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Le rythme de la vie
Le rythme de la vie
Description
Introduction au livre
Peter Bieri, auteur de Night Train to Lisbon, revient en tant que philosophe
Le seul livre qui améliorera votre qualité de vie

Lauréat du prix Tractatus 2014, la plus prestigieuse récompense allemande pour un essai philosophique.

Le professeur Peter Bieri, philosophe allemand renommé et auteur de « Train de nuit pour Lisbonne », a publié son nouveau livre, « L'essor de la vie : comment vivre avec dignité » (ci-après « L'essor de la vie »), dans la collection « Humanités au quotidien ».
Lauréat du prix Tractatus 2014 (la plus haute distinction allemande en matière d'essai philosophique), « L'Avènement de la vie » est un chef-d'œuvre qui aborde la question de la dignité humaine.
La dignité est le plus grand atout spirituel de l'être humain, mais c'est aussi la valeur la plus vulnérable aux menaces de la vie.
Comment peut-on vivre une vie digne tout en préservant la dignité humaine ?
Abordant ce sujet à la fois en observateur et en solutionneur de problèmes, l'auteur s'appuie sur de nombreux exemples tirés de la vie quotidienne, de la littérature et du cinéma pour démontrer que la dignité n'est pas un attribut absolu, mais un mode de vie, un « style de vie », et qu'elle se révèle lorsque nous établissons nos propres normes d'indépendance, de sincérité et d'une vie qui ait de la valeur.


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indice
Introduction : La dignité comme forme de vie

Chapitre 1 La dignité comme indépendance
Devenir sujet/Devenir une fin en soi/Abattoir/Et si c'était volontaire ?/Humiliation par des démonstrations délibérées d'impuissance/Fuite dans la forteresse intérieure/Avoir des droits/Tutelle/Intervention sincère/Respect des autres et de leurs interventions/Dépendance : demandes et supplications/Supplication émotionnelle/Indépendance intérieure : Pensée/Indépendance intérieure : Volonté et décision/Indépendance intérieure : Tourments émotionnels/Indépendance intérieure : Image de soi et censure/Humiliation par la subordination/Indépendance par la conscience de soi/Quand un traitement est nécessaire/Dignité par le travail/Argent

Chapitre 2 La dignité comme rencontre
Rencontre entre sujets/Intervention et distanciation/Reconnaissance/Égalité/Exhibition/Objet de désir/L'humanité comme marchandise/Ignorer/Parlez-moi !/Ridicule/Quand on n'a même pas le droit de savoir/Manipulation/Tromperie/Séduction/Accroître/Traitement/Je ne veux pas de pitié !/Quand des sujets indépendants se rencontrent/Ouvrir l'avenir à l'autre/Une séparation qui préserve la dignité

Chapitre 3 : Le respect de la dignité et de la confidentialité privée
Les deux visages des secrets / Le regard des autres / Qu'est-ce qu'un défaut ? / La logique de la honte / De la honte à l'humiliation / Préserver sa dignité en surmontant la honte / La sphère privée / Les recoins les plus profonds de l'intimité / Se révéler avec dignité / Se révéler sans dignité / Partager l'intimité / Perte de dignité par la trahison / Secrets sans courage

Chapitre 4 La dignité comme authenticité
Mentir aux autres / Se mentir à soi-même / L'honnêteté et ses limites / Appeler un chat un chat / Sauver la face / Vanité insensée

Chapitre 5 : La dignité comme respect de soi
La dignité comme limite / Image de soi changeante / Respect de soi détruit / Respect de soi sacrifié / Respect de soi clivé / Prendre ses responsabilités
Chapitre 6 La dignité comme vérité morale
Moralité autonome/Dignité morale/Dignité dans le péché et le pardon/Punition : progrès et non destruction/Existe-t-il des limites morales à ne pas franchir ?

Chapitre 7 : La dignité dans la reconnaissance du poids des choses
Le sens de la vie / Votre propre voix / La sérénité de l'équilibre / Voir les choses sous un angle nouveau

Chapitre 8 : La dignité d'accepter la finitude
Face à la disparition d'autrui/Évasion/Face à sa propre disparition : Déni/Face à sa propre disparition : Accepter la fin de la journée/Mort/Lâcher prise/Mettre fin à la vie/Face au défunt

Références
Note du traducteur


Image détaillée
Image détaillée 1

Dans le livre
La dignité est bien plus que ce qu'un individu peut en faire.
La dignité n'est pas seulement une affaire individuelle ; c'est quelque chose de beaucoup plus large et d'objectif, qui transcende la dimension personnelle.
Autrement dit, elle possède les caractéristiques d'une forme de vie globale.
C'est toute cette vie qui est en jeu dans la compétition de lancer de poids longue pour les nains.
Les êtres humains sont humiliés lorsqu'ils sont matérialisés et instrumentalisés.
La dignité est donc protégée par des mécanismes juridiques.
Il s'agit d'une valeur supérieure au pouvoir de décision libre d'un individu.
Par conséquent, nul ne devrait renoncer à sa dignité à sa guise.

--- p.36

Si le simple fait que notre impuissance soit mise à nu est horrible, c'est lorsque ce dernier élément est atteint que l'humiliation devient véritablement dévastatrice.
C’est alors que nous réalisons à quel point l’agresseur se délecte de notre incompétence et à quel point il met en place les mécanismes nécessaires pour nous le faire comprendre.
Cela est évident sur les photos de soldats américains à la prison d'Abu Ghraib déshabillant les prisonniers et les forçant à s'allonger face contre terre les uns sur les autres, riant et s'amusant.

--- p.39~40

Rompre, c'est faire face à la réalité que chaque relation représente une vie manquée, une vie que l'on aurait pu vivre, mais que l'on n'a jamais vécue.
Par conséquent, lorsqu'il s'agit de se séparer, l'avenir ouvert mentionné plus haut revêt une signification particulièrement importante.
Il s'agit de reconnaître toutes les possibilités d'avenir qui se présenteront à l'autre personne.

--- p.179

« Alors, qu’est-ce que la dignité ? » « Elle réside dans la distance maintenue entre soi et les autres en s’abstenant de parler de sujets personnels. »
Cet espace est nécessaire car il crée une intimité entre les personnes en atténuant légèrement la dureté du silence.
Si nous étions transparents comme du verre, il n'y aurait pas d'intimité.
« Parce qu’il n’y avait aucune distance à réduire dès le départ. »
--- p.245

« Prendre la responsabilité de sa vie signifie deux choses :
Comprendre et reconnaître.
Puis il se tourne vers le monde et crie :
Oui, j'ai tout fait ! Non, encore mieux, criez-le comme ça !
« Voilà à quoi je ressemble ! »
--- p.313

Avis de l'éditeur
La philosophie la plus urgente ici et maintenant,
Repenser le sens d'une vie digne et d'un mode de vie digne

En réalité, le concept de dignité humaine peut sembler abstrait et difficile à première vue aux yeux des gens modernes, mais il s'agit aussi du concept philosophique le plus urgent en cette époque de crise spirituelle et matérielle.
Plutôt que de définir un mode de vie digne et la signification d'une vie digne, l'auteur présente diverses positions à travers de nombreux exemples et arguments, offrant ainsi aux lecteurs la possibilité de se forger leur propre opinion et de choisir la leur.
Dans cette démarche, l'auteur nous amène à considérer la question de la dignité humaine sous trois angles : la façon dont les autres me traitent, la façon dont je traite les autres et la façon dont je me traite moi-même. Ce faisant, il nous fait prendre conscience que tous les aspects ou étapes de la vie auxquels nous n'avions jamais pensé auparavant sont liés à la dignité, c'est-à-dire à notre dignité d'êtres humains.
Il illustre de manière convaincante comment agir dans des situations où il est difficile de déterminer ce qui doit prévaloir, notamment lorsque la dignité des individus entre en conflit avec celle des autres, et lorsque la dignité des individus et celle des groupes s'opposent, afin de protéger la dignité des êtres humains en danger.


À propos de la dignité comme forme de vie
Transformez votre vie grâce à une compréhension globale et approfondie.

《Le Grade de la Vie》 présente différentes dignités comme une forme de vie d'un point de vue global et inclusif sur huit chapitres et explore leur signification.
Ce livre, qui témoigne pleinement des capacités et de l'ouverture d'esprit de l'auteur en tant que philosophe renommé, est empreint d'une grande profondeur et d'une profonde réflexion philosophique.
Cependant, contrairement aux ouvrages de philosophie classiques qui traitent de la dignité humaine, ce livre fournit des explications détaillées de l'intrigue et du contexte à l'aide d'exemples tirés de la littérature et du cinéma classiques occidentaux, ainsi que de conversations et de débats fictifs entre les personnages, de sorte qu'il peut être lu avec intérêt sans aucune connaissance préalable particulière ni formation philosophique.

Avant tout, la force de ce livre réside dans sa capacité à élargir et à renouveler les horizons du lecteur sur la vie.
Il s'agit d'opérer un changement de vie en portant un regard rétrospectif sur l'ensemble de l'existence, y compris toutes les relations humaines, notamment celles avec les amants ou les conjoints, la vie publique comme la vie professionnelle, la vie intérieure vulnérable de soi-même, et même la mort, et en la comprenant d'une manière nouvelle, sous l'angle de la dignité.


Chapitre 1 La dignité comme indépendance

L'être humain est sujet à toutes les expériences physiques, sensorielles et émotionnelles, et son existence même devient ainsi une finalité.
Pour examiner le contraire de cette proposition, l'auteur utilise le « concours de lancer long des nains », auquel il a personnellement assisté et qu'il a vécu.
Expliquez pourquoi cet incident porte atteinte à la dignité humaine et définissez l’« humiliation » comme la violation de la dignité.
« L’ingérence », le fait de penser et d’agir au nom d’une autre personne, constitue également une atteinte à la dignité, comme l’illustre une scène du roman « 1984 » de George Orwell.
Ensuite, nous examinons le processus de subordination et d'humiliation qui va de la demande à la supplication à travers les expériences de Roman, le personnage principal de la pièce d'Arthur Miller, Mort d'un salarié, au travail, et nous suggérons la pensée indépendante, le contrôle émotionnel et l'établissement d'une image de soi saine pour s'affirmer en tant que sujet.


Chapitre 2 La dignité comme rencontre

Elle traite de la question de la dignité face à laquelle sont confrontés des êtres humains subjectifs.
L'auteur qualifie de violation de la dignité non seulement le fait de dénigrer l'autre personne, mais aussi le fait de ne pas la reconnaître lorsqu'elle devrait l'être.
Il cite divers exemples de violations de la dignité qui se produisent dans les relations humaines, comme le concours de lancer de nains au chapitre 1, le fait de faire assister un patient atteint d'une maladie rare à une conférence dans une école de médecine, de le traiter comme un objet sexuel (Pipshaw), de le consommer comme une marchandise, de dissimuler la vérité (Le Procès de Kafka), de l'ignorer, de le ridiculiser, de le manipuler, de le tromper et de le séduire (le film Max et le Marchand de ferraille), et de le réprimer et de le plaindre (le film Dans la chaleur de la nuit).
Enfin, les multiples facettes de la dignité qui émergent lorsque deux personnes en tant que sujets se rencontrent sont incarnées par le couple fictif d'âge moyen en crise, Zara Winter et Bernhard Winter.


Chapitre 3 : Le respect de la dignité et de la confidentialité privée

Ce chapitre soulève la question du secret privé au regard de la dignité humaine.
L'auteur utilise comme exemple la nouvelle de Philippe Claudel, « Le Bruit des clés », qui relate une visite en prison, pour souligner l'inviolabilité de la sphère privée minimale nécessaire aux êtres humains.
Toutefois, il explique qu'il existe une manière digne de révéler des secrets privés, et l'inverse, c'est-à-dire une manière flagrante et indigne de les révéler, par exemple par le biais des médias à sensation et des paparazzis.
Et il présente comment les secrets privés sont partagés entre les personnes les plus intimes, et comment la dignité de soi-même et des autres est simultanément détruite lorsque ces secrets sont divulgués, sur le modèle de Qui a peur de Virginia Woolf ? d'Edward Albee ?

Chapitre 4 La dignité comme authenticité

Jean-Claude Romand, le protagoniste de L'Adversaire de Carrère, inspiré d'une histoire vraie, rate ses examens de médecine pour une raison futile, et à partir de cet incident, toute sa vie est construite sur des mensonges, des tromperies et des ruses.
Cette perte d'authenticité entraîne une distorsion de l'image de soi et, finalement, une perte de dignité.
En revanche, la question se pose de savoir si l'honnêteté indifférente à l'opinion d'autrui est réellement la réponse à tout.
Le « tabou » qui consiste à ne pas aborder directement un sujet délicat, ainsi que les dangers qui en découlent lorsqu'il est transgressé, sont également soulignés.
Les mensonges proférés uniquement pour préserver sa propre dignité, les propos insensés nés d'une ignorance non reconnue et les paroles inutiles prononcées sans égard pour autrui sont autant de causes de dégradation de la qualité de vie.


Chapitre 5 : La dignité comme respect de soi

Selon l'auteur, « fixer des limites » signifie préserver sa dignité en définissant clairement les limites de ce que l'on peut tolérer, plutôt que d'abandonner ses convictions et principes habituels, aussi désespérée que soit la situation.
Cependant, nous devons aussi prendre en compte les limites culturelles afin d'éviter l'erreur d'imposer notre propre idéologie aux autres.
L'auteur utilise « La Visite d'une vieille dame » de Dürrenmatt et « 1984 » de George Orwell comme exemples pour illustrer des scènes où l'estime de soi d'autrui est bafouée. Selon lui, celui qui porte atteinte à la dignité d'autrui porte simultanément atteinte à la sienne.
Par ailleurs, « Le Choix de Sophie » de William Styron est un exemple de sacrifice de l'estime de soi, mais il s'agit d'un sacrifice fondé sur l'altruisme, qui peut donc servir à préserver la dignité.


Chapitre 6 La dignité comme vérité morale

La question de la dignité en tant que vérité morale est soulevée dans « L'après-midi le plus triste de ma vie » de John Burnham Schwartz et « Le chapeau plat, ou le prix de la vie » de Roman Priester.
L'auteur aborde divers cas, comme la question de savoir si la peine de mort peut véritablement coexister avec la dignité humaine, si la punition institutionnelle détruit l'humanité elle-même, comment considérer les droits de l'homme des criminels et si un avion piloté par un terroriste devrait être abattu pour minimiser les pertes humaines lorsqu'il s'écrase sur un bâtiment, incitant ainsi les lecteurs à réexaminer leurs propres positions.
Et, par la bouche d'un personnage fictif, il conclut comme suit :
« Les limites de l’atteinte à la dignité fondée sur une crise morale doivent être fixées aussi strictement que possible. »
« Nous devons constamment réfléchir à ce que la vérité morale nous apporte dans une situation donnée. »

Chapitre 7 : La dignité dans la reconnaissance du poids des choses

Nous devons forger notre propre identité, trouver un sens à notre vie et évoluer au fil des étapes de l'existence.
L'important ici aussi, c'est l'indépendance.
Nora, l'héroïne de « Une maison de poupée », se libère de son rôle de poupée auprès de son père et de son mari et découvre ses véritables désirs et sa propre identité.
Au fil de leur vie, les individus développent la capacité de discerner l'importance relative des choses, c'est-à-dire la capacité de maintenir un équilibre. L'auteur affirme que c'est aussi une manière d'exprimer le niveau de vie.
À travers l'histoire de deux fermiers qui enveniment une querelle mesquine pour un gain personnel et se mènent eux-mêmes à leur perte, [Roméo et Juliette au village], l'auteur souligne l'importance de maintenir un sens de l'équilibre général et l'idée que c'est ainsi qu'il faut vivre tout en protégeant la dignité des autres et la sienne.
Il est difficile de maintenir une stabilité intérieure, inébranlable face à tout, sans dignité.


Chapitre 8 : La dignité d'accepter la finitude

L'auteur aborde la question de la dignité à l'heure où nous entrons dans un déclin progressif dû à la maladie, à la dépendance, à la démence, au handicap ou au simple vieillissement.
Si non seulement mes capacités sociales et économiques, mais aussi mes facultés intellectuelles et mentales sont affaiblies, et si l'identité qui faisait de moi ce que je suis se désintègre, me laissant avec peu de choses auxquelles me rattacher, comment puis-je maintenir ma dignité, et comment les autres devraient-ils me traiter ?
L'auteur adopte d'abord une position fondamentalement favorable à l'euthanasie à travers une conversation hypothétique entre un couple. Puis, il invite le lecteur à se projeter dans le débat. Il présente une conversation hypothétique entre trois personnes : un mari partisan de l'euthanasie, un médecin qui considère que la vie humaine est un don de Dieu et ne peut donc être manipulée par l'homme, et un médecin à la position modérée.


Recommandation

Le livre de Peter Bieri offre un clair sentiment de libération.
Elle dépeint de manière concrète et chaleureuse que la dignité humaine peut prendre de nombreuses formes différentes dans la vie et qu'on peut adopter des attitudes tout à fait contradictoires, mais qu'un être humain digne est toujours justifié.
Un livre magnifique et important, à lire absolument.

_[Frankfurter Allgemeine]

La dignité n'est pas un avenir prédéterminé, mais un avenir ouvert.
La dignité signifie le respect de soi, et non le mépris de soi, et le courage face à la vérité.
C'est aussi la capacité de construire des relations solides au lieu de les rompre, et c'est une décision autonome plutôt qu'une décision réservée ou prise par d'autres.
Peter Bieri montre comment écrire sur la dignité avec dignité.
_Extrait des avis des lecteurs allemands d'Amazon

SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date de publication : 29 octobre 2014
Nombre de pages, poids, dimensions : 468 pages | 638 g | 148 × 218 × 26 mm
- ISBN13 : 9788956608075
- ISBN10 : 8956608075

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