est devenue un élément important de leur vie et de leur santé mentale.


Favorise la sécrétion de sérotonine, de dopamine et d'endorphines…
Le pouvoir de la nature pour soulager le stress et l'anxiété et renforcer l'immunité.
« Se promener dans le jardin, c’est comme puiser dans l’armoire à pharmacie invisible de la nature. »


La transformation émotionnelle vécue par les participants au programme Nature's Way démontre que le pouvoir guérisseur de la nature est universellement efficace pour les êtres humains.
Lorsque nous poussons un soupir de soulagement en présence de la nature, ce n'est pas simplement parce que nous apprécions la beauté du paysage, mais parce qu'une véritable réaction biologique se produit.
Pour expliquer ces réactions physiques, Mitchell cite des recherches biochimiques et en neurosciences sur les effets de la nature sur le corps et l'esprit humains, et relie les changements émotionnels ressentis lors d'une promenade en forêt, sur la plage ou dans un parc à la chimie du cerveau et aux fluctuations hormonales.
Partant de ce constat, j'affirme que la marche et l'observation de la faune sauvage peuvent être de puissants alliés dans la lutte quotidienne contre la dépression qui parfois frappe.


Les recherches sur l'influence de la nature sur l'esprit et le corps humains citées dans cet ouvrage

1.
Réduit le stress et la fatigue mentale, et augmente l'immunité et la résilience.


Emma Mitchell fait des promenades quotidiennes dans les bois près de chez elle, observant la faune et la flore, et sent ses soucis quotidiens s'estomper et le voile de la dépression se lever.
Il trouve la cause de ce changement d'humeur dans le simple fait de contempler la nature et de se promener en forêt.
Selon une étude intitulée « Effets sur la santé de la contemplation de paysages », menée par Maria Velarde, chercheuse en sciences expérimentales spatiales à l'Université de Madrid et à l'École norvégienne des sciences de la vie, la découverte de paysages naturels peut soulager le stress et la fatigue mentale et même accélérer la guérison d'une maladie.
Des améliorations à long terme de l'état de santé général de la population ont également été observées.
[Bio Science] a publié « Dose de nature de quartier : les bienfaits de la vie au contact de la nature sur la santé mentale », qui indique que la présence de plantes a un impact plus important, notamment sur les personnes vivant en ville.
La même étude a révélé que passer du temps dans la nature réduisait la dépression, l'anxiété et le stress perçu des résidents, et que passer du temps à l'extérieur atténuait les sautes d'humeur (p. 18).

De plus, le « phytoncide » que nous inhalons en marchant agit sur le système immunitaire, le système endocrinien, le système circulatoire et le système nerveux humains, prévenant ainsi les infections virales et bactériennes.
Lorsque nous passons du temps dans la nature, nous inhalons inconsciemment des phytoncides produits par les plantes, ce qui « désinfecte » littéralement notre corps.
Mitchell éprouve souvent un profond sentiment de satisfaction lorsqu'il s'assoit dans l'herbe, entouré de plantes.
Ce réconfort guérira bientôt son cœur et deviendra la nourriture qui le soutiendra pour les jours à venir.

« On entend le bourdonnement languissant des abeilles solitaires, qui butinent le nectar et le pollen des jacinthes des bois. »
J'ai envie de m'allonger parmi les fleurs et de faire une sieste.
Passez du temps confortablement.
C'est ce qu'on appelle un bain de forêt.
Je suis complètement absorbé par le paysage environnant.
Je perçois l'odeur de renfermé des feuilles mortes et le parfum subtil des jacinthes des bois.
La lumière du soleil me réchauffe la nuque.
On entend le bruissement incessant des petits mammifères dans les buissons et le chant des oiseaux au-dessus de nos têtes.
La forêt fait baisser ma tension artérielle, me remonte le moral et réduit mon niveau de stress.
« Il ne fait aucun doute que ce moment précis est bénéfique à mon rétablissement. » (pp. 167-168)

2.
Un antidépresseur naturel qui favorise la production de sérotonine


La sérotonine est une hormone qui se propage largement dans le système nerveux central et influence les fonctions biologiques ; parmi les domaines importants où la sérotonine intervient figurent les circuits impliqués dans l'humeur et les émotions.
Bien que la relation entre la fonction sérotoninergique et la dépression ne soit pas encore clairement comprise, de nombreuses études ont montré que les variations des niveaux de sérotonine dans l'organisme affectent non seulement la dépression, mais aussi l'agressivité, l'impulsivité, les troubles obsessionnels-compulsifs et les pensées suicidaires.


Se promener dans la nature contribue à augmenter les niveaux de sérotonine de plusieurs façons.
La peau humaine possède un système sérotoninergique unique qui produit de la sérotonine ; ainsi, lorsque la lumière du soleil atteint la rétine ou la peau, la sécrétion de sérotonine augmente et l'effet positif sur l'humeur qui en résulte se produit.
C’est grâce à cet effet de la lumière du soleil que les psychothérapeutes recommandent souvent aux personnes qui se plaignent de léthargie et de dépression de sortir, de prendre le soleil et d’aller se promener.
De plus, des scientifiques britanniques ont découvert que des bactéries présentes dans le sol agissent dans l'organisme de manière similaire aux antidépresseurs.
Lorsque les humains entrent en contact avec des bactéries du sol bénignes telles que Mycobacterium vacuole, les protéines des parois cellulaires de ces bactéries augmentent la sécrétion de sérotonine dans des populations spécifiques de cellules cérébrales.
Cela nous indique que le temps que nous consacrons au désherbage et à l'entretien des plantes n'est pas seulement bénéfique pour les fleurs et les arbres de nos parterres. (pp. 19-20)

« Bien que la guérison soit lente, les effets bénéfiques du temps passé au contact des plantes, qu’elles soient sauvages ou cultivées, sont évidents. »
Par temps clair, je désherbe mes parterres de fleurs, espérant que le contact avec les bactéries bénéfiques du sol, notamment Mycobacterium vaccae et d'autres souches encore non identifiées, contribuera à équilibrer les neurotransmetteurs de mon cerveau.
Le jardinage, c'est comme du yoga dans la terre : c'est donc satisfaisant et subtilement apaisant, et cela peut même aider à chasser les pensées dépressives.
« C’est comme observer les oiseaux qui viennent au jardin. » (pp. 154-155)

3.
« L’extase de la recherche de nourriture » ​​active le système de récompense dopaminergique


Lorsque vous vous promenez et découvrez un nouvel environnement, votre cerveau libère un neurotransmetteur appelé dopamine, qui vous procure une sensation d'excitation temporaire.
C’est ce qu’on appelle « l’extase collective ».
La dopamine, libérée par le centre de récompense du cerveau, procure une sensation d'accomplissement et de plaisir.
Ces modifications hormonales proviennent du système de récompense dopaminergique que les humains ont développé il y a 200 000 ans, lorsqu'ils étaient des chasseurs-cueilleurs.
Les arbres fruitiers et les arbustes à baies auraient augmenté l'apport calorique de nos ancêtres ; avoir une préférence pour les plantes comestibles était donc une nécessité pour leur survie.
Ainsi, la collecte de plantes a stimulé le mécanisme de récompense du cerveau, et cela est devenu une habitude.
Ces processus biologiques, qui se produisent au contact de la nature, renforcent les comportements motivés par la récompense en ajustant l'équilibre chimique du cerveau et en créant un sentiment de satisfaction, ce qui nous encourage à notre tour à aller nous promener dans les bois et à profiter des bienfaits d'une balade.
La dopamine libérée lors d'une promenade stimule d'autres activités bénéfiques, amorçant ainsi un cercle vertueux : marcher en forêt aide le cerveau à se remettre d'une dépression. (pp. 35-37)

« Tandis que mon esprit se calme après cette nouvelle excitation, je réalise que le gypsophile, mêlé au thym et au lin féerique, pousse en touffes sur plusieurs mètres dans toutes les directions. »
Elle mesure environ 7 centimètres de haut et possède des pétales intérieurs aussi fins que les plumes de la queue d'un paon, bleus comme un crocus et transparents comme le ciel des Caraïbes.
(…) La végétation de cette zone, bien que composée principalement de petites plantes, procure une grande joie.
« J’ai l’impression que mon cerveau est inondé de dopamine, mais je continue d’explorer parce que je sais qu’il y a encore plus d’extase qui m’attend. » (p. 187)

Les bienfaits thérapeutiques de la nature, expérimentés de visu lors d'une promenade en forêt.
Marcher, tricoter, dessiner, collectionner des objets naturels, même une mangeoire à oiseaux…


Au lieu de tenter de surmonter sa dépression, Mitchell essaie de vivre avec en la réconfortant et en l'apaisant.
Il bénéficie régulièrement d'une thérapie et prend des antidépresseurs pour éviter de sombrer dans une dépression grave ; il essaie également diverses méthodes pour soulager sa dépression, recommandées par des spécialistes et des chercheurs.
Faire des promenades quotidiennes en forêt, tricoter des gants pour ma fille, dessiner les plantes et les animaux que j'observe et attirer les oiseaux dans le jardin font tous partie de cette démarche.
Au lieu de nous fier uniquement aux prescriptions médicales classiques comme les antidépresseurs ou la psychothérapie, ou de croire que la nature est une panacée, nous utilisons des approches complémentaires, alliant thérapie et nature, pour apaiser nos esprits agités.
Mitchell affirme que contrôler la dépression nécessite une « bataille quotidienne constante avec des promenades dans la nature, du temps créatif et l’arsenal défensif d’un ami citrouille poilu pour vous tenir compagnie lorsque vous êtes seul » (p. 116).
Il ne renonce jamais à prendre soin de lui, luttant contre une dépression sans fin qui le submerge comme des vagues, même lorsqu'elle semble s'être apaisée.


Emma Mitchell s'émerveille devant les traces de fossiles lointains et est émue aux larmes par la vue des hirondelles volant sur des milliers de kilomètres pour accueillir le printemps.
Le fait d'être témoin de ces moments au cœur de la nature a renforcé son désir de vivre et lui a donné la force de continuer à vivre.
En suivant Mitchell et en écoutant les techniques et les connaissances qu'il partage généreusement, vous découvrirez naturellement comment percevoir l'immense beauté de la nature au quotidien.
Après avoir lu ce livre, vous apprendrez comment trouver espoir et joie dans les feuilles qui défilent devant votre fenêtre, même lorsque vous êtes submergé par une haine de soi accablante et des pensées lancinantes, et comment la nature peut vous aider à surmonter la dépression.


« Le parfum enivrant des herbes côtières séchées, le rose tendre des fleurs d’Armeria qui fleurissent sur les falaises, le mouvement des petits poissons, l’eau de mer qui s’accumule dans les cavités rocheuses creusées par les vagues, l’odeur âcre des algues qui sèchent, et la minuscule étoile de mer verte que je tiens précieusement dans la paume de ma main comme une émeraude. »
« Le désir de revivre la joie intense que j’ai ressentie lors de ma première rencontre avec la nature sur la plage de Malos et dans le jardin de mon grand-père m’a permis de continuer. » (p. 233)

Le printemps est arrivé, mais il est difficile de sortir.
Mitchell dit espérer que « lorsque vous vous sentirez impuissant, incapable de quitter le canapé ou le lit, et coincé dans un bourbier de tristesse amère, vous trouverez du réconfort en lisant mes observations dans ce livre, en regardant les photographies et les dessins, et même en allant chercher vous-même un escargot ou une belette (p. 25) ».
À la lecture de ce livre, qui retranscrit parfaitement la joie de la rencontre avec la nature grâce à des coups de pinceau délicats et des images saisissantes, vous ressentirez au bout de vos doigts le réconfort de la nature sauvage, les bourgeons qui éclosent et le printemps qui approche.
Ainsi, vous pourrez embrasser de toutes vos forces le printemps qui se lève devant votre porte, même s'il est juste à côté de vous.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date de publication : 20 mars 2020
- Format : Guide de reliure de livres à couverture rigide
Nombre de pages, poids, dimensions : 272 pages | 618 g | 147 × 210 × 20 mm
- ISBN13 : 9791156758174
- ISBN10 : 1156758173

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