
Je vois un souffle dans les feuilles
Description
Introduction au livre
Si nous pouvions ressentir le monde avec le cœur d'un oiseau et la douceur d'un arbre,
Ce que nous apprennent la « couleur des feuilles » et le « Sankyul » : Plus nous nous approchons, plus la nature nous en dit.
« Je vois le souffle dans les feuilles » parle de « sensibilité écologique », de l’empathie qui permet de voir le monde à travers les yeux de la nature, dans le monde d’aujourd’hui où nous subissons chaque jour la crise climatique à travers la douce lumière du soleil qui caresse notre peau.
Woo Jong-young, un arboriste qui a soigné des dizaines de milliers d'arbres à travers le pays pendant plus de 30 ans et un auteur qui a consigné les leçons de vie de la nature avec calme et honnêteté, parcourt la forêt et étudie la nature. À travers des dizaines de mots écologiques qu'il a collectés, il nous éveille à la nature à travers le regard de l'herbe, des fleurs, des oiseaux et des renards, rompant ainsi avec une perspective anthropocentrique.
Woo Jong-young, qui a transmis à de nombreux lecteurs le « pouvoir réconfortant de la nature » à travers « Je veux vivre comme un arbre », un best-seller publié en 2001, et « J'ai appris la vie grâce aux arbres », qui renferme la sagesse de vie acquise au fil des décennies passées à prendre soin des arbres, parle d'une « attitude face à la vie en harmonie avec la nature » en intégrant la science, la philosophie et la littérature et en y incorporant ses propres expériences et réflexions tirées de son travail avec la terre.
Vivre au contact de la verdure rend nos vies plus colorées et plus riches.
Ce livre renferme la voix de la forêt, qui réveillera les citadins ayant oublié la nature et s'étant laissés absorber par la consommation.
Ce que nous apprennent la « couleur des feuilles » et le « Sankyul » : Plus nous nous approchons, plus la nature nous en dit.
« Je vois le souffle dans les feuilles » parle de « sensibilité écologique », de l’empathie qui permet de voir le monde à travers les yeux de la nature, dans le monde d’aujourd’hui où nous subissons chaque jour la crise climatique à travers la douce lumière du soleil qui caresse notre peau.
Woo Jong-young, un arboriste qui a soigné des dizaines de milliers d'arbres à travers le pays pendant plus de 30 ans et un auteur qui a consigné les leçons de vie de la nature avec calme et honnêteté, parcourt la forêt et étudie la nature. À travers des dizaines de mots écologiques qu'il a collectés, il nous éveille à la nature à travers le regard de l'herbe, des fleurs, des oiseaux et des renards, rompant ainsi avec une perspective anthropocentrique.
Woo Jong-young, qui a transmis à de nombreux lecteurs le « pouvoir réconfortant de la nature » à travers « Je veux vivre comme un arbre », un best-seller publié en 2001, et « J'ai appris la vie grâce aux arbres », qui renferme la sagesse de vie acquise au fil des décennies passées à prendre soin des arbres, parle d'une « attitude face à la vie en harmonie avec la nature » en intégrant la science, la philosophie et la littérature et en y incorporant ses propres expériences et réflexions tirées de son travail avec la terre.
Vivre au contact de la verdure rend nos vies plus colorées et plus riches.
Ce livre renferme la voix de la forêt, qui réveillera les citadins ayant oublié la nature et s'étant laissés absorber par la consommation.
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Aperçu
indice
Recommandation
Introduction
Chapitre 1.
Les hauts et les bas des sentiments
Cœur : Tremblement est la valeur par défaut
Empathie : Pourquoi le pourquoi est plus important que le comment
Avis : Ne frappez pas, mais avec bienveillance.
Sensibilité écologique : À la rencontre de toi en moi
Umwelt : Si vous voyez le monde à travers les yeux d'un arbre
Empathie : Ne demandez pas si ça fait mal.
Paresse : Fruits sucrés
La compétition : quelque chose qui doit être correctement contrôlé et géré, comme le diabète.
La douleur : un mécanisme inconscient d'autoprotection
La marche : un acte d'unification de mon moi divisé.
Différent : Comment je me suis construit
Buen Vivir : La vraie vie
Langage écologique : un langage riche conduit à un écosystème riche
Le plaisir : le premier élément à prendre en compte lors de la prise de décisions
Bouddha des yeux : le reflet de la mère dans les yeux du bébé
L'errance fantastique : la fin de l'errance est le début de l'errance
Renommage écologique : Le nom est à moitié
Bioéthique : pourquoi la médecine doit s'engager avec l'éthique
Chapitre 2.
Le sexe, la base de
Terre : Solitaire, Terraformation
Aubergine : Le résultat des questions et des hésitations
Montagne : Résister à la gravité
Baekdudaegan : L'idée que les montagnes ne peuvent pas traverser l'eau
Rivière : Voie fluviale
Les saisons : phénomènes naturels causés par la rotation excentrique de la Terre.
Microclimat : Moxibustion ensoleillée et ombragée
Air : Pourquoi nous devrions l'aimer
L'eau : la pauvreté au milieu de l'abondance
La mer : le ventre de l'humanité
Vent : Une hyène errant à la recherche du soleil
La lumière : conceptrice de toutes choses
Le son : se souvenir des choses qui ont disparu à l'ère de l'Anthropocène
Taille : relative et subjective
La Terre : la station des êtres vivants et non vivants
Niche écologique : Visez la danse
Symbiose : une forme de vie où celui qui aime le plus n'est pas « l'élu ».
Interdépendance : Ce qui est visible dépend de ce qui est invisible.
Évolution : Que se passe-t-il lorsqu'on ajoute la coopération au désir de diversité ?
Chapitre 3.
La vie, née du hasard
La nature des arbres : les Bouddhas parmi nous
Arbres et Hangul : Pourquoi je suis fier d'être né dans ce pays
Gaïa : Organisme vivant
Microbes : Pourquoi la Terre est une planète vivante
Corps : D'un objet de malédiction à un objet de service
Animal de compagnie : Mets-moi dans la poussette pour que je puisse te réconforter.
Plantes compagnes : apaiser votre cœur à moindre coût
Insectes : Produire, pour continuer à produire
Oiseau : La beauté du battement d'ailes réside dans le fait qu'il ne laisse aucune trace.
Homie : Grand-mère et Homie rapetissent avec le temps.
Chapitre 4.
Tae (態), fait en rassemblant
Moi et toi : Ton ombre est en moi
Écosystème : Monkey Butt et la montagne Baekdu
Communauté : Le sentiment d'appartenance s'explique par la présence d'un trésor.
Biens communs : Ne convoitez pas les terres sacrées.
Forest : Un lieu combinant garderie, aire de jeux, hôpital, salle de sport, domicile et centre de méditation.
Éco-ville : Pourquoi les toilettes et les tables sont-elles si proches les unes des autres ?
vasières : forêts douces
Biotope : Les enfants et les sauterelles doivent vivre ensemble
Empreinte écologique : que perdons-nous lorsque nous vivons aux dépens de la nature ?
Le monde de Daisy : Faisons en sorte que la « lune de miel » fonctionne
Changement climatique : j'y crois, mais je ne le ferai pas
Croissance : Pourquoi la nature humaine regarde le côté opposé de la vérité
Purification : Lâcher prise
Chapitre 5.
Recevoir, recevoir et donner
Gongmu Doha : Mon amour, ne disparais pas.
L'anneau de Salomon : comment communiquer avec les animaux
Philosophie des sciences : L'épanouissement de la pensée critique
Observation : L'art de la conversation
Conservation et préservation : surmonter les différences de température
L'éléphant dans la pièce : le pouvoir des mots
Erreurs : Bonnes erreurs, mauvaises erreurs, erreurs moyennes
Espoir : qu'ils soient encore en vie
Références
Pour en savoir plus
Introduction
Chapitre 1.
Les hauts et les bas des sentiments
Cœur : Tremblement est la valeur par défaut
Empathie : Pourquoi le pourquoi est plus important que le comment
Avis : Ne frappez pas, mais avec bienveillance.
Sensibilité écologique : À la rencontre de toi en moi
Umwelt : Si vous voyez le monde à travers les yeux d'un arbre
Empathie : Ne demandez pas si ça fait mal.
Paresse : Fruits sucrés
La compétition : quelque chose qui doit être correctement contrôlé et géré, comme le diabète.
La douleur : un mécanisme inconscient d'autoprotection
La marche : un acte d'unification de mon moi divisé.
Différent : Comment je me suis construit
Buen Vivir : La vraie vie
Langage écologique : un langage riche conduit à un écosystème riche
Le plaisir : le premier élément à prendre en compte lors de la prise de décisions
Bouddha des yeux : le reflet de la mère dans les yeux du bébé
L'errance fantastique : la fin de l'errance est le début de l'errance
Renommage écologique : Le nom est à moitié
Bioéthique : pourquoi la médecine doit s'engager avec l'éthique
Chapitre 2.
Le sexe, la base de
Terre : Solitaire, Terraformation
Aubergine : Le résultat des questions et des hésitations
Montagne : Résister à la gravité
Baekdudaegan : L'idée que les montagnes ne peuvent pas traverser l'eau
Rivière : Voie fluviale
Les saisons : phénomènes naturels causés par la rotation excentrique de la Terre.
Microclimat : Moxibustion ensoleillée et ombragée
Air : Pourquoi nous devrions l'aimer
L'eau : la pauvreté au milieu de l'abondance
La mer : le ventre de l'humanité
Vent : Une hyène errant à la recherche du soleil
La lumière : conceptrice de toutes choses
Le son : se souvenir des choses qui ont disparu à l'ère de l'Anthropocène
Taille : relative et subjective
La Terre : la station des êtres vivants et non vivants
Niche écologique : Visez la danse
Symbiose : une forme de vie où celui qui aime le plus n'est pas « l'élu ».
Interdépendance : Ce qui est visible dépend de ce qui est invisible.
Évolution : Que se passe-t-il lorsqu'on ajoute la coopération au désir de diversité ?
Chapitre 3.
La vie, née du hasard
La nature des arbres : les Bouddhas parmi nous
Arbres et Hangul : Pourquoi je suis fier d'être né dans ce pays
Gaïa : Organisme vivant
Microbes : Pourquoi la Terre est une planète vivante
Corps : D'un objet de malédiction à un objet de service
Animal de compagnie : Mets-moi dans la poussette pour que je puisse te réconforter.
Plantes compagnes : apaiser votre cœur à moindre coût
Insectes : Produire, pour continuer à produire
Oiseau : La beauté du battement d'ailes réside dans le fait qu'il ne laisse aucune trace.
Homie : Grand-mère et Homie rapetissent avec le temps.
Chapitre 4.
Tae (態), fait en rassemblant
Moi et toi : Ton ombre est en moi
Écosystème : Monkey Butt et la montagne Baekdu
Communauté : Le sentiment d'appartenance s'explique par la présence d'un trésor.
Biens communs : Ne convoitez pas les terres sacrées.
Forest : Un lieu combinant garderie, aire de jeux, hôpital, salle de sport, domicile et centre de méditation.
Éco-ville : Pourquoi les toilettes et les tables sont-elles si proches les unes des autres ?
vasières : forêts douces
Biotope : Les enfants et les sauterelles doivent vivre ensemble
Empreinte écologique : que perdons-nous lorsque nous vivons aux dépens de la nature ?
Le monde de Daisy : Faisons en sorte que la « lune de miel » fonctionne
Changement climatique : j'y crois, mais je ne le ferai pas
Croissance : Pourquoi la nature humaine regarde le côté opposé de la vérité
Purification : Lâcher prise
Chapitre 5.
Recevoir, recevoir et donner
Gongmu Doha : Mon amour, ne disparais pas.
L'anneau de Salomon : comment communiquer avec les animaux
Philosophie des sciences : L'épanouissement de la pensée critique
Observation : L'art de la conversation
Conservation et préservation : surmonter les différences de température
L'éléphant dans la pièce : le pouvoir des mots
Erreurs : Bonnes erreurs, mauvaises erreurs, erreurs moyennes
Espoir : qu'ils soient encore en vie
Références
Pour en savoir plus
Image détaillée
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Dans le livre
Il ne faut pas se demander lequel est le vrai chêne.
Pour obtenir une vraie réponse, il faut commencer par reformuler la question.
Il faut se demander : « Pourquoi un chêne paraît-il grand dans l’Umwelt (le monde subjectif perçu par chaque individu) et petit dans celui d’un autre ? Pourquoi certains animaux perçoivent-ils un chêne comme dur et d’autres comme mou ? »
Si seulement nous pouvions poser des questions comme celles-ci, le monde serait différent.
En réalité, nous connaissons très peu de choses sur la nature.
Je pose simplement des questions d'un point de vue humain.
Si vous prenez le temps d'observer comment les créatures qui se trouvent devant vous perçoivent et vivent, cela en vaudra vraiment la peine.
--- p.46
La lumière du soleil scintille à travers les feuilles.
Je me demande comment appeler ça.
(…) Si l’on ajoutait au dictionnaire coréen le mot « feuille » (qui évoque une feuille), signifiant « entre les feuilles », alors la lumière qui scintille entre les feuilles serait qualifiée de « semblable à une feuille ». Qu’en pensez-vous ? Le philosophe Ludwig Wittgenstein disait : « Les limites de mon langage sont les limites de mon monde. » Il est donc naturel que, sans vocabulaire correspondant, aucun concept ne puisse émerger.
--- p.85
L'air est intangible, et pourtant il est connecté en trois dimensions.
Il est connecté horizontalement et verticalement, et relie même le passé, le présent et le futur par les airs.
L'air qui se trouvait dans les poumons des dinosaures il y a des centaines de millions d'années est maintenant présent dans les pièces où nous vivons.
Le bruissement des feuilles dans le vent signifie qu'elles sont prêtes à respirer.
L'arbre va respirer l'air que je viens d'expirer.
Cela signifie également qu'une entité invisible relie toute vie.
--- p.154~155
Les arbres recouvrent la terre de leur douceur unique, verdissant le monde.
En étant vide et désintéressé, vous profitez à tous, et en poursuivant à la fois la lumière et l'obscurité, vous exercez une influence égale sur le monde d'en haut et sur celui d'en bas.
(…) Les arbres possèdent d’innombrables autres caractéristiques, mais pour les résumer en un mot, ce sont des êtres spéciaux qui filtrent la lumière et fournissent la lumière du soleil.
Ils vivent plus longtemps que les animaux, ne parcourent pas les environs à la recherche de nourriture et vivent en un seul endroit ; leur simple présence permet donc à d'innombrables créatures de prospérer en toute tranquillité.
Imaginez un arbre, ses racines profondément ancrées dans la terre, plongé dans la méditation comme le Bouddha ? Après tout, les arbres sont les Bouddhas de nos propres vies.
--- p.219~220
J'ai souvent l'habitude de me tenir devant un arbre et de le regarder longuement.
Parfois, nous pouvons considérer les manifestations qu'un arbre présente comme de simples phénomènes, et utiliser les caractéristiques qui apparaissent ainsi comme critère pour le classer dans une espèce.
Dans ce cas, l'arbre n'est encore que mon objet.
Mais si l'arbre représente plus qu'une simple espèce, alors l'arbre et moi entretenons une relation quelconque.
Alors l'arbre n'est plus « ça » mais « vous ».
« Toi » te tiens face à moi, tu deviens un être vivant et tu noues une relation profonde avec moi.
Ce n'est que lorsque la relation passe de « je-ça » à « je-toi » que l'arbre révèle enfin ses blessures.
Je découvre alors aussi que mon ombre se reflète dans les blessures de l'arbre.
--- p.277
Qui a déclenché la sixième extinction de masse ? Alors que les activités humaines menacent d'extinction environ 1 550 espèces marines, soit 9 % de toute la vie marine, et que des analyses indiquent qu'au moins 41 % de ces espèces menacées sont affectées par le changement climatique, il est clair que l'humanité en est la cause.
Heureusement, le deuil est apparu pour la première fois lors de la sixième extinction de masse.
Les personnages principaux sont des écologistes, des personnes qui veulent protéger l'environnement, et des enfants.
Ce sont des personnes qui reconnaissent que la mort de tous les êtres vivants est semblable à notre propre mort.
(…) [Dans « Gongmu Dohaga »] Si Baek Su-gwang et sa femme sont des êtres disparus, alors Gwak Ri-ja est celui qui écrit maladroitement une lettre de condoléances, et Yeo-ok est vous, une personne dotée d’une grande sensibilité écologique.
Pour obtenir une vraie réponse, il faut commencer par reformuler la question.
Il faut se demander : « Pourquoi un chêne paraît-il grand dans l’Umwelt (le monde subjectif perçu par chaque individu) et petit dans celui d’un autre ? Pourquoi certains animaux perçoivent-ils un chêne comme dur et d’autres comme mou ? »
Si seulement nous pouvions poser des questions comme celles-ci, le monde serait différent.
En réalité, nous connaissons très peu de choses sur la nature.
Je pose simplement des questions d'un point de vue humain.
Si vous prenez le temps d'observer comment les créatures qui se trouvent devant vous perçoivent et vivent, cela en vaudra vraiment la peine.
--- p.46
La lumière du soleil scintille à travers les feuilles.
Je me demande comment appeler ça.
(…) Si l’on ajoutait au dictionnaire coréen le mot « feuille » (qui évoque une feuille), signifiant « entre les feuilles », alors la lumière qui scintille entre les feuilles serait qualifiée de « semblable à une feuille ». Qu’en pensez-vous ? Le philosophe Ludwig Wittgenstein disait : « Les limites de mon langage sont les limites de mon monde. » Il est donc naturel que, sans vocabulaire correspondant, aucun concept ne puisse émerger.
--- p.85
L'air est intangible, et pourtant il est connecté en trois dimensions.
Il est connecté horizontalement et verticalement, et relie même le passé, le présent et le futur par les airs.
L'air qui se trouvait dans les poumons des dinosaures il y a des centaines de millions d'années est maintenant présent dans les pièces où nous vivons.
Le bruissement des feuilles dans le vent signifie qu'elles sont prêtes à respirer.
L'arbre va respirer l'air que je viens d'expirer.
Cela signifie également qu'une entité invisible relie toute vie.
--- p.154~155
Les arbres recouvrent la terre de leur douceur unique, verdissant le monde.
En étant vide et désintéressé, vous profitez à tous, et en poursuivant à la fois la lumière et l'obscurité, vous exercez une influence égale sur le monde d'en haut et sur celui d'en bas.
(…) Les arbres possèdent d’innombrables autres caractéristiques, mais pour les résumer en un mot, ce sont des êtres spéciaux qui filtrent la lumière et fournissent la lumière du soleil.
Ils vivent plus longtemps que les animaux, ne parcourent pas les environs à la recherche de nourriture et vivent en un seul endroit ; leur simple présence permet donc à d'innombrables créatures de prospérer en toute tranquillité.
Imaginez un arbre, ses racines profondément ancrées dans la terre, plongé dans la méditation comme le Bouddha ? Après tout, les arbres sont les Bouddhas de nos propres vies.
--- p.219~220
J'ai souvent l'habitude de me tenir devant un arbre et de le regarder longuement.
Parfois, nous pouvons considérer les manifestations qu'un arbre présente comme de simples phénomènes, et utiliser les caractéristiques qui apparaissent ainsi comme critère pour le classer dans une espèce.
Dans ce cas, l'arbre n'est encore que mon objet.
Mais si l'arbre représente plus qu'une simple espèce, alors l'arbre et moi entretenons une relation quelconque.
Alors l'arbre n'est plus « ça » mais « vous ».
« Toi » te tiens face à moi, tu deviens un être vivant et tu noues une relation profonde avec moi.
Ce n'est que lorsque la relation passe de « je-ça » à « je-toi » que l'arbre révèle enfin ses blessures.
Je découvre alors aussi que mon ombre se reflète dans les blessures de l'arbre.
--- p.277
Qui a déclenché la sixième extinction de masse ? Alors que les activités humaines menacent d'extinction environ 1 550 espèces marines, soit 9 % de toute la vie marine, et que des analyses indiquent qu'au moins 41 % de ces espèces menacées sont affectées par le changement climatique, il est clair que l'humanité en est la cause.
Heureusement, le deuil est apparu pour la première fois lors de la sixième extinction de masse.
Les personnages principaux sont des écologistes, des personnes qui veulent protéger l'environnement, et des enfants.
Ce sont des personnes qui reconnaissent que la mort de tous les êtres vivants est semblable à notre propre mort.
(…) [Dans « Gongmu Dohaga »] Si Baek Su-gwang et sa femme sont des êtres disparus, alors Gwak Ri-ja est celui qui écrit maladroitement une lettre de condoléances, et Yeo-ok est vous, une personne dotée d’une grande sensibilité écologique.
--- p.348~349
Avis de l'éditeur
Restez toujours frais tel quel,
À propos du cœur empathique qui s'accroche à la saison verte qui s'évapore
L'auteur interroge la relation entre les humains et les autres êtres vivants et rétablit ce lien à travers des dizaines de mots regroupés en cinq chapitres : écologie, fœtus, sens, nombre et nature.
L’« umwelt » nous apprend que, même perchés sur le même arbre, un pic perçoit un chêne différemment d’un renard, et que chaque être vivant possède son propre monde subjectif. Le « microclimat » nous révèle que même le sol glacé et enneigé d’un versant montagneux profond peut être un paradis pour certaines fleurs.
Le mot « san-gyeol », qui ne figure pas dans le dictionnaire, décrit « un ensemble de lignes qui ressemblent à des vagues le long de la crête de la montagne », comme pour former une harmonie, et « ip-sae-bit », qui signifie « lumière du soleil scintillante entre les feuilles », nous permet de nommer la faible lumière que nous rencontrons en marchant sous les arbres.
L'auteur affirme qu'ajouter un seul mot écologique au dictionnaire revient à ajouter une espèce de plus à la planète.
Quand on prononce son nom, son existence nous apparaît.
Quand on ressent le « souffle » de cette existence, on commence à s'y attacher profondément et à la chérir.
Lorsque nous prendrons conscience de la richesse et de la beauté de la nature qui nous entoure, nous pourrons commencer dès aujourd'hui à prendre de petites mesures pour ralentir la crise climatique.
Quand moi et le « je-ça » vert deviennent « je-toi »
« Comment pouvons-nous percevoir la crise climatique comme “notre propre problème” si nous ne comprenons pas la nature ? » Peut-être la raison pour laquelle nous avons perdu la nature verdoyante d’aujourd’hui est-elle que nous avons perdu la capacité d’éprouver de l’empathie pour elle, et que nous ne pouvons donc pas considérer son œuvre comme “notre propre problème”.
La sensibilité écologique est l'esprit qui interroge la nature sur sa souffrance et qui considère attentivement ce qu'elle nous dit à travers ses gestes.
Comme s'il écoutait le récit d'un proche, l'auteur, tel un guérisseur d'arbres, tente d'interpréter les messages véhiculés par les arbres et les créatures de la forêt.
La méthode consiste à s'abaisser et à regarder «paresseusement» pendant longtemps.
L'auteur nous invite à observer les changements qui se produiront lorsque la nature qui s'offre à nos yeux deviendra « vous » plutôt qu'un simple « objet », grâce à une sensibilité écologique.
« On approche de la fin novembre, mais je ne peux m’empêcher de remarquer que les feuilles d’automne ne prennent pas leurs belles couleurs et qu’elles ne tombent pas à temps. »
Demandez aux arbres.
« Mais pourquoi diable fais-tu ça ? » La réponse que reçoit l'arbre est toujours la même, quelle que soit la question posée.
« C’est parce que je ne peux pas bouger. » C’est exact, c’est parce que je ne peux pas bouger. C’est la même réponse que j’ai donnée la dernière fois quand j’ai demandé pourquoi j’avais coupé la branche comme ça.
(…) Les arbres sont des êtres qui ne peuvent échapper d’un pouce à la réalité à laquelle ils sont confrontés, ils ne peuvent donc faire autrement que d’être sensibles au changement climatique.
La raison ultime pour laquelle les arbres ne changent de couleur que tardivement et ne perdent pas leurs feuilles à temps est le réchauffement climatique.
Les arbres des hautes montagnes, notamment les sapins du mont Halla, s'affaiblissent car ils n'ont plus d'endroit où grimper.
À mesure que la Terre se réchauffe, la respiration des arbres augmente et ils épuisent tous les nutriments qu'ils ont durement produits pendant la journée en haletant la nuit. (pp. 381-382, « Espoir »)
Vivons ensemble, murmurant des mots de la nature
Les langues qui stimulent les désirs humains prospèrent, tandis que celles qui sont improductives ou sans intérêt disparaissent facilement.
Le langage écologique est tellement détaché des désirs humains qu'il est facilement oublié et disparaît.
S'il n'y a pas de langage, alors l'être auquel ce langage fait référence ne peut être vu.
L'auteur affirme que, pour changer l'avenir, il a rassemblé dans ce livre des « mots » sur l'empathie écologique que nous avons ignorés et oubliés.
Pour lui, qui a passé toute sa vie au contact de la terre, la « terre » n’est pas quelque chose de sale, mais plutôt un « lieu de rencontre pour les êtres vivants et non vivants », et la « lumière » est le « concepteur de toutes choses » qui nourrit et affine la vaste nature.
L’« air » que tous les êtres vivants partagent et respirent devient « la raison pour laquelle nous devons nous aimer les uns les autres », et la « coexistence » dans une telle considération devient « une forme de vie où, peu importe combien nous aimons, elle ne devient jamais « 乙 ».
« Le mot « murr-ma » en langue wagiman, parlée par un petit groupe d’Aborigènes australiens, signifie « l’action de tâter l’eau avec ses orteils ». »
Que trouvent-ils sous l'eau ? Il est probable qu'ils recherchent diverses sources de nourriture, comme des coquillages et des algues, plutôt que des clés perdues.
(…) L’écosystème ne survivra que si le langage est riche.
Le langage n'est pas qu'un ensemble de sons ; c'est notre façon de percevoir et de vivre le monde.
De ce point de vue, la richesse linguistique va au-delà de la simple diversité lexicale ; elle est directement liée à la santé des écosystèmes que nous habitons.
(…) Lorsqu’une langue disparaît, non seulement la connaissance et la compréhension du monde naturel qu’elle contenait disparaissent, mais l’écosystème disparaît également. (pp. 88-89, « Langage écologique »)
Connecter son cœur à la nature verte
« À mesure que nous explorons la nature, nous arrivons inévitablement à un point où nous devons nous explorer nous-mêmes en tant que partie intégrante de la nature. » (Max Planck) Nous sommes tous liés au sein du système écologique.
L'auteur se demande quels changements se produiront lorsque nous pourrons imaginer que les plantes et les animaux souffrent eux aussi, lorsque nous saurons que les arbres, enracinés profondément dans le sol, suffoquent parce qu'ils ne trouvent pas de meilleur endroit où vivre, et lorsque nous comprendrons que les sauver, c'est se sauver nous-mêmes.
Au terme des questions posées par le livre, la nature verdoyante qui nous entoure devient un lieu de coexistence où tous les êtres vivants déploient avec éclat leur propre existence.
« On dit que, dans les yeux du Bouddha, seul le Bouddha est visible. »
Le regard du Bouddha nous enseigne combien il est important de se regarder et de dialoguer.
Le regard du Bouddha symbolise la compréhension profonde et la protection de l'autre.
Et si nous élargissions nos horizons et tournions notre regard vers la nature ?
On peut également trouver des iris dans les yeux des animaux domestiques et des animaux sauvages.
Nous pouvons nous voir, nos reflets, dans les arbres et les fleurs.
La rosée du matin, qui disparaît dès que le soleil se lève, est aussi pure que les yeux d'un bébé.
« Si vous regardez attentivement la rosée, vous pouvez vous voir. » (Page 99, « Bouddha des neiges »)
« Je vois le souffle dans les feuilles » est un « dictionnaire de l'esprit naturel » qui nous apprend que tous les êtres respirent le même air et résonnent au sein de l'écosystème terrestre.
L'empathie change le monde.
Si nous pouvions voir le monde avec le cœur d'un oiseau et la douceur d'un arbre, si nous pouvions écouter la voix silencieuse de la nature et comprendre sa souffrance, nous serions peut-être capables de ralentir la crise climatique.
Ce livre est un récit chaleureux d'humanités écologiques, raconté par le vétérinaire Woo Jong-young, et constitue un « message de la nature nous invitant à vivre ensemble », lu par l'auteur au bord de la verdure.
À propos du cœur empathique qui s'accroche à la saison verte qui s'évapore
L'auteur interroge la relation entre les humains et les autres êtres vivants et rétablit ce lien à travers des dizaines de mots regroupés en cinq chapitres : écologie, fœtus, sens, nombre et nature.
L’« umwelt » nous apprend que, même perchés sur le même arbre, un pic perçoit un chêne différemment d’un renard, et que chaque être vivant possède son propre monde subjectif. Le « microclimat » nous révèle que même le sol glacé et enneigé d’un versant montagneux profond peut être un paradis pour certaines fleurs.
Le mot « san-gyeol », qui ne figure pas dans le dictionnaire, décrit « un ensemble de lignes qui ressemblent à des vagues le long de la crête de la montagne », comme pour former une harmonie, et « ip-sae-bit », qui signifie « lumière du soleil scintillante entre les feuilles », nous permet de nommer la faible lumière que nous rencontrons en marchant sous les arbres.
L'auteur affirme qu'ajouter un seul mot écologique au dictionnaire revient à ajouter une espèce de plus à la planète.
Quand on prononce son nom, son existence nous apparaît.
Quand on ressent le « souffle » de cette existence, on commence à s'y attacher profondément et à la chérir.
Lorsque nous prendrons conscience de la richesse et de la beauté de la nature qui nous entoure, nous pourrons commencer dès aujourd'hui à prendre de petites mesures pour ralentir la crise climatique.
Quand moi et le « je-ça » vert deviennent « je-toi »
« Comment pouvons-nous percevoir la crise climatique comme “notre propre problème” si nous ne comprenons pas la nature ? » Peut-être la raison pour laquelle nous avons perdu la nature verdoyante d’aujourd’hui est-elle que nous avons perdu la capacité d’éprouver de l’empathie pour elle, et que nous ne pouvons donc pas considérer son œuvre comme “notre propre problème”.
La sensibilité écologique est l'esprit qui interroge la nature sur sa souffrance et qui considère attentivement ce qu'elle nous dit à travers ses gestes.
Comme s'il écoutait le récit d'un proche, l'auteur, tel un guérisseur d'arbres, tente d'interpréter les messages véhiculés par les arbres et les créatures de la forêt.
La méthode consiste à s'abaisser et à regarder «paresseusement» pendant longtemps.
L'auteur nous invite à observer les changements qui se produiront lorsque la nature qui s'offre à nos yeux deviendra « vous » plutôt qu'un simple « objet », grâce à une sensibilité écologique.
« On approche de la fin novembre, mais je ne peux m’empêcher de remarquer que les feuilles d’automne ne prennent pas leurs belles couleurs et qu’elles ne tombent pas à temps. »
Demandez aux arbres.
« Mais pourquoi diable fais-tu ça ? » La réponse que reçoit l'arbre est toujours la même, quelle que soit la question posée.
« C’est parce que je ne peux pas bouger. » C’est exact, c’est parce que je ne peux pas bouger. C’est la même réponse que j’ai donnée la dernière fois quand j’ai demandé pourquoi j’avais coupé la branche comme ça.
(…) Les arbres sont des êtres qui ne peuvent échapper d’un pouce à la réalité à laquelle ils sont confrontés, ils ne peuvent donc faire autrement que d’être sensibles au changement climatique.
La raison ultime pour laquelle les arbres ne changent de couleur que tardivement et ne perdent pas leurs feuilles à temps est le réchauffement climatique.
Les arbres des hautes montagnes, notamment les sapins du mont Halla, s'affaiblissent car ils n'ont plus d'endroit où grimper.
À mesure que la Terre se réchauffe, la respiration des arbres augmente et ils épuisent tous les nutriments qu'ils ont durement produits pendant la journée en haletant la nuit. (pp. 381-382, « Espoir »)
Vivons ensemble, murmurant des mots de la nature
Les langues qui stimulent les désirs humains prospèrent, tandis que celles qui sont improductives ou sans intérêt disparaissent facilement.
Le langage écologique est tellement détaché des désirs humains qu'il est facilement oublié et disparaît.
S'il n'y a pas de langage, alors l'être auquel ce langage fait référence ne peut être vu.
L'auteur affirme que, pour changer l'avenir, il a rassemblé dans ce livre des « mots » sur l'empathie écologique que nous avons ignorés et oubliés.
Pour lui, qui a passé toute sa vie au contact de la terre, la « terre » n’est pas quelque chose de sale, mais plutôt un « lieu de rencontre pour les êtres vivants et non vivants », et la « lumière » est le « concepteur de toutes choses » qui nourrit et affine la vaste nature.
L’« air » que tous les êtres vivants partagent et respirent devient « la raison pour laquelle nous devons nous aimer les uns les autres », et la « coexistence » dans une telle considération devient « une forme de vie où, peu importe combien nous aimons, elle ne devient jamais « 乙 ».
« Le mot « murr-ma » en langue wagiman, parlée par un petit groupe d’Aborigènes australiens, signifie « l’action de tâter l’eau avec ses orteils ». »
Que trouvent-ils sous l'eau ? Il est probable qu'ils recherchent diverses sources de nourriture, comme des coquillages et des algues, plutôt que des clés perdues.
(…) L’écosystème ne survivra que si le langage est riche.
Le langage n'est pas qu'un ensemble de sons ; c'est notre façon de percevoir et de vivre le monde.
De ce point de vue, la richesse linguistique va au-delà de la simple diversité lexicale ; elle est directement liée à la santé des écosystèmes que nous habitons.
(…) Lorsqu’une langue disparaît, non seulement la connaissance et la compréhension du monde naturel qu’elle contenait disparaissent, mais l’écosystème disparaît également. (pp. 88-89, « Langage écologique »)
Connecter son cœur à la nature verte
« À mesure que nous explorons la nature, nous arrivons inévitablement à un point où nous devons nous explorer nous-mêmes en tant que partie intégrante de la nature. » (Max Planck) Nous sommes tous liés au sein du système écologique.
L'auteur se demande quels changements se produiront lorsque nous pourrons imaginer que les plantes et les animaux souffrent eux aussi, lorsque nous saurons que les arbres, enracinés profondément dans le sol, suffoquent parce qu'ils ne trouvent pas de meilleur endroit où vivre, et lorsque nous comprendrons que les sauver, c'est se sauver nous-mêmes.
Au terme des questions posées par le livre, la nature verdoyante qui nous entoure devient un lieu de coexistence où tous les êtres vivants déploient avec éclat leur propre existence.
« On dit que, dans les yeux du Bouddha, seul le Bouddha est visible. »
Le regard du Bouddha nous enseigne combien il est important de se regarder et de dialoguer.
Le regard du Bouddha symbolise la compréhension profonde et la protection de l'autre.
Et si nous élargissions nos horizons et tournions notre regard vers la nature ?
On peut également trouver des iris dans les yeux des animaux domestiques et des animaux sauvages.
Nous pouvons nous voir, nos reflets, dans les arbres et les fleurs.
La rosée du matin, qui disparaît dès que le soleil se lève, est aussi pure que les yeux d'un bébé.
« Si vous regardez attentivement la rosée, vous pouvez vous voir. » (Page 99, « Bouddha des neiges »)
« Je vois le souffle dans les feuilles » est un « dictionnaire de l'esprit naturel » qui nous apprend que tous les êtres respirent le même air et résonnent au sein de l'écosystème terrestre.
L'empathie change le monde.
Si nous pouvions voir le monde avec le cœur d'un oiseau et la douceur d'un arbre, si nous pouvions écouter la voix silencieuse de la nature et comprendre sa souffrance, nous serions peut-être capables de ralentir la crise climatique.
Ce livre est un récit chaleureux d'humanités écologiques, raconté par le vétérinaire Woo Jong-young, et constitue un « message de la nature nous invitant à vivre ensemble », lu par l'auteur au bord de la verdure.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 25 août 2025
Nombre de pages, poids, dimensions : 396 pages | 534 g | 145 × 210 × 25 mm
- ISBN13 : 9788965967354
- ISBN10 : 896596735X
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Langue coréenne
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