
Centre de conseil philosophique de douze mois
Description
Introduction au livre
La philosophie prend-elle en compte ces préoccupations ?
Une vie d'incertitude, un bond en avant ponctué d'une pause philosophique.
« J'aimerais être populaire, mais est-ce que ma vie est gâchée ? » « Pourquoi tout le monde doit-il étudier autant ? » « Est-ce plus difficile d'être une femme ou un homme ? » Des philosophes se sont mobilisés pour aider les adolescents aux prises avec des questions existentielles ! Ce livre s'adresse aux adolescents qui se débattent avec des interrogations et des préoccupations complexes.
Si vous souhaitez trouver des réponses sages sans vous laisser influencer par autrui, alors frappez à la porte de la philosophie.
Vous vous demandez peut-être à quoi sert la philosophie pour résoudre nos problèmes, mais en réalité, les questions auxquelles nous sommes confrontés dans la vie ne sont pas très différentes de celles qui ont préoccupé les philosophes pendant des centaines d'années.
Jinmin Lee, la « mère philosophe », fait le lien entre les préoccupations des adolescents concernant leurs amis, leurs notes, leur famille, l'amour et leur avenir professionnel et les réflexions des philosophes, incitant ainsi les lecteurs à approfondir des questions qui n'ont pas de réponses définitives.
Les réflexions des philosophes qui ont consacré leur vie à contempler intensément ce qui constitue une vie meilleure transmettent la sagesse et la perspicacité essentielles pour affronter le monde avec confiance.
En lisant ce livre, vous vous rendrez compte qu'avoir beaucoup de soucis n'est pas un problème du tout.
L'auteur encourage tous ceux qui sont en difficulté, en disant : « Cela signifie que vous examinez attentivement votre propre esprit et que vous essayez de trouver la réponse. »
En vous confrontant peu à peu aux soucis et aux préoccupations qui ont tourmenté l'auteur, vous vous rendrez compte que la philosophie, qui vous semblait auparavant si lointaine, n'était finalement pas si problématique.
Une vie d'incertitude, un bond en avant ponctué d'une pause philosophique.
« J'aimerais être populaire, mais est-ce que ma vie est gâchée ? » « Pourquoi tout le monde doit-il étudier autant ? » « Est-ce plus difficile d'être une femme ou un homme ? » Des philosophes se sont mobilisés pour aider les adolescents aux prises avec des questions existentielles ! Ce livre s'adresse aux adolescents qui se débattent avec des interrogations et des préoccupations complexes.
Si vous souhaitez trouver des réponses sages sans vous laisser influencer par autrui, alors frappez à la porte de la philosophie.
Vous vous demandez peut-être à quoi sert la philosophie pour résoudre nos problèmes, mais en réalité, les questions auxquelles nous sommes confrontés dans la vie ne sont pas très différentes de celles qui ont préoccupé les philosophes pendant des centaines d'années.
Jinmin Lee, la « mère philosophe », fait le lien entre les préoccupations des adolescents concernant leurs amis, leurs notes, leur famille, l'amour et leur avenir professionnel et les réflexions des philosophes, incitant ainsi les lecteurs à approfondir des questions qui n'ont pas de réponses définitives.
Les réflexions des philosophes qui ont consacré leur vie à contempler intensément ce qui constitue une vie meilleure transmettent la sagesse et la perspicacité essentielles pour affronter le monde avec confiance.
En lisant ce livre, vous vous rendrez compte qu'avoir beaucoup de soucis n'est pas un problème du tout.
L'auteur encourage tous ceux qui sont en difficulté, en disant : « Cela signifie que vous examinez attentivement votre propre esprit et que vous essayez de trouver la réponse. »
En vous confrontant peu à peu aux soucis et aux préoccupations qui ont tourmenté l'auteur, vous vous rendrez compte que la philosophie, qui vous semblait auparavant si lointaine, n'était finalement pas si problématique.
- Vous pouvez consulter un aperçu du contenu du livre.
Aperçu
indice
Ouvrez la porte du prologue
Janvier
Échapper à la résolution de trois jours
Fais-le, comme le conseil d'Aristote, tel un cadeau du Nouvel An
Ces mots d'un philosophe résonnent particulièrement fort : Rien n'est plus fort que l'habitude !
février
L'agonie d'être seul
Conseils relationnels pour renforcer l'estime de soi, tirés des écrits de Bouddha et de Kierkegaard
Réflexions d'un philosophe atypique : Trouver mon âme sœur
Mars
Chaîne de comparaison
Si Rousseau et Aurèle venaient dans la salle de classe aux allures de jungle de mars
Le point de vue d'un philosophe, plutôt intéressant : Qu'est-ce que la beauté ?
avril
La signification du rire est plus diverse qu'on ne le pense.
À toi qui éclates de rire à la simple vue d'une feuille qui roule, Hobbes s'adresse.
Paroles d'un philosophe un brin impertinent : Un rire qui semble identique mais qui est différent
Peut
La signification de l'apprentissage
Attendez une minute, je vais laisser Confucius et Simone Weil étudier.
Réflexions d'un philosophe plutôt détaché : étudier pour soi-même, étudier pour les autres
Juin
Vivre à l'ère de la science
Comment être intrépide face à l'intelligence artificielle, selon l'enseignement de Descartes et de Socrate.
Au-delà de cette philosophie un peu abrupte, un conseil : ne faites pas aveuglément confiance à l'IA !
Juillet
Philosophie du genre
Si vous en avez assez des stéréotypes « les femmes sont ceci et les hommes sont cela », lisez Beauvoir et Zhuangzi.
Le point de vue rafraîchissant d'un philosophe : se libérer de la dichotomie des genres
Août
L'humanité en pleine floraison
Les mots de Mencius, comme une glace, pour apaiser « l'été de la colère »
Paroles rafraîchissantes d'un philosophe : À ceux qui aiment utiliser le mot « insecte »
Septembre
Justice et injustice
Si vivre dans la droiture vous paraît lourd, confiez-vous au Trio Shukla.
Une hypothèse philosophique plutôt pertinente : la violence de l’anonymat
octobre
Une langue étonnamment puissante
Lorsque nous nous appelons par notre nom, puissions-nous y graver la rectification des noms selon Confucius.
Paroles quelque peu paradoxales d'un philosophe : Le monde des mots habiles
Novembre
Réflexions sur Dieu et l'Homme
Dieu existe-t-il vraiment ? Écoutons les mots de Nietzsche.
Conseil d'un philosophe plutôt élégant : La musique qui sauve des vies
décembre
Familiarité et nouveauté
Encore une fois, des paroles d'encouragement de Platon et de Socrate pour vous accompagner dans ce nouveau voyage.
Un bon conseil de philosophe : Ouvrez la poignée !
Je laisserai la porte de l'épilogue ouverte.
Janvier
Échapper à la résolution de trois jours
Fais-le, comme le conseil d'Aristote, tel un cadeau du Nouvel An
Ces mots d'un philosophe résonnent particulièrement fort : Rien n'est plus fort que l'habitude !
février
L'agonie d'être seul
Conseils relationnels pour renforcer l'estime de soi, tirés des écrits de Bouddha et de Kierkegaard
Réflexions d'un philosophe atypique : Trouver mon âme sœur
Mars
Chaîne de comparaison
Si Rousseau et Aurèle venaient dans la salle de classe aux allures de jungle de mars
Le point de vue d'un philosophe, plutôt intéressant : Qu'est-ce que la beauté ?
avril
La signification du rire est plus diverse qu'on ne le pense.
À toi qui éclates de rire à la simple vue d'une feuille qui roule, Hobbes s'adresse.
Paroles d'un philosophe un brin impertinent : Un rire qui semble identique mais qui est différent
Peut
La signification de l'apprentissage
Attendez une minute, je vais laisser Confucius et Simone Weil étudier.
Réflexions d'un philosophe plutôt détaché : étudier pour soi-même, étudier pour les autres
Juin
Vivre à l'ère de la science
Comment être intrépide face à l'intelligence artificielle, selon l'enseignement de Descartes et de Socrate.
Au-delà de cette philosophie un peu abrupte, un conseil : ne faites pas aveuglément confiance à l'IA !
Juillet
Philosophie du genre
Si vous en avez assez des stéréotypes « les femmes sont ceci et les hommes sont cela », lisez Beauvoir et Zhuangzi.
Le point de vue rafraîchissant d'un philosophe : se libérer de la dichotomie des genres
Août
L'humanité en pleine floraison
Les mots de Mencius, comme une glace, pour apaiser « l'été de la colère »
Paroles rafraîchissantes d'un philosophe : À ceux qui aiment utiliser le mot « insecte »
Septembre
Justice et injustice
Si vivre dans la droiture vous paraît lourd, confiez-vous au Trio Shukla.
Une hypothèse philosophique plutôt pertinente : la violence de l’anonymat
octobre
Une langue étonnamment puissante
Lorsque nous nous appelons par notre nom, puissions-nous y graver la rectification des noms selon Confucius.
Paroles quelque peu paradoxales d'un philosophe : Le monde des mots habiles
Novembre
Réflexions sur Dieu et l'Homme
Dieu existe-t-il vraiment ? Écoutons les mots de Nietzsche.
Conseil d'un philosophe plutôt élégant : La musique qui sauve des vies
décembre
Familiarité et nouveauté
Encore une fois, des paroles d'encouragement de Platon et de Socrate pour vous accompagner dans ce nouveau voyage.
Un bon conseil de philosophe : Ouvrez la poignée !
Je laisserai la porte de l'épilogue ouverte.
Image détaillée

Dans le livre
La philosophie, en un mot, c'est « l'acte de se regarder soi-même et de lire le monde ».
La plupart de mes soucis proviennent du moment où je ne me connais pas moi-même (ou mon esprit), mais le fait d'avoir la philosophie à mes côtés me pousse à me poser sans cesse des questions sur moi-même.
Et puis, petit à petit, je commence à me comprendre moi-même et à comprendre ce monde.
On compare souvent la philosophie à une arme, en disant par exemple : « La philosophie devient une arme pour la vie », mais je crois que la philosophie ne devrait pas être un outil pour nuire aux autres, mais plutôt un outil pour sauver des vies et préserver le monde.
Je dirais donc que c'est plus proche d'un bâton que d'une arme.
C'est un objet indispensable pour les personnes qui ont des difficultés à se tenir debout.
--- p.8 Extrait du « Prologue : Ouvrir la porte »
La plupart de nos problèmes avec l'amour proviennent d'une conception de l'amour comme passif plutôt qu'actif.
Le problème ne vient pas de la capacité à « aimer », c’est-à-dire à aimer correctement, mais de la façon de « être aimé », c’est-à-dire de comment être aimé et populaire.
Notez que le titre du livre est L'Art d'« aimer », et non L'Art d'« aimer ».
Il s'agit d'« aimer ».
L'indice le plus important se trouve dans le titre.
Le simple fait de comprendre que l'amour est actif et non passif résoudra beaucoup de vos soucis.
--- p.38~39 Extrait de « Février : Le trouble de Solo »
Rousseau pensait que la société humaine était dégénérée.
Dans cette chaîne de comparaison, personne n'est libre, et le cercle vicieux se poursuit, chacun étant enchaîné aux autres et finissant par s'autodétruire.
C’est pourquoi Rousseau appelait les sauvages des « bons sauvages ».
Les sauvages qui vivaient paisiblement, centrés sur eux-mêmes, avaient un esprit noble, mais les humains nobles qui furent touchés par la civilisation devinrent envieux les uns des autres et se corrompirent.
Il porta donc un jugement tranché, aussi tranchant que du verre brisé, selon lequel les sauvages qui vivaient simplement et rudement dans la nature étaient bien plus nobles que les gens civilisés de rang noble.
--- p.56 Extrait de « March : Chaîne de comparaison »
Hobbes affirme que la plupart des gens qui rient d'eux-mêmes sont « des gens qui se considèrent comme sans valeur ».
C'est pourquoi nous trouvons de la joie à voir les défauts des autres.
Hobbes dit donc : « Rire à voix haute des défauts d’autrui est un signe de lâcheté. »
On dit que les grands hommes préfèrent aider ceux qui sont l'objet du mépris et du ridicule à s'en affranchir, et se comparer aux personnes les plus compétentes et les plus remarquables.
Il ne s'agit pas de se sentir supérieur et heureux en se comparant à des personnes moins bien loties que soi.
--- p.81~82 Extrait de « Avril : La signification du rire, plus diverse que vous ne le pensez »
Confucius, le philosophe chinois ayant vécu vers 500 avant J.-C. et personnage principal des Analectes, a été le premier à parler de la joie d'apprendre lorsqu'il a dit : « N'est-ce pas une joie d'apprendre et de pratiquer de temps en temps ? »
Mais nous ne sommes généralement pas contents lorsque nous l'apprenons et parfois même lorsque nous le maîtrisons.
Pourquoi cela ? Parce qu'il n'y a pas de « soi » comme sujet d'étude.
Comme je ne réfléchis pas à la façon dont je veux vivre ma vie, je me retrouve simplement poussée à étudier.
Je suis obligé de le faire parce qu'on me l'ordonne, mais c'est ennuyeux, difficile et parfois même douloureux, alors comment pourrais-je en être heureux ?
D'une part, c'est parce que nous considérons les études comme quelque chose qui se limite à « mémoriser des manuels et à résoudre des problèmes pour obtenir de bonnes notes ».
Autrement dit, c'est parce que nous avons des stéréotypes tellement étroits et déformés sur les études.
Je tiens à vous prévenir : Confucius disait que l'acquisition de connaissances qui consiste à rester assis à un bureau à lire est la plus basse de toutes les études et qu'elle devrait se faire pendant le temps libre.
Alors, Papy Confucius n'a-t-il pas un peu meilleure mine ?
--- p.87~88 Extrait de « Mai : Le sens de l’apprentissage »
Pour éviter de nous demander : « L’IA fera tout, alors que ferons-nous ? », nous devons réfléchir et philosopher. Pour faire face à la menace qui pèse sur notre survie en tant qu’humains compétitifs à l’ère de l’IA, nous devons nous interroger avec fermeté : « Avons-nous vraiment besoin d’être ceux qui survivent ? Ne pouvons-nous pas créer un moyen pour que les gens puissent mener une vie épanouissante même s’ils ne sont pas compétitifs ? »
Pour protéger les droits de l'homme et empêcher que la technologie ne vienne anéantir des vies humaines.
La technologie n'est pas responsable.
C’est à nous d’assumer la responsabilité d’une science qui peut devenir incontrôlable.
--- p.115~116 Extrait de « Juin : Vivre à l’ère de la science »
Pour revenir à la première question, « Est-il plus difficile de vivre en tant que femme ou en tant qu'homme ? », il est difficile de vivre en tant qu'homme ou en tant que femme.
C'est plus difficile si vous enseignez.
Pour que chacun puisse vivre heureux, nous devons nous considérer les uns les autres comme des êtres humains et nous respecter mutuellement.
Enfin, permettez-moi de citer Beauvoir :
J'espère que le souvenir de ces mots restera longtemps gravé dans vos cœurs.
« Je suis vraiment gourmand. »
Je veux profiter de tout dans la vie.
Je veux être à la fois une femme et un homme, avoir beaucoup d'amis et apprécier la solitude, travailler dur, écrire de bons livres, voyager et m'amuser.
« Je veux être à la fois égoïste et altruiste. »
--- p.136 Extrait de « Juillet : Philosophie du genre »
J'ai dit précédemment que je recommandais d'écouter les histoires de Mencius comme si l'on mangeait une glace, et ce n'est pas une exagération ; les paroles du grand-père de Mencius sont rafraîchissantes et douces.
Ce qui fait de l'être humain un être humain, ce n'est ni l'intelligence ni la ruse, mais la capacité à éprouver de l'empathie pour les émotions des autres et à se soucier d'eux.
Nous sommes guidés par l'autorité, l'anxiété, la douleur et le profit, mais en réalité, je suis un être merveilleux qui porte en moi des valeurs qui transcendent tout cela.
Bien que nous ne soyons pas parfaits, si nous nous y mettons sérieusement, nous pouvons faire prospérer nos fondations et les rendre meilleures.
Alors même si nous ne sommes pas parfaitement bons, essayons de croire en notre bonté.
--- p.148~149 Extrait de « Août : L'épanouissement de l'humanité »
Comme l'a dit Martin Heidegger, le philosophe qui a représenté l'existentialisme allemand du XXe siècle, nous sommes tous des « êtres jetés » dans le monde.
Nous commençons notre vie complètement démunis et devons faire face à d'innombrables épreuves et menaces tout au long de notre parcours.
Personne n'est venu au monde par choix, tous y ont été jetés à leur naissance.
Cependant, dans le processus de vivre sa vie en étant ainsi ballottés par les événements, il nous arrive de nous jeter nous-mêmes dans certains endroits ou de jeter les autres dans certaines situations.
(…)
Bien que Heidegger ne défende pas explicitement la justice dans cet argument, j'aimerais que ce passage nous amène à la conclusion que nous devons tous prendre soin les uns des autres avec la bonne volonté et le courage dont nous disposons.
Pour la seule raison que des êtres jetés dans le monde sans aucune protection doivent veiller les uns sur les autres et se protéger mutuellement.
--- p.136 Extrait de « Septembre : Justice et Injustice »
N’insultez pas les gens en les traitant de « bestioles », de « nègres » ou en utilisant des noms de nourriture à la légère.
De plus, ne les insultez pas avec des termes durs comme « retardé », « rouge », « fille au kimchi » et « hannam ».
Reconnaître et corriger toutes les miettes de préjugés qui se sont infiltrées dans les noms.
C’est précisément cette définition de la droiture que Confucius a mise en avant lorsqu’il s’est emporté.
J'aimerais vraiment que vous pensiez parfois à la colère de ce grand-père lorsque vous appelez quelqu'un.
J'espère que nous pourrons tous réfléchir ensemble à l'importance de nous appeler correctement par nos noms et de choisir de beaux noms pour chacun.
Parce que toutes les relations commencent par un nom.
--- p.185~186 Extrait de « Octobre : un langage étonnamment puissant »
« Je pense, donc je suis. » Si l’on prend au pied de la lettre la célèbre maxime de Descartes, on pourrait dire que « la pensée détermine l’existence » ou « sans pensée, il n’y a pas d’existence ».
Mais après douze mois de consultation philosophique, je tiens à vous soumettre ceci, en l'interprétant avant tout comme une illustration de l'immense pouvoir que les pensées exercent sur notre être.
Les pensées peuvent nous faire exister, c'est-à-dire que « les pensées peuvent nous sauver ».
J'espère donc que vous y penserez constamment et que vous vous sauverez.
La plupart de mes soucis proviennent du moment où je ne me connais pas moi-même (ou mon esprit), mais le fait d'avoir la philosophie à mes côtés me pousse à me poser sans cesse des questions sur moi-même.
Et puis, petit à petit, je commence à me comprendre moi-même et à comprendre ce monde.
On compare souvent la philosophie à une arme, en disant par exemple : « La philosophie devient une arme pour la vie », mais je crois que la philosophie ne devrait pas être un outil pour nuire aux autres, mais plutôt un outil pour sauver des vies et préserver le monde.
Je dirais donc que c'est plus proche d'un bâton que d'une arme.
C'est un objet indispensable pour les personnes qui ont des difficultés à se tenir debout.
--- p.8 Extrait du « Prologue : Ouvrir la porte »
La plupart de nos problèmes avec l'amour proviennent d'une conception de l'amour comme passif plutôt qu'actif.
Le problème ne vient pas de la capacité à « aimer », c’est-à-dire à aimer correctement, mais de la façon de « être aimé », c’est-à-dire de comment être aimé et populaire.
Notez que le titre du livre est L'Art d'« aimer », et non L'Art d'« aimer ».
Il s'agit d'« aimer ».
L'indice le plus important se trouve dans le titre.
Le simple fait de comprendre que l'amour est actif et non passif résoudra beaucoup de vos soucis.
--- p.38~39 Extrait de « Février : Le trouble de Solo »
Rousseau pensait que la société humaine était dégénérée.
Dans cette chaîne de comparaison, personne n'est libre, et le cercle vicieux se poursuit, chacun étant enchaîné aux autres et finissant par s'autodétruire.
C’est pourquoi Rousseau appelait les sauvages des « bons sauvages ».
Les sauvages qui vivaient paisiblement, centrés sur eux-mêmes, avaient un esprit noble, mais les humains nobles qui furent touchés par la civilisation devinrent envieux les uns des autres et se corrompirent.
Il porta donc un jugement tranché, aussi tranchant que du verre brisé, selon lequel les sauvages qui vivaient simplement et rudement dans la nature étaient bien plus nobles que les gens civilisés de rang noble.
--- p.56 Extrait de « March : Chaîne de comparaison »
Hobbes affirme que la plupart des gens qui rient d'eux-mêmes sont « des gens qui se considèrent comme sans valeur ».
C'est pourquoi nous trouvons de la joie à voir les défauts des autres.
Hobbes dit donc : « Rire à voix haute des défauts d’autrui est un signe de lâcheté. »
On dit que les grands hommes préfèrent aider ceux qui sont l'objet du mépris et du ridicule à s'en affranchir, et se comparer aux personnes les plus compétentes et les plus remarquables.
Il ne s'agit pas de se sentir supérieur et heureux en se comparant à des personnes moins bien loties que soi.
--- p.81~82 Extrait de « Avril : La signification du rire, plus diverse que vous ne le pensez »
Confucius, le philosophe chinois ayant vécu vers 500 avant J.-C. et personnage principal des Analectes, a été le premier à parler de la joie d'apprendre lorsqu'il a dit : « N'est-ce pas une joie d'apprendre et de pratiquer de temps en temps ? »
Mais nous ne sommes généralement pas contents lorsque nous l'apprenons et parfois même lorsque nous le maîtrisons.
Pourquoi cela ? Parce qu'il n'y a pas de « soi » comme sujet d'étude.
Comme je ne réfléchis pas à la façon dont je veux vivre ma vie, je me retrouve simplement poussée à étudier.
Je suis obligé de le faire parce qu'on me l'ordonne, mais c'est ennuyeux, difficile et parfois même douloureux, alors comment pourrais-je en être heureux ?
D'une part, c'est parce que nous considérons les études comme quelque chose qui se limite à « mémoriser des manuels et à résoudre des problèmes pour obtenir de bonnes notes ».
Autrement dit, c'est parce que nous avons des stéréotypes tellement étroits et déformés sur les études.
Je tiens à vous prévenir : Confucius disait que l'acquisition de connaissances qui consiste à rester assis à un bureau à lire est la plus basse de toutes les études et qu'elle devrait se faire pendant le temps libre.
Alors, Papy Confucius n'a-t-il pas un peu meilleure mine ?
--- p.87~88 Extrait de « Mai : Le sens de l’apprentissage »
Pour éviter de nous demander : « L’IA fera tout, alors que ferons-nous ? », nous devons réfléchir et philosopher. Pour faire face à la menace qui pèse sur notre survie en tant qu’humains compétitifs à l’ère de l’IA, nous devons nous interroger avec fermeté : « Avons-nous vraiment besoin d’être ceux qui survivent ? Ne pouvons-nous pas créer un moyen pour que les gens puissent mener une vie épanouissante même s’ils ne sont pas compétitifs ? »
Pour protéger les droits de l'homme et empêcher que la technologie ne vienne anéantir des vies humaines.
La technologie n'est pas responsable.
C’est à nous d’assumer la responsabilité d’une science qui peut devenir incontrôlable.
--- p.115~116 Extrait de « Juin : Vivre à l’ère de la science »
Pour revenir à la première question, « Est-il plus difficile de vivre en tant que femme ou en tant qu'homme ? », il est difficile de vivre en tant qu'homme ou en tant que femme.
C'est plus difficile si vous enseignez.
Pour que chacun puisse vivre heureux, nous devons nous considérer les uns les autres comme des êtres humains et nous respecter mutuellement.
Enfin, permettez-moi de citer Beauvoir :
J'espère que le souvenir de ces mots restera longtemps gravé dans vos cœurs.
« Je suis vraiment gourmand. »
Je veux profiter de tout dans la vie.
Je veux être à la fois une femme et un homme, avoir beaucoup d'amis et apprécier la solitude, travailler dur, écrire de bons livres, voyager et m'amuser.
« Je veux être à la fois égoïste et altruiste. »
--- p.136 Extrait de « Juillet : Philosophie du genre »
J'ai dit précédemment que je recommandais d'écouter les histoires de Mencius comme si l'on mangeait une glace, et ce n'est pas une exagération ; les paroles du grand-père de Mencius sont rafraîchissantes et douces.
Ce qui fait de l'être humain un être humain, ce n'est ni l'intelligence ni la ruse, mais la capacité à éprouver de l'empathie pour les émotions des autres et à se soucier d'eux.
Nous sommes guidés par l'autorité, l'anxiété, la douleur et le profit, mais en réalité, je suis un être merveilleux qui porte en moi des valeurs qui transcendent tout cela.
Bien que nous ne soyons pas parfaits, si nous nous y mettons sérieusement, nous pouvons faire prospérer nos fondations et les rendre meilleures.
Alors même si nous ne sommes pas parfaitement bons, essayons de croire en notre bonté.
--- p.148~149 Extrait de « Août : L'épanouissement de l'humanité »
Comme l'a dit Martin Heidegger, le philosophe qui a représenté l'existentialisme allemand du XXe siècle, nous sommes tous des « êtres jetés » dans le monde.
Nous commençons notre vie complètement démunis et devons faire face à d'innombrables épreuves et menaces tout au long de notre parcours.
Personne n'est venu au monde par choix, tous y ont été jetés à leur naissance.
Cependant, dans le processus de vivre sa vie en étant ainsi ballottés par les événements, il nous arrive de nous jeter nous-mêmes dans certains endroits ou de jeter les autres dans certaines situations.
(…)
Bien que Heidegger ne défende pas explicitement la justice dans cet argument, j'aimerais que ce passage nous amène à la conclusion que nous devons tous prendre soin les uns des autres avec la bonne volonté et le courage dont nous disposons.
Pour la seule raison que des êtres jetés dans le monde sans aucune protection doivent veiller les uns sur les autres et se protéger mutuellement.
--- p.136 Extrait de « Septembre : Justice et Injustice »
N’insultez pas les gens en les traitant de « bestioles », de « nègres » ou en utilisant des noms de nourriture à la légère.
De plus, ne les insultez pas avec des termes durs comme « retardé », « rouge », « fille au kimchi » et « hannam ».
Reconnaître et corriger toutes les miettes de préjugés qui se sont infiltrées dans les noms.
C’est précisément cette définition de la droiture que Confucius a mise en avant lorsqu’il s’est emporté.
J'aimerais vraiment que vous pensiez parfois à la colère de ce grand-père lorsque vous appelez quelqu'un.
J'espère que nous pourrons tous réfléchir ensemble à l'importance de nous appeler correctement par nos noms et de choisir de beaux noms pour chacun.
Parce que toutes les relations commencent par un nom.
--- p.185~186 Extrait de « Octobre : un langage étonnamment puissant »
« Je pense, donc je suis. » Si l’on prend au pied de la lettre la célèbre maxime de Descartes, on pourrait dire que « la pensée détermine l’existence » ou « sans pensée, il n’y a pas d’existence ».
Mais après douze mois de consultation philosophique, je tiens à vous soumettre ceci, en l'interprétant avant tout comme une illustration de l'immense pouvoir que les pensées exercent sur notre être.
Les pensées peuvent nous faire exister, c'est-à-dire que « les pensées peuvent nous sauver ».
J'espère donc que vous y penserez constamment et que vous vous sauverez.
--- p.232 Extrait de « Épilogue : Je laisserai la porte ouverte »
Avis de l'éditeur
« Les questions sans réponse sont les bienvenues ! »
Posez des questions avec courage et liberté
Vous êtes invité au Centre de conseil en philosophie Sisikkol.
Le titre lui-même pourrait sembler une combinaison maladroite de « philosophie » et de « conseil ».
Le conseil est généralement perçu comme un processus réconfortant et proposant des solutions pratiques, mais la philosophie semble être un casse-tête qui implique de se plonger dans des pensées complexes.
Mais parfois, nous avons besoin de plus que du simple réconfort ; nous avons besoin de la force d'affronter le fond du problème et de le regarder d'un œil neuf.
La philosophie devient alors un conseiller précieux.
Au sein du « Centre de conseil philosophique des douze mois », les préoccupations vives des adolescents se mêlent à la philosophie chaque mois.
Il suit les « préoccupations saisonnières » adaptées aux douze mois de l'année que traversent les adolescents, et est conçu pour vous aider à revenir sur les événements marquants de votre adolescence.
En janvier, au début de l'année, nous nous penchons sur les résolutions qui ne tiennent pas trois jours ; en février, à la Saint-Valentin, nous abordons l'excitation et l'anxiété liées à l'amour ; en mars, à la rentrée universitaire, nous nous intéressons au complexe d'infériorité engendré par la comparaison ; en avril, le 1er avril, nous explorons les aspects plus sombres du rire ; et en mai, à l'approche des examens, nous constatons une certaine réticence à étudier. Nous proposons un accompagnement psychologique tout au long de l'année pour vous aider à surmonter vos difficultés.
Il n'omet aucun sujet auquel les jeunes d'aujourd'hui ont probablement déjà pensé au moins une fois.
La structure binaire et le conflit aigu entre hommes et femmes figurent parmi les sujets les plus sensibles dans les salles de classe d'aujourd'hui, et la préoccupation croissante concernant l'identité humaine à l'aube de l'ère de l'intelligence artificielle est également une préoccupation majeure pour les adolescents.
L'auteur élargit le débat sur le conflit des sexes au-delà de la simple confrontation pour l'inscrire dans une discussion plus large sur le genre, et souligne les problèmes que les êtres humains doivent prendre en compte pour maintenir leur équilibre à l'ère du développement technologique incontrôlé.
Approfondir un problème conduit inévitablement à des questions fondamentales sur qui nous sommes et sur les valeurs que nous devrions défendre.
En un mot, la philosophie consiste à « se regarder en arrière et à lire le monde ».
L'auteur affirme que « la philosophie possède un pouvoir de guérison qui découle du processus de compréhension de soi et de perception du monde par la pensée », et nous encourage à écouter le réconfort qu'elle procure.
Les philosophes qui prennent au sérieux la question du « bien vivre »
Je me suis mis en quête d'une réponse époustouflante !
L'ouvrage fait appel à des philosophes compétents pour aborder les problématiques de chacun des douze mois de l'année.
Ce qui est intéressant, c'est que plusieurs philosophes ne sont pas consultés pour chaque problématique.
L'auteur réunit des philosophes orientaux et occidentaux qui se sont confrontés à des problèmes similaires et, en assemblant leurs idées comme les pièces d'un puzzle, entreprend de trouver une nouvelle perspective capable de surmonter le problème.
Face à l'inquiétude de ne pas vouloir étudier, nous proposons un coaching mental inspiré de Confucius et Simone Weil ; lorsque nous entendons des plaintes selon lesquelles des fêtes comme la Saint-Valentin disparaîtraient, nous proposons des conseils amoureux inspirés de Bouddha et Kierkegaard ; et pour les adolescents qui se sentent constamment lâches, nous organisons une conférence spéciale sur la justice, animée par les Trois Mousquetaires que sont Niemöller, Heidegger et Shklar.
Le voyage intellectuel sans fin qui se déploie dans ce livre est bien loin de l'« étude » de la philosophie.
Dans un monde sans réponses justes, ce dont on a le plus besoin, ce n'est pas d'étudier assidûment en soulignant la logique des philosophes, mais plutôt d'adopter l'attitude qui consiste à souligner les questions que l'on se pose et à y réfléchir constamment.
L'auteur qualifie cette philosophie de devenir un « verbe » plutôt qu'un « objet ».
Par conséquent, les solutions présentées dans ce livre ne se contentent pas d'énumérer et de répéter les idées des philosophes.
La philosophie d'Aristote, « expert en habitudes », et la pensée de Lao Tseu, qui soulignait la « vertu du loisir », se sont confrontées au problème difficile des « résolutions de trois jours » et ont abouti à la solution ingénieuse et créative (!) de « il est acceptable de prendre une résolution de trois jours de manière constante à plusieurs reprises ».
C'est une sorte de réconfort philosophique qui dit aux adolescents qui ont du mal à vivre qu'ils n'ont pas besoin de se surmener.
Même en juxtaposant les mots de Beauvoir (« On ne naît pas femme, on le devient ») et de Zhuangzi (« On fait la Voie en la parcourant »), on obtient une belle compréhension de la coexistence.
« Puisque ni l’homme ni la femme ne sont préfabriqués, si nous cheminons ensemble et créons quelque chose de nouveau, cela deviendra la Voie. » L’auteur entrelace, compare et relie les grandes questions philosophiques de différentes époques, pays et courants de pensée, ouvrant ainsi un espace philosophique plus profond et plus vaste.
Finalement, cela m'a conduit vers un monde plus vaste.
Pensées et dessins philosophiques
Ce livre regorge de passages et d'images uniques, assurant ainsi que le réconfort de la philosophie persiste comme un arrière-goût durable.
À la fin de chaque mois, une rubrique spéciale est ajoutée en bonus, reliant les réflexions du philosophe aux préoccupations du mois et fournissant des explications faciles à comprendre.
Pourquoi avons-nous un nombril ? Saviez-vous que le rire peut tuer l’amour ? Avez-vous déjà entendu parler de l’expression « cerveau féminin » ? Que dirait Kant de nouveaux types de « virus humains » comme le « virus de la nourriture », le « virus maternel » et le « virus du sérieux » ? Que feriez-vous si vous étiez invisible ? L’auteur pose des questions absurdes qui amènent à se demander : « La philosophie s’est-elle seulement penchée sur de telles choses ? » et dévoile des réflexions originales, amusantes, impertinentes, pertinentes et perspicaces sur les habitudes, l’amour, la beauté, le rire, l’apprentissage, la dignité et le langage.
Les cartes de tarot qui apparaissent à la fin de chaque saison ajoutent également au plaisir.
Le tarot, qui évoque les soucis invisibles à travers des images, est comme un miroir qui permet de se confronter aux profondeurs de son être intérieur.
L'illustratrice Yeji Yoon a regroupé les préoccupations saisonnières en un seul mot-clé et les a visualisées comme quatre illustrations de cartes de tarot, tandis que l'auteur Jinmin Lee a ajouté au verso des réflexions philosophiques et des explications empreintes d'intuition.
Lorsque vous superposez le texte et les images, vous avez l'impression de découvrir les messages profonds de philosophes d'autrefois.
Une simple carte et une phrase poétique trouvées entre les étagères pourraient vous donner un indice sur le problème auquel vous êtes actuellement confronté.
« Le pouvoir des mots et le pouvoir d’accomplir des miracles sont en moi. »
Selon la façon dont je m'adresse aux autres, un tout nouveau monde s'ouvrira à moi.
« Croyez que le pouvoir de créer des miracles réside en nous, sortez de votre coquille et faites preuve de courage. » (p. 230)
Posez des questions avec courage et liberté
Vous êtes invité au Centre de conseil en philosophie Sisikkol.
Le titre lui-même pourrait sembler une combinaison maladroite de « philosophie » et de « conseil ».
Le conseil est généralement perçu comme un processus réconfortant et proposant des solutions pratiques, mais la philosophie semble être un casse-tête qui implique de se plonger dans des pensées complexes.
Mais parfois, nous avons besoin de plus que du simple réconfort ; nous avons besoin de la force d'affronter le fond du problème et de le regarder d'un œil neuf.
La philosophie devient alors un conseiller précieux.
Au sein du « Centre de conseil philosophique des douze mois », les préoccupations vives des adolescents se mêlent à la philosophie chaque mois.
Il suit les « préoccupations saisonnières » adaptées aux douze mois de l'année que traversent les adolescents, et est conçu pour vous aider à revenir sur les événements marquants de votre adolescence.
En janvier, au début de l'année, nous nous penchons sur les résolutions qui ne tiennent pas trois jours ; en février, à la Saint-Valentin, nous abordons l'excitation et l'anxiété liées à l'amour ; en mars, à la rentrée universitaire, nous nous intéressons au complexe d'infériorité engendré par la comparaison ; en avril, le 1er avril, nous explorons les aspects plus sombres du rire ; et en mai, à l'approche des examens, nous constatons une certaine réticence à étudier. Nous proposons un accompagnement psychologique tout au long de l'année pour vous aider à surmonter vos difficultés.
Il n'omet aucun sujet auquel les jeunes d'aujourd'hui ont probablement déjà pensé au moins une fois.
La structure binaire et le conflit aigu entre hommes et femmes figurent parmi les sujets les plus sensibles dans les salles de classe d'aujourd'hui, et la préoccupation croissante concernant l'identité humaine à l'aube de l'ère de l'intelligence artificielle est également une préoccupation majeure pour les adolescents.
L'auteur élargit le débat sur le conflit des sexes au-delà de la simple confrontation pour l'inscrire dans une discussion plus large sur le genre, et souligne les problèmes que les êtres humains doivent prendre en compte pour maintenir leur équilibre à l'ère du développement technologique incontrôlé.
Approfondir un problème conduit inévitablement à des questions fondamentales sur qui nous sommes et sur les valeurs que nous devrions défendre.
En un mot, la philosophie consiste à « se regarder en arrière et à lire le monde ».
L'auteur affirme que « la philosophie possède un pouvoir de guérison qui découle du processus de compréhension de soi et de perception du monde par la pensée », et nous encourage à écouter le réconfort qu'elle procure.
Les philosophes qui prennent au sérieux la question du « bien vivre »
Je me suis mis en quête d'une réponse époustouflante !
L'ouvrage fait appel à des philosophes compétents pour aborder les problématiques de chacun des douze mois de l'année.
Ce qui est intéressant, c'est que plusieurs philosophes ne sont pas consultés pour chaque problématique.
L'auteur réunit des philosophes orientaux et occidentaux qui se sont confrontés à des problèmes similaires et, en assemblant leurs idées comme les pièces d'un puzzle, entreprend de trouver une nouvelle perspective capable de surmonter le problème.
Face à l'inquiétude de ne pas vouloir étudier, nous proposons un coaching mental inspiré de Confucius et Simone Weil ; lorsque nous entendons des plaintes selon lesquelles des fêtes comme la Saint-Valentin disparaîtraient, nous proposons des conseils amoureux inspirés de Bouddha et Kierkegaard ; et pour les adolescents qui se sentent constamment lâches, nous organisons une conférence spéciale sur la justice, animée par les Trois Mousquetaires que sont Niemöller, Heidegger et Shklar.
Le voyage intellectuel sans fin qui se déploie dans ce livre est bien loin de l'« étude » de la philosophie.
Dans un monde sans réponses justes, ce dont on a le plus besoin, ce n'est pas d'étudier assidûment en soulignant la logique des philosophes, mais plutôt d'adopter l'attitude qui consiste à souligner les questions que l'on se pose et à y réfléchir constamment.
L'auteur qualifie cette philosophie de devenir un « verbe » plutôt qu'un « objet ».
Par conséquent, les solutions présentées dans ce livre ne se contentent pas d'énumérer et de répéter les idées des philosophes.
La philosophie d'Aristote, « expert en habitudes », et la pensée de Lao Tseu, qui soulignait la « vertu du loisir », se sont confrontées au problème difficile des « résolutions de trois jours » et ont abouti à la solution ingénieuse et créative (!) de « il est acceptable de prendre une résolution de trois jours de manière constante à plusieurs reprises ».
C'est une sorte de réconfort philosophique qui dit aux adolescents qui ont du mal à vivre qu'ils n'ont pas besoin de se surmener.
Même en juxtaposant les mots de Beauvoir (« On ne naît pas femme, on le devient ») et de Zhuangzi (« On fait la Voie en la parcourant »), on obtient une belle compréhension de la coexistence.
« Puisque ni l’homme ni la femme ne sont préfabriqués, si nous cheminons ensemble et créons quelque chose de nouveau, cela deviendra la Voie. » L’auteur entrelace, compare et relie les grandes questions philosophiques de différentes époques, pays et courants de pensée, ouvrant ainsi un espace philosophique plus profond et plus vaste.
Finalement, cela m'a conduit vers un monde plus vaste.
Pensées et dessins philosophiques
Ce livre regorge de passages et d'images uniques, assurant ainsi que le réconfort de la philosophie persiste comme un arrière-goût durable.
À la fin de chaque mois, une rubrique spéciale est ajoutée en bonus, reliant les réflexions du philosophe aux préoccupations du mois et fournissant des explications faciles à comprendre.
Pourquoi avons-nous un nombril ? Saviez-vous que le rire peut tuer l’amour ? Avez-vous déjà entendu parler de l’expression « cerveau féminin » ? Que dirait Kant de nouveaux types de « virus humains » comme le « virus de la nourriture », le « virus maternel » et le « virus du sérieux » ? Que feriez-vous si vous étiez invisible ? L’auteur pose des questions absurdes qui amènent à se demander : « La philosophie s’est-elle seulement penchée sur de telles choses ? » et dévoile des réflexions originales, amusantes, impertinentes, pertinentes et perspicaces sur les habitudes, l’amour, la beauté, le rire, l’apprentissage, la dignité et le langage.
Les cartes de tarot qui apparaissent à la fin de chaque saison ajoutent également au plaisir.
Le tarot, qui évoque les soucis invisibles à travers des images, est comme un miroir qui permet de se confronter aux profondeurs de son être intérieur.
L'illustratrice Yeji Yoon a regroupé les préoccupations saisonnières en un seul mot-clé et les a visualisées comme quatre illustrations de cartes de tarot, tandis que l'auteur Jinmin Lee a ajouté au verso des réflexions philosophiques et des explications empreintes d'intuition.
Lorsque vous superposez le texte et les images, vous avez l'impression de découvrir les messages profonds de philosophes d'autrefois.
Une simple carte et une phrase poétique trouvées entre les étagères pourraient vous donner un indice sur le problème auquel vous êtes actuellement confronté.
« Le pouvoir des mots et le pouvoir d’accomplir des miracles sont en moi. »
Selon la façon dont je m'adresse aux autres, un tout nouveau monde s'ouvrira à moi.
« Croyez que le pouvoir de créer des miracles réside en nous, sortez de votre coquille et faites preuve de courage. » (p. 230)
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 20 mars 2025
Nombre de pages, poids, dimensions : 240 pages | 380 g | 138 × 205 × 16 mm
- ISBN13 : 9791193378397
- ISBN10 : 1193378397
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Langue coréenne
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