Sortie _ Rêver d'un avenir vraiment merveilleux
Prologue _ Quand les idées font l'amour

1.
Un présent meilleur _ Une prospérité sans précédent
La prospérité pour tous | Ce que révèle la lumière bon marché | Gagner du temps, fruit de la prospérité | La corrélation entre croissance économique et bonheur | L'économie mondiale est-elle vraiment en train de s'effondrer ? | Interdépendance et richesse | Production douce, consommation diversifiée | L'autosuffisance est synonyme de pauvreté | Le paradis redécouvert | Les nouveaux appels

2.
Intelligence collective : échanges et spécialisation depuis 200 000 ans
L'émergence de l'humain dynamique | Les débuts du troc | La chasse au service de la cueillette, la division genrée du travail | Les nomades de la côte est | Et si on échangeait ? | La division du travail fondée sur l'avantage comparatif | Les réseaux d'innovation | Le réseautage au Moyen-Orient

3.
La formation de la vertu : troc, confiance et règles il y a 50 000 ans
Trouver un partenaire commercial | L'instinct humain de faire confiance aux inconnus | Transactions actuelles et perspectives d'avenir | Si la confiance est le moteur des marchés, les marchés peuvent-ils créer la confiance ? | La coercition est l'antithèse de la liberté | Le monstre que sont les grandes entreprises | Commerce et créativité | Règles et outils pour instaurer la confiance

4.
Nourrir 9 milliards de personnes : l'agriculture depuis 10 000 ans
Il n'y a pas d'agriculture sans commerce | Capital et raffinage des métaux | L'invention de l'agriculture : la pire erreur de l'histoire de l'humanité ? | La révolution des engrais : transformer l'air en engrais | Le blé nain de Borlaug | L'agriculture intensive protège la nature | L'illusion de l'agriculture biologique | Les multiples façons de manipuler les gènes

5.
Le triomphe de la ville _ Le commerce depuis 5 000 ans
La première métropole du monde | Le commerce du coton et du poisson | Les drapeaux suivent le commerce | La révolution maritime des Phéniciens | Les vertus d'un gouvernement faible | Du Gange au Tibre | Chameaux, navires du désert | Les marchands de Pise | Un État de réglementation absolue | Abolissons à nouveau les lois sur les céréales | L'âge d'or des villes

6.
Éviter le piège de Malthus - La population après 1200
L'échec de l'Europe médiévale | Croissance et déclin démographiques au Japon au XVIIIe siècle | L'exception britannique | Transition démographique | L'inexplicable

7.
L'émancipation des esclaves - L'énergie après 1700
S'enrichir | L'industrie métallurgique dans les Midlands anglais | Consommer, c'est fournir | Le charbon, roi de l'énergie | Le monde fascinant de l'électricité | La chaleur est du travail, le travail est de la chaleur | Les biocarburants : un monde fou | Efficacité énergétique et demande

8.
L'invention des inventions _ La stagnation des récoltes après 1800
L'innovation se propage comme une traînée de poudre | Est-ce la science qui la stimule ? | Est-ce le pouvoir du capital ? | Si oui, les droits de propriété intellectuelle ? | Est-ce l'intervention de l'État ? | Alors, l'échange ! | Des possibilités infinies

9.
Le tournant décisif : le pessimisme après 1900
Bref historique des mauvaises nouvelles | Le krach du point de basculement sans fin | Sommes-nous vraiment en train de sombrer ? | Pandémie de cancer | Armageddon nucléaire | Famine mondiale | Épuisement des ressources | Pollution atmosphérique | Gènes | Pandémie maligne | Ne vous laissez pas berner par les fausses alertes

10.
Les deux grands pessimistes d'aujourd'hui : l'Afrique et le climat après 2010
Le milliard d'Africains les plus pauvres | L'aide mise à l'épreuve | Un échec inévitable ? | Des opportunités infinies nous attendent | Le défi du changement climatique | Allons-nous nous réchauffer et nous enrichir, ou nous refroidir et nous appauvrir ? | Sauver les écosystèmes | Décarboner l'économie

11.
Catalaxy – Un optimisme rationnel tourné vers l’an 2100
En avant, toujours plus haut ! | Que demander de plus ?

Note du traducteur : La raison a choisi l'optimisme.
Références et bibliographie | Index

« Effondrement économique, explosion démographique, changement climatique, terrorisme, pauvreté… tout sera résolu. »

Ce livre expliquera comment et pourquoi cela se produit !

Matt Ridley, un auteur scientifique de renommée mondiale qui a écrit des ouvrages stimulants sur l'évolution, la génétique et la société, nous rappelle ce que devrait être une bonne écriture scientifique et pourquoi la vulgarisation scientifique destinée au grand public est importante.
Son intelligence vive, sa logique implacable, sa collecte de données exhaustive, ses excellentes compétences analytiques et son style d'écriture équilibré et spirituel captivent le lecteur non spécialisé, même sur les sujets scientifiques les plus complexes.
Aujourd'hui, nul ne peut prétendre être instruit à l'ère scientifique du XXIe siècle sans avoir lu ses ouvrages.
En 1993, « La Reine rouge », qui explorait la nature humaine à travers la théorie de la sélection sexuelle, est devenu un classique dans le domaine de la psychologie évolutionniste.
Il a été révélé que des phénomènes auparavant compris uniquement d'un point de vue humaniste, tels que la monogamie et la polygamie, l'hypocondrie et la jalousie, et les critères de beauté, ont tous des origines évolutionnistes.
En 1996, le livre « Genome », qui offrait un aperçu de l'ère de la biotechnologie en déchiffrant de manière passionnante le code contenu dans 23 chromosomes, est devenu une œuvre sensationnelle qui a pleinement démontré la valeur des vulgarisateurs scientifiques en compilant les dernières avancées en biotechnologie et en informant le grand public en temps opportun.
En 2003, l'ouvrage *Nature and Nurture* a présenté un tableau complet de l'humanité en réconciliant le débat « nature contre culture » qui avait duré 100 ans au cours du XXe siècle avec la question : « Les humains naissent-ils ou deviennent-ils humains ? »
Dans cet ouvrage, contrairement à d'autres auteurs scientifiques, il a fait étalage de ses compétences d'intellectuel multidisciplinaire, abordant la philosophie, la psychologie, la linguistique, l'anthropologie et la sociologie.
En 2010, Ridley a finalement écrit « The Rational Optimist », un ouvrage de critique de la civilisation qui a mobilisé toutes ses capacités grâce à sa connaissance approfondie de tous les domaines scientifiques, technologiques et humains, y compris la psychologie évolutionniste, les sciences de la vie, l'anthropologie et la sociologie.
Dans un contexte de pessimisme généralisé quant à l'avenir de l'humanité tout au long de l'histoire moderne, Ridley a défendu l'optimisme avec son audace et sa confiance caractéristiques.
Les intuitions et la clairvoyance étonnantes qui ont embrassé la civilisation et l'histoire humaines de l'âge de pierre à l'an 2100 ont complètement balayé le pessimisme.
Enfin, le chef-d'œuvre de Matt Ridley, intellectuel de renommée mondiale, un regard audacieux et perspicace sur l'avenir de la civilisation au-delà des domaines de la génétique et de la vie, a vu le jour !

La fin de la nature n'est pas imminente ! La raison scientifique a choisi une ère d'optimisme ! Un livre révolutionnaire qui saisit d'un seul coup d'œil les dynamiques et les tendances de 100 000 ans d'histoire humaine et révèle avec force l'essence et la vérité de la crise mondiale !

Matt Ridley pose la question suivante dans ce livre :
Allons-nous confier notre avenir aux avertissements de Noam Chomsky, Al Gore, Michael Moore, Jared Diamond et Rachel Carson ? Pauvreté croissante, désertification galopante, épidémies virulentes, guerres de l’eau, raréfaction du pétrole, baisse du nombre de spermatozoïdes, amincissement de la couche d’ozone, pluies acides, maladie de la vache folle, réchauffement climatique, impacts d’astéroïdes… Ces menaces ont été brandies par des élites prétendument sérieuses et pragmatiques, et relayées par les médias traditionnels.

Une vision pessimiste a dominé le discours moderne sur l'avenir de l'humanité.
Dans les années 1960, cela s'est traduit par l'explosion démographique et la famine mondiale, dans les années 1970 par l'épuisement des ressources, dans les années 1980 par les pluies acides, dans les années 1990 par les épidémies mondiales et dans les années 2000 par le réchauffement climatique.

Face à un tel pessimisme, l'optimisme de Ridley est sans faille et irrésistible.
Elle réfute point par point le pessimisme qui domine aujourd'hui le monde intellectuel, en s'appuyant sur une large perspective historique et de nombreuses preuves.
Il prédit avec conviction que l'humanité connaîtra une prospérité sans précédent au cours des 100 prochaines années.
On estime qu'en 2100, l'humanité vivra bien mieux qu'aujourd'hui et que l'environnement écologique se sera amélioré dans la même mesure.
Elle affirme qu'au XXIe siècle, même les populations les plus pauvres du monde auront la possibilité de satisfaire tous leurs besoins culturels.

Cette conclusion repose sur la rationalité scientifique, des statistiques rationnelles et exhaustives, ainsi que sur une recherche et une analyse méticuleuses de tous les sujets, de l'âge de pierre à l'ère d'Internet, de l'explosion démographique au changement climatique.
L'hebdomadaire économique britannique The Economist a soutenu l'argument de Ridley, en utilisant l'expression « Logique sophistiquée et méticuleuse ! Il a tout à fait raison ! »

Dans cet ouvrage, Ridley analyse et compile une histoire de la civilisation sur 100 000 ans, croisant histoire, philosophie, économie et biologie pour comprendre comment la richesse est créée et diffusée, et pourquoi la vie humaine s’est améliorée de façon si continue.
Et nous en concluons que l'histoire de l'humanité est une « histoire de prospérité ».

« L’intelligence et l’esprit brillants de Ridley nous offrent une nouvelle perspective sur l’histoire de l’humanité ! » — The New York Post
Comment la division du travail, les échanges, la spécialisation et l'intelligence collective ont-ils favorisé la prospérité dans l'histoire de l'humanité ?
L'optimisme de Ridley repose sur le postulat que les humains sont les seuls animaux capables d'innovation.
Pourquoi la prospérité n'est-elle apparue que dans la société humaine, et non dans les autres sociétés animales ?
Ridley examine l'histoire humaine sous l'angle des échanges et de la spécialisation (Adam Smith) et de l'évolution (Charles Darwin).
À une époque préhistorique, les premiers échanges eurent lieu et, grâce à eux, l'humanité découvrit la «division du travail».
La division du travail a favorisé la spécialisation, et la spécialisation a favorisé l'innovation.
Ce que l'on appelle l'habitude d'échange et de spécialisation a donné naissance à « l'intelligence collective », et à mesure que celle-ci s'accumulait, la civilisation humaine s'est développée.
C’est ainsi que la prospérité est apparue dans la société humaine.

Il ne s'agit pas d'un changement survenu dans le cerveau.
Il est inutile de regarder à l'intérieur de ta tête.
Il s'est passé quelque chose entre les deux cerveaux.
Il s'agit d'un phénomène collectif et cumulatif.
Autrement dit, elle évolue par l'association d'idées et s'accumule culturellement.
La culture humaine a évolué d'une manière similaire au processus de sélection naturelle de la théorie de l'évolution.

« Regardez à nouveau la hache et la souris. »
Tous deux sont d'origine humaine.
Mais le premier a été créé par une seule personne, le second par des centaines, voire des millions.
« C’est précisément ce que j’entends par “intelligence collective” (p. 19). »
Aujourd'hui, l'intelligence collective de l'humanité a atteint des niveaux sans précédent.
Presque tous les coins du monde sont connectés à Internet, permettant ainsi aux idées du monde entier de se rencontrer et de se mettre en réseau.
Le rythme des progrès s'est à nouveau accéléré.
Ce n'est pas une raison de désespérer, mais une raison d'espérer.

Ridley affirme avec assurance :
Grâce à l'inévitabilité de l'humanité en matière de transformation, et malgré les catastrophes inévitables qui suivront, l'humanité prospérera et la biodiversité de la nature augmentera au XXIe siècle.
Couvrant l'histoire depuis la préhistoire jusqu'à nos jours, cet ouvrage examine systématiquement comment les sociétés qui ont favorisé les échanges et la spécialisation ont réalisé des progrès significatifs, et comment les sociétés qui ont réprimé ces développements sont tombées dans la stagnation.

Face aux menaces du changement climatique, de l'épuisement des ressources et du réchauffement planétaire, Ridley nous donne enfin une raison d'espérer ! – The Wall Street Journal. Confierons-nous notre avenir aux avertissements de l'écologie, du mouvement écologiste et des environnementalistes ? La crise peut être surmontée grâce à l'innovation et à l'intégrité !
Ce livre critique également sans ménagement divers mouvements écologistes et verts.
Selon eux, l'humanité ne peut-elle survivre qu'en renonçant à l'objectif de croissance économique ? Maurice Strong, directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l'environnement, demande : « Le seul espoir de la Terre ne réside-t-il pas dans l'effondrement de la civilisation industrielle ? »
Le conseiller scientifique du président Obama, John Holdren, a souligné la nécessité d'un « développement inversé américain ».
Cependant, il réfute avec brio les mises en garde des écologistes, du mouvement vert et des environnementalistes en exposant minutieusement les erreurs et les failles de l'agriculture biologique, des biocarburants et des énergies renouvelables, affirmant qu'il s'agit du moyen le plus sûr de détruire l'environnement.
La critique que Ridley adresse à des concepts comme « vert », « propre », « renouvelable » et « durabilité » repose sur la science, l'économie et l'humanitaire.

L'utilisation des combustibles fossiles est actuellement le meilleur moyen de préserver l'environnement.
Si les États-Unis remplaçaient la totalité de leurs carburants de transport par des biocarburants, il leur faudrait 1,3 fois la superficie de terres actuellement utilisée pour la production alimentaire.
Cela laisse les pauvres avec moins de nourriture à manger.

Les sources d'énergie renouvelables telles que l'énergie éolienne et l'énergie solaire ne sont pas non plus des alternatives.
Pour couvrir la consommation énergétique typique des États-Unis, il faudrait des parcs éoliens de la taille du Kazakhstan ou des panneaux solaires de la taille de l'Espagne.
Alimenter le monde en énergies renouvelables est le moyen le plus sûr de détruire la nature.
L'énergie éolienne coûte trois fois plus cher que le charbon.

Il souligne également que le mouvement bio présente lui aussi des failles.
L'agriculture biologique appauvrit les sols en nutriments minéraux.
Pour éviter ce problème, l'agriculture biologique utilise du minerai concassé et du poisson broyé, qui doivent tous être extraits des mines ou pêchés au filet, détruisant ainsi l'environnement et l'écosystème.
Ils affirment également qu'éviter tous les engrais synthétiques est déraisonnable.
Il en va de même pour la question du « changement climatique », qui apparaît comme une menace pour l'avenir de l'humanité.
Ce sont les populations pauvres qui sont les plus touchées par le changement climatique.
Réduire les émissions de carbone entraîne une hausse des prix de l'énergie.
La probabilité d'un changement climatique rapide et grave est faible.
Ils affirment que l'humanité a plus de chances de créer de la croissance et de l'innovation en choisissant le réchauffement climatique qu'en ne parvenant pas du tout à s'adapter au changement climatique.
Ce livre dit :
Si nous prédisons l'avenir en supposant qu'il n'y aura aucun progrès technologique, nous sommes voués à la catastrophe.
Si les inventions et les découvertes ne se poursuivent pas, l'avenir sera véritablement terrifiant.
La vraie question est : « Comment pouvons-nous faciliter le changement dont nous avons besoin ? »
La croissance économique, l'innovation et le changement sont autant de moyens d'améliorer le niveau de vie d'innombrables personnes.
Le XXIe siècle sera une époque merveilleuse à vivre.
Ridley nous encourage à être résolument optimistes.