Une nouvelle traduction de De la liberté, aussi proche que possible du texte original, a été publiée !

Des réflexions approfondies sur la démocratie et la liberté, les droits individuels et leurs limites !
Analyser la relation entre liberté individuelle et pouvoir social.

John Stuart Mill, auteur de De la liberté, était un philosophe, économiste et réformateur social britannique qui a posé les fondements théoriques importants du libéralisme et de l'individualisme.
Son ouvrage le plus représentatif, De la liberté, présente des théories importantes qui constituent la base de la démocratie et du libéralisme modernes, et est considéré comme une lecture incontournable encore aujourd'hui, transcendant les époques.
Ce livre a été traduit par le professeur Kim Man-kwon, philosophe politique spécialiste du libéralisme. Cette traduction coréenne est la plus fidèle et la plus précise du texte original. Grâce à de nombreuses annotations, elle explique non seulement De la liberté, mais aussi le parcours de Mill, son engagement politique et ses œuvres majeures, permettant ainsi une compréhension plus approfondie de sa théorie de la liberté.


Dans son ouvrage « De la liberté », John Stuart Mill a souligné l'importance de la liberté et des droits individuels et a soutenu que le pouvoir du gouvernement devait être limité afin de ne pas empiéter sur la liberté individuelle.
Elle a également exercé une influence considérable sur les fondements des constitutions modernes grâce à ses profondes réflexions sur la liberté individuelle et le pouvoir de l'État, le principe de non-nuisance, la liberté d'expression, l'autonomie individuelle, la démocratie et la règle de la majorité.
En particulier, son affirmation selon laquelle les individus ont le droit d'agir librement tant qu'ils ne nuisent pas à autrui, connue sous le nom de « principe de non-nuisance », est devenue l'un des concepts fondamentaux du libéralisme moderne.
Il pensait également qu'une société où coexistent des opinions et des idées diverses pouvait être une société plus saine et plus progressiste.
En effet, la vérité se révèle par la discussion et le débat libres.
Par conséquent, les membres de la nation ont le droit d'exprimer librement toutes leurs pensées et opinions.

On peut également dire que Mill est l'une des premières penseuses féministes à avoir milité pour les droits et l'égalité des femmes.
Dans cet ouvrage, il affirmait explicitement que les femmes devaient jouir des mêmes droits et libertés juridiques que les hommes, ce qui constituait une revendication très révolutionnaire pour l'époque.
De plus, il a souligné que dans une société démocratique, la volonté de la majorité doit être gérée avec précaution afin de ne pas supprimer la liberté de la minorité.
« De la liberté » offrira l’occasion de repenser le véritable sens de la liberté dans un monde moderne où les gens s’emploient encore à imposer leurs propres points de vue aux autres et ignorent souvent les opinions minoritaires parce qu’elles vont à l’encontre des arguments de la majorité.

Si l'on se penche sur l'histoire, on constate que la liberté et l'autorité sont engagées dans une lutte de pouvoir depuis l'Antiquité.
Nous connaissons déjà cela.
Cela était particulièrement vrai en Grèce, à Rome et en Grande-Bretagne.
Mais dans l'Antiquité, une telle compétition s'exerçait entre les sujets, ou une partie des sujets, et le gouvernement.
À cette époque, la liberté signifiait la protection contre la tyrannie des dirigeants politiques.
(À l'exception de certaines démocraties grecques) les dirigeants étaient inévitablement hostiles aux dirigés.
Le souverain était généralement un chef, ou une tribu ou une classe dirigeante.
L'autorité dont ils disposent provient de l'héritage et de la conquête.
En aucun cas le souverain n'a maintenu son autorité pour le bonheur des gouvernés.
--- Extrait du « Chapitre 1, Préface »

Est-il donc excessif d'exiger du public, composé de quelques sages et d'une majorité d'imbéciles, qu'il suive ce processus que les plus sages de l'humanité — ceux qui sont les plus aptes à se fier à leur propre jugement — considèrent comme essentiel pour faire confiance à leur propre jugement ? Non.
Même l'Église catholique romaine, considérée comme l'Église la plus intolérante, accepte l'« avocat du diable » et écoute patiemment ses arguments lors de la canonisation d'un saint.
Même la personne la plus sainte ne peut recevoir d'honneurs posthumes sans avoir examiné et évalué chaque grief que le diable pourrait formuler contre elle.
--- Extrait du chapitre 2, Liberté de pensée et de discussion

De nos jours, l'individu disparaît de la foule.
Dire que l'opinion publique gouverne le monde politique est devenu un lieu commun.
Le seul pouvoir digne de porter un nom est le pouvoir du peuple, et le pouvoir dont jouissent les gouvernements lorsqu'ils représentent les inclinations et les instincts du peuple.
Cela est vrai non seulement dans la sphère publique, mais aussi dans notre vie morale, sociale et personnelle.
Les personnes dont les opinions sont qualifiées d'opinion publique ne désignent pas toujours le même type de public.
Aux États-Unis, ce terme désigne l'ensemble de la population blanche, et au Royaume-Uni, il désigne principalement la classe moyenne.
--- Extrait du « Chapitre 3 Individualité - L'individualité comme élément du bonheur »

Je ne peux m'empêcher d'ajouter, comme autre exemple de la légèreté avec laquelle la liberté humaine est prise, le langage ouvertement persécuteur qui éclate dans la presse de ce pays chaque fois que le phénomène étonnant du mormonisme est mentionné.
(Omission) Il convient de noter ici que cette religion, comme d'autres religions plus reconnues, a eu des martyrs.
Leur prophète et fondateur fut tué par une foule à cause de ses enseignements, et d'autres croyants perdirent également la vie dans des violences illégales.
Ils ont été expulsés de force du pays où le mormonisme s'est développé pour la première fois et sont désormais relégués dans une région reculée au milieu d'un désert aride.
Pourtant, nombreux sont ceux, dans ce pays, qui préconisent ouvertement l'envoi d'expéditions pour forcer ces mormons à se conformer aux opinions d'autrui.
--- Extrait du « Chapitre 4 : Sur les limites de l’autorité que la société peut exercer sur les individus »

C’est pourquoi il est inévitable que le gouvernement impose des taxes sur certains biens de consommation, taxes qui sont presque prohibitives pour certaines personnes.
Par conséquent, lorsqu'un gouvernement impose des taxes, il doit tenir compte des produits sur lesquels les consommateurs peuvent le plus facilement réaliser des économies.
De plus, il est conseillé de privilégier les produits clairement considérés comme nocifs lorsqu'ils sont utilisés en quantité excessive.
Par conséquent, la taxation des stimulants jusqu'à ce qu'elle génère un maximum de recettes (en supposant que le pays en ait besoin intégralement) est non seulement permise, mais devrait être encouragée.
--- Extrait du « Chapitre 5 : Application à la réalité »

En bref, la liberté consiste à limiter le pouvoir que le gouvernement peut exercer, et Mill se concentre sur ces limitations dans son ouvrage De la liberté.
Mill soutient constamment que les individus devraient être autorisés à exercer pleinement leurs capacités, mais le sujet de ce livre n'est pas le plein exercice des capacités individuelles, mais les conditions publiques qui leur permettent d'exercer pleinement ces capacités.
Cette condition publique est la limitation du pouvoir et de la liberté.

--- Extrait de « Release »