Tous les problèmes sont une question d'« ordre » !
Dès que vous connaissez l'ordre, tout se déroule sans accroc.

Ce livre explore avec constance l'importance de « l'ordre », un concept que nous négligeons souvent, à travers divers exemples et arguments.
Des proverbes et dictons orientaux et occidentaux à la stratégie d'entreprise, aux relations interpersonnelles et aux études, en passant par les émotions et la vie quotidienne, il offre des perspectives qui imprègnent tous les domaines.


L'auteur affirme : « L'ordre a de la valeur. »
« Notre perception, notre hiérarchie et notre jugement sont ancrés dans l’ordre des mots, l’ordre du travail et l’ordre de la vie. »
Il ne s'agit pas d'une simple histoire d'ordre ou de procédure.
L'ordre constitue le cadre, le processus, l'efficacité, et par conséquent le fondement du respect et de la confiance.
Avant tout, l'importance majeure de cet ouvrage réside dans sa tentative de restaurer « l'ordre » en tant que forme d'arts libéraux.
Elle présente cet ordre non pas simplement comme un manuel à suivre, mais comme une « philosophie » et une « structure » de vie pour penser et vivre correctement.
Il est notamment composé de près de 250 courts essais, ce qui vous permet d'accéder immédiatement à une réflexion profonde et à de l'empathie, quelle que soit la page que vous ouvrez.
Un guide essentiel pour les dirigeants et les organisations, les parents et les enseignants, et tous ceux qui se sentent perdus.

Nous écrivons nos dates de naissance dans l'ordre suivant : année, mois et jour.
C'est comme le 30 octobre 1956.
L'Amérique est différente.
La première chose qui apparaît est la date de naissance, suivie du mois de naissance, et enfin de l'année.
Quand je suis allée en Amérique pour la première fois, j'ai trouvé ça vraiment étrange.
Même pour l'envoi de courrier, c'était différent pour nous.
Nous sommes situés à Bangbae-ro, Seocho-gu, Séoul.
Indiquez la ville, le quartier où vous habitez, et à la fin, le secteur et le nombre d'appartements.
Aux États-Unis, on écrit d'abord le numéro et le nom de l'appartement, puis le nom du quartier, et enfin la ville.
Pourquoi donc?

Je pense que c'est le résultat de l'individualisme et du collectivisme.
Dans une culture collectiviste comme la nôtre, les grandes organisations passent avant tout.
Il y a un pays, une ville, un quartier, et c'est seulement après cela que l'on peut révéler son propre numéro.
Cela implique que l'organisation prime sur l'individu.
Mais dans une culture individualiste comme celle des États-Unis, l'individu passe avant tout.
N'est-ce pas pour cela qu'ils privilégient les informations personnelles ? Bien sûr, ce n'est que mon avis.

--- p.23~24

Le contrôle mental consiste à contrôler l'esprit pour qu'il fasse quelque chose.
J'en entends parler depuis longtemps et il semble que beaucoup de gens le trouvent encore utile.
Mais chaque fois que j'entends ça, j'ai des doutes.
Un cœur peut-il être touché ? Comment peut-il l'être ? Ai-je déjà vécu une telle chose ? Je ne m'en souviens pas très bien.
Cela semble plausible, mais j'ai le sentiment que quelque chose cloche.
Je vous recommande de contrôler votre corps plutôt que votre esprit.
Ce qu'il y a de plus honnête au monde, c'est le corps.
Le corps ne ment pas.
Si vous mangez trop pendant quelques jours, vous prendrez inévitablement du poids et votre corps deviendra lourd et flasque.
À l'inverse, si vous mangez léger et faites de l'exercice pendant quelques jours, votre corps se sentira léger, comme s'il pouvait voler.
Le corps ne ment pas, mais l'esprit, si.
Quand vous rencontrez quelqu'un qui vous plaît, c'est votre corps qui réagit en premier.
Je ressens de l'excitation et mon corps se dirige vers cette personne.


Le corps d'abord, l'esprit ensuite.
Vous pouvez contrôler votre corps, mais il est difficile de contrôler votre esprit.
Même si vous avez très envie d'étudier, vous ne pouvez pas étudier si vous êtes fatigué.
Je suis assis à mon bureau, mais j'ai du mal à me concentrer.

--- p.89

Autrefois, les grandes organisations l'emportaient sur les petites, mais aujourd'hui, ce sont les organisations rapides qui l'emportent sur les organisations lentes.
Ceci s'explique par la rapidité des évolutions technologiques et commerciales.
On parle donc beaucoup d'organisations agiles.
Agile est souvent traduit par souple.
Cela signifie réagir rapidement aux évolutions du marché.
Mais le mot agilité est intéressant.
Min est rapide, Khéops est victorieux.
L'idée qu'il faut être rapide pour gagner est déjà implicite dans le mot.

--- p.105

Le mot « 拔萃 » signifie retirer et « 萃 » signifie rassembler.
Cela signifie qu'on ne collecte pas d'abord puis qu'on tire, mais qu'on tire d'abord puis qu'on collecte.
Le mot anglais pour extrait est « extract », mais il ne signifie pas collecter, mais seulement extraire.
Mais que choisir et que ne pas choisir ? Il faut pouvoir choisir l'essentiel.
Vous devriez pouvoir ne retenir que les plus précieuses et vous débarrasser des autres.
Mais ce n'est pas normal.
Étant critique littéraire depuis plus de 20 ans, je fais inconsciemment des extraits.
Ce qui m'inquiète le plus, c'est ce que je vais choisir.
Le reste est pris approximativement.
Rassemblez les éléments sélectionnés, triez-les, affinez-les et synthétisez-les.
J'aime beaucoup le mot extrait.

--- p.111~112

La rétroprojection consiste à travailler à rebours.
La rétroprojection a permis à l'humanité de réaliser le premier voyage sur la Lune.
La NASA a considéré l'arrivée de l'humanité sur la Lune comme un acquis et a procédé à un travail rétrospectif pour déterminer les étapes nécessaires pour y parvenir.
Amazon adopte une vision similaire de ses produits, en regardant vers l'avenir.
Les employés d'Amazon rédigent des communiqués de presse sur des produits qui n'existent pas encore.
Le communiqué de presse comprend une liste de six pages reprenant les questions fréquemment posées que les clients sont susceptibles de se poser.
Cet exercice oblige même l'équipe d'experts à considérer le produit d'un point de vue non expert.


En fin de compte, les experts doivent poser des questions « stupides » et trouver des réponses intelligentes avant qu'un produit ne soit fabriqué et commercialisé.

--- p.115~116

Je pense qu'être occupé, c'est être paresseux.
La paresse a pour conséquence de remettre à plus tard de nombreuses choses urgentes.
Les accidents continuent de se produire parce que nous ne faisons pas ce qu'il faut faire à l'avance.
Alors, que devons-nous faire ?

Premièrement, nous devons redéfinir ce que signifie être occupé.
Nous devons comprendre qu'être occupé n'est pas un signe de compétence, mais de paresse.
L'important n'est pas d'être occupé.
Vous devez vous demander pourquoi vous êtes occupé et si le travail en vaut la peine.

Deuxièmement, vous devriez consulter régulièrement le calendrier.
Il y a une chose que je dis très souvent en regardant le calendrier.
« Non, six mois se sont déjà écoulés. » « Non, une année entière s'est déjà écoulée. »
Si on inverse la perspective, cela devient un mot de regret et d'introspection, du genre : « Je n'ai même pas vraiment atteint mon objectif et je n'ai même pas commencé ce que je voulais faire. Que dois-je faire ? »
Consulter le calendrier, c'est se remémorer les précieux objectifs que l'on s'est fixés en début d'année.


Troisièmement, nous devons passer de la gestion du temps à la gestion de la vie.
La pire gestion du temps qui me vienne à l'esprit, c'est le surmenage.
Il n'y a absolument aucun écart.
Si un planning est retardé ou perturbé, cela affecte tous les plannings suivants, ce qui entraîne l'effondrement du planning global.
La gestion du temps est un outil pour la gestion de la vie.
Ne vous laissez pas absorber par le court terme ; vous devriez périodiquement considérer la vie dans une perspective macroéconomique.

--- p.121