
dépendance affective
Description
Introduction au livre
Quand j'ai regardé au fond de mon cœur accro à l'amour, j'ai vu que la « honte » y vivait.
La psychologie de l'auto-guérison : se libérer de la codépendance et retrouver des relations saines
Il y a des gens qui trouvent le sens de la vie dans « toi » plutôt que dans « moi ».
Ils éprouvent de la culpabilité lorsqu'ils refusent la demande d'un ami.
Même si votre partenaire vous trompe ou est violent, vous ne pouvez pas le quitter.
Ils puisent leur estime de soi dans la réussite de leur conjoint ou de leurs enfants.
Dans toute relation amoureuse, il est difficile d'essayer de se mettre à la place de son partenaire.
Les mots que je redoute le plus sont : « Arrêtons de nous voir. »
Parce que toute votre énergie est concentrée sur les autres, vous ne pouvez pas gérer correctement votre propre vie ni prendre soin de vous.
Pour ces personnes, que l'on appelle les accros aux relations, l'idée d'être « seul » n'existe pas.
Il n'y a que « moi avec toi ».
Chez une personne dépendante affective, il y a un profond sentiment de honte, le sentiment d'être indigne d'amour et tellement honteux qu'elle souhaite disparaître.
La honte est « la destructrice de l'amour ».
Parce que cela détruit tous les comportements et la communication nécessaires à une relation saine.
La honte et la dépendance affective s'alimentent mutuellement et nous gâchent la vie.
L'auteur partage sa propre histoire d'addiction aux relations amoureuses.
De plus, en me basant sur les cas de clients que j'ai rencontrés lors de mes consultations psychologiques, je propose des conseils pour surmonter la honte et la dépendance affective.
La psychologie de l'auto-guérison : se libérer de la codépendance et retrouver des relations saines
Il y a des gens qui trouvent le sens de la vie dans « toi » plutôt que dans « moi ».
Ils éprouvent de la culpabilité lorsqu'ils refusent la demande d'un ami.
Même si votre partenaire vous trompe ou est violent, vous ne pouvez pas le quitter.
Ils puisent leur estime de soi dans la réussite de leur conjoint ou de leurs enfants.
Dans toute relation amoureuse, il est difficile d'essayer de se mettre à la place de son partenaire.
Les mots que je redoute le plus sont : « Arrêtons de nous voir. »
Parce que toute votre énergie est concentrée sur les autres, vous ne pouvez pas gérer correctement votre propre vie ni prendre soin de vous.
Pour ces personnes, que l'on appelle les accros aux relations, l'idée d'être « seul » n'existe pas.
Il n'y a que « moi avec toi ».
Chez une personne dépendante affective, il y a un profond sentiment de honte, le sentiment d'être indigne d'amour et tellement honteux qu'elle souhaite disparaître.
La honte est « la destructrice de l'amour ».
Parce que cela détruit tous les comportements et la communication nécessaires à une relation saine.
La honte et la dépendance affective s'alimentent mutuellement et nous gâchent la vie.
L'auteur partage sa propre histoire d'addiction aux relations amoureuses.
De plus, en me basant sur les cas de clients que j'ai rencontrés lors de mes consultations psychologiques, je propose des conseils pour surmonter la honte et la dépendance affective.
- Vous pouvez consulter un aperçu du contenu du livre.
Aperçu
indice
Préface – J’étais une personne codépendante, prisonnière de la honte.
Chapitre 1 Quand le sentiment d'inutilité m'envahit soudainement
_ La racine de la honte
Chacun vit avec la honte
Émotions étroitement liées à la honte
Quatre catégories de honte
Narcissisme de la haine de soi
Briser la chaîne de la honte
Entraînement
Chapitre 2 : Comment la honte entrave la croissance intérieure
_ La naissance de la honte
Le « vrai moi » et le « faux moi »
Parents déprimés avec des enfants déprimés
Les parents d'enfants qui surmontent bien la honte
Des sentiments anéantis par la honte
La critique intérieure qui paralyse la vie
Entraînement
Chapitre 3 : Comportements défensifs pour masquer la honte
_ Stratégies d'adaptation à la honte
Mécanismes de défense contre la honte : de la projection à la dépendance
Types de dépendance relationnelle : dominante, passive et soumise
Entraînement
Chapitre 4 : D’où vient cette faim insatiable ?
_ Le vide intérieur de la personne codépendante
La source de la honte, du vide
vide existentiel
vide psychologique
Pourquoi les personnes codépendantes deviennent-elles toxicomanes ?
Accepter le vide
Entraînement
Chapitre 5 : Anxiété et dépendance causées par une faible estime de soi
_ Symptômes de codépendance
Faible estime de soi et dépendance affective
Émotions principales des personnes codépendantes : anxiété, culpabilité et dépression
Les personnes qui nient leurs émotions et répriment leurs désirs
Pourquoi les perfectionnistes ont-ils peur de faire des erreurs ?
«Mieux vaut une relation malheureuse que la solitude.»
Manipulation secrète, contrôle passif
Entraînement
Chapitre 6 : L’amour addictif alimenté par la jalousie, la peur et la colère
_ Dépendance affective
Comment les personnes ayant une faible estime de soi aiment
Une relation qui respecte l'autonomie
Personne n'est parfait
Même l'amour a besoin de limites.
Stratégies de communication pour les relations intimes
Sortir d'une relation abusive
Comment les personnes ayant une haute estime d'elles-mêmes aiment
Entraînement
Chapitre 7 : Pourquoi avons-nous honte de prendre du plaisir sexuel ?
Sexualité et honte
traumatisme sexuel
Votre nom de famille est-il honteux ?
La honte détermine l'identité sexuelle.
Abus sexuels et culpabilité
Qu’est-ce que l’estime de soi sexuelle ?
dépendance sexuelle et haine de soi
Renforcer l'estime de soi sexuelle
Entraînement
Chapitre 8 : Me libérer de la honte
Étape 1 : Qui est mon « vrai moi » ?
Étape 2 : Exprimer la honte
Étape 3 : Trouver les racines de la honte
Étape 4 : Parlez à votre critique intérieure
Étape 5 : Faire face à la honte
Étape 6 : Oser être vulnérable
Étape 7 : Comment augmenter l'estime de soi ?
Étape 8 : Le miracle de l'acceptation de soi
Annexe - Test d'auto-empathie
annotation
Chapitre 1 Quand le sentiment d'inutilité m'envahit soudainement
_ La racine de la honte
Chacun vit avec la honte
Émotions étroitement liées à la honte
Quatre catégories de honte
Narcissisme de la haine de soi
Briser la chaîne de la honte
Entraînement
Chapitre 2 : Comment la honte entrave la croissance intérieure
_ La naissance de la honte
Le « vrai moi » et le « faux moi »
Parents déprimés avec des enfants déprimés
Les parents d'enfants qui surmontent bien la honte
Des sentiments anéantis par la honte
La critique intérieure qui paralyse la vie
Entraînement
Chapitre 3 : Comportements défensifs pour masquer la honte
_ Stratégies d'adaptation à la honte
Mécanismes de défense contre la honte : de la projection à la dépendance
Types de dépendance relationnelle : dominante, passive et soumise
Entraînement
Chapitre 4 : D’où vient cette faim insatiable ?
_ Le vide intérieur de la personne codépendante
La source de la honte, du vide
vide existentiel
vide psychologique
Pourquoi les personnes codépendantes deviennent-elles toxicomanes ?
Accepter le vide
Entraînement
Chapitre 5 : Anxiété et dépendance causées par une faible estime de soi
_ Symptômes de codépendance
Faible estime de soi et dépendance affective
Émotions principales des personnes codépendantes : anxiété, culpabilité et dépression
Les personnes qui nient leurs émotions et répriment leurs désirs
Pourquoi les perfectionnistes ont-ils peur de faire des erreurs ?
«Mieux vaut une relation malheureuse que la solitude.»
Manipulation secrète, contrôle passif
Entraînement
Chapitre 6 : L’amour addictif alimenté par la jalousie, la peur et la colère
_ Dépendance affective
Comment les personnes ayant une faible estime de soi aiment
Une relation qui respecte l'autonomie
Personne n'est parfait
Même l'amour a besoin de limites.
Stratégies de communication pour les relations intimes
Sortir d'une relation abusive
Comment les personnes ayant une haute estime d'elles-mêmes aiment
Entraînement
Chapitre 7 : Pourquoi avons-nous honte de prendre du plaisir sexuel ?
Sexualité et honte
traumatisme sexuel
Votre nom de famille est-il honteux ?
La honte détermine l'identité sexuelle.
Abus sexuels et culpabilité
Qu’est-ce que l’estime de soi sexuelle ?
dépendance sexuelle et haine de soi
Renforcer l'estime de soi sexuelle
Entraînement
Chapitre 8 : Me libérer de la honte
Étape 1 : Qui est mon « vrai moi » ?
Étape 2 : Exprimer la honte
Étape 3 : Trouver les racines de la honte
Étape 4 : Parlez à votre critique intérieure
Étape 5 : Faire face à la honte
Étape 6 : Oser être vulnérable
Étape 7 : Comment augmenter l'estime de soi ?
Étape 8 : Le miracle de l'acceptation de soi
Annexe - Test d'auto-empathie
annotation
Avis de l'éditeur
Pourquoi diable ai-je honte de moi-même sans raison ?
D’où vient ce sentiment de ne pas mériter d’être aimé ?
N'y a-t-il donc aucun moyen d'échapper à ce sentiment familier d'inutilité ?
La honte est une émotion familière à tous.
Mais combien d'entre nous ont déjà réfléchi à l'impact de la honte sur leur vie ? La honte n'est pas qu'un événement embarrassant ponctuel ; elle peut devenir un fardeau pour toute une vie.
Par exemple, les personnes qui considèrent la solitude comme honteuse sont moins susceptibles d'exprimer leurs sentiments de solitude.
Les personnes qui ont honte de leur corps peuvent éviter les rassemblements où le port de vêtements révélateurs est exigé.
Les parents qui ont honte de ne pas avoir reçu une bonne éducation peuvent tenter de compenser cette honte à travers leurs enfants.
En observant attentivement nos propres actions et pensées de cette manière, nous pouvons facilement nous rendre compte à quel point la honte restreint profondément nos pensées et nos actions dans de nombreux aspects de notre vie.
Les gens modernes sont plus que jamais concentrés sur les choses extérieures et souffrent de se comparer aux autres.
Cela peut facilement engendrer de la honte, ce qui peut avoir un impact considérable sur la façon dont je décide de mon avenir.
La honte est à l'origine de la codépendance.
La codépendance est une relation immature dans laquelle une personne sacrifie ses propres besoins et sentiments pour satisfaire ceux de l'autre et attend quelque chose en retour.
Les personnes codépendantes peuvent être considérées comme accros aux relations, un peu comme les alcooliques.
Après avoir lu ce livre, vous vous rendrez compte que la honte et la codépendance affectent presque tous les aspects de votre vie.
Vous comprendrez également comment la honte conduit à la codépendance, et vous acquerrez d'excellents outils pour reconnaître et améliorer à la fois la honte et la codépendance.
Pourquoi suis-je obsédé par les relations ?
Les personnes dépendantes affectives nient leurs sentiments, répriment leurs désirs et vivent en fonction des exigences des autres.
Pour préserver la relation, je présente mes excuses à chaque occasion.
Nous restons dans des relations malheureuses parce que nous avons le sentiment que la solitude est encore plus terrifiante.
Lorsque les personnes dépendantes affectives se rapprochent d'une personne qu'elles idéalisent, elles pensent inconsciemment : « Si une personne aussi merveilleuse m'accepte, c'est que je ne dois pas être si mauvaise », et elles perçoivent cela comme un moyen de faire en sorte que l'autre personne se sente parfaite.
Le cœur de la dépendance affective est la « honte ».
La honte est au cœur de la codépendance et de la dépendance.
La honte détruit les relations autant que nous désirons aimer et être aimés.
La honte se cache au plus profond de nous et nous empêche de nouer des relations saines.
La honte intériorisée est un symptôme courant chez les personnes codépendantes et toxicomanes.
C'est une blessure non cicatrisée qui expose tout ce qui est à l'intérieur, et qui envahit secrètement l'âme et se propage comme un virus.
Et, sans même s'en rendre compte, cela sème des idées négatives sur soi-même qui sapent la confiance en soi, les talents et le bonheur.
À ce stade, non seulement les symptômes de la honte sont plus intenses, mais il n'est plus nécessaire d'avoir recours à des événements extérieurs ou à d'autres personnes pour déclencher les sentiments et les pensées associés.
… … Car une fois la honte intériorisée, elle nous suit comme une ombre.
Aujourd'hui, nous pouvons déclencher en nous-mêmes de la honte par l'autocritique, les normes ou objectifs que nous nous imposons, ou en nous comparant aux autres.
- Pages 37 et 38
La manipulation sournoise du codépendant : le « contrôle passif »
Les personnes codépendantes tentent de contrôler le comportement et les émotions des autres pour éviter la honte.
Plus la honte ressentie par une personne est grande, plus son désir de contrôle s'intensifie.
Une autre raison pour laquelle les personnes codépendantes contrôlent les autres est qu'elles dépendent elles-mêmes des autres.
Leur regard est tourné vers l'extérieur ; ils perçoivent les autres comme la cause de leurs problèmes, la solution à leurs problèmes, ou les deux.
Par exemple, certains parents font pression sur leurs enfants pour qu'ils atteignent des objectifs plus élevés afin de compenser leurs propres sentiments d'infériorité et de honte.
Les soins codépendants impliquent de donner quelque chose en échange d'amour.
«Je vais vous aider.»
« Alors tu m’aimeras et tu m’accepteras », telle est la motivation.
Le soignant peut être responsable de plus de la moitié de la relation.
Ils sont irresponsables envers eux-mêmes, et pourtant ils essaient de prendre en charge le bonheur, les émotions, les besoins, les attentes, et même les actions et les problèmes de leur partenaire.
Vous pouvez déployer beaucoup d'efforts pour être utile aux autres.
Par exemple, faire du bénévolat, accomplir plus que sa part de travail assignée et céder à des exigences déraisonnables.
… … mais leur comportement généreux est teinté de contrôle et d’attentes.
Ils attendent de la gratitude, de l'affection et de la reconnaissance, et ils s'attendent à ce que la personne qui leur donne des conseils les écoute et change.
Sinon, l'autre personne se sentira ingrate et se mettra en colère.
- Pages 170 et 171
Chacun vit avec la honte
En quoi la honte diffère-t-elle des autres émotions ? Parmi les émotions similaires à la honte, on peut citer la timidité, la gêne, l’humiliation et la culpabilité.
« Bien que différentes par leur signification, leur vécu et leur intensité, la timidité, la gêne, l’humiliation et la culpabilité ont toutes en commun la honte, un sentiment d’infériorité. »
La honte est la douleur que nous ressentons lorsque nous sommes insultés ou rejetés, ou lorsque des défauts que nous souhaitons cacher sont mis au jour.
Mais la honte ne s'arrête pas là.
Même une fois la situation humiliante et inadéquate terminée, la honte peut persister et nous tourmenter pendant des jours, voire des années.
La honte nous paralyse et nous empêche d'agir, même lorsqu'il n'y a aucune raison objective d'avoir peur ou lorsque nous n'avons rien fait de mal.
La honte nous convainc que nous sommes mauvais ou gravement imparfaits et que, quoi que nous fassions, nous ne pouvons pas changer.
Quand la honte règne sur nos cœurs
Une crise de honte soudaine, comme lorsqu'on tombe devant un grand groupe de personnes ou qu'on renverse une boisson au restaurant, ou un phénomène physiologique où le visage devient chaud et où la sueur coule abondamment, est appelée « honte aiguë ».
La honte aiguë ne diffère guère des autres émotions en ce qu'elle apparaît et disparaît soudainement.
Mais une fois que la honte atteint un certain niveau, l'histoire change.
Cela s'explique par le fait que nous sommes dominés par une croyance profondément ancrée en notre incompétence, qui semble durer éternellement et qu'il est impossible d'inverser.
La honte intériorisée est un symptôme courant chez les personnes codépendantes et toxicomanes.
C'est une blessure non cicatrisée qui expose tout ce qui est à l'intérieur, et qui envahit secrètement l'âme et se propage comme un virus.
Et, sans même s'en rendre compte, cela sème des idées négatives sur soi-même qui sapent la confiance en soi, les talents et le bonheur.
À ce stade, non seulement les symptômes de la honte sont plus intenses, mais il n'est plus nécessaire d'avoir recours à des événements extérieurs ou à d'autres personnes pour déclencher les sentiments et les pensées associés.
Vous n'avez pas besoin de vous souvenir ni d'avoir conscience du premier incident ou de la première croyance honteuse.
Car une fois intériorisée, la honte nous suit comme une ombre.
Aujourd'hui, nous pouvons déclencher en nous-mêmes de la honte par l'autocritique, les normes ou objectifs que nous nous imposons, ou en nous comparant aux autres.
- Pages 37 et 38
Mécanismes d'adaptation à la honte : dépendance et projection
Les mécanismes d'adaptation utilisés pour éviter les sentiments désagréables que provoque la honte comprennent le déni, le refoulement, l'agression, la « dépendance » et la « projection ».
La dépendance anesthésie les émotions douloureuses.
Nous utilisons la dépendance pour contrôler la honte, qu'il s'agisse d'une personne, d'une substance (alcool, drogues, nourriture, etc.) ou d'une activité (shopping, sexe, jeux d'argent, etc.).
La honte peut aussi être gérée en s'adonnant au pouvoir, à la stimulation et au plaisir.
S'adonner compulsivement à l'amour est aussi une défense contre le sentiment d'être indigne d'amour.
Les personnes dépendantes de l'amour et du romantisme peuvent temporairement échapper à leur honte en fantasmant sur une relation idéale.
- Page 101
Lorsque nous projetons notre critique intérieure sur les autres, nous devenons hypersensibles et pouvons même percevoir les compliments comme des critiques.
« Tu as vraiment bonne mine. » est interprété comme « Donc tu avais mauvaise mine avant ? »
« As-tu perdu du poids ? » devient « Cela veut-il dire que tu avais l'air gros avant ? »
« Tu as eu un A ! » sonne comme une question, comme « Tu as eu un A ? »
Les personnes codépendantes, en particulier, sont sensibles aux limites fixées par les autres car elles ne savent pas comment les définir.
« Je dois y aller maintenant » est interprété comme « Je t’ennuie » ou « Tu me détestes ».
- Pages 147 et 148
Des personnalités factices créées par la honte
La honte joue un rôle crucial dans le processus de développement de l'enfant, au moment où se forme l'identité.
Si nos parents ou ceux qui jouent un rôle parental durant notre enfance ne nous inculquent pas la confiance en nous ou ne nous encouragent pas à exprimer ouvertement nos sentiments et nos besoins, mais les ignorent au contraire, notre véritable moi se trouve assailli par la honte.
Lorsque la honte s'intériorise, nous créons de fausses identités pour tenter de nous en débarrasser : le moi idéal, le moi codépendant, le critique intérieur et le moi qui se déprécie.
Cette identité manipulée nous empêche non seulement de nous protéger et de nous aimer correctement, mais elle nous éloigne aussi davantage de notre véritable moi.
Le « moi » qui croit qu’il ou elle devrait devenir
La plupart des personnes codépendantes ont peu d'expérience, durant leur enfance, du fait que leurs besoins et leurs sentiments soient acceptés.
Le « moi idéal » reflète le type de personne qu'un enfant « devrait » être pour survivre au sein de sa famille.
Un enfant qui grandit dans un foyer où les émotions tristes ne sont pas tolérées tentera constamment de ne montrer que du bonheur, et dans ce cas, la fausse identité du moi idéal remplace le moi réel, le « vrai moi ».
La quête de la perfection pour atteindre son idéal peut devenir obsessionnelle.
Par exemple, ils tentent de dissimuler leur véritable personnalité et de n'exprimer qu'une version idéalisée d'eux-mêmes.
Malheureusement, cette obsession pour le moi idéal peut être dévastatrice et bouleverser toute notre vie et notre trajectoire de développement.
Et en essayant de nous conformer à ces faux idéaux, nous éprouvons un sentiment d'aliénation plus intense.
- Page 55
La codépendance, la maladie de « se perdre soi-même »
Le « moi codépendant » est bien plus grave que la création d'un moi idéal.
Les personnes codépendantes sont déconnectées de leur véritable personnalité et incapables de fonctionner efficacement en tant que telles.
À l'instar du moi réel et du moi idéal, le moi codépendant trouve généralement ses racines dans l'enfance.
Cela est particulièrement vrai si l'un des parents, voire les deux, étaient codépendants.
Les parents codépendants, dont les limites interpersonnelles sont floues, considèrent souvent leurs enfants comme des extensions d'eux-mêmes et non comme des individus indépendants et distincts.
Même les parents « aimants » peuvent faire cela.
Ils ne savent pas faire preuve d'empathie.
Au lieu de faire preuve d'empathie, ils utilisent leurs enfants pour renforcer leur estime de soi, réaliser leurs idéaux et satisfaire leurs besoins.
- Pages 56 et 57
La critique intérieure qui paralyse la vie
La voix de nos parents, qui nous fait honte et nous rabaisse, devient notre critique intérieure et persiste longtemps en nous.
La personne codépendante vit avec ce critique.
La voix de notre critique intérieure nous fait éprouver une honte intense, se heurte constamment à notre véritable nature et fait sans cesse ressurgir des événements traumatisants de notre enfance.
Dès l'enfance, notre critique intérieure attend de nous des choses difficiles à réaliser.
Nous obligeant à réprimer nos véritables sentiments et caractéristiques qui entrent en conflit avec nos idéaux intérieurs.
Nous suivons docilement notre critique intérieure.
En d'autres termes, nous essayons d'être « exactement comme » notre critique intérieure pense que nous sommes, et nous essayons de « devenir » la personne qui ressent, pense, fait et a besoin « exactement comme » notre critique intérieure croit que nous sommes.
De ce fait, les personnes codépendantes sont inévitablement rongées par la honte lorsque leur comportement ne répond pas aux attentes ou lorsque des limitations les empêchent d'atteindre leurs idéaux.
- Pages 77 et 78
Trois types de dépendance affective
L'auteur catégorise globalement la dépendance relationnelle en trois types.
Il existe trois types principaux : le type dominant, le type spectateur et le type soumis.
Quand on pense aux personnes dépendantes affectives, on pense généralement à des personnes excessivement obsédées par les relations ou qui abordent les autres de manière soumise, mais les personnes qui tentent de se distancer des autres ou qui ont un fort désir de contrôler les autres peuvent également être considérées comme dépendantes affectives.
Narcissique dominant et agressif
Contrairement aux personnes codépendantes qui s'identifient à un moi honteux et dévalorisant, les types dominants sont souvent narcissiques.
Ils pensent que leur moi idéal, c'est « eux-mêmes ».
Leur sentiment de privilège peut atténuer leurs sentiments inconscients de privation et d'infériorité, mais ceux-ci refont surface lorsqu'ils ne sont pas traités avec privilège.
Le type dominant peut sembler avoir une haute estime de soi et ne pas avoir besoin des autres.
Mais ce n'est pas le cas.
La raison pour laquelle ils cherchent à charmer les autres est de gagner leur respect.
La raison pour laquelle nous nous vantons de nous-mêmes, de nos projets et de nos réussites est d'échapper au sentiment de honte ou d'échec.
- Pages 105 et 106
Spectateur - Libéral évitant
Ce type de personnalité se caractérise par une attitude résignée ou détachée.
Ils agissent comme s'ils n'étaient pas maîtres de leur propre vie, comme s'ils n'étaient que de simples spectateurs.
La personnalité de type spectateur passif se forme sur la base d'un retrait psychologique.
Pour éviter ses propres désirs et besoins, ou pour éviter la souffrance et la déception.
Leur honte les amène à se sentir indignes d'interagir avec les autres, et la solution consiste à s'éloigner des gens.
Parce que je souhaite volontairement réduire le rayon de ma vie et parvenir, d'une manière ou d'une autre, à la paix intérieure.
… … Ce type de personne, qui n’aime pas faire d’efforts, ne s’intéresse ni à la compétition, ni aux disputes, ni à la réalisation d’objectifs, ni à s’impliquer dans des choses qui impliquent d’autres personnes.
- Pages 106 et 107
Soumis·e - Autodépréciation et codépendance
Le déni des besoins personnels et la peur du conflit et de l'abandon rendent extrêmement difficile pour les personnes soumises de fixer des limites.
Cela donne aux autres une excuse pour abuser et les exploiter facilement.
Ils ont du mal à dire « non » à ceux qui les maltraitent et ont besoin d'eux.
De plus, en essayant de leur plaire, nous avons tendance à nous sacrifier.
Et pour ce faire, non seulement ils nient, minimisent et rationalisent les abus et les blessures émotionnelles qu'ils ont subis, mais ils tentent également de trouver leurs propres défauts et de devenir plus compréhensifs.
Cette attitude les empêche d'affronter ce qu'ils craignent le plus : le rejet.
Le rejet anéantit l'espoir de trouver un amour durable et confirme leur conviction qu'ils sont incapables d'être aimés.
- Pages 111 et 112
Comment se libérer de la honte et de la dépendance affective ?
N'essayez pas de deviner ce que pense l'autre personne.
Il arrive que nous supposions savoir ce que pense notre partenaire ou dans quel état émotionnel il ou elle se trouve.
Lorsque nous analysons l'état émotionnel de notre partenaire, que nous définissons ce qu'il ressent, que nous parlons à d'autres de son état émotionnel ou que nous disons « C'est toi le problème », nous ne respectons pas les limites mentales et émotionnelles de notre partenaire.
Cette attitude sous-entend qu'un membre du couple est supérieur et sait tout.
Cette situation peut vous donner l'impression d'envahir et d'attaquer votre partenaire, ce qui peut le faire se sentir honteux et supérieur.
Il est donc beaucoup plus respectueux d'ouvrir son cœur et de demander à son partenaire ce qu'il ressent.
- Pages 212 et 213
Respectez les limites
Pour entretenir une relation saine, les partenaires doivent établir des limites saines qui empêchent la colère et les abus de se développer entre eux.
Mais comme nous avons du mal à tracer des limites entre nous et les autres, les limites des autres nous semblent source de honte.
Par exemple, lorsque notre partenaire passe du temps avec ses amis ou s'adonne à ses loisirs personnels, nous pouvons considérer cela comme un comportement égoïste.
Si ma femme veut être seule, j'en conclus qu'elle ne mérite pas qu'on passe du temps avec elle.
Une relation saine nécessite à la fois du temps passé avec son partenaire et du temps passé seul.
… … Les relations peuvent s'améliorer lorsque vous apprenez à fixer des limites et à accepter celles de votre partenaire.
- Pages 213 et 214
Résistez à la tentation de prendre soin et de contrôler.
Toute tentative pour changer votre partenaire ne fera qu'engendrer des conflits et de la colère entre vous deux.
Peut-être encourageons-nous encore davantage le comportement même que nous essayons d'éradiquer.
Ce principe peut être compris à travers des exemples de gagnants et de perdants.
Le gagnant, qui apporte son aide, se sent autonome et supérieur, tandis que le perdant se sent incompétent et inférieur.
Et cela perturbe l'équilibre de ces relations.
……Les schémas typiques des couples peuvent apparaître de manière intermittente ou continue.
Surtout lorsque des violences sont impliquées, cela peut créer une distance ou un déséquilibre dans la relation entre les deux personnes.
Vous risquez de rester bloqué dans ce rôle pendant des années, et votre vie à tous les deux pourrait devenir misérable.
Pour changer, les gagnants doivent résister à la tentation de conseiller et de contrôler.
De plus, les perdants doivent revoir leurs attentes à la baisse et se recentrer sur leur véritable personnalité.
- Pages 214-216
D’où vient ce sentiment de ne pas mériter d’être aimé ?
N'y a-t-il donc aucun moyen d'échapper à ce sentiment familier d'inutilité ?
La honte est une émotion familière à tous.
Mais combien d'entre nous ont déjà réfléchi à l'impact de la honte sur leur vie ? La honte n'est pas qu'un événement embarrassant ponctuel ; elle peut devenir un fardeau pour toute une vie.
Par exemple, les personnes qui considèrent la solitude comme honteuse sont moins susceptibles d'exprimer leurs sentiments de solitude.
Les personnes qui ont honte de leur corps peuvent éviter les rassemblements où le port de vêtements révélateurs est exigé.
Les parents qui ont honte de ne pas avoir reçu une bonne éducation peuvent tenter de compenser cette honte à travers leurs enfants.
En observant attentivement nos propres actions et pensées de cette manière, nous pouvons facilement nous rendre compte à quel point la honte restreint profondément nos pensées et nos actions dans de nombreux aspects de notre vie.
Les gens modernes sont plus que jamais concentrés sur les choses extérieures et souffrent de se comparer aux autres.
Cela peut facilement engendrer de la honte, ce qui peut avoir un impact considérable sur la façon dont je décide de mon avenir.
La honte est à l'origine de la codépendance.
La codépendance est une relation immature dans laquelle une personne sacrifie ses propres besoins et sentiments pour satisfaire ceux de l'autre et attend quelque chose en retour.
Les personnes codépendantes peuvent être considérées comme accros aux relations, un peu comme les alcooliques.
Après avoir lu ce livre, vous vous rendrez compte que la honte et la codépendance affectent presque tous les aspects de votre vie.
Vous comprendrez également comment la honte conduit à la codépendance, et vous acquerrez d'excellents outils pour reconnaître et améliorer à la fois la honte et la codépendance.
Pourquoi suis-je obsédé par les relations ?
Les personnes dépendantes affectives nient leurs sentiments, répriment leurs désirs et vivent en fonction des exigences des autres.
Pour préserver la relation, je présente mes excuses à chaque occasion.
Nous restons dans des relations malheureuses parce que nous avons le sentiment que la solitude est encore plus terrifiante.
Lorsque les personnes dépendantes affectives se rapprochent d'une personne qu'elles idéalisent, elles pensent inconsciemment : « Si une personne aussi merveilleuse m'accepte, c'est que je ne dois pas être si mauvaise », et elles perçoivent cela comme un moyen de faire en sorte que l'autre personne se sente parfaite.
Le cœur de la dépendance affective est la « honte ».
La honte est au cœur de la codépendance et de la dépendance.
La honte détruit les relations autant que nous désirons aimer et être aimés.
La honte se cache au plus profond de nous et nous empêche de nouer des relations saines.
La honte intériorisée est un symptôme courant chez les personnes codépendantes et toxicomanes.
C'est une blessure non cicatrisée qui expose tout ce qui est à l'intérieur, et qui envahit secrètement l'âme et se propage comme un virus.
Et, sans même s'en rendre compte, cela sème des idées négatives sur soi-même qui sapent la confiance en soi, les talents et le bonheur.
À ce stade, non seulement les symptômes de la honte sont plus intenses, mais il n'est plus nécessaire d'avoir recours à des événements extérieurs ou à d'autres personnes pour déclencher les sentiments et les pensées associés.
… … Car une fois la honte intériorisée, elle nous suit comme une ombre.
Aujourd'hui, nous pouvons déclencher en nous-mêmes de la honte par l'autocritique, les normes ou objectifs que nous nous imposons, ou en nous comparant aux autres.
- Pages 37 et 38
La manipulation sournoise du codépendant : le « contrôle passif »
Les personnes codépendantes tentent de contrôler le comportement et les émotions des autres pour éviter la honte.
Plus la honte ressentie par une personne est grande, plus son désir de contrôle s'intensifie.
Une autre raison pour laquelle les personnes codépendantes contrôlent les autres est qu'elles dépendent elles-mêmes des autres.
Leur regard est tourné vers l'extérieur ; ils perçoivent les autres comme la cause de leurs problèmes, la solution à leurs problèmes, ou les deux.
Par exemple, certains parents font pression sur leurs enfants pour qu'ils atteignent des objectifs plus élevés afin de compenser leurs propres sentiments d'infériorité et de honte.
Les soins codépendants impliquent de donner quelque chose en échange d'amour.
«Je vais vous aider.»
« Alors tu m’aimeras et tu m’accepteras », telle est la motivation.
Le soignant peut être responsable de plus de la moitié de la relation.
Ils sont irresponsables envers eux-mêmes, et pourtant ils essaient de prendre en charge le bonheur, les émotions, les besoins, les attentes, et même les actions et les problèmes de leur partenaire.
Vous pouvez déployer beaucoup d'efforts pour être utile aux autres.
Par exemple, faire du bénévolat, accomplir plus que sa part de travail assignée et céder à des exigences déraisonnables.
… … mais leur comportement généreux est teinté de contrôle et d’attentes.
Ils attendent de la gratitude, de l'affection et de la reconnaissance, et ils s'attendent à ce que la personne qui leur donne des conseils les écoute et change.
Sinon, l'autre personne se sentira ingrate et se mettra en colère.
- Pages 170 et 171
Chacun vit avec la honte
En quoi la honte diffère-t-elle des autres émotions ? Parmi les émotions similaires à la honte, on peut citer la timidité, la gêne, l’humiliation et la culpabilité.
« Bien que différentes par leur signification, leur vécu et leur intensité, la timidité, la gêne, l’humiliation et la culpabilité ont toutes en commun la honte, un sentiment d’infériorité. »
La honte est la douleur que nous ressentons lorsque nous sommes insultés ou rejetés, ou lorsque des défauts que nous souhaitons cacher sont mis au jour.
Mais la honte ne s'arrête pas là.
Même une fois la situation humiliante et inadéquate terminée, la honte peut persister et nous tourmenter pendant des jours, voire des années.
La honte nous paralyse et nous empêche d'agir, même lorsqu'il n'y a aucune raison objective d'avoir peur ou lorsque nous n'avons rien fait de mal.
La honte nous convainc que nous sommes mauvais ou gravement imparfaits et que, quoi que nous fassions, nous ne pouvons pas changer.
Quand la honte règne sur nos cœurs
Une crise de honte soudaine, comme lorsqu'on tombe devant un grand groupe de personnes ou qu'on renverse une boisson au restaurant, ou un phénomène physiologique où le visage devient chaud et où la sueur coule abondamment, est appelée « honte aiguë ».
La honte aiguë ne diffère guère des autres émotions en ce qu'elle apparaît et disparaît soudainement.
Mais une fois que la honte atteint un certain niveau, l'histoire change.
Cela s'explique par le fait que nous sommes dominés par une croyance profondément ancrée en notre incompétence, qui semble durer éternellement et qu'il est impossible d'inverser.
La honte intériorisée est un symptôme courant chez les personnes codépendantes et toxicomanes.
C'est une blessure non cicatrisée qui expose tout ce qui est à l'intérieur, et qui envahit secrètement l'âme et se propage comme un virus.
Et, sans même s'en rendre compte, cela sème des idées négatives sur soi-même qui sapent la confiance en soi, les talents et le bonheur.
À ce stade, non seulement les symptômes de la honte sont plus intenses, mais il n'est plus nécessaire d'avoir recours à des événements extérieurs ou à d'autres personnes pour déclencher les sentiments et les pensées associés.
Vous n'avez pas besoin de vous souvenir ni d'avoir conscience du premier incident ou de la première croyance honteuse.
Car une fois intériorisée, la honte nous suit comme une ombre.
Aujourd'hui, nous pouvons déclencher en nous-mêmes de la honte par l'autocritique, les normes ou objectifs que nous nous imposons, ou en nous comparant aux autres.
- Pages 37 et 38
Mécanismes d'adaptation à la honte : dépendance et projection
Les mécanismes d'adaptation utilisés pour éviter les sentiments désagréables que provoque la honte comprennent le déni, le refoulement, l'agression, la « dépendance » et la « projection ».
La dépendance anesthésie les émotions douloureuses.
Nous utilisons la dépendance pour contrôler la honte, qu'il s'agisse d'une personne, d'une substance (alcool, drogues, nourriture, etc.) ou d'une activité (shopping, sexe, jeux d'argent, etc.).
La honte peut aussi être gérée en s'adonnant au pouvoir, à la stimulation et au plaisir.
S'adonner compulsivement à l'amour est aussi une défense contre le sentiment d'être indigne d'amour.
Les personnes dépendantes de l'amour et du romantisme peuvent temporairement échapper à leur honte en fantasmant sur une relation idéale.
- Page 101
Lorsque nous projetons notre critique intérieure sur les autres, nous devenons hypersensibles et pouvons même percevoir les compliments comme des critiques.
« Tu as vraiment bonne mine. » est interprété comme « Donc tu avais mauvaise mine avant ? »
« As-tu perdu du poids ? » devient « Cela veut-il dire que tu avais l'air gros avant ? »
« Tu as eu un A ! » sonne comme une question, comme « Tu as eu un A ? »
Les personnes codépendantes, en particulier, sont sensibles aux limites fixées par les autres car elles ne savent pas comment les définir.
« Je dois y aller maintenant » est interprété comme « Je t’ennuie » ou « Tu me détestes ».
- Pages 147 et 148
Des personnalités factices créées par la honte
La honte joue un rôle crucial dans le processus de développement de l'enfant, au moment où se forme l'identité.
Si nos parents ou ceux qui jouent un rôle parental durant notre enfance ne nous inculquent pas la confiance en nous ou ne nous encouragent pas à exprimer ouvertement nos sentiments et nos besoins, mais les ignorent au contraire, notre véritable moi se trouve assailli par la honte.
Lorsque la honte s'intériorise, nous créons de fausses identités pour tenter de nous en débarrasser : le moi idéal, le moi codépendant, le critique intérieur et le moi qui se déprécie.
Cette identité manipulée nous empêche non seulement de nous protéger et de nous aimer correctement, mais elle nous éloigne aussi davantage de notre véritable moi.
Le « moi » qui croit qu’il ou elle devrait devenir
La plupart des personnes codépendantes ont peu d'expérience, durant leur enfance, du fait que leurs besoins et leurs sentiments soient acceptés.
Le « moi idéal » reflète le type de personne qu'un enfant « devrait » être pour survivre au sein de sa famille.
Un enfant qui grandit dans un foyer où les émotions tristes ne sont pas tolérées tentera constamment de ne montrer que du bonheur, et dans ce cas, la fausse identité du moi idéal remplace le moi réel, le « vrai moi ».
La quête de la perfection pour atteindre son idéal peut devenir obsessionnelle.
Par exemple, ils tentent de dissimuler leur véritable personnalité et de n'exprimer qu'une version idéalisée d'eux-mêmes.
Malheureusement, cette obsession pour le moi idéal peut être dévastatrice et bouleverser toute notre vie et notre trajectoire de développement.
Et en essayant de nous conformer à ces faux idéaux, nous éprouvons un sentiment d'aliénation plus intense.
- Page 55
La codépendance, la maladie de « se perdre soi-même »
Le « moi codépendant » est bien plus grave que la création d'un moi idéal.
Les personnes codépendantes sont déconnectées de leur véritable personnalité et incapables de fonctionner efficacement en tant que telles.
À l'instar du moi réel et du moi idéal, le moi codépendant trouve généralement ses racines dans l'enfance.
Cela est particulièrement vrai si l'un des parents, voire les deux, étaient codépendants.
Les parents codépendants, dont les limites interpersonnelles sont floues, considèrent souvent leurs enfants comme des extensions d'eux-mêmes et non comme des individus indépendants et distincts.
Même les parents « aimants » peuvent faire cela.
Ils ne savent pas faire preuve d'empathie.
Au lieu de faire preuve d'empathie, ils utilisent leurs enfants pour renforcer leur estime de soi, réaliser leurs idéaux et satisfaire leurs besoins.
- Pages 56 et 57
La critique intérieure qui paralyse la vie
La voix de nos parents, qui nous fait honte et nous rabaisse, devient notre critique intérieure et persiste longtemps en nous.
La personne codépendante vit avec ce critique.
La voix de notre critique intérieure nous fait éprouver une honte intense, se heurte constamment à notre véritable nature et fait sans cesse ressurgir des événements traumatisants de notre enfance.
Dès l'enfance, notre critique intérieure attend de nous des choses difficiles à réaliser.
Nous obligeant à réprimer nos véritables sentiments et caractéristiques qui entrent en conflit avec nos idéaux intérieurs.
Nous suivons docilement notre critique intérieure.
En d'autres termes, nous essayons d'être « exactement comme » notre critique intérieure pense que nous sommes, et nous essayons de « devenir » la personne qui ressent, pense, fait et a besoin « exactement comme » notre critique intérieure croit que nous sommes.
De ce fait, les personnes codépendantes sont inévitablement rongées par la honte lorsque leur comportement ne répond pas aux attentes ou lorsque des limitations les empêchent d'atteindre leurs idéaux.
- Pages 77 et 78
Trois types de dépendance affective
L'auteur catégorise globalement la dépendance relationnelle en trois types.
Il existe trois types principaux : le type dominant, le type spectateur et le type soumis.
Quand on pense aux personnes dépendantes affectives, on pense généralement à des personnes excessivement obsédées par les relations ou qui abordent les autres de manière soumise, mais les personnes qui tentent de se distancer des autres ou qui ont un fort désir de contrôler les autres peuvent également être considérées comme dépendantes affectives.
Narcissique dominant et agressif
Contrairement aux personnes codépendantes qui s'identifient à un moi honteux et dévalorisant, les types dominants sont souvent narcissiques.
Ils pensent que leur moi idéal, c'est « eux-mêmes ».
Leur sentiment de privilège peut atténuer leurs sentiments inconscients de privation et d'infériorité, mais ceux-ci refont surface lorsqu'ils ne sont pas traités avec privilège.
Le type dominant peut sembler avoir une haute estime de soi et ne pas avoir besoin des autres.
Mais ce n'est pas le cas.
La raison pour laquelle ils cherchent à charmer les autres est de gagner leur respect.
La raison pour laquelle nous nous vantons de nous-mêmes, de nos projets et de nos réussites est d'échapper au sentiment de honte ou d'échec.
- Pages 105 et 106
Spectateur - Libéral évitant
Ce type de personnalité se caractérise par une attitude résignée ou détachée.
Ils agissent comme s'ils n'étaient pas maîtres de leur propre vie, comme s'ils n'étaient que de simples spectateurs.
La personnalité de type spectateur passif se forme sur la base d'un retrait psychologique.
Pour éviter ses propres désirs et besoins, ou pour éviter la souffrance et la déception.
Leur honte les amène à se sentir indignes d'interagir avec les autres, et la solution consiste à s'éloigner des gens.
Parce que je souhaite volontairement réduire le rayon de ma vie et parvenir, d'une manière ou d'une autre, à la paix intérieure.
… … Ce type de personne, qui n’aime pas faire d’efforts, ne s’intéresse ni à la compétition, ni aux disputes, ni à la réalisation d’objectifs, ni à s’impliquer dans des choses qui impliquent d’autres personnes.
- Pages 106 et 107
Soumis·e - Autodépréciation et codépendance
Le déni des besoins personnels et la peur du conflit et de l'abandon rendent extrêmement difficile pour les personnes soumises de fixer des limites.
Cela donne aux autres une excuse pour abuser et les exploiter facilement.
Ils ont du mal à dire « non » à ceux qui les maltraitent et ont besoin d'eux.
De plus, en essayant de leur plaire, nous avons tendance à nous sacrifier.
Et pour ce faire, non seulement ils nient, minimisent et rationalisent les abus et les blessures émotionnelles qu'ils ont subis, mais ils tentent également de trouver leurs propres défauts et de devenir plus compréhensifs.
Cette attitude les empêche d'affronter ce qu'ils craignent le plus : le rejet.
Le rejet anéantit l'espoir de trouver un amour durable et confirme leur conviction qu'ils sont incapables d'être aimés.
- Pages 111 et 112
Comment se libérer de la honte et de la dépendance affective ?
N'essayez pas de deviner ce que pense l'autre personne.
Il arrive que nous supposions savoir ce que pense notre partenaire ou dans quel état émotionnel il ou elle se trouve.
Lorsque nous analysons l'état émotionnel de notre partenaire, que nous définissons ce qu'il ressent, que nous parlons à d'autres de son état émotionnel ou que nous disons « C'est toi le problème », nous ne respectons pas les limites mentales et émotionnelles de notre partenaire.
Cette attitude sous-entend qu'un membre du couple est supérieur et sait tout.
Cette situation peut vous donner l'impression d'envahir et d'attaquer votre partenaire, ce qui peut le faire se sentir honteux et supérieur.
Il est donc beaucoup plus respectueux d'ouvrir son cœur et de demander à son partenaire ce qu'il ressent.
- Pages 212 et 213
Respectez les limites
Pour entretenir une relation saine, les partenaires doivent établir des limites saines qui empêchent la colère et les abus de se développer entre eux.
Mais comme nous avons du mal à tracer des limites entre nous et les autres, les limites des autres nous semblent source de honte.
Par exemple, lorsque notre partenaire passe du temps avec ses amis ou s'adonne à ses loisirs personnels, nous pouvons considérer cela comme un comportement égoïste.
Si ma femme veut être seule, j'en conclus qu'elle ne mérite pas qu'on passe du temps avec elle.
Une relation saine nécessite à la fois du temps passé avec son partenaire et du temps passé seul.
… … Les relations peuvent s'améliorer lorsque vous apprenez à fixer des limites et à accepter celles de votre partenaire.
- Pages 213 et 214
Résistez à la tentation de prendre soin et de contrôler.
Toute tentative pour changer votre partenaire ne fera qu'engendrer des conflits et de la colère entre vous deux.
Peut-être encourageons-nous encore davantage le comportement même que nous essayons d'éradiquer.
Ce principe peut être compris à travers des exemples de gagnants et de perdants.
Le gagnant, qui apporte son aide, se sent autonome et supérieur, tandis que le perdant se sent incompétent et inférieur.
Et cela perturbe l'équilibre de ces relations.
……Les schémas typiques des couples peuvent apparaître de manière intermittente ou continue.
Surtout lorsque des violences sont impliquées, cela peut créer une distance ou un déséquilibre dans la relation entre les deux personnes.
Vous risquez de rester bloqué dans ce rôle pendant des années, et votre vie à tous les deux pourrait devenir misérable.
Pour changer, les gagnants doivent résister à la tentation de conseiller et de contrôler.
De plus, les perdants doivent revoir leurs attentes à la baisse et se recentrer sur leur véritable personnalité.
- Pages 214-216
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date de publication : 19 novembre 2018
Nombre de pages, poids, dimensions : 320 pages | 460 g | 140 × 213 × 30 mm
- ISBN13 : 9791187064299
- ISBN10 : 1187064297
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