Un message fort issu des dernières recherches sur le développement de l'enfant.

Au lieu de vous demander « quelles compétences et aptitudes dois-je développer chez mon enfant ? », réfléchissez plutôt à « comment dois-je aborder ma relation avec mon enfant ? »

De nombreux parents qui élèvent des enfants s'inquiètent et se sentent obligés de faire mieux et d'être de meilleurs parents.
Parfois, je regrette et je repense aux erreurs que j'ai commises avec mes enfants et aux occasions manquées avec eux.


Si vous découvrez à ce moment-là que vous présentez des traits d'attachement évitant, ambivalent ou désorganisé, vous pouvez vous sentir frustré et vous blâmer d'être condamné à répéter le même schéma.
Il est vrai que la façon dont mes parents m'ont élevé a eu un impact significatif sur ma vision du monde et sur la façon dont j'élève mes enfants.
Cependant, un livre qui fait beaucoup parler de lui vient d'être publié, affirmant que même si vous n'avez pas reçu une éducation parentale adéquate de vos parents, vous pouvez éviter de la transmettre à vos enfants.

Daniel J., une autorité mondialement reconnue en matière de recherche sur l'attachement,
Siegel (Daniel J.
Le pouvoir de la présence, coécrit par le Dr Siegel, médecin, et Tina Payne Bryson, docteur en philosophie. (Publié par Songbooks, 2e édition, 360 pages, prix : 19 000 wons)

S’appuyant sur les dernières recherches en neurosciences, les auteurs aident les parents à mieux se comprendre et à réfléchir à leur histoire d’attachement passée.
En apprenant à construire des relations sécurisantes avec soi-même, chacun peut développer un « attachement sécurisant acquis » et acquérir la force et la sagesse nécessaires pour élever ses enfants et en faire des adultes épanouis.
Dans la perspective de la « rééducation parentale à l'âge adulte », cela signifie que vous pouvez vous élever à nouveau et vous donner, ainsi qu'à votre enfant, ce que vous n'avez pas reçu de vos parents.
Le fait que nous puissions surmonter les blessures du passé et acquérir la force et la sagesse nécessaires pour bien nous élever nous-mêmes et nos enfants est porteur d'espoir pour de nombreux parents.

Il est important de noter que les parents ne prétendent pas avoir eux-mêmes bénéficié d'une bonne éducation pour pouvoir offrir un lien d'attachement sécurisant à leur enfant.
La science délivre un message puissant à ce sujet : non pas le désespoir, mais l'espoir.
L'idée est que même si nous n'avons pas bénéficié d'un attachement sécurisant de la part de nos figures d'attachement, si nous réfléchissons à notre propre histoire d'attachement et la comprenons, nous pouvons la transmettre à nos enfants.
Voilà une nouvelle très excitante que la recherche a révélée !
--- p.40

L'un des indicateurs les plus fiables permettant de prédire si les personnes qui prennent soin d'un enfant lui offrent un attachement sécurisant est leur pratique de ce que nous appelons « la présence parentale ».
Les parents « présents » réfléchissent à leur passé et à leur histoire d'attachement et les comprennent.
Même si le passé a été difficile, comprendre cela vous permettra d'avoir une perception ouverte et acceptante de l'existence, ce qui vous permettra d'être avec votre enfant en toute sérénité.
--- p.52

Même si vous n'avez pas bénéficié de la meilleure éducation parentale (en raison de parents absents ou inadéquats, de maltraitance ou d'autres raisons), votre stratégie d'attachement n'est pas terminée.
Le passé n'est pas le destin.
Ce n'est pas parce que vos parents n'étaient pas présents pour vous, qu'ils n'étaient présents qu'occasionnellement, ou qu'ils ont agi de manière effrayante ou nuisible, que vous ne pouvez pas être là pour votre enfant de manière saine et constructive.
--- p.54

Nous naissons tous avec un instinct de connexion.
Lorsque cette connexion est solidement établie, le cerveau peut se développer de manière optimale.
Lorsqu'un enfant développe un lien d'attachement sécurisant avec son principal dispensateur de soins, ces expériences prévisibles et donc fiables réduisent le stress, développent la confiance en soi et, finalement, l'autonomie.
Les enfants s'épanouissent lorsqu'ils apprennent à gérer leurs émotions et leurs comportements.
--- p.57

Un bébé qui est « sécurisé dans sa relation », c’est-à-dire dont la relation avec ses parents est sécurisante, cherchera clairement sa mère du regard lorsqu’elle quittera la pièce, s’approchera activement d’elle à son retour, puis se calmera rapidement et reprendra ses jeux.
--- p.61

Comme vous pouvez l'imaginer, les études observationnelles sur les bébés présentant un attachement évitant montrent que les parents semblent indifférents ou insensibles aux signaux et aux besoins de leurs bébés.
Les parents répondent aux besoins physiques de leurs bébés et leur fournissent des jouets et des activités, mais ils ignorent leurs besoins émotionnels.
De ce fait, le bébé apprend des techniques pour minimiser son besoin d'attachement exprimé extérieurement, même lorsqu'il souffre de douleurs physiologiques internes.
--- p.63

Le deuxième groupe de bébés présentant un attachement insécure relève de ce que l'on appelle l'attachement ambivalent.
Ici, les parents ne font preuve ni d'une attention constante envers leurs bébés, ni d'une grande empathie, mais ils sont aussi, de manière inconstante, indifférents et insensibles.
Ce qui caractérise plutôt la petite enfance de ce bébé, c'est le comportement contradictoire de ses parents.
Les parents de ce bébé sont parfois attentifs, sensibles et réactifs, et parfois non.
De ce fait, ce bébé éprouve une grande anxiété et une forte ambivalence quant à la confiance à accorder à ses parents dans les relations d'attachement.
--- p.64

Le schéma d'attachement insécure le plus douloureux est l'attachement désorganisé.
Le bébé a du mal à décider comment réagir lorsque sa mère revient dans la pièce, ce qui se traduit par un comportement désorganisé, désorienté ou confus.
Le bébé peut sembler effrayé, puis s'approcher de sa mère, puis reculer, puis tomber impuissant au sol en pleurant, et enfin se figer.
Le bébé peut s'accrocher à sa mère tout en essayant de l'éviter.
--- p.65

Les chercheurs ont été intrigués de découvrir que malgré toutes les influences et expériences vécues dans la vie d'un bébé, la plupart des bébés conservent le même schéma d'attachement (sécure, insécure-évitant, insécure-ambivalent ou insécure-désorganisé) en devenant adultes.
--- p.66

Les bébés ayant des schémas relationnels stables tentent d'établir des liens avec sensibilité et de les réparer lorsqu'ils se rompent inévitablement.
Ses besoins sont acceptés, compris et pris en compte.
Ses parents sont là pour lui.
--- p.69

N'est-il pas remarquable que, grâce à un attachement sécurisant, nous puissions traverser la vie avec plus d'aisance, surmonter de nombreux défis et déceptions, et devenir des adultes qui apprécient pleinement les beaux moments ? Les adultes qui grandissent ainsi valorisent les relations interpersonnelles, communiquent efficacement, font preuve d'empathie et sont souvent indépendants et autonomes.
Ils font preuve de résilience face au stress, sont capables de réguler leurs émotions et leur corps, et démontrent une bonne compréhension de leurs propres pensées et comportements.
Par conséquent, ils sont prêts à être présents pour leur bébé lorsqu'il ou elle en a besoin.
--- p.70

Les bébés présentant un attachement évitant deviennent généralement des adultes déconnectés des autres et de leur propre monde intérieur, développant un schéma d'attachement rejetant qui évite les émotions.
C'est simplement comme ça qu'on a appris à survivre.
Cette stratégie peut minimiser partiellement l'attachement en provoquant une régression neurologique vers l'hémisphère gauche, qui gère la logique et le langage.
--- p.85

Les bébés présentant un attachement ambivalent deviennent des adultes souffrant de confusion, d'anxiété et d'instabilité.
Si l'attachement évitant s'apparente à la vie dans un désert émotionnel aride, alors les personnes ayant un attachement ambivalent réagissent généralement à la vie comme à un déluge émotionnel.
--- p.85~86

Les bébés présentant des schémas d'attachement ambivalents développent chez l'adulte un schéma appelé « attachement préoccupé », caractérisé par une manière chaotique et très intense émotionnellement de se connecter dans les relations étroites.
Les adultes ayant un style d'attachement détaché ont tendance à négliger l'importance du passé, ainsi que leurs propres sentiments et ceux des autres, tandis que les adultes ayant un style d'attachement anxieux-ambivalent font le contraire.
Ils deviennent obsédés par le passé, voire figés par lui, et par les relations et les émotions.
Sa vie relationnelle est donc caractérisée par une intense agitation émotionnelle et une anxiété sévère.
--- p.89

Les adultes qui ont grandi avec des parents anxieux et qui présentent aujourd'hui des schémas d'attachement désorganisés n'ont aucune stratégie structurée pour faire face au monde.
Ils se trouvent dans un état où ils ne peuvent pas répondre de manière rationnelle et efficace.

--- p.94

Les parents qui présentent des signes d'attachement désorganisé oscillent souvent entre confusion et rigidité et éprouvent de sérieux problèmes pour réguler les autres, le comportement de leur enfant et leurs propres émotions.
Pour ces adultes, lorsqu'une menace ou une perte survient, tout repart de zéro.
Ses réactions peuvent être totalement déroutantes et parfois dangereuses.
Ils peuvent soudainement se mettre en colère ou devenir menaçants et devenir agressifs verbalement ou physiquement.
Ils risquent de se perdre dans la peur.

--- p.97

Lorsque les comportements confus et non résolus des parents se manifestent de manière effrayante, le bébé est incapable de trouver des réponses adaptatives qui aient du sens.
Le comportement des parents étant effrayant et désorganisé, il n'existe aucune stratégie ou méthode logique pour y faire face.
S'il n'y a pas de solution, vous aurez tout simplement peur.
Il en résulte une expérience dissociative continue de l'esprit dans la conscience quotidienne.
Cela rend difficile la régulation des émotions, les interactions avec les autres, la gestion de la frustration, et parfois même le simple fait de mener une vie cohérente.
C’est pourquoi le schéma d’attachement décrit ci-dessus est appelé « attachement désorganisé ».
--- p.100

Les parents sensibles et réactifs sur le plan émotionnel élèvent généralement des enfants résilients et émotionnellement sains.
Et ces enfants deviennent généralement des adultes heureux, équilibrés et capables de renforcer des relations qui les soutiennent mutuellement.
--- p.108

Chacun souhaite aider son bébé à grandir en étant sensible, bien coordonné et en développant un attachement sécurisant.
Que faire si l'on découvre chez soi des traits d'attachement évitant, ambivalent ou désorganisé ? Sommes-nous condamnés à reproduire les mêmes schémas ? La science de l'attachement apporte un message encourageant : « Absolument pas. »
On croit souvent que les expériences d'attachement précoces sont importantes et immuables.
C'est très important, mais cela peut tout à fait être changé.
C’est là qu’intervient la notion d’« attachement sécurisé acquis ».
Vous pouvez parvenir à un attachement sécurisant en apprenant à nouer des relations stables.
Oui, c'est exact.
La façon dont vos parents vous ont élevé a un impact significatif sur votre vision du monde et sur la façon dont vous élevez vos propres enfants.
Mais le plus important, c'est la façon dont vous avez « compris vos expériences d'enfance ».
--- p.108~109

Comment votre esprit forme les souvenirs qui décrivent qui vous êtes aujourd'hui.
Nous ne pouvons pas changer le passé, mais nous pouvons changer la façon dont nous le comprenons.
Si vous parvenez à voir votre propre histoire de vie à travers le regard de vos parents et à comprendre pourquoi ils se sont comportés ainsi, vous pouvez mieux comprendre comment vos expériences d'enfance ont façonné votre développement et continuent d'influencer vos relations actuelles, y compris la manière dont vous élevez vos enfants.
Voici comment obtenir une fixation sécurisée.
--- p.110

Lorsque vous cultivez le courage de vous retourner sur votre passé et la capacité de réfléchir, et de raconter votre histoire de manière claire et cohérente, sans l'éluder ni vous y attarder, vous pouvez commencer à guérir les blessures de votre passé.
Ce faisant, nous pouvons restructurer le cerveau, permettant ainsi à nos bébés de développer des liens d'attachement plus solides et sécurisants avec nous.
Cette relation solide sera une source de résilience tout au long de leur vie.
--- p.115

Les bébés qui expérimentent des façons totalement nouvelles d'entrer en contact avec leurs soignants peuvent connaître des changements dans leurs schémas d'attachement.
Il en va de même pour les adultes.
Pour les personnes ayant un attachement insécure, passer leur vie à l'âge adulte avec un partenaire ayant un attachement sécure peut les aider à évoluer vers un modèle relationnel plus libre et plus connecté avec les autres.
Nous pouvons toujours changer ! L'attachement sécurisant est quelque chose que nous pouvons acquérir et apprendre.
--- p.118

« Mon père m’a vraiment déçu en tant que père, mais je peux comprendre pourquoi. »
Mon père n'a jamais reçu de ses parents le soutien affectif ni les ressources nécessaires.
Il est donc naturel que je ne sache pas comment être avec toi d'une manière plus profonde et plus significative.
C'était douloureux pour moi et je me sentais très seule.
Et je veux m'assurer que mon enfant ait une relation étroite et complice avec moi, qui lui permette de se sentir à l'aise de venir me voir.
« Même si l’esprit d’un enfant est un peu différent de celui que j’avais enfant, je veux le connaître. »
--- p.121

Peu importe votre éducation ou ce qui s'est passé dans votre passé, vous pouvez être le parent aimant et attentif que vous souhaitez être.
Vous pouvez être un parent présent pour votre enfant et l'élever pour qu'il soit heureux, épanoui et pleinement lui-même.
--- p.124

Selon votre capacité à être plus ou moins présent(e) auprès de votre enfant, différents résultats peuvent apparaître.
Lorsque les enfants savent que nous sommes là pour eux, ils éprouvent un sentiment de sécurité et de confiance qui réduit le stress et crée les conditions d'une stabilité intérieure.
C’est précisément ainsi que garantir la sécurité vous conduit directement à un sentiment de bien-être.
--- p.139

Il en va de même pour les enfants.
Dans certaines situations, vous pouvez surmonter des défis majeurs, mais dans d'autres cas, vous pouvez à peine gérer même les obstacles mineurs.
Lorsque les situations exigent plus que les capacités d'un enfant, celui-ci peut se détacher, mal s'adapter ou agir de manière inappropriée.
Et lorsque les capacités d'un enfant dépassent les exigences de la situation, il ou elle réussira mieux.
Il faut donc faire la distinction entre sécurité et sauvetage.
Trouvez des moyens sûrs de permettre à votre enfant de faire face aux défis et même de connaître l'échec.
--- p.164

Après avoir commis une erreur, rappelez-vous ce qui est le plus important (votre relation avec votre enfant) et travaillez ensemble pour la réparer.
Présentez vos excuses si nécessaire.
Riez ensemble.
Plus tôt votre enfant saura que les choses sont revenues à la normale entre vous deux, plus tôt votre relation pourra se renforcer et s'approfondir à nouveau.
Et votre enfant se sentira plus en sécurité plus rapidement, car il ou elle apprendra que les émotions fortes ne détruiront pas la relation à long terme.
--- p.173

Vous êtes le refuge de votre enfant.
Il arrive que les parents, par leurs propres souffrances, suscitent chez leurs enfants peur et confusion, mais vous pouvez apprendre à votre enfant à traverser ces tempêtes grâce à une communication ouverte, une intimité émotionnelle et un dialogue réflexif.
Lorsqu'un navire est pris dans une tempête en mer, il cherche un port sûr pour y regagner ses installations de réparation, se réapprovisionner en nourriture et en eau, et se préparer pour son prochain voyage.
--- p.175

Lorsque votre enfant réussit quelque chose, connaît le succès ou se sent simplement heureux, il ne s'agit pas seulement de célébrer, mais aussi de maintenir le lien avec lui en utilisant le « triangle de la connexion » et en étant présent lorsqu'il souffre.
Autrement dit, il s’agit d’« être ensemble » en tant qu’être spirituel.
--- p.186

L'une des pires façons de procéder est d'ignorer les sentiments d'un enfant.
C’est lorsque un enfant tombe et pleure : « Ne pleure pas. »
Cela signifie dire : « Tu n'es pas blessé ? »
--- p.203

Lorsque nous ignorons, minimisons, critiquons ou faisons honte aux sentiments de nos enfants, nous les empêchons de nous montrer qui ils sont vraiment.
--- p.212

Cela signifie être prêt à aller au-delà de vos premières suppositions et interprétations concernant ce qui arrive à votre enfant.
Cela signifie adopter une attitude de curiosité plutôt que de porter un jugement immédiat.
Cette curiosité est la clé.
La curiosité est l'un des outils les plus importants dont un parent puisse disposer.
--- p.218

N'oubliez pas que se soucier véritablement de son enfant signifie être conscient de sa situation et de ce qui se passe dans sa tête.
Le silence est acceptable aussi.
Le simple fait de respirer ensemble et d'être présents nous permet de créer une intimité et un lien.
Il n'est pas nécessaire de se sentir obligé de forcer la conversation.
--- p.231

Vous pouvez adresser à votre enfant des messages de soutien cohérents, tels que :
« Si vous vous trouvez dans une situation où vous vous sentez dépassé et hors de contrôle, je vous aiderai. »
Et je vais te calmer avec toi.
Vous n'obtiendrez peut-être pas ce que vous voulez tout de suite, mais ce n'est pas grave.
« Je serai là pour toi. » L'apaisement vient du lien.
Et le lien naît de notre présence.
C'est comme ça qu'on reste ensemble pour se calmer.
--- p.246

Le vieil adage selon lequel les enfants ont besoin de limites est absolument vrai.
Un monde sans règles ni limites est un monde de chaos effrayant.
Les enfants ont besoin de savoir ce que l'on attend d'eux.
Il doit savoir ce qu'il peut et ne peut pas faire.
Cela l'aide à avoir le sentiment que le monde est prévisible et sûr.
--- p.267

C'est la bonne chose à faire pour être présent pour l'enfant et lui apporter amour et réconfort.
Ce que vous pouvez offrir à votre enfant, c'est votre PAIX.
C’est-à-dire la présence, l’engagement, l’affection, le calme et l’empathie.
--- p.284

Soyez présent pour votre enfant lorsqu'il souffre.
Restez avec moi.
Soyez présent et soyez.
Nous avons abordé ce concept tout au long du livre.
Notre aide est toujours plus importante lorsqu'un enfant souffre et a besoin de nous.
La présence renvoie à un état d'ouverture à la conscience, à une manière d'être réceptive qui invite à la connexion.
Nous ne jugeons pas les enfants avec cet état d'esprit, mais nous les voyons plutôt tels qu'ils sont vraiment, aussi clairement que possible.
--- p.285

Être avec son enfant, c'est être présent pour lui.
Et peut-être surtout, même lorsqu'il est au plus mal.
C’est à ce moment-là que votre enfant a le plus besoin de vous.
Prenez donc le temps de réfléchir sur vous-même tout en élaborant un récit plus cohérent de votre éducation.
Vous pouvez apprendre de nouvelles stratégies utiles et internes pour apaiser votre souffrance intérieure.
Réécrivez une histoire cohérente sur qui vous êtes et comment vos relations vous ont façonné.
Ce faisant, vous pouvez acquérir et développer un lien d'attachement sécurisant avec votre vie.
De plus, en apprenant de nouvelles techniques utiles d'apaisement intérieur et interpersonnel, vous gagnerez en calme émotionnel ainsi qu'en clarté de compréhension de vous-même et de vos relations avec les autres.
De ce fait, vous pourrez offrir la PAIX à votre enfant.
Votre enfant deviendra un adolescent puis un adulte qui saura ce que signifie être choyé et soigné.
Et il apprendra à prendre soin de lui-même et de ceux qu'il aime.
--- p.296~297

Il fournissait trois S.
L'enfant s'est senti en sécurité, pris en charge et a finalement fini par se calmer.
En offrant ces trois choses, le père a offert à son fils le quatrième et ultime S : la stabilité.
--- p.306

Les enfants qui ont confiance que leurs soignants seront toujours là pour eux développent l'indépendance et la résilience nécessaires pour avoir la confiance en soi requise pour sortir de leur zone de confort.
Un enfant qui ne bénéficie pas de ce type d'attention et de soins explorera avec plus de courage et s'aventurera plus loin que les autres enfants.
--- p.321

Le passé n'est pas le destin.
Ce que la recherche révèle avec force, c'est que si nous prenons le temps de comprendre comment notre passé a façonné notre développement, quoi qu'il nous soit arrivé, nous pouvons nous libérer pour devenir les personnes et les parents que nous voulons être.
Cette science de l'attachement est incroyablement porteuse d'espoir.
Nous avons prouvé à maintes reprises que nous pouvions offrir à nos enfants des liens d'attachement sécurisants, quelle que soit notre propre éducation.

--- p.254