« Peut-être une blessure profonde dans le cerveau de l’enfant
« La personne qui laisse derrière elle pourrait bien être les parents ! »

Un pédopsychiatre avec 38 ans d'expérience vous dit
Conseils aux parents pour renforcer l'estime de soi de votre enfant et favoriser son développement cérébral

Amazon Japon se classe numéro 1 dans le domaine de l'éducation des enfants
Un documentaire de la NHK japonaise a été diffusé

La professeure Akemi Tomoda, une éminente neuroscientifique japonaise qui étudie le développement de l'enfant depuis près de 40 ans et qui est également mère de deux filles, révèle dans son livre « Le cerveau d'un enfant se souvient des attitudes de ses parents » un fait surprenant : le cerveau délicat d'un enfant se transforme pour s'adapter à la douleur lorsqu'il est soumis à un stress extrême ou à des traitements multiples.
De ce fait, les fonctions cérébrales sont affectées, l'enfant ne peut se développer normalement et, de plus, il souffre de séquelles tout au long de sa vie.

Le terme « multi-traitement », qui désigne tout type d'attitude inappropriée entravant la croissance et le développement sains de l'esprit et du corps d'un enfant, inclut les disputes entre couples devant l'enfant.
Il n'y a donc probablement aucun parent qui puisse affirmer avec certitude n'avoir jamais essayé la polythérapie.
L'auteur avoue même qu'il ne fait pas exception.
Ce que les parents et les personnes qui s'occupent d'enfants doivent faire maintenant, c'est reconnaître les signes d'une parentalité inappropriée et éviter de les reproduire.
De plus, si nous comprenons et pratiquons correctement les méthodes parentales appropriées, nous pouvons éviter que nos enfants ne grandissent avec des blessures.

« Le cerveau d'un enfant se souvient des attitudes de ses parents » analyse la relation entre les traitements multiples et le développement cérébral de l'enfant à l'aide des neurosciences, et aborde l'importance d'une intervention précoce et des conseils pratiques pour les parents.
Des pratiques parentales inappropriées que nous n'avons peut-être pas remarquées dans notre vie quotidienne, aux dommages que des pratiques parentales inadaptées peuvent causer au cerveau d'un enfant, en passant par le savoir-faire nécessaire pour créer des liens qui renforceront l'estime de soi de l'enfant et favoriseront son développement cérébral, jusqu'au rétablissement et au bonheur des parents en tant que guérisseurs blessés, si nous mettons en pratique la sagesse de ce livre, nos enfants pourront grandir en meilleure santé et plus matures.

Si on vous demandait où se trouve votre cœur, que répondriez-vous ? Au Japon, lorsqu’on a mal au cœur, on dit qu’on a mal à la poitrine, et pour comprendre ce qui se passe dans le cœur de quelqu’un, on utilise l’expression « pose ta main sur ton cœur et réfléchis ».
Étant donné que le mot anglais « heart » est également traduit par « mind » ou « heart », il semble que beaucoup de gens, quelle que soit leur nationalité, croient que le cœur se trouve dans la poitrine.
Lorsque vous vous sentez anxieux ou effrayé, votre cœur s'emballe, et lorsque vous êtes extrêmement nerveux ou soumis à un stress important, vous avez l'impression que quelqu'un vous serre le cœur.
Mais les scientifiques affirment : « L’esprit se trouve dans le cerveau. »
Si votre cœur bat la chamade et que vous avez mal au ventre, c'est parce que votre cerveau ordonne la libération d'hormones, qui affectent des organes comme votre cœur et votre estomac.
Le cerveau, cet organe situé dans notre tête, est le centre de commande qui contrôle tout, depuis notre respiration et notre vie en ce moment même jusqu'à nos pensées et actions quotidiennes, y compris nos émotions de joie, de colère, de tristesse et de plaisir, ainsi que notre perspective sur les choses, notre façon de penser, la manière dont nous formons des relations avec les gens et la société qui nous entourent, et la façon dont nous réagissons aux accidents inattendus ou aux situations difficiles.
--- pp.13~14, extrait de « Introduction_Le cerveau de nos enfants blessés »

La maltraitance est un dérivé du traitement avec le préfixe mal- (mauvais), et se traduit en japonais par « parentalité inappropriée ».
Ce terme a presque la même signification que « maltraitance », mais il s'agit d'un terme général désignant les pratiques parentales qui entravent la croissance et le développement sains de l'esprit et du corps de l'enfant.
On peut dire qu'il s'agit d'un concept plus large qui englobe toutes sortes de comportements inappropriés que les adultes adoptent envers les enfants.
Même s'il n'y avait aucune intention de nuire à l'adulte, et même si l'enfant ne présente aucune blessure visible ni maladie mentale, si l'acte était inapproprié, il constitue déjà en soi un « traitement multiple ».
--- p.33, extrait de « PARTIE 1_ Des parents qui ne se rendaient pas compte qu’ils faisaient quelque chose de mal »

Notre corps est doté de la capacité de percevoir avec sensibilité tous les stimuli externes, y compris la vue, l'ouïe et les sensations physiques, et d'y répondre.
Mais que se passe-t-il si l'enfant vit dans un environnement plein de danger et d'anxiété, sans aucun soutien de la part de son entourage ?
Et si la source de ce danger et de cette angoisse était le parent ou le soignant sur lequel ils comptent le plus ? L’enfant n’a alors d’autre choix que de trouver une solution par lui-même.
Le fait que le cerveau lui-même subisse une transformation et un changement est une explication très convaincante, même d'un point de vue biologique.
Par exemple, l'amygdale, qui contrôle la peur, est plus active chez les personnes ayant pratiqué une masturbation excessive, ce qui peut être considéré comme un instinct de défense, une mesure visant à être toujours sur ses gardes et préparé au danger.
De plus, les personnes ayant subi plusieurs traitements ont tendance à commencer leur activité sexuelle plus tôt que celles qui n'en ont pas subi.
On pense qu'il s'agit d'une adaptation instinctive permettant de survivre dans un monde plein de dangers et de laisser une descendance.
--- pp.103~104, extrait de « PARTIE 2_ Les enfants blessés par une éducation parentale erronée »

Même le cerveau d'un adulte, qui semble avoir presque terminé sa croissance, a encore de l'espoir ; de même, le cerveau d'un enfant, qui continue de se développer jour après jour, a naturellement de plus grandes chances de guérison avec un traitement et des soins appropriés.
Cela s'explique par le fait que le cerveau, durant une période sensible, est aussi malléable que vulnérable aux dommages.
Le cerveau se développe en grande partie pendant la période allant de l'enfance à l'adolescence.
Cependant, cela ne signifie pas qu'il n'y a pas de croissance par la suite, et des recherches récentes ont révélé que certains aspects sont progressivement achevés au fil du temps jusqu'à la fin de la vingtaine.
Même si elle n'est plus aussi souple qu'elle l'était dans l'enfance, il est possible de récupérer avec du temps et des efforts constants.
Le plus important à ce stade, c'est une réaction rapide.
Surtout chez les enfants, plus tôt ils reçoivent un traitement approprié, plus vite leur cerveau et leur esprit pourront se rétablir.
--- p.113, extrait de « PARTIE 3_ Croissance post-traumatique et résilience des enfants »

Imaginez ceci.
Un jeune enfant est laissé à l'abandon et ignoré par ses parents alors qu'il a besoin d'aide.
Même si vous vous approchez de votre enfant pour lui témoigner de l'affection, que vous le regardez et que vous lui souriez, vos parents ne réagissent absolument pas.
Même si vous êtes anxieux et déprimé, ne leur adressez pas de paroles d'empathie ou d'encouragement.
Comment des liens sains peuvent-ils se former dans cet environnement ?
Les enfants apprennent les relations humaines et les principes de la société en donnant et en recevant de l'affection et de la confiance de leurs parents.
Mais si cette interaction fait défaut, notre façon d'interagir avec les autres change.
En effet, si le lien d'attachement entre parents et enfants est superficiel, l'enfant ne manifestera pas de comportements d'attachement instinctifs.
Quand les parents sortent, ils ne les poursuivent pas et ne fondent pas en larmes, et quand ils rentrent à la maison, au lieu de les accueillir, ils font semblant de ne pas les voir.
Ils supposent : « C’est comme ça que les gens s’entendent généralement » ou « C’est la norme », et même une fois adultes et intégrés à la société, ils sont incapables de nouer des relations saines avec les autres.
Le terme qui désigne collectivement les différents symptômes apparaissant en raison d'un manque d'attachement est « trouble de l'attachement ».
Les troubles de l'attachement ont été traités comme un problème mental, mais comme expliqué au chapitre 2, ils ont également un impact significatif sur le développement cérébral lui-même.
En particulier, les troubles de l'attachement causés par des traitements multiples excessifs pendant la petite enfance sont réputés provoquer facilement des problèmes de contrôle émotionnel, qui peuvent évoluer vers des maladies mentales graves telles que la dépression, le TDAH et le trouble dissociatif de l'identité.
--- pp.167~168, extrait de « PARTIE 4_ Méthodes parentales pour élever des enfants ayant une haute estime de soi »

Un enfant n'est pas une version miniature d'un adulte.
Si vous ne comprenez pas cela, vous risquez de donner inconsciemment à votre enfant des instructions inutilement autoritaires pour tenter de vous faire obéir.
Par exemple, il existe une période durant laquelle les enfants sont particulièrement désobéissants, appelée « l'enfant de quatre ans difficile », et cela se produit parce que le cortex préfrontal est encore sous-développé.
Il est difficile pour un cerveau immature, encore en développement, de réprimer ses désirs.
En d'autres termes, qualifier leur comportement durant cette période de simple « harcèlement » et les réprimander est en quelque sorte une perte de temps.
Ce dont nous avons besoin en ce moment, c'est d'une attitude vigilante.
Alors, comment gérer sa colère de manière judicieuse ? La gestion de la colère est efficace.
La colère est une émotion naturelle, et il n'est pas nécessaire de la nier.
Cependant, pour gérer la colère de manière appropriée, il est nécessaire d'apprendre des techniques pour gérer le stress qui provoque l'irritation ou la colère, comme reconnaître les différents types de colère, en trouver les causes et exprimer judicieusement ces sentiments à l'autre personne.
La gestion de la colère est utile non seulement pour les relations entre parents et enfants, les couples, mais aussi entre collègues et amis.
Ces derniers temps, le nombre de livres et de conférences consacrés à ce sujet a augmenté.
Un autre effort que nous, adultes, pouvons faire est d'apprendre à nos enfants à améliorer leurs compétences en communication afin qu'ils n'utilisent pas un langage dur ou la violence lorsqu'ils leur communiquent quelque chose.

--- pp. 203-204, extrait de « PARTIE 5_ Des parents qui doivent devenir des guérisseurs blessés »