
[Reprise de Yesuri] Vie amorphe
Description
Introduction au livre
« Il m’a fallu beaucoup de temps pour me rencontrer sous cette forme. » « J’avais vraiment envie de vous rencontrer, vous, cet inconnu. » Une promesse romantique rien que pour moi : le récit de voyage parisien de Kim Min-cheol Ce récit a été écrit lors d'un séjour de deux mois à Paris, la ville préférée de l'auteur, qu'il aime d'un amour indéfectible depuis 22 ans. L'auteur a quitté l'entreprise pour laquelle il travaillait depuis 20 ans et s'est d'abord envolé pour Paris, destination de ses rêves. De là, je suis retourné à une vie plus dense, à un rythme et une trajectoire différents de mes voyages précédents, et j'ai retrouvé une vie un peu plus proche du bonheur à ma façon. Ce livre vous permet de vivre pleinement l'excitation du voyage, car il restitue, à travers le regard de l'auteur, de manière tridimensionnelle et vivante, les paysages avec leurs vents, leurs lumières, leurs sons et leurs textures particuliers, et les choses qui n'existaient que là. En outre, l'auteur, devenu « homme naturel » après avoir quitté son emploi, livre également ses réflexions sur les nombreuses « vies amorphes » qu'il a croisées à Paris. Un voyage se déroule alors, au cours duquel on se pose des questions et on trouve des réponses sur la nouvelle vie qui s'offre à nous. |
- Vous pouvez consulter un aperçu du contenu du livre.
Aperçu
indice
prologue
Non.
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Épilogue
Non.
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Épilogue
Image détaillée

Dans le livre
On l'appelait « Paris », mais il y avait tant d'histoires que je ne pouvais pas résumer en ces deux mots.
Dépoussiérons lentement le quotidien, secouons doucement la poussière du temps, et le rêve de Paris vibre encore de jeunesse.
Grâce à cela, je suis rentrée de deux mois à Paris, une période qu'on ne peut pas condenser en un seul livre.
Ce ne peut pas être aussi simple.
Car ma valise contient non seulement deux mois de bagages, mais aussi des décennies de temps.
---Extrait du « Prologue »
C'était étrange.
Les traits noirs caractéristiques de Luo commencèrent à être perçus non plus comme des ténèbres, mais comme sa solidité.
Cette épaisseur singulière commença à ne plus sembler être l'épaisseur de la tristesse, mais l'épaisseur du temps qu'il avait accumulé.
Malgré toutes les difficultés, l'écrivain a suivi son propre chemin avec constance.
Luttant contre ses doutes, il a persévéré, affirmant sa propre vision et son propre style.
(…) Ma vision s'est éclaircie.
J'avais les jambes fortes.
Mon esprit s'est éclairci comme si j'avais reçu une douche froide.
Mon cœur est devenu plus fort.
C'était clairement la même image, mais le sentiment nouveau qu'elle m'a procuré ce jour-là était le courage.
---"Non.
Parmi 5
Désormais, il faudra du temps pour que toutes les callosités disparaissent, que la période de picotements et de peau à vif passe et que la nouvelle peau se forme.
Nous avons besoin d'un moment de calme.
Si vous étalez sur votre cœur la douceur du beurre que vous avez mangé aujourd'hui, si vous l'enveloppiez de différents fromages et le baigniez dans les sept couleurs de l'arc-en-ciel, une nouvelle peau poussera avant qu'il ne soit trop tard.
(…) Ma curiosité s'est accrue.
Quel genre de voyage serait-ce si ce n'était pas un voyage où l'on se force à s'enfuir et à partir ?
Si le sentiment de ressentiment ne grandit pas à l'approche du jour du retour, quelle direction prendra le voyage ?
Si c'est un voyage où je peux vivre à mon propre rythme, à quel rythme aimerais-je vivre ?
J'allais écrire : « Essayons de trouver cette vitesse », mais je me suis arrêté.
Vous n'avez pas besoin de le chercher.
Vous n'avez rien à faire.
Il est temps.
Mais je me suis offert le cadeau du temps.
---"Non.
Parmi 8
Je m'assieds sur le canal Saint-Martin, je bois une canette de bière chacun et je discute avec des jeunes.
Nous savons à quel point le temps a été impitoyable envers nous jusqu'à présent, alors nous essayons d'être plus détendus.
Nous vivons une époque qui semble inacceptable, d'une manière qui semble inacceptable.
Bien que Montmartre soit juste en face de nous, au lieu de gravir la colline, nous mangeons et discutons tranquillement.
J'ai remis ma robe rose fuchsia et je suis allée au jardin de Monet à Giverny, puis à Auvers-sur-Oise pour voir la chambre où Van Gogh a séjourné pour la dernière fois, et j'ai visité son champ de blé et sa tombe.
Nous faisons également un petit pique-nique au bord de la rivière Uaz.
Quoi que nous ayons fait, c'était la première fois que nous étions ensemble.
Au début, les petites choses s'accumulent comme des pétales de cerisier.
---"Non.
Parmi les 20
L'artiste nous a fait asseoir, nous, parfaits débutants qui essayions les pastels à l'huile pour la première fois, et a commencé le cours comme s'il n'y avait aucun problème.
On aurait dit que vous expliquiez les bases des pastels à l'huile, ce qui était étrange.
Pourquoi mon cœur, si lourd depuis si longtemps, commence-t-il lentement à se détendre ?
Pourquoi mon désir de dessiner avec courage ne cesse-t-il de croître ?
« N’essayez pas de dessiner la forme exacte. »
Ne vous préoccupez pas des contours, voyez-les simplement comme une masse de couleurs.
Voici une rose, avec une bosse jaune à côté, et une blanche au bout.
Vous savez ce qui est incroyable ? Il n'y a rien de mal avec les pastels à l'huile.
Regardez ça.
Si vous dessinez soudainement comme ça, ça peut paraître bizarre, non ? Si vous pensez que c'est faux, vous pouvez simplement recommencer à partir de là.
Il n'y a rien de mal à cela.
---"Non.
Parmi 27
Il y a des vies où l'on avance de tout son corps sur un chemin étroit, en embrassant des aspérités que l'on n'aurait jamais imaginées, et il y a des vies où l'on affronte ses peurs et où l'on protège son propre monde.
Il existe des vies où l'on vit en érigeant des barrières autour de ce que l'on veut faire, même sans les barrières de sécurité que quelqu'un d'autre a construites pour nous.
J'ai rencontré à Paris un tel courage, une telle audace, une telle étrange positivité.
---"Non.
Parmi 34
J'ai pris une grande inspiration et expiré profondément, me demandant depuis combien de temps je n'avais pas ressenti cette sensation.
Il existe de nouveaux sens qui ne s'éveillent que dans la nature.
L’immensité de la mer offre une perspective nouvelle, le bruissement des galets éveille l’ouïe, et le frémissement des petites fleurs sauvages fait vibrer le cœur.
Ils sont venus me voir en même temps et j'étais extrêmement heureux là-bas.
Dépoussiérons lentement le quotidien, secouons doucement la poussière du temps, et le rêve de Paris vibre encore de jeunesse.
Grâce à cela, je suis rentrée de deux mois à Paris, une période qu'on ne peut pas condenser en un seul livre.
Ce ne peut pas être aussi simple.
Car ma valise contient non seulement deux mois de bagages, mais aussi des décennies de temps.
---Extrait du « Prologue »
C'était étrange.
Les traits noirs caractéristiques de Luo commencèrent à être perçus non plus comme des ténèbres, mais comme sa solidité.
Cette épaisseur singulière commença à ne plus sembler être l'épaisseur de la tristesse, mais l'épaisseur du temps qu'il avait accumulé.
Malgré toutes les difficultés, l'écrivain a suivi son propre chemin avec constance.
Luttant contre ses doutes, il a persévéré, affirmant sa propre vision et son propre style.
(…) Ma vision s'est éclaircie.
J'avais les jambes fortes.
Mon esprit s'est éclairci comme si j'avais reçu une douche froide.
Mon cœur est devenu plus fort.
C'était clairement la même image, mais le sentiment nouveau qu'elle m'a procuré ce jour-là était le courage.
---"Non.
Parmi 5
Désormais, il faudra du temps pour que toutes les callosités disparaissent, que la période de picotements et de peau à vif passe et que la nouvelle peau se forme.
Nous avons besoin d'un moment de calme.
Si vous étalez sur votre cœur la douceur du beurre que vous avez mangé aujourd'hui, si vous l'enveloppiez de différents fromages et le baigniez dans les sept couleurs de l'arc-en-ciel, une nouvelle peau poussera avant qu'il ne soit trop tard.
(…) Ma curiosité s'est accrue.
Quel genre de voyage serait-ce si ce n'était pas un voyage où l'on se force à s'enfuir et à partir ?
Si le sentiment de ressentiment ne grandit pas à l'approche du jour du retour, quelle direction prendra le voyage ?
Si c'est un voyage où je peux vivre à mon propre rythme, à quel rythme aimerais-je vivre ?
J'allais écrire : « Essayons de trouver cette vitesse », mais je me suis arrêté.
Vous n'avez pas besoin de le chercher.
Vous n'avez rien à faire.
Il est temps.
Mais je me suis offert le cadeau du temps.
---"Non.
Parmi 8
Je m'assieds sur le canal Saint-Martin, je bois une canette de bière chacun et je discute avec des jeunes.
Nous savons à quel point le temps a été impitoyable envers nous jusqu'à présent, alors nous essayons d'être plus détendus.
Nous vivons une époque qui semble inacceptable, d'une manière qui semble inacceptable.
Bien que Montmartre soit juste en face de nous, au lieu de gravir la colline, nous mangeons et discutons tranquillement.
J'ai remis ma robe rose fuchsia et je suis allée au jardin de Monet à Giverny, puis à Auvers-sur-Oise pour voir la chambre où Van Gogh a séjourné pour la dernière fois, et j'ai visité son champ de blé et sa tombe.
Nous faisons également un petit pique-nique au bord de la rivière Uaz.
Quoi que nous ayons fait, c'était la première fois que nous étions ensemble.
Au début, les petites choses s'accumulent comme des pétales de cerisier.
---"Non.
Parmi les 20
L'artiste nous a fait asseoir, nous, parfaits débutants qui essayions les pastels à l'huile pour la première fois, et a commencé le cours comme s'il n'y avait aucun problème.
On aurait dit que vous expliquiez les bases des pastels à l'huile, ce qui était étrange.
Pourquoi mon cœur, si lourd depuis si longtemps, commence-t-il lentement à se détendre ?
Pourquoi mon désir de dessiner avec courage ne cesse-t-il de croître ?
« N’essayez pas de dessiner la forme exacte. »
Ne vous préoccupez pas des contours, voyez-les simplement comme une masse de couleurs.
Voici une rose, avec une bosse jaune à côté, et une blanche au bout.
Vous savez ce qui est incroyable ? Il n'y a rien de mal avec les pastels à l'huile.
Regardez ça.
Si vous dessinez soudainement comme ça, ça peut paraître bizarre, non ? Si vous pensez que c'est faux, vous pouvez simplement recommencer à partir de là.
Il n'y a rien de mal à cela.
---"Non.
Parmi 27
Il y a des vies où l'on avance de tout son corps sur un chemin étroit, en embrassant des aspérités que l'on n'aurait jamais imaginées, et il y a des vies où l'on affronte ses peurs et où l'on protège son propre monde.
Il existe des vies où l'on vit en érigeant des barrières autour de ce que l'on veut faire, même sans les barrières de sécurité que quelqu'un d'autre a construites pour nous.
J'ai rencontré à Paris un tel courage, une telle audace, une telle étrange positivité.
---"Non.
Parmi 34
J'ai pris une grande inspiration et expiré profondément, me demandant depuis combien de temps je n'avais pas ressenti cette sensation.
Il existe de nouveaux sens qui ne s'éveillent que dans la nature.
L’immensité de la mer offre une perspective nouvelle, le bruissement des galets éveille l’ouïe, et le frémissement des petites fleurs sauvages fait vibrer le cœur.
Ils sont venus me voir en même temps et j'étais extrêmement heureux là-bas.
---"Non.
Parmi 38
Parmi 38
Avis de l'éditeur
Quand on franchit une limite dans la vie
De nouveaux mots, de nouvelles imaginations, de nouveaux mondes se dévoilent.
L'auteur Kim Min-cheol a rejoint l'agence de publicité TBWA en tant que plus jeune concepteur-rédacteur et y a travaillé pendant 20 ans, gravissant les échelons jusqu'au poste de directeur de la création.
Il a grandi dans le monde de la publicité avec ses collègues, supérieurs et subordonnés, et « moi », et est devenu l'auteur de plusieurs livres, dont « Comment passer à mon travail », « Voyager tous les jours de la semaine » et « Journal de chaque jour de la semaine ».
Mes efforts pour maintenir ma routine quotidienne et ne pas craquer avant le travail ont porté leurs fruits, mais peu importe où je regardais, la compagnie était toujours là, et il devenait de plus en plus difficile de garder mon sang-froid face aux tâches qui m'assaillaient chaque jour comme des huissiers.
Je voulais retrouver mes sens, émoussés par la vitesse et l'efficacité, je voulais savourer un matin paisible, et surtout, je voulais savoir si ce « temps amorphe » pouvait exister pour moi aussi.
Il fallait un autre mode de vie.
Il fallait de l'amour pour réparer un cœur brisé en mille morceaux.
Je voulais partir pour le monde de mes rêves de toujours, le monde que certains appellent « Paris », un monde que j'aime depuis l'âge de vingt ans.
C'est ainsi que commence ce voyage.
Un voyage à Paris à la recherche d'un bonheur très simple et intuitif
L'amour a éclos à l'âge de vingt ans, à la bibliothèque du Centre Pompidou à Paris.
Après être tombée amoureuse au premier regard là-bas, je m'étais promis d'y revenir un jour, plus forte, mais il m'a fallu 20 ans pour que ce rêve, toujours contrarié par un genou qui flanchait, devienne réalité.
Je suis déjà venu ici en vacances, mais je n'ai jamais réussi à échapper au statut de simple voyageur de passage.
Mais cette fois, c'était différent.
Quand je suis arrivée à Paris, c'était en mai, le printemps où les couleurs commencent à éclore dans la ville incolore, et deux mois s'étaient écoulés depuis dans ce qui était devenu « mon quartier ».
J'ai commencé à m'imprégner de Paris en saluant les joggeurs matinaux, en me promenant dans le jardin du Luxembourg et en grignotant des traditos fraîchement cueillis.
Ce n'était pas facile, mais j'ai laissé derrière moi en Corée la « moi » du passé, celle qui planifiait mes voyages méticuleusement avec anxiété et obsession.
Mon seul objectif était de ne pas limiter mon parcours à une imagination étroite et de m'immerger pleinement dans la direction que me dictait mon cœur.
Je me suis alors retrouvée face à face avec le visage nu de Paris que j'avais tant rêvé de voir.
Si c'est ça le romantisme,
Vous pouvez être guidé autant que vous le souhaitez
Paris se présente sous différentes formes au cours des deux saisons du printemps et de l'été.
Du cœur de Paris, souvent qualifié de « destination touristique », jusqu'à ses aspects les plus authentiquement locaux, le plaisir intellectuel de savourer non seulement les recoins connus et inconnus de Paris, mais aussi l'univers riche et profond du goût que l'auteur Kim Min-cheol a solidement établi au fil des ans, ajoute à son charme.
Passionnée d'art, elle souhaite notamment visiter plusieurs fois le même musée à Paris. Après le Centre Pompidou, elle a visité le musée Bourdelle, le musée Zadkine et le musée d'Orsay, témoignant ainsi de son appréciation particulière pour la peinture et la sculpture.
Bien qu'il ait toujours eu un faible pour le fromage et le vin, ses propres aventures s'enrichissent au fur et à mesure qu'il explore les subtilités de ses voyages.
Je veux continuer à parcourir cette vie, de manière amorphe.
Tout cela me donne le courage de récupérer ce que j'aime.
C’est le courage de me tenir droite devant les choses que j’aime, de répandre ma propre «bonté», comme les rêves, le romantisme, les goûts et le bonheur que j’ai clairement possédés il y a longtemps, mais que j’ai maintenant perdus.
« Vie amorphe » est le titre du livre, mais c'est aussi l'engagement de l'auteur à raviver ce don exceptionnel et à se créer une vie propre.
Nous ignorons tous quelle forme et quel temps nous réserve l'avenir, mais si nous ne perdons pas de vue ce qui nous fait briller aujourd'hui, nous pouvons nous rapprocher un peu plus du bonheur que nous désirons.
Peu importe si ce n'est pas Paris.
Mon endroit préféré, c'est le centre de la Terre, alors tenez-vous là, terriblement imprégnés de ce courage et de ce cœur, et tenez entre vos mains l'éclat d'aujourd'hui.
De nouveaux mots, de nouvelles imaginations, de nouveaux mondes se dévoilent.
L'auteur Kim Min-cheol a rejoint l'agence de publicité TBWA en tant que plus jeune concepteur-rédacteur et y a travaillé pendant 20 ans, gravissant les échelons jusqu'au poste de directeur de la création.
Il a grandi dans le monde de la publicité avec ses collègues, supérieurs et subordonnés, et « moi », et est devenu l'auteur de plusieurs livres, dont « Comment passer à mon travail », « Voyager tous les jours de la semaine » et « Journal de chaque jour de la semaine ».
Mes efforts pour maintenir ma routine quotidienne et ne pas craquer avant le travail ont porté leurs fruits, mais peu importe où je regardais, la compagnie était toujours là, et il devenait de plus en plus difficile de garder mon sang-froid face aux tâches qui m'assaillaient chaque jour comme des huissiers.
Je voulais retrouver mes sens, émoussés par la vitesse et l'efficacité, je voulais savourer un matin paisible, et surtout, je voulais savoir si ce « temps amorphe » pouvait exister pour moi aussi.
Il fallait un autre mode de vie.
Il fallait de l'amour pour réparer un cœur brisé en mille morceaux.
Je voulais partir pour le monde de mes rêves de toujours, le monde que certains appellent « Paris », un monde que j'aime depuis l'âge de vingt ans.
C'est ainsi que commence ce voyage.
Un voyage à Paris à la recherche d'un bonheur très simple et intuitif
L'amour a éclos à l'âge de vingt ans, à la bibliothèque du Centre Pompidou à Paris.
Après être tombée amoureuse au premier regard là-bas, je m'étais promis d'y revenir un jour, plus forte, mais il m'a fallu 20 ans pour que ce rêve, toujours contrarié par un genou qui flanchait, devienne réalité.
Je suis déjà venu ici en vacances, mais je n'ai jamais réussi à échapper au statut de simple voyageur de passage.
Mais cette fois, c'était différent.
Quand je suis arrivée à Paris, c'était en mai, le printemps où les couleurs commencent à éclore dans la ville incolore, et deux mois s'étaient écoulés depuis dans ce qui était devenu « mon quartier ».
J'ai commencé à m'imprégner de Paris en saluant les joggeurs matinaux, en me promenant dans le jardin du Luxembourg et en grignotant des traditos fraîchement cueillis.
Ce n'était pas facile, mais j'ai laissé derrière moi en Corée la « moi » du passé, celle qui planifiait mes voyages méticuleusement avec anxiété et obsession.
Mon seul objectif était de ne pas limiter mon parcours à une imagination étroite et de m'immerger pleinement dans la direction que me dictait mon cœur.
Je me suis alors retrouvée face à face avec le visage nu de Paris que j'avais tant rêvé de voir.
Si c'est ça le romantisme,
Vous pouvez être guidé autant que vous le souhaitez
Paris se présente sous différentes formes au cours des deux saisons du printemps et de l'été.
Du cœur de Paris, souvent qualifié de « destination touristique », jusqu'à ses aspects les plus authentiquement locaux, le plaisir intellectuel de savourer non seulement les recoins connus et inconnus de Paris, mais aussi l'univers riche et profond du goût que l'auteur Kim Min-cheol a solidement établi au fil des ans, ajoute à son charme.
Passionnée d'art, elle souhaite notamment visiter plusieurs fois le même musée à Paris. Après le Centre Pompidou, elle a visité le musée Bourdelle, le musée Zadkine et le musée d'Orsay, témoignant ainsi de son appréciation particulière pour la peinture et la sculpture.
Bien qu'il ait toujours eu un faible pour le fromage et le vin, ses propres aventures s'enrichissent au fur et à mesure qu'il explore les subtilités de ses voyages.
Je veux continuer à parcourir cette vie, de manière amorphe.
Tout cela me donne le courage de récupérer ce que j'aime.
C’est le courage de me tenir droite devant les choses que j’aime, de répandre ma propre «bonté», comme les rêves, le romantisme, les goûts et le bonheur que j’ai clairement possédés il y a longtemps, mais que j’ai maintenant perdus.
« Vie amorphe » est le titre du livre, mais c'est aussi l'engagement de l'auteur à raviver ce don exceptionnel et à se créer une vie propre.
Nous ignorons tous quelle forme et quel temps nous réserve l'avenir, mais si nous ne perdons pas de vue ce qui nous fait briller aujourd'hui, nous pouvons nous rapprocher un peu plus du bonheur que nous désirons.
Peu importe si ce n'est pas Paris.
Mon endroit préféré, c'est le centre de la Terre, alors tenez-vous là, terriblement imprégnés de ce courage et de ce cœur, et tenez entre vos mains l'éclat d'aujourd'hui.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 10 juillet 2024
- Format : Guide de reliure de livres à couverture rigide
Nombre de pages, poids, dimensions : 336 pages | 532 g | 130 × 196 × 26 mm
- ISBN13 : 9791171712304
- ISBN10 : 1171712308
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Langue coréenne
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