
amoureux
Description
Introduction au livre
Il s'agit du roman autobiographique de Marguerite Duras, lauréate du prix Goncourt et figure emblématique de la littérature française moderne, qui dépeint avec délicatesse et vivacité son enfance misérable au Vietnam et sa passion amoureuse avec un Chinois.
Une mère devenue impuissante face au désespoir engendré par son environnement misérable, un frère aîné violent qui ne s'intéresse qu'à la drogue et aux jeux d'argent tout en bénéficiant du favoritisme de sa mère, et un frère cadet faible constamment tourmenté par son aîné. À mesure que son dégoût pour cette famille anormale grandit, la jeune fille (« je ») s'immerge de plus en plus dans sa relation avec l'homme chinois, qui dégénère peu à peu en désir fou et en amour vide. |
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Aperçu
Dans le livre
Sérieusement, à force de me regarder, j'ai failli me prendre pour quelqu'un d'autre, j'ai presque cru que j'étais jolie comme les autres femmes qui attiraient l'attention.
Mais je sais.
Non pas pour des raisons de beauté, mais pour autre chose, oui, autre chose.
Par exemple, c'est une question de « tempérament ».
Je peux m'exprimer comme je le souhaite.
Si les gens voulaient que je sois belle, je pourrais l'être.
Mais je sais.
Non pas pour des raisons de beauté, mais pour autre chose, oui, autre chose.
Par exemple, c'est une question de « tempérament ».
Je peux m'exprimer comme je le souhaite.
Si les gens voulaient que je sois belle, je pourrais l'être.
--- pp.25~26
Une jeune fille coiffée d'un chapeau de feutre se tient seule sur le pont d'un ferry, les coudes appuyés sur la rambarde, tout son corps baigné par la lueur citronnée de l'eau du fleuve.
Un chapeau d'homme ajoute une touche rosée à la scène.
C'est la seule couleur.
Le soleil brille sur la rivière enveloppée de brouillard, et la rive est obscurcie par la chaleur du soleil.
La rivière semble toucher l'horizon.
La rivière coule paisiblement.
Il n'émet aucun son.
Comme le sang qui circule dans le corps, pas un souffle de vent ne souffle à la surface.
Une jeune fille coiffée d'un chapeau de feutre se tient seule sur le pont d'un ferry, les coudes appuyés sur la rambarde, tout son corps baigné par la lueur citronnée de l'eau du fleuve.
Un chapeau d'homme ajoute une touche rosée à la scène.
C'est la seule couleur.
Le soleil brille sur la rivière enveloppée de brouillard, et la rive est obscurcie par la chaleur du soleil.
La rivière semble toucher l'horizon.
La rivière coule paisiblement.
Il n'émet aucun son.
Comme le sang qui circule dans le corps, pas un souffle de vent ne souffle à la surface.
Un chapeau d'homme ajoute une touche rosée à la scène.
C'est la seule couleur.
Le soleil brille sur la rivière enveloppée de brouillard, et la rive est obscurcie par la chaleur du soleil.
La rivière semble toucher l'horizon.
La rivière coule paisiblement.
Il n'émet aucun son.
Comme le sang qui circule dans le corps, pas un souffle de vent ne souffle à la surface.
Une jeune fille coiffée d'un chapeau de feutre se tient seule sur le pont d'un ferry, les coudes appuyés sur la rambarde, tout son corps baigné par la lueur citronnée de l'eau du fleuve.
Un chapeau d'homme ajoute une touche rosée à la scène.
C'est la seule couleur.
Le soleil brille sur la rivière enveloppée de brouillard, et la rive est obscurcie par la chaleur du soleil.
La rivière semble toucher l'horizon.
La rivière coule paisiblement.
Il n'émet aucun son.
Comme le sang qui circule dans le corps, pas un souffle de vent ne souffle à la surface.
--- pp.29~30
Il approche son nez de son visage et le sent.
Il hume le parfum d'une jeune fille.
Je ferme les yeux et j'inspire son souffle, le souffle chaud qu'elle expire.
Les contours de son corps deviennent de plus en plus flous, et il ne parvient plus à distinguer quoi que ce soit.
Ce corps, contrairement aux autres corps, est infini.
À l'intérieur de la chambre, son corps se dilate progressivement.
Il n'existe pas de forme fixe.
Le corps se crée à chaque instant et existe non seulement là où il regarde, mais aussi ailleurs.
Elle s'étend au-delà du champ de vision et se déploie vers le jeu et la mort.
Il approche son nez de son visage et le sent.
Il hume le parfum d'une jeune fille.
Je ferme les yeux et j'inspire son souffle, le souffle chaud qu'elle expire.
Les contours de son corps deviennent de plus en plus flous, et il ne parvient plus à distinguer quoi que ce soit.
Ce corps, contrairement aux autres corps, est infini.
À l'intérieur de la chambre, son corps se dilate progressivement.
Il n'existe pas de forme fixe.
Le corps se crée à chaque instant et existe non seulement là où il regarde, mais aussi ailleurs.
Elle s'étend au-delà du champ de vision et se déploie vers le jeu et la mort.
Il hume le parfum d'une jeune fille.
Je ferme les yeux et j'inspire son souffle, le souffle chaud qu'elle expire.
Les contours de son corps deviennent de plus en plus flous, et il ne parvient plus à distinguer quoi que ce soit.
Ce corps, contrairement aux autres corps, est infini.
À l'intérieur de la chambre, son corps se dilate progressivement.
Il n'existe pas de forme fixe.
Le corps se crée à chaque instant et existe non seulement là où il regarde, mais aussi ailleurs.
Elle s'étend au-delà du champ de vision et se déploie vers le jeu et la mort.
Il approche son nez de son visage et le sent.
Il hume le parfum d'une jeune fille.
Je ferme les yeux et j'inspire son souffle, le souffle chaud qu'elle expire.
Les contours de son corps deviennent de plus en plus flous, et il ne parvient plus à distinguer quoi que ce soit.
Ce corps, contrairement aux autres corps, est infini.
À l'intérieur de la chambre, son corps se dilate progressivement.
Il n'existe pas de forme fixe.
Le corps se crée à chaque instant et existe non seulement là où il regarde, mais aussi ailleurs.
Elle s'étend au-delà du champ de vision et se déploie vers le jeu et la mort.
--- p.118
Avis de l'éditeur
S’il est un être que Marguerite Duras n’oubliera ni ne trahira jamais, ce sont ses œuvres, nées de sa passion pour la vie, de son talent littéraire et de sa merveilleuse maîtrise de la langue.
- La Nouvelle Observateur
Dans l'œuvre de Duras, la mort et la souffrance constituent la trame du texte.
- Julia Kristeva
Une enfance misérable au Vietnam et une passion amoureuse dévorante avec un Chinois
Un roman autobiographique qui redonne vie à ces images floues grâce à des descriptions délicates et vivantes.
« L’Amant » de Marguerite Duras, une écrivaine représentative de la littérature française moderne, a été publié par Minumsa.
Ce roman autobiographique, publié après que Duras eut surmonté les souffrances d'une cirrhose du foie et de l'alcoolisme qui l'avaient accompagnée dans ses dernières années, s'inspire de son enfance dans le cadre exotique du Vietnam. Dès sa parution en 1984, il fit sensation dans le monde littéraire et remporta le prix Goncourt, la plus prestigieuse récompense littéraire française.
Le professeur Kim In-hwan, qui a introduit « L'Amant » en Corée en 1984 avec une traduction qui reflétait au plus près la sensibilité des femmes de l'époque, a de nouveau présenté « L'Amant » pour notre époque en 2007, grâce à un savoir-faire acquis au cours de 20 années de recherche sur les écrivaines françaises.
Cette « œuvre de sensualité », devenue encore plus célèbre après son adaptation cinématographique éponyme par le réalisateur Jean-Jacques Annaud en 1992, s'est fermement imposée comme une « œuvre du Nouveau Roman » dans les cercles littéraires français grâce au style d'écriture unique de Duras, et est étudiée comme une œuvre importante dans l'histoire de la littérature moderne.
Pour les lecteurs avides qui souhaitent prolonger l'impact du film et découvrir davantage l'œuvre de Duras au-delà du film, cette publication sera une véritable aubaine.
Des souvenirs d'enfance qui refont surface dans les moments de douleur
« L’Amant » est le premier roman publié par Duras après qu’elle a recouvré la santé suite à une cirrhose du foie et à des problèmes d’alcoolisme.
« Dès mon plus jeune âge, vers quinze ou dix-huit ans, mon visage portait déjà les marques de la défiguration que l’alcool allait me faire subir à l’âge mûr », et « J’ai commencé à boire comme tout le monde, mais trop tôt, car ma curiosité était trop forte », sont le genre de phrases qui apparaissent dans « L’Amant », montrant que Duras était un écrivain qui passait ses journées au contact de l’alcool.
En 1982, Duras, finalement au point de ne plus pouvoir écrire, fut admis dans un hôpital de Neuilly, et durant cette période de souffrance, le souvenir le plus cher de sa vie lui revint sous la forme d'un souvenir flou de son enfance, plus de 50 ans auparavant.
Ces jours-là furent tristes mais surtout de beaux souvenirs pour Duras, et c'est précisément parce qu'ils étaient beaux qu'ils représentaient un regret d'autant plus poignant.
Dès qu'elle s'est rétablie, Duras a écrit un livre intitulé « L'Amant » relatant ses souvenirs de sa vie misérable au Vietnam et de son premier amour pour un Chinois.
Cet ouvrage, qui marqua également le début d'une nouvelle vie pour elle, remporta le prix Goncourt l'année de sa publication et fut traduit dans 35 pays, faisant d'elle une auteure de renommée mondiale.
Duras, qui avait toujours fondé son œuvre sur ses propres expériences, est entrée dans une nouvelle phase de sa vie et de sa carrière avec « L'Amant ».
Une traduction qui saisit la sensibilité délicate des femmes
En 1984, lorsque Duras remporta le prix Goncourt, le professeur Kim In-hwan de l'université féminine Ewha présenta « L'Amant » en Corée avec une traduction qui restituait au plus près la sensibilité unique, délicate et vivante de Duras, tout en comprenant la psychologie des femmes.
Depuis lors, outre « L'Amant », il a traduit d'autres œuvres de Duras, telles que « Toute une journée dans les bois » et « L'Homme assis dans le couloir », et a étudié des écrivaines françaises, dont Duras.
Fort de vingt années d'expérience, le professeur Kim In-hwan a présenté « L'Amant » d'une manière nouvelle et moderne en 2007, tout en préservant la sensibilité de l'œuvre originale.
Duras, qui a écrit « L'Amant » à plus de 70 ans, et le professeur Kim In-hwan, qui a traduit à nouveau « L'Amant » à l'âge de près de 70 ans.
En tant que traductrice et en tant que femme, mes émotions sont devenues plus intenses et mes expressions plus colorées qu'auparavant.
Un écrivain du nouveau roman qui possède bien plus que de la simple sensualité
Le visage de la jeune fille utilisé comme illustration de couverture de « L'Amant » est plus célèbre que l'œuvre elle-même.
Cette photo, qui montre un homme regardant droit devant lui avec une expression indifférente, est l'affiche utilisée par le réalisateur Jean-Jacques Annaud pour son adaptation cinématographique de 1992 du roman « L'Amant », qui porte le même nom.
Ce film, qui met en scène avec audace une scène d'amour entre une jeune Française et un Chinois, a amplifié la curiosité autour de l'auteure originale, Duras, et lui a valu le surnom d'« auteure de la sensualité ».
Cependant, l'adjectif « sensuel » à lui seul ne suffit pas à décrire l'écrivain « Duras ».
Contrairement aux films, les romans sont composés de courts paragraphes qui transcendent plusieurs époques et espaces.
Alors que le film se déroule de manière séquentielle, se concentrant sur la relation entre une jeune Française et un Chinois, le roman est un mélange de l'enfance de l'auteur au Vietnam, de son séjour en France où il a côtoyé des personnalités du monde littéraire et universitaire, et de son présent, désormais marqué par l'âge.
Dans « L'Amant », Duras espérait compléter le tableau d'ensemble de la « vie » en assemblant les fragments épars de la mémoire, un à un, dans de courts paragraphes qui transcendent différents temps et espaces.
Pour elle, la vie elle-même était un « désir d'amour », et elle cherchait à réaliser ce désir à travers une écriture qui abolissait les frontières entre passé et présent, fiction et réalité.
Ce style d'écriture unique a valu à Duras une autre épithète importante dans l'histoire littéraire : non seulement « auteur de la sensualité », mais aussi « auteur du nouveau roman ».
- La Nouvelle Observateur
Dans l'œuvre de Duras, la mort et la souffrance constituent la trame du texte.
- Julia Kristeva
Une enfance misérable au Vietnam et une passion amoureuse dévorante avec un Chinois
Un roman autobiographique qui redonne vie à ces images floues grâce à des descriptions délicates et vivantes.
« L’Amant » de Marguerite Duras, une écrivaine représentative de la littérature française moderne, a été publié par Minumsa.
Ce roman autobiographique, publié après que Duras eut surmonté les souffrances d'une cirrhose du foie et de l'alcoolisme qui l'avaient accompagnée dans ses dernières années, s'inspire de son enfance dans le cadre exotique du Vietnam. Dès sa parution en 1984, il fit sensation dans le monde littéraire et remporta le prix Goncourt, la plus prestigieuse récompense littéraire française.
Le professeur Kim In-hwan, qui a introduit « L'Amant » en Corée en 1984 avec une traduction qui reflétait au plus près la sensibilité des femmes de l'époque, a de nouveau présenté « L'Amant » pour notre époque en 2007, grâce à un savoir-faire acquis au cours de 20 années de recherche sur les écrivaines françaises.
Cette « œuvre de sensualité », devenue encore plus célèbre après son adaptation cinématographique éponyme par le réalisateur Jean-Jacques Annaud en 1992, s'est fermement imposée comme une « œuvre du Nouveau Roman » dans les cercles littéraires français grâce au style d'écriture unique de Duras, et est étudiée comme une œuvre importante dans l'histoire de la littérature moderne.
Pour les lecteurs avides qui souhaitent prolonger l'impact du film et découvrir davantage l'œuvre de Duras au-delà du film, cette publication sera une véritable aubaine.
Des souvenirs d'enfance qui refont surface dans les moments de douleur
« L’Amant » est le premier roman publié par Duras après qu’elle a recouvré la santé suite à une cirrhose du foie et à des problèmes d’alcoolisme.
« Dès mon plus jeune âge, vers quinze ou dix-huit ans, mon visage portait déjà les marques de la défiguration que l’alcool allait me faire subir à l’âge mûr », et « J’ai commencé à boire comme tout le monde, mais trop tôt, car ma curiosité était trop forte », sont le genre de phrases qui apparaissent dans « L’Amant », montrant que Duras était un écrivain qui passait ses journées au contact de l’alcool.
En 1982, Duras, finalement au point de ne plus pouvoir écrire, fut admis dans un hôpital de Neuilly, et durant cette période de souffrance, le souvenir le plus cher de sa vie lui revint sous la forme d'un souvenir flou de son enfance, plus de 50 ans auparavant.
Ces jours-là furent tristes mais surtout de beaux souvenirs pour Duras, et c'est précisément parce qu'ils étaient beaux qu'ils représentaient un regret d'autant plus poignant.
Dès qu'elle s'est rétablie, Duras a écrit un livre intitulé « L'Amant » relatant ses souvenirs de sa vie misérable au Vietnam et de son premier amour pour un Chinois.
Cet ouvrage, qui marqua également le début d'une nouvelle vie pour elle, remporta le prix Goncourt l'année de sa publication et fut traduit dans 35 pays, faisant d'elle une auteure de renommée mondiale.
Duras, qui avait toujours fondé son œuvre sur ses propres expériences, est entrée dans une nouvelle phase de sa vie et de sa carrière avec « L'Amant ».
Une traduction qui saisit la sensibilité délicate des femmes
En 1984, lorsque Duras remporta le prix Goncourt, le professeur Kim In-hwan de l'université féminine Ewha présenta « L'Amant » en Corée avec une traduction qui restituait au plus près la sensibilité unique, délicate et vivante de Duras, tout en comprenant la psychologie des femmes.
Depuis lors, outre « L'Amant », il a traduit d'autres œuvres de Duras, telles que « Toute une journée dans les bois » et « L'Homme assis dans le couloir », et a étudié des écrivaines françaises, dont Duras.
Fort de vingt années d'expérience, le professeur Kim In-hwan a présenté « L'Amant » d'une manière nouvelle et moderne en 2007, tout en préservant la sensibilité de l'œuvre originale.
Duras, qui a écrit « L'Amant » à plus de 70 ans, et le professeur Kim In-hwan, qui a traduit à nouveau « L'Amant » à l'âge de près de 70 ans.
En tant que traductrice et en tant que femme, mes émotions sont devenues plus intenses et mes expressions plus colorées qu'auparavant.
Un écrivain du nouveau roman qui possède bien plus que de la simple sensualité
Le visage de la jeune fille utilisé comme illustration de couverture de « L'Amant » est plus célèbre que l'œuvre elle-même.
Cette photo, qui montre un homme regardant droit devant lui avec une expression indifférente, est l'affiche utilisée par le réalisateur Jean-Jacques Annaud pour son adaptation cinématographique de 1992 du roman « L'Amant », qui porte le même nom.
Ce film, qui met en scène avec audace une scène d'amour entre une jeune Française et un Chinois, a amplifié la curiosité autour de l'auteure originale, Duras, et lui a valu le surnom d'« auteure de la sensualité ».
Cependant, l'adjectif « sensuel » à lui seul ne suffit pas à décrire l'écrivain « Duras ».
Contrairement aux films, les romans sont composés de courts paragraphes qui transcendent plusieurs époques et espaces.
Alors que le film se déroule de manière séquentielle, se concentrant sur la relation entre une jeune Française et un Chinois, le roman est un mélange de l'enfance de l'auteur au Vietnam, de son séjour en France où il a côtoyé des personnalités du monde littéraire et universitaire, et de son présent, désormais marqué par l'âge.
Dans « L'Amant », Duras espérait compléter le tableau d'ensemble de la « vie » en assemblant les fragments épars de la mémoire, un à un, dans de courts paragraphes qui transcendent différents temps et espaces.
Pour elle, la vie elle-même était un « désir d'amour », et elle cherchait à réaliser ce désir à travers une écriture qui abolissait les frontières entre passé et présent, fiction et réalité.
Ce style d'écriture unique a valu à Duras une autre épithète importante dans l'histoire littéraire : non seulement « auteur de la sensualité », mais aussi « auteur du nouveau roman ».
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date de publication : 30 avril 2007
Nombre de pages, poids, dimensions : 153 pages | 242 g | 132 × 224 × 20 mm
- ISBN13 : 9788937461446
- ISBN10 : 8937461447
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