
Éthique à Nicomaque
Description
Introduction au livre
Aristote étudia et enseigna comme étudiant puis professeur à l'académie de Platon, l'Akademeia, pendant une vingtaine d'années durant sa jeunesse, puis ouvrit une nouvelle académie, le Lykeion, dans sa quarantaine, pour enseigner aux jeunes de l'époque.
Durant cette période, Aristote a produit une quantité considérable d'écrits ; on sait qu'il a écrit environ 400 ouvrages couvrant presque tous les domaines académiques, de la métaphysique à l'éthique, en passant par la politique et la physique.
Ses écrits se divisent en deux catégories : ceux destinés au grand public (exoterika) et les notes de cours à usage interne dans les académies (esoterika). Tous ses écrits destinés au grand public et publiés de son vivant ont disparu ; il ne reste aujourd’hui qu’une cinquantaine d’écrits à usage interne, dont l’Éthique à Nicomaque.
Pour quoi vivent les hommes ? Socrate recherchait une « vie conforme à la pensée rationnelle », tandis que Platon poursuivait la valeur suprême de « l'idée du bien ».
Quelle était donc la valeur ultime de la vie dont parlait Aristote, héritier de la philosophie grecque et fervent défenseur de celle-ci ? C’était « une vie heureuse ».
L'Éthique à Nicomaque, qu'il a enseignée à son fils Nicomaque, est simple et non idéaliste.
Cela part du bon sens selon lequel le but de la vie est d'avoir une vie heureuse.
En grec, le « bonheur » (eudaimonia) désigne une vie de contentement, d'épanouissement et d'activité.
Dans cet ouvrage, Aristote affirme que le bien suprême que recherchent les hommes est le bonheur, et que ce bonheur s'atteint non par un état d'esprit, mais par les activités humaines.
Durant cette période, Aristote a produit une quantité considérable d'écrits ; on sait qu'il a écrit environ 400 ouvrages couvrant presque tous les domaines académiques, de la métaphysique à l'éthique, en passant par la politique et la physique.
Ses écrits se divisent en deux catégories : ceux destinés au grand public (exoterika) et les notes de cours à usage interne dans les académies (esoterika). Tous ses écrits destinés au grand public et publiés de son vivant ont disparu ; il ne reste aujourd’hui qu’une cinquantaine d’écrits à usage interne, dont l’Éthique à Nicomaque.
Pour quoi vivent les hommes ? Socrate recherchait une « vie conforme à la pensée rationnelle », tandis que Platon poursuivait la valeur suprême de « l'idée du bien ».
Quelle était donc la valeur ultime de la vie dont parlait Aristote, héritier de la philosophie grecque et fervent défenseur de celle-ci ? C’était « une vie heureuse ».
L'Éthique à Nicomaque, qu'il a enseignée à son fils Nicomaque, est simple et non idéaliste.
Cela part du bon sens selon lequel le but de la vie est d'avoir une vie heureuse.
En grec, le « bonheur » (eudaimonia) désigne une vie de contentement, d'épanouissement et d'activité.
Dans cet ouvrage, Aristote affirme que le bien suprême que recherchent les hommes est le bonheur, et que ce bonheur s'atteint non par un état d'esprit, mais par les activités humaines.
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Aperçu
indice
Préface du traducteur : Qu’est-ce qu’une bonne vie, une vie heureuse ?_5
Chronologie clé_11
Note_20
Livre 1 : La bonté de l'homme
Chapitre 1 Toutes les activités humaines tendent vers le bien.
Un objectif peut être subordonné à un autre_22
Chapitre 2 : Science politique : l'étude du bien suprême de l'humanité_23
Chapitre 3 : La science politique n’est pas une science exacte_24
Chapitre 4 : Les avis divergent quant au but ultime du bonheur_26
Chapitre 5 Trois types de vie.
La vie contemplative sera abordée ultérieurement_28
Chapitre 6 : Critique de l'idée de bonté_30
Chapitre 7 : Qu’est-ce qui est bon pour les humains ? Le but ultime de la vie.
L'autosuffisance, c'est le bonheur_35
Chapitre 8 : Notre conception du bonheur conforme aux croyances populaires_40
Chapitre 9 : Comment être heureux_44
Chapitre 10 : Nul ne peut-il être heureux de son vivant ?_46
Chapitre 11 : Le destin des vivants influence-t-il celui des morts ?_50
Chapitre 12 : La vertu est louable, mais le bonheur transcende les louanges_52
Chapitre 13 : Pour comprendre ce qu’est le bien, il faut étudier l’âme humaine_53
Livre 2 Les vertus morales
Chapitre 1 : La vertu morale, comme toute compétence, s'acquiert par la répétition_60
Chapitre 2 Excès et insuffisance d'actions qui ne peuvent être précisément définies
À éviter_62
Chapitre 3 Le caractère agréable ou douloureux des actions d'une personne est un indicateur de maturité morale.
La bonne conduite consiste en une attitude appropriée face au plaisir ou à la douleur.
Parce que ça sort_65
Chapitre 4 : Répondre à la question de savoir si la vertu peut être acquise par des actions vertueuses_68
Chapitre 5 Pour définir la vertu, nous devons déterminer à quelle catégorie elle appartient.
La vertu n'est ni un sentiment ni une capacité, mais un état d'esprit_70
Chapitre 6 : La caractéristique de la vertu morale : choisir la modération_71
Chapitre 7 : Application de la doctrine du juste milieu aux vertus individuelles_76
Chapitre 8 : La doctrine du juste milieu semble parfois plus proche de l'un des deux extrêmes_80
Chapitre 9 : Directives pratiques pour la doctrine du juste milieu_82
Livre 3 : Responsabilité morale
Chapitre 1 : Les actes sont soit volontaires, soit involontaires_88
Chapitre 2 Le choix rationnel est différent de la spontanéité.
Lors du choix d'une cible
Vous devez y réfléchir d'abord_95
Chapitre 3. La nature et l'objet de la délibération.
La délibération s'intéresse aux moyens et non aux fins_98
Chapitre 4 : L'objet du désir est bon ou paraît bon_102
Chapitre 5 : La vertu et le vice dépendent de nous-mêmes_104
Chapitre 6 Le courage.
Ce que nous devrions et ne devrions pas craindre_110
Chapitre 7 Le motif du courage est la noblesse.
Caractéristiques de la lâcheté et de l'imprudence_112
Chapitre 8 : Cinq attitudes semblables au courage_115
Chapitre 9 : Le courage est lié à la douleur et au plaisir_120
Chapitre 10. La modération.
Plaisirs associés à la modération_122
Chapitre 11. Caractéristiques de la tempérance et de l'indulgence.
Engourdissement_126
Chapitre 12 : L’indulgence est plus volontaire que la lâcheté.
Comparaison entre une personne dissolue et un plaignant_128
Livre 4 : Autres vertus
Chapitre 1 : La bonne attitude face à l'argent.
Huham_132
Chapitre 2 : Big Tong_141
Chapitre 3 : Les vertus liées à l'honneur_146
Chapitre 4 : Vertus liées aux petits honneurs_154
Chapitre 5 : Les vertus liées à la colère_156
Chapitre 6 : Les vertus liées aux relations sociales_159
Chapitre 7 : La sincérité_162
Chapitre 8 : Wit_165
Chapitre 9 Honte_168
Définitions du livre 5
Chapitre 1 : Qu'est-ce que la justice et qu'est-ce que l'injustice ? (p. 172)
Chapitre 2 : Justice distributive et justice accommodante_176
Chapitre 3 : La justice distributive selon les proportions géométriques_180
Chapitre 4 : Définitions coordonnées fondées sur les proportions arithmétiques_183
Chapitre 5 Définitions dans l'échange.
Rétribution_187
Chapitre 6 : Justice politique_193
Chapitre 7 : Justice naturelle et justice légale_195
Chapitre 8 Actes volontaires et involontaires.
L'importance de l'intention_197
Chapitre 9 : Est-il possible de subir volontairement une injustice ?_201
Chapitre 10 : L'équité dans la correction de la justice légale_207
Chapitre 11 : Une personne peut-elle se traiter injustement elle-même ?_210
Livre 6 : Les vertus intellectuelles
Chapitre 1 Pourquoi devrions-nous nous intéresser à la vertu intellectuelle ? L’intellect est contemplatif et
Divisé en éléments mathématiques_216
Chapitre 2 : Vertu et pensée_218
Chapitre 3 Cinq mentalités qui peuvent mener à la vérité.
Sensibilisation académique_220
Chapitre 4 Technologie_222
Chapitre 5 : Sagesse pratique_223
Chapitre 6 : Intuition_225
Chapitre 7 : Sagesse spéculative_226
Chapitre 8 : Sagesse pratique et science politique_229
Chapitre 9 : Pensées_232
Chapitre 10 : Jugement_235
Chapitre 11 : Discernement et considération_236
Chapitre 12 : La relation entre sagesse pratique et sagesse spéculative_238
Chapitre 13 : La relation entre la sagesse pratique et la vertu_242
Livre 7 La maîtrise de soi et le manque de maîtrise de soi.
plaisir
Chapitre 1 : Six personnalités.
Bon sens_246
Chapitre 2 : Discussion du bon sens_249
Chapitre 3 : Examen préliminaire des opinions divergentes_253
Chapitre 4 : Le royaume du manque de maîtrise de soi_258
Chapitre 5 : Plaisirs pathologiques_262
Chapitre 6 : Manque de maîtrise de soi face à la colère et au désir_265
Chapitre 7 : Différentes attitudes envers le plaisir et la douleur_268
Chapitre 8 : Une autre différence entre l'indulgence et le manque de maîtrise de soi_272
Chapitre 9 : La relation entre la maîtrise de soi et la modération_274
Chapitre 10 : Autres caractéristiques du manque de maîtrise de soi_277
Chapitre 11 : Trois points de vue critiques sur le plaisir_280
Chapitre 12 Objections aux critiques précédentes_281
Chapitre 13 : Certains plaisirs constituent le bien suprême_284
Chapitre 14 : Les différents types de plaisir_287
Volume 8 : L'amitié I
Chapitre 1 : L'amitié est indispensable_294
Chapitre 2 : Objets d'amitié_297
Chapitre 3 : Trois sortes d'amitié_299
Chapitre 4 : Les meilleures et les pires amitiés_302
Chapitre 5 : L'amitié comme attitude_305
Chapitre 6 : Amitié conditionnelle et superficielle_307
Chapitre 7 : L'amitié entre inégaux_310
Chapitre 8 : En amitié, aimer est plus important qu'être aimé_312
Chapitre 9 : Amitié et communauté_315
Chapitre 10 : Types d'identité_317
Chapitre 11 : Amitié et justice dans ces communautés_320
Chapitre 12 : Les différentes formes d'amitié_322
Chapitre 13 : Principes à observer dans l’amitié entre égaux_325
Chapitre 14 : Les revendications contradictoires des inégaux_329
Volume 9 : L'amitié II
Chapitre 1 : Difficultés causées par les différences de motivations en amitié_334
Chapitre 2 : Problèmes causés par les diverses exigences de l'amitié_338
Chapitre 3 : Pourquoi les amitiés se désintègrent_341
Chapitre 4 : L'amitié fondée sur l'amour de soi_343
Chapitre 5 : La différence entre l'amitié et la gentillesse_346
Chapitre 6 : Amitié et harmonie_348
Chapitre 7 : Pourquoi le bénéficiaire aime plus que le bénéficiaire_350
Chapitre 8 : La nature du véritable amour de soi_352
Chapitre 9 : A-t-on besoin d'amis pour être heureux ?_358
Chapitre 10 : Combien d'amis devriez-vous avoir ?_363
Chapitre 11 : A-t-on davantage besoin d’amis quand tout va bien, ou quand on traverse une période difficile ?_365
Chapitre 12 : La valeur de la camaraderie_368
Livre 10 : Le plaisir
Chapitre 1 : Deux conceptions contradictoires du plaisir_372
Chapitre 2 : Discussion de l'idée que le plaisir est une bonne chose_374
Chapitre 3 : Discussion de l'idée que le plaisir est nuisible_376
Chapitre 4 : La définition du plaisir_380
Chapitre 5 : De même qu'il existe de nombreuses sortes d'activités, il existe aussi de nombreuses sortes de plaisir_385
Chapitre 6 : La nature du bonheur_390
Chapitre 7 : La vie contemplative est la vie la plus heureuse_393
Chapitre 8 : L'activité morale est le second bonheur_396
Chapitre 9 : La législation est nécessaire pour atteindre nos objectifs.
Transition vers les sciences politiques_401
Références_411
Chronologie clé_11
Note_20
Livre 1 : La bonté de l'homme
Chapitre 1 Toutes les activités humaines tendent vers le bien.
Un objectif peut être subordonné à un autre_22
Chapitre 2 : Science politique : l'étude du bien suprême de l'humanité_23
Chapitre 3 : La science politique n’est pas une science exacte_24
Chapitre 4 : Les avis divergent quant au but ultime du bonheur_26
Chapitre 5 Trois types de vie.
La vie contemplative sera abordée ultérieurement_28
Chapitre 6 : Critique de l'idée de bonté_30
Chapitre 7 : Qu’est-ce qui est bon pour les humains ? Le but ultime de la vie.
L'autosuffisance, c'est le bonheur_35
Chapitre 8 : Notre conception du bonheur conforme aux croyances populaires_40
Chapitre 9 : Comment être heureux_44
Chapitre 10 : Nul ne peut-il être heureux de son vivant ?_46
Chapitre 11 : Le destin des vivants influence-t-il celui des morts ?_50
Chapitre 12 : La vertu est louable, mais le bonheur transcende les louanges_52
Chapitre 13 : Pour comprendre ce qu’est le bien, il faut étudier l’âme humaine_53
Livre 2 Les vertus morales
Chapitre 1 : La vertu morale, comme toute compétence, s'acquiert par la répétition_60
Chapitre 2 Excès et insuffisance d'actions qui ne peuvent être précisément définies
À éviter_62
Chapitre 3 Le caractère agréable ou douloureux des actions d'une personne est un indicateur de maturité morale.
La bonne conduite consiste en une attitude appropriée face au plaisir ou à la douleur.
Parce que ça sort_65
Chapitre 4 : Répondre à la question de savoir si la vertu peut être acquise par des actions vertueuses_68
Chapitre 5 Pour définir la vertu, nous devons déterminer à quelle catégorie elle appartient.
La vertu n'est ni un sentiment ni une capacité, mais un état d'esprit_70
Chapitre 6 : La caractéristique de la vertu morale : choisir la modération_71
Chapitre 7 : Application de la doctrine du juste milieu aux vertus individuelles_76
Chapitre 8 : La doctrine du juste milieu semble parfois plus proche de l'un des deux extrêmes_80
Chapitre 9 : Directives pratiques pour la doctrine du juste milieu_82
Livre 3 : Responsabilité morale
Chapitre 1 : Les actes sont soit volontaires, soit involontaires_88
Chapitre 2 Le choix rationnel est différent de la spontanéité.
Lors du choix d'une cible
Vous devez y réfléchir d'abord_95
Chapitre 3. La nature et l'objet de la délibération.
La délibération s'intéresse aux moyens et non aux fins_98
Chapitre 4 : L'objet du désir est bon ou paraît bon_102
Chapitre 5 : La vertu et le vice dépendent de nous-mêmes_104
Chapitre 6 Le courage.
Ce que nous devrions et ne devrions pas craindre_110
Chapitre 7 Le motif du courage est la noblesse.
Caractéristiques de la lâcheté et de l'imprudence_112
Chapitre 8 : Cinq attitudes semblables au courage_115
Chapitre 9 : Le courage est lié à la douleur et au plaisir_120
Chapitre 10. La modération.
Plaisirs associés à la modération_122
Chapitre 11. Caractéristiques de la tempérance et de l'indulgence.
Engourdissement_126
Chapitre 12 : L’indulgence est plus volontaire que la lâcheté.
Comparaison entre une personne dissolue et un plaignant_128
Livre 4 : Autres vertus
Chapitre 1 : La bonne attitude face à l'argent.
Huham_132
Chapitre 2 : Big Tong_141
Chapitre 3 : Les vertus liées à l'honneur_146
Chapitre 4 : Vertus liées aux petits honneurs_154
Chapitre 5 : Les vertus liées à la colère_156
Chapitre 6 : Les vertus liées aux relations sociales_159
Chapitre 7 : La sincérité_162
Chapitre 8 : Wit_165
Chapitre 9 Honte_168
Définitions du livre 5
Chapitre 1 : Qu'est-ce que la justice et qu'est-ce que l'injustice ? (p. 172)
Chapitre 2 : Justice distributive et justice accommodante_176
Chapitre 3 : La justice distributive selon les proportions géométriques_180
Chapitre 4 : Définitions coordonnées fondées sur les proportions arithmétiques_183
Chapitre 5 Définitions dans l'échange.
Rétribution_187
Chapitre 6 : Justice politique_193
Chapitre 7 : Justice naturelle et justice légale_195
Chapitre 8 Actes volontaires et involontaires.
L'importance de l'intention_197
Chapitre 9 : Est-il possible de subir volontairement une injustice ?_201
Chapitre 10 : L'équité dans la correction de la justice légale_207
Chapitre 11 : Une personne peut-elle se traiter injustement elle-même ?_210
Livre 6 : Les vertus intellectuelles
Chapitre 1 Pourquoi devrions-nous nous intéresser à la vertu intellectuelle ? L’intellect est contemplatif et
Divisé en éléments mathématiques_216
Chapitre 2 : Vertu et pensée_218
Chapitre 3 Cinq mentalités qui peuvent mener à la vérité.
Sensibilisation académique_220
Chapitre 4 Technologie_222
Chapitre 5 : Sagesse pratique_223
Chapitre 6 : Intuition_225
Chapitre 7 : Sagesse spéculative_226
Chapitre 8 : Sagesse pratique et science politique_229
Chapitre 9 : Pensées_232
Chapitre 10 : Jugement_235
Chapitre 11 : Discernement et considération_236
Chapitre 12 : La relation entre sagesse pratique et sagesse spéculative_238
Chapitre 13 : La relation entre la sagesse pratique et la vertu_242
Livre 7 La maîtrise de soi et le manque de maîtrise de soi.
plaisir
Chapitre 1 : Six personnalités.
Bon sens_246
Chapitre 2 : Discussion du bon sens_249
Chapitre 3 : Examen préliminaire des opinions divergentes_253
Chapitre 4 : Le royaume du manque de maîtrise de soi_258
Chapitre 5 : Plaisirs pathologiques_262
Chapitre 6 : Manque de maîtrise de soi face à la colère et au désir_265
Chapitre 7 : Différentes attitudes envers le plaisir et la douleur_268
Chapitre 8 : Une autre différence entre l'indulgence et le manque de maîtrise de soi_272
Chapitre 9 : La relation entre la maîtrise de soi et la modération_274
Chapitre 10 : Autres caractéristiques du manque de maîtrise de soi_277
Chapitre 11 : Trois points de vue critiques sur le plaisir_280
Chapitre 12 Objections aux critiques précédentes_281
Chapitre 13 : Certains plaisirs constituent le bien suprême_284
Chapitre 14 : Les différents types de plaisir_287
Volume 8 : L'amitié I
Chapitre 1 : L'amitié est indispensable_294
Chapitre 2 : Objets d'amitié_297
Chapitre 3 : Trois sortes d'amitié_299
Chapitre 4 : Les meilleures et les pires amitiés_302
Chapitre 5 : L'amitié comme attitude_305
Chapitre 6 : Amitié conditionnelle et superficielle_307
Chapitre 7 : L'amitié entre inégaux_310
Chapitre 8 : En amitié, aimer est plus important qu'être aimé_312
Chapitre 9 : Amitié et communauté_315
Chapitre 10 : Types d'identité_317
Chapitre 11 : Amitié et justice dans ces communautés_320
Chapitre 12 : Les différentes formes d'amitié_322
Chapitre 13 : Principes à observer dans l’amitié entre égaux_325
Chapitre 14 : Les revendications contradictoires des inégaux_329
Volume 9 : L'amitié II
Chapitre 1 : Difficultés causées par les différences de motivations en amitié_334
Chapitre 2 : Problèmes causés par les diverses exigences de l'amitié_338
Chapitre 3 : Pourquoi les amitiés se désintègrent_341
Chapitre 4 : L'amitié fondée sur l'amour de soi_343
Chapitre 5 : La différence entre l'amitié et la gentillesse_346
Chapitre 6 : Amitié et harmonie_348
Chapitre 7 : Pourquoi le bénéficiaire aime plus que le bénéficiaire_350
Chapitre 8 : La nature du véritable amour de soi_352
Chapitre 9 : A-t-on besoin d'amis pour être heureux ?_358
Chapitre 10 : Combien d'amis devriez-vous avoir ?_363
Chapitre 11 : A-t-on davantage besoin d’amis quand tout va bien, ou quand on traverse une période difficile ?_365
Chapitre 12 : La valeur de la camaraderie_368
Livre 10 : Le plaisir
Chapitre 1 : Deux conceptions contradictoires du plaisir_372
Chapitre 2 : Discussion de l'idée que le plaisir est une bonne chose_374
Chapitre 3 : Discussion de l'idée que le plaisir est nuisible_376
Chapitre 4 : La définition du plaisir_380
Chapitre 5 : De même qu'il existe de nombreuses sortes d'activités, il existe aussi de nombreuses sortes de plaisir_385
Chapitre 6 : La nature du bonheur_390
Chapitre 7 : La vie contemplative est la vie la plus heureuse_393
Chapitre 8 : L'activité morale est le second bonheur_396
Chapitre 9 : La législation est nécessaire pour atteindre nos objectifs.
Transition vers les sciences politiques_401
Références_411
Avis de l'éditeur
L'ouvrage représentatif de la philosophie éthique d'Aristote, l'Éthique à Nicomaque (Ethika Nikomacheia), a été republié dans une nouvelle traduction du grec original par le professeur émérite Cheon Byeong-hee de l'université de Dankook.
Le professeur Chun a publié une traduction coréenne de 『Poésie』, considérée comme la première critique littéraire occidentale, en 1976, et 『Politique』, largement connue pour sa proposition selon laquelle « l'homme est un animal politique », a été traduite en coréen en 2009.
Et en octobre 2013, une traduction coréenne de l'Éthique à Nicomaque, ouvrage classique toujours considéré comme le plus systématique en matière d'éthique même après 2 400 ans, a été publiée.
Un traducteur a établi un record en publiant une traduction parfaite des trois œuvres majeures de la philosophie d'Aristote dans leurs textes originaux.
Un traducteur publie des traductions originales de trois des plus grandes œuvres philosophiques d'Aristote.
Si on compte, cela fait plus de 37 ans.
Par ailleurs, le professeur Cheon Byeong-hee, âgé de 74 ans, a publié en début d'année « L'État », que l'on peut considérer comme la racine de la « science politique », la racine de la science politique occidentale.
C'est le résultat de la traduction des principaux dialogues de Platon, tels que l'« Apologie de Socrate/Crito/Phaedon/Symposium » et le « Phèdre/Ménon ».
C’est également un développement réjouissant que de pouvoir désormais découvrir les œuvres de Socrate, Platon et Aristote, les trois piliers et sources de la culture spirituelle grecque, traduites en coréen par un seul traducteur.
Éthique à Nicomaque, ouvrage complémentaire à Politique
De plus, l'Éthique à Nicomaque est un ouvrage complémentaire à la Politique qui suit.
Aristote, au début et à la fin de l'Éthique à Nicomaque, considère l'éthique comme une introduction à la politique.
La phrase finale de l'Éthique à Nicomaque est « Commençons maintenant à discuter de ces questions », ce qui signifie « discutons maintenant de politique ».
Et la Politique, qui traite de l'origine, de la structure et de la meilleure forme de l'État (polis), commence par : « Tout État est clairement une sorte de communauté, et toute communauté est formée pour réaliser un bien (agathon, bien). »
Si « Éthique » explore ce qu’est le bonheur individuel et comment l’atteindre, « Politique » explore la communauté nationale au sein de laquelle ces individus doivent vivre ensemble.
Il soutient que si l'éthique a pour objet le bonheur des individus ou de certains groupes, la politique a pour objet le bonheur de la communauté tout entière.
Ainsi, Aristote considérait la politique comme une composante de l'éthique, et le « juste milieu », principe fondamental de l'« Éthique », constitue également un principe fondamental de la « Politique ».
De même que le bonheur individuel dépend de la modération, une grande nation doit elle aussi s'appuyer sur la modération.
La valeur ultime de la vie, selon Aristote, est une vie heureuse (eudaimonia).
Pour quoi vivent les hommes ? Socrate recherchait une « vie conforme à la pensée rationnelle », tandis que Platon poursuivait la valeur suprême de « l'idée du bien ».
Quelle était donc la valeur ultime de la vie dont parlait Aristote, héritier de la philosophie grecque et fervent défenseur de celle-ci ? C’était « une vie heureuse ».
L'Éthique à Nicomaque, qu'il a enseignée à son fils Nicomaque, est simple et non idéaliste.
Cela part du bon sens selon lequel le but de la vie est d'avoir une vie heureuse.
En grec, le « bonheur » (eudaimonia) désigne une vie de contentement, d'épanouissement et d'activité.
Dans cet ouvrage, Aristote affirme que le bien suprême que recherchent les hommes est le bonheur, et que ce bonheur s'atteint non par un état d'esprit, mais par les activités humaines.
Il existe trois conditions pour ce bonheur.
Premièrement, le bonheur doit être une fin en soi.
La nature ne crée rien sans raison.
Bientôt, tout n'est qu'un moyen d'arriver à quelque chose, mais le bonheur est une fin en soi.
Deuxièmement, le bonheur est une activité.
Le sentiment d'accomplissement (ou de plaisir) que vous ressentez lorsque vous êtes actif est un sous-produit de l'activité.
Le bonheur est difficile à objectiver et à quantifier, mais c'est une activité claire qui peut être répétée si on en a la volonté.
Troisièmement, le bonheur est une activité qui s'étend sur toute la vie.
« De même que le printemps n'arrive pas du jour au lendemain avec le passage d'une seule hirondelle, les gens ne deviennent pas heureux du jour au lendemain ou en peu de temps. » (Volume 1, Chapitre 7) Une vie heureuse est une qualité de vie qui dure tout au long de la vie ; le bonheur est une activité qui dure toute la vie et qui est bonne en soi.
Pourquoi l'Éthique à Nicomaque maintenant ?
De nos jours, avec la prolifération d'ouvrages et de conférences étiquetés « sciences humaines » mais relevant en réalité des catégories du développement personnel, des études sur la réussite et de la psychologie positive, on observe une nette tendance à se détourner des connaissances pratiques au profit de la lecture des classiques de l'histoire humaine.
La figure emblématique est Gong Byeong-ho, directeur de l’Académie de « l’autogestion », qui qualifie les trois œuvres majeures de la philosophie pratique d’Aristote, « l’Éthique à Eudème », « l’Éthique à Nicomaque » et « la Politique », de trilogie du bonheur.
« Si l’« Éthique à Nicomaque » est une « science micro-eudémonique » qui se concentre sur le bonheur individuel, la « politique » est une « science macro-eudémonique » qui traite du bonheur de la communauté. »
De plus, ce livre est l'un des classiques occidentaux les plus fréquemment cités comme proposition dans les examens de dissertation d'entrée à l'université des grandes universités depuis 2000 (avec ses autres œuvres telles que 『Politique』 et 『Rhétorique』, Dong-A Ilbo, 2006).
3. 7.) l'est aussi.
Il existe déjà plusieurs traductions et commentaires coréens de l'Éthique à Nicomaque.
C’est probablement parce qu’il est amusant de briser le stéréotype selon lequel l’éthique est ennuyeuse.
Il appartient toutefois au lecteur de décider lui-même si les traductions existantes sont lisibles même par des non-spécialistes de la philosophie.
La traduction du professeur Chun s'attache à suivre fidèlement le texte original tout en utilisant autant que possible un langage courant pour le peaufiner méticuleusement, le rendant facile à lire même pour les non-philosophes.
Aristote étant un Occidental de l'Antiquité, ses écrits sont simples et anciens. Cependant, sans une compréhension suffisante du texte original, la traduction peut se complexifier et rendre la compréhension difficile, au lieu de l'éclairer.
Aristote (384-322 av. J.-C.) étudia et enseigna comme élève puis professeur à l'Académie de Platon pendant une vingtaine d'années durant sa jeunesse. Puis, à la quarantaine, il fonda une nouvelle académie, le Lycée, et y enseigna aux jeunes de son temps.
Durant cette période, Aristote a produit une quantité considérable d'écrits ; on sait qu'il a écrit environ 400 ouvrages couvrant presque tous les domaines académiques, de la métaphysique à l'éthique, en passant par la politique et la physique.
Ses écrits se divisent en deux catégories : ceux destinés au grand public (exoterika) et les notes de cours à usage interne dans les académies (esoterika). Tous ses écrits destinés au grand public et publiés de son vivant ont disparu ; il ne reste aujourd’hui qu’une cinquantaine d’écrits à usage interne, dont l’Éthique à Nicomaque.
Le professeur Chun a publié une traduction coréenne de 『Poésie』, considérée comme la première critique littéraire occidentale, en 1976, et 『Politique』, largement connue pour sa proposition selon laquelle « l'homme est un animal politique », a été traduite en coréen en 2009.
Et en octobre 2013, une traduction coréenne de l'Éthique à Nicomaque, ouvrage classique toujours considéré comme le plus systématique en matière d'éthique même après 2 400 ans, a été publiée.
Un traducteur a établi un record en publiant une traduction parfaite des trois œuvres majeures de la philosophie d'Aristote dans leurs textes originaux.
Un traducteur publie des traductions originales de trois des plus grandes œuvres philosophiques d'Aristote.
Si on compte, cela fait plus de 37 ans.
Par ailleurs, le professeur Cheon Byeong-hee, âgé de 74 ans, a publié en début d'année « L'État », que l'on peut considérer comme la racine de la « science politique », la racine de la science politique occidentale.
C'est le résultat de la traduction des principaux dialogues de Platon, tels que l'« Apologie de Socrate/Crito/Phaedon/Symposium » et le « Phèdre/Ménon ».
C’est également un développement réjouissant que de pouvoir désormais découvrir les œuvres de Socrate, Platon et Aristote, les trois piliers et sources de la culture spirituelle grecque, traduites en coréen par un seul traducteur.
Éthique à Nicomaque, ouvrage complémentaire à Politique
De plus, l'Éthique à Nicomaque est un ouvrage complémentaire à la Politique qui suit.
Aristote, au début et à la fin de l'Éthique à Nicomaque, considère l'éthique comme une introduction à la politique.
La phrase finale de l'Éthique à Nicomaque est « Commençons maintenant à discuter de ces questions », ce qui signifie « discutons maintenant de politique ».
Et la Politique, qui traite de l'origine, de la structure et de la meilleure forme de l'État (polis), commence par : « Tout État est clairement une sorte de communauté, et toute communauté est formée pour réaliser un bien (agathon, bien). »
Si « Éthique » explore ce qu’est le bonheur individuel et comment l’atteindre, « Politique » explore la communauté nationale au sein de laquelle ces individus doivent vivre ensemble.
Il soutient que si l'éthique a pour objet le bonheur des individus ou de certains groupes, la politique a pour objet le bonheur de la communauté tout entière.
Ainsi, Aristote considérait la politique comme une composante de l'éthique, et le « juste milieu », principe fondamental de l'« Éthique », constitue également un principe fondamental de la « Politique ».
De même que le bonheur individuel dépend de la modération, une grande nation doit elle aussi s'appuyer sur la modération.
La valeur ultime de la vie, selon Aristote, est une vie heureuse (eudaimonia).
Pour quoi vivent les hommes ? Socrate recherchait une « vie conforme à la pensée rationnelle », tandis que Platon poursuivait la valeur suprême de « l'idée du bien ».
Quelle était donc la valeur ultime de la vie dont parlait Aristote, héritier de la philosophie grecque et fervent défenseur de celle-ci ? C’était « une vie heureuse ».
L'Éthique à Nicomaque, qu'il a enseignée à son fils Nicomaque, est simple et non idéaliste.
Cela part du bon sens selon lequel le but de la vie est d'avoir une vie heureuse.
En grec, le « bonheur » (eudaimonia) désigne une vie de contentement, d'épanouissement et d'activité.
Dans cet ouvrage, Aristote affirme que le bien suprême que recherchent les hommes est le bonheur, et que ce bonheur s'atteint non par un état d'esprit, mais par les activités humaines.
Il existe trois conditions pour ce bonheur.
Premièrement, le bonheur doit être une fin en soi.
La nature ne crée rien sans raison.
Bientôt, tout n'est qu'un moyen d'arriver à quelque chose, mais le bonheur est une fin en soi.
Deuxièmement, le bonheur est une activité.
Le sentiment d'accomplissement (ou de plaisir) que vous ressentez lorsque vous êtes actif est un sous-produit de l'activité.
Le bonheur est difficile à objectiver et à quantifier, mais c'est une activité claire qui peut être répétée si on en a la volonté.
Troisièmement, le bonheur est une activité qui s'étend sur toute la vie.
« De même que le printemps n'arrive pas du jour au lendemain avec le passage d'une seule hirondelle, les gens ne deviennent pas heureux du jour au lendemain ou en peu de temps. » (Volume 1, Chapitre 7) Une vie heureuse est une qualité de vie qui dure tout au long de la vie ; le bonheur est une activité qui dure toute la vie et qui est bonne en soi.
Pourquoi l'Éthique à Nicomaque maintenant ?
De nos jours, avec la prolifération d'ouvrages et de conférences étiquetés « sciences humaines » mais relevant en réalité des catégories du développement personnel, des études sur la réussite et de la psychologie positive, on observe une nette tendance à se détourner des connaissances pratiques au profit de la lecture des classiques de l'histoire humaine.
La figure emblématique est Gong Byeong-ho, directeur de l’Académie de « l’autogestion », qui qualifie les trois œuvres majeures de la philosophie pratique d’Aristote, « l’Éthique à Eudème », « l’Éthique à Nicomaque » et « la Politique », de trilogie du bonheur.
« Si l’« Éthique à Nicomaque » est une « science micro-eudémonique » qui se concentre sur le bonheur individuel, la « politique » est une « science macro-eudémonique » qui traite du bonheur de la communauté. »
De plus, ce livre est l'un des classiques occidentaux les plus fréquemment cités comme proposition dans les examens de dissertation d'entrée à l'université des grandes universités depuis 2000 (avec ses autres œuvres telles que 『Politique』 et 『Rhétorique』, Dong-A Ilbo, 2006).
3. 7.) l'est aussi.
Il existe déjà plusieurs traductions et commentaires coréens de l'Éthique à Nicomaque.
C’est probablement parce qu’il est amusant de briser le stéréotype selon lequel l’éthique est ennuyeuse.
Il appartient toutefois au lecteur de décider lui-même si les traductions existantes sont lisibles même par des non-spécialistes de la philosophie.
La traduction du professeur Chun s'attache à suivre fidèlement le texte original tout en utilisant autant que possible un langage courant pour le peaufiner méticuleusement, le rendant facile à lire même pour les non-philosophes.
Aristote étant un Occidental de l'Antiquité, ses écrits sont simples et anciens. Cependant, sans une compréhension suffisante du texte original, la traduction peut se complexifier et rendre la compréhension difficile, au lieu de l'éclairer.
Aristote (384-322 av. J.-C.) étudia et enseigna comme élève puis professeur à l'Académie de Platon pendant une vingtaine d'années durant sa jeunesse. Puis, à la quarantaine, il fonda une nouvelle académie, le Lycée, et y enseigna aux jeunes de son temps.
Durant cette période, Aristote a produit une quantité considérable d'écrits ; on sait qu'il a écrit environ 400 ouvrages couvrant presque tous les domaines académiques, de la métaphysique à l'éthique, en passant par la politique et la physique.
Ses écrits se divisent en deux catégories : ceux destinés au grand public (exoterika) et les notes de cours à usage interne dans les académies (esoterika). Tous ses écrits destinés au grand public et publiés de son vivant ont disparu ; il ne reste aujourd’hui qu’une cinquantaine d’écrits à usage interne, dont l’Éthique à Nicomaque.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date de publication : 15 octobre 2013
- Format : Guide de reliure de livres à couverture rigide
Nombre de pages, poids, dimensions : 412 pages | 732 g | 153 × 224 × 30 mm
- ISBN13 : 9788991290525
- ISBN10 : 8991290523
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Langue coréenne
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