
Je n'aurais jamais cru que la philosophie puisse être aussi utile.
Description
Introduction au livre
Ce n'est ni du réconfort, ni une guérison, ni un mode de vie.
Nous vivons une époque où la « philosophie » est nécessaire !
Introduction à la philosophie pour un avenir meilleur qu'aujourd'hui
Dans la société moderne, où nous sommes constamment contraints de nous interroger sur le sens de la vie et de la mort, ce dont nous avons besoin, ce n'est pas d'une sagesse terrestre qui nous échappe, mais d'une philosophie et d'une force de réflexion qui nous permettent de façonner activement notre propre existence ! Pour celles et ceux qui trouvent la vie difficile et accablante, bloqués par les obstacles de la réalité et dont les journées sont emplies d'inquiétudes incessantes, un ouvrage précieux en sciences humaines, « Qui aurait cru que la philosophie pouvait être si utile ? », vient de paraître.
Ce livre est une introduction à la philosophie qui propose une approche narrative captivante, à la manière d'un roman, offrant une perspective inédite. Il est le fruit d'une réflexion collective, réalisée grâce à la participation de 35 experts en philosophie et en idéologie.
Partant des préoccupations du quotidien, ce livre vous invite à découvrir diverses philosophies d'Orient et d'Occident, d'hier et d'aujourd'hui. Il regorge de philosophes dont vous avez sans doute entendu parler sans jamais les avoir vraiment lus, parmi lesquels la Bible, Socrate, Descartes, Wittgenstein, Popper, John Rawls et d'autres figures majeures de la philosophie, ainsi qu'Adam Smith, le père de l'économie, et le philosophe moderne Amartya Sen, sans oublier leurs œuvres classiques emblématiques.
Dans ce livre, plutôt que de mémoriser des théories philosophiques difficiles, nous pouvons simplement observer le processus de dénouement de nos soucis dans la réalité à travers des histoires intéressantes et pratiquer naturellement la réflexion.
Viktor Frankl, qui a cherché le sens de la vie même dans les conditions difficiles d'un camp de concentration ; Montaigne, qui n'a jamais conclu hâtivement : « Que sais-je ? » ; et Descartes, qui a confirmé son existence en se posant constamment des questions.
Savourons le plaisir intellectuel de transformer les points d'interrogation du quotidien en points d'exclamation, ainsi que les histoires fascinantes de philosophes qui ont consolidé leur pensée et leur réflexion jour après jour.
Nous vivons une époque où la « philosophie » est nécessaire !
Introduction à la philosophie pour un avenir meilleur qu'aujourd'hui
Dans la société moderne, où nous sommes constamment contraints de nous interroger sur le sens de la vie et de la mort, ce dont nous avons besoin, ce n'est pas d'une sagesse terrestre qui nous échappe, mais d'une philosophie et d'une force de réflexion qui nous permettent de façonner activement notre propre existence ! Pour celles et ceux qui trouvent la vie difficile et accablante, bloqués par les obstacles de la réalité et dont les journées sont emplies d'inquiétudes incessantes, un ouvrage précieux en sciences humaines, « Qui aurait cru que la philosophie pouvait être si utile ? », vient de paraître.
Ce livre est une introduction à la philosophie qui propose une approche narrative captivante, à la manière d'un roman, offrant une perspective inédite. Il est le fruit d'une réflexion collective, réalisée grâce à la participation de 35 experts en philosophie et en idéologie.
Partant des préoccupations du quotidien, ce livre vous invite à découvrir diverses philosophies d'Orient et d'Occident, d'hier et d'aujourd'hui. Il regorge de philosophes dont vous avez sans doute entendu parler sans jamais les avoir vraiment lus, parmi lesquels la Bible, Socrate, Descartes, Wittgenstein, Popper, John Rawls et d'autres figures majeures de la philosophie, ainsi qu'Adam Smith, le père de l'économie, et le philosophe moderne Amartya Sen, sans oublier leurs œuvres classiques emblématiques.
Dans ce livre, plutôt que de mémoriser des théories philosophiques difficiles, nous pouvons simplement observer le processus de dénouement de nos soucis dans la réalité à travers des histoires intéressantes et pratiquer naturellement la réflexion.
Viktor Frankl, qui a cherché le sens de la vie même dans les conditions difficiles d'un camp de concentration ; Montaigne, qui n'a jamais conclu hâtivement : « Que sais-je ? » ; et Descartes, qui a confirmé son existence en se posant constamment des questions.
Savourons le plaisir intellectuel de transformer les points d'interrogation du quotidien en points d'exclamation, ainsi que les histoires fascinantes de philosophes qui ont consolidé leur pensée et leur réflexion jour après jour.
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Aperçu
indice
Entrée
Manuel d'utilisation de ce livre
[PARTIE 1 : La philosophie : qui aurait cru qu'elle me serait si utile ?]
13 questions philosophiques pour m'aider
L'amour est-il une émotion naturelle ? | Que signifie se faire un ami ? | Était-ce une bonne chose de ne pas croire le garçon qui criait au loup ? | Pourquoi les régimes échouent-ils ? | Qu'est-ce que le « péché » humain ? | Où est mon vrai moi ? | Une vie qui n'est pas utile aux autres est-elle une vie sans valeur ? | L'infertilité et la stérilité augmentent, la gestation pour autrui est-elle donc une mauvaise idée ? | Dans quelle mesure peut-on se fier aux informations trouvées sur Internet ? | Peut-on avoir des certitudes dans un monde incertain ? | Si mes mots et les vôtres sont identiques, signifient-ils la même chose ? | Est-il possible de trouver la « bonne réponse » parmi différentes opinions ? | Est-il acceptable de parler ouvertement de sexualité ?
[Chronique] Pourquoi « pensons-nous » ? | Que signifie apprécier quelqu'un ? | N'est-il pas acceptable de vivre avec modération ? | Qu'est-ce que le vieillissement ? | Chacun a le potentiel de devenir un « méchant ». | Qu'est-ce que l'écriture ?
[PARTIE 2 : La philosophie : qui aurait cru qu'elle pouvait être si bénéfique à la société ?]
15 questions philosophiques pour aider le monde
Peu importe la souffrance endurée, peut-on trouver un sens à la vie ? | Pourquoi vivre dans une région sujette à d'importantes chutes de neige ? | En quoi consiste la maladie de Minamata ? | La paix éternelle existe-t-elle ? | Est-il acceptable de se venger des corrompus ? | Qu'est-ce que la justice pour ceux qui croient en Dieu ? | Devons-nous respecter toutes les façons de penser ? | Dans quelle mesure puis-je pardonner les erreurs d'autrui ? | Est-il acceptable de sacrifier quelques-uns pour le bonheur du plus grand nombre ? | Dans quelle mesure dois-je aider les pauvres ? | Qu'est-ce que la « libre concurrence » ? | Le monde continuera-t-il de tourner malgré mes efforts ? | La liberté est-elle vraiment importante ? | La foi est-elle un choix arbitraire ? | Nos vies sont-elles entièrement déterminées par nos gènes ?
[Chronique] Réflexions sur la justice depuis la Grèce antique | Sur la vie éternelle | Lire les classiques de la philosophie | À la découverte des différentes formes de liberté | « La fuite de la liberté » d’Erich Fromm
Annexe spéciale pour la formation en philosophie
Manuel d'utilisation de ce livre
[PARTIE 1 : La philosophie : qui aurait cru qu'elle me serait si utile ?]
13 questions philosophiques pour m'aider
L'amour est-il une émotion naturelle ? | Que signifie se faire un ami ? | Était-ce une bonne chose de ne pas croire le garçon qui criait au loup ? | Pourquoi les régimes échouent-ils ? | Qu'est-ce que le « péché » humain ? | Où est mon vrai moi ? | Une vie qui n'est pas utile aux autres est-elle une vie sans valeur ? | L'infertilité et la stérilité augmentent, la gestation pour autrui est-elle donc une mauvaise idée ? | Dans quelle mesure peut-on se fier aux informations trouvées sur Internet ? | Peut-on avoir des certitudes dans un monde incertain ? | Si mes mots et les vôtres sont identiques, signifient-ils la même chose ? | Est-il possible de trouver la « bonne réponse » parmi différentes opinions ? | Est-il acceptable de parler ouvertement de sexualité ?
[Chronique] Pourquoi « pensons-nous » ? | Que signifie apprécier quelqu'un ? | N'est-il pas acceptable de vivre avec modération ? | Qu'est-ce que le vieillissement ? | Chacun a le potentiel de devenir un « méchant ». | Qu'est-ce que l'écriture ?
[PARTIE 2 : La philosophie : qui aurait cru qu'elle pouvait être si bénéfique à la société ?]
15 questions philosophiques pour aider le monde
Peu importe la souffrance endurée, peut-on trouver un sens à la vie ? | Pourquoi vivre dans une région sujette à d'importantes chutes de neige ? | En quoi consiste la maladie de Minamata ? | La paix éternelle existe-t-elle ? | Est-il acceptable de se venger des corrompus ? | Qu'est-ce que la justice pour ceux qui croient en Dieu ? | Devons-nous respecter toutes les façons de penser ? | Dans quelle mesure puis-je pardonner les erreurs d'autrui ? | Est-il acceptable de sacrifier quelques-uns pour le bonheur du plus grand nombre ? | Dans quelle mesure dois-je aider les pauvres ? | Qu'est-ce que la « libre concurrence » ? | Le monde continuera-t-il de tourner malgré mes efforts ? | La liberté est-elle vraiment importante ? | La foi est-elle un choix arbitraire ? | Nos vies sont-elles entièrement déterminées par nos gènes ?
[Chronique] Réflexions sur la justice depuis la Grèce antique | Sur la vie éternelle | Lire les classiques de la philosophie | À la découverte des différentes formes de liberté | « La fuite de la liberté » d’Erich Fromm
Annexe spéciale pour la formation en philosophie
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Dans le livre
Popper qualifie de « rationalisme » l'attitude et la méthode consistant à penser les choses de manière raisonnable, en utilisant les mots pour confirmer chaque chose une par une, sans tirer de conclusions fondées sur le dogmatisme et les préjugés.
Cependant, cela est totalement différent de la coercition qui valorise l'efficacité ou l'approche rationnelle.
Elle suggère plutôt une manière difficile d'échanger des opinions avec des personnes qui pensent différemment.
Évidemment, je ne me sens pas très bien quand les autres ont des opinions différentes des miennes.
Même entre amis, des divergences d'opinions inattendues peuvent provoquer une rupture.
Mais si je m'arrête à des discussions superficielles par peur de m'emporter, la conversation n'avancera pas du tout et ma réflexion ne s'élargira pas.
Popper nous conseille d'abandonner le dogmatisme et de nous ouvrir à d'autres idées.
Cela va plus loin que l'idée que chacun a des valeurs différentes ; cela signifie que nous devons dépasser le relativisme en partageant nos opinions et en réfléchissant de manière répétée.
Alors, comment pouvons-nous surmonter le relativisme ?
Ce qui importe à ce stade, c'est la méthode de « critique ».
Selon Popper, la critique est l'acte d'examiner et de remettre en question la validité des affirmations et des théories à la lumière de l'expérience.
La critique consiste à réfléchir rationnellement avec l'autre partie sans se laisser emporter par ses émotions.
--- Extrait de « Conjectures et réfutations » de Popper
La vie a des limites.
C’est pourquoi, tant que nous sommes en vie, nous voulons vivre pleinement plutôt que de simplement survivre.
Que signifie donc une « vie d'abondance » ? Nous nous sommes habitués à une vie rapide et facile où tout est facilement accessible.
De ce fait, ne nous concentrons-nous pas uniquement sur les tâches immédiates, en ignorant celles qui sont gênantes, inefficaces, impraticables ou sans utilité immédiate ? Le confort et la rapidité de la société moderne exigent des résultats immédiats.
Alors on essaie d'être à la hauteur, d'une manière ou d'une autre.
Si vous agissez ainsi, il est facile de penser qu'il est naturel pour les autres de fournir autant d'efforts que vous.
De plus, les humains ont le devoir de faire des efforts, et ceux qui n'en font pas sont considérés comme faibles ou paresseux, c'est pourquoi ils critiquent et attaquent les faibles.
Se pourrait-il que ce soit parce que nous nous berçons d'illusions en pensant que les personnes fortes ont de la valeur et que les personnes faibles aussi ?
Il n'est pas facile pour une personne dont la philosophie de vie est « il n'y a rien que l'on ne puisse accomplir si l'on essaie » d'accepter des valeurs qui sont exactement l'inverse.
Il est donc facile d'ignorer inconsciemment les faibles qui ne font pas d'efforts, ainsi que ceux qui se trouvent dans une situation où ils ne peuvent pas essayer même s'ils le veulent, en les considérant comme inutiles.
Même les personnes inutiles sont perçues comme une nuisance et les faibles comme un fléau pour la société, et nous essayons donc consciemment de les exclure.
Lao Tseu disait que si nous nous concentrons uniquement sur l’« être » visible, nous passerons à côté du véritable sens du « néant » invisible.
Zhuangzi a également affirmé qu'il arrive que des choses considérées comme « inutiles » soient en réalité utiles.
Lao-tseu et Zhuangzi nous enseignent tous deux que nous devons renverser le bon sens et les croyances qui nous sont propres, transformer notre pensée rigide et ancrée, et embrasser des valeurs diverses.
Autrement dit, si vous vous affranchissez des valeurs relatives, vous pouvez prendre conscience de la valeur de « l'inutilité », qui, à première vue, semble inutile dans ce monde.
Les écrits de Lao-tseu et de Zhuangzi nous offrent des pistes pour repenser ce qu'est une vie véritablement abondante.
Zhuangzi nous invite à tourner les yeux vers cette vérité : la chose la plus précieuse pour un être humain est la vie, et profiter pleinement de la durée de vie qui lui est donnée constitue la vie la plus significative.
Plus nous essayons d'exploiter notre potentiel, plus notre espérance de vie diminue.
Quelles que soient vos capacités, elles ne vous servent à rien si elles nuisent à votre esprit et à votre corps.
Nous faisons de notre mieux.
Mais si l'on considère le dicton de Lao Tseu selon lequel l'eau douce et faible brise la roche dure et solide, être fort ne signifie pas nécessairement être précieux ou une condition pour gagner.
Comme le suggère l'adage chinois « la douceur fait la force », vivre avec la douceur et la force de l'eau n'est-il pas synonyme de vie véritablement forte ?
--- De 『Laozi』 et 『Zhuangzi』
Dans une société libérale moderne, le pouvoir public ne peut restreindre la liberté des citoyens que lorsque ces derniers nuisent à autrui.
En d'autres termes, cela signifie que nos décisions sont respectées tant qu'elles ne nuisent pas à autrui (c'est ce qu'on appelle le principe de non-nuisance à autrui).
Cela signifie-t-il que tant que vous ne faites de mal à personne, votre corps vous appartient et vous êtes libre d'en faire ce que vous voulez ? Cela signifie-t-il que vous pouvez vous faire du mal à vous-même ? Ce raisonnement s'appuie sur la pensée du philosophe allemand du XVIIIe siècle, Kant.
Il a écrit sur le suicide dans son livre :
« Les êtres humains ne sont pas des objets. »
Par conséquent, il ne faut pas la considérer comme un simple moyen, mais toujours envisager toutes ses actions comme des fins en soi.
« Je ne peux donc pas faire tout ce que je veux de l’être humain qui est en moi, le blesser, le détruire ou le tuer. » — Kant, extrait des « Fondements de la métaphysique des mœurs »
Kant pensait que nous ne devions ni éliminer, ni nuire, ni tuer des êtres rationnels comme les humains, même s'il s'agit de nous-mêmes.
Selon Kant, les objets sont des êtres irrationnels, et nous pouvons librement les utiliser comme moyens (outils).
Les biens peuvent être échangés contre leurs équivalents.
À l'inverse, un être humain rationnel est une personne digne et précieuse.
La dignité a une valeur absolue et incomparable.
Faire du mal à un tel être humain est une insulte à la dignité divine.
Certaines personnes peuvent penser qu'il est acceptable de faire du mal aux autres mais pas à elles-mêmes.
Cependant, puisque nous sommes égaux aux autres en ce que nous possédons la raison, Kant estimait que, du point de vue de la dignité humaine, se faire du mal constitue une violation de la dignité et est donc éthiquement inacceptable.
Revenons à la gestation pour autrui.
Il est indéniable que la gestation pour autrui implique l'utilisation du corps de la mère porteuse comme moyen de grossesse et d'accouchement.
S'il existe une machine capable de faire pousser un ovule fécondé jusqu'au stade de bébé, il ne sera peut-être plus nécessaire de faire appel à une mère porteuse.
Par conséquent, du point de vue de la dignité humaine, l'utilisation du corps d'une mère porteuse comme moyen de procréation médicalement assistée ou le fait de l'exposer au risque de perdre la vie ne peuvent être tolérés, même si la mère porteuse elle-même y consent.
De plus, lorsqu'il s'agit des entreprises de gestation pour autrui aux États-Unis, en Inde et en Thaïlande, où des personnes reçoivent une compensation financière pour devenir mères porteuses, l'idée que le corps est utilisé comme un moyen devient encore plus forte.
--- Extrait des « Fondements de la métaphysique des mœurs » de Kant
« On dit que le bonheur est différent pour chacun. »
« Certaines personnes sont heureuses lorsqu'elles sont en première ligne ou lorsqu'elles gagnent de l'argent et mènent une vie confortable, tandis que d'autres... »
« Je suis le plus heureux quand je mange de la nourriture délicieuse. »
« C’est exact ! Mais même manger des plats délicieux demande un certain effort. »
« N’est-ce pas là la souffrance de la vie ? »
« Il faut de l’argent pour manger de la bonne nourriture. »
« Je pense que si on travaille dur pour y arriver, on peut ressentir la joie de vivre. »
« Mais même si vous travaillez dur pour obtenir de la nourriture délicieuse, si vous nuisez à votre santé par le surmenage, vous ne pourrez pas la manger. »
« Que diraient Lao Tseu ou Zhuangzi ? »
« On pourrait dire : “Une vie à l’opposé de celle-ci, c’est le bonheur.” »
« Ne cherchez pas à trouver quelque chose de délicieux, mangez simplement ce que vous avez maintenant et trouvez que c’est délicieux. »
« Mais une fois que vous aurez goûté à quelque chose de délicieux, vous aurez envie d’essayer quelque chose d’encore plus délicieux la prochaine fois. »
"tu as raison.
Et puis, on finit par avoir envie de quelque chose qui ne figure pas au menu.
« Vous n'êtes jamais satisfait, n'est-ce pas ? "À quel moment serez-vous satisfait ?" est une question difficile, mais une question à laquelle nous devons apprendre à répondre. »
« Plutôt que de vouloir tout avoir, je dois reconnaître qui je suis maintenant et accepter que je ne peux pas faire ce que je ne peux pas faire. »
« À l’instar d’Épicure, qui valorise l’autosuffisance. »
Épicure disait que n'importe quel plat peut être délicieux pourvu qu'on y associe du fromage ; donc, si vous voulez vivre une vie riche, n'accumulez pas de richesses, mais réduisez vos désirs.
On dit que le désir naît d'un sentiment de manque.
« Si je réduis mes désirs, je me rendrai compte que ce que j’ai déjà me suffit. »
« C’est précisément cet esprit de “savoir se contenter” dont parlait Lao Tseu. » — Extrait de la chronique « Est-il acceptable de vivre modérément ? »
Quel genre de monde nous attend si tout le monde se laisse emporter par quelque chose sans réfléchir ?
« Le Matin brun » de Frank Pavlov nous offre une piste pour démêler de telles pensées.
L'intrigue est la suivante.
Lorsqu'il devient illégal de posséder des animaux de compagnie autres que des animaux bruns dans un pays, le protagoniste finit par tuer son propre animal de compagnie.
Les journaux antigouvernementaux sont fermés et les médias sont contrôlés.
Le protagoniste, qui avait initialement une réaction négative, se laisse emporter par son entourage, pensant : « On peut vivre confortablement tant qu'on ne va pas à contre-courant du monde. »
Un matin, la nouvelle se répand que la loi a été révisée et que quiconque a possédé auparavant un animal autre que brun peut être arrêté pour trahison, et le protagoniste est emmené par les justiciers.
Non, pour être précis, aux justiciers qui frappaient à sa porte d'entrée : « S'il vous plaît, ne frappez pas si fort. »
« Je sors maintenant », répond-il.
Il existe une nouvelle de Kobo Abe intitulée « Yangsikpa » qui raconte une histoire similaire.
Le personnage principal est un poulet.
Il y a beaucoup d'ennemis, il faut donc aller loin pour trouver de la nourriture.
À ce moment-là, un humain apparaît et propose de construire un poulailler solide en grillage et de fournir de la nourriture.
Cependant, le poulailler peut être fermé à clé.
L'humain parle à la poule anxieuse.
« Si une poule peut l'ouvrir, un chat peut l'ouvrir aussi. »
Certaines poules ont posé des questions à ce sujet, mais elles ont finalement été accusées d'être des espionnes et chassées.
Finalement, les poulets appelés « Yangsik (la capacité de comprendre correctement les choses) » arrivent à une conclusion.
« Puisque cet être humain a dit qu’il ferait autant, faisons ce qu’il a dit. »
Si quelque chose tourne mal, nous pourrons tous en discuter et décider ensemble.
Finalement, elles entrent d'elles-mêmes dans le poulailler.
Ce que ces deux fables ont en commun, c'est que le protagoniste, malgré son ressentiment et ses doutes, renonce à réfléchir et se laisse emporter par la situation, ce qui entraîne sa propre perte de « liberté ».
Si vous ne réfléchissez pas, vous risquez de perdre votre liberté.
Cependant, cela est totalement différent de la coercition qui valorise l'efficacité ou l'approche rationnelle.
Elle suggère plutôt une manière difficile d'échanger des opinions avec des personnes qui pensent différemment.
Évidemment, je ne me sens pas très bien quand les autres ont des opinions différentes des miennes.
Même entre amis, des divergences d'opinions inattendues peuvent provoquer une rupture.
Mais si je m'arrête à des discussions superficielles par peur de m'emporter, la conversation n'avancera pas du tout et ma réflexion ne s'élargira pas.
Popper nous conseille d'abandonner le dogmatisme et de nous ouvrir à d'autres idées.
Cela va plus loin que l'idée que chacun a des valeurs différentes ; cela signifie que nous devons dépasser le relativisme en partageant nos opinions et en réfléchissant de manière répétée.
Alors, comment pouvons-nous surmonter le relativisme ?
Ce qui importe à ce stade, c'est la méthode de « critique ».
Selon Popper, la critique est l'acte d'examiner et de remettre en question la validité des affirmations et des théories à la lumière de l'expérience.
La critique consiste à réfléchir rationnellement avec l'autre partie sans se laisser emporter par ses émotions.
--- Extrait de « Conjectures et réfutations » de Popper
La vie a des limites.
C’est pourquoi, tant que nous sommes en vie, nous voulons vivre pleinement plutôt que de simplement survivre.
Que signifie donc une « vie d'abondance » ? Nous nous sommes habitués à une vie rapide et facile où tout est facilement accessible.
De ce fait, ne nous concentrons-nous pas uniquement sur les tâches immédiates, en ignorant celles qui sont gênantes, inefficaces, impraticables ou sans utilité immédiate ? Le confort et la rapidité de la société moderne exigent des résultats immédiats.
Alors on essaie d'être à la hauteur, d'une manière ou d'une autre.
Si vous agissez ainsi, il est facile de penser qu'il est naturel pour les autres de fournir autant d'efforts que vous.
De plus, les humains ont le devoir de faire des efforts, et ceux qui n'en font pas sont considérés comme faibles ou paresseux, c'est pourquoi ils critiquent et attaquent les faibles.
Se pourrait-il que ce soit parce que nous nous berçons d'illusions en pensant que les personnes fortes ont de la valeur et que les personnes faibles aussi ?
Il n'est pas facile pour une personne dont la philosophie de vie est « il n'y a rien que l'on ne puisse accomplir si l'on essaie » d'accepter des valeurs qui sont exactement l'inverse.
Il est donc facile d'ignorer inconsciemment les faibles qui ne font pas d'efforts, ainsi que ceux qui se trouvent dans une situation où ils ne peuvent pas essayer même s'ils le veulent, en les considérant comme inutiles.
Même les personnes inutiles sont perçues comme une nuisance et les faibles comme un fléau pour la société, et nous essayons donc consciemment de les exclure.
Lao Tseu disait que si nous nous concentrons uniquement sur l’« être » visible, nous passerons à côté du véritable sens du « néant » invisible.
Zhuangzi a également affirmé qu'il arrive que des choses considérées comme « inutiles » soient en réalité utiles.
Lao-tseu et Zhuangzi nous enseignent tous deux que nous devons renverser le bon sens et les croyances qui nous sont propres, transformer notre pensée rigide et ancrée, et embrasser des valeurs diverses.
Autrement dit, si vous vous affranchissez des valeurs relatives, vous pouvez prendre conscience de la valeur de « l'inutilité », qui, à première vue, semble inutile dans ce monde.
Les écrits de Lao-tseu et de Zhuangzi nous offrent des pistes pour repenser ce qu'est une vie véritablement abondante.
Zhuangzi nous invite à tourner les yeux vers cette vérité : la chose la plus précieuse pour un être humain est la vie, et profiter pleinement de la durée de vie qui lui est donnée constitue la vie la plus significative.
Plus nous essayons d'exploiter notre potentiel, plus notre espérance de vie diminue.
Quelles que soient vos capacités, elles ne vous servent à rien si elles nuisent à votre esprit et à votre corps.
Nous faisons de notre mieux.
Mais si l'on considère le dicton de Lao Tseu selon lequel l'eau douce et faible brise la roche dure et solide, être fort ne signifie pas nécessairement être précieux ou une condition pour gagner.
Comme le suggère l'adage chinois « la douceur fait la force », vivre avec la douceur et la force de l'eau n'est-il pas synonyme de vie véritablement forte ?
--- De 『Laozi』 et 『Zhuangzi』
Dans une société libérale moderne, le pouvoir public ne peut restreindre la liberté des citoyens que lorsque ces derniers nuisent à autrui.
En d'autres termes, cela signifie que nos décisions sont respectées tant qu'elles ne nuisent pas à autrui (c'est ce qu'on appelle le principe de non-nuisance à autrui).
Cela signifie-t-il que tant que vous ne faites de mal à personne, votre corps vous appartient et vous êtes libre d'en faire ce que vous voulez ? Cela signifie-t-il que vous pouvez vous faire du mal à vous-même ? Ce raisonnement s'appuie sur la pensée du philosophe allemand du XVIIIe siècle, Kant.
Il a écrit sur le suicide dans son livre :
« Les êtres humains ne sont pas des objets. »
Par conséquent, il ne faut pas la considérer comme un simple moyen, mais toujours envisager toutes ses actions comme des fins en soi.
« Je ne peux donc pas faire tout ce que je veux de l’être humain qui est en moi, le blesser, le détruire ou le tuer. » — Kant, extrait des « Fondements de la métaphysique des mœurs »
Kant pensait que nous ne devions ni éliminer, ni nuire, ni tuer des êtres rationnels comme les humains, même s'il s'agit de nous-mêmes.
Selon Kant, les objets sont des êtres irrationnels, et nous pouvons librement les utiliser comme moyens (outils).
Les biens peuvent être échangés contre leurs équivalents.
À l'inverse, un être humain rationnel est une personne digne et précieuse.
La dignité a une valeur absolue et incomparable.
Faire du mal à un tel être humain est une insulte à la dignité divine.
Certaines personnes peuvent penser qu'il est acceptable de faire du mal aux autres mais pas à elles-mêmes.
Cependant, puisque nous sommes égaux aux autres en ce que nous possédons la raison, Kant estimait que, du point de vue de la dignité humaine, se faire du mal constitue une violation de la dignité et est donc éthiquement inacceptable.
Revenons à la gestation pour autrui.
Il est indéniable que la gestation pour autrui implique l'utilisation du corps de la mère porteuse comme moyen de grossesse et d'accouchement.
S'il existe une machine capable de faire pousser un ovule fécondé jusqu'au stade de bébé, il ne sera peut-être plus nécessaire de faire appel à une mère porteuse.
Par conséquent, du point de vue de la dignité humaine, l'utilisation du corps d'une mère porteuse comme moyen de procréation médicalement assistée ou le fait de l'exposer au risque de perdre la vie ne peuvent être tolérés, même si la mère porteuse elle-même y consent.
De plus, lorsqu'il s'agit des entreprises de gestation pour autrui aux États-Unis, en Inde et en Thaïlande, où des personnes reçoivent une compensation financière pour devenir mères porteuses, l'idée que le corps est utilisé comme un moyen devient encore plus forte.
--- Extrait des « Fondements de la métaphysique des mœurs » de Kant
« On dit que le bonheur est différent pour chacun. »
« Certaines personnes sont heureuses lorsqu'elles sont en première ligne ou lorsqu'elles gagnent de l'argent et mènent une vie confortable, tandis que d'autres... »
« Je suis le plus heureux quand je mange de la nourriture délicieuse. »
« C’est exact ! Mais même manger des plats délicieux demande un certain effort. »
« N’est-ce pas là la souffrance de la vie ? »
« Il faut de l’argent pour manger de la bonne nourriture. »
« Je pense que si on travaille dur pour y arriver, on peut ressentir la joie de vivre. »
« Mais même si vous travaillez dur pour obtenir de la nourriture délicieuse, si vous nuisez à votre santé par le surmenage, vous ne pourrez pas la manger. »
« Que diraient Lao Tseu ou Zhuangzi ? »
« On pourrait dire : “Une vie à l’opposé de celle-ci, c’est le bonheur.” »
« Ne cherchez pas à trouver quelque chose de délicieux, mangez simplement ce que vous avez maintenant et trouvez que c’est délicieux. »
« Mais une fois que vous aurez goûté à quelque chose de délicieux, vous aurez envie d’essayer quelque chose d’encore plus délicieux la prochaine fois. »
"tu as raison.
Et puis, on finit par avoir envie de quelque chose qui ne figure pas au menu.
« Vous n'êtes jamais satisfait, n'est-ce pas ? "À quel moment serez-vous satisfait ?" est une question difficile, mais une question à laquelle nous devons apprendre à répondre. »
« Plutôt que de vouloir tout avoir, je dois reconnaître qui je suis maintenant et accepter que je ne peux pas faire ce que je ne peux pas faire. »
« À l’instar d’Épicure, qui valorise l’autosuffisance. »
Épicure disait que n'importe quel plat peut être délicieux pourvu qu'on y associe du fromage ; donc, si vous voulez vivre une vie riche, n'accumulez pas de richesses, mais réduisez vos désirs.
On dit que le désir naît d'un sentiment de manque.
« Si je réduis mes désirs, je me rendrai compte que ce que j’ai déjà me suffit. »
« C’est précisément cet esprit de “savoir se contenter” dont parlait Lao Tseu. » — Extrait de la chronique « Est-il acceptable de vivre modérément ? »
Quel genre de monde nous attend si tout le monde se laisse emporter par quelque chose sans réfléchir ?
« Le Matin brun » de Frank Pavlov nous offre une piste pour démêler de telles pensées.
L'intrigue est la suivante.
Lorsqu'il devient illégal de posséder des animaux de compagnie autres que des animaux bruns dans un pays, le protagoniste finit par tuer son propre animal de compagnie.
Les journaux antigouvernementaux sont fermés et les médias sont contrôlés.
Le protagoniste, qui avait initialement une réaction négative, se laisse emporter par son entourage, pensant : « On peut vivre confortablement tant qu'on ne va pas à contre-courant du monde. »
Un matin, la nouvelle se répand que la loi a été révisée et que quiconque a possédé auparavant un animal autre que brun peut être arrêté pour trahison, et le protagoniste est emmené par les justiciers.
Non, pour être précis, aux justiciers qui frappaient à sa porte d'entrée : « S'il vous plaît, ne frappez pas si fort. »
« Je sors maintenant », répond-il.
Il existe une nouvelle de Kobo Abe intitulée « Yangsikpa » qui raconte une histoire similaire.
Le personnage principal est un poulet.
Il y a beaucoup d'ennemis, il faut donc aller loin pour trouver de la nourriture.
À ce moment-là, un humain apparaît et propose de construire un poulailler solide en grillage et de fournir de la nourriture.
Cependant, le poulailler peut être fermé à clé.
L'humain parle à la poule anxieuse.
« Si une poule peut l'ouvrir, un chat peut l'ouvrir aussi. »
Certaines poules ont posé des questions à ce sujet, mais elles ont finalement été accusées d'être des espionnes et chassées.
Finalement, les poulets appelés « Yangsik (la capacité de comprendre correctement les choses) » arrivent à une conclusion.
« Puisque cet être humain a dit qu’il ferait autant, faisons ce qu’il a dit. »
Si quelque chose tourne mal, nous pourrons tous en discuter et décider ensemble.
Finalement, elles entrent d'elles-mêmes dans le poulailler.
Ce que ces deux fables ont en commun, c'est que le protagoniste, malgré son ressentiment et ses doutes, renonce à réfléchir et se laisse emporter par la situation, ce qui entraîne sa propre perte de « liberté ».
Si vous ne réfléchissez pas, vous risquez de perdre votre liberté.
--- Extrait de la chronique « Pourquoi pensons-nous ? »
Avis de l'éditeur
Ce dont nous avons besoin maintenant dans ce marathon qu'est la vie, c'est
Ce n'est ni du confort, ni une guérison, ni un mode de vie, mais une « philosophie » !
La vie est une succession de souffrances.
Nous luttons avec l'amour et l'amitié, nous aspirons à vivre libres et heureux, et nous peinons à trouver un sens à la vie même au cœur de la souffrance.
Dans la société moderne, où nous sommes constamment contraints de nous interroger sur « comment vivre » et « comment mourir », ce dont nous avons besoin, ce n'est pas d'un mode de vie qui nous permette simplement de fuir l'instant présent, mais d'une philosophie et du pouvoir de la réflexion qui nous permettent de mener activement notre propre vie.
Dans ce livre, « Je ne savais pas que la philosophie pouvait être aussi utile », vous découvrirez une philosophie narrative aussi passionnante qu'un roman, différente de tout ce que vous avez pu voir auparavant.
Le livre interroge Aristote sur les raisons de l'échec des régimes et Luhmann sur l'indifférence de la société qui n'a pas cru le jeune berger.
Par ailleurs, tout en se demandant « Suis-je inutile dans cette vie ? », il rencontre Lao-tzu et Zhuang-tzu, et entend l'opinion de Bacon sur ce qu'il faut croire dans un monde incertain.
On peut aussi aborder la bioéthique en gardant Kant à l'esprit, en prenant la gestation pour autrui comme sujet.
Vous passez vos journées perdu dans vos pensées, assailli par les questions ? Si c'est le cas, découvrez « Je ne savais pas que la philosophie pouvait être aussi utile », un livre qui explore diverses philosophies d'Orient et d'Occident, en partant des préoccupations concrètes du quotidien.
Viktor Frankl, qui cherchait à trouver le sens de la vie sans perdre espoir même dans les conditions difficiles de la vie dans les camps de concentration, Montaigne, qui ne tirait jamais de conclusions hâtives de ce qu'il savait, et Descartes, qui confirmait son existence en se posant constamment des questions.
Savourons le plaisir intellectuel de transformer les points d'interrogation du quotidien en points d'exclamation, ainsi que les histoires fascinantes de philosophes qui ont consolidé leur pensée et leur réflexion jour après jour.
Une philosophie qui transformera les points d'interrogation de la vie en points d'exclamation !
En utilisant un grand classique dont vous avez probablement déjà entendu parler.
Comment démêler l'écheveau de mes soucis !
L'objectif principal de cet ouvrage est de permettre aux lecteurs d'utiliser les textes philosophiques classiques pour une réflexion directe, et ainsi développer la capacité d'aborder des problèmes complexes. Trente-cinq spécialistes de philosophie et d'idéologie ont soigneusement sélectionné des sujets stimulants, dignes d'une profonde réflexion tout au long de la vie, et les ont intégrés à ce livre aux côtés des théories fondamentales des philosophes.
L'ouvrage est principalement divisé en deux parties : la première et la deuxième, et plusieurs colonnes qui approfondissent la réflexion.
Tout d’abord, dans la PARTIE 1, nous posons 13 questions pour « me comprendre moi-même (être humain) ».
Dans « L’amour est-il une émotion naturelle ? », nous comparons « l’amour » de Platon, d’Aristote et de Jésus, et dans « Une vie qui n’aide pas les autres est-elle une vie inutile ? », nous lisons les pensées de Lao-tseu et de Zhuang-tseu ensemble et nous nous demandons s’il existe réellement une « vie inutile ».
Au-delà de cela, vous pouvez rencontrer des pensées vastes et profondes à partir de questions simples et quotidiennes telles que : « Où est mon vrai moi ? » et « Si mes mots et les vôtres sont les mêmes, signifient-ils la même chose ? »
Dans la PARTIE 2, nous posons 15 questions pour mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons ensemble, c’est-à-dire la « société ».
Dans « Jusqu’où devons-nous aider les pauvres ? », il compare l’utilitarisme de Mill aux idées de Rawls et Sen sur les critères permettant de garantir l’équité et la justice sociales, et dans « Qu’est-ce que la “libre concurrence” ? », il aborde la « libre concurrence » d’un point de vue éthique avec Adam Smith.
Ainsi, à travers les sujets et les questions réalistes qui apparaissent dans le livre, nous prenons conscience que « la philosophie apporte toujours des réponses », que nous essayions de discerner la vérité dans un monde rempli de fiction, que nous ayons du mal à choisir entre la dignité humaine et les principes éthiques, ou que nous ne sachions pas comment aimer, vivre ou mourir.
Arrêtez d'étudier une « idéologie » difficile et ennuyeuse.
Une introduction étonnamment « amusante » à la philosophie de la narration !
Lorsque nous distinguons la certitude de l'incertitude, lorsque nous voulons nous venger de quelqu'un qui nous a fait du mal, lorsque le vieillissement est vécu négativement, ou même lorsque nous sommes tiraillés entre liberté et individualité.
Même dans ces moments insignifiants de la vie quotidienne, la pensée philosophique est utile.
Mais comment comprendre et pratiquer la « philosophie » ?
Ce livre est une introduction à la philosophie narrative qui intègre les classiques de la philosophie, potentiellement difficiles et ennuyeux, à « ma vie » grâce à des histoires amusantes et réalistes.
Les 28 dialogues du livre dépeignent avec vivacité les discussions et les débats fascinants entre des personnages fictifs, nous offrant ainsi l'opportunité de nous poser constamment des questions et de réfléchir à nos propres expériences.
Dans ce processus, d'innombrables problèmes auxquels nous avons réfléchi dans la vie nous mènent naturellement au monde des classiques, puis nous ramènent à la réalité.
Plutôt que de mémoriser les noms et les théories des grands philosophes, le livre « Je n'aurais jamais cru que la philosophie puisse être aussi utile » est un ouvrage de philosophie ludique qui vous permet simplement d'observer comment vos soucis se résolvent dans la réalité à travers des histoires intéressantes.
Le processus de développement de la pensée philosophique est introduit à travers des supports familiers et faciles à comprendre tels que la fable « Le garçon qui criait au loup », le film « Matrix » et le roman de Saint-Exupéry « Le petit prince », ainsi que des dizaines de penseurs et leurs théories.
À vous qui êtes constamment assaillis de questions existentielles telles que « Dois-je aimer ma famille ? » et « Dans quelle mesure puis-je pardonner les erreurs des autres ? », et qui avez du mal à réfléchir seuls, à vous qui souhaitez cultiver un esprit un peu plus léger, je recommande ce livre qui, grâce à lui, vous permettra de vous approprier naturellement la « philosophie » au fil de votre lecture.
35 écrivains
Ce sont des experts en philosophie et en idéologie, et ils sont actifs dans divers domaines tels que la bioéthique, la sociologie et les études bouddhistes.
Cet ouvrage a été réalisé conjointement par d'éminents chercheurs qui enseignent la philosophie et la pensée aux étudiants en ingénierie, médecine, droit et autres disciplines.
Ce n'est ni du confort, ni une guérison, ni un mode de vie, mais une « philosophie » !
La vie est une succession de souffrances.
Nous luttons avec l'amour et l'amitié, nous aspirons à vivre libres et heureux, et nous peinons à trouver un sens à la vie même au cœur de la souffrance.
Dans la société moderne, où nous sommes constamment contraints de nous interroger sur « comment vivre » et « comment mourir », ce dont nous avons besoin, ce n'est pas d'un mode de vie qui nous permette simplement de fuir l'instant présent, mais d'une philosophie et du pouvoir de la réflexion qui nous permettent de mener activement notre propre vie.
Dans ce livre, « Je ne savais pas que la philosophie pouvait être aussi utile », vous découvrirez une philosophie narrative aussi passionnante qu'un roman, différente de tout ce que vous avez pu voir auparavant.
Le livre interroge Aristote sur les raisons de l'échec des régimes et Luhmann sur l'indifférence de la société qui n'a pas cru le jeune berger.
Par ailleurs, tout en se demandant « Suis-je inutile dans cette vie ? », il rencontre Lao-tzu et Zhuang-tzu, et entend l'opinion de Bacon sur ce qu'il faut croire dans un monde incertain.
On peut aussi aborder la bioéthique en gardant Kant à l'esprit, en prenant la gestation pour autrui comme sujet.
Vous passez vos journées perdu dans vos pensées, assailli par les questions ? Si c'est le cas, découvrez « Je ne savais pas que la philosophie pouvait être aussi utile », un livre qui explore diverses philosophies d'Orient et d'Occident, en partant des préoccupations concrètes du quotidien.
Viktor Frankl, qui cherchait à trouver le sens de la vie sans perdre espoir même dans les conditions difficiles de la vie dans les camps de concentration, Montaigne, qui ne tirait jamais de conclusions hâtives de ce qu'il savait, et Descartes, qui confirmait son existence en se posant constamment des questions.
Savourons le plaisir intellectuel de transformer les points d'interrogation du quotidien en points d'exclamation, ainsi que les histoires fascinantes de philosophes qui ont consolidé leur pensée et leur réflexion jour après jour.
Une philosophie qui transformera les points d'interrogation de la vie en points d'exclamation !
En utilisant un grand classique dont vous avez probablement déjà entendu parler.
Comment démêler l'écheveau de mes soucis !
L'objectif principal de cet ouvrage est de permettre aux lecteurs d'utiliser les textes philosophiques classiques pour une réflexion directe, et ainsi développer la capacité d'aborder des problèmes complexes. Trente-cinq spécialistes de philosophie et d'idéologie ont soigneusement sélectionné des sujets stimulants, dignes d'une profonde réflexion tout au long de la vie, et les ont intégrés à ce livre aux côtés des théories fondamentales des philosophes.
L'ouvrage est principalement divisé en deux parties : la première et la deuxième, et plusieurs colonnes qui approfondissent la réflexion.
Tout d’abord, dans la PARTIE 1, nous posons 13 questions pour « me comprendre moi-même (être humain) ».
Dans « L’amour est-il une émotion naturelle ? », nous comparons « l’amour » de Platon, d’Aristote et de Jésus, et dans « Une vie qui n’aide pas les autres est-elle une vie inutile ? », nous lisons les pensées de Lao-tseu et de Zhuang-tseu ensemble et nous nous demandons s’il existe réellement une « vie inutile ».
Au-delà de cela, vous pouvez rencontrer des pensées vastes et profondes à partir de questions simples et quotidiennes telles que : « Où est mon vrai moi ? » et « Si mes mots et les vôtres sont les mêmes, signifient-ils la même chose ? »
Dans la PARTIE 2, nous posons 15 questions pour mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons ensemble, c’est-à-dire la « société ».
Dans « Jusqu’où devons-nous aider les pauvres ? », il compare l’utilitarisme de Mill aux idées de Rawls et Sen sur les critères permettant de garantir l’équité et la justice sociales, et dans « Qu’est-ce que la “libre concurrence” ? », il aborde la « libre concurrence » d’un point de vue éthique avec Adam Smith.
Ainsi, à travers les sujets et les questions réalistes qui apparaissent dans le livre, nous prenons conscience que « la philosophie apporte toujours des réponses », que nous essayions de discerner la vérité dans un monde rempli de fiction, que nous ayons du mal à choisir entre la dignité humaine et les principes éthiques, ou que nous ne sachions pas comment aimer, vivre ou mourir.
Arrêtez d'étudier une « idéologie » difficile et ennuyeuse.
Une introduction étonnamment « amusante » à la philosophie de la narration !
Lorsque nous distinguons la certitude de l'incertitude, lorsque nous voulons nous venger de quelqu'un qui nous a fait du mal, lorsque le vieillissement est vécu négativement, ou même lorsque nous sommes tiraillés entre liberté et individualité.
Même dans ces moments insignifiants de la vie quotidienne, la pensée philosophique est utile.
Mais comment comprendre et pratiquer la « philosophie » ?
Ce livre est une introduction à la philosophie narrative qui intègre les classiques de la philosophie, potentiellement difficiles et ennuyeux, à « ma vie » grâce à des histoires amusantes et réalistes.
Les 28 dialogues du livre dépeignent avec vivacité les discussions et les débats fascinants entre des personnages fictifs, nous offrant ainsi l'opportunité de nous poser constamment des questions et de réfléchir à nos propres expériences.
Dans ce processus, d'innombrables problèmes auxquels nous avons réfléchi dans la vie nous mènent naturellement au monde des classiques, puis nous ramènent à la réalité.
Plutôt que de mémoriser les noms et les théories des grands philosophes, le livre « Je n'aurais jamais cru que la philosophie puisse être aussi utile » est un ouvrage de philosophie ludique qui vous permet simplement d'observer comment vos soucis se résolvent dans la réalité à travers des histoires intéressantes.
Le processus de développement de la pensée philosophique est introduit à travers des supports familiers et faciles à comprendre tels que la fable « Le garçon qui criait au loup », le film « Matrix » et le roman de Saint-Exupéry « Le petit prince », ainsi que des dizaines de penseurs et leurs théories.
À vous qui êtes constamment assaillis de questions existentielles telles que « Dois-je aimer ma famille ? » et « Dans quelle mesure puis-je pardonner les erreurs des autres ? », et qui avez du mal à réfléchir seuls, à vous qui souhaitez cultiver un esprit un peu plus léger, je recommande ce livre qui, grâce à lui, vous permettra de vous approprier naturellement la « philosophie » au fil de votre lecture.
35 écrivains
Ce sont des experts en philosophie et en idéologie, et ils sont actifs dans divers domaines tels que la bioéthique, la sociologie et les études bouddhistes.
Cet ouvrage a été réalisé conjointement par d'éminents chercheurs qui enseignent la philosophie et la pensée aux étudiants en ingénierie, médecine, droit et autres disciplines.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date de publication : 18 juin 2019
Nombre de pages, poids, dimensions : 384 pages | 522 g | 148 × 210 × 25 mm
- ISBN13 : 9788968332128
- ISBN10 : 8968332126
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