
Vivre avec un corps d'écrivain
Description
Introduction au livre
Le cours « Calamar » très disputé de la faculté des sciences humaines de l'université Kyung Hee
Le nouvel ouvrage du professeur Kim Jin-hae, « La fin de vos mots, c'est vous »
« Écrire, ce n'est pas repousser les autres, c'est les attirer vers soi. »
Me perfectionner et entrer en résonance avec les autres
Écriture adulte
Nombre d'écrivains considèrent secrètement leurs lecteurs comme leurs « ennemis ».
Il existe une multitude de cours et de livres sur l'écriture qui vous apprennent à persuader efficacement les autres, et nous affinons notre logique pour que nos arguments et nos histoires marquent les esprits.
Mais le langage n'existe pas que pour moi.
« L’écriture ne consiste pas à soumettre les autres, mais plutôt à transmettre un message de volonté de coexister avec eux » (p. 5).
Le linguiste Kim Jin-hae (professeur au Collège des sciences humaines de l'Université Kyunghee), qui est devenu un sujet de conversation pour sa méthode d'enseignement unique utilisant un langage familier en classe, dit que l'écriture « n'est pas une question de repousser l'autre personne, mais de l'attirer vers moi » (p. 5).
Ce nouvel ouvrage, « Vivre avec un corps d’écrivain », s’intéresse également à l’écriture comme à une « expérience à deux » qui permet de se perfectionner et de créer un lien avec les autres.
En tant que linguiste, je propose une nouvelle approche de l'écriture en explorant la nature des différentes langues à travers les sensations corporelles.
« Écrire, ce n’est pas repousser l’autre personne, mais l’attirer vers soi. »
Même lorsque vous dites : « Vous avez tort », vous dites en réalité : « Alors s'il vous plaît, venez avec moi. »
Cela ne signifie pas pour autant que nous devions fermer les yeux sur les contradictions et les conflits de la réalité.
« Je ne renoncerai pas à l’idée de me faire des amis. » _Page 5
Alors, qu’est-ce que le « corps d’écriture » à l’heure actuelle ?
Un corps doté d'un œil capable de voir au-delà des expressions figées et du bon sens pour percevoir ce qui est « non-dit », une sensibilité délicate qui peut mettre en mots l'ordre du monde qui m'entoure et les traces des autres, et la flexibilité nécessaire pour créer volontairement un espace pour les autres dans mon écriture.
En même temps, c'est un corps qui ne s'attarde pas sur un seul texte, mais qui se reflète et se fond constamment dans de nouveaux écrits.
L'auteur affirme que la « bonne » écriture est celle qui s'écrit « avec le corps », et non avec la tête.
Ce type d'écriture ne suit pas les règles d'écriture et les techniques conventionnelles du monde entier.
Le langage coule.
Il est inévitablement flexible.
Les mots figés et stagnants font vieillir les pensées.
Seul le corps écrivant se livre à une écriture continue.
L'auteur, qui explore le langage et enseigne l'écriture depuis plus de 20 ans, partage ses réflexions sur l'écriture et nous apprend à déconstruire les mots anciens pour entrer dans un nouveau monde de mots.
« L’écriture nous apprend à être poli sans être servile, ferme mais respectueux, altruiste plutôt qu’égoïste, à affronter la réalité tout en rêvant d’un monde au-delà, et à prendre en compte toutes les variables pour trouver une voie à suivre. »
Écrire peut faire de vous une meilleure personne.
Alors n’ayez pas peur d’écrire. _Page 104
Le nouvel ouvrage du professeur Kim Jin-hae, « La fin de vos mots, c'est vous »
« Écrire, ce n'est pas repousser les autres, c'est les attirer vers soi. »
Me perfectionner et entrer en résonance avec les autres
Écriture adulte
Nombre d'écrivains considèrent secrètement leurs lecteurs comme leurs « ennemis ».
Il existe une multitude de cours et de livres sur l'écriture qui vous apprennent à persuader efficacement les autres, et nous affinons notre logique pour que nos arguments et nos histoires marquent les esprits.
Mais le langage n'existe pas que pour moi.
« L’écriture ne consiste pas à soumettre les autres, mais plutôt à transmettre un message de volonté de coexister avec eux » (p. 5).
Le linguiste Kim Jin-hae (professeur au Collège des sciences humaines de l'Université Kyunghee), qui est devenu un sujet de conversation pour sa méthode d'enseignement unique utilisant un langage familier en classe, dit que l'écriture « n'est pas une question de repousser l'autre personne, mais de l'attirer vers moi » (p. 5).
Ce nouvel ouvrage, « Vivre avec un corps d’écrivain », s’intéresse également à l’écriture comme à une « expérience à deux » qui permet de se perfectionner et de créer un lien avec les autres.
En tant que linguiste, je propose une nouvelle approche de l'écriture en explorant la nature des différentes langues à travers les sensations corporelles.
« Écrire, ce n’est pas repousser l’autre personne, mais l’attirer vers soi. »
Même lorsque vous dites : « Vous avez tort », vous dites en réalité : « Alors s'il vous plaît, venez avec moi. »
Cela ne signifie pas pour autant que nous devions fermer les yeux sur les contradictions et les conflits de la réalité.
« Je ne renoncerai pas à l’idée de me faire des amis. » _Page 5
Alors, qu’est-ce que le « corps d’écriture » à l’heure actuelle ?
Un corps doté d'un œil capable de voir au-delà des expressions figées et du bon sens pour percevoir ce qui est « non-dit », une sensibilité délicate qui peut mettre en mots l'ordre du monde qui m'entoure et les traces des autres, et la flexibilité nécessaire pour créer volontairement un espace pour les autres dans mon écriture.
En même temps, c'est un corps qui ne s'attarde pas sur un seul texte, mais qui se reflète et se fond constamment dans de nouveaux écrits.
L'auteur affirme que la « bonne » écriture est celle qui s'écrit « avec le corps », et non avec la tête.
Ce type d'écriture ne suit pas les règles d'écriture et les techniques conventionnelles du monde entier.
Le langage coule.
Il est inévitablement flexible.
Les mots figés et stagnants font vieillir les pensées.
Seul le corps écrivant se livre à une écriture continue.
L'auteur, qui explore le langage et enseigne l'écriture depuis plus de 20 ans, partage ses réflexions sur l'écriture et nous apprend à déconstruire les mots anciens pour entrer dans un nouveau monde de mots.
« L’écriture nous apprend à être poli sans être servile, ferme mais respectueux, altruiste plutôt qu’égoïste, à affronter la réalité tout en rêvant d’un monde au-delà, et à prendre en compte toutes les variables pour trouver une voie à suivre. »
Écrire peut faire de vous une meilleure personne.
Alors n’ayez pas peur d’écrire. _Page 104
- Vous pouvez consulter un aperçu du contenu du livre.
Aperçu
indice
Prologue : Écrire avec son corps, pas avec sa tête
Partie 1 Quelle phrase avez-vous ?
Un travail qui trouve un écho auprès des autres
Ce que l'expression ne dit pas
Du concret à l'abstrait
La « mauvaise » écriture demeure
Qu'est-ce qui peut être écrit ?
Plus le sujet est obscur, mieux c'est.
Annexe : Pour mieux exprimer le sujet
Deuxième partie : Comment structurer une bonne dissertation
L'esthétique de l'addition et de la soustraction
Graver le point de vue d'autrui sur mon corps
Le style, un style façonné par la vie
Traduire l'expérience en quelque chose d'inconnu
Une seule phrase qui résonne avec le monde entier
Certaines scènes me fascinent.
Trouver le mot « juste »
Comment ancrer mon écriture
Écrire en commençant par « Je n'ai pas envie d'écrire »
Le texte nécessite également quelques corrections.
Annexe : Pour l’écriture « humaine »
Troisième partie : Écrivons ce qui n'a pas été dit.
Épaisseur du temps
Le pouvoir d'imaginer une scène
Je l'ai vu, mais le lecteur ne l'a pas vu.
Dans un nouveau monde de mots
La liberté d'être imparfait
Un langage qui commence par moi
Les émotions sont hors de la peau
Annexe : Pour mieux transmettre mon histoire aux lecteurs
Partie 4 : Vivez comme si vous écriviez, lisez comme si vous viviez
Sensibilité gravée dans le corps
La joie de devenir quelqu'un d'autre, le désir de me donner entièrement
Quand le livre me traverse
La découverte de la répétition
Établir l'axe de la vie
Dans un espace égal et libre
Écrire pour susciter l'hétérogénéité
Avec la sensation d’« un autre corps »
Épilogue : Si vous voulez bien écrire
Partie 1 Quelle phrase avez-vous ?
Un travail qui trouve un écho auprès des autres
Ce que l'expression ne dit pas
Du concret à l'abstrait
La « mauvaise » écriture demeure
Qu'est-ce qui peut être écrit ?
Plus le sujet est obscur, mieux c'est.
Annexe : Pour mieux exprimer le sujet
Deuxième partie : Comment structurer une bonne dissertation
L'esthétique de l'addition et de la soustraction
Graver le point de vue d'autrui sur mon corps
Le style, un style façonné par la vie
Traduire l'expérience en quelque chose d'inconnu
Une seule phrase qui résonne avec le monde entier
Certaines scènes me fascinent.
Trouver le mot « juste »
Comment ancrer mon écriture
Écrire en commençant par « Je n'ai pas envie d'écrire »
Le texte nécessite également quelques corrections.
Annexe : Pour l’écriture « humaine »
Troisième partie : Écrivons ce qui n'a pas été dit.
Épaisseur du temps
Le pouvoir d'imaginer une scène
Je l'ai vu, mais le lecteur ne l'a pas vu.
Dans un nouveau monde de mots
La liberté d'être imparfait
Un langage qui commence par moi
Les émotions sont hors de la peau
Annexe : Pour mieux transmettre mon histoire aux lecteurs
Partie 4 : Vivez comme si vous écriviez, lisez comme si vous viviez
Sensibilité gravée dans le corps
La joie de devenir quelqu'un d'autre, le désir de me donner entièrement
Quand le livre me traverse
La découverte de la répétition
Établir l'axe de la vie
Dans un espace égal et libre
Écrire pour susciter l'hétérogénéité
Avec la sensation d’« un autre corps »
Épilogue : Si vous voulez bien écrire
Dans le livre
Lors de la rédaction, réfléchissez à « ce que je vais choisir » tout en passant en revue « ce que je n'ai pas choisi ».
Plutôt que de simplement écrire, « les pensées qui me viennent à l'esprit sont toujours des choix. »
Il est nécessaire de se demander : « Y a-t-il quelque chose de plus caché ? »
Quand on se méfie des mots visibles, de nouveaux mots surgissent.
--- p.25
J'espère que votre intention d'écrire sera « pure ».
L’écriture ne devrait pas avoir pour but d’exprimer ces deux émotions : la fierté et la pitié.
Je me rapproche de ma vérité.
Pour écrire mon histoire honnêtement et franchement.
Écrire, ce n'est pas essayer de devenir quelqu'un d'autre, mais devenir soi-même, et non quelqu'un d'autre.
--- p.58
L'écriture ne recherche pas l'universalité.
Si nous écrivons, c'est en raison du caractère unique de nos vies et de nos expériences.
Défendre l'unicité.
Mais l'éthique donne l'impression que le caractère unique de notre expérience est bien réel.
Je ne connais pas « l'amour maternel ».
Je ne connais que le « Lee Ui-gi's Love » de ma mère.
Écrivez simplement cela.
--- p.65
« Écrire » ne consiste pas à coucher ses pensées sur le papier telles qu’elles sont.
Écrire, c'est « traduire » ses pensées.
--- p.105
Le sens de l'écriture est un sens des phrases.
Votre vision du monde est importante, mais vous devez également réfléchir à la manière d'exprimer cette vision et vos pensées par des phrases.
Le monde n'est pas le but.
Le but de cet écrit est :
Le but est la sentence, et non l'effet de la persuasion ou de l'instruction.
Ainsi, chaque texte devrait comporter au moins une phrase originale.
(Omission) Écrire, c'est extraire une bonne phrase de soi-même.
--- p.120
Tout comme les êtres humains, les mots ne peuvent vivre seuls ; ils « construisent » donc du sens en nouant des relations avec d'autres mots au sein d'un texte.
N'importe qui peut écrire s'il croit que même les mots les plus simples et les plus ordinaires peuvent avoir une signification profonde selon l'endroit où ils sont placés.
Trouver le mot juste est une question d'attitude, et non pas l'idée qu'il existe une seule bonne réponse.
--- p.134
« Pourquoi j’écris ? » Il existe de nombreuses réponses, mais je crois que j’écris pour affirmer la vie et l’existence.
Être surprise de découvrir que j'ai tant d'histoires en moi, et être surprise à nouveau de constater que les détours et les rebondissements de ma vie sont acceptables.
--- p.167
Écrire, n'est-ce pas se rendre compte, après avoir écrit, qu'il reste quelque chose à dire ? N'est-ce pas trouver et réécrire ces « éléments inachevés », et accepter qu'il en reste toujours ? N'est-ce pas aussi reconnaître que l'expression « J'ai tout écrit, c'est fini » n'a aucun sens ?
Une lettre authentique est comme une lettre réécrite après avoir été envoyée.
Il semblerait qu'il s'agisse d'attendre un « texte non écrit ».
--- p.274
Comment cela peut-il s'exprimer par le mot « métaphore », qui signifie « comparer à autre chose » ?
Je pense qu'il serait plus exact de parler de « devenir un autre corps ».
Je pense que c'est très important lors de l'écriture.
Le mystère de l'existence humaine réside dans le fait que plus nous devenons d'autres corps et plus nous nous éloignons de nous-mêmes, mieux nous apprenons à nous connaître.
Plutôt que de simplement écrire, « les pensées qui me viennent à l'esprit sont toujours des choix. »
Il est nécessaire de se demander : « Y a-t-il quelque chose de plus caché ? »
Quand on se méfie des mots visibles, de nouveaux mots surgissent.
--- p.25
J'espère que votre intention d'écrire sera « pure ».
L’écriture ne devrait pas avoir pour but d’exprimer ces deux émotions : la fierté et la pitié.
Je me rapproche de ma vérité.
Pour écrire mon histoire honnêtement et franchement.
Écrire, ce n'est pas essayer de devenir quelqu'un d'autre, mais devenir soi-même, et non quelqu'un d'autre.
--- p.58
L'écriture ne recherche pas l'universalité.
Si nous écrivons, c'est en raison du caractère unique de nos vies et de nos expériences.
Défendre l'unicité.
Mais l'éthique donne l'impression que le caractère unique de notre expérience est bien réel.
Je ne connais pas « l'amour maternel ».
Je ne connais que le « Lee Ui-gi's Love » de ma mère.
Écrivez simplement cela.
--- p.65
« Écrire » ne consiste pas à coucher ses pensées sur le papier telles qu’elles sont.
Écrire, c'est « traduire » ses pensées.
--- p.105
Le sens de l'écriture est un sens des phrases.
Votre vision du monde est importante, mais vous devez également réfléchir à la manière d'exprimer cette vision et vos pensées par des phrases.
Le monde n'est pas le but.
Le but de cet écrit est :
Le but est la sentence, et non l'effet de la persuasion ou de l'instruction.
Ainsi, chaque texte devrait comporter au moins une phrase originale.
(Omission) Écrire, c'est extraire une bonne phrase de soi-même.
--- p.120
Tout comme les êtres humains, les mots ne peuvent vivre seuls ; ils « construisent » donc du sens en nouant des relations avec d'autres mots au sein d'un texte.
N'importe qui peut écrire s'il croit que même les mots les plus simples et les plus ordinaires peuvent avoir une signification profonde selon l'endroit où ils sont placés.
Trouver le mot juste est une question d'attitude, et non pas l'idée qu'il existe une seule bonne réponse.
--- p.134
« Pourquoi j’écris ? » Il existe de nombreuses réponses, mais je crois que j’écris pour affirmer la vie et l’existence.
Être surprise de découvrir que j'ai tant d'histoires en moi, et être surprise à nouveau de constater que les détours et les rebondissements de ma vie sont acceptables.
--- p.167
Écrire, n'est-ce pas se rendre compte, après avoir écrit, qu'il reste quelque chose à dire ? N'est-ce pas trouver et réécrire ces « éléments inachevés », et accepter qu'il en reste toujours ? N'est-ce pas aussi reconnaître que l'expression « J'ai tout écrit, c'est fini » n'a aucun sens ?
Une lettre authentique est comme une lettre réécrite après avoir été envoyée.
Il semblerait qu'il s'agisse d'attendre un « texte non écrit ».
--- p.274
Comment cela peut-il s'exprimer par le mot « métaphore », qui signifie « comparer à autre chose » ?
Je pense qu'il serait plus exact de parler de « devenir un autre corps ».
Je pense que c'est très important lors de l'écriture.
Le mystère de l'existence humaine réside dans le fait que plus nous devenons d'autres corps et plus nous nous éloignons de nous-mêmes, mieux nous apprenons à nous connaître.
--- p.309
Avis de l'éditeur
« Seuls ceux qui ont gravé le point de vue des autres sur leur propre corps… »
« Je peux créer une seule phrase qui vous touchera en plein cœur. »
Sur la méthode d’« écrire avec le corps », et non avec la tête
Ce livre est divisé en quatre parties qui, successivement, vous aident à élargir votre perspective sur l'écriture et à développer un « corpus d'écriture ».
Tout d'abord, la première partie, « Quel genre de phrases avez-vous ? », contient les préparatifs de base pour devenir écrivain.
Par exemple, il aborde tout d'abord l'importance de la détente.
De même qu'il faut se détendre en aïkido pour pouvoir recevoir les mouvements de l'adversaire et montrer les siens, il en va de même pour l'écriture.
Une écriture pleine de vigueur, empreinte de véhémence et de cris, est clichée et bruyante et ne touche pas le lecteur.
Ce texte s'ouvre sur une discussion concernant ce qui constitue une « bonne » écriture, et révèle différentes façons de penser qui peuvent vous aider à puiser des sujets et des matériaux d'écriture dans votre propre vie et à créer de bonnes phrases.
La deuxième partie, « Comment structurer un bon texte ? », explore la structure de l'écriture et l'expression des phrases.
Il propose des points à prendre en compte pour chaque élément de l'écriture, tels que le point de vue, le style, la description, l'expression des émotions et la longueur des phrases, ainsi que sa propre définition.
Par exemple, l’auteur fait la distinction entre l’empathie et la sympathie, définissant l’empathie comme le fait de ne faire qu’un avec l’autre parce qu’elle « invite le point de vue de l’autre personne dans mon corps » (p. 92), tandis que la sympathie consiste à maintenir un état de discorde parce qu’elle est d’accord avec les sentiments de l’autre personne tout en maintenant ma propre position.
On dit que pour écrire des phrases et des articles qui toucheront le cœur du lecteur, il faut surmonter son instinct naturel de se protéger, se dépouiller volontairement de soi-même et faire l'expérience de devenir quelqu'un d'autre.
« À travers les yeux de qui vois-tu ce monde ? Ne le vois-tu qu'à travers tes propres yeux ? Il faut se mettre à la place de l'autre pour connaître sa propre place. »
Seule une telle personne peut formuler des phrases du point de vue d'un objet.
« Une seule phrase qui vous touchera en plein cœur. » _Page 92
La troisième partie, « Écrivons ce qui n'a pas été dit », nous apprend à comprendre et à utiliser efficacement des techniques telles que la métaphore, la métonymie et la personnification, tout en approfondissant la nature du langage, y compris son irrationalité et sa nature anthropocentrique.
Selon lui, le langage ne peut refléter le monde de manière objective et fidèle, et est donc inévitablement irrationnel.
Par exemple, l'expression métonymique « faire du pain » est en réalité incorrecte.
En fait, nous ne faisons que cuire la pâte, et ce n'est qu'ensuite que nous obtenons le pain.
L'auteur soutient qu'il faut dépasser l'illusion que le langage est objectif et souligne que chacun peut réinterpréter et recréer le monde en s'appuyant sur la libre irrationalité du langage.
La quatrième et dernière partie poursuit avec une histoire de connexion avec les autres et le monde à travers les lettres, partant du principe que l'écriture est toujours un acte qui transcende le « moi ».
La joie de lire et d’écrire est liée à « la rencontre avec le monde à travers les corps et les perspectives des autres » (p. 252), et écrire revient à augmenter le nombre de piliers qui soutiennent la vie, permettant ainsi de s’élargir et de s’épanouir.
« Un être humain est un “être humain qui commence”. »
Bien sûr, l'auteur est lui aussi un débutant.
Une personne qui vit une vie d'action, et non une vie d'observation.
(Omission) C'est un miracle imprévisible, et non une relation de cause à effet ou une logique.
Parce que c'est une capacité humaine.
Commencer quelque chose de nouveau sans but précis.
J’aimerais que quelqu’un comme ça écrive. _Page 245
« Je parle d’écriture, mais peut-être que je parle en réalité de démocratie. »
À une époque où les différences ne sont pas acceptées,
Écrire pour une attitude flexible face à la vie
En novembre 2024, environ 4 000 professeurs de 60 universités à travers le pays ont publié une déclaration sur la situation actuelle.
Parmi elles, la « Déclaration de l'Université Kyunghee sur les affaires courantes », rédigée par le professeur Kim Jin-hae, a suscité le plus grand émoi.
Plutôt que de suivre la grammaire d'une déclaration (affiche) typique qui remet fortement en question les structures sociales ou les circonstances extérieures, cette déclaration commençait sur un ton calme et réfléchi qui confessait la vulnérabilité de « moi-même ».
Les phrases à la première personne se sont étendues à « avec vous » et enfin à « nous ».
Cette déclaration, qui reflète la philosophie d'écriture de l'auteur, a attiré l'attention de nombreux concitoyens, tant sur le campus qu'à l'extérieur, et a soulevé la question de ce qui fait un bon adulte et une meilleure communauté.
C'était quelques jours seulement avant que l'ancien président Yoon Seok-yeol ne déclare la loi martiale.
« Le monde dans lequel nous vivons est une création collaborative d’espèces hétérogènes qui se rencontrent, s’entremêlent et entrent en collision, alors pourquoi dit-on à l’écriture qu’elle doit contenir « une seule pensée bien organisée » ? »
« Cela vous conviendrait-il ? » _Page 294
Le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui est plein d'incertitudes.
En ces temps incertains, il est de plus en plus facile de vouloir protéger ce qui nous appartient et de rester unis, mais ce dont nous avons peut-être le plus besoin, c'est d'une attitude qui consiste à « accueillir volontairement l'hétérogénéité ».
De même qu'un écosystème naturel n'est pas maintenu par une seule espèce, mais plutôt par divers individus qui forment des relations et coexistent tout en se «contaminant» mutuellement.
Pour l'auteur, ce vaste mécanisme de symbiose s'applique tout autant aux écosystèmes naturels, aux sociétés humaines et à l'écriture.
L’auteur affirme que « la bonne écriture est une écriture dans laquelle des histoires disparates coopèrent et coexistent » (p. 298), et que la joie d’écrire réside dans « la prise de conscience, après avoir écrit, qu’il reste quelque chose à écrire, l’acceptation que même après avoir trouvé et réécrit les “choses non écrites”, il reste encore des choses à écrire, et que l’expression “j’ai tout écrit” n’a absolument aucun sens » (p. 274).
En définitive, la réflexion de l'auteur sur l'écriture s'articule autour de la possibilité souple et de la diversité du principe « tout peut être juste, même si les réponses sont différentes », plutôt que vers l'unité et l'exactitude quasi-fictives du principe « une seule est correcte ».
Ce livre promeut l'écriture comme une véritable méthode de communication adulte et, à une époque obsédée par le récit de son histoire, il offre une piste pour une attitude d'acceptation et de coexistence qui invite à l'humilité et à l'établissement d'un contact visuel avec autrui.
« Le langage (la parole et l’écriture) n’est pas un miroir qui reflète le monde tel qu’il est. »
Le langage ne reflète pas objectivement le monde.
Cela ne s'était jamais produit auparavant.
Le langage offre un cadre pour comprendre le monde selon une certaine perspective.
(Omission) Puisque j'ai le pouvoir de façonner le monde, je dois être conscient de la manière dont le monde est reconstruit à travers mon écriture.
« À mesure que le langage évolue, notre compréhension de la réalité évolue elle aussi. » _Page 205
« Je peux créer une seule phrase qui vous touchera en plein cœur. »
Sur la méthode d’« écrire avec le corps », et non avec la tête
Ce livre est divisé en quatre parties qui, successivement, vous aident à élargir votre perspective sur l'écriture et à développer un « corpus d'écriture ».
Tout d'abord, la première partie, « Quel genre de phrases avez-vous ? », contient les préparatifs de base pour devenir écrivain.
Par exemple, il aborde tout d'abord l'importance de la détente.
De même qu'il faut se détendre en aïkido pour pouvoir recevoir les mouvements de l'adversaire et montrer les siens, il en va de même pour l'écriture.
Une écriture pleine de vigueur, empreinte de véhémence et de cris, est clichée et bruyante et ne touche pas le lecteur.
Ce texte s'ouvre sur une discussion concernant ce qui constitue une « bonne » écriture, et révèle différentes façons de penser qui peuvent vous aider à puiser des sujets et des matériaux d'écriture dans votre propre vie et à créer de bonnes phrases.
La deuxième partie, « Comment structurer un bon texte ? », explore la structure de l'écriture et l'expression des phrases.
Il propose des points à prendre en compte pour chaque élément de l'écriture, tels que le point de vue, le style, la description, l'expression des émotions et la longueur des phrases, ainsi que sa propre définition.
Par exemple, l’auteur fait la distinction entre l’empathie et la sympathie, définissant l’empathie comme le fait de ne faire qu’un avec l’autre parce qu’elle « invite le point de vue de l’autre personne dans mon corps » (p. 92), tandis que la sympathie consiste à maintenir un état de discorde parce qu’elle est d’accord avec les sentiments de l’autre personne tout en maintenant ma propre position.
On dit que pour écrire des phrases et des articles qui toucheront le cœur du lecteur, il faut surmonter son instinct naturel de se protéger, se dépouiller volontairement de soi-même et faire l'expérience de devenir quelqu'un d'autre.
« À travers les yeux de qui vois-tu ce monde ? Ne le vois-tu qu'à travers tes propres yeux ? Il faut se mettre à la place de l'autre pour connaître sa propre place. »
Seule une telle personne peut formuler des phrases du point de vue d'un objet.
« Une seule phrase qui vous touchera en plein cœur. » _Page 92
La troisième partie, « Écrivons ce qui n'a pas été dit », nous apprend à comprendre et à utiliser efficacement des techniques telles que la métaphore, la métonymie et la personnification, tout en approfondissant la nature du langage, y compris son irrationalité et sa nature anthropocentrique.
Selon lui, le langage ne peut refléter le monde de manière objective et fidèle, et est donc inévitablement irrationnel.
Par exemple, l'expression métonymique « faire du pain » est en réalité incorrecte.
En fait, nous ne faisons que cuire la pâte, et ce n'est qu'ensuite que nous obtenons le pain.
L'auteur soutient qu'il faut dépasser l'illusion que le langage est objectif et souligne que chacun peut réinterpréter et recréer le monde en s'appuyant sur la libre irrationalité du langage.
La quatrième et dernière partie poursuit avec une histoire de connexion avec les autres et le monde à travers les lettres, partant du principe que l'écriture est toujours un acte qui transcende le « moi ».
La joie de lire et d’écrire est liée à « la rencontre avec le monde à travers les corps et les perspectives des autres » (p. 252), et écrire revient à augmenter le nombre de piliers qui soutiennent la vie, permettant ainsi de s’élargir et de s’épanouir.
« Un être humain est un “être humain qui commence”. »
Bien sûr, l'auteur est lui aussi un débutant.
Une personne qui vit une vie d'action, et non une vie d'observation.
(Omission) C'est un miracle imprévisible, et non une relation de cause à effet ou une logique.
Parce que c'est une capacité humaine.
Commencer quelque chose de nouveau sans but précis.
J’aimerais que quelqu’un comme ça écrive. _Page 245
« Je parle d’écriture, mais peut-être que je parle en réalité de démocratie. »
À une époque où les différences ne sont pas acceptées,
Écrire pour une attitude flexible face à la vie
En novembre 2024, environ 4 000 professeurs de 60 universités à travers le pays ont publié une déclaration sur la situation actuelle.
Parmi elles, la « Déclaration de l'Université Kyunghee sur les affaires courantes », rédigée par le professeur Kim Jin-hae, a suscité le plus grand émoi.
Plutôt que de suivre la grammaire d'une déclaration (affiche) typique qui remet fortement en question les structures sociales ou les circonstances extérieures, cette déclaration commençait sur un ton calme et réfléchi qui confessait la vulnérabilité de « moi-même ».
Les phrases à la première personne se sont étendues à « avec vous » et enfin à « nous ».
Cette déclaration, qui reflète la philosophie d'écriture de l'auteur, a attiré l'attention de nombreux concitoyens, tant sur le campus qu'à l'extérieur, et a soulevé la question de ce qui fait un bon adulte et une meilleure communauté.
C'était quelques jours seulement avant que l'ancien président Yoon Seok-yeol ne déclare la loi martiale.
« Le monde dans lequel nous vivons est une création collaborative d’espèces hétérogènes qui se rencontrent, s’entremêlent et entrent en collision, alors pourquoi dit-on à l’écriture qu’elle doit contenir « une seule pensée bien organisée » ? »
« Cela vous conviendrait-il ? » _Page 294
Le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui est plein d'incertitudes.
En ces temps incertains, il est de plus en plus facile de vouloir protéger ce qui nous appartient et de rester unis, mais ce dont nous avons peut-être le plus besoin, c'est d'une attitude qui consiste à « accueillir volontairement l'hétérogénéité ».
De même qu'un écosystème naturel n'est pas maintenu par une seule espèce, mais plutôt par divers individus qui forment des relations et coexistent tout en se «contaminant» mutuellement.
Pour l'auteur, ce vaste mécanisme de symbiose s'applique tout autant aux écosystèmes naturels, aux sociétés humaines et à l'écriture.
L’auteur affirme que « la bonne écriture est une écriture dans laquelle des histoires disparates coopèrent et coexistent » (p. 298), et que la joie d’écrire réside dans « la prise de conscience, après avoir écrit, qu’il reste quelque chose à écrire, l’acceptation que même après avoir trouvé et réécrit les “choses non écrites”, il reste encore des choses à écrire, et que l’expression “j’ai tout écrit” n’a absolument aucun sens » (p. 274).
En définitive, la réflexion de l'auteur sur l'écriture s'articule autour de la possibilité souple et de la diversité du principe « tout peut être juste, même si les réponses sont différentes », plutôt que vers l'unité et l'exactitude quasi-fictives du principe « une seule est correcte ».
Ce livre promeut l'écriture comme une véritable méthode de communication adulte et, à une époque obsédée par le récit de son histoire, il offre une piste pour une attitude d'acceptation et de coexistence qui invite à l'humilité et à l'établissement d'un contact visuel avec autrui.
« Le langage (la parole et l’écriture) n’est pas un miroir qui reflète le monde tel qu’il est. »
Le langage ne reflète pas objectivement le monde.
Cela ne s'était jamais produit auparavant.
Le langage offre un cadre pour comprendre le monde selon une certaine perspective.
(Omission) Puisque j'ai le pouvoir de façonner le monde, je dois être conscient de la manière dont le monde est reconstruit à travers mon écriture.
« À mesure que le langage évolue, notre compréhension de la réalité évolue elle aussi. » _Page 205
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 30 septembre 2025
Nombre de pages, poids, dimensions : 320 pages | 388 g | 135 × 200 × 20 mm
- ISBN13 : 9791172133245
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Langue coréenne
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