
Réflexions sur les pensées
Description
Introduction au livre
La Bible de l'économie comportementale, qui bouleverse le cadre théorique de l'économie traditionnelle vieux de 300 ans
Un ouvrage monumental de Daniel Kahneman, fondateur de l'économie comportementale, premier psychologue à avoir remporté le prix Nobel d'économie en 2002 et septième économiste le plus influent au monde (sélectionné par The Economist, 2015).
Cette nouvelle édition propose une traduction et une révision améliorées, présentant les théories et les résultats de recherche de chercheurs de renommée mondiale d'une manière plus captivante et fidèle.
De plus, nous avons inclus une recommandation du professeur Seo-won Ahn de l'Université nationale des sciences et technologies de Séoul, qui a introduit Kahneman et ses théories en Corée, afin de fournir un aperçu concis de la naissance de l'économie comportementale et de souligner l'importance de Thinking, Fast and Slow.
Les idées originales de Daniel Kahneman, qui brouillent les frontières entre psychologie et économie, sont dévoilées.
Les lecteurs de ce livre découvriront une multitude d'énigmes, allant de simples problèmes de multiplication à des problèmes d'images et de géométrie, en passant par des problèmes complexes impliquant des affaires de meurtre difficiles et des délits de fuite de taxis dans les grandes villes.
Si possible, prenez votre temps et réfléchissez-y un par un.
Ces quiz amusants et stimulants constituent le point de départ de recherches qui forment le socle des grandes théories des sciences sociales.
Laissez de côté le fardeau de contester les conclusions de recherche d'un chercheur éminent et lisez-les attentivement.
Les termes et concepts inconnus de « Système 1 » et de « Système 2 » deviendront familiers, et vous vous rendrez compte lequel des deux « moi » qui agissaient séparément dans un seul corps vous préfériez.
Ainsi, vous aurez envie de vous améliorer et de vous efforcer de devenir une meilleure version de vous-même.
« Pensées sur les pensées » traite en définitive des pensées qui favorisent le bonheur humain et enrichissent nos vies.
Un ouvrage monumental de Daniel Kahneman, fondateur de l'économie comportementale, premier psychologue à avoir remporté le prix Nobel d'économie en 2002 et septième économiste le plus influent au monde (sélectionné par The Economist, 2015).
Cette nouvelle édition propose une traduction et une révision améliorées, présentant les théories et les résultats de recherche de chercheurs de renommée mondiale d'une manière plus captivante et fidèle.
De plus, nous avons inclus une recommandation du professeur Seo-won Ahn de l'Université nationale des sciences et technologies de Séoul, qui a introduit Kahneman et ses théories en Corée, afin de fournir un aperçu concis de la naissance de l'économie comportementale et de souligner l'importance de Thinking, Fast and Slow.
Les idées originales de Daniel Kahneman, qui brouillent les frontières entre psychologie et économie, sont dévoilées.
Les lecteurs de ce livre découvriront une multitude d'énigmes, allant de simples problèmes de multiplication à des problèmes d'images et de géométrie, en passant par des problèmes complexes impliquant des affaires de meurtre difficiles et des délits de fuite de taxis dans les grandes villes.
Si possible, prenez votre temps et réfléchissez-y un par un.
Ces quiz amusants et stimulants constituent le point de départ de recherches qui forment le socle des grandes théories des sciences sociales.
Laissez de côté le fardeau de contester les conclusions de recherche d'un chercheur éminent et lisez-les attentivement.
Les termes et concepts inconnus de « Système 1 » et de « Système 2 » deviendront familiers, et vous vous rendrez compte lequel des deux « moi » qui agissaient séparément dans un seul corps vous préfériez.
Ainsi, vous aurez envie de vous améliorer et de vous efforcer de devenir une meilleure version de vous-même.
« Pensées sur les pensées » traite en définitive des pensées qui favorisent le bonheur humain et enrichissent nos vies.
- Vous pouvez consulter un aperçu du contenu du livre.
Aperçu
indice
Recommandation
préface
Partie 1 Deux systèmes
1.
Personnages
2.
Attention et effort
3.
contrôleur paresseux
4.
Action associative
5.
confort cognitif
6.
Normal, Surprise, Cause
7.
tirer des conclusions hâtives
8.
Le processus par lequel les jugements sont rendus
9.
Répondez aux questions les plus faciles
Partie 2 : Suppositions et biais
10.
Droit des minorités
11.
effet d'ancrage
12.
La science de la facilité de rappel
13.
Facilité de rappel, émotions et risques potentiels
14.
Tom W.
15.
Linda : Moins, c'est plus
16.
La causalité prime sur les statistiques
17.
régression moyenne
18.
Dompter les prédictions intuitives
Partie 3 : L'excès de confiance
19.
Malentendu
20.
Illusion de validité
21.
Intuition contre formule
22.
L'intuition des experts : quand faire confiance ?
23.
perspective extérieure
24.
La force motrice du capitalisme
Sélection de la partie 4
25.
Erreur de Bernoulli
26.
théorie des perspectives
27.
Effet de dotation
28.
incident grave
29.
Type à quatre branches
30.
événement rare
31.
Politique de gestion des risques
32.
compte psychologique
33.
renversement
34.
Cadres et faits
Partie 5 : Deux Moi
35.
Deux moi
36.
La vie comme une histoire
37.
Bonheur perçu
38.
Quand je repense à ma vie
conclusion
Annexe A : Le jugement en situation d’incertitude
Annexe B : Sélection, valeurs et cadrage
principal
Remerciements
Recherche
préface
Partie 1 Deux systèmes
1.
Personnages
2.
Attention et effort
3.
contrôleur paresseux
4.
Action associative
5.
confort cognitif
6.
Normal, Surprise, Cause
7.
tirer des conclusions hâtives
8.
Le processus par lequel les jugements sont rendus
9.
Répondez aux questions les plus faciles
Partie 2 : Suppositions et biais
10.
Droit des minorités
11.
effet d'ancrage
12.
La science de la facilité de rappel
13.
Facilité de rappel, émotions et risques potentiels
14.
Tom W.
15.
Linda : Moins, c'est plus
16.
La causalité prime sur les statistiques
17.
régression moyenne
18.
Dompter les prédictions intuitives
Partie 3 : L'excès de confiance
19.
Malentendu
20.
Illusion de validité
21.
Intuition contre formule
22.
L'intuition des experts : quand faire confiance ?
23.
perspective extérieure
24.
La force motrice du capitalisme
Sélection de la partie 4
25.
Erreur de Bernoulli
26.
théorie des perspectives
27.
Effet de dotation
28.
incident grave
29.
Type à quatre branches
30.
événement rare
31.
Politique de gestion des risques
32.
compte psychologique
33.
renversement
34.
Cadres et faits
Partie 5 : Deux Moi
35.
Deux moi
36.
La vie comme une histoire
37.
Bonheur perçu
38.
Quand je repense à ma vie
conclusion
Annexe A : Le jugement en situation d’incertitude
Annexe B : Sélection, valeurs et cadrage
principal
Remerciements
Recherche
Dans le livre
Pour observer ce qui se passe inconsciemment dans notre tête, regardez l'image ci-dessous.
En observant le visage de cette femme, nous associons naturellement ce que nous appelons communément « voir » à la « pensée intuitive ».
De même qu'on peut deviner que les cheveux d'une femme sont noirs dès qu'on voit sa photo, on peut aussi instantanément savoir qu'elle est en colère.
De plus, en projetant dans le futur ce qu'elle vient de voir, la femme pressent qu'elle va bientôt proférer des paroles dures, probablement d'une voix forte et désagréable.
Il a eu une prémonition du prochain geste de la femme sans aucun effort.
Je n'avais aucune intention de deviner l'humeur de cette femme ni de prédire son prochain geste, et en regardant la photo, je n'avais pas l'impression de me livrer à de telles suppositions ou prédictions.
C'est arrivé comme ça.
Voici un exemple de réflexion rapide.
Chapitre 1 Personnages, pages 36-37
Ce phénomène étant si courant et important dans notre vie quotidienne, il serait judicieux d'en connaître le nom.
C'est ce qu'on appelle « l'effet d'ancrage ».
Ce phénomène se produit lorsqu'une valeur spécifique vient à l'esprit avant d'estimer une quantité inconnue.
Il s'agit d'un phénomène très fiable et puissant en psychologie expérimentale, où les individus utilisent la valeur qui leur vient à l'esprit comme point de référence, puis estiment un nombre proche de cette valeur.
Comme si le navire
C'est un peu comme jeter l'ancre et s'amarrer, et en anglais on appelle cela « anchoring », ce qui signifie « ancrer ».
Lorsqu'on leur demande si Gandhi est mort à l'âge de 114 ans, les gens prédisent un âge beaucoup plus élevé que lorsqu'on leur demande s'il est mort à l'âge de 35 ans.
Même lorsqu'il s'agit d'estimer le coût d'une maison, le prix indiqué dans la question est influencé.
Une même maison paraît plus précieuse lorsque son prix affiché est élevé que lorsqu'il est bas.
Il est inutile de décider de ne pas se laisser influencer par de tels chiffres.
Les exemples de l'effet d'ancrage sont innombrables.
Ce phénomène se produit inévitablement chaque fois qu'on nous demande de prédire un nombre et que nous réfléchissons à la réponse.
Chapitre 11 : L’effet de point de référence, page 184
Pour évaluer la situation actuelle, imaginez que l'évaluation du PDG d'une entreprise soit confiée à des gestionnaires professionnels, comme par exemple les PDG d'autres entreprises.
Ils savent très bien si l'entreprise a bien ou mal performé récemment.
Comme nous l'avons vu précédemment dans le cas de Google, cette connaissance crée un effet de halo.
Les PDG des entreprises performantes sont souvent décrits comme flexibles, méthodiques et décisifs.
Mais supposons qu'une année passe et que la situation de l'entreprise s'aggrave.
Ce même PDG est désormais décrit comme indécis, démodé et autoritaire.
Les deux évaluations semblent valables pour le moment.
Ne serait-il pas absurde de qualifier un dirigeant qui réussit de démodé ou d'indécis, ou un dirigeant en difficulté de flexible ou de systématique ?
L’effet de halo est si puissant qu’il est difficile d’admettre que nous percevons les mêmes personnes ou comportements comme systématiques lorsque tout va bien et comme démodés lorsque les choses vont mal.
En raison de l'effet de halo, nous avons tendance à interpréter la causalité à l'envers, ce qui fait qu'il est facile de croire que l'entreprise a fait faillite parce que le PDG était démodé, alors qu'en réalité c'est le PDG qui a échoué et qui a causé la faillite de l'entreprise.
Compréhension
Voilà comment ça se passe.
Chapitre 19 : Comprendre les idées fausses, p. 310
Problème 5 : On vous propose un pari à pile ou face.
Si la pièce tombe sur pile, vous perdez 100 dollars.
Si la pièce tombe sur face, vous gagnez 150 $.
Ce pari vaut-il le coup ? Devriez-vous le tenter ?
Pour faire un choix dans ce cas précis, vous devez comparer le bénéfice psychologique de gagner 150 $ avec le coût psychologique de perdre 100 $.
Qu'est-ce que ça fait ? L'espérance de gain est clairement positive, puisque le gain potentiel est supérieur à la perte potentielle. Pourtant, presque personne ne prend ce risque.
Refuser ce pari est une fonction du Système 2, mais les émotions critiques proviennent du Système 1.
La plupart des gens
La peur de perdre 100 dollars est plus forte que l'espoir d'en gagner 150.
Après avoir observé ce phénomène à plusieurs reprises, nous avons conclu que les gens ont tendance à être « réticents à la perte » parce que « les pertes semblent plus importantes que les gains ».
Chapitre 26 Théorie des perspectives, p. 419
Une courte histoire racontée par un membre du public après ma conférence illustre la difficulté de faire la distinction entre mémoire et expérience.
Il écoutait attentivement une longue symphonie, un disque vinyle, mais vers la fin du morceau, une rayure sur le disque provoqua un bruit surprenant qui « gâcha toute l'expérience ».
Mais en réalité, cela n'a pas ruiné l'appréciation, cela a seulement ruiné le souvenir de cette appréciation.
Le moi qui apprécie, le moi qui vit l'expérience, a déjà vécu une bonne expérience lorsqu'il arrive presque à la fin de la chanson, et cette expérience ne peut être annulée simplement parce que la fin n'est pas bonne.
C'est déjà arrivé.
La personne qui m'a posé la question a dit que la fin était mauvaise et qu'elle avait gâché toute l'expérience, mais c'est un jugement qui ignore les 40 minutes de pur bonheur que j'ai passées à écouter la musique.
Les expériences du monde réel sont-elles vraiment utiles ?
Confondre une expérience avec le souvenir qui y est associé est un bon exemple d'illusion cognitive, où les gens pensent avoir gâché une expérience passée parce qu'ils la remplacent par un souvenir.
Le moi qui fait l'expérience n'a pas son mot à dire.
Le moi qui se souvient est parfois absurde, mais c'est bien lui qui fait le bilan de sa vie, qui en tire les leçons et qui prend les décisions.
Les leçons tirées du passé optimisent la qualité de nos souvenirs futurs, mais rien ne garantit qu'elles optimiseront également la qualité de nos expériences futures.
En un mot, c'est la tyrannie du moi qui se souvient.
Chapitre 35 : Les deux Moi, p. 557
En observant le visage de cette femme, nous associons naturellement ce que nous appelons communément « voir » à la « pensée intuitive ».
De même qu'on peut deviner que les cheveux d'une femme sont noirs dès qu'on voit sa photo, on peut aussi instantanément savoir qu'elle est en colère.
De plus, en projetant dans le futur ce qu'elle vient de voir, la femme pressent qu'elle va bientôt proférer des paroles dures, probablement d'une voix forte et désagréable.
Il a eu une prémonition du prochain geste de la femme sans aucun effort.
Je n'avais aucune intention de deviner l'humeur de cette femme ni de prédire son prochain geste, et en regardant la photo, je n'avais pas l'impression de me livrer à de telles suppositions ou prédictions.
C'est arrivé comme ça.
Voici un exemple de réflexion rapide.
Chapitre 1 Personnages, pages 36-37
Ce phénomène étant si courant et important dans notre vie quotidienne, il serait judicieux d'en connaître le nom.
C'est ce qu'on appelle « l'effet d'ancrage ».
Ce phénomène se produit lorsqu'une valeur spécifique vient à l'esprit avant d'estimer une quantité inconnue.
Il s'agit d'un phénomène très fiable et puissant en psychologie expérimentale, où les individus utilisent la valeur qui leur vient à l'esprit comme point de référence, puis estiment un nombre proche de cette valeur.
Comme si le navire
C'est un peu comme jeter l'ancre et s'amarrer, et en anglais on appelle cela « anchoring », ce qui signifie « ancrer ».
Lorsqu'on leur demande si Gandhi est mort à l'âge de 114 ans, les gens prédisent un âge beaucoup plus élevé que lorsqu'on leur demande s'il est mort à l'âge de 35 ans.
Même lorsqu'il s'agit d'estimer le coût d'une maison, le prix indiqué dans la question est influencé.
Une même maison paraît plus précieuse lorsque son prix affiché est élevé que lorsqu'il est bas.
Il est inutile de décider de ne pas se laisser influencer par de tels chiffres.
Les exemples de l'effet d'ancrage sont innombrables.
Ce phénomène se produit inévitablement chaque fois qu'on nous demande de prédire un nombre et que nous réfléchissons à la réponse.
Chapitre 11 : L’effet de point de référence, page 184
Pour évaluer la situation actuelle, imaginez que l'évaluation du PDG d'une entreprise soit confiée à des gestionnaires professionnels, comme par exemple les PDG d'autres entreprises.
Ils savent très bien si l'entreprise a bien ou mal performé récemment.
Comme nous l'avons vu précédemment dans le cas de Google, cette connaissance crée un effet de halo.
Les PDG des entreprises performantes sont souvent décrits comme flexibles, méthodiques et décisifs.
Mais supposons qu'une année passe et que la situation de l'entreprise s'aggrave.
Ce même PDG est désormais décrit comme indécis, démodé et autoritaire.
Les deux évaluations semblent valables pour le moment.
Ne serait-il pas absurde de qualifier un dirigeant qui réussit de démodé ou d'indécis, ou un dirigeant en difficulté de flexible ou de systématique ?
L’effet de halo est si puissant qu’il est difficile d’admettre que nous percevons les mêmes personnes ou comportements comme systématiques lorsque tout va bien et comme démodés lorsque les choses vont mal.
En raison de l'effet de halo, nous avons tendance à interpréter la causalité à l'envers, ce qui fait qu'il est facile de croire que l'entreprise a fait faillite parce que le PDG était démodé, alors qu'en réalité c'est le PDG qui a échoué et qui a causé la faillite de l'entreprise.
Compréhension
Voilà comment ça se passe.
Chapitre 19 : Comprendre les idées fausses, p. 310
Problème 5 : On vous propose un pari à pile ou face.
Si la pièce tombe sur pile, vous perdez 100 dollars.
Si la pièce tombe sur face, vous gagnez 150 $.
Ce pari vaut-il le coup ? Devriez-vous le tenter ?
Pour faire un choix dans ce cas précis, vous devez comparer le bénéfice psychologique de gagner 150 $ avec le coût psychologique de perdre 100 $.
Qu'est-ce que ça fait ? L'espérance de gain est clairement positive, puisque le gain potentiel est supérieur à la perte potentielle. Pourtant, presque personne ne prend ce risque.
Refuser ce pari est une fonction du Système 2, mais les émotions critiques proviennent du Système 1.
La plupart des gens
La peur de perdre 100 dollars est plus forte que l'espoir d'en gagner 150.
Après avoir observé ce phénomène à plusieurs reprises, nous avons conclu que les gens ont tendance à être « réticents à la perte » parce que « les pertes semblent plus importantes que les gains ».
Chapitre 26 Théorie des perspectives, p. 419
Une courte histoire racontée par un membre du public après ma conférence illustre la difficulté de faire la distinction entre mémoire et expérience.
Il écoutait attentivement une longue symphonie, un disque vinyle, mais vers la fin du morceau, une rayure sur le disque provoqua un bruit surprenant qui « gâcha toute l'expérience ».
Mais en réalité, cela n'a pas ruiné l'appréciation, cela a seulement ruiné le souvenir de cette appréciation.
Le moi qui apprécie, le moi qui vit l'expérience, a déjà vécu une bonne expérience lorsqu'il arrive presque à la fin de la chanson, et cette expérience ne peut être annulée simplement parce que la fin n'est pas bonne.
C'est déjà arrivé.
La personne qui m'a posé la question a dit que la fin était mauvaise et qu'elle avait gâché toute l'expérience, mais c'est un jugement qui ignore les 40 minutes de pur bonheur que j'ai passées à écouter la musique.
Les expériences du monde réel sont-elles vraiment utiles ?
Confondre une expérience avec le souvenir qui y est associé est un bon exemple d'illusion cognitive, où les gens pensent avoir gâché une expérience passée parce qu'ils la remplacent par un souvenir.
Le moi qui fait l'expérience n'a pas son mot à dire.
Le moi qui se souvient est parfois absurde, mais c'est bien lui qui fait le bilan de sa vie, qui en tire les leçons et qui prend les décisions.
Les leçons tirées du passé optimisent la qualité de nos souvenirs futurs, mais rien ne garantit qu'elles optimiseront également la qualité de nos expériences futures.
En un mot, c'est la tyrannie du moi qui se souvient.
Chapitre 35 : Les deux Moi, p. 557
---Extrait du texte
Avis de l'éditeur
« Ce livre est un classique, au même titre que La Richesse des nations d’Adam Smith et L’Interprétation des rêves de Freud ! » – Nassim Taleb
L'économie comportementale est un concept récent en économie, mais ses racines se trouvent en psychologie.
En économie comportementale, qui définit les êtres humains comme sujets d'activités économiques et sociales, les éléments les plus importants sont les êtres humains en tant qu'individus, leur comportement et les « pensées » qui contrôlent et guident ce comportement.
Kahneman collabore et mène des recherches continues avec Amos Tversky depuis 1969.
Leurs articles et leurs recherches provoquaient à chaque publication un choc et un enthousiasme nouveaux dans le monde universitaire.
Les deux chercheurs, qui ont eu un impact considérable sur les sciences sociales en publiant un article affirmant que « la pensée humaine est vulnérable aux erreurs systématiques », ont finalement publié une théorie du choix qui est devenue le fondement de l'économie comportementale en 1979 avec un article intitulé « Théorie des perspectives : analyse de la décision dans les situations risquées ».
Cette théorie du « jugement et de la prise de décision » a donné naissance à l'économie comportementale, et Kahneman a reçu le prix Nobel d'économie en 2002.
Et tandis que d'innombrables ouvrages sur l'économie comportementale inondent les librairies comme une mode passagère, aucun livre n'a été publié par le fondateur.
Après une longue attente, le père de l'économie comportementale a finalement dévoilé son œuvre, et la publication de son premier ouvrage de vulgarisation a suscité l'attention et des critiques élogieuses de la part des communautés politiques, économiques, sociales et scientifiques.
Ce livre est 『Réflexions sur la pensée』 (publié par Kim Young-sa).
Dans cet ouvrage, Kahneman divise tous les comportements et la vie humaine, c'est-à-dire les pensées, qui sont à la base de la vie, en deux grandes catégories.
Il s'agit de la « pensée rapide », c'est-à-dire l'intuition, et de la « pensée lente », c'est-à-dire la raison.
La pensée rapide est une activité mentale totalement automatique qui fait appel à des concepts et des souvenirs, comme les réflexes animaux permettant d'éviter une voiture arrivant en sens inverse, la bonne réponse à 2+2 ou le nom de la capitale de la France.
D'autre part, la « pensée lente » est une façon de penser qui consiste à examiner attentivement et à travailler sur la réponse à un problème qui ne vient pas immédiatement à l'esprit, comme la solution d'un expert ou la bonne réponse à 354?687.
Cette différence entre la pensée rapide et la pensée lente est un sujet d'étude fréquent pour de nombreux psychologues depuis 25 ans.
Daniel Kahneman explique de manière vivante la vie mentale humaine fascinante en utilisant la métaphore de deux entités qui provoquent la pensée rapide et la pensée lente, le « Système 1 » et le « Système 2 ».
Notre Système 1 intuitif exerce une influence plus grande que ne le suggère l'expérience, et il contrôle secrètement bon nombre des choix et des décisions que nous prenons.
Le livre aborde le fonctionnement du Système 1 et l'interaction entre le Système 1 et le Système 2 d'une manière fascinante, presque comme un psychodrame à deux personnages.
Le premier livre populaire de Daniel Kahneman, le fondateur de l'économie comportementale, qui a bouleversé le cadre de l'économie traditionnelle vieux de 300 ans !
Ce livre, qui peut paraître difficile au premier abord, est divisé en cinq parties.
La première partie présente les principes fondamentaux de la manière dont les deux systèmes influencent le jugement et le choix.
Elle explique la différence entre les activités automatiques du Système 1 et les activités contrôlées du Système 2 et montre pourquoi la « mémoire associative », au cœur du Système 1, continue d'expliquer de manière cohérente ce qui nous arrive.
La deuxième partie présente les dernières recherches sur les heuristiques de jugement.
Cet ouvrage explore la question : « Pourquoi est-il si difficile de penser statistiquement ? »
Nous sommes doués pour associer des idées, penser métaphoriquement et considérer les relations de cause à effet, mais la pensée statistique exige de penser à plusieurs choses à la fois et est très éloignée du Système 1.
Le thème de la troisième partie est la difficulté du raisonnement statistique.
Nous abordons ici les limites déconcertantes de l'esprit.
Nous sommes trop sûrs de nos convictions et refusons de reconnaître notre ignorance et l'incertitude du monde dans lequel nous vivons.
Ce faisant, nous surestimons notre capacité à comprendre le monde et sous-estimons le rôle du hasard dans certains événements.
Dans la quatrième partie, nous examinerons ce que l'économie dit de la nature des décisions et de l'hypothèse selon laquelle les agents économiques sont rationnels.
Nous présentons ici les concepts fondamentaux de la théorie des perspectives, un modèle de choix publié par Amos et Kahneman en 1979, dans une perspective contemporaine basée sur le modèle à deux systèmes.
Nous aborderons ensuite divers choix humains qui s'écartent des règles de la rationalité.
Nous expliquons ici la fâcheuse tendance à considérer les problèmes isolément, ainsi que l'effet de cadrage, par lequel les décisions sont influencées par des caractéristiques triviales des problèmes de choix.
Ce phénomène, qui s'explique pleinement par les caractéristiques du Système 1, remet directement en cause la rationalité prônée par l'économie conventionnelle.
La partie 5 introduit la différence entre deux soi : le « soi qui expérimente » et le « soi qui se souvient ».
Par exemple, nous pouvons partir en voyage pour satisfaire notre « moi avide d’expériences », mais au lieu de faire quelque chose de vraiment amusant, nous pouvons finir par ne prendre que des photos, ne satisfaisant ainsi que notre « moi mémoriel ».
Nous sommes naturellement guidés par notre mémoire lorsque nous choisissons ce dont nous allons nous souvenir à l'avenir.
À ce moment-là, on expose son être expérientiel à des souffrances inutiles.
Ces deux aspects de soi s'appliquent également à la mesure de notre «bonheur».
La manière dont deux personnalités différentes coexistaient dans un seul corps poursuivaient le bonheur soulève des questions profondes pour une société qui vise à privilégier non seulement le bonheur individuel, mais aussi le bonheur collectif.
Un classique moderne qui a ouvert de nouveaux horizons en anthropologie, la bible de l'économie comportementale et de la psychologie cognitive !
Au XXIe siècle, les références et les affirmations concernant les limites et les imperfections humaines sont devenues plus fréquentes dans divers domaines universitaires.
Des ouvrages sont mis à l'honneur, qui soulignent avec force la tendance humaine à surestimer ses propres capacités et à sous-estimer l'environnement et la chance, et qui présentent des modes de pensée et de comportement permettant de compenser ces faiblesses.
Et les principes sous-jacents à toutes ces affirmations et à tous ces écrits reposent sur les résultats des recherches approfondies de Kahneman, qui sont expliqués dans ce livre.
« Si Adam Smith est le père de l'économie classique, alors Daniel Kahneman est le parrain de l'économie moderne ! » Voilà un chef-d'œuvre d'un maître vivant, un intellectuel unique qui a été largement salué par les médias, mais n'ayez pas peur de l'aborder.
Ce n'est peut-être pas facile, mais ce n'est pas un livre si difficile ou complexe qu'il soit inaccessible.
Les lecteurs de ce livre découvriront une multitude d'énigmes, allant de simples problèmes de multiplication à des problèmes d'images et de géométrie, en passant par des problèmes complexes impliquant des affaires de meurtre difficiles et des délits de fuite de taxis dans les grandes villes.
Si possible, prenez votre temps et réfléchissez-y un par un.
Ces quiz amusants et stimulants constituent le point de départ de recherches qui forment le socle des grandes théories des sciences sociales.
Laissez de côté le fardeau de contester les conclusions de recherche d'un chercheur éminent et lisez-les attentivement.
Les termes et concepts inconnus de « Système 1 » et de « Système 2 » deviendront familiers, et vous vous rendrez compte lequel des deux « moi » qui agissaient séparément dans un seul corps vous préfériez.
Ainsi, vous aurez envie de vous améliorer et de vous efforcer de devenir une meilleure version de vous-même.
« Pensées sur les pensées » traite en définitive des pensées qui favorisent le bonheur humain et enrichissent nos vies.
L'économie comportementale est un concept récent en économie, mais ses racines se trouvent en psychologie.
En économie comportementale, qui définit les êtres humains comme sujets d'activités économiques et sociales, les éléments les plus importants sont les êtres humains en tant qu'individus, leur comportement et les « pensées » qui contrôlent et guident ce comportement.
Kahneman collabore et mène des recherches continues avec Amos Tversky depuis 1969.
Leurs articles et leurs recherches provoquaient à chaque publication un choc et un enthousiasme nouveaux dans le monde universitaire.
Les deux chercheurs, qui ont eu un impact considérable sur les sciences sociales en publiant un article affirmant que « la pensée humaine est vulnérable aux erreurs systématiques », ont finalement publié une théorie du choix qui est devenue le fondement de l'économie comportementale en 1979 avec un article intitulé « Théorie des perspectives : analyse de la décision dans les situations risquées ».
Cette théorie du « jugement et de la prise de décision » a donné naissance à l'économie comportementale, et Kahneman a reçu le prix Nobel d'économie en 2002.
Et tandis que d'innombrables ouvrages sur l'économie comportementale inondent les librairies comme une mode passagère, aucun livre n'a été publié par le fondateur.
Après une longue attente, le père de l'économie comportementale a finalement dévoilé son œuvre, et la publication de son premier ouvrage de vulgarisation a suscité l'attention et des critiques élogieuses de la part des communautés politiques, économiques, sociales et scientifiques.
Ce livre est 『Réflexions sur la pensée』 (publié par Kim Young-sa).
Dans cet ouvrage, Kahneman divise tous les comportements et la vie humaine, c'est-à-dire les pensées, qui sont à la base de la vie, en deux grandes catégories.
Il s'agit de la « pensée rapide », c'est-à-dire l'intuition, et de la « pensée lente », c'est-à-dire la raison.
La pensée rapide est une activité mentale totalement automatique qui fait appel à des concepts et des souvenirs, comme les réflexes animaux permettant d'éviter une voiture arrivant en sens inverse, la bonne réponse à 2+2 ou le nom de la capitale de la France.
D'autre part, la « pensée lente » est une façon de penser qui consiste à examiner attentivement et à travailler sur la réponse à un problème qui ne vient pas immédiatement à l'esprit, comme la solution d'un expert ou la bonne réponse à 354?687.
Cette différence entre la pensée rapide et la pensée lente est un sujet d'étude fréquent pour de nombreux psychologues depuis 25 ans.
Daniel Kahneman explique de manière vivante la vie mentale humaine fascinante en utilisant la métaphore de deux entités qui provoquent la pensée rapide et la pensée lente, le « Système 1 » et le « Système 2 ».
Notre Système 1 intuitif exerce une influence plus grande que ne le suggère l'expérience, et il contrôle secrètement bon nombre des choix et des décisions que nous prenons.
Le livre aborde le fonctionnement du Système 1 et l'interaction entre le Système 1 et le Système 2 d'une manière fascinante, presque comme un psychodrame à deux personnages.
Le premier livre populaire de Daniel Kahneman, le fondateur de l'économie comportementale, qui a bouleversé le cadre de l'économie traditionnelle vieux de 300 ans !
Ce livre, qui peut paraître difficile au premier abord, est divisé en cinq parties.
La première partie présente les principes fondamentaux de la manière dont les deux systèmes influencent le jugement et le choix.
Elle explique la différence entre les activités automatiques du Système 1 et les activités contrôlées du Système 2 et montre pourquoi la « mémoire associative », au cœur du Système 1, continue d'expliquer de manière cohérente ce qui nous arrive.
La deuxième partie présente les dernières recherches sur les heuristiques de jugement.
Cet ouvrage explore la question : « Pourquoi est-il si difficile de penser statistiquement ? »
Nous sommes doués pour associer des idées, penser métaphoriquement et considérer les relations de cause à effet, mais la pensée statistique exige de penser à plusieurs choses à la fois et est très éloignée du Système 1.
Le thème de la troisième partie est la difficulté du raisonnement statistique.
Nous abordons ici les limites déconcertantes de l'esprit.
Nous sommes trop sûrs de nos convictions et refusons de reconnaître notre ignorance et l'incertitude du monde dans lequel nous vivons.
Ce faisant, nous surestimons notre capacité à comprendre le monde et sous-estimons le rôle du hasard dans certains événements.
Dans la quatrième partie, nous examinerons ce que l'économie dit de la nature des décisions et de l'hypothèse selon laquelle les agents économiques sont rationnels.
Nous présentons ici les concepts fondamentaux de la théorie des perspectives, un modèle de choix publié par Amos et Kahneman en 1979, dans une perspective contemporaine basée sur le modèle à deux systèmes.
Nous aborderons ensuite divers choix humains qui s'écartent des règles de la rationalité.
Nous expliquons ici la fâcheuse tendance à considérer les problèmes isolément, ainsi que l'effet de cadrage, par lequel les décisions sont influencées par des caractéristiques triviales des problèmes de choix.
Ce phénomène, qui s'explique pleinement par les caractéristiques du Système 1, remet directement en cause la rationalité prônée par l'économie conventionnelle.
La partie 5 introduit la différence entre deux soi : le « soi qui expérimente » et le « soi qui se souvient ».
Par exemple, nous pouvons partir en voyage pour satisfaire notre « moi avide d’expériences », mais au lieu de faire quelque chose de vraiment amusant, nous pouvons finir par ne prendre que des photos, ne satisfaisant ainsi que notre « moi mémoriel ».
Nous sommes naturellement guidés par notre mémoire lorsque nous choisissons ce dont nous allons nous souvenir à l'avenir.
À ce moment-là, on expose son être expérientiel à des souffrances inutiles.
Ces deux aspects de soi s'appliquent également à la mesure de notre «bonheur».
La manière dont deux personnalités différentes coexistaient dans un seul corps poursuivaient le bonheur soulève des questions profondes pour une société qui vise à privilégier non seulement le bonheur individuel, mais aussi le bonheur collectif.
Un classique moderne qui a ouvert de nouveaux horizons en anthropologie, la bible de l'économie comportementale et de la psychologie cognitive !
Au XXIe siècle, les références et les affirmations concernant les limites et les imperfections humaines sont devenues plus fréquentes dans divers domaines universitaires.
Des ouvrages sont mis à l'honneur, qui soulignent avec force la tendance humaine à surestimer ses propres capacités et à sous-estimer l'environnement et la chance, et qui présentent des modes de pensée et de comportement permettant de compenser ces faiblesses.
Et les principes sous-jacents à toutes ces affirmations et à tous ces écrits reposent sur les résultats des recherches approfondies de Kahneman, qui sont expliqués dans ce livre.
« Si Adam Smith est le père de l'économie classique, alors Daniel Kahneman est le parrain de l'économie moderne ! » Voilà un chef-d'œuvre d'un maître vivant, un intellectuel unique qui a été largement salué par les médias, mais n'ayez pas peur de l'aborder.
Ce n'est peut-être pas facile, mais ce n'est pas un livre si difficile ou complexe qu'il soit inaccessible.
Les lecteurs de ce livre découvriront une multitude d'énigmes, allant de simples problèmes de multiplication à des problèmes d'images et de géométrie, en passant par des problèmes complexes impliquant des affaires de meurtre difficiles et des délits de fuite de taxis dans les grandes villes.
Si possible, prenez votre temps et réfléchissez-y un par un.
Ces quiz amusants et stimulants constituent le point de départ de recherches qui forment le socle des grandes théories des sciences sociales.
Laissez de côté le fardeau de contester les conclusions de recherche d'un chercheur éminent et lisez-les attentivement.
Les termes et concepts inconnus de « Système 1 » et de « Système 2 » deviendront familiers, et vous vous rendrez compte lequel des deux « moi » qui agissaient séparément dans un seul corps vous préfériez.
Ainsi, vous aurez envie de vous améliorer et de vous efforcer de devenir une meilleure version de vous-même.
« Pensées sur les pensées » traite en définitive des pensées qui favorisent le bonheur humain et enrichissent nos vies.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date de publication : 30 mars 2018
- Format : Guide de reliure de livres à couverture rigide
Nombre de pages, poids, dimensions : 727 pages | 1 124 g | 158 × 232 × 52 mm
- ISBN13 : 9788934981213
- ISBN10 : 8934981210
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Langue coréenne
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