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Peut-on penser sans cerveau ?
Peut-on penser sans cerveau ?
Description
Introduction au livre
L'IA n'a pas de corps, et les humains sont prisonniers de leur cerveau !
Une révolution cognitive engendrée par l'intelligence végétale qui pense avec tout son corps


Alors que Google DeepMind explore « l’esprit » de l’intelligence artificielle, une grande question philosophique se pose une fois de plus à l’humanité.
Les humains sont-ils les seuls capables d'éprouver des émotions ? D'où vient la conscience ? L'intelligence nécessite-t-elle un cerveau ? Avec des modèles de langage à grande échelle (MLE) comme chatGPT, Gemini et Perplexity qui conversent comme des humains, offrent un soutien psychologique et créent même toutes sortes d'œuvres créatives, y compris des images et des vidéos, il est impossible de ne pas s'interroger sur la nature de l'intelligence et de la conscience.
Malgré tout, nous continuons de raisonner en termes d'organismes dotés d'un cerveau, et plus particulièrement d'êtres humains.
Ce livre, « Peut-on penser sans cerveau ? », est un défi stimulant qui brise les idées reçues.
Cet ouvrage, par une tentative audacieuse comparable à l'émergence de la mécanique quantique qui a bouleversé le paradigme de la compréhension du monde, repense ce qu'est « l'intelligence vivante » à travers l'intelligence végétale et nous permet de surmonter les limites de l'intelligence mécanique.

Les plantes n'ont ni cerveau ni nerfs.
Mais, chose surprenante, elle prend d'innombrables décisions, anticipe son environnement et se développe d'une manière qui lui est bénéfique.
Cet ouvrage transcende les frontières des neurosciences, de la physiologie végétale, de la psychologie et de la philosophie pour mettre en lumière les capacités de traitement de l'information de haut niveau des plantes.
Au-delà de la simple explication des stratégies de survie des plantes, cela nous oblige à repenser fondamentalement la direction que prendront les humains et l'intelligence artificielle à l'avenir.
Ce livre, qui bouleverse complètement notre vision de la vie et qui constitue également un exercice scientifique et philosophique de réflexion sur l'existence de l'humanité, permet aux lecteurs de comprendre la conscience et l'intelligence, ainsi qu'eux-mêmes, d'une manière plus large, plus inédite et plus profonde.
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indice
introduction
Introduction : Plantes endormies, perspectives éveillées

Partie 1 : Repenser les plantes du point de vue de l'intelligence
Chapitre 1 La cécité des plantes
Chapitre 2 : Adopter le point de vue de la plante
Chapitre 3 : Le comportement intelligent chez les plantes

Deuxième partie : L'intelligence des plantes à travers la science
Chapitre 4 : Le système nerveux des plantes
Chapitre 5 : Les plantes pensent-elles ?
Chapitre 6 Cognition écologique

Troisième partie : L'avenir se dessine grâce à l'intelligence végétale
Chapitre 7 : Devenir une plante
Chapitre 8 : La libération des plantes
Chapitre 9 : Robot vert

Sortie : Intelligence humaine, intelligence artificielle et intelligence végétale
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Amériques
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Dans le livre
« Ce livre explore ce que signifie être une plante en franchissant les frontières des neurosciences, de la physiologie végétale, de la psychologie et de la philosophie pour brosser un tableau de la façon dont nous pensons sans cerveau. »
À mesure que les recherches progressent, nous suivrons attentivement la croissance des germes de preuves scientifiques. » — « Préface »

« Nous ne pouvons plus nous fier uniquement à la taxonomie et à la nomenclature qui ont longtemps dominé la recherche végétale. »
« Les identifiants et les catégories abstraites ne nous apprennent pas grand-chose sur l’intelligence des plantes en tant qu’entités distinctes. » — Chapitre 2 : Suivre le point de vue de la plante

« Les tomates sécrètent des substances chimiques qui perturbent le cerveau et transforment les herbivores en carnivores. »
Il existe aussi des plantes et des arbres qui appellent leurs « gardes du corps » lorsqu'ils sont attaqués.
Par exemple, lorsqu'elle est menacée par un insecte, elle répand dans l'air une substance qui attire l'attention d'autres insectes prédateurs de l'insecte agresseur. » — Chapitre 3 : Comportement intelligent des plantes

« La mémoire est une capacité qui ne s’acquiert que par l’apprentissage et qui est essentielle à la survie. »
Lorsque les plantes sont confrontées à une situation similaire à une situation qu'elles ont déjà rencontrée, il existe d'innombrables cas où elles choisissent la meilleure réponse en fonction de leur expérience antérieure.
Par exemple, si un herbivore ou un parasite précédemment attaqué s'approche à nouveau, la vitesse de défense augmente.
De plus, les changements de température ou de composition chimique de l'environnement affectent les générations 5 à 12. » — « Chapitre 3 : Comportement intelligent des plantes »

« Non seulement la combinaison sophistiquée de terpénoïdes, les substances les plus courantes synthétisées par les organismes (dont la plupart sont de l'isoprène), mais aussi les benzénoïdes et autres composés organiques volatils fournissent des informations importantes. »
Chaque substance volatile devient un élément du langage végétal.
Autrement dit, différents composés organiques sont empilés comme des briques Lego pour former des « mots ».
Les plantes produisent généralement plus de 1 700 composés volatils différents, ce qui leur confère un riche vocabulaire. — Chapitre 3 : Le comportement intelligent des plantes

« Chez les plantes dépourvues de nerfs, le système vasculaire, constitué de tubes s’étendant des racines aux feuilles, agit comme un réseau de transport et transmet des signaux électriques. »
Le système vasculaire est divisé en xylème, qui absorbe l'eau, et en phloème, qui transporte les substances décomposées telles que les sucres.
On peut dire que le système vasculaire est similaire au système nerveux, qui est un conduit par lequel l'information électrique circule sur de courtes et longues distances.
De même que les nerfs d'un animal sont comme des fils qui transmettent des signaux électriques, le système vasculaire est comme un fil vert qui transmet divers messages sous forme de signaux électriques afin de contrôler et de coordonner les fonctions de la plante. » — Chapitre 4 : Le système nerveux des plantes

« La cognition comprend également des outils, tels que le stylo et le papier, les traitements de texte, les calculatrices et les matériaux artistiques, qui font partie intégrante du lien continu entre le monde intérieur et le monde extérieur, c’est-à-dire entre la pensée et l’action. »
Ils ont décrit le « soi » non pas comme un concept refoulé ou limité, mais comme un réseau complexe de neurones et d'objets englobant à la fois les êtres vivants et les choses non vivantes. --- « Chapitre 5 : Les plantes pensent-elles ? »

« Les êtres vivants et leur esprit sont étroitement liés non seulement à leur forme physique, mais aussi au monde qui les entoure. »
« Si vous transplantez un cerveau de perruche dans un rat, il ne fonctionnera pas comme chez la perruche, et vous ne pouvez pas transplanter la conscience d’une coccinelle dans un pétunia. » — Chapitre 6 : La cognition écologique

« La forme hydrostatique de la pieuvre à plusieurs cerveaux n’est pas si différente de la structure fluide d’une vigne, dont la conscience est répartie dans tout son corps. »
De même que les pieuvres accomplissent de nombreuses fonctions que l'on pourrait considérer comme « conscientes » grâce à un système nerveux très différent de celui des mammifères, les plantes peuvent accomplir des capacités conscientes similaires grâce au « système nerveux végétal » mentionné au chapitre 4.
Les tentacules de la pieuvre, avec leurs ganglions, ne sont pas différentes des vrilles d'une vigne, explorant l'espace avec attention. --- « Chapitre 7 : Que signifie devenir une plante ? »

« Considérons ce qui est arrivé aux plantes qui ont constitué jusqu’à présent d’importantes cultures agricoles. »
Les cultures se sont répandues à travers le monde, poussant sur des terres soigneusement cultivées par l'homme, protégées des parasites et pourvues de divers engrais, tandis que leurs concurrents étaient éliminés par des herbicides.
Les variétés de blé et de maïs d'aujourd'hui vivent beaucoup plus prospèrement que celles qui ont connu des difficultés par le passé.
Nous nous sommes habitués à la réalité et nous sommes devenus insensibles, mais c'est parce que c'est acceptable.
Des gardiens humains protègent les intérêts des récoltes.
Mais en réalité, on pourrait dire que ce sont les cultures qui nous ont domestiqués. » --- « Chapitre 7 Qu’est-ce que ça fait de devenir une plante ? »

« Darwin fut l’un des premiers scientifiques à affirmer que les « sentiments » ne sont pas de simples caractéristiques abstraites qui distinguent les humains, mais qu’ils jouent un rôle crucial dans l’évolution. »
Il a soutenu qu'il existe de très bonnes raisons expliquant l'évolution des émotions et des comportements émotionnels.
Les émotions nous aident à prioriser rapidement les décisions concernant les défis qui existent dans les environnements à risque.
Nous avons tendance à rejeter les émotions comme des impulsions irrationnelles, mais l'adage « Écoutez votre instinct » est tout à fait pertinent.
« Les émotions, qui sont des expériences internes subjectives, mènent parfois à des actions de niveau supérieur impossibles à réaliser par la logique fondée sur la raison. » — Chapitre 8 : La libération des plantes

« Développé par des chercheurs de l’université de Stanford et de l’université de Californie à Santa Barbara, le « Growbot » pousse vers l’avant en faisant tourner continuellement le centre intérieur d’un tube pneumatique en plastique vers l’extérieur, un peu comme l’extrémité d’une feuille qui pousse continuellement en créant de nouvelles cellules. »
Il peut avancer en retournant son corps comme un gant, même sur des terrains accidentés, des surfaces inégales et dans des espaces étroits.
Growbot peut utiliser l'électricité statique présente à sa surface pour se faufiler entre deux feuilles de matériau collant et même se déplacer à l'intérieur d'une baignoire remplie d'herbe.
Growbot, qui peut se faufiler dans de petits espaces grâce à la seule force de la pression de l'air, peut élargir ou rétrécir la largeur de son corps selon les besoins.
« Elle peut maintenir la pression de l’air même lorsqu’elle est piquée par un objet pointu. »
--- « Chapitre 9 : Le robot vert »

Avis de l'éditeur
★★★Éloges pour ce livre

« Un livre de méditation qui ouvre l’esprit au monde intérieur des plantes. »
« Cela change et enrichit notre perspective sur la vie verte qui nous entoure. »
— Anil Seth (neuroscientifique, auteur de Becoming Me)

« Nous devrions nous réjouir que l’auteur ait semé une graine d’espoir en la curiosité scientifique. »
— Diana Beresford-Kroger, botaniste et auteure de Forêts du monde

« Un appel à dépasser nos préjugés et notre endoctrinement anthropocentrique. »
—Jackie Higgins, directrice d'Oxford Scientific Film

« Preuves convaincantes de l’intelligence des plantes. »
— Kirkus Reviews


1.
Dénoncer les plantes à l'ère de la technologie et de la vitesse

Paco Calvo, pionnier dans le domaine de « l'intelligence végétale », mis en lumière par TED et la BBC.
— Une intelligence végétale qui pense plus sophistiquéement parce qu'elle ne bouge pas

Paco Calvo, l'auteur de cet ouvrage, est un spécialiste des sciences cognitives et un philosophe de la biologie. Il enseigne la philosophie des sciences à l'Université de Murcie, en Espagne, et mène des recherches sur l'intelligence végétale à la pointe de la recherche interdisciplinaire.
Ce livre est le premier de Paco Calvo à être publié en Corée, et il offre une explication détaillée et accessible des dernières découvertes de la recherche sur l'intelligence des plantes.
L'histoire commence par une berceuse chimique chantée à la vie verte.
L’expérience du mimosa, dans laquelle les animaux sont « endormis » par l’action de la même substance qui les anesthésie, nous invite à réfléchir à la façon dont les êtres vivants sont devenus biochimiquement similaires au cours d’un long processus évolutif.
L'auteur fait allusion à l'émergence de la « phytoéthologie » en affirmant que « tous les organismes possèdent leur propre intelligence », alors que l'humanité a commencé à s'interroger sur la conscience des formes de vie non humaines avec l'avènement de l'éthologie animale au XXe siècle.
Les recherches de l'auteur sonnent l'alarme pour l'humanité, qui considère les plantes comme un simple « arrière-plan vert », au point qu'il existe un terme académique, « cécité végétale », qui désigne le phénomène de vivre entouré de toutes sortes de plantes sans les reconnaître.
Contrairement aux animaux très mobiles, les plantes enracinées dans le sol doivent supporter pleinement les conséquences de leurs choix.
Pourtant, les plantes se sont adaptées à l'environnement terrestre et ont survécu avec moins d'énergie pendant bien plus longtemps que nous.
Si les décisions prises par les plantes étaient simples, une telle diversité d'espèces aurait-elle pu se créer au sein de l'écosystème complexe de la Terre ?
L'idée, présentée dans le livre, d'une intelligence végétale « à croissance unique » va au-delà de la simple biologie et nous offre des stratégies de survie durables et des modèles de pensée.
C’est pourquoi, à l’ère de la science et de la technologie, où une intelligence artificielle imitant le cerveau humain a émergé et où l’humanité s’aventure dans l’espace à la recherche d’une nouvelle planète, nous nous tournons une fois de plus vers les plantes de cette terre.

« Pour endormir temporairement un mammifère, il faut lui administrer un anesthésique de synthèse. »
Cependant, les plantes produisent leurs propres types d'anesthésiques.
En situation de stress, notre corps sécrète ces substances. Par exemple, en cas de blessure, nos tissus libèrent dans l'air des substances anesthésiantes comme l'éthylène.
De plus, si les racines ne sont pas correctement alimentées en eau, elles produisent de l'éthanol, de l'éthylène et de l'éther divinylique.
On ne sait pas encore exactement pourquoi cela se produit.
Bien que certaines substances puissent contribuer à activer les mécanismes de défense, l'efficacité de beaucoup d'autres reste incertaine.
C'est peut-être simplement une façon de se détendre, comme lorsqu'on prend une bière à la fin d'une journée chargée.
Certaines de ces substances sont libérées en quantités suffisamment importantes pour affecter l'atmosphère terrestre.
Nous devons sérieusement prendre en compte les conséquences du fait que les plantes et les oiseaux stressés émettent des gaz à effet de serre. » ― Extrait de l’introduction de « Plantes endormies, éveil des connaissances »

« La plupart des changements opérés par les plantes sont beaucoup plus lents que les réactions fulgurantes des animaux (bien que, comme nous l'avons vu avec la dionée attrape-mouche, les plantes puissent accélérer le rythme lorsque cela est nécessaire). »
Si ces plantes n'avaient pas l'intelligence nécessaire pour décider elles-mêmes de leurs mouvements et de leur croissance, elles ne seraient pas en mesure de réagir en temps opportun à ce qui se passe autour d'elles.
« Si vous prenez du retard dans la compétition féroce du monde végétal sauvage, vous serez attaqué par vos concurrents et deviendrez la proie des prédateurs. » — Chapitre 1, « La cécité végétale », extrait de « Mouvement et intelligence »

2.
Les plantes pensent avec tout leur corps
— Le système vasculaire des plantes, les fils verts qui transmettent les signaux électriques
Un troisième modèle cognitif qui transcende la dichotomie homme-machine


Les plantes collectent des informations de leur environnement dans tout leur organisme, des racines jusqu'au bout des feuilles.
Ils font les meilleurs choix pour survivre parmi de nombreuses variables, notamment les cinq régions spectrales de la lumière, ainsi que la durée du jour et les changements saisonniers, la température et l'humidité, les vibrations et la salinité, les variations des nutriments au fil du temps, les micro-organismes présents dans le sol et la concurrence des voisins.
Les plantes n'ont pas de cerveau, mais possèdent un système vasculaire qui transmet des signaux électriques.
Cette structure échange des informations en déplaçant de l'eau, des sucres et des substances de signalisation, un peu comme le système nerveux d'un animal.
Des substances présentes dans les plantes, telles que la sérotonine, la dopamine, le GABA et le glutamate, sont identiques aux neurotransmetteurs humains.
Le processus par lequel les signaux électriques partent de la zone blessée et se propagent dans toute la plante pour activer les mécanismes de défense est similaire au comportement des animaux qui ressentent et gèrent la douleur.
Chez les plantes, qui ne possèdent pas d'organe spécifique appelé cerveau et de cellules nerveuses, la pensée se déroule de manière « distribuée » dans tout le corps.
Chaque partie de la plante, des racines aux feuilles, perçoit et évalue les informations, et réagit en conséquence.
Ceci est similaire au système de conscience multiple de la pieuvre, où plus de la moitié de la cognition se déroule dans les tentacules.
Si le modèle anthropocentrique de la conscience est un système centralisé, les plantes démontrent un système de pensée distribué et organisé en réseau. La nature incarne depuis longtemps le potentiel d'une nouvelle intelligence, un concept mis en lumière par l'IA et les sciences cognitives.
Il existe une distinction claire entre le bien et le mal dans les décisions prises dans le but de survivre.
Lorsque nous faisons un mauvais choix de jugement et que nous nous retrouvons dans une situation indésirable, nous sommes désorientés et surpris.
Cela vaut également pour les plantes. L'IA calcule rapidement, mais sa capacité à réagir de manière appropriée aux « imprévus » reste limitée.
Ce livre apporte des éléments de réponse pour comprendre la véritable cognition et la conscience en examinant comment les plantes, avec leurs systèmes de pensée distribués, naviguent et modifient leur environnement lorsque leurs prédictions sont contredites.
Les plantes sont dépourvues d'organes sensoriels, mais elles recueillent des informations grâce à leurs mouvements dans un environnement donné, s'adaptent aux situations changeantes et prennent des décisions optimales pour leur survie.
Cette façon de penser, d'ordre biologique, ne peut se réduire à une simple capacité de calcul.
L'auteur interprète le comportement des plantes sous différents angles, notamment la théorie intégrée de l'information, la biosémiotique et la psychologie écologique, et propose l'intelligence végétale comme un « troisième modèle cognitif » qui transcende la dichotomie entre les humains et les machines.

« Des chercheurs ont modifié génétiquement Arabidopsis thaliana pour qu’elle émette de la lumière lorsque les niveaux de calcium à l’intérieur de la cellule augmentent. »
Et lorsqu'il coupa l'aster avec un couteau, le calcium se répandit de la plaie au reste de la plante, créant des vagues de lumière.
L'équipe de Gilroy a découvert que le glutamate déclenche des ondes d'activité électrique à base de calcium qui signalent aux cellules de se préparer à la défense.
Tout comme le glutamate, un neurotransmetteur des mammifères, transmet rapidement les signaux de douleur chez les plantes, le fonctionnement des neurotransmetteurs chez les plantes semble identique à celui observé chez les animaux. » ― Chapitre 4, « Le système nerveux des plantes », extrait de « Les neurochimiques verts »

« Une forte salinité du sol provoque un stress important au niveau des racines, perturbant la synthèse des protéines et d'autres processus importants. »
Par conséquent, les plantes doivent tout faire pour éviter les dommages causés par le sel.
La plupart des gens évitent les dommages causés par le sel en recherchant des sols qui correspondent à leurs modèles internes de ce à quoi ils se sentent à l'aise.
« Les plantes tentent ainsi de se conformer aux prédictions. » — Chapitre 5, « Les plantes pensent-elles ? », extrait de « Faire face aux surprises »

3.
Ouvrir la voie à un avenir radical et écologique grâce à l'intelligence végétale.
— Les plantes comme sujets d’étude, et non comme objets de décoration ou cultures, et l’éthique de la camaraderie et de la coexistence
— Robots souples : L’imagination au service d’êtres cognitifs enracinés et en pleine croissance


La cognition n'est pas simplement une « capacité » qui se manifeste indépendamment au sein d'un organisme, mais un « processus » qui se déroule grâce à une interaction continue entre l'organisme et son environnement.
Pour véritablement comprendre la cognition, nous devons examiner non pas ce qui se passe à l'intérieur d'un organisme, mais comment cet organisme interagit avec le monde extérieur.
Autrement dit, la cognition n'est pas quelque chose qui « est » à l'intérieur, mais quelque chose qui « se produit » dans les relations.
Prenons un instant pour réfléchir à la manière dont on parle aujourd'hui des plantes face au changement climatique, qui constitue une menace existentielle pour l'humanité.
Pourtant, l'humanité reste engluée dans le problème de la subsistance et ne se concentre que sur les moyens d'accroître les taux de croissance des cultures.
Alors même que la biosphère terrestre s'effondre en temps réel, les plantes sont encore considérées comme « une ressource passive à manipuler, à cultiver et même à transporter dans l'espace au profit de l'humanité ».
Nous sommes désormais à un point où nous devons fondamentalement changer de perspective.
Si l’on considère les plantes non pas simplement comme des ressources mais comme des « êtres cognitifs » qui perçoivent leur environnement, s’y adaptent et y survivent, la relation entre les plantes et les humains peut évoluer vers un horizon scientifique et éthique totalement différent.
Ce changement de perception a également influencé la technologie, conduisant à l'émergence de robots biomimétiques appelés « Growbots » qui grandissent de manière flexible pour s'adapter à leur environnement, comme les plantes.
Cette technologie, qui imite l'intelligence distribuée et la flexibilité structurelle des plantes, démontre le potentiel d'une nouvelle intelligence artificielle qui interagit avec le monde d'une manière similaire aux organismes vivants.
Une manière d'être lente et attentive comme une plante, mais profondément enracinée et en harmonie avec l'environnement – ​​voilà peut-être l'imagination la plus radicale et écologique que nous devons apprendre aujourd'hui, tant dans le domaine technologique que dans la vie.

« Si l’on s’intéresse à l’environnement naturel dans lequel se déroulent les actions, on constate que la cognition n’est pas une capacité que l’on retrouve uniquement chez les plantes, mais aussi chez les animaux. »
La cognition s'apparente davantage à quelque chose qui résulte de l'interaction entre un organisme et son environnement.
« La raison pour laquelle nous devrions nous intéresser non pas à ce qui se passe à l’intérieur d’un organisme, mais à la manière dont cet organisme interagit avec son environnement, est que les expériences naissent de ces interactions. » — Chapitre 7, « Devenir une plante », extrait de « Donner du sens »

« Développé par des chercheurs de l’université de Stanford et de l’université de Californie à Santa Barbara, le « Growbot » pousse vers l’avant en faisant tourner continuellement le centre intérieur d’un tube pneumatique en plastique vers l’extérieur, un peu comme l’extrémité d’une feuille qui pousse continuellement en créant de nouvelles cellules. »
Il peut avancer en retournant son corps comme un gant, même sur des terrains accidentés, des surfaces inégales et dans des espaces étroits.
Growbot peut utiliser l'électricité statique présente à sa surface pour se faufiler entre deux feuilles de matériau collant et même se déplacer à l'intérieur d'une baignoire remplie d'herbe.
Growbot, qui peut se faufiler dans de petits espaces grâce à la seule force de la pression de l'air, peut élargir ou rétrécir la largeur de son corps selon les besoins.
« Il peut maintenir la pression de l’air même lorsqu’il est piqué par un objet pointu. » – Chapitre 9, « Robot vert », extrait de « Growbot »


« C'est incroyablement original. »
« Face à une littérature de plus en plus abondante sur la façon dont les plantes perçoivent le monde, cet ouvrage impressionnant changera la façon dont les lecteurs voient les plantes qui les entourent. »
— Publisher's Weekly

« Les plantes sont-elles sensibles ? Calvo consacre une place égale au débat entre philosophes et scientifiques sur la signification de l'intelligence, et l'illustre d'exemples fascinants. »
Les lecteurs auront du mal à résister à son argument selon lequel les plantes adaptent leur forme et leur expérience à leur environnement d'une manière dont les animaux sont incapables.
« Preuves convaincantes de l’intelligence des plantes. »
— Kirkus Reviews
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 26 mai 2025
Nombre de pages, poids, dimensions : 368 pages | 470 g | 135 × 210 × 23 mm
- ISBN13 : 9791170873242
- ISBN10 : 1170873243

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