
Éthique biomédicale
Description
Introduction au livre
À une époque où la vie est manipulée et contrôlée, de quel type d'éthique médicale avons-nous besoin ?
Une édition entièrement révisée d'un ouvrage de bioéthique à succès, plébiscité depuis plus de 20 ans.
En février 2023, un article d'un bioéthicien préconisant le recours à des femmes en état de mort cérébrale comme mères porteuses a provoqué un tollé mondial.
Devrions-nous, comme le soutiennent certains chercheurs, considérer cela comme un don d'organes utérin, au même titre que le don de rein ou de cornée ? Ou devrions-nous y voir une forme novatrice de gestation pour autrui, une pratique qui existe depuis des années, bien que sous des formes légèrement différentes ? Ou devrions-nous y voir l'aboutissement d'une culture du mépris de la vie, prolongeant artificiellement l'existence de personnes en état de mort cérébrale et les utilisant comme instruments pour la procréation ? Pour porter un jugement éthique sur cette question, il est indispensable de comprendre les nombreux débats et les intersections des enjeux éthiques en bioéthique, notamment le don d'organes, la gestation pour autrui, les décisions relatives aux traitements de maintien en vie des personnes en état de mort cérébrale et une approche utilitariste de la vie.
Cela est également vrai lorsqu'on s'intéresse au débat croissant sur « l'euthanasie assistée » et les soins palliatifs dans notre société, ainsi qu'à la question des tests et dépistages génétiques au niveau fœtal ou embryonnaire.
Aujourd'hui, grâce aux progrès remarquables de la technologie médicale, la médecine ne se contente plus de sauver des vies mourantes, mais intervient activement dans la vie et la mort humaines, c'est-à-dire qu'elle « manipule » et « contrôle » la vie.
De ce fait, de nouvelles tensions éthiques concernant la gestion de la vie ont émergé dans toute la société coréenne.
Pour refléter ces changements, « Éthique biomédicale », ouvrage de référence en éthique biomédicale depuis plus de 20 ans, présente une 4e édition entièrement révisée qui inclut de nouveaux sujets et discussions.
Dans cette édition révisée, des auteurs qui sont non seulement des chercheurs mais aussi des experts de premier plan dans leurs domaines respectifs, notamment des médecins, des vétérinaires, des conseillers en génétique et des avocats, abordent un large éventail de sujets en bioéthique dans un langage vivant qui reflète le domaine.
Sur des questions traditionnelles telles que l'avortement, l'euthanasie, la transplantation d'organes et l'expérimentation animale, il organise et transmet efficacement les discussions accumulées tout en démontrant simultanément de nouvelles approches et une conscience thématique.
En outre, il présente les enjeux et controverses éthiques les plus récents liés au conseil génétique, aux mégadonnées en matière d'information sur la santé et à d'autres sujets, permettant une réflexion éthique sur les changements à venir.
Les articles introductifs qui figuraient dans l'édition précédente ont également été révisés et enrichis afin de refléter les informations les plus récentes et d'ajouter de nouveaux sujets.
Grâce aux questions complexes et pertinentes abordées dans cet ouvrage, les lecteurs seront en mesure de comprendre le débat actuel en bioéthique et de saisir les enjeux éthiques, le débat social, le statut institutionnel et l'orientation future de chaque question.
De plus, à l'ère des progrès rapides du génie biomédical et des technologies médicales, cela offrira l'occasion de réfléchir une fois de plus à la valeur et au sens de la vie et de les établir.
Une édition entièrement révisée d'un ouvrage de bioéthique à succès, plébiscité depuis plus de 20 ans.
En février 2023, un article d'un bioéthicien préconisant le recours à des femmes en état de mort cérébrale comme mères porteuses a provoqué un tollé mondial.
Devrions-nous, comme le soutiennent certains chercheurs, considérer cela comme un don d'organes utérin, au même titre que le don de rein ou de cornée ? Ou devrions-nous y voir une forme novatrice de gestation pour autrui, une pratique qui existe depuis des années, bien que sous des formes légèrement différentes ? Ou devrions-nous y voir l'aboutissement d'une culture du mépris de la vie, prolongeant artificiellement l'existence de personnes en état de mort cérébrale et les utilisant comme instruments pour la procréation ? Pour porter un jugement éthique sur cette question, il est indispensable de comprendre les nombreux débats et les intersections des enjeux éthiques en bioéthique, notamment le don d'organes, la gestation pour autrui, les décisions relatives aux traitements de maintien en vie des personnes en état de mort cérébrale et une approche utilitariste de la vie.
Cela est également vrai lorsqu'on s'intéresse au débat croissant sur « l'euthanasie assistée » et les soins palliatifs dans notre société, ainsi qu'à la question des tests et dépistages génétiques au niveau fœtal ou embryonnaire.
Aujourd'hui, grâce aux progrès remarquables de la technologie médicale, la médecine ne se contente plus de sauver des vies mourantes, mais intervient activement dans la vie et la mort humaines, c'est-à-dire qu'elle « manipule » et « contrôle » la vie.
De ce fait, de nouvelles tensions éthiques concernant la gestion de la vie ont émergé dans toute la société coréenne.
Pour refléter ces changements, « Éthique biomédicale », ouvrage de référence en éthique biomédicale depuis plus de 20 ans, présente une 4e édition entièrement révisée qui inclut de nouveaux sujets et discussions.
Dans cette édition révisée, des auteurs qui sont non seulement des chercheurs mais aussi des experts de premier plan dans leurs domaines respectifs, notamment des médecins, des vétérinaires, des conseillers en génétique et des avocats, abordent un large éventail de sujets en bioéthique dans un langage vivant qui reflète le domaine.
Sur des questions traditionnelles telles que l'avortement, l'euthanasie, la transplantation d'organes et l'expérimentation animale, il organise et transmet efficacement les discussions accumulées tout en démontrant simultanément de nouvelles approches et une conscience thématique.
En outre, il présente les enjeux et controverses éthiques les plus récents liés au conseil génétique, aux mégadonnées en matière d'information sur la santé et à d'autres sujets, permettant une réflexion éthique sur les changements à venir.
Les articles introductifs qui figuraient dans l'édition précédente ont également été révisés et enrichis afin de refléter les informations les plus récentes et d'ajouter de nouveaux sujets.
Grâce aux questions complexes et pertinentes abordées dans cet ouvrage, les lecteurs seront en mesure de comprendre le débat actuel en bioéthique et de saisir les enjeux éthiques, le débat social, le statut institutionnel et l'orientation future de chaque question.
De plus, à l'ère des progrès rapides du génie biomédical et des technologies médicales, cela offrira l'occasion de réfléchir une fois de plus à la valeur et au sens de la vie et de les établir.
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Aperçu
indice
Note de la rédaction
Partie 1 : Pourquoi la bioéthique ?
Chapitre 1 : Qu’est-ce que l’éthique biomédicale ? – Youngmo Koo
Science et éthique, coutumes et droit | Coutumes et éthique | Droit et éthique | Qu'est-ce que l'éthique biomédicale ? | Exemples de raisonnement en éthique biomédicale | Les quatre principes de l'éthique biomédicale
Deuxième partie : La bioéthique de la reproduction
Chapitre 2 : Quand commence la vie humaine ? – Peter Singer
Les inquiétudes d'un couple américain | La vie fœtale ou le choix de la femme ? | Jusqu'à ce que l'avortement devienne une procédure médicale légale | Quand commence la vie humaine ? | Débloquer la question de l'avortement
Chapitre 3 : Le débat sur l'avortement à l'ère des techniques de procréation assistée – Kim Seon-hye
Fécondation in vitro et interruption volontaire de grossesse | Sélection embryonnaire et diagnostic génétique préimplantatoire | Avortement dans le cadre d'une gestation pour autrui | Appel à une nouvelle éthique de la reproduction
Chapitre 4 : Problèmes de la société coréenne révélés par les naissances hors mariage grâce à la procréation médicalement assistée – Jiyoung Yoon
Les réalités juridiques et médicales de l'accès des mères célibataires aux techniques de procréation assistée | Exemples internationaux de femmes célibataires et de couples de même sexe ayant accès aux techniques de procréation assistée | Arguments contre les problématiques liées à l'accouchement hors mariage | Arguments pour les problématiques liées à l'accouchement hors mariage | Orientations pour un changement social, institutionnel et cognitif afin de soutenir l'accouchement hors mariage
Partie 3 : L’éthique biomédicale face à la mort
Chapitre 5 : Questions éthiques liées à la transplantation d’organes – Eun-kyung Choi
Qu’est-ce que la transplantation d’organes ? | Problèmes liés à la transplantation d’organes | Législation nationale et internationale relative à la transplantation d’organes | Questions éthiques liées à la transplantation d’organes
Chapitre 6 : Comment percevoir l’euthanasie – Koo Young-mo
Le concept d'euthanasie | Cas classiques d'euthanasie | Cas d'euthanasie à l'étranger | Cas en Corée : le cas de grand-mère Kim à l'hôpital Severance | Débat sur l'euthanasie | Idées fausses et réalités concernant le terme « mourir dans la dignité » | Les soins palliatifs : une alternative à l'euthanasie
Chapitre 7 : « Loi sur les décisions relatives aux traitements de maintien en vie » (Kim Myeong-hee)
Qu’est-ce qu’un traitement de maintien en vie ? | Objectif législatif de la loi relative aux décisions concernant les traitements de maintien en vie | Contexte de la loi relative aux décisions concernant les traitements de maintien en vie | Le processus de recherche d’un consensus social sur les traitements de maintien en vie | Le processus de recherche d’un consensus social sur les traitements de maintien en vie | Principaux éléments de la loi relative aux décisions concernant les traitements de maintien en vie | Limites de la loi relative aux décisions concernant les traitements de maintien en vie | Perspectives
Partie 4 : La bioéthique dans la recherche médicale
Chapitre 8 : Réflexions sur l’éthique des essais cliniques – Youngmo Koo
Recherche médicale et essais cliniques | Documents normatifs internationaux | Législation coréenne relative aux essais cliniques
Chapitre 9 : Comment rendre possible l’expérimentation animale éthique ? – Lee Byeong-han
Les aspects positifs et négatifs de l'expérimentation animale | Les limites et l'importance de l'expérimentation animale | Principes pour une expérimentation animale éthique | Comprendre la loi sur la protection des animaux | Consensus social et efforts éthiques en matière d'expérimentation animale
Partie 5 : L'éthique biomédicale à l'ère du numérique
Chapitre 10 : Qu’est-ce que le conseil génétique ? – Choi In-hee
Histoire du conseil génétique | Définition du conseil génétique | Système de certification des conseillers en génétique | Le conseil génétique dans le domaine de la santé | L'avenir et les perspectives du conseil génétique
Chapitre 11 : Le présent et l’avenir de la législation relative à l’information en santé à l’ère du Big Data – Lee Seo-hyung
Introduction du concept de pseudonymisation : Loi sur la protection des renseignements personnels et lignes directrices sur l’utilisation des données de santé | Recommandations pour le rétablissement du cadre juridique relatif à l’information en santé
principal
À propos de l'auteur
Partie 1 : Pourquoi la bioéthique ?
Chapitre 1 : Qu’est-ce que l’éthique biomédicale ? – Youngmo Koo
Science et éthique, coutumes et droit | Coutumes et éthique | Droit et éthique | Qu'est-ce que l'éthique biomédicale ? | Exemples de raisonnement en éthique biomédicale | Les quatre principes de l'éthique biomédicale
Deuxième partie : La bioéthique de la reproduction
Chapitre 2 : Quand commence la vie humaine ? – Peter Singer
Les inquiétudes d'un couple américain | La vie fœtale ou le choix de la femme ? | Jusqu'à ce que l'avortement devienne une procédure médicale légale | Quand commence la vie humaine ? | Débloquer la question de l'avortement
Chapitre 3 : Le débat sur l'avortement à l'ère des techniques de procréation assistée – Kim Seon-hye
Fécondation in vitro et interruption volontaire de grossesse | Sélection embryonnaire et diagnostic génétique préimplantatoire | Avortement dans le cadre d'une gestation pour autrui | Appel à une nouvelle éthique de la reproduction
Chapitre 4 : Problèmes de la société coréenne révélés par les naissances hors mariage grâce à la procréation médicalement assistée – Jiyoung Yoon
Les réalités juridiques et médicales de l'accès des mères célibataires aux techniques de procréation assistée | Exemples internationaux de femmes célibataires et de couples de même sexe ayant accès aux techniques de procréation assistée | Arguments contre les problématiques liées à l'accouchement hors mariage | Arguments pour les problématiques liées à l'accouchement hors mariage | Orientations pour un changement social, institutionnel et cognitif afin de soutenir l'accouchement hors mariage
Partie 3 : L’éthique biomédicale face à la mort
Chapitre 5 : Questions éthiques liées à la transplantation d’organes – Eun-kyung Choi
Qu’est-ce que la transplantation d’organes ? | Problèmes liés à la transplantation d’organes | Législation nationale et internationale relative à la transplantation d’organes | Questions éthiques liées à la transplantation d’organes
Chapitre 6 : Comment percevoir l’euthanasie – Koo Young-mo
Le concept d'euthanasie | Cas classiques d'euthanasie | Cas d'euthanasie à l'étranger | Cas en Corée : le cas de grand-mère Kim à l'hôpital Severance | Débat sur l'euthanasie | Idées fausses et réalités concernant le terme « mourir dans la dignité » | Les soins palliatifs : une alternative à l'euthanasie
Chapitre 7 : « Loi sur les décisions relatives aux traitements de maintien en vie » (Kim Myeong-hee)
Qu’est-ce qu’un traitement de maintien en vie ? | Objectif législatif de la loi relative aux décisions concernant les traitements de maintien en vie | Contexte de la loi relative aux décisions concernant les traitements de maintien en vie | Le processus de recherche d’un consensus social sur les traitements de maintien en vie | Le processus de recherche d’un consensus social sur les traitements de maintien en vie | Principaux éléments de la loi relative aux décisions concernant les traitements de maintien en vie | Limites de la loi relative aux décisions concernant les traitements de maintien en vie | Perspectives
Partie 4 : La bioéthique dans la recherche médicale
Chapitre 8 : Réflexions sur l’éthique des essais cliniques – Youngmo Koo
Recherche médicale et essais cliniques | Documents normatifs internationaux | Législation coréenne relative aux essais cliniques
Chapitre 9 : Comment rendre possible l’expérimentation animale éthique ? – Lee Byeong-han
Les aspects positifs et négatifs de l'expérimentation animale | Les limites et l'importance de l'expérimentation animale | Principes pour une expérimentation animale éthique | Comprendre la loi sur la protection des animaux | Consensus social et efforts éthiques en matière d'expérimentation animale
Partie 5 : L'éthique biomédicale à l'ère du numérique
Chapitre 10 : Qu’est-ce que le conseil génétique ? – Choi In-hee
Histoire du conseil génétique | Définition du conseil génétique | Système de certification des conseillers en génétique | Le conseil génétique dans le domaine de la santé | L'avenir et les perspectives du conseil génétique
Chapitre 11 : Le présent et l’avenir de la législation relative à l’information en santé à l’ère du Big Data – Lee Seo-hyung
Introduction du concept de pseudonymisation : Loi sur la protection des renseignements personnels et lignes directrices sur l’utilisation des données de santé | Recommandations pour le rétablissement du cadre juridique relatif à l’information en santé
principal
À propos de l'auteur
Dans le livre
Même les théologiens catholiques romains ne sont pas clairs sur la question de savoir si l'embryon précoce, avant l'implantation, est un être humain individuel ou non.
Le père Norman Ford, doyen du Melbourne Catholic College en Australie, était troublé par le fait qu'après la fécondation, un embryon puisse se diviser en jumeaux identiques.
(…) Si l’on considère un embryon comme un individu humain dès sa conception – appelons-le Marion, par exemple –, qu’advient-il de Marion lorsque l’embryon se divise ? Les nouvelles jumelles sont-elles Marion et Ruth, ou s’agit-il de jumelles totalement différentes, Ruth et Esther ? Les deux réponses soulèvent un paradoxe.
---Extrait de la page 70, « Quand commence la vie humaine ? »
Ceux qui soutiennent la gestation pour autrui, et qui rejettent les avortements de convenance ou les avortements sélectifs pour les enfants handicapés, défendent-ils véritablement le droit de la femme à choisir ou le droit à la vie du fœtus ? De plus, la question de savoir qui a le pouvoir de décider d’un avortement dans le cadre d’une gestation pour autrui devient aussi complexe que le nombre d’acteurs impliqués dans le processus de grossesse et d’accouchement.
La décision de la mère porteuse concernant ce qui se passe dans le corps de la femme enceinte doit-elle être respectée (étant donné que le fœtus et la femme ne peuvent être considérés séparément) ? Ou faut-il respecter la décision de la cliente (la mère biologique et sociale), responsable des soins et de l’éducation de l’enfant ?
---Extrait de la page 99, « Le débat sur l'avortement à l'ère des techniques de procréation assistée »
Le besoin de transplantation d'organes exerce une pression pour prélever les organes le plus tôt possible dans le processus menant à la mort.
Autrement dit, il existe des cas où une déclaration de décès est faite en vue d'une transplantation d'organes alors même que cette déclaration n'a pas encore été faite conformément aux normes.
Dans ce contexte, certains se demandent si le fait de n'accepter que des organes provenant de donneurs décédés (ou déclarés décédés) (la règle du donneur décédé) peut constituer un principe éthique.
Il s'agit d'une critique du fait que les droits du donneur sur son corps lui soient retirés dès la déclaration de décès, même s'il est difficile de déterminer l'heure exacte du décès.
---Extrait de la page 131, « Questions éthiques liées à la transplantation d’organes »
Les militants des droits des animaux qui affirment que les tests sur les animaux sont inutiles soulèvent des questions quant à la fiabilité des résultats de ces tests.
Autrement dit, l'argument est que les animaux et les humains sont physiologiquement différents, de sorte que les résultats obtenus à partir d'expériences sur les animaux ne peuvent pas toujours être appliqués aux humains.
Les rongeurs, les animaux les plus couramment utilisés dans les expériences sur les animaux, n'ont pas la capacité physiologique de vomir et, contrairement aux humains, respirent uniquement par le nez.
Cela signifie qu'il peut avoir un impact décisif sur le taux d'absorption des substances toxiques par l'organisme.
De plus, alors que la durée de vie humaine est d'environ 70 ans, les rongeurs ne vivent que 2 à 3 ans.
(…) En raison de ces différences, il est très difficile d’interpréter correctement les résultats des expériences animales liées au cancer.
---Extrait de la page 260, « Comment est-il possible de réaliser des tests éthiques sur les animaux ? »
Reed, qui était directeur de l'Institut Dite de génétique humaine à l'Université du Minnesota, a proposé le terme « conseil génétique » pour décrire le processus consistant à considérer les troubles génétiques comme des problèmes médicaux et à aider les patients et leurs familles à accepter l'impact médical et psychologique de leur maladie.
Bien qu'il n'ait jamais complètement rompu avec l'eugénisme, Reed se qualifiait de conseiller en génétique de première génération et expliquait que le but de la génétique humaine ne devait pas être de poursuivre les intérêts économiques et raciaux de la société, mais d'apporter une aide médicale et psychologique aux patients et à leurs familles.
De plus, le conseil génétique a été décrit comme une approche psychologique, c'est-à-dire un processus d'aide aux clients et aux patients, plutôt qu'un processus de traitement des patients.
---Extrait de « Qu'est-ce que le conseil génétique ? » page 282
En 1990, le Projet Génome Humain a été lancé dans le but de séquencer intégralement le génome humain, et à mesure que le projet progressait, l'espoir grandissait que l'analyse des informations génétiques puisse aider à vaincre les maladies.
Cependant, ces attentes ont progressivement évolué vers la reconnaissance du fait que l'information génétique seule présente des limites en matière de prévention, de diagnostic et de traitement des maladies.
Ceci a conduit à l'idée qu'il était nécessaire d'analyser tous les facteurs à l'origine des maladies, y compris non seulement le génome humain, mais aussi les habitudes alimentaires et le mode de vie.
Par conséquent, un mouvement actif s'est développé dans le monde universitaire et industriel pour collecter et analyser le plus d'informations possible sur la santé d'un individu, y compris les informations génétiques, alimentaires et relatives à son mode de vie.
Le développement des technologies de l'information et de la communication permet de collecter et d'analyser des informations à une échelle aussi vaste.
Le père Norman Ford, doyen du Melbourne Catholic College en Australie, était troublé par le fait qu'après la fécondation, un embryon puisse se diviser en jumeaux identiques.
(…) Si l’on considère un embryon comme un individu humain dès sa conception – appelons-le Marion, par exemple –, qu’advient-il de Marion lorsque l’embryon se divise ? Les nouvelles jumelles sont-elles Marion et Ruth, ou s’agit-il de jumelles totalement différentes, Ruth et Esther ? Les deux réponses soulèvent un paradoxe.
---Extrait de la page 70, « Quand commence la vie humaine ? »
Ceux qui soutiennent la gestation pour autrui, et qui rejettent les avortements de convenance ou les avortements sélectifs pour les enfants handicapés, défendent-ils véritablement le droit de la femme à choisir ou le droit à la vie du fœtus ? De plus, la question de savoir qui a le pouvoir de décider d’un avortement dans le cadre d’une gestation pour autrui devient aussi complexe que le nombre d’acteurs impliqués dans le processus de grossesse et d’accouchement.
La décision de la mère porteuse concernant ce qui se passe dans le corps de la femme enceinte doit-elle être respectée (étant donné que le fœtus et la femme ne peuvent être considérés séparément) ? Ou faut-il respecter la décision de la cliente (la mère biologique et sociale), responsable des soins et de l’éducation de l’enfant ?
---Extrait de la page 99, « Le débat sur l'avortement à l'ère des techniques de procréation assistée »
Le besoin de transplantation d'organes exerce une pression pour prélever les organes le plus tôt possible dans le processus menant à la mort.
Autrement dit, il existe des cas où une déclaration de décès est faite en vue d'une transplantation d'organes alors même que cette déclaration n'a pas encore été faite conformément aux normes.
Dans ce contexte, certains se demandent si le fait de n'accepter que des organes provenant de donneurs décédés (ou déclarés décédés) (la règle du donneur décédé) peut constituer un principe éthique.
Il s'agit d'une critique du fait que les droits du donneur sur son corps lui soient retirés dès la déclaration de décès, même s'il est difficile de déterminer l'heure exacte du décès.
---Extrait de la page 131, « Questions éthiques liées à la transplantation d’organes »
Les militants des droits des animaux qui affirment que les tests sur les animaux sont inutiles soulèvent des questions quant à la fiabilité des résultats de ces tests.
Autrement dit, l'argument est que les animaux et les humains sont physiologiquement différents, de sorte que les résultats obtenus à partir d'expériences sur les animaux ne peuvent pas toujours être appliqués aux humains.
Les rongeurs, les animaux les plus couramment utilisés dans les expériences sur les animaux, n'ont pas la capacité physiologique de vomir et, contrairement aux humains, respirent uniquement par le nez.
Cela signifie qu'il peut avoir un impact décisif sur le taux d'absorption des substances toxiques par l'organisme.
De plus, alors que la durée de vie humaine est d'environ 70 ans, les rongeurs ne vivent que 2 à 3 ans.
(…) En raison de ces différences, il est très difficile d’interpréter correctement les résultats des expériences animales liées au cancer.
---Extrait de la page 260, « Comment est-il possible de réaliser des tests éthiques sur les animaux ? »
Reed, qui était directeur de l'Institut Dite de génétique humaine à l'Université du Minnesota, a proposé le terme « conseil génétique » pour décrire le processus consistant à considérer les troubles génétiques comme des problèmes médicaux et à aider les patients et leurs familles à accepter l'impact médical et psychologique de leur maladie.
Bien qu'il n'ait jamais complètement rompu avec l'eugénisme, Reed se qualifiait de conseiller en génétique de première génération et expliquait que le but de la génétique humaine ne devait pas être de poursuivre les intérêts économiques et raciaux de la société, mais d'apporter une aide médicale et psychologique aux patients et à leurs familles.
De plus, le conseil génétique a été décrit comme une approche psychologique, c'est-à-dire un processus d'aide aux clients et aux patients, plutôt qu'un processus de traitement des patients.
---Extrait de « Qu'est-ce que le conseil génétique ? » page 282
En 1990, le Projet Génome Humain a été lancé dans le but de séquencer intégralement le génome humain, et à mesure que le projet progressait, l'espoir grandissait que l'analyse des informations génétiques puisse aider à vaincre les maladies.
Cependant, ces attentes ont progressivement évolué vers la reconnaissance du fait que l'information génétique seule présente des limites en matière de prévention, de diagnostic et de traitement des maladies.
Ceci a conduit à l'idée qu'il était nécessaire d'analyser tous les facteurs à l'origine des maladies, y compris non seulement le génome humain, mais aussi les habitudes alimentaires et le mode de vie.
Par conséquent, un mouvement actif s'est développé dans le monde universitaire et industriel pour collecter et analyser le plus d'informations possible sur la santé d'un individu, y compris les informations génétiques, alimentaires et relatives à son mode de vie.
Le développement des technologies de l'information et de la communication permet de collecter et d'analyser des informations à une échelle aussi vaste.
---Extrait de « Le présent et l’avenir de la législation relative à l’information en santé à l’ère du Big Data », pp. 307-308
Avis de l'éditeur
Des étudiants en médecine, en soins infirmiers et en éthique aux lecteurs en général
Un ouvrage de référence, régulièrement mis en avant, devenu le manuel d'introduction à l'éthique biomédicale en Corée.
L'ouvrage « Éthique biomédicale » a été publié pour la première fois à la fin des années 1990, à une époque où la perception et le débat sur la vie au sein de la société coréenne évoluaient rapidement en raison de changements tels que la naissance de veaux clonés à partir de cellules somatiques, la décision sur la constitutionnalité des transplantations d'organes en état de mort cérébrale et le développement rapide des techniques de procréation assistée.
Le professeur Koo Young-mo, qui a compilé cet ouvrage, a joué un rôle déterminant en introduisant auprès des lecteurs nationaux le débat peu familier de l'éthique biomédicale, en abordant les débats les plus passionnés dans le domaine de la bioéthique au moment de la publication de la première édition.
À une époque où l'intérêt du public pour la bioéthique et l'éthique médicale s'accroissait, peu d'ouvrages nationaux sur le sujet étaient accessibles aux lecteurs. Ce livre est devenu le seul ouvrage d'introduction en Corée, accessible non seulement aux spécialistes du domaine, mais aussi au grand public intéressé par le sujet.
Depuis lors, 『Éthique biomédicale』 a été révisé en deux éditions : la deuxième édition en 2004 et la troisième édition en 2010, offrant constamment aux lecteurs de nouvelles discussions en réponse aux changements de notre société et du domaine de l'éthique biomédicale.
Grâce à ces efforts, cet ouvrage a été largement apprécié comme un texte d'introduction solide qui offre une compréhension globale de divers sujets abordés dans les discussions de bioéthique, et ce depuis plus de 20 ans, depuis sa première publication en 1999.
La quatrième édition, entièrement révisée en 2023, reprend les discussions accumulées sur les sujets traditionnels dans ce domaine, tels que l'avortement et l'euthanasie, tout en présentant aux lecteurs de nouveaux sujets qui suivent l'évolution de la société, tels que le conseil génétique et l'information sur la santé.
Avortement, transplantation d'organes, euthanasie, expérimentation animale, conseil génétique, mégadonnées de santé…
L'essence de l'éthique biomédicale rédigée par des experts dans chaque domaine
Cet ouvrage est rédigé par des experts de renom dans divers domaines, notamment des philosophes, des féministes, des médecins, des vétérinaires, des conseillers en génétique et des avocats, offrant des analyses d'experts qui reflètent fidèlement le paysage médical actuel.
Il aborde également des sujets majeurs dans le domaine de l'éthique biomédicale, notamment l'avortement, la transplantation d'organes, l'euthanasie, l'expérimentation animale, le conseil génétique et les mégadonnées en matière d'information sur la santé, à travers onze chapitres.
Le chapitre 1, « Qu’est-ce que l’éthique biomédicale ? » (Koo Young-mo), avant d’aborder des questions spécifiques, fournit un aperçu théorique de l’éthique, des racines académiques de l’éthique biomédicale et de ce qu’est l’éthique biomédicale par rapport à cette éthique.
Le chapitre 2, « Quand commence la vie humaine ? » (Peter Singer), présente l'histoire du droit à l'avortement dans les sociétés occidentales et le débat social qui l'entoure, et analyse le discours sur le droit à la vie et le droit de choisir, qui sont les principaux cadres du débat pour et contre l'avortement.
Il présente également diverses discussions allant du Moyen Âge à nos jours qui répondent au principal point de discorde dans le débat sur l'avortement, à savoir : « Quand faut-il considérer le début de la vie fœtale ? », et montre un parcours intellectuel persistant qui explore le débat sur l'avortement d'un point de vue empirique et philosophique.
Le chapitre 3, « Le débat sur l’avortement à l’ère des techniques de procréation assistée » (Kim Seon-hye), examine comment le développement des techniques de procréation assistée a conduit à l’émergence de cas d’avortement qui ne peuvent être couverts par le discours existant sur le droit à la vie et le droit de choisir.
Il aborde les questions éthiques liées à l'avortement par fécondation in vitro, sélection d'embryons et tests génétiques préimplantatoires, ainsi qu'à la grossesse et à l'accouchement par gestation pour autrui, tout en démontrant la nécessité d'une nouvelle éthique reproductive qui aille au-delà du droit à la vie et du droit de choisir dans notre société.
Le chapitre 4, « Problèmes de la société coréenne révélés par les naissances de mères célibataires grâce à la procréation assistée » (Jiyoung Yoon), aborde la question des naissances de mères célibataires grâce à la procréation assistée, qui a enflammé la société coréenne ces dernières années, du point de vue des droits reproductifs des femmes, et examine les réalités juridiques et médicales nationales et internationales liées à cette question.
Outre les débats sociaux nationaux que suscite cette question, elle souligne également sa profonde signification pour notre société et suggère des pistes de changement pour garantir les droits reproductifs.
Le chapitre 5, « Questions éthiques liées à la transplantation d’organes » (Choi Eun-kyung), fournit une explication approfondie des questions éthiques entourant la transplantation d’organes ainsi que des concepts, de l’histoire et des discussions entourant chaque question.
Il aborde en particulier les questions de déclaration de décès et de date du décès lors du don d'organes de personnes décédées, la validité du consentement au prélèvement d'organes, l'altruisme et le caractère volontaire du consentement et la possibilité de trafic d'organes lors du don d'organes de personnes vivantes, ainsi que la méthode de distribution équitable des organes donnés.
Il examine également les lois nationales et internationales relatives à la transplantation d'organes et souligne les questions éthiques qui devront être abordées à l'avenir.
Le chapitre 6, « Comment considérer l’euthanasie » (par Ku Young-mo), présente le concept d’euthanasie et des cas historiques nationaux et internationaux, et fournit une explication détaillée des avantages et des inconvénients complexes de l’euthanasie, y compris l’euthanasie involontaire des nourrissons handicapés et l’argument de la pente glissante.
En outre, nous aborderons brièvement les termes euthanasie et « mort dans la dignité », ainsi que l’histoire et le concept des soins palliatifs, considérés comme une alternative à l’euthanasie.
Le chapitre 7, « Un examen plus approfondi de la loi sur les décisions relatives aux traitements de maintien en vie » (par Myunghee Kim), explique le concept de traitement de maintien en vie, largement connu en Corée sous le nom de soins palliatifs, puis fournit un compte rendu détaillé du contexte, du processus d'adoption et des principaux contenus de la loi sur les décisions relatives aux traitements de maintien en vie actuellement en vigueur.
En outre, elle met clairement en évidence les problèmes de cette loi et suggère la voie à suivre.
Le chapitre 8, « Considérations éthiques relatives aux essais cliniques » (Koo Young-mo), explique la classification de la recherche médicale impliquant des sujets humains et le concept d’essais cliniques au sein de cette classification. Il examine également les principales normes internationales relatives aux essais cliniques ainsi que les valeurs éthiques spécifiques qui y sont liées.
Nous examinons également les lois nationales relatives aux essais cliniques et expliquons les principes d'éthique de la recherche à prendre en compte en Corée aujourd'hui.
Le chapitre 9, « Comment est-il possible de réaliser des tests éthiques sur les animaux ? » (Byeong-Han Lee), examine l’histoire des tests sur les animaux et des cas expérimentaux dans divers domaines, démontrant la nécessité de tests éthiques sur les animaux.
Cet article présente ensuite plusieurs principes auxquels les chercheurs doivent adhérer, explique le processus et le contenu de l'adoption des lois nationales et internationales pertinentes, et encourage les efforts sociaux visant à promouvoir l'éthique de l'expérimentation animale.
Le chapitre 10, « Qu’est-ce que le conseil génétique ? » (Choi In-hee), présente le domaine du conseil génétique, qui n’est pas encore largement connu en Corée.
Après avoir examiné l'histoire et le concept du conseil génétique, ainsi que les systèmes nationaux et internationaux, nous présentons des exemples de conseil génétique utilisés dans divers contextes médicaux et fournissons un aperçu général des considérations éthiques qui en découlent.
Le chapitre 11, « Le présent et l’avenir de la législation relative aux informations de santé à l’ère du Big Data » (par Seohyung Lee), traite de la législation relative au traitement des informations de santé massives, y compris les dossiers médicaux personnels.
Nous examinerons attentivement la Loi sur la protection des renseignements personnels récemment révisée et les autres règlements pertinents afin de cerner les problèmes et de suggérer des pistes d’amélioration pour assurer le traitement adéquat des renseignements sur la santé.
Ces discussions n'apportent pas de réponses simples et claires aux questions éthiques qui entourent la vie, mais elles offrent aux lecteurs diverses perspectives, des sujets de discussion et des pistes de réflexion.
Grâce à cela, les lecteurs pourront réfléchir plus activement et s'interroger sur l'évolution des valeurs et du sens de la vie dans la société moderne.
Un ouvrage de référence, régulièrement mis en avant, devenu le manuel d'introduction à l'éthique biomédicale en Corée.
L'ouvrage « Éthique biomédicale » a été publié pour la première fois à la fin des années 1990, à une époque où la perception et le débat sur la vie au sein de la société coréenne évoluaient rapidement en raison de changements tels que la naissance de veaux clonés à partir de cellules somatiques, la décision sur la constitutionnalité des transplantations d'organes en état de mort cérébrale et le développement rapide des techniques de procréation assistée.
Le professeur Koo Young-mo, qui a compilé cet ouvrage, a joué un rôle déterminant en introduisant auprès des lecteurs nationaux le débat peu familier de l'éthique biomédicale, en abordant les débats les plus passionnés dans le domaine de la bioéthique au moment de la publication de la première édition.
À une époque où l'intérêt du public pour la bioéthique et l'éthique médicale s'accroissait, peu d'ouvrages nationaux sur le sujet étaient accessibles aux lecteurs. Ce livre est devenu le seul ouvrage d'introduction en Corée, accessible non seulement aux spécialistes du domaine, mais aussi au grand public intéressé par le sujet.
Depuis lors, 『Éthique biomédicale』 a été révisé en deux éditions : la deuxième édition en 2004 et la troisième édition en 2010, offrant constamment aux lecteurs de nouvelles discussions en réponse aux changements de notre société et du domaine de l'éthique biomédicale.
Grâce à ces efforts, cet ouvrage a été largement apprécié comme un texte d'introduction solide qui offre une compréhension globale de divers sujets abordés dans les discussions de bioéthique, et ce depuis plus de 20 ans, depuis sa première publication en 1999.
La quatrième édition, entièrement révisée en 2023, reprend les discussions accumulées sur les sujets traditionnels dans ce domaine, tels que l'avortement et l'euthanasie, tout en présentant aux lecteurs de nouveaux sujets qui suivent l'évolution de la société, tels que le conseil génétique et l'information sur la santé.
Avortement, transplantation d'organes, euthanasie, expérimentation animale, conseil génétique, mégadonnées de santé…
L'essence de l'éthique biomédicale rédigée par des experts dans chaque domaine
Cet ouvrage est rédigé par des experts de renom dans divers domaines, notamment des philosophes, des féministes, des médecins, des vétérinaires, des conseillers en génétique et des avocats, offrant des analyses d'experts qui reflètent fidèlement le paysage médical actuel.
Il aborde également des sujets majeurs dans le domaine de l'éthique biomédicale, notamment l'avortement, la transplantation d'organes, l'euthanasie, l'expérimentation animale, le conseil génétique et les mégadonnées en matière d'information sur la santé, à travers onze chapitres.
Le chapitre 1, « Qu’est-ce que l’éthique biomédicale ? » (Koo Young-mo), avant d’aborder des questions spécifiques, fournit un aperçu théorique de l’éthique, des racines académiques de l’éthique biomédicale et de ce qu’est l’éthique biomédicale par rapport à cette éthique.
Le chapitre 2, « Quand commence la vie humaine ? » (Peter Singer), présente l'histoire du droit à l'avortement dans les sociétés occidentales et le débat social qui l'entoure, et analyse le discours sur le droit à la vie et le droit de choisir, qui sont les principaux cadres du débat pour et contre l'avortement.
Il présente également diverses discussions allant du Moyen Âge à nos jours qui répondent au principal point de discorde dans le débat sur l'avortement, à savoir : « Quand faut-il considérer le début de la vie fœtale ? », et montre un parcours intellectuel persistant qui explore le débat sur l'avortement d'un point de vue empirique et philosophique.
Le chapitre 3, « Le débat sur l’avortement à l’ère des techniques de procréation assistée » (Kim Seon-hye), examine comment le développement des techniques de procréation assistée a conduit à l’émergence de cas d’avortement qui ne peuvent être couverts par le discours existant sur le droit à la vie et le droit de choisir.
Il aborde les questions éthiques liées à l'avortement par fécondation in vitro, sélection d'embryons et tests génétiques préimplantatoires, ainsi qu'à la grossesse et à l'accouchement par gestation pour autrui, tout en démontrant la nécessité d'une nouvelle éthique reproductive qui aille au-delà du droit à la vie et du droit de choisir dans notre société.
Le chapitre 4, « Problèmes de la société coréenne révélés par les naissances de mères célibataires grâce à la procréation assistée » (Jiyoung Yoon), aborde la question des naissances de mères célibataires grâce à la procréation assistée, qui a enflammé la société coréenne ces dernières années, du point de vue des droits reproductifs des femmes, et examine les réalités juridiques et médicales nationales et internationales liées à cette question.
Outre les débats sociaux nationaux que suscite cette question, elle souligne également sa profonde signification pour notre société et suggère des pistes de changement pour garantir les droits reproductifs.
Le chapitre 5, « Questions éthiques liées à la transplantation d’organes » (Choi Eun-kyung), fournit une explication approfondie des questions éthiques entourant la transplantation d’organes ainsi que des concepts, de l’histoire et des discussions entourant chaque question.
Il aborde en particulier les questions de déclaration de décès et de date du décès lors du don d'organes de personnes décédées, la validité du consentement au prélèvement d'organes, l'altruisme et le caractère volontaire du consentement et la possibilité de trafic d'organes lors du don d'organes de personnes vivantes, ainsi que la méthode de distribution équitable des organes donnés.
Il examine également les lois nationales et internationales relatives à la transplantation d'organes et souligne les questions éthiques qui devront être abordées à l'avenir.
Le chapitre 6, « Comment considérer l’euthanasie » (par Ku Young-mo), présente le concept d’euthanasie et des cas historiques nationaux et internationaux, et fournit une explication détaillée des avantages et des inconvénients complexes de l’euthanasie, y compris l’euthanasie involontaire des nourrissons handicapés et l’argument de la pente glissante.
En outre, nous aborderons brièvement les termes euthanasie et « mort dans la dignité », ainsi que l’histoire et le concept des soins palliatifs, considérés comme une alternative à l’euthanasie.
Le chapitre 7, « Un examen plus approfondi de la loi sur les décisions relatives aux traitements de maintien en vie » (par Myunghee Kim), explique le concept de traitement de maintien en vie, largement connu en Corée sous le nom de soins palliatifs, puis fournit un compte rendu détaillé du contexte, du processus d'adoption et des principaux contenus de la loi sur les décisions relatives aux traitements de maintien en vie actuellement en vigueur.
En outre, elle met clairement en évidence les problèmes de cette loi et suggère la voie à suivre.
Le chapitre 8, « Considérations éthiques relatives aux essais cliniques » (Koo Young-mo), explique la classification de la recherche médicale impliquant des sujets humains et le concept d’essais cliniques au sein de cette classification. Il examine également les principales normes internationales relatives aux essais cliniques ainsi que les valeurs éthiques spécifiques qui y sont liées.
Nous examinons également les lois nationales relatives aux essais cliniques et expliquons les principes d'éthique de la recherche à prendre en compte en Corée aujourd'hui.
Le chapitre 9, « Comment est-il possible de réaliser des tests éthiques sur les animaux ? » (Byeong-Han Lee), examine l’histoire des tests sur les animaux et des cas expérimentaux dans divers domaines, démontrant la nécessité de tests éthiques sur les animaux.
Cet article présente ensuite plusieurs principes auxquels les chercheurs doivent adhérer, explique le processus et le contenu de l'adoption des lois nationales et internationales pertinentes, et encourage les efforts sociaux visant à promouvoir l'éthique de l'expérimentation animale.
Le chapitre 10, « Qu’est-ce que le conseil génétique ? » (Choi In-hee), présente le domaine du conseil génétique, qui n’est pas encore largement connu en Corée.
Après avoir examiné l'histoire et le concept du conseil génétique, ainsi que les systèmes nationaux et internationaux, nous présentons des exemples de conseil génétique utilisés dans divers contextes médicaux et fournissons un aperçu général des considérations éthiques qui en découlent.
Le chapitre 11, « Le présent et l’avenir de la législation relative aux informations de santé à l’ère du Big Data » (par Seohyung Lee), traite de la législation relative au traitement des informations de santé massives, y compris les dossiers médicaux personnels.
Nous examinerons attentivement la Loi sur la protection des renseignements personnels récemment révisée et les autres règlements pertinents afin de cerner les problèmes et de suggérer des pistes d’amélioration pour assurer le traitement adéquat des renseignements sur la santé.
Ces discussions n'apportent pas de réponses simples et claires aux questions éthiques qui entourent la vie, mais elles offrent aux lecteurs diverses perspectives, des sujets de discussion et des pistes de réflexion.
Grâce à cela, les lecteurs pourront réfléchir plus activement et s'interroger sur l'évolution des valeurs et du sens de la vie dans la société moderne.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date de publication : 28 février 2023
Nombre de pages, poids, dimensions : 362 pages | 476 g | 152 × 224 × 17 mm
- ISBN13 : 9788972970767
- ISBN10 : 897297076X
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Langue coréenne
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