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Guérir un cœur brisé
Guérir un cœur brisé
Description
Introduction au livre
« Le moi intérieur déchiré par le traumatisme
Comment se rétablir ?

Elle englobe la psychothérapie sensorimotrice, la thérapie des systèmes familiaux internes et la thérapie basée sur la pleine conscience.
Comprendre et traiter la neurobiologie du traumatisme, de la dissociation et de l'attachement


Pourquoi certains clients, malgré avoir surmonté un traumatisme et bénéficiant d'un emploi stable, d'une famille aimante et d'une vie épanouie, peinent-ils encore à atteindre une véritable qualité de vie ? Ce livre est le guide indispensable pour les personnes ayant vécu un traumatisme, dont la vie intérieure reste aussi sombre et douloureuse que leur passé, et pour les thérapeutes qui s'attachent à reconnaître et à guérir leurs blessures intérieures.
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    Aperçu

indice
Entrée
Le cheminement vers ce livre | Fragmentation et lutte intérieure | Le coût de l'aliénation de soi : le « faux soi » | Obstacles à la guérison du traumatisme : traumatisme d'attachement | Fixation : les conflits internes associés au traumatisme | Structure de ce livre

Chapitre 1.
Traces neurobiologiques du traumatisme

Comment en sommes-nous arrivés à nous fragmenter ?

Traces vivantes du passé | Mondes parallèles : La femme d'Harry | Compartimentation en situation de stress : Utiliser les lignes de faille | Reconnaître les signes de dissociation structurelle | Moyens de communication entre les parties : Symptômes | Aider les clients et leurs parties à être pleinement présents

Chapitre 2.
Comprendre les différentes parties du corps et les réactions traumatiques

Souvenirs inattendus | Se souvenir des actions et des réactions | Trouver le « maintenant », et non le « quand »

Chapitre 3.
Évolution des rôles entre clients et thérapeutes

Gérer les traces neurobiologiques du traumatisme | Une approche de la conscience multiple | Lésions mémorielles fondamentales | Reconnaître le passé sans l'explorer | Une autre approche de la mémoire traumatique | Un autre type de témoin | Distinguer le passé du présent | Témoigner de l'écoute | Le thérapeute comme « cortex auxiliaire » et éducateur | Adaptation créative aux expériences anormales | Le nouveau rôle du thérapeute : régulateur neurobiologique | Le thérapeute comme directeur, coach et stimulateur | Le corps : un tout partagé | L'évolution du rôle du thérapeute | Traiter les expériences, et non seulement les événements

Chapitre 4.
Apprendre à voir mon « moi »
: Rencontrez la partie

Le coût de l'adaptation | Apprendre à se connaître | Cultiver la curiosité : Qui suis-je ? | Observer attentivement son paysage intérieur | La lutte intérieure pour la survie | L'acceptation de soi

Chapitre 5.
Devenez amis avec les pièces
Semer les graines de la compassion

Retrouver son « soi » perdu | Le rôle de la pleine conscience : comment être son propre « ami » | De quel point de vue observer ? | Distinguer observation et signification | Fusion, transformation et transition des parties | Cultiver l’empathie | « Voir » les parties : la pleine conscience externalisée | Fusion et confrontation à la réalité | La fusion entretient le traumatisme | Apprendre à se séparer | Offrir l’hospitalité | Accueillir les âmes perdues et les enfants traumatisés | Se connecter à des adultes sages et compatissants | Se connecter aux ressources d’adultes compétents | L’acceptation de soi

Chapitre 6.
Un obstacle au traitement : le traumatisme d’attachement

L’expérience de perte de l’attachement sécure | Habitudes interpersonnelles : comment se souvenir des premiers attachements | Traumatisme et attachement : la source de sécurité devient source de danger | La stratégie d’attachement de contrôle et le traumatisme | Phobies liées à la thérapie et aux thérapeutes | Éveiller le désir de prendre soin | Recontextualiser l’attachement désorganisé comme une lutte intérieure | Plusieurs transferts, et non un seul | Reconnaître le transfert des parties | Établir des alliances avec les parties en difficulté | Il n’y a pas de « il » ni de « elle » | Un thérapeute pour toutes les parties, et pas seulement pour le client | Écouter les voix des parties | Parler au nom des parties | Éviter de prendre parti | La danse des deux

Chapitre 7.
Suicide, autodestruction, troubles alimentaires, dépendance
Découvrez les éléments déclencheurs

Est-ce une solution ou un passage obligé ? | Mesures extrêmes | Maîtriser les émotions insupportables | Se réfugier dans son corps | Comment fonctionnent les comportements autodestructeurs ? | Comportements autodestructeurs et pulsions d’attachement | Mécanismes de défense animaux et comportements à risque | Traiter les causes des comportements autodestructeurs | Thérapie de stabilisation tenant compte des traumatismes | Reconnaître les aspects autodestructeurs | Apaiser les aspects vulnérables et honorer les aspects protecteurs | « Rien n’est laissé pour compte »

Chapitre 8.
Difficultés de traitement : systèmes dissociatifs et troubles dissociatifs

Reconnaître les clients atteints de trouble dissociatif de l'identité | Diagnostiquer le trouble dissociatif | Diagnostiquer ou ne pas diagnostiquer ? | Outils d'évaluation pour le diagnostic du trouble dissociatif | Critères et questions diagnostiques | Il n'y a pas de « elle » ni de « il » | Garder des secrets, même à soi-même | Restaurer l'ordre dans le chaos intérieur | Quand plusieurs personnes coexistent en une seule personne | Apprendre au moi normal à interagir avec ses différentes parties | Donner du sens aux expériences vécues au quotidien | Créer un présent pour les parties bloquées dans le passé | Surmonter les conditionnements | Conscience continue : savoir « qui je suis » à chaque instant | La dissociation comme ressource | Développer la confiance intérieure | Recueillir des preuves : établir une conscience rétrospective | Développer des compétences pour combler les lacunes de conscience | Il n'y a pas de « méchants » ni de « gentils » | Coaching d'équipe | Faire en sorte que l'adulte normal soit de plus en plus présent | Maintenir les différentes parties informées : l'effet de diffusion | Schémas et changements de rôles | Travailler avec la régression et l'agressivité | Patience, persévérance et une bonne ceinture de sécurité Soigner les jeunes enfants avec l'aide de leurs « parents » | L'auto-guérison, pas la guérison interpersonnelle | Faciliter la réunification

Chapitre 9.
Se remettre du passé : s'accepter soi-même

Accéder aux ressources des adultes sages | L'écoute des enfants crée des liens d'attachement | À qui appartiennent ces sentiments ? | Aborder les parties avec assurance | Accéder aux ressources de la vie quotidienne | Placer les jeunes parties sous la protection des personnes qui prennent soin d'elles | Les liens d'attachement se forment par le biais des expériences corporelles | Inviter les parties « ici » plutôt que « là-bas » | Peurs et terreurs liées à l'attachement interne | Ruptures et réparations dans les relations d'attachement interne

Chapitre 10.
Récupérez ce qui a été perdu
Approfondir le lien avec son jeune soi

Reconstruire notre relation avec le passé | Le rôle de la mémoire | Le « moi d'aujourd'hui » face au « moi d'hier » | Établir un dialogue intérieur avec les parties de nous-mêmes qui ont des difficultés de régulation | Rupture et réparation | Offrir de la compassion à nos parts d'enfant blessées | Interférer avec le processus de guérison | Quatre questions bienveillantes | Cultiver l'élan de compassion | Surmonter la méfiance et la peur intérieures | Créer un nouveau but et une nouvelle mission pour chaque partie de nous-mêmes

Chapitre 11.
Sécurité et accueil : l'expérience de l'attachement sécurisant acquis

Les symptômes en disent plus qu'une simple histoire | Utiliser les symptômes dissociatifs pour guérir la fragmentation dissociative | Créer un espace sécurisant pour l'enfant intérieur dans la vie quotidienne adulte | Soutenir le fonctionnement normal de l'adulte | Attachement sécure acquis | Un changement de paradigme : les influences passées ne sont pas indélébiles | L'attachement sécure se transmet de génération en génération | L'attachement sécure n'est pas un événement, mais une expérience physique et émotionnelle | Éviter l'enchevêtrement et l'aliénation | Attachement sécure acquis et résolution des traumatismes | Écouter les cris d'un jeune enfant

Annexe A.
5 étapes vers la « séparation »
Annexe B.
Réunion de méditation pour les parties
Annexe C.
méthode de dialogue intérieur
Annexe D.
Un paradigme de traitement pour la restauration de l'attachement interne
Annexe E.
Journal d'expériences de Harry
Annexe F.
Quatre questions à poser à votre ami
Références

Image détaillée
Image détaillée 1

Dans le livre
Il y avait quelque chose que ni le thérapeute ni le client ne pouvaient voir.
Le problème, c'est que le moi intérieur du client est fragmenté.
Pour s'adapter, le client a dû radicalement séparer son « moi » de son identité, ce qui a transformé son monde intérieur en un champ de bataille.


J'ai également remarqué que les clients se sentaient soulagés lorsque je leur disais que la dissociation était une réaction normale à un traumatisme.


J'explique d'abord la théorie de la dissociation structurelle, puis j'explique la lutte difficile qu'ils mènent actuellement en utilisant le langage du « langage des parties » et de la « réponse de survie et de défense animale », qui sont les fondements de la théorie de la dissociation structurelle.


Au cours de notre conversation, le client affichait souvent une expression de compréhension, comme si ce que je disais n'avait rien de nouveau, comme s'il le savait déjà mais n'avait pas su l'exprimer, et avait enfin trouvé les mots justes.
Le modèle dissociatif structurel semblait beaucoup plus rassurant que le sentiment d'être stigmatisé ou fou.


Un principe fondamental du modèle de dissociation structurelle est que la dissociation nous permet de nous adapter et de survivre plus efficacement dans un monde dangereux.
Cela permet même aux personnes les plus complexées et narcissiques d'accepter la fragmentation non pas comme une preuve de défauts, mais comme une nécessité pour survivre.
---Depuis « Entrée »

Le modèle de traitement présenté dans ce livre n'est pas destiné à traiter un trouble spécifique.
Il est conçu pour tous les survivants de traumatismes, qu'ils aient ou non reçu un diagnostic de trouble de stress post-traumatique (TSPT), un trouble fréquemment diagnostiqué associé à un traumatisme tel que le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH), le trouble bipolaire, le trouble de la personnalité limite ou le trouble dissociatif, et qu'ils aient ou non déjà consulté un professionnel de la santé mentale.


Si vous, lecteur, avez été rejeté, agressé, menacé, abandonné ou maltraité par quelqu'un et que vous portez encore les cicatrices émotionnelles et physiques de telles expériences, ou si vous aidez quelqu'un qui a vécu cela, je crois que ce livre vous sera bénéfique.

---Depuis « Entrée »

Pour éviter que l'enfant rejeté, le « non-moi », reste en dehors de notre conscience, nous devons continuer à recourir à la dissociation, au déni et à la haine de soi longtemps après la fin de l'événement traumatique.
Finalement, cet enfant a survécu au manque de sécurité, aux abus et à la trahison au prix du déni de son « moi » le plus vulnérable et le plus blessé.


Mais il se sent hypocrite car il reconnaît que son apparence extérieure et sa capacité à fonctionner comme une personne ne sont qu'une partie de son vrai moi.
Dans votre effort pour vous distancer du « mauvais » côté et vous identifier au « bon », vous pouvez avoir l'impression de « vous donner des airs » ou d'essayer d'être ce que les autres veulent que vous soyez.
À mesure que la conviction qu'ils sont hypocrites grandit, certains s'indignent, tandis que d'autres sont submergés par la honte et le doute de soi.
Mais dans les deux cas, les séquelles du traumatisme restent irrésolues.
---« Chapitre 1.
Extrait de « Les traces neurobiologiques du traumatisme : comment nous sommes devenus fragmentés »

Les traumatismes laissent souvent des traces qui ne se prêtent pas aux diagnostics ou aux traitements traditionnels.
Au lieu d'éprouver du soulagement en révélant leurs secrets, les clients ressentent souvent de la honte, de la méfiance ou un sentiment d'être exposés.
Ils ont du mal à se souvenir ou à généraliser ce qu'ils ont appris en thérapie à leur vie en dehors du cabinet, et comme Winnie l'Ourson, ils retombent sans cesse dans les mêmes vieux schémas.
Autrement, à chaque séance de thérapie, vous aurez l'impression d'être une personne différente, ce qui ne laissera au thérapeute personne avec qui nouer une alliance thérapeutique.


Un client qui était enthousiaste et en colère la semaine dernière pourrait être déprimé, morose et taciturne cette semaine.
Et la semaine prochaine, les conversations porteront sur la planification de l'avenir plutôt que sur le désespoir et le suicide.
Lorsque j'évoque à nouveau les abus sexuels que j'ai révélés la semaine dernière, la cliente est surprise.
La révélation fut oubliée comme si elle n'avait jamais eu lieu.


La semaine dernière, le client considérait la salle de thérapie comme le seul endroit sûr ; aujourd'hui, il se sent menacé.
Plus grave encore, la volonté de changer se transforme en peur du changement.
Lorsque l'état d'esprit change de cette façon, non seulement le thérapeute mais aussi le client sont désorientés.
---« Chapitre 2.
Extrait de « Comprendre les parties du corps et les réactions traumatiques »

L’« approche partielle » offre plusieurs nouvelles possibilités pour remédier aux difficultés mentionnées ci-dessus.
Premièrement, si nous considérons les symptômes comme des manifestations de différentes parties, nous pouvons intégrer des techniques basées sur la pleine conscience.
Il s'agit d'aider les clients à « prendre conscience » de leurs expériences plutôt qu'à « entrer en contact » avec elles.


Les clients ayant subi un traumatisme psychologique peuvent se sentir dépassés ou impuissants lorsqu'ils tentent de « se reconnecter à leurs émotions » en raison de tensions ou d'un engourdissement causés par un dérèglement du système nerveux autonome, ce qui peut entraîner de l'anxiété, de la dépression et un comportement impulsif.


En pratiquant la pleine conscience, ou « l’observation », les clients peuvent atteindre une « double conscience », c’est-à-dire qu’ils peuvent rester connectés à leurs expériences émotionnelles ou physiques tout en observant simultanément ce qu’ils vivent avec une certaine distance psychologique.
(Omission) Cette capacité est très importante pour le traitement.
---« Chapitre 3.
Extrait de « Évolution des rôles des clients et des thérapeutes »

Il n'est pas difficile de comprendre que les humains possèdent des subdivisions supplémentaires, chacune contribuant à des stratégies de survie différentes.
Demandez aux clients qui comprennent ces concepts de réfléchir à ce qu'ils savent déjà de chaque partie afin qu'ils puissent relier leur cas au modèle théorique.
Vous reconnaissez-vous dans votre « moi normal » ? Reconnaissez-vous la part de vous qui sait demander de l’aide, celle qui sait se battre ou se mettre en colère ? Pouvez-vous reconnaître la part de vous qui ressent de la peur, de la honte ou qui cherche à se conformer ? Quelles sont les parties de vous-même les plus difficiles à gérer pour le client ? Lesquelles trouvent-il le plus gratifiantes ?

En utilisant la figure 4.1, je montrerai comment chaque partie perçoit le monde à travers son propre prisme, comment chaque partie réagit aux différentes défenses animales émergentes et comment chaque partie se rapporte aux autres parties en fonction de son rôle biologique ainsi que de sa propre histoire.
Chaque partie a des souvenirs et des interprétations implicites différents de ce qui s'est passé, et chaque partie a également des attentes différentes quant à ce qu'il faut faire.
---« Chapitre 4.
Extrait de « Apprendre à voir mon « moi » : rencontrer le rôle »

La « double conscience » est la capacité mentale ou l'habitude d'esprit qui permet de maintenir simultanément à l'esprit deux ou plusieurs états de conscience.
La double conscience se produit lorsqu'un client reste dans le présent tout en prenant conscience à la fois de l'expérience du moment présent et des souvenirs implicites ou explicites liés au passé.


Si les clients peuvent ressentir la longueur et la stabilité de leur colonne vertébrale, leur inspiration et leur expiration, leurs battements de cœur et le sol sous leurs pieds, tout en se connectant simultanément aux sensations somatiques des émotions douloureuses ressenties par leur moi plus jeune, ils peuvent tolérer des émotions intenses.
Certaines de nos thérapies les plus populaires, telles que la thérapie de désensibilisation par les mouvements oculaires (EMDR) et la thérapie par l'expérience somatique (SE), ainsi que la psychothérapie sensorimotrice, la thérapie des systèmes familiaux internes et la thérapie des états du moi utilisant l'hypnose, sont toutes basées sur la pleine conscience.
---« Chapitre 5.
Extrait de « Devenir amis des parties du corps : semer les graines de la compassion »

Les traces de stratégies d'attachement et de contrôle désorganisées affectent toutes les relations interpersonnelles à l'âge adulte, y compris le traitement.
Van der Hart, Nijenhuis, Steele et d'autres appellent ce phénomène lié à la thérapie « la phobie de la thérapie et du thérapeute ».
Plus les clients traumatisés recherchent du réconfort, de la compréhension et des soins auprès de leurs thérapeutes (recherche de proximité), plus ils sont susceptibles d'éprouver de la peur et de la méfiance au début du traitement ou au fur et à mesure que leur relation avec le thérapeute progresse.
La perspective de faire confiance à quelqu'un, d'être vu et de voir ses secrets exposés n'apporte aucun réconfort ; elle engendre la peur.

Comme le dit Jessica Benjamin : « Être connu ou reconnu, c’est ressentir immédiatement le pouvoir d’autrui. »
L'autre personne devient alors quelqu'un qui peut soit me remarquer, soit m'ignorer.
« Il s’agit de devenir quelqu’un capable de voir ce qui est caché, d’atteindre le cœur de soi-même, et peut-être même de l’envahir. »


Les expériences de vie d'une personne traumatisée créent un paradoxe inévitable et douloureux : l'intimité est source de méfiance, et pourtant la solitude est dangereuse.
Ils ont appris par expérience que si la solitude ou le manque de protection les rendent plus vulnérables, la proximité avec les autres est également dangereuse.
---« Chapitre 6.
Extrait de « Obstacles au traitement : le traumatisme de l’attachement »

Lorsqu'il s'agit de comprendre les comportements à risque, l'erreur la plus courante, tant chez les professionnels que chez le grand public, est de supposer que l'automutilation, le suicide, les pensées suicidaires, les troubles alimentaires et la toxicomanie consistent à « rechercher la destruction » plutôt qu'à « rechercher le soulagement ».


Si l'on part du principe que l'automutilation cause de la douleur, on en déduit qu'elle relève du masochisme, de l'autopunition ou d'un appel au secours.
Si l'on part du principe que les pensées suicidaires reflètent un désir conscient de mourir, on les interpréterait soit comme une menace pour la vie, soit comme un appel à l'aide.
Interpréter les choses de cette manière passe à côté du problème fondamental de l'automutilation : une tentative de contrôler avec succès des émotions insupportables ou une quête de soulagement.


Au cœur de tout comportement autodestructeur se cache un fait simple :
Se blesser, se laisser mourir de faim, planifier sa propre mort ou s'adonner de manière compulsive à des comportements addictifs ont souvent pour conséquence bienvenue de soulager la douleur physique et émotionnelle.


Paradoxalement, compte tenu de leurs effets physiologiques, les comportements à haut risque semblent être des tentatives ingénieuses de la part des clients pour faire face à la douleur ou vivre avec elle en utilisant les moyens limités qu'ils connaissent.
Si nous pouvons reconnaître auprès des clients qu'il n'existe pas de meilleure façon de se soulager actuellement, ou que des comportements autodestructeurs comme l'automutilation ou les pensées suicidaires apportent paradoxalement un soulagement, nous pouvons créer une opportunité de construire une relation de collaboration avec le client et les parties d'eux-mêmes qui luttent ou fuient dans la quête de soulagement.

Les thérapeutes devraient commencer par exprimer de la curiosité plutôt que de réagir immédiatement aux pensées suicidaires, à la dépendance active et à l'automutilation comme à des problèmes de sécurité.
« À quel problème cela contribue-t-il à remédier ? » « Qu’est-ce qui a déclenché cette impulsion ? » « Qu’espère obtenir le client grâce à ce comportement ? » « Le client a-t-il déjà trouvé un soulagement de cette manière ? »
---Extrait du chapitre 7 : « Face aux éléments qui mènent au suicide, à l’autodestruction, aux troubles alimentaires et à la dépendance »

Ce qui complique encore les choses, c'est que les patients atteints de trouble dissociatif de l'identité (TDI) présentent souvent une composante « effacement », une composante « blocage de la pensée » ou une composante « arrachage » qui interfère activement avec l'encodage de nouvelles informations orientées vers le présent.
Ces régions estiment qu'il est risqué de faire confiance à de nouvelles informations.
Dans un monde dangereux où la mémoire est implicite, ils craignent que modifier les hypothèses liées à la survie soit une imprudence.
---« Chapitre 8.
Extrait de « Tâches thérapeutiques : systèmes dissociatifs et troubles dissociatifs »

L'épée a découvert une partie « gardienne » qui fait office de barrière empêchant la formation de liens d'attachement avec les parties jeunes et vulnérables.
Le gardien avait manifestement appris cette règle des parents de Carl.
Chez lui, seuls les comportements rationnels et orientés vers un but étaient les bienvenus.

Mais Carl était un enfant sensible, et même s'il ne savait pas encore qu'il était gay, il était angoissé par le fait d'être différent des autres enfants.
Je souffrais d'anxiété de séparation d'avec ma mère et j'avais peur de mon père.
Le message de ses parents était que notre fils ne devait pas se comporter comme une « fille » et qu'il devait se conformer à leurs attentes pour être aimé.
Le rôle de gardien s'est développé pour protéger ce jeune garçon du rejet.
« Ne perdez pas de vue les choses importantes. »
Alors vous serez accepté et respecté.

Les efforts inlassables du gardien ont abouti à la réussite de Carl à l'obtention de son diplôme de droit, sous les félicitations de ses parents.
Une série de rejets de la part des hommes qui suivirent déclencha un sentiment puissant chez le jeune garçon, laissant Carl en proie à une peur de l'abandon et à un désir intense de se sentir spécial pour quelqu'un.
Le jugement et la distraction du gardien n'ont pas suffi à eux seuls à empêcher les blessures et les privations de cet enfant.
S'ensuivirent plusieurs manches où un autre gardien apparut et créa des obstacles pour empêcher l'épée de se fixer à la partie enfantine.
---« Chapitre 9.
Extrait de « Retrouver le passé : s’accepter soi-même »

Pour les clients qui ne parviennent pas à communiquer librement intérieurement ou qui sont au début de leur apprentissage de la communication libre, un dialogue interne plus structuré, ne nécessitant pas un grand effort de leur part, peut s'avérer utile.
L'ouvrage « Les quatre questions pour devenir un ami » est structuré et facile à apprendre pour vous aider à mener votre dialogue intérieur, même si vous souffrez d'un trouble de la personnalité ou d'un trouble de l'adaptation.

L'idée derrière cette technique est de faire en sorte que les différentes parties du corps se sentent accueillies et écoutées en se liant d'amitié avec elles, comme son nom l'indique.
Les trois premières questions visent à comprendre les peurs fondamentales des différentes parties, qui sont principalement la peur d'être blessées, de disparaître et d'être abandonnées.
Chaque fois qu'une émotion ou un problème se manifeste et reflète la communication entre les parties, utilisez les quatre questions qui deviendront vos alliées.
J'utilise souvent cette technique de conversation pour aider mes clients à retrouver leur stabilité lorsqu'ils se sentent submergés par certains aspects de leur vie quotidienne.
C'est également utile lorsque les parties de nous-mêmes qui craignent les déclencheurs quotidiens nous freinent dans notre vie.


Annie avait été invitée à la fête d'anniversaire d'une vieille amie qu'elle n'avait pas vue depuis des années, et la simple idée d'aller à cette fête était trop embarrassante.
Je l'ai guidée à travers les étapes ci-dessous, en lui demandant de se concentrer sur ce sentiment comme un message provenant d'une partie d'elle-même dont elle avait honte.

Demandez à cette partie de vous qui est si gênée ce qui vous inquiéterait si vous alliez à la fête.
Annie : Elle dit qu'elle a peur que les gens la voient.

Demandez aux gens ce qui les préoccupe lorsqu'ils vous voient.
Annie : Les gens n'aimeront pas te voir.
Les gens disent que c'est dégoûtant.


· Alors, qu'est-ce qui vous inquiète et que les gens n'aiment pas ?
Annie : Elle leur dit qu'ils la rejetteront et qu'elle finira seule.
(peur fondamentale)

Posez la quatrième et dernière question.
« Pour éviter d’avoir si peur du rejet et de l’abandon, demandez à votre enfant ce dont il ou elle a besoin de vous, ici et maintenant. »
---« Chapitre 10.
Extrait de « Retrouver ce qui a été perdu : approfondir le lien avec son enfance »

En écoutant attentivement le récit que me racontaient les symptômes de Mark, il m'est apparu clairement à certains moments qu'il était dangereux d'affirmer que mes paroles ou mes opinions méritaient d'être entendues.
Josh a souvent rapporté avoir subi la pauvreté, la négligence, des insultes humiliantes et du harcèlement de la part de ses pairs, mais ses symptômes révélaient certains détails qu'il ne partageait pas.


Josh devait survivre en évitant l'attention des autres, en faisant plaisir à ses parents et en apaisant ceux qui le tourmentaient.
Son désir d'apprendre et sa peur de l'échec se sont conjugués pour faire de lui un excellent élève.


Bien qu'il n'ait pas eu le sentiment d'appartenir à un lieu précis, ses ressources intellectuelles lui ont donné l'opportunité de disparaître et de commencer une nouvelle vie.
C’était l’histoire que racontaient ses symptômes (tout comme dans le monde décrit par Diane, même le plus petit enfant n’avait jamais le droit de montrer de faiblesse).
Dans chaque cas, les événements n'étaient importants que dans la mesure où ils créaient un contexte permettant de comprendre et d'éprouver de l'empathie pour les différentes parties.
La résolution du traumatisme s'opère fondamentalement dans le contexte du rétablissement du lien d'attachement à chaque partie.
---« Chapitre 11.
Extrait de « Sécurité et accueil : l’expérience de l’attachement sécurisant acquis »

Avis de l'éditeur
« L’esprit réagit même à des menaces irréalistes. »

# Certains clients, bien qu'apparemment sans problèmes de traitement significatifs, manifestent de façon répétée une profonde aliénation de soi, une haine intense de soi-même et des émotions, des comportements et des réactions physiques confus.
Les thérapeutes sont gênés, doutent de leurs propres capacités et sont frustrés lorsqu'ils sont confrontés à de tels clients.
Quels types de luttes intérieures se déroulent dans l'esprit et le corps de ces clients complexes et exigeants qui viennent nous consulter avec des diagnostics incurables comme le trouble bipolaire ou la schizophrénie ?

# L'idée que « la personnalité et l'identité d'une personne peuvent être fragmentées et séparées » a longtemps été mal acceptée dans les milieux traditionnels de la santé mentale.
Les troubles dissociatifs (notamment le trouble dissociatif de l'identité, le trouble dissociatif non classé ailleurs (TDNS) et le trouble de dépersonnalisation) restent parmi les plus difficiles à diagnostiquer.
Cependant, l’approche de Bessel van der Kolk (auteur du célèbre ouvrage « Le corps se souvient »), qui a révolutionné notre compréhension du traumatisme, et les progrès de la recherche neurobiologique au XXIe siècle, ont permis de comprendre que la dissociation est une réponse adaptative normale au traumatisme.


Développer un sentiment de sécurité intérieure
Comment accepter la part de soi que l'on souhaite le plus ignorer

Que serait-ce que de vivre sous la menace constante d'extinction, de se haïr soi-même parce qu'on ne peut supporter le risque de haïr la personne qui nous a fait du mal ?

Janina Fisher, qui travaille depuis des décennies avec des personnes ayant survécu à des traumatismes, a compris que c'est la qualité de notre attachement interne qui détermine notre sentiment de sécurité intérieure et la facilité ou la difficulté à être nous-mêmes.


Ceux qui ont terriblement souffert durant leur enfance à cause des abus, des violences et de la négligence n'ont pas pu s'aimer eux-mêmes ni assurer leur sécurité.
Si j'ignore, méprise et néglige les aspects les plus insignifiants de moi-même, j'en ressentirai la douleur et serai incapable de les accueillir à nouveau.

(*Approche « partielle » : ce livre considère les humains comme un système unique.
De même qu'une famille est un système composé de plusieurs membres, on pense qu'il existe plusieurs sous-personnalités au sein d'une même personne.
Dans ce livre, cela s'exprime en termes de partie ou de parties, et une partie ne se réfère pas simplement à un état émotionnel ou à un schéma de pensée spécifique, mais à une personnalité qui existe au sein d'un individu, et qui non seulement se distingue des autres, mais possède également un système de pensée autonome et ses propres émotions, styles d'expression, capacités, désirs et vision du monde.

Spécialiste des traumatismes et consultante auprès de nombreux thérapeutes et clients, Fisher a commencé à remarquer quelque chose que ni le thérapeute ni le client ne pouvaient voir.
Le problème, c'est que le moi intérieur du client est fragmenté.


Pour survivre et s'adapter à un danger extrême, le client a dû radicalement se séparer de son « moi », de son identité, transformant ainsi son monde intérieur en un champ de bataille.
Lorsque nous avons présenté au client le « modèle de dissociation structurelle », qui reconnaissait que cette « dissociation dissociative » était une réponse normale à l'adaptation au traumatisme, le client s'est également senti soulagé.
Et il est devenu de plus en plus évident que lorsque nous « acceptons » ou aimons les parties blessées, abandonnées et solitaires de nous-mêmes, des choses extraordinaires se produisent.
Leur dévalorisation, leur dégoût de soi et leur déconnexion d'eux-mêmes ont naturellement commencé à se transformer en apitoiement sur eux-mêmes.


Alors que les clients abhorraient et évitaient l'idée d'être « gentils », « attentionnés » ou « compatissants » envers eux-mêmes, ils n'avaient aucune difficulté à suivre les conseils du thérapeute qui leur demandaient de « regarder » leur « part enfantine » et d'être gentils et attentionnés envers elle.
À mesure que mon attachement intérieur à mes jeunes moi grandissait, eux aussi commencèrent à guérir.


Janina Fisher, experte de renommée mondiale en matière de traumatismes et de dissociation, offre une vision d'espoir et de validation aux personnes souffrant de traumatismes complexes et à leurs thérapeutes.
Fisher propose une feuille de route unique et convaincante pour traiter les traumatismes chroniques en intégrant de manière inédite les éléments clés des traitements de pointe en traumatologie.
Rédigé avec sincérité, clarté et précision, ce livre est accessible, incroyablement pratique et constitue une contribution unique dans le domaine.

Pat Ogden, fondatrice de l'Institut de psychothérapie sensorimotrice

Retrouver les «moi» perdus
Changez la façon dont votre corps, votre esprit et votre âme se souviennent des blessures.

Fisher a mis au point une feuille de route unique et convaincante pour traiter les traumatismes chroniques en intégrant de manière inédite les éléments essentiels des traitements de pointe en traumatologie.
Ce livre est un best-seller incontournable dans le domaine du traitement des traumatismes aux États-Unis depuis sa publication en 2017 et a reçu des critiques exceptionnelles (note des lecteurs d'Amazon de 4,9/1 000 avis).


Cet ouvrage a constitué une référence précieuse pour les étudiants, les chercheurs et les praticiens dans les domaines de la santé mentale et de la psychothérapie, ainsi que pour les personnes souffrant des séquelles à long terme de traumatismes complexes, celles qui reçoivent un traitement à long terme pour une maladie mentale chronique (dépression, trouble dissociatif, trouble de la personnalité limite, schizophrénie, etc.) mais qui n'ont pas réussi à trouver une solution thérapeutique efficace, et leurs familles.


La psychothérapie intégrative présentée dans ce livre est profondément influencée par les recherches neuroscientifiques qui ont commencé à révolutionner notre compréhension des traumatismes et par la conviction de Bessel Van der Kolk que « le corps se souvient ».
De plus, l'auteur intègre de manière organique les techniques psychothérapeutiques les plus récentes, notamment la psychothérapie sensorimotrice, la thérapie des systèmes familiaux internes, la thérapie basée sur la pleine conscience et même l'hypnose clinique, à son « modèle de dissociation structurelle » (une approche qui suggère que la séparation intérieure peut nous aider à mieux nous adapter et à survivre dans un monde dangereux) et à sa longue expérience clinique pour présenter une vision d'espoir et de confiance.


Le livre commence par le chapitre 1, « L’empreinte neurobiologique du traumatisme : comment nous sommes devenus fragmentés », en expliquant la dissociation dissociative et la fragmentation comme des réponses adaptatives à des expériences anormales.


Le chapitre 2, « Comprendre les parties et les réponses traumatiques », examine ensuite les implications de la recherche neuroscientifique sur la mémoire traumatique comme base pour reconnaître et comprendre les signes de fragmentation dans la vie des clients.
Comprendre brièvement la réponse au stress d'urgence face à une menace et expliquer comment les traces du traumatisme sont encodées dans le corps.

Le chapitre 3, « L’évolution des rôles des clients et des thérapeutes », aborde les changements fondamentaux de perspective et d’approche nécessaires pour considérer les clients traumatisés d’un point de vue neuroscientifique.
Le traitement débute par une explication, dispensée par le thérapeute, de la nature du traumatisme et de la dissociation, dans le but de rassurer le patient en lui expliquant que les symptômes dont il souffre sont des réponses normales et logiques au traumatisme.


Dans le chapitre 4, « Apprendre à voir mon « moi » : à la rencontre des parties », les thérapeutes et les clients apprennent les compétences essentielles pour véritablement conseiller à travers le paradigme des parties.


Le chapitre 5, « Devenir ami avec ses parties : semer les graines de la compassion », se concentre sur le processus de développement de la compréhension et de la compassion envers soi-même pour la guérison.
Lorsqu'on leur demande d'être bienveillants envers eux-mêmes ou de mieux prendre soin d'eux-mêmes, la plupart des personnes ayant subi un traumatisme réagissent très négativement.
Cependant, lorsque les émotions d'un client, telles que la peur ou la honte, sont liées aux sensations somatosensorielles qu'il a ressenties enfant, il éprouve souvent de l'empathie pour cet enfant et peut même ressentir du ressentiment à son égard.


Le chapitre 6, « Obstacles au traitement : le traumatisme de l’attachement », aborde les conflits et les luttes internes créés par l’histoire du traumatisme de l’attachement d’un individu.

Le chapitre 7, « À la rencontre des parties qui déclenchent le suicide, l’autodestruction, les troubles alimentaires et la dépendance », jette un nouvel éclairage sur les comportements dangereux et non sécuritaires tels que l’automutilation, les tentatives de suicide, les troubles alimentaires et les dépendances en tant que manifestations de réponses de survie de défense animale nées des parties.
Les addictions, les troubles alimentaires, les comportements suicidaires et d'automutilation peuvent tous être réinterprétés d'un point de vue neurobiologique, ce qui nous permet de reconnaître et d'accepter leur existence d'une manière nouvelle.


Le chapitre 8, « Défis thérapeutiques : systèmes dissociatifs et troubles dissociatifs », aborde les problèmes propres aux clients atteints de troubles dissociatifs diagnostiquables (trouble dissociatif de l'identité (TDI), trouble dissociatif non classé ailleurs (TDNS) et trouble de dépersonnalisation).


Le postulat du chapitre 9, « Retrouver le passé : s’accepter soi-même », est que la résolution des expériences traumatiques dépend du dépassement de l’aliénation de soi associée à la survie.
En réconciliant notre enfant intérieur avec notre moi adulte et « normal », chaque partie de nous peut se sentir plus à l'aise et plus connectée à l'autre, éprouvant un plus grand sentiment de sécurité et de chaleur.


Le chapitre 10, « Retrouver ce qui est perdu : approfondir votre lien avec votre enfance », pousse le travail de guérison encore plus loin.
Avant tout, le client doit gagner la confiance des parties concernées, ce qui n'est pas une mince affaire.
En raison du souvenir implicite de liens illusoires et de confiance brisée, certaines parties du corps sont excessivement méfiantes et hésitantes à faire confiance, même si elles en ont très envie.
Le thérapeute demande continuellement au client de représenter les différentes parties, de communiquer avec elles, de coopérer avec elles et de faire preuve de compassion.


Enfin, le chapitre 11, « Sécurité et accueil : l’expérience de l’attachement sécurisant acquis », considère « l’intégration » non pas simplement comme un objectif thérapeutique, mais comme un processus qui se produit naturellement lorsque nous utilisons des techniques basées sur la pleine conscience pour prendre conscience des systèmes des parties traumatisées et faire preuve de compassion à leur égard.


En conclusion, pour trouver la paix intérieure, les personnes ayant survécu à un traumatisme doivent apprendre à aimer leur enfant intérieur blessé et à être inconditionnellement bienveillantes envers elles-mêmes et leurs différentes facettes.


Ce livre, qui vise à comprendre et à traiter la neurobiologie du traumatisme, de la dissociation et de l'attachement, est rédigé dans un style accessible aux patients comme aux thérapeutes. Il propose de nombreuses études de cas détaillées, allant de témoignages de patients ayant trouvé la paix intérieure en faisant preuve de compassion envers leur enfant intérieur blessé, à des stratégies pour gérer les relations thérapeutiques difficiles, les impasses et les symptômes complexes et paradoxaux.


Si nous parvenons à cultiver la sécurité intérieure et à transformer la honte, le dégoût de soi et la culpabilité en une acceptation empreinte de compassion, même l'âme la plus sombre, la plus profondément obscure, peut transformer sa relation avec elle-même et devenir l'amie qu'elle cherchait si désespérément à fuir.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 13 mars 2024
Nombre de pages, poids, dimensions : 512 pages | 732 g | 152 × 215 × 25 mm
- ISBN13 : 9791140708635

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