
Mangue et grenade
Description
Introduction au livre
« Qu'est-ce qu'une théorie de l'homme ? »
Des actions et des choix irréproductibles et ponctuels, rencontrés dans des situations inattendues de la vie.
Quel est l'intérêt d'observer et d'enregistrer ces situations et ces comportements ?
『Mango and Grenade - Life History Theory』 est une traduction coréenne intégrale d'un livre publié au Japon en 2018 par Masahiko Kishi, un sociologue bien connu en Corée pour ses diverses œuvres, dont 『Sociology of the Fragmentary』.
Cet ouvrage traite de l'étude de l'assimilation et des questions identitaires du peuple d'Okinawa, principal domaine de recherche de Masahiko Kishi, et de la méthodologie du récit de vie. Il s'agit d'une tentative d'élaboration d'une « nouvelle théorie de l'humanité » fondée sur les connaissances et la prise de conscience des problèmes acquises par l'auteur au cours de ses recherches.
『Mango and Grenade』 est un recueil d'écrits variés sur des sujets divers, tantôt sous forme d'essais, tantôt sous forme de travaux de recherche sur la méthodologie sociologique, dans le style unique de l'auteur qui se concentre sur les aspects triviaux de la vie quotidienne et tente de se rapprocher de la réalité à travers eux.
Concernant la structure de cet ouvrage, l'auteur précise également dans l'introduction qu'il n'est pas nécessaire de lire les chapitres dans l'ordre et que l'on peut commencer n'importe où.
Dans cet entrelacement d'histoires légères et de discussions théoriques, les lecteurs peuvent observer divers débats sur les problèmes de la recherche quantitative et qualitative en sociologie japonaise et sur les méthodes d'interprétation des récits, tout en lisant des histoires légères recueillies sur le terrain de l'écoute d'histoires orales. Au fur et à mesure de leur lecture, ils peuvent saisir la structure du livre, intimement liée à sa trame et à sa chaîne.
Des actions et des choix irréproductibles et ponctuels, rencontrés dans des situations inattendues de la vie.
Quel est l'intérêt d'observer et d'enregistrer ces situations et ces comportements ?
『Mango and Grenade - Life History Theory』 est une traduction coréenne intégrale d'un livre publié au Japon en 2018 par Masahiko Kishi, un sociologue bien connu en Corée pour ses diverses œuvres, dont 『Sociology of the Fragmentary』.
Cet ouvrage traite de l'étude de l'assimilation et des questions identitaires du peuple d'Okinawa, principal domaine de recherche de Masahiko Kishi, et de la méthodologie du récit de vie. Il s'agit d'une tentative d'élaboration d'une « nouvelle théorie de l'humanité » fondée sur les connaissances et la prise de conscience des problèmes acquises par l'auteur au cours de ses recherches.
『Mango and Grenade』 est un recueil d'écrits variés sur des sujets divers, tantôt sous forme d'essais, tantôt sous forme de travaux de recherche sur la méthodologie sociologique, dans le style unique de l'auteur qui se concentre sur les aspects triviaux de la vie quotidienne et tente de se rapprocher de la réalité à travers eux.
Concernant la structure de cet ouvrage, l'auteur précise également dans l'introduction qu'il n'est pas nécessaire de lire les chapitres dans l'ordre et que l'on peut commencer n'importe où.
Dans cet entrelacement d'histoires légères et de discussions théoriques, les lecteurs peuvent observer divers débats sur les problèmes de la recherche quantitative et qualitative en sociologie japonaise et sur les méthodes d'interprétation des récits, tout en lisant des histoires légères recueillies sur le terrain de l'écoute d'histoires orales. Au fur et à mesure de leur lecture, ils peuvent saisir la structure du livre, intimement liée à sa trame et à sa chaîne.
- Vous pouvez consulter un aperçu du contenu du livre.
Aperçu
indice
5 pour les lecteurs coréens
Entrée 13
Mangue et Grenade - Le moment où une histoire naît, Durée : 42
Déconstruire les citations - Méthodes de la sociologie postconstructiviste 64
La farine de la mer - L'histoire de multiples fois 109
Pudding et le scarabée cerf-volant - Circuit 125 : Détails, Réalité
Changer notre façon de parler d'Okinawa - Croire en la réalité 155
Coordination et intervention – La validité sociale de la recherche sociale 185
Vivre sous le joug : choix et responsabilité 248
Tabac et cacao - 270 pour « Théorie de l'homme »
Référence 295
Liste des premières apparitions 300
Note du traducteur 301
Entrée 13
Mangue et Grenade - Le moment où une histoire naît, Durée : 42
Déconstruire les citations - Méthodes de la sociologie postconstructiviste 64
La farine de la mer - L'histoire de multiples fois 109
Pudding et le scarabée cerf-volant - Circuit 125 : Détails, Réalité
Changer notre façon de parler d'Okinawa - Croire en la réalité 155
Coordination et intervention – La validité sociale de la recherche sociale 185
Vivre sous le joug : choix et responsabilité 248
Tabac et cacao - 270 pour « Théorie de l'homme »
Référence 295
Liste des premières apparitions 300
Note du traducteur 301
Dans le livre
Quand j'entends des histoires sur la vie à Okinawa (je pense que c'est la même chose en Corée), je me dis souvent que même s'il s'agit de l'histoire d'un individu ordinaire et anonyme, c'est l'histoire même d'Okinawa avant et après la guerre.
Je ne peux pas considérer cela comme une étude quantitative, ni simplement comme une « histoire » fabriquée de toutes pièces.
Ce récit n'est ni représentatif, ni typique, ni moyen ; c'est l'histoire d'une personne unique. Cependant, il témoigne aussi des profonds bouleversements sociaux et du contexte historique qui ont marqué l'Okinawa de l'après-guerre.
(…) Toutes les histoires contenues ici témoignent de l’existence de personnes nées par hasard à une époque et dans un lieu qu’elles n’avaient pas choisis, et qui ont lutté pour vivre une vie meilleure dans des conditions sociales difficiles et sous des contraintes structurelles.
J’espère sincèrement que nous pourrons poursuivre ce cheminement, avec nos lecteurs coréens, afin de trouver des moyens d’imaginer les grandes structures historiques et sociales au-delà des limites des histoires individuelles.
--- De la part des lecteurs coréens
Les ethnographes décrivent comment les gens vivaient d'une certaine manière à un moment historique précis, dans un lieu précis et dans des circonstances particulières.
Lorsque nous rédigeons ce document, nous ne nous contentons pas de décrire l'interprétation ou la compréhension des parties.
Nous enregistrons en nous basant sur nos propres droits.
Et c'est ainsi que le monde est créé.
Ce qui est écrit ici est la « Théorie de l'action humaine ».
Il est connecté au monde.
En ce sens, tout est réel.
Voilà ce que signifie affirmer que les détails sont exacts.
Et cela nous donne une idée assez générale de ce à quoi ressemble le monde, de ce à quoi ressemblent le comportement et les interactions humaines.
Le récit lui-même est une activité d'interprétation par les parties impliquées.
Il convient tout d’abord de décrire les pratiques interprétatives sur lesquelles les parties fondent leurs actions et leurs déclarations, puis d’ajouter nos propres interprétations à ce récit.
De cette manière, l'enquêteur s'engage dans l'acte réciproque de cette pratique interprétative.
--- p.157~158
Quand on parle de sociologie, on la perçoit souvent comme une discipline qui explique les principes de fonctionnement de la société à travers de grandes théories ou qui étudie les problèmes sociaux et leurs solutions.
Selon cette définition, les humains qui y vivent ne reçoivent pas beaucoup d'attention.
Mais Masahiko Kishi, à l'image de son style d'écriture, s'intéresse aux histoires de personnes qui ont du mal à trouver leur place quelque part.
Les histoires de personnes qui existent bel et bien, comme de petits cailloux sur la route, mais qui sont cachées dans l'immense structure ou qui ne peuvent être réduites à des chiffres.
(…) Le travail du sociologue consiste à écouter des histoires et à les enregistrer encore et encore.
Ce faisant, nous pourrons élargir notre compréhension de l'humanité, ce qui aboutira finalement à une théorie de l'humanité.
Ce livre est une tentative d'élaboration d'une théorie sur les êtres humains, et il ne constitue qu'un modeste résultat de cette tentative.
La lecture de ce livre nous permet de comprendre le peuple d'Okinawa, ou plus généralement nos voisins, des gens ordinaires.
De même qu'une relation se crée entre un orateur et un auditeur, une relation se crée également entre Masahiko Kishi, qui écoute une histoire et nous la relaie ensuite.
Ce lien réside peut-être dans un accord tacite sur le fait que nous sommes tous humains, et qu'en écoutant et en comprenant les histoires des autres, nous pouvons élargir notre compréhension de l'humanité dans son ensemble.
Je ne peux pas considérer cela comme une étude quantitative, ni simplement comme une « histoire » fabriquée de toutes pièces.
Ce récit n'est ni représentatif, ni typique, ni moyen ; c'est l'histoire d'une personne unique. Cependant, il témoigne aussi des profonds bouleversements sociaux et du contexte historique qui ont marqué l'Okinawa de l'après-guerre.
(…) Toutes les histoires contenues ici témoignent de l’existence de personnes nées par hasard à une époque et dans un lieu qu’elles n’avaient pas choisis, et qui ont lutté pour vivre une vie meilleure dans des conditions sociales difficiles et sous des contraintes structurelles.
J’espère sincèrement que nous pourrons poursuivre ce cheminement, avec nos lecteurs coréens, afin de trouver des moyens d’imaginer les grandes structures historiques et sociales au-delà des limites des histoires individuelles.
--- De la part des lecteurs coréens
Les ethnographes décrivent comment les gens vivaient d'une certaine manière à un moment historique précis, dans un lieu précis et dans des circonstances particulières.
Lorsque nous rédigeons ce document, nous ne nous contentons pas de décrire l'interprétation ou la compréhension des parties.
Nous enregistrons en nous basant sur nos propres droits.
Et c'est ainsi que le monde est créé.
Ce qui est écrit ici est la « Théorie de l'action humaine ».
Il est connecté au monde.
En ce sens, tout est réel.
Voilà ce que signifie affirmer que les détails sont exacts.
Et cela nous donne une idée assez générale de ce à quoi ressemble le monde, de ce à quoi ressemblent le comportement et les interactions humaines.
Le récit lui-même est une activité d'interprétation par les parties impliquées.
Il convient tout d’abord de décrire les pratiques interprétatives sur lesquelles les parties fondent leurs actions et leurs déclarations, puis d’ajouter nos propres interprétations à ce récit.
De cette manière, l'enquêteur s'engage dans l'acte réciproque de cette pratique interprétative.
--- p.157~158
Quand on parle de sociologie, on la perçoit souvent comme une discipline qui explique les principes de fonctionnement de la société à travers de grandes théories ou qui étudie les problèmes sociaux et leurs solutions.
Selon cette définition, les humains qui y vivent ne reçoivent pas beaucoup d'attention.
Mais Masahiko Kishi, à l'image de son style d'écriture, s'intéresse aux histoires de personnes qui ont du mal à trouver leur place quelque part.
Les histoires de personnes qui existent bel et bien, comme de petits cailloux sur la route, mais qui sont cachées dans l'immense structure ou qui ne peuvent être réduites à des chiffres.
(…) Le travail du sociologue consiste à écouter des histoires et à les enregistrer encore et encore.
Ce faisant, nous pourrons élargir notre compréhension de l'humanité, ce qui aboutira finalement à une théorie de l'humanité.
Ce livre est une tentative d'élaboration d'une théorie sur les êtres humains, et il ne constitue qu'un modeste résultat de cette tentative.
La lecture de ce livre nous permet de comprendre le peuple d'Okinawa, ou plus généralement nos voisins, des gens ordinaires.
De même qu'une relation se crée entre un orateur et un auditeur, une relation se crée également entre Masahiko Kishi, qui écoute une histoire et nous la relaie ensuite.
Ce lien réside peut-être dans un accord tacite sur le fait que nous sommes tous humains, et qu'en écoutant et en comprenant les histoires des autres, nous pouvons élargir notre compréhension de l'humanité dans son ensemble.
--- Note du traducteur
Avis de l'éditeur
Les différentes questions théoriques sociologiques abordées par Masahiko Kishi dans cet ouvrage sont des questions qui peuvent être traitées de manière satisfaisante en Corée aujourd'hui.
Concernant la différence entre la recherche quantitative, souvent considérée comme garantissant l'objectivité, et la recherche qualitative, considérée comme contenant un contenu subjectif plutôt qu'objectif, l'auteur soutient que la recherche biographique peut surmonter les limites des recherches quantitative et qualitative et compléter leurs lacunes respectives.
L'auteur démontre notamment l'utilité de la théorie sociologique en dépassant la simple interprétation de la « manière de raconter une histoire » et en soutenant qu'une approche qui transcende les diverses descriptions possibles du réel permet de s'en rapprocher. De plus, il montre que la dichotomie entre l'individu et la structure peut être appliquée de manière plus réaliste grâce à la méthode de recherche simple de l'écoute orale.
Autrement dit, à travers ce livre, Kishi Masahiko tente de redonner à la recherche en histoire orale, réduite à la simple interprétation de récits, toute sa dimension concrète.
Ces tentatives sont devenues de plus en plus évidentes à mesure que nous examinions le domaine sous différents angles, grâce à des recherches d'histoire orale menées sur une longue période à Okinawa et dans les villages discriminés, ainsi qu'à des recherches d'écoute d'histoire orale menées par divers chercheurs sur des groupes minoritaires.
De plus, l'auteur s'intéresse aux multiples périodes temporelles que l'on retrouve dans le récit oral du narrateur, et révèle en détail le processus par lequel celui-ci en vient progressivement à accepter que c'était la réalité et que ce qu'il dit est la réalité.
L'auteur nous montre ainsi à nouveau le sens de la sociologie comme processus de création d'une théorie sur les êtres humains.
Le texte principal de ce livre se compose de huit chapitres.
Ces chapitres ne sont pas numérotés.
Cependant, tandis qu'un chapitre est un récit centré sur un épisode, l'autre chapitre est structuré de telle sorte qu'ils s'entrecroisent, réfutant et organisant ainsi la théorie.
Ce format permet aux lecteurs de commencer leur lecture au passage qui les intéresse, en suivant les conseils de l'auteur.
Si les lecteurs commencent par les sections divertissantes qui contiennent diverses conversations de la vie quotidienne et passent ensuite aux sections plus théoriques, les discussions plus complexes deviendront plus accessibles.
Comment est né le titre intrigant « Mangue et Grenade » ? Lors d'une enquête d'histoire orale menée à Okinawa, une grand-mère a raconté un suicide collectif survenu dans cette île il y a environ 70 ans. Durant ce temps, elle a préparé elle-même des mangues sucrées pour l'auteure et ses élèves.
Cette réalité qui se chevauche à de multiples époques nous indique que l'histoire est vraie, et par son caractère inhabituel, elle nous parle du passé et nous amène à nous interroger sur sa signification.
L'auteur affirme que la réalité qui apparaît soudainement devant nous et le principe de tolérance (Davidson) qui nous amène à l'accepter sont les moyens par lesquels nous pouvons comprendre les autres.
Il consacre également une part importante de son temps à montrer aux lecteurs comment la responsabilité est imposée aux individus par le biais de structures et de la violence des perspectives sociales qui transfèrent facilement la responsabilité aux individus.
La lecture de « Mangues et Grenades » offre aux lecteurs l'occasion de réfléchir non seulement à la question d'Okinawa, mais aussi, en fin de compte, à la manière de construire une « théorie de l'humanité », d'accepter la vérité qui nous est transmise par les récits oraux et de faire preuve d'empathie et de solidarité envers chacun d'entre nous, chaque individu s'efforçant de vivre au mieux dans le cadre établi.
Ce que Masahiko Kishi essaie de transmettre à travers cette exploration de l’humanité, qui fait suite à son œuvre précédente, « Sociologie du fragmentaire », est peut-être la première étape vers « la recherche d’une manière de penser l’histoire et la structure sociale d’Okinawa après la guerre à partir des histoires personnelles des Okinawais, et de penser à ce que le « Japon » a fait à Okinawa (et aux pays asiatiques voisins) » (p. 9).
Cela a des implications claires pour la société coréenne et représente un défi intéressant, mais sérieux, pour nous tous qui vivons fermement au sein de cette structure, ainsi que pour les lecteurs qui souhaitent examiner ces questions ensemble.
Concernant la différence entre la recherche quantitative, souvent considérée comme garantissant l'objectivité, et la recherche qualitative, considérée comme contenant un contenu subjectif plutôt qu'objectif, l'auteur soutient que la recherche biographique peut surmonter les limites des recherches quantitative et qualitative et compléter leurs lacunes respectives.
L'auteur démontre notamment l'utilité de la théorie sociologique en dépassant la simple interprétation de la « manière de raconter une histoire » et en soutenant qu'une approche qui transcende les diverses descriptions possibles du réel permet de s'en rapprocher. De plus, il montre que la dichotomie entre l'individu et la structure peut être appliquée de manière plus réaliste grâce à la méthode de recherche simple de l'écoute orale.
Autrement dit, à travers ce livre, Kishi Masahiko tente de redonner à la recherche en histoire orale, réduite à la simple interprétation de récits, toute sa dimension concrète.
Ces tentatives sont devenues de plus en plus évidentes à mesure que nous examinions le domaine sous différents angles, grâce à des recherches d'histoire orale menées sur une longue période à Okinawa et dans les villages discriminés, ainsi qu'à des recherches d'écoute d'histoire orale menées par divers chercheurs sur des groupes minoritaires.
De plus, l'auteur s'intéresse aux multiples périodes temporelles que l'on retrouve dans le récit oral du narrateur, et révèle en détail le processus par lequel celui-ci en vient progressivement à accepter que c'était la réalité et que ce qu'il dit est la réalité.
L'auteur nous montre ainsi à nouveau le sens de la sociologie comme processus de création d'une théorie sur les êtres humains.
Le texte principal de ce livre se compose de huit chapitres.
Ces chapitres ne sont pas numérotés.
Cependant, tandis qu'un chapitre est un récit centré sur un épisode, l'autre chapitre est structuré de telle sorte qu'ils s'entrecroisent, réfutant et organisant ainsi la théorie.
Ce format permet aux lecteurs de commencer leur lecture au passage qui les intéresse, en suivant les conseils de l'auteur.
Si les lecteurs commencent par les sections divertissantes qui contiennent diverses conversations de la vie quotidienne et passent ensuite aux sections plus théoriques, les discussions plus complexes deviendront plus accessibles.
Comment est né le titre intrigant « Mangue et Grenade » ? Lors d'une enquête d'histoire orale menée à Okinawa, une grand-mère a raconté un suicide collectif survenu dans cette île il y a environ 70 ans. Durant ce temps, elle a préparé elle-même des mangues sucrées pour l'auteure et ses élèves.
Cette réalité qui se chevauche à de multiples époques nous indique que l'histoire est vraie, et par son caractère inhabituel, elle nous parle du passé et nous amène à nous interroger sur sa signification.
L'auteur affirme que la réalité qui apparaît soudainement devant nous et le principe de tolérance (Davidson) qui nous amène à l'accepter sont les moyens par lesquels nous pouvons comprendre les autres.
Il consacre également une part importante de son temps à montrer aux lecteurs comment la responsabilité est imposée aux individus par le biais de structures et de la violence des perspectives sociales qui transfèrent facilement la responsabilité aux individus.
La lecture de « Mangues et Grenades » offre aux lecteurs l'occasion de réfléchir non seulement à la question d'Okinawa, mais aussi, en fin de compte, à la manière de construire une « théorie de l'humanité », d'accepter la vérité qui nous est transmise par les récits oraux et de faire preuve d'empathie et de solidarité envers chacun d'entre nous, chaque individu s'efforçant de vivre au mieux dans le cadre établi.
Ce que Masahiko Kishi essaie de transmettre à travers cette exploration de l’humanité, qui fait suite à son œuvre précédente, « Sociologie du fragmentaire », est peut-être la première étape vers « la recherche d’une manière de penser l’histoire et la structure sociale d’Okinawa après la guerre à partir des histoires personnelles des Okinawais, et de penser à ce que le « Japon » a fait à Okinawa (et aux pays asiatiques voisins) » (p. 9).
Cela a des implications claires pour la société coréenne et représente un défi intéressant, mais sérieux, pour nous tous qui vivons fermement au sein de cette structure, ainsi que pour les lecteurs qui souhaitent examiner ces questions ensemble.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date de publication : 5 janvier 2021
Nombre de pages, poids, dimensions : 304 pages | 280 g | 127 × 188 × 16 mm
- ISBN13 : 9791190186094
- ISBN10 : 1190186098
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Langue coréenne
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