
Charlotte Perriand
Description
Introduction au livre
« L’art est partout. »
Une architecte française de première génération qui rêvait de créer de « l'art résidentiel ».
Premiers mémoires de Charlotte Perriand en Corée
La collection « Maîtres de l'art moderne » regroupe des biographies et des autobiographies d'artistes de renom, nationaux et internationaux, qui ont exercé une influence significative sur le monde culturel et artistique du XXe siècle.
La vingt-troisième protagoniste de cette série, qui sera rééditée à partir de 2018, est Charlotte Perriand, architecte française de première génération et pionnière du design d'intérieur.
Dans le monde architectural du début du XXe siècle, alors dominé par les hommes, Perriand a créé l'« Art d'habiter », un concept qui se distingue par son ouverture, sa créativité et sa flexibilité, et qui visait une harmonie entre l'être humain et son environnement. Profondément sensible à la cause des femmes et au sort des plus démunis, elle s'est efforcée de rendre accessibles au plus grand nombre des espaces beaux, utiles et fonctionnels.
Artiste profondément attachée à la vie, à la nature et à la liberté, elle a créé son propre univers unique à travers divers projets architecturaux, parmi lesquels des résidences privées, des résidences étudiantes, des logements militaires, une agence Air France, des ambassades et, ces vingt dernières années, la station de ski des Arcs.
Il a également créé, avec Le Corbusier et Pierre Jeanneret, quelques-uns des designs les plus emblématiques du modernisme, et ses œuvres sculpturales, telles que le Grand Confort, Chez Longue et le Poudlard Doshiet Basquillain, sont devenues de grands classiques qui enthousiasment encore les collectionneurs aujourd'hui.
Ce livre est une autobiographie sincère, riche en illustrations, retraçant la vie aventureuse de Charlotte Perriand, écrite un an avant sa mort. Il s'agit d'un récit complet du parcours d'une artiste qui a vécu une vie libre, indépendante et créative.
Une architecte française de première génération qui rêvait de créer de « l'art résidentiel ».
Premiers mémoires de Charlotte Perriand en Corée
La collection « Maîtres de l'art moderne » regroupe des biographies et des autobiographies d'artistes de renom, nationaux et internationaux, qui ont exercé une influence significative sur le monde culturel et artistique du XXe siècle.
La vingt-troisième protagoniste de cette série, qui sera rééditée à partir de 2018, est Charlotte Perriand, architecte française de première génération et pionnière du design d'intérieur.
Dans le monde architectural du début du XXe siècle, alors dominé par les hommes, Perriand a créé l'« Art d'habiter », un concept qui se distingue par son ouverture, sa créativité et sa flexibilité, et qui visait une harmonie entre l'être humain et son environnement. Profondément sensible à la cause des femmes et au sort des plus démunis, elle s'est efforcée de rendre accessibles au plus grand nombre des espaces beaux, utiles et fonctionnels.
Artiste profondément attachée à la vie, à la nature et à la liberté, elle a créé son propre univers unique à travers divers projets architecturaux, parmi lesquels des résidences privées, des résidences étudiantes, des logements militaires, une agence Air France, des ambassades et, ces vingt dernières années, la station de ski des Arcs.
Il a également créé, avec Le Corbusier et Pierre Jeanneret, quelques-uns des designs les plus emblématiques du modernisme, et ses œuvres sculpturales, telles que le Grand Confort, Chez Longue et le Poudlard Doshiet Basquillain, sont devenues de grands classiques qui enthousiasment encore les collectionneurs aujourd'hui.
Ce livre est une autobiographie sincère, riche en illustrations, retraçant la vie aventureuse de Charlotte Perriand, écrite un an avant sa mort. Il s'agit d'un récit complet du parcours d'une artiste qui a vécu une vie libre, indépendante et créative.
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Aperçu
indice
Recommandation
1.
L'histoire a commencé en 1903.
2.
Le Corbusier, l'époque pionnière
3.
Le Japon et l'Indochine pendant la guerre
4.
L'ère de la réalité
5.
Bâtiments, installations et environnements de loisirs
6.
Entre néant et vide
Remerciements
Source de l'illustration
Recherche
1.
L'histoire a commencé en 1903.
2.
Le Corbusier, l'époque pionnière
3.
Le Japon et l'Indochine pendant la guerre
4.
L'ère de la réalité
5.
Bâtiments, installations et environnements de loisirs
6.
Entre néant et vide
Remerciements
Source de l'illustration
Recherche
Image détaillée
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Dans le livre
J'ai été admis dans un hôpital pour enfants à l'âge de dix ans.
Il devait subir une appendicectomie, intervention que tous les enfants devaient subir à l'époque.
C'était une excellente occasion de sécher les cours.
J'ai beaucoup aimé le nouvel hôpital blanc.
La chambre était simple, et la fenêtre donnait sur un jardin arboré.
Maman m'a apporté du champagne à l'orange pour me remonter le moral.
Mais quand je suis rentrée chez moi et que j'ai vu tous les meubles et tout ce bazar, j'ai fondu en larmes.
La simplicité de l'hôpital était parfaite.
C’est alors que j’ai réalisé pour la première fois, dans mon subconscient, que l’espace vide est puissant car il peut tout contenir.
---« 1.
L'histoire commence en 1903
Un après-midi, quelque peu intimidée par l'atmosphère solennelle de l'atelier, je me suis retrouvée devant Le Corbusier, dont le regard était indéchiffrable derrière ses grosses lunettes, serrant contre moi mon carnet de croquis.
Son accueil fut plutôt froid.
« Quel est votre domaine ? » « J’aimerais travailler avec vous. » Il jeta un rapide coup d’œil à son carnet de croquis et répondit :
« Nous ne faisons pas de broderie sur les coussins », dit-il, puis il me conduisit vers la porte.
Finalement, j'ai rassemblé mon courage pour lui laisser mon adresse et l'informer que j'avais soumis mon travail au Salon Doton.
Il n'était pas prévu de se revoir.
Je suis plutôt reparti le cœur léger.
Personne ne peut dire que mon charme a fonctionné.
Le lendemain après-midi, j'ai rencontré Jean Fouquet au Salon.
Il a dit cela avec un visage radieux.
« J’ai vu Le Corbusier et Pierre Jeanneret sur votre stand ce matin. »
Je pense que je vais vous demander de travailler ensemble.
« Je me demande si la lettre arrivera. »
---« 2.
Le Corbusier, extrait de « L'Âge des pionniers »
Nos recherches sur les chaises ont été influencées par la posture corporelle.
Cependant, la Villa Laroche et la Villa Church, avec leur architecture, leur atmosphère et leur réputation, ont influencé cette approche de la recherche.
Elle utilise un cadre léger composé de tubes d'acier chromés ou laqués, indépendamment des différents matériaux des accessoires.
« Fauteuil dossier basculant » et « Chaise Longue » sont dotés d'un tissu amovible ou d'un cuir de veau tendu par des ressorts, avec des coussins en cuir, en satin ou en cuir de veau placés sur des ressorts en acier.
La structure tubulaire en acier laqué du canapé « Grand Confort » était appelée « panier à coussins ».
Il s'agissait en fait d'une pièce conçue pour recevoir un coussin.
Les coussins pourraient être recouverts de cuir, de lin épais, ou d'une combinaison des deux.
L'imagination était une force puissante.
J’étudiais le dessin grandeur nature en atelier avec Pierre Jeanneret le jour et avec Le Corbusier le soir.
---« 2.
Le Corbusier, extrait de « L'Âge des pionniers »
Un jour, alors que nous passions de joyeuses matinées à Montparnasse, une lettre arriva pour Pierre et moi.
Une simple lettre a transformé un livre rempli de belles histoires en un nouveau chapitre.
Pendant les dix années que j'ai passées dans l'atelier de Pierre et Le Corbusier, j'ai été profondément immergé dans leur savoir, leur façon de penser, leur mode de vie, et j'étais entouré de leur amitié, de leur environnement, de leurs amis et de leurs projets d'avenir.
Il était évident que je devais quitter le studio pour éviter de perturber le bon déroulement des opérations.
Cependant, je ne pouvais accepter le contenu de la lettre.
Tout était si beau.
Le Corbusier nous a critiqués, Pierre et moi, pour avoir travaillé sur « Régine 37 » sans dire un mot.
Il s'agissait d'un malentendu.
J'aurais pu essayer de dissiper le malentendu.
Devrais-je tout recommencer ? Je ne voulais pas y penser.
J'ai donc décidé de partir.
---« 2.
Le Corbusier, extrait de « L'Âge des pionniers »
Il a remis en question l'idée de fabriquer des objets du quotidien pour l'exportation.
L'expression « destiné à l'exportation » comportait une contradiction.
Comment peut-on fabriquer quelque chose sans savoir comment l'utiliser ? J'ai remarqué que les artisans consultent des magazines européens pour trouver l'inspiration en matière de formes.
J'ai vu une fois un coquetier laqué qui était trop grand pour contenir un œuf normal, mais trop petit pour contenir un œuf d'autruche.
Comme les Japonais ne consomment pas d'œufs à la coque, la personne qui a préparé ce plat ne savait pas comment utiliser les coquetiers.
Le même problème a été constaté dans les grille-pain.
Que faire ? Regarder un film sur le mode de vie occidental ? Expliquer comment ils dorment, les bonnes manières à table, comment manger avec un couteau et une fourchette, et pourquoi le couteau ressemble à une lame chirurgicale ? Au Japon, la viande est découpée en cuisine, à l’abri des regards, pour ne pas rappeler aux invités l’aspect originel de l’animal et éviter de les choquer.
---« 3.
Extrait de « Le Japon et l’Indochine pendant la guerre »
De nombreux Français furent arrêtés, dont Jacques.
Le commandant japonais est venu chez elle et lui a annoncé que son mari ne reviendrait pas.
«Préparez-lui un petit sac de voyage.»
Je n'aurais pas dû partir de là.
Il a perquisitionné ma maison avec un officier qui a déclaré avoir entendu des histoires à mon sujet au Japon.
Et il s'est comporté comme un policier de Tokyo et m'a ordonné d'apporter le whisky.
« Et la valise ? » Je l’avais préparée à l’avance.
Il m'a tendu un sac contenant un pyjama, des articles de toilette, etc.
dit-il en ouvrant son sac.
« Mets-y aussi une bouteille de whisky. » Je ne dis rien, cueillis une rose et la glissai dans mon sac.
---« 3.
Extrait de « Le Japon et l’Indochine pendant la guerre »
Le Corbusier a remplacé le terme « art décoratif » par « équipement de l'habitation », et je l'ai remplacé par « art d'habiter ».
Plus tard, « Art of Living » est devenu « Art de vivre », titre également de mon exposition personnelle au Musée des Arts Décoratifs de Paris en 1985.
Dans un titre paru en 1950 dans la revue Technique et Architecture, j'ai défini « l'art de l'habitat » comme suit :
« L’harmonie d’un quartier résidentiel est indissociable de son architecture et de son urbanisme. »
Même si nous tentions d'atteindre l'harmonie uniquement par le biais du matériel, ce serait un effort vain.
Car elle est également influencée par des facteurs externes tels que l'emplacement, l'orientation et la quantité de lumière solaire.
Un logement ne doit pas seulement abriter des biens matériels, mais aussi créer un environnement où les gens peuvent trouver l'équilibre et libérer leur esprit.
Dans ce processus, vous devez clairement exprimer votre point de vue.
Remplir ou vider ? Cette question, en apparence absurde, recèle un point important.
« Pour certains, l’espace est synonyme de néant ou de pauvreté, mais pour d’autres, il représente la possibilité de penser et de se mouvoir. »
---「4.
Extrait de « The Real Age »
La première raison pour laquelle j'ai accepté de participer, c'est parce que j'adore la montagne.
La seconde ressemble à celle de Méribel, mais la méthode était différente.
Roger Godino envisageait un complexe touristique « intégré » reliant le sport et diverses activités culturelles.
C'était un plan révolutionnaire.
Pour ce faire, il était nécessaire de se familiariser avec toutes les informations relatives aux questions soulevées, telles que la construction, l'installation, l'exploitation, la commercialisation et la maintenance.
Roger Godino nous a demandé de compléter l'équipe de conception et de mise en œuvre afin de lui apporter des orientations.
---« 5.
Parmi les « bâtiments, installations et environnements de loisirs »
En écrivant ce livre, j'ai pris conscience de beaucoup de choses.
J'ai plongé au plus profond de moi-même, remontant jusqu'aux confins de ma mémoire, et de vieux souvenirs enfouis dans mon cerveau ont repris vie sous ma plume.
Mon cerveau a tout enregistré et a prouvé qu'il pouvait tout ressusciter avec ce que la nature lui avait donné.
Je me suis donc demandé quelles autres merveilles le cerveau pouvait encore cacher.
Si vous le mettez en pratique, vous trouverez la réponse.
Vivre, c'est laisser respirer ce qui est en nous.
Il devait subir une appendicectomie, intervention que tous les enfants devaient subir à l'époque.
C'était une excellente occasion de sécher les cours.
J'ai beaucoup aimé le nouvel hôpital blanc.
La chambre était simple, et la fenêtre donnait sur un jardin arboré.
Maman m'a apporté du champagne à l'orange pour me remonter le moral.
Mais quand je suis rentrée chez moi et que j'ai vu tous les meubles et tout ce bazar, j'ai fondu en larmes.
La simplicité de l'hôpital était parfaite.
C’est alors que j’ai réalisé pour la première fois, dans mon subconscient, que l’espace vide est puissant car il peut tout contenir.
---« 1.
L'histoire commence en 1903
Un après-midi, quelque peu intimidée par l'atmosphère solennelle de l'atelier, je me suis retrouvée devant Le Corbusier, dont le regard était indéchiffrable derrière ses grosses lunettes, serrant contre moi mon carnet de croquis.
Son accueil fut plutôt froid.
« Quel est votre domaine ? » « J’aimerais travailler avec vous. » Il jeta un rapide coup d’œil à son carnet de croquis et répondit :
« Nous ne faisons pas de broderie sur les coussins », dit-il, puis il me conduisit vers la porte.
Finalement, j'ai rassemblé mon courage pour lui laisser mon adresse et l'informer que j'avais soumis mon travail au Salon Doton.
Il n'était pas prévu de se revoir.
Je suis plutôt reparti le cœur léger.
Personne ne peut dire que mon charme a fonctionné.
Le lendemain après-midi, j'ai rencontré Jean Fouquet au Salon.
Il a dit cela avec un visage radieux.
« J’ai vu Le Corbusier et Pierre Jeanneret sur votre stand ce matin. »
Je pense que je vais vous demander de travailler ensemble.
« Je me demande si la lettre arrivera. »
---« 2.
Le Corbusier, extrait de « L'Âge des pionniers »
Nos recherches sur les chaises ont été influencées par la posture corporelle.
Cependant, la Villa Laroche et la Villa Church, avec leur architecture, leur atmosphère et leur réputation, ont influencé cette approche de la recherche.
Elle utilise un cadre léger composé de tubes d'acier chromés ou laqués, indépendamment des différents matériaux des accessoires.
« Fauteuil dossier basculant » et « Chaise Longue » sont dotés d'un tissu amovible ou d'un cuir de veau tendu par des ressorts, avec des coussins en cuir, en satin ou en cuir de veau placés sur des ressorts en acier.
La structure tubulaire en acier laqué du canapé « Grand Confort » était appelée « panier à coussins ».
Il s'agissait en fait d'une pièce conçue pour recevoir un coussin.
Les coussins pourraient être recouverts de cuir, de lin épais, ou d'une combinaison des deux.
L'imagination était une force puissante.
J’étudiais le dessin grandeur nature en atelier avec Pierre Jeanneret le jour et avec Le Corbusier le soir.
---« 2.
Le Corbusier, extrait de « L'Âge des pionniers »
Un jour, alors que nous passions de joyeuses matinées à Montparnasse, une lettre arriva pour Pierre et moi.
Une simple lettre a transformé un livre rempli de belles histoires en un nouveau chapitre.
Pendant les dix années que j'ai passées dans l'atelier de Pierre et Le Corbusier, j'ai été profondément immergé dans leur savoir, leur façon de penser, leur mode de vie, et j'étais entouré de leur amitié, de leur environnement, de leurs amis et de leurs projets d'avenir.
Il était évident que je devais quitter le studio pour éviter de perturber le bon déroulement des opérations.
Cependant, je ne pouvais accepter le contenu de la lettre.
Tout était si beau.
Le Corbusier nous a critiqués, Pierre et moi, pour avoir travaillé sur « Régine 37 » sans dire un mot.
Il s'agissait d'un malentendu.
J'aurais pu essayer de dissiper le malentendu.
Devrais-je tout recommencer ? Je ne voulais pas y penser.
J'ai donc décidé de partir.
---« 2.
Le Corbusier, extrait de « L'Âge des pionniers »
Il a remis en question l'idée de fabriquer des objets du quotidien pour l'exportation.
L'expression « destiné à l'exportation » comportait une contradiction.
Comment peut-on fabriquer quelque chose sans savoir comment l'utiliser ? J'ai remarqué que les artisans consultent des magazines européens pour trouver l'inspiration en matière de formes.
J'ai vu une fois un coquetier laqué qui était trop grand pour contenir un œuf normal, mais trop petit pour contenir un œuf d'autruche.
Comme les Japonais ne consomment pas d'œufs à la coque, la personne qui a préparé ce plat ne savait pas comment utiliser les coquetiers.
Le même problème a été constaté dans les grille-pain.
Que faire ? Regarder un film sur le mode de vie occidental ? Expliquer comment ils dorment, les bonnes manières à table, comment manger avec un couteau et une fourchette, et pourquoi le couteau ressemble à une lame chirurgicale ? Au Japon, la viande est découpée en cuisine, à l’abri des regards, pour ne pas rappeler aux invités l’aspect originel de l’animal et éviter de les choquer.
---« 3.
Extrait de « Le Japon et l’Indochine pendant la guerre »
De nombreux Français furent arrêtés, dont Jacques.
Le commandant japonais est venu chez elle et lui a annoncé que son mari ne reviendrait pas.
«Préparez-lui un petit sac de voyage.»
Je n'aurais pas dû partir de là.
Il a perquisitionné ma maison avec un officier qui a déclaré avoir entendu des histoires à mon sujet au Japon.
Et il s'est comporté comme un policier de Tokyo et m'a ordonné d'apporter le whisky.
« Et la valise ? » Je l’avais préparée à l’avance.
Il m'a tendu un sac contenant un pyjama, des articles de toilette, etc.
dit-il en ouvrant son sac.
« Mets-y aussi une bouteille de whisky. » Je ne dis rien, cueillis une rose et la glissai dans mon sac.
---« 3.
Extrait de « Le Japon et l’Indochine pendant la guerre »
Le Corbusier a remplacé le terme « art décoratif » par « équipement de l'habitation », et je l'ai remplacé par « art d'habiter ».
Plus tard, « Art of Living » est devenu « Art de vivre », titre également de mon exposition personnelle au Musée des Arts Décoratifs de Paris en 1985.
Dans un titre paru en 1950 dans la revue Technique et Architecture, j'ai défini « l'art de l'habitat » comme suit :
« L’harmonie d’un quartier résidentiel est indissociable de son architecture et de son urbanisme. »
Même si nous tentions d'atteindre l'harmonie uniquement par le biais du matériel, ce serait un effort vain.
Car elle est également influencée par des facteurs externes tels que l'emplacement, l'orientation et la quantité de lumière solaire.
Un logement ne doit pas seulement abriter des biens matériels, mais aussi créer un environnement où les gens peuvent trouver l'équilibre et libérer leur esprit.
Dans ce processus, vous devez clairement exprimer votre point de vue.
Remplir ou vider ? Cette question, en apparence absurde, recèle un point important.
« Pour certains, l’espace est synonyme de néant ou de pauvreté, mais pour d’autres, il représente la possibilité de penser et de se mouvoir. »
---「4.
Extrait de « The Real Age »
La première raison pour laquelle j'ai accepté de participer, c'est parce que j'adore la montagne.
La seconde ressemble à celle de Méribel, mais la méthode était différente.
Roger Godino envisageait un complexe touristique « intégré » reliant le sport et diverses activités culturelles.
C'était un plan révolutionnaire.
Pour ce faire, il était nécessaire de se familiariser avec toutes les informations relatives aux questions soulevées, telles que la construction, l'installation, l'exploitation, la commercialisation et la maintenance.
Roger Godino nous a demandé de compléter l'équipe de conception et de mise en œuvre afin de lui apporter des orientations.
---« 5.
Parmi les « bâtiments, installations et environnements de loisirs »
En écrivant ce livre, j'ai pris conscience de beaucoup de choses.
J'ai plongé au plus profond de moi-même, remontant jusqu'aux confins de ma mémoire, et de vieux souvenirs enfouis dans mon cerveau ont repris vie sous ma plume.
Mon cerveau a tout enregistré et a prouvé qu'il pouvait tout ressusciter avec ce que la nature lui avait donné.
Je me suis donc demandé quelles autres merveilles le cerveau pouvait encore cacher.
Si vous le mettez en pratique, vous trouverez la réponse.
Vivre, c'est laisser respirer ce qui est en nous.
---« 6.
Extrait de « Entre le néant et le vide »
Extrait de « Entre le néant et le vide »
Avis de l'éditeur
Architecte française de première génération et pionnière du design d'intérieur
Un ouvrage autobiographique qui explore la vie et l'œuvre de Charlotte Perriand.
Même en France, au début du XXe siècle, il n'était pas facile pour les femmes d'exceller et d'être actives dans quelque domaine que ce soit.
Il en allait de même dans le monde de l'architecture.
Il existe une anecdote célèbre selon laquelle Charlotte Perriand, diplômée de l'École des arts décoratifs en 1926, visita l'atelier de Le Corbusier, maître de l'architecture moderne, et s'entendit dire sèchement : « On ne brode pas sur les coussins ! »
C'était une époque où les stéréotypes sur les femmes étaient très présents.
Heureusement, Le Corbusier, qui reconnut son talent trop tard, visita l'exposition du Salon d'Automne à laquelle elle participait avec son cousin Pierre Jeanneret, et à partir de ce moment, Perriand commença à travailler avec Le Corbusier pendant 10 ans.
Mais les stéréotypes sont aussi tenaces que leurs noms.
Même au XXIe siècle, la renommée de cette architecte, designer et urbaniste a reçu moins d'attention que celle de Le Corbusier, avec qui elle a travaillé.
Si Le Corbusier a présenté l'idéologie et la philosophie de l'architecture moderniste, Perriand a joué un rôle plus important que quiconque en tant que concepteur pragmatique et pionnier qui l'a mise en pratique dans la vie réelle.
Aujourd'hui encore, un travail actif est mené pour réévaluer la place de Perriand, comme en témoignent les grandes expositions rétrospectives organisées en Europe, notamment en France et au Royaume-Uni, il y a quelques années seulement, pour commémorer le 20e anniversaire de sa mort.
En Corée, son nom est fréquemment cité en lien avec la popularité des meubles design, mais il n'existe pas suffisamment d'informations pour examiner sa vie et son univers artistique.
Ce livre est les mémoires de Perriand, publiés pour la première fois en Corée, et offre un aperçu complet de sa carrière en tant que professionnelle et femme en avance sur son temps.
Apporter une touche chaleureuse au modernisme froid
Le véritable protagoniste de la grande série classique « LC »
Les pièces les plus emblématiques du mobilier moderniste, telles que « Grand Confort », « Chèse Longue » et « Poteuil Dosciet Basquillain », prisées des collectionneurs aujourd'hui, ont été créées par Charlotte Perriand, Pierre Jeanneret et Le Corbusier, mais sont depuis longtemps appelées « Série LC », d'après les initiales de Le Corbusier.
Bien que le nom « Fauteuil Grand Confort » ait été rétabli en 2022, plus de 20 ans après la mort de Perriand, beaucoup de gens s'en souviennent encore comme de la « série LC ».
Ces trois personnes sont des figures incontournables lorsqu'on aborde l'histoire de l'architecture et du design modernistes du XXe siècle.
Le Corbusier a ouvert la voie dans le grand projet architectural, Jeanneret s'est concentrée sur les aspects structurels et pratiques, et Perriand, forte de sa connaissance approfondie du design et des matériaux de mobilier, a créé une combinaison organique d'espace et de mobilier.
Si l'on considère l'ensemble de ces relations, l'opinion selon laquelle Perriand est très probablement la personne qui a le plus contribué à la production de la série 'LC' est devenue dominante ces derniers temps.
Ce livre décrit également le processus par lequel Perriand a présenté ses chaises, créées après de nombreux échecs, à deux personnes.
Le XXe siècle, durant lequel Charlotte Perriand a été active, fut une période historiquement tumultueuse, marquée par deux guerres mondiales, des conflits idéologiques et la naissance de nouvelles nations indépendantes.
L’Europe de l’après-guerre, en particulier, avait désespérément besoin de la volonté et de la vision d’un monde nouveau au milieu des ruines.
Le modernisme a répondu à ces exigences de l'époque et a cherché à présenter un avenir meilleur grâce à une conception rationnelle et fonctionnelle.
Cependant, la conceptrice spatiale Jiyoon Moon, qui a rédigé la recommandation pour ce livre, a déclaré : « Contrairement au modernisme, parfois critiqué pour son côté froid et uniforme, les créations de Charlotte témoignent d'une profonde considération pour l'humanité et d'un regard tendre. »
Perriand pensait que le design et l'architecture devaient améliorer la vie de tous, et non pas seulement celle de quelques privilégiés.
Par exemple, Perriand, qui était responsable de la cuisine dans le projet Unité d'Habitation de Le Corbusier, a créé une « cuisine-bar » entièrement intégrée au salon, permettant aux ménagères d'engager des conversations avec leur famille et leurs amis.
Grâce à cela, les femmes au foyer n'étaient plus reléguées au second plan, telles des « domestiques faisant leurs corvées », au bout du couloir, et elles pouvaient pleinement profiter de l'harmonie de l'espace.
Un nom toujours valable au XXIe siècle
Dans ses mémoires, Charlotte Perriand décrit avec une franchise déconcertante presque chaque détail de sa vie, qui s'étend sur près d'un siècle, de sa naissance en 1903 à sa mort en 1997, deux ans avant son décès.
Les œuvres des maîtres qui ont marqué le XXe siècle, parmi lesquels Le Corbusier, Pierre Jeanneret, Jean Prouvé, Lucio Costa, Fernand Léger, Pablo Picasso, Yanagi Muneyoshi et Yanagi Sori, sont ravivées avec éclat par la plume de l'auteur, rendant plus tangible l'existence d'artistes qui n'existaient autrefois que dans l'imagination.
On raconte qu'avant de mourir, elle a dit ceci à sa fille :
« Il ne s’agit pas seulement de créer de jolies choses ; nous devons exprimer et agir en fonction du monde dans lequel nous vivons, de ce qui est important et des valeurs auxquelles nous sommes attachés. » Cette conviction et cette philosophie ont insufflé la vie aux bâtiments et aux meubles qu’elle a transformés.
C’est pourquoi son nom est réévalué et remis en lumière en ce nouveau siècle.
Ce livre permet aux lecteurs de suivre les traces de Charlotte Perriand, dont l'héritage reste pertinent même au XXIe siècle.
Un ouvrage autobiographique qui explore la vie et l'œuvre de Charlotte Perriand.
Même en France, au début du XXe siècle, il n'était pas facile pour les femmes d'exceller et d'être actives dans quelque domaine que ce soit.
Il en allait de même dans le monde de l'architecture.
Il existe une anecdote célèbre selon laquelle Charlotte Perriand, diplômée de l'École des arts décoratifs en 1926, visita l'atelier de Le Corbusier, maître de l'architecture moderne, et s'entendit dire sèchement : « On ne brode pas sur les coussins ! »
C'était une époque où les stéréotypes sur les femmes étaient très présents.
Heureusement, Le Corbusier, qui reconnut son talent trop tard, visita l'exposition du Salon d'Automne à laquelle elle participait avec son cousin Pierre Jeanneret, et à partir de ce moment, Perriand commença à travailler avec Le Corbusier pendant 10 ans.
Mais les stéréotypes sont aussi tenaces que leurs noms.
Même au XXIe siècle, la renommée de cette architecte, designer et urbaniste a reçu moins d'attention que celle de Le Corbusier, avec qui elle a travaillé.
Si Le Corbusier a présenté l'idéologie et la philosophie de l'architecture moderniste, Perriand a joué un rôle plus important que quiconque en tant que concepteur pragmatique et pionnier qui l'a mise en pratique dans la vie réelle.
Aujourd'hui encore, un travail actif est mené pour réévaluer la place de Perriand, comme en témoignent les grandes expositions rétrospectives organisées en Europe, notamment en France et au Royaume-Uni, il y a quelques années seulement, pour commémorer le 20e anniversaire de sa mort.
En Corée, son nom est fréquemment cité en lien avec la popularité des meubles design, mais il n'existe pas suffisamment d'informations pour examiner sa vie et son univers artistique.
Ce livre est les mémoires de Perriand, publiés pour la première fois en Corée, et offre un aperçu complet de sa carrière en tant que professionnelle et femme en avance sur son temps.
Apporter une touche chaleureuse au modernisme froid
Le véritable protagoniste de la grande série classique « LC »
Les pièces les plus emblématiques du mobilier moderniste, telles que « Grand Confort », « Chèse Longue » et « Poteuil Dosciet Basquillain », prisées des collectionneurs aujourd'hui, ont été créées par Charlotte Perriand, Pierre Jeanneret et Le Corbusier, mais sont depuis longtemps appelées « Série LC », d'après les initiales de Le Corbusier.
Bien que le nom « Fauteuil Grand Confort » ait été rétabli en 2022, plus de 20 ans après la mort de Perriand, beaucoup de gens s'en souviennent encore comme de la « série LC ».
Ces trois personnes sont des figures incontournables lorsqu'on aborde l'histoire de l'architecture et du design modernistes du XXe siècle.
Le Corbusier a ouvert la voie dans le grand projet architectural, Jeanneret s'est concentrée sur les aspects structurels et pratiques, et Perriand, forte de sa connaissance approfondie du design et des matériaux de mobilier, a créé une combinaison organique d'espace et de mobilier.
Si l'on considère l'ensemble de ces relations, l'opinion selon laquelle Perriand est très probablement la personne qui a le plus contribué à la production de la série 'LC' est devenue dominante ces derniers temps.
Ce livre décrit également le processus par lequel Perriand a présenté ses chaises, créées après de nombreux échecs, à deux personnes.
Le XXe siècle, durant lequel Charlotte Perriand a été active, fut une période historiquement tumultueuse, marquée par deux guerres mondiales, des conflits idéologiques et la naissance de nouvelles nations indépendantes.
L’Europe de l’après-guerre, en particulier, avait désespérément besoin de la volonté et de la vision d’un monde nouveau au milieu des ruines.
Le modernisme a répondu à ces exigences de l'époque et a cherché à présenter un avenir meilleur grâce à une conception rationnelle et fonctionnelle.
Cependant, la conceptrice spatiale Jiyoon Moon, qui a rédigé la recommandation pour ce livre, a déclaré : « Contrairement au modernisme, parfois critiqué pour son côté froid et uniforme, les créations de Charlotte témoignent d'une profonde considération pour l'humanité et d'un regard tendre. »
Perriand pensait que le design et l'architecture devaient améliorer la vie de tous, et non pas seulement celle de quelques privilégiés.
Par exemple, Perriand, qui était responsable de la cuisine dans le projet Unité d'Habitation de Le Corbusier, a créé une « cuisine-bar » entièrement intégrée au salon, permettant aux ménagères d'engager des conversations avec leur famille et leurs amis.
Grâce à cela, les femmes au foyer n'étaient plus reléguées au second plan, telles des « domestiques faisant leurs corvées », au bout du couloir, et elles pouvaient pleinement profiter de l'harmonie de l'espace.
Un nom toujours valable au XXIe siècle
Dans ses mémoires, Charlotte Perriand décrit avec une franchise déconcertante presque chaque détail de sa vie, qui s'étend sur près d'un siècle, de sa naissance en 1903 à sa mort en 1997, deux ans avant son décès.
Les œuvres des maîtres qui ont marqué le XXe siècle, parmi lesquels Le Corbusier, Pierre Jeanneret, Jean Prouvé, Lucio Costa, Fernand Léger, Pablo Picasso, Yanagi Muneyoshi et Yanagi Sori, sont ravivées avec éclat par la plume de l'auteur, rendant plus tangible l'existence d'artistes qui n'existaient autrefois que dans l'imagination.
On raconte qu'avant de mourir, elle a dit ceci à sa fille :
« Il ne s’agit pas seulement de créer de jolies choses ; nous devons exprimer et agir en fonction du monde dans lequel nous vivons, de ce qui est important et des valeurs auxquelles nous sommes attachés. » Cette conviction et cette philosophie ont insufflé la vie aux bâtiments et aux meubles qu’elle a transformés.
C’est pourquoi son nom est réévalué et remis en lumière en ce nouveau siècle.
Ce livre permet aux lecteurs de suivre les traces de Charlotte Perriand, dont l'héritage reste pertinent même au XXIe siècle.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 25 août 2025
Nombre de pages, poids, dimensions : 776 pages | 738 g | 135 × 195 × 37 mm
- ISBN13 : 9788932431581
- ISBN10 : 8932431582
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Langue coréenne
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