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Préférez-vous vous faire écraser par un éléphant ou être dévoré par un ours ?
Préférez-vous vous faire écraser par un éléphant ou être dévoré par un ours ?
Description
Introduction au livre
La fille à qui on a posé la question la plus cruelle du monde
Et la réponse que l'enfant a trouvée


« Préférez-vous vous faire écraser par un éléphant ou être mangé par un ours ? » est un roman historique pour jeunes adultes inspiré de faits réels.
Le récit, à la fois inédit et choquant, de l'événement historique connu sous le nom de programme Lebensborn, mis en œuvre par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, se dévoile, plongeant les lecteurs au cœur de l'histoire.
Mais ce livre n'est pas un simple récit de guerre ni la reconstitution d'une tragédie.
Elle dépeint avec délicatesse et lyrisme la crise d'identité, le carrefour des choix et le courageux processus de croissance que chacun traverse.
Des phrases fluides et des lignes rythmées qui touchent les émotions, aux messages qui interrogent l'essence de l'humanité à la frontière entre l'histoire et l'individu.
Cet ouvrage trouvera un écho profond non seulement auprès des jeunes, mais aussi auprès de leurs parents et de leurs enseignants.
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Dans le livre
Décembre 1941, Cracovie, Pologne
« Du fromage à la crème sur du salami, ou de la sauce sur un gâteau aux graines de chiot ? »
--- Extrait du texte

« Nous sommes des cigognes, Sophia. »
Alors quoi qu'il arrive à nous et à notre patrie, quel que soit le nombre d'entre nous chassés de cette terre, nous reviendrons et nous la reconquerrons.
« Tout comme les cigognes qui reviennent chaque printemps pour construire leurs nids. »
--- p.27

Être kidnappé est la pire chose qui puisse arriver à un enfant.
C'est effrayant, ahurissant et déchirant.
J'ai l'impression qu'on me pique le bras avec une aiguille.
Non, c'est pire.
C'est comme si l'aiguille s'enfonçait de plus en plus profondément dans mon cœur, mon estomac et mon âme.
Il ne se passe pas un seul instant sans que mon cœur ne se serre car ma mère, mon père et ma maison me manquent.
--- p.107

Mais au moment précis où j'allais ouvrir la bouche, je me suis souvenu que ce passé avait été effacé, qu'il n'était plus qu'un souvenir.
Sophia Wolinski n'existe plus.
J'ai une nouvelle histoire.
Il était une fois, j'étais Sophia Ullmann, une orpheline allemande.
Je suis désormais Sophia Engels, la fille bien-aimée.
Je vis dans un conte de fées.
--- p.170

Enfin, je dis.
« Je suis un traître heureux. »
Tu es un héros misérable.
Qui a fait le bon choix ?
« Nous ne sommes que des enfants », murmure Tomas.
« Vous ne devriez pas être forcé de choisir comme ça. »
--- p.288

De ce fait, je réalise quelque chose d'important.
Les êtres humains sont un mélange de bien et de mal, de gentillesse et de méchanceté, de courage et de lâcheté, de joie et de tristesse.
Personne n'est parfait.
Et personne n'est entièrement mauvais.
--- p.324

« Je suis désolé que mes talents culinaires soient comme ça », dit le grand-père.
« Si ma chère épouse était là, elle l’aurait rendu bien plus délicieux. »
Cela aurait été pareil même s'il n'y avait presque rien à mettre dans la casserole.
Il adorait cuisiner pour les autres.
« Je pense qu’elle continue de préparer de la soupe pour nos proches au paradis. »
--- p.331

Avis de l'éditeur
J'ai été kidnappée parce que j'étais une enfant parfaite.

Dans les années 1940, les nazis ont secrètement mis en œuvre le programme Lebensborn pour créer artificiellement « l'Aryen parfait ».
L'héroïne du livre, Sophia, a été kidnappée simplement parce qu'elle avait des cheveux blonds brillants et des yeux bleus étincelants.
Sophia, qui a été emmenée, oublie sa famille polonaise, sa langue, son nom et ses souvenirs, et est « rééduquée » avec un nom, une langue et une idéologie allemandes.
Inspiré d'une histoire vraie, ce roman illustre avec force comment la guerre efface l'identité des enfants.
Le processus par lequel la vie d'un enfant est effacée et réécrite soulève de fortes résonances historiques et des questions éthiques pour les lecteurs.

Un voyage à la découverte de soi-même et de sa véritable valeur au cœur d'une histoire tumultueuse.

Ce livre raconte le parcours d'une jeune fille à la recherche de son identité et de ses valeurs, après que sa vie ait été brisée du jour au lendemain.
Cette histoire est aussi une métaphore du parcours de croissance que vivent tous les adolescents.
Vivant dans une nouvelle maison, la mémoire perdue, voire effacée, Sophia commence à vaciller tandis qu'elle retrouve lentement son passé.
L'enfant pose des questions face à la vérité : il a été kidnappé, un passé différent de celui des autres enfants de son âge, une vérité qu'il voulait oublier.
Qui suis-je, quel genre de personne suis-je ?
L'enfant est également désorienté car il voit toutes les valeurs auxquelles il tenait autrefois bouleversées dans une vie différente, dans un monde différent.
Les êtres humains sont des êtres qui naissent et grandissent au sein d'une société et qui acquièrent les valeurs de cette société comme des valeurs universelles.
Il est rare d'être contraint de vivre deux mondes aux valeurs si différentes en si peu de temps.
Cependant, les conditions extrêmes de la guerre contraignent Zophia à vivre une telle expérience.
Il est à la fois facile et difficile de condamner la confusion de Sophia, obligée d'aimer ce qu'elle détestait autrefois, puis de se surprendre à aimer quelque chose sans même s'en rendre compte.
Cependant, si nous parvenons à comprendre Sophia, perdue entre ces deux mondes, et à suivre son parcours avec bienveillance, notre jeunesse pourra s'ouvrir à un « monde plus vaste ».
Ce livre est une histoire de « découverte de soi et de construction de soi » pour tous les jeunes.

Le monde n'est pas dichotomique, nous pouvons donc faire de meilleurs choix.

Les êtres humains sont difficiles à comprendre.
Depuis la nuit des temps, et même aujourd'hui, des guerres ont constamment été menées pour s'emparer du territoire et des vies de l'autre, mais d'un autre côté, on observe aussi fréquemment des exemples d'humanité manifestée par des personnes qui se sacrifient ou se consacrent à sauver les autres, même sans intérêt personnel.

La guerre est ce qui maximise la cruauté de cette existence humaine contradictoire, et lors de la Seconde Guerre mondiale, Hitler et les nazis ont fait preuve d'une cruauté sans précédent.
L'un d'eux est le programme « Lebensborn », qui ne peut être compris avec le bon sens et la sensibilité universelle.
Ce programme, qui visait à réaliser la vision d'Hitler d'une race et d'une ethnie supérieures dominant le monde, a entraîné l'enlèvement et la destruction de centaines de milliers d'enfants.
Dans ce processus, ces enfants qui n'avaient d'autre choix que de suivre leur instinct de survie sont contraints de faire des choix qu'ils ne pouvaient pas choisir eux-mêmes, et sont tenus responsables de ces choix.


« Veux-tu te faire écraser par un éléphant ou être mangé par un ours ? », question posée du point de vue de l'une d'entre elles, Sophia, illustre les moments d'amour et de haine, de bravoure et de lâcheté, de vérité et de mensonge vécus par l'enfant, et suggère que cette nature humaine aux multiples facettes n'est pas une manifestation de la personnalité ou des caractéristiques individuelles, mais qu'elle est créée et renforcée au sein de la structure sociale, et qu'il est extrêmement difficile d'échapper à la domination d'une telle structure sociale et de faire des choix libres.


Le grand impact de ce livre réside dans la prise de conscience que, dans ce monde complexe des êtres humains et de la société, la distinction entre le bien et le mal n'est pas si simple.
Les parents allemands de Sophia étaient extrêmement aimants envers elle, et elle a progressivement développé une véritable affection pour eux, mais elle n'a pas fermé les yeux sur la nature maléfique de leurs actes.
Une personne peut être à la fois gentille et égoïste, ou gentille et cruelle.
Plutôt que d'estomper la frontière entre le bien et le mal, ce livre met l'accent sur le « récit du choix » qui cherche à préserver l'humanité dans une situation où le bien et le mal sont liés d'une manière qui rend impossible la définition d'une frontière comme celle d'un ruban de Möbius.
Ce choix peut parfois être douloureux, mais il montre que nous devons continuer à nous efforcer de préserver notre dignité.
Ce livre est vivement recommandé aux jeunes qui s'interrogent sur les questions que l'histoire pose au présent, à l'identité et aux valeurs humaines, ainsi qu'à tous ceux qui souhaitent se plonger dans un livre captivant pour la première fois depuis longtemps.

Une histoire sombre et difficile peut-elle être aussi poignante ?

Il y a un jeu qui revient tout au long du livre : le jeu « Choisis-en un ! » auquel jouait la famille de Sophia.
Il ne s'agit pas simplement d'un jeu de mots, mais d'un jeu qui « aiguise l'esprit et l'intelligence » et qui est en réalité présent dans toutes nos vies.
De ce que nous mangeons et portons aux examens d'entrée à l'université, en passant par l'emploi, le mariage et tous les autres aspects de notre vie quotidienne, qu'ils soient insignifiants ou importants, nous faisons des choix.
La vie consiste à faire des choix sans en avoir conscience.
Mais vient alors le moment du choix désespéré.
Bien que la situation ait été si désespérée et difficile pour Sophia, le langage dans lequel l'histoire est racontée est étonnamment léger.
De même que les nuages ​​sombres paraissent lourds sous l'éclat du soleil, le véritable charme de ce roman réside dans l'esthétique paradoxale du regard sincère des enfants, de leurs paroles vivantes et de leurs rires, rendant le poids de cette histoire pesante encore plus poignant.
Et le lecteur découvre pourquoi la vie est à la fois triste et belle.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 29 août 2025
Nombre de pages, poids, dimensions : 352 pages | 473 g | 135 × 200 × 20 mm
- ISBN13 : 9791199357303
- ISBN10 : 1199357308

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