
De la liberté de John Stuart Mill
Description
Introduction au livre
La violence au nom de l'opinion publique : un avertissement toujours d'actualité !
Un « De la liberté » lisible qui transcende les barrières des classiques, renaissant à neuf !
Dans son chef-d'œuvre intemporel, « De la liberté », le philosophe du XIXe siècle John Stuart Mill mettait en garde contre quelque chose de « plus effrayant que le gouvernement » : la violence invisible connue sous le nom d'opinion publique.
Il a fait remarquer que « l’opinion majoritaire » peut étouffer l’expression des minorités à tout moment, et que cette étouffement peut s’opérer non pas par des sanctions légales, mais de manière beaucoup plus subtile et puissante, par la coercition morale et l’imposition du silence au quotidien.
Mill estimait que, tant que cela ne nuisait pas à autrui, chacun avait le droit de juger et de choisir par lui-même comment mener sa vie, et que cela n'était pas simplement une déclaration de libéralisme, mais une éthique de la vie qui protégeait la dignité et la responsabilité humaines.
Il a également souligné que la vérité ne vit et ne respire qu'au cœur d'un débat sans fin, de contre-arguments et des voix des opposants.
L'intuition de Mill selon laquelle la vérité ne survit que grâce à une vérification constante et à la convergence des points de vue reste d'une grande pertinence même dans le monde actuel, saturé d'informations.
C’est précisément pour cette raison que De la liberté transcende le temps et demeure un classique, nous rappelant la valeur des voix dissidentes et des opinions minoritaires.
Les thèmes abordés dans De la liberté, tels que « la haine, la censure, la stigmatisation et les fondements de l'opinion publique », restent remarquablement pertinents et actuels même 150 ans plus tard.
Aujourd’hui, nous vivons plutôt à une époque où c’est l’opinion publique sur les réseaux sociaux, et non la loi, qui fait l’objet de la censure.
Par conséquent, De la liberté n'est pas seulement un classique du passé, mais une arme philosophique vivante et actuelle.
Le seul problème, c'est le texte original.
De la liberté n'est en aucun cas une lecture facile.
La logique est profonde, mais les expressions sont longues, les paragraphes sont longs, et il n'y a que des titres de chapitres et pas de sous-titres, de sorte que le lecteur doit déchiffrer la structure comme s'il errait dans un labyrinthe.
Ce livre est une « version traduite » conçue pour surmonter ces obstacles à l'entrée sur le marché.
Sans simplifier ni réduire la pensée de Mill, nous l'avons utilement visualisée et remaniée en utilisant un langage et une édition contemporains afin que les lecteurs ne perdent pas le fil de sa pensée.
J'ai organisé la structure de manière à ce qu'il soit facile de saisir le flux des idées en ajoutant des sous-titres à chacune d'elles selon la logique et en divisant judicieusement les longs paragraphes.
Cette traduction, qui vise à combler le fossé entre Mill et les lecteurs modernes, mérite précisément pour cette raison d'être le titre « De la liberté pour aujourd'hui ».
Un « De la liberté » lisible qui transcende les barrières des classiques, renaissant à neuf !
Dans son chef-d'œuvre intemporel, « De la liberté », le philosophe du XIXe siècle John Stuart Mill mettait en garde contre quelque chose de « plus effrayant que le gouvernement » : la violence invisible connue sous le nom d'opinion publique.
Il a fait remarquer que « l’opinion majoritaire » peut étouffer l’expression des minorités à tout moment, et que cette étouffement peut s’opérer non pas par des sanctions légales, mais de manière beaucoup plus subtile et puissante, par la coercition morale et l’imposition du silence au quotidien.
Mill estimait que, tant que cela ne nuisait pas à autrui, chacun avait le droit de juger et de choisir par lui-même comment mener sa vie, et que cela n'était pas simplement une déclaration de libéralisme, mais une éthique de la vie qui protégeait la dignité et la responsabilité humaines.
Il a également souligné que la vérité ne vit et ne respire qu'au cœur d'un débat sans fin, de contre-arguments et des voix des opposants.
L'intuition de Mill selon laquelle la vérité ne survit que grâce à une vérification constante et à la convergence des points de vue reste d'une grande pertinence même dans le monde actuel, saturé d'informations.
C’est précisément pour cette raison que De la liberté transcende le temps et demeure un classique, nous rappelant la valeur des voix dissidentes et des opinions minoritaires.
Les thèmes abordés dans De la liberté, tels que « la haine, la censure, la stigmatisation et les fondements de l'opinion publique », restent remarquablement pertinents et actuels même 150 ans plus tard.
Aujourd’hui, nous vivons plutôt à une époque où c’est l’opinion publique sur les réseaux sociaux, et non la loi, qui fait l’objet de la censure.
Par conséquent, De la liberté n'est pas seulement un classique du passé, mais une arme philosophique vivante et actuelle.
Le seul problème, c'est le texte original.
De la liberté n'est en aucun cas une lecture facile.
La logique est profonde, mais les expressions sont longues, les paragraphes sont longs, et il n'y a que des titres de chapitres et pas de sous-titres, de sorte que le lecteur doit déchiffrer la structure comme s'il errait dans un labyrinthe.
Ce livre est une « version traduite » conçue pour surmonter ces obstacles à l'entrée sur le marché.
Sans simplifier ni réduire la pensée de Mill, nous l'avons utilement visualisée et remaniée en utilisant un langage et une édition contemporains afin que les lecteurs ne perdent pas le fil de sa pensée.
J'ai organisé la structure de manière à ce qu'il soit facile de saisir le flux des idées en ajoutant des sous-titres à chacune d'elles selon la logique et en divisant judicieusement les longs paragraphes.
Cette traduction, qui vise à combler le fossé entre Mill et les lecteurs modernes, mérite précisément pour cette raison d'être le titre « De la liberté pour aujourd'hui ».
- Vous pouvez consulter un aperçu du contenu du livre.
Aperçu
indice
Note de l'éditeur : Dépasser l'obscurité des classiques, créer un « De la liberté » accessible
Chapitre 1 Pourquoi devrions-nous discuter de la « liberté » ?
Prévenir la tyrannie de la majorité est le point de départ de la liberté.
Les coutumes et les jugements moraux ne sont pas toujours justes.
La liberté individuelle ne peut être restreinte que lorsqu'elle nuit à autrui.
Le « véritable domaine de la liberté » ne peut être envahi par personne.
La liberté de pensée et la liberté d'expression sont le point de départ de toute liberté.
Chapitre 2 Est-il vraiment possible que nous ayons tort ?
Pourquoi les libertés de pensée et d'expression sont-elles encore menacées ?
Même s'il s'agit d'une opinion minoritaire, pourquoi ne pas la faire taire ?
Pourquoi sommes-nous si facilement convaincus que nos opinions sont erronées ?
La vérité ne survit qu'après avoir résisté à la vérification et à la réfutation.
La confiance en soi ne doit pas à elle seule interdire le doute.
Une vérité sans discussion n'est qu'une vérité morte.
La vérité ne brille qu'après un doute et une vérification constants.
L'héritage le plus « gênant » laissé par Socrate
La violence de la « stigmatisation sociale » est plus effrayante que l'oppression légale.
Pourquoi une société qui réprime la liberté d'expression est-elle dangereuse ?
Une atmosphère qui étouffe la pensée rend la société malade.
Le progrès est impossible tant que nous restons attachés aux préjugés et aux coutumes.
Chapitre 3 : Pourquoi les opinions erronées sont-elles encore nécessaires ?
Les opinions dissidentes sont essentielles à la vérité.
La véritable compréhension commence par l'écoute des arguments de l'autre personne.
Le forum de discussion doit être ouvert à tous.
Lorsque la liberté de discussion disparaît, la vérité finit par mourir.
Les convictions vivent et évoluent grâce à la réfutation, et non à la répétition.
L'équilibre créé par les opinions divergentes est l'accomplissement de la vérité.
Quatre raisons pour lesquelles la liberté d'expression est essentielle
La frontière entre la liberté d'expression et le débat équitable
Chapitre 4 : Pourquoi l’individualité humaine est-elle l’essence de la liberté ?
La liberté d'expression doit mener à la liberté d'action.
L'individualité d'une personne a sa propre valeur unique.
Il n'y a pas de «mon propre choix» dans une vie vécue uniquement selon les conventions.
Ce qui fait de l'être humain un être humain, ce n'est pas seulement la raison, mais aussi le désir et l'impulsion.
Les impulsions et les préférences personnelles se font de plus en plus rares.
La liberté de vivre des vies différentes doit être garantie.
Le génie de quelques-uns doit pouvoir s'exprimer librement.
Lorsque l'opinion publique étouffe la «différence», la civilisation dérive dans une direction dangereuse.
Quand la vie devient uniforme, le vrai bonheur s'éloigne.
Une société où les personnes sans individualité sont admirées comme des personnes idéales
C’est la liberté, et non les conventions, qui mène au véritable progrès.
Résistez à la tendance du monde à uniformiser tout le monde.
Chapitre 5 : Dans quelle mesure la société peut-elle intervenir dans la liberté individuelle ?
Où se situe la frontière entre l'individu et la société ?
Les efforts altruistes envers autrui ne doivent pas diminuer.
La question de l'autodétermination individuelle et de l'ingérence sociale
Si vous ne faites de mal à personne, vous ne devriez pas être désavantagé.
Toute infraction aux règles destinées à protéger autrui doit être punie.
Nous devons veiller à ce que la liberté ne devienne pas une étincelle qui nuit à la communauté.
Vous ne pouvez pas le punir simplement parce qu'il est ivre.
La liberté ne doit pas être violée en la contrôlant au nom de la morale.
Le malaise d'une personne ne saurait justifier la restriction de sa liberté.
Une société qui tente d'interdire par la loi tout ce qu'elle juge immoral.
La loi ne devrait pas entraver le libre choix d'un individu.
Faire taire les autres ne peut jamais être justifié.
Chapitre 6 : Dans quelle mesure le principe de liberté peut-il être toléré dans la réalité ?
Les principes de la liberté mis à l'épreuve dans la vie
La concurrence doit être libre, mais jusqu'où peut aller la réglementation ?
Même si cela peut paraître un « problème personnel », une intervention peut parfois se justifier.
Que se passe-t-il si vous gagnez votre vie en faisant quelque chose que l'État juge nuisible ?
La taxation spéciale de l'État sur les substances irritantes
Faut-il le laisser tranquille ou l'aider ?
Trois raisons pour lesquelles le gouvernement ne devrait pas intervenir
Nous ne devons pas devenir un pays où tout doit passer par des bureaucrates.
La liberté ne doit pas être abolie au nom d'une plus grande efficacité administrative.
Chapitre 1 Pourquoi devrions-nous discuter de la « liberté » ?
Prévenir la tyrannie de la majorité est le point de départ de la liberté.
Les coutumes et les jugements moraux ne sont pas toujours justes.
La liberté individuelle ne peut être restreinte que lorsqu'elle nuit à autrui.
Le « véritable domaine de la liberté » ne peut être envahi par personne.
La liberté de pensée et la liberté d'expression sont le point de départ de toute liberté.
Chapitre 2 Est-il vraiment possible que nous ayons tort ?
Pourquoi les libertés de pensée et d'expression sont-elles encore menacées ?
Même s'il s'agit d'une opinion minoritaire, pourquoi ne pas la faire taire ?
Pourquoi sommes-nous si facilement convaincus que nos opinions sont erronées ?
La vérité ne survit qu'après avoir résisté à la vérification et à la réfutation.
La confiance en soi ne doit pas à elle seule interdire le doute.
Une vérité sans discussion n'est qu'une vérité morte.
La vérité ne brille qu'après un doute et une vérification constants.
L'héritage le plus « gênant » laissé par Socrate
La violence de la « stigmatisation sociale » est plus effrayante que l'oppression légale.
Pourquoi une société qui réprime la liberté d'expression est-elle dangereuse ?
Une atmosphère qui étouffe la pensée rend la société malade.
Le progrès est impossible tant que nous restons attachés aux préjugés et aux coutumes.
Chapitre 3 : Pourquoi les opinions erronées sont-elles encore nécessaires ?
Les opinions dissidentes sont essentielles à la vérité.
La véritable compréhension commence par l'écoute des arguments de l'autre personne.
Le forum de discussion doit être ouvert à tous.
Lorsque la liberté de discussion disparaît, la vérité finit par mourir.
Les convictions vivent et évoluent grâce à la réfutation, et non à la répétition.
L'équilibre créé par les opinions divergentes est l'accomplissement de la vérité.
Quatre raisons pour lesquelles la liberté d'expression est essentielle
La frontière entre la liberté d'expression et le débat équitable
Chapitre 4 : Pourquoi l’individualité humaine est-elle l’essence de la liberté ?
La liberté d'expression doit mener à la liberté d'action.
L'individualité d'une personne a sa propre valeur unique.
Il n'y a pas de «mon propre choix» dans une vie vécue uniquement selon les conventions.
Ce qui fait de l'être humain un être humain, ce n'est pas seulement la raison, mais aussi le désir et l'impulsion.
Les impulsions et les préférences personnelles se font de plus en plus rares.
La liberté de vivre des vies différentes doit être garantie.
Le génie de quelques-uns doit pouvoir s'exprimer librement.
Lorsque l'opinion publique étouffe la «différence», la civilisation dérive dans une direction dangereuse.
Quand la vie devient uniforme, le vrai bonheur s'éloigne.
Une société où les personnes sans individualité sont admirées comme des personnes idéales
C’est la liberté, et non les conventions, qui mène au véritable progrès.
Résistez à la tendance du monde à uniformiser tout le monde.
Chapitre 5 : Dans quelle mesure la société peut-elle intervenir dans la liberté individuelle ?
Où se situe la frontière entre l'individu et la société ?
Les efforts altruistes envers autrui ne doivent pas diminuer.
La question de l'autodétermination individuelle et de l'ingérence sociale
Si vous ne faites de mal à personne, vous ne devriez pas être désavantagé.
Toute infraction aux règles destinées à protéger autrui doit être punie.
Nous devons veiller à ce que la liberté ne devienne pas une étincelle qui nuit à la communauté.
Vous ne pouvez pas le punir simplement parce qu'il est ivre.
La liberté ne doit pas être violée en la contrôlant au nom de la morale.
Le malaise d'une personne ne saurait justifier la restriction de sa liberté.
Une société qui tente d'interdire par la loi tout ce qu'elle juge immoral.
La loi ne devrait pas entraver le libre choix d'un individu.
Faire taire les autres ne peut jamais être justifié.
Chapitre 6 : Dans quelle mesure le principe de liberté peut-il être toléré dans la réalité ?
Les principes de la liberté mis à l'épreuve dans la vie
La concurrence doit être libre, mais jusqu'où peut aller la réglementation ?
Même si cela peut paraître un « problème personnel », une intervention peut parfois se justifier.
Que se passe-t-il si vous gagnez votre vie en faisant quelque chose que l'État juge nuisible ?
La taxation spéciale de l'État sur les substances irritantes
Faut-il le laisser tranquille ou l'aider ?
Trois raisons pour lesquelles le gouvernement ne devrait pas intervenir
Nous ne devons pas devenir un pays où tout doit passer par des bureaucrates.
La liberté ne doit pas être abolie au nom d'une plus grande efficacité administrative.
Image détaillée

Dans le livre
La société peut devenir, et devient effectivement, une force en soi, émettant ses propres injonctions.
Mais lorsque cet ordre est erroné ou qu'il empiète sur la sphère privée d'un individu avec lequel il ne devrait pas être interféré en premier lieu, l'oppression qui entre en jeu est bien plus menaçante que toute autre oppression politique.
Bien que cela n'implique pas de punition extrême, les possibilités d'évitement ou d'évasion sont minimes.
Cette oppression pénètre profondément dans la vie des individus, non pas par le biais des lois ou des institutions, mais par celui des coutumes, de l'opinion publique et des attentes invisibles qui imprègnent la vie quotidienne, finissant par enchevêtrer jusqu'à l'âme humaine.
Par conséquent, il ne suffit pas d'être protégés uniquement de la tyrannie du pouvoir gouvernemental.
Elle doit également être protégée de la tyrannie de l'opinion publique et des émotions dominantes.
--- Extrait du « Chapitre 1 : Pourquoi devrions-nous discuter de la « liberté » ? »
Il existe des domaines uniques dans la vie humaine où la société ne peut pas intervenir profondément.
La société a des intérêts distincts de ceux des individus, mais elle ne peut exprimer qu'un intérêt indirect dans ce domaine.
Ce domaine désigne la partie de la vie et du comportement d'un individu qui ne concerne que lui-même.
Même si cette influence s'étend à d'autres personnes, il n'y a pas lieu de s'inquiéter si elle repose sur un consentement libre, volontaire et non éclairé.
L'expression « n'affecte que soi-même » signifie ici une influence directe et primaire.
Bien sûr, on ne peut nier que certains choix peuvent avoir des répercussions indirectes sur d'autres.
Toutefois, si nous intervenons dans ce domaine en nous fondant sur une telle possibilité, il ne s'agit pas simplement d'une ingérence, mais d'un acte qui viole l'essence même de la liberté.
--- Extrait du « Chapitre 1 : Pourquoi devrions-nous discuter de la « liberté » ? »
La liberté de pensée et la liberté d'expression sont, dans une certaine mesure, considérées comme allant de soi dans la plupart des pays qui promeuvent la tolérance religieuse et les institutions libérales.
Cependant, les fondements philosophiques et pratiques de ces libertés et les raisons pour lesquelles elles doivent être protégées sont étonnamment peu connus.
En réalité, même ceux qui influencent l'opinion publique sont peu susceptibles d'en saisir pleinement la profondeur.
Ce fondement philosophique de la liberté, lorsqu'il est correctement compris, ne se limite jamais à un seul domaine.
Son champ d'application est beaucoup plus vaste et plus profond.
Un examen plus approfondi de ce sujet constituera le point de départ le plus approprié pour comprendre les discussions qui suivront.
--- Extrait du « Chapitre 1 : Pourquoi devrions-nous discuter de la « liberté » ? »
Il y a un monde de différence entre supposer qu'une opinion « pourrait être vraie » alors qu'elle n'a pas été réfutée malgré de nombreuses occasions de la réfuter, et supposer qu'une opinion « est vraie » sans aucune possibilité de réfutation.
Il n'existe qu'une seule condition permettant de croire qu'une opinion est correcte et d'avoir la justification d'agir en conséquence.
Ce n'est que lorsque nous avons la liberté totale de réfuter et de contester cette opinion que nous avons véritablement la légitimité de la suivre.
Et si cette condition n'est pas remplie, alors l'homme n'a pas droit à une certitude rationnelle quant à quelque opinion que ce soit.
Qu’il s’agisse de l’histoire des opinions ou des aspects ordinaires de la vie humaine, pourquoi ce niveau d’exigence s’est-il maintenu jusqu’à aujourd’hui ? De toute évidence, ce n’est pas parce que la raison humaine est intrinsèquement supérieure.
À moins que le sujet ne soit évident, 99 personnes sur 100 sont incapables de porter des jugements éclairés, et même la personne restante possède une capacité de jugement limitée et relative plutôt qu'absolue.
--- Extrait du chapitre 2 : Est-il vraiment possible que nous ayons tort ?
L'exclusion sociale d'aujourd'hui n'implique plus de tuer des gens ni d'éradiquer ouvertement des idées.
Mais la société contraint encore les gens à cacher leurs pensées et même à renoncer à essayer activement de les faire connaître au monde.
Dans notre société, les opinions hérétiques ou marginales n'acquièrent peut-être pas une influence significative au fil des décennies, mais elles ne disparaissent pas complètement pour autant.
De telles idées ne se répandent pas comme des étincelles qui illuminent le monde, mais restent confinées au cercle restreint des quelques individus contemplatifs et érudits qui les ont conçues en premier.
Au final, cette lumière, qu'elle soit vraie ou fausse, n'illumine pas toute la société humaine, mais s'élève seulement silencieusement comme de la fumée.
Ce silence, bien que paraissant paisible, coûte cher à la société dans son ensemble : il la prive définitivement de la possibilité d'accéder à la vérité.
--- Extrait du chapitre 2 : Est-il vraiment possible que nous ayons tort ?
Lorsque la liberté de discussion disparaît, les gens finissent par ne même plus savoir sur quoi reposent leurs croyances.
Même si cela se produisait, cela pourrait être considéré comme une simple déficience intellectuelle, et non comme un défaut moral.
Autrement dit, on peut considérer que la valeur même de la croyance dans la formation de la personnalité est toujours préservée.
Mais en réalité, lorsque la discussion disparaît, non seulement le fondement de la croyance, mais aussi sa signification même s'estompent souvent.
Le langage qui véhiculait cette croyance n'évoque plus un concept vivant, mais ne rappelle qu'un vague fragment de sa signification originelle.
La compréhension profonde et la confiance en soi disparaissent, ne laissant derrière elles que quelques phrases mémorisées.
Même s'il subsiste un sens, l'essence disparaît et il ne reste que la coquille et quelques traces.
Cette expérience historique, qui montre comment la croyance aveugle perd son essence et ne devient plus qu'une simple formalité, est une leçon que l'humanité ne doit jamais négliger, et une leçon qu'on ne saurait trop méditer, quelle que soit la quantité de réflexions profondes qu'elle suscite.
--- Extrait du chapitre 3 : Pourquoi les opinions erronées sont-elles encore nécessaires ?
Comme on le dit souvent en politique, les forces qui valorisent « la stabilité et l'ordre » et celles qui poursuivent « la réforme et le changement » sont toutes deux des composantes essentielles d'une vie politique saine.
Cela est d'autant plus vrai jusqu'à ce qu'une des parties élargisse suffisamment ses horizons pour discerner ce qu'elle « doit conserver » et ce qu'elle « doit rejeter », et pour embrasser à la fois l'ordre et la réforme.
Ces deux perspectives se complètent mutuellement et tirent leur sens de l'existence.
Et c'est la tension entre les deux qui maintient chaque force ensemble, l'empêchant de perdre sa rationalité et son équilibre.
Ces valeurs contradictoires qui constituent la vie — démocratie et aristocratie, droits de propriété et égalité, coopération et concurrence, luxe et modération, communauté et individualité, liberté et discipline — doivent s'exprimer dans une égale liberté.
Et chacune de ces valeurs doit être affirmée et défendue avec la même force par des personnes d'égal talent et d'égal enthousiasme.
Autrement, aucune des deux parties n'obtiendra sa juste part.
--- Extrait du chapitre 3 : Pourquoi les opinions erronées sont-elles encore nécessaires ?
La liberté individuelle ne peut être restreinte que sous une seule condition.
Autrement dit, il ne faut pas exercer sa liberté d'une manière qui nuise à autrui.
Toutefois, si une personne agit selon son propre jugement et sa propre volonté dans des matières qui ne la concernent que elle, sans nuire à autrui, alors cette liberté doit être pleinement garantie pour autant que les conséquences ne concernent qu'elle.
L'affirmation selon laquelle « les opinions doivent être libres » signifie que la liberté de mettre ces opinions en pratique doit également être protégée.
L'erreur est impossible à tout prix, et la plupart des choses que les gens considèrent comme vraies ne sont qu'une infime partie de la vérité.
--- Extrait du chapitre 4, « Pourquoi l’individualité humaine est-elle l’essence de la liberté ? »
Lorsque le sens de la vie est déterminé par les traditions et les coutumes de la société plutôt que par la personnalité profonde de l'individu, l'un des éléments clés du bonheur humain fait défaut.
Et cet élément même — la liberté de choisir et d'assumer la responsabilité de sa propre vie — constitue le fondement essentiel de la maturité individuelle et du progrès social.
Le principal obstacle à la réalisation de ce principe ne réside pas dans la discussion technique relative à sa mise en œuvre.
Le problème plus fondamental est que beaucoup de gens ne sont pas particulièrement intéressés par l'objectif lui-même.
Dès l'instant où nous aurons admis que « la libre expression de l'individualité est au cœur du bonheur humain », les nombreux problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui deviendront beaucoup plus faciles à comprendre et se résoudront beaucoup plus naturellement.
L'individualité n'est pas un concept à placer au même niveau que la civilisation, l'éducation ou la culture ; c'est la condition et le point de départ qui rendent tout cela possible.
--- Extrait du chapitre 4, « Pourquoi l’individualité humaine est-elle l’essence de la liberté ? »
Il est généralement admis que la capacité de penser et de comprendre est, dans une certaine mesure, la responsabilité de chaque individu.
Mais cette prise de conscience ne s'étend pas facilement aux désirs et aux pulsions.
Les personnes ayant des désirs distincts ou des impulsions claires sont encore souvent perçues comme des êtres anxieux.
Tant que cette force intérieure ne sera pas acceptée comme l'essence même de l'humanité, le regard de la société ne deviendra pas plus indulgent.
Le désir et l'impulsion, tout comme la foi et la maîtrise de soi, sont également des éléments clés qui nous rendent humains.
Ce n'est pas leur excès en soi qui les rend dangereux, mais le fait qu'ils soient déséquilibrés dans la vie.
--- Extrait du chapitre 4, « Pourquoi l’individualité humaine est-elle l’essence de la liberté ? »
S'il y a jamais eu un moment pour affirmer son droit à l'individualité, c'est bien maintenant.
Aujourd'hui, même si la tendance à uniformiser tout le monde de force ne s'est pas encore totalement enracinée, c'est la dernière chance de résister.
Le seul moment où nous pouvons résister avec succès à la tendance à l'érosion de l'individualité, c'est dans les « premières phases ».
La volonté de conformer les autres aux masses se nourrit de l'homogénéité qu'ils ont eux-mêmes créée et ne cesse de croître.
Lorsque la résistance est différée, la vie finit par se figer en une forme uniforme.
À ce moment-là, toute déviation par rapport à ce cadre sera considérée comme blasphématoire, immorale, voire bizarre et contre nature.
Si les êtres humains sont privés de diversité pendant une période prolongée, ils finissent par perdre la capacité même de l'imaginer.
--- Extrait du chapitre 4, « Pourquoi l’individualité humaine est-elle l’essence de la liberté ? »
La société a complètement dominé les premières années de la vie d'un individu.
Autrement dit, l'enfance et l'adolescence d'un individu étaient entièrement entre les mains de la société.
Durant cette longue période, la société a eu amplement l'occasion de les élever comme des êtres rationnels.
La génération actuelle est en mesure d'influencer non seulement l'éducation de la génération suivante, mais aussi l'environnement dans lequel elle vivra.
Bien sûr, il n'est pas facile de les élever pour qu'ils deviennent des êtres parfaitement sages et bons.
Cela s'explique par les nombreuses lacunes de la génération actuelle en matière de sagesse et de vertu.
Même en faisant de votre mieux, guider les gens dans la bonne direction ne se déroule pas toujours comme prévu.
Néanmoins, si l'on considère l'ensemble de la génération, il est tout à fait possible d'élever la génération suivante pour qu'elle soit légèrement meilleure que la génération actuelle.
Si la société a permis à d'innombrables personnes de grandir comme de simples enfants, et n'a pas su envisager l'avenir de manière rationnelle ni agir rationnellement, alors elle doit en assumer les conséquences.
--- Extrait du chapitre 5, « Jusqu’où la société peut-elle intervenir dans la liberté individuelle ? »
Je tiens à préciser que je ne cherche pas à susciter des inquiétudes inutiles en soulevant des questions qui n'existent même pas.
L'une des tendances dangereuses que manifestent souvent les humains est qu'ils étendent fréquemment leur champ de contrôle au nom de la moralité, au point de violer des libertés individuelles de manière insoupçonnée.
Et il existe déjà d'innombrables cas de ce genre.
--- Extrait du chapitre 5, « Jusqu’où la société peut-elle intervenir dans la liberté individuelle ? »
La liberté qui permet de renoncer à sa propre liberté n'est jamais la vraie liberté.
Dans de tels cas extrêmes, la pertinence de cette logique devient évidente.
Mais sa validité ne se limite en aucun cas à ce seul cas.
En réalité, ce principe se vérifie dans un contexte beaucoup plus large.
Bien sûr, la vie réelle comporte toujours certaines limites.
La vie nous impose constamment des exigences, même si elle ne nous prive pas totalement de notre liberté.
Parfois, on nous demande de vivre en renonçant volontairement à une partie de cette liberté.
--- Extrait du « Chapitre 6 : Dans quelle mesure le principe de liberté est-il permis dans la réalité ? »
La véritable valeur d'une nation réside en fin de compte dans la profondeur et le caractère de chacun de ses membres.
Pourtant, certains pays, au nom d'une légère augmentation de l'efficacité administrative ou confondant simplement l'apparence familière résultant de pratiques répétées avec la « vertu administrative », mettent de côté la maturité spirituelle et la dignité humaine, pourtant bien plus essentielles, de leurs citoyens.
Ils vont même jusqu'à rabaisser les êtres humains eux-mêmes afin de faciliter leur contrôle.
Le résultat est clair.
Les grandes choses ne peuvent jamais être accomplies par des personnes intellectuellement, moralement et personnellement inférieures.
L’État a peut-être créé un appareil administratif qui fonctionne comme une machine sans faille.
Cependant, la « force vitale », la seule force motrice qui faisait fonctionner la machine, s'est éteinte d'elle-même.
Aucun système, aucun gouvernement, ne peut jamais avancer d'un seul pas sans cette force vitale même qui est sacrifiée au nom d'une fluidité mécanique.
Mais lorsque cet ordre est erroné ou qu'il empiète sur la sphère privée d'un individu avec lequel il ne devrait pas être interféré en premier lieu, l'oppression qui entre en jeu est bien plus menaçante que toute autre oppression politique.
Bien que cela n'implique pas de punition extrême, les possibilités d'évitement ou d'évasion sont minimes.
Cette oppression pénètre profondément dans la vie des individus, non pas par le biais des lois ou des institutions, mais par celui des coutumes, de l'opinion publique et des attentes invisibles qui imprègnent la vie quotidienne, finissant par enchevêtrer jusqu'à l'âme humaine.
Par conséquent, il ne suffit pas d'être protégés uniquement de la tyrannie du pouvoir gouvernemental.
Elle doit également être protégée de la tyrannie de l'opinion publique et des émotions dominantes.
--- Extrait du « Chapitre 1 : Pourquoi devrions-nous discuter de la « liberté » ? »
Il existe des domaines uniques dans la vie humaine où la société ne peut pas intervenir profondément.
La société a des intérêts distincts de ceux des individus, mais elle ne peut exprimer qu'un intérêt indirect dans ce domaine.
Ce domaine désigne la partie de la vie et du comportement d'un individu qui ne concerne que lui-même.
Même si cette influence s'étend à d'autres personnes, il n'y a pas lieu de s'inquiéter si elle repose sur un consentement libre, volontaire et non éclairé.
L'expression « n'affecte que soi-même » signifie ici une influence directe et primaire.
Bien sûr, on ne peut nier que certains choix peuvent avoir des répercussions indirectes sur d'autres.
Toutefois, si nous intervenons dans ce domaine en nous fondant sur une telle possibilité, il ne s'agit pas simplement d'une ingérence, mais d'un acte qui viole l'essence même de la liberté.
--- Extrait du « Chapitre 1 : Pourquoi devrions-nous discuter de la « liberté » ? »
La liberté de pensée et la liberté d'expression sont, dans une certaine mesure, considérées comme allant de soi dans la plupart des pays qui promeuvent la tolérance religieuse et les institutions libérales.
Cependant, les fondements philosophiques et pratiques de ces libertés et les raisons pour lesquelles elles doivent être protégées sont étonnamment peu connus.
En réalité, même ceux qui influencent l'opinion publique sont peu susceptibles d'en saisir pleinement la profondeur.
Ce fondement philosophique de la liberté, lorsqu'il est correctement compris, ne se limite jamais à un seul domaine.
Son champ d'application est beaucoup plus vaste et plus profond.
Un examen plus approfondi de ce sujet constituera le point de départ le plus approprié pour comprendre les discussions qui suivront.
--- Extrait du « Chapitre 1 : Pourquoi devrions-nous discuter de la « liberté » ? »
Il y a un monde de différence entre supposer qu'une opinion « pourrait être vraie » alors qu'elle n'a pas été réfutée malgré de nombreuses occasions de la réfuter, et supposer qu'une opinion « est vraie » sans aucune possibilité de réfutation.
Il n'existe qu'une seule condition permettant de croire qu'une opinion est correcte et d'avoir la justification d'agir en conséquence.
Ce n'est que lorsque nous avons la liberté totale de réfuter et de contester cette opinion que nous avons véritablement la légitimité de la suivre.
Et si cette condition n'est pas remplie, alors l'homme n'a pas droit à une certitude rationnelle quant à quelque opinion que ce soit.
Qu’il s’agisse de l’histoire des opinions ou des aspects ordinaires de la vie humaine, pourquoi ce niveau d’exigence s’est-il maintenu jusqu’à aujourd’hui ? De toute évidence, ce n’est pas parce que la raison humaine est intrinsèquement supérieure.
À moins que le sujet ne soit évident, 99 personnes sur 100 sont incapables de porter des jugements éclairés, et même la personne restante possède une capacité de jugement limitée et relative plutôt qu'absolue.
--- Extrait du chapitre 2 : Est-il vraiment possible que nous ayons tort ?
L'exclusion sociale d'aujourd'hui n'implique plus de tuer des gens ni d'éradiquer ouvertement des idées.
Mais la société contraint encore les gens à cacher leurs pensées et même à renoncer à essayer activement de les faire connaître au monde.
Dans notre société, les opinions hérétiques ou marginales n'acquièrent peut-être pas une influence significative au fil des décennies, mais elles ne disparaissent pas complètement pour autant.
De telles idées ne se répandent pas comme des étincelles qui illuminent le monde, mais restent confinées au cercle restreint des quelques individus contemplatifs et érudits qui les ont conçues en premier.
Au final, cette lumière, qu'elle soit vraie ou fausse, n'illumine pas toute la société humaine, mais s'élève seulement silencieusement comme de la fumée.
Ce silence, bien que paraissant paisible, coûte cher à la société dans son ensemble : il la prive définitivement de la possibilité d'accéder à la vérité.
--- Extrait du chapitre 2 : Est-il vraiment possible que nous ayons tort ?
Lorsque la liberté de discussion disparaît, les gens finissent par ne même plus savoir sur quoi reposent leurs croyances.
Même si cela se produisait, cela pourrait être considéré comme une simple déficience intellectuelle, et non comme un défaut moral.
Autrement dit, on peut considérer que la valeur même de la croyance dans la formation de la personnalité est toujours préservée.
Mais en réalité, lorsque la discussion disparaît, non seulement le fondement de la croyance, mais aussi sa signification même s'estompent souvent.
Le langage qui véhiculait cette croyance n'évoque plus un concept vivant, mais ne rappelle qu'un vague fragment de sa signification originelle.
La compréhension profonde et la confiance en soi disparaissent, ne laissant derrière elles que quelques phrases mémorisées.
Même s'il subsiste un sens, l'essence disparaît et il ne reste que la coquille et quelques traces.
Cette expérience historique, qui montre comment la croyance aveugle perd son essence et ne devient plus qu'une simple formalité, est une leçon que l'humanité ne doit jamais négliger, et une leçon qu'on ne saurait trop méditer, quelle que soit la quantité de réflexions profondes qu'elle suscite.
--- Extrait du chapitre 3 : Pourquoi les opinions erronées sont-elles encore nécessaires ?
Comme on le dit souvent en politique, les forces qui valorisent « la stabilité et l'ordre » et celles qui poursuivent « la réforme et le changement » sont toutes deux des composantes essentielles d'une vie politique saine.
Cela est d'autant plus vrai jusqu'à ce qu'une des parties élargisse suffisamment ses horizons pour discerner ce qu'elle « doit conserver » et ce qu'elle « doit rejeter », et pour embrasser à la fois l'ordre et la réforme.
Ces deux perspectives se complètent mutuellement et tirent leur sens de l'existence.
Et c'est la tension entre les deux qui maintient chaque force ensemble, l'empêchant de perdre sa rationalité et son équilibre.
Ces valeurs contradictoires qui constituent la vie — démocratie et aristocratie, droits de propriété et égalité, coopération et concurrence, luxe et modération, communauté et individualité, liberté et discipline — doivent s'exprimer dans une égale liberté.
Et chacune de ces valeurs doit être affirmée et défendue avec la même force par des personnes d'égal talent et d'égal enthousiasme.
Autrement, aucune des deux parties n'obtiendra sa juste part.
--- Extrait du chapitre 3 : Pourquoi les opinions erronées sont-elles encore nécessaires ?
La liberté individuelle ne peut être restreinte que sous une seule condition.
Autrement dit, il ne faut pas exercer sa liberté d'une manière qui nuise à autrui.
Toutefois, si une personne agit selon son propre jugement et sa propre volonté dans des matières qui ne la concernent que elle, sans nuire à autrui, alors cette liberté doit être pleinement garantie pour autant que les conséquences ne concernent qu'elle.
L'affirmation selon laquelle « les opinions doivent être libres » signifie que la liberté de mettre ces opinions en pratique doit également être protégée.
L'erreur est impossible à tout prix, et la plupart des choses que les gens considèrent comme vraies ne sont qu'une infime partie de la vérité.
--- Extrait du chapitre 4, « Pourquoi l’individualité humaine est-elle l’essence de la liberté ? »
Lorsque le sens de la vie est déterminé par les traditions et les coutumes de la société plutôt que par la personnalité profonde de l'individu, l'un des éléments clés du bonheur humain fait défaut.
Et cet élément même — la liberté de choisir et d'assumer la responsabilité de sa propre vie — constitue le fondement essentiel de la maturité individuelle et du progrès social.
Le principal obstacle à la réalisation de ce principe ne réside pas dans la discussion technique relative à sa mise en œuvre.
Le problème plus fondamental est que beaucoup de gens ne sont pas particulièrement intéressés par l'objectif lui-même.
Dès l'instant où nous aurons admis que « la libre expression de l'individualité est au cœur du bonheur humain », les nombreux problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui deviendront beaucoup plus faciles à comprendre et se résoudront beaucoup plus naturellement.
L'individualité n'est pas un concept à placer au même niveau que la civilisation, l'éducation ou la culture ; c'est la condition et le point de départ qui rendent tout cela possible.
--- Extrait du chapitre 4, « Pourquoi l’individualité humaine est-elle l’essence de la liberté ? »
Il est généralement admis que la capacité de penser et de comprendre est, dans une certaine mesure, la responsabilité de chaque individu.
Mais cette prise de conscience ne s'étend pas facilement aux désirs et aux pulsions.
Les personnes ayant des désirs distincts ou des impulsions claires sont encore souvent perçues comme des êtres anxieux.
Tant que cette force intérieure ne sera pas acceptée comme l'essence même de l'humanité, le regard de la société ne deviendra pas plus indulgent.
Le désir et l'impulsion, tout comme la foi et la maîtrise de soi, sont également des éléments clés qui nous rendent humains.
Ce n'est pas leur excès en soi qui les rend dangereux, mais le fait qu'ils soient déséquilibrés dans la vie.
--- Extrait du chapitre 4, « Pourquoi l’individualité humaine est-elle l’essence de la liberté ? »
S'il y a jamais eu un moment pour affirmer son droit à l'individualité, c'est bien maintenant.
Aujourd'hui, même si la tendance à uniformiser tout le monde de force ne s'est pas encore totalement enracinée, c'est la dernière chance de résister.
Le seul moment où nous pouvons résister avec succès à la tendance à l'érosion de l'individualité, c'est dans les « premières phases ».
La volonté de conformer les autres aux masses se nourrit de l'homogénéité qu'ils ont eux-mêmes créée et ne cesse de croître.
Lorsque la résistance est différée, la vie finit par se figer en une forme uniforme.
À ce moment-là, toute déviation par rapport à ce cadre sera considérée comme blasphématoire, immorale, voire bizarre et contre nature.
Si les êtres humains sont privés de diversité pendant une période prolongée, ils finissent par perdre la capacité même de l'imaginer.
--- Extrait du chapitre 4, « Pourquoi l’individualité humaine est-elle l’essence de la liberté ? »
La société a complètement dominé les premières années de la vie d'un individu.
Autrement dit, l'enfance et l'adolescence d'un individu étaient entièrement entre les mains de la société.
Durant cette longue période, la société a eu amplement l'occasion de les élever comme des êtres rationnels.
La génération actuelle est en mesure d'influencer non seulement l'éducation de la génération suivante, mais aussi l'environnement dans lequel elle vivra.
Bien sûr, il n'est pas facile de les élever pour qu'ils deviennent des êtres parfaitement sages et bons.
Cela s'explique par les nombreuses lacunes de la génération actuelle en matière de sagesse et de vertu.
Même en faisant de votre mieux, guider les gens dans la bonne direction ne se déroule pas toujours comme prévu.
Néanmoins, si l'on considère l'ensemble de la génération, il est tout à fait possible d'élever la génération suivante pour qu'elle soit légèrement meilleure que la génération actuelle.
Si la société a permis à d'innombrables personnes de grandir comme de simples enfants, et n'a pas su envisager l'avenir de manière rationnelle ni agir rationnellement, alors elle doit en assumer les conséquences.
--- Extrait du chapitre 5, « Jusqu’où la société peut-elle intervenir dans la liberté individuelle ? »
Je tiens à préciser que je ne cherche pas à susciter des inquiétudes inutiles en soulevant des questions qui n'existent même pas.
L'une des tendances dangereuses que manifestent souvent les humains est qu'ils étendent fréquemment leur champ de contrôle au nom de la moralité, au point de violer des libertés individuelles de manière insoupçonnée.
Et il existe déjà d'innombrables cas de ce genre.
--- Extrait du chapitre 5, « Jusqu’où la société peut-elle intervenir dans la liberté individuelle ? »
La liberté qui permet de renoncer à sa propre liberté n'est jamais la vraie liberté.
Dans de tels cas extrêmes, la pertinence de cette logique devient évidente.
Mais sa validité ne se limite en aucun cas à ce seul cas.
En réalité, ce principe se vérifie dans un contexte beaucoup plus large.
Bien sûr, la vie réelle comporte toujours certaines limites.
La vie nous impose constamment des exigences, même si elle ne nous prive pas totalement de notre liberté.
Parfois, on nous demande de vivre en renonçant volontairement à une partie de cette liberté.
--- Extrait du « Chapitre 6 : Dans quelle mesure le principe de liberté est-il permis dans la réalité ? »
La véritable valeur d'une nation réside en fin de compte dans la profondeur et le caractère de chacun de ses membres.
Pourtant, certains pays, au nom d'une légère augmentation de l'efficacité administrative ou confondant simplement l'apparence familière résultant de pratiques répétées avec la « vertu administrative », mettent de côté la maturité spirituelle et la dignité humaine, pourtant bien plus essentielles, de leurs citoyens.
Ils vont même jusqu'à rabaisser les êtres humains eux-mêmes afin de faciliter leur contrôle.
Le résultat est clair.
Les grandes choses ne peuvent jamais être accomplies par des personnes intellectuellement, moralement et personnellement inférieures.
L’État a peut-être créé un appareil administratif qui fonctionne comme une machine sans faille.
Cependant, la « force vitale », la seule force motrice qui faisait fonctionner la machine, s'est éteinte d'elle-même.
Aucun système, aucun gouvernement, ne peut jamais avancer d'un seul pas sans cette force vitale même qui est sacrifiée au nom d'une fluidité mécanique.
--- Extrait du « Chapitre 6 : Dans quelle mesure le principe de liberté est-il permis dans la réalité ? »
Avis de l'éditeur
À une époque où l'on recherche des « classiques faciles à lire », « De la liberté » est un ouvrage incontournable !
La qualité des classiques a été préservée et le chemin pour les lecteurs a été élargi !
« De la liberté » figure toujours au programme des universités prestigieuses du monde entier, notamment Stanford, Oxford et la London School of Economics.
En effet, « De la liberté » est l'ouvrage qui apporte les réponses les plus logiques aux questions fondamentales de la philosophie politique, telles que : qu'est-ce que la liberté ? Dans quelle mesure la relation entre le pouvoir d'État et l'individu est-elle admissible ? Et comment harmoniser la règle de la majorité et l'indépendance de l'individu ?
Cependant, comparé à sa profondeur philosophique, le taux d'achèvement réel n'est pas si élevé.
La raison est claire.
Les traductions complètes existantes excellent par leur rigueur académique et leur fidélité, mais elles offrent peu d'indications structurelles ou de guides de lecture pour aider les lecteurs à suivre le sujet et à l'approfondir.
Avant de suivre le raisonnement de Mill, le lecteur doit d'abord interpréter la structure des phrases, organiser le flux logique et, si nécessaire, se fixer mentalement des sous-titres.
En raison du style d'écriture de Mill, caractérisé par de longues phrases et un développement logique complexe, ce style de lecture peut être familier aux étudiants en philosophie, mais il constitue un obstacle important et une source de lassitude pour les lecteurs en général ou les débutants en philosophie.
Ce livre est une version traduite conçue pour pallier précisément ces limitations.
Nous avons réorganisé les titres de chaque chapitre et ajouté des sous-titres qui n'étaient pas présents dans le texte original afin de présenter clairement le chemin à suivre.
Par exemple, en sélectionnant et en utilisant des termes conceptuels qui correspondent naturellement à la structure cognitive du lecteur, tels que « discours de haine et liberté », « la réalité de la dictature de l'opinion publique » et « l'ingérence de l'État dans la vie des individus », des classiques abstraits ont été réorganisés dans un langage contemporain.
Les paragraphes sont divisés en sections de longueur appropriée, et les concepts importants sont mis en évidence visuellement en fonction du contexte afin de ne pas interrompre le flux de la pensée.
Ce livre se distingue donc clairement des traductions complètes existantes.
Ce livre sert de guide pour la lecture des classiques de la philosophie et de guide pour les débutants.
Ce livre, qui conserve toute sa profondeur tout en ouvrant de nouvelles perspectives au lecteur, transforme le classique De la liberté d'un texte à simplement « lire » en une expérience à « méditer et à intérioriser ».
À notre époque, pour les lecteurs qui aspirent à lire les classiques mais qui se retrouvent toujours à rebrousser chemin au seuil, cette édition traduite constitue un tremplin très utile et un fondement philosophique précieux.
Ce livre, qui allie « profondeur intellectuelle » et « application pratique », est le guide le plus pratique pour réintégrer les classiques dans le monde réel.
Recommandations de lecteurs ayant déjà lu ce livre
« De la liberté » est un livre que j'ai toujours essayé d'écrire, mais que j'ai abandonné à mi-chemin.
Les phrases étaient trop longues et il était difficile de suivre le raisonnement logique, alors j'abandonnais souvent.
Cependant, cette traduction expose la pensée de Mill avec une telle fluidité et une telle clarté que ce léger inconvénient passe presque inaperçu.
Je viens de me rendre compte que même avec un simple sous-titre, un texte peut se lire comme ça.
Il s'agit d'un ouvrage très bien organisé qui ne dénature pas le texte original, mais permet au lecteur de suivre le fil de la pensée.
- Employé de bureau, 39 ans
Au départ, j'avais l'idée de « lire des classiques », mais après avoir terminé, j'ai eu l'impression d'avoir développé un « muscle de la pensée » en moi.
Mill ne se contente pas de dire : « La liberté est importante », il dissèque la liberté avec une logique implacable et nous amène à aller jusqu'au bout.
Pourtant, cette traduction est facile à comprendre et le style est naturel, comme si vous écoutiez une bonne conférence.
L'explication de la manière dont « l'opinion publique » se transforme en violence dans la société moderne était particulièrement impressionnante.
- Femme au foyer, 41 ans
J'aime les classiques, mais j'ai trouvé De la liberté particulièrement difficile et je n'ai pas pu le lire correctement.
Heureusement, ce livre incarne fermement cette frustration.
Grâce à la division structurelle des arguments et à la présence de sous-titres, ce commentaire est lisible et plus proche du texte original que tout autre.
Pour la première fois, j'ai ressenti ce que cela signifiait pour les réflexions d'un philosophe ayant marqué son époque de leur empreinte de résonner dans nos vies d'aujourd'hui.
- Étudiant, 23 ans
J'éprouvais une certaine pression à l'idée de recommander De la liberté à mes étudiants.
Cependant, cette traduction de De la liberté guide activement la pensée du lecteur tout en préservant la profondeur philosophique.
Je suis reconnaissant de pouvoir amener mes étudiants à réfléchir philosophiquement aux raisons pour lesquelles nous devons protéger la liberté d'expression et la liberté de pensée.
L'expression « classique facile à lire » n'est pas exagérée ; ce livre est absolument essentiel dans le milieu éducatif.
- Enseignant, 47 ans
En ces temps où un seul mot peut nous blesser et où nous vivons en étant constamment attentifs à l'opinion publique, « Sur la liberté » résonne encore plus profondément.
L'argumentation de Mill est froide mais précise, et ce livre la présente d'une manière opportune et contemporaine.
En particulier, le passage qui disait : « La vérité ne survit que lorsque nous sommes capables d'entendre même les choses qui nous semblent fausses » a profondément résonné en moi.
Ce fut une expérience de lecture qui a organisé non seulement ma tête, mais aussi mon cœur.
- Employé de bureau, 53 ans
Je n'avais entendu parler de « De la liberté » qu'en classe, et je n'avais jamais osé l'aborder car je pensais que c'était un livre difficile.
Mais cette version traduite a beaucoup mieux organisé mes idées, et j'ai été surpris de constater combien de passages étaient en lien avec la société actuelle.
Le contenu était plus pertinent que je ne l'imaginais, j'ai donc eu l'impression d'étudier vraiment la philosophie.
S'il y a un classique à lire absolument avant d'entrer à l'université, je vous recommande celui-ci.
- Lycéen, 18 ans
La qualité des classiques a été préservée et le chemin pour les lecteurs a été élargi !
« De la liberté » figure toujours au programme des universités prestigieuses du monde entier, notamment Stanford, Oxford et la London School of Economics.
En effet, « De la liberté » est l'ouvrage qui apporte les réponses les plus logiques aux questions fondamentales de la philosophie politique, telles que : qu'est-ce que la liberté ? Dans quelle mesure la relation entre le pouvoir d'État et l'individu est-elle admissible ? Et comment harmoniser la règle de la majorité et l'indépendance de l'individu ?
Cependant, comparé à sa profondeur philosophique, le taux d'achèvement réel n'est pas si élevé.
La raison est claire.
Les traductions complètes existantes excellent par leur rigueur académique et leur fidélité, mais elles offrent peu d'indications structurelles ou de guides de lecture pour aider les lecteurs à suivre le sujet et à l'approfondir.
Avant de suivre le raisonnement de Mill, le lecteur doit d'abord interpréter la structure des phrases, organiser le flux logique et, si nécessaire, se fixer mentalement des sous-titres.
En raison du style d'écriture de Mill, caractérisé par de longues phrases et un développement logique complexe, ce style de lecture peut être familier aux étudiants en philosophie, mais il constitue un obstacle important et une source de lassitude pour les lecteurs en général ou les débutants en philosophie.
Ce livre est une version traduite conçue pour pallier précisément ces limitations.
Nous avons réorganisé les titres de chaque chapitre et ajouté des sous-titres qui n'étaient pas présents dans le texte original afin de présenter clairement le chemin à suivre.
Par exemple, en sélectionnant et en utilisant des termes conceptuels qui correspondent naturellement à la structure cognitive du lecteur, tels que « discours de haine et liberté », « la réalité de la dictature de l'opinion publique » et « l'ingérence de l'État dans la vie des individus », des classiques abstraits ont été réorganisés dans un langage contemporain.
Les paragraphes sont divisés en sections de longueur appropriée, et les concepts importants sont mis en évidence visuellement en fonction du contexte afin de ne pas interrompre le flux de la pensée.
Ce livre se distingue donc clairement des traductions complètes existantes.
Ce livre sert de guide pour la lecture des classiques de la philosophie et de guide pour les débutants.
Ce livre, qui conserve toute sa profondeur tout en ouvrant de nouvelles perspectives au lecteur, transforme le classique De la liberté d'un texte à simplement « lire » en une expérience à « méditer et à intérioriser ».
À notre époque, pour les lecteurs qui aspirent à lire les classiques mais qui se retrouvent toujours à rebrousser chemin au seuil, cette édition traduite constitue un tremplin très utile et un fondement philosophique précieux.
Ce livre, qui allie « profondeur intellectuelle » et « application pratique », est le guide le plus pratique pour réintégrer les classiques dans le monde réel.
Recommandations de lecteurs ayant déjà lu ce livre
« De la liberté » est un livre que j'ai toujours essayé d'écrire, mais que j'ai abandonné à mi-chemin.
Les phrases étaient trop longues et il était difficile de suivre le raisonnement logique, alors j'abandonnais souvent.
Cependant, cette traduction expose la pensée de Mill avec une telle fluidité et une telle clarté que ce léger inconvénient passe presque inaperçu.
Je viens de me rendre compte que même avec un simple sous-titre, un texte peut se lire comme ça.
Il s'agit d'un ouvrage très bien organisé qui ne dénature pas le texte original, mais permet au lecteur de suivre le fil de la pensée.
- Employé de bureau, 39 ans
Au départ, j'avais l'idée de « lire des classiques », mais après avoir terminé, j'ai eu l'impression d'avoir développé un « muscle de la pensée » en moi.
Mill ne se contente pas de dire : « La liberté est importante », il dissèque la liberté avec une logique implacable et nous amène à aller jusqu'au bout.
Pourtant, cette traduction est facile à comprendre et le style est naturel, comme si vous écoutiez une bonne conférence.
L'explication de la manière dont « l'opinion publique » se transforme en violence dans la société moderne était particulièrement impressionnante.
- Femme au foyer, 41 ans
J'aime les classiques, mais j'ai trouvé De la liberté particulièrement difficile et je n'ai pas pu le lire correctement.
Heureusement, ce livre incarne fermement cette frustration.
Grâce à la division structurelle des arguments et à la présence de sous-titres, ce commentaire est lisible et plus proche du texte original que tout autre.
Pour la première fois, j'ai ressenti ce que cela signifiait pour les réflexions d'un philosophe ayant marqué son époque de leur empreinte de résonner dans nos vies d'aujourd'hui.
- Étudiant, 23 ans
J'éprouvais une certaine pression à l'idée de recommander De la liberté à mes étudiants.
Cependant, cette traduction de De la liberté guide activement la pensée du lecteur tout en préservant la profondeur philosophique.
Je suis reconnaissant de pouvoir amener mes étudiants à réfléchir philosophiquement aux raisons pour lesquelles nous devons protéger la liberté d'expression et la liberté de pensée.
L'expression « classique facile à lire » n'est pas exagérée ; ce livre est absolument essentiel dans le milieu éducatif.
- Enseignant, 47 ans
En ces temps où un seul mot peut nous blesser et où nous vivons en étant constamment attentifs à l'opinion publique, « Sur la liberté » résonne encore plus profondément.
L'argumentation de Mill est froide mais précise, et ce livre la présente d'une manière opportune et contemporaine.
En particulier, le passage qui disait : « La vérité ne survit que lorsque nous sommes capables d'entendre même les choses qui nous semblent fausses » a profondément résonné en moi.
Ce fut une expérience de lecture qui a organisé non seulement ma tête, mais aussi mon cœur.
- Employé de bureau, 53 ans
Je n'avais entendu parler de « De la liberté » qu'en classe, et je n'avais jamais osé l'aborder car je pensais que c'était un livre difficile.
Mais cette version traduite a beaucoup mieux organisé mes idées, et j'ai été surpris de constater combien de passages étaient en lien avec la société actuelle.
Le contenu était plus pertinent que je ne l'imaginais, j'ai donc eu l'impression d'étudier vraiment la philosophie.
S'il y a un classique à lire absolument avant d'entrer à l'université, je vous recommande celui-ci.
- Lycéen, 18 ans
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 25 juin 2025
Nombre de pages, poids, dimensions : 268 pages | 426 g | 153 × 225 × 20 mm
- ISBN13 : 9791160029475
- ISBN10 : 1160029474
Vous aimerez peut-être aussi
카테고리
Langue coréenne
Langue coréenne