
La promenade britannique audacieuse de Bill Bryson
Description
Introduction au livre
Bill Bryson, un écrivain doté d'un savoir étendu et d'un humour certain,
Un véritable récit de voyage qui révèle « l'âme de la Grande-Bretagne ».
Les audacieux voyages britanniques de Bill Bryson : Édition retrouvée
Bill Bryson, qui avait prévu de faire une brève escale après son voyage en sac à dos à travers l'Europe, a finalement fini par s'installer en Angleterre.
Il vivait parmi les Britanniques, mais il était destiné à rester étranger pour toujours. Cette fois-ci, il entreprend un voyage d'adieu en Angleterre, où il a vécu pendant vingt ans, pour y passer ses derniers jours.
Déterminé à retourner aux États-Unis, Bill Bryson décide de faire un dernier voyage en Angleterre et se dirige vers Calais, en France.
Traverser la Manche de la même manière que lorsque j'ai posé le pied en Angleterre pour la première fois il y a 20 ans.
Le voyage qui a débuté de cette manière explore méticuleusement chaque recoin du Royaume-Uni, partant de Douvres, traversant le sud de l'Angleterre, le Pays de Galles et le nord de l'Angleterre, jusqu'à John o'Groats, le point le plus septentrional de l'Écosse.
La Grande-Bretagne, tantôt vue du point de vue des autres, tantôt de celui de ses habitants, est pour Bill Bryson un lieu rempli de choses incompréhensibles, mais aussi un lieu qu'il aime profondément.
Il décrit ce voyage comme « le sentiment de quitter la maison que j'ai chérie avec amour et de me retourner sur elle pour la dernière fois ».
C'est pourquoi son voyage en Angleterre était si spécial pour lui.
La nouvelle édition de « Bill Bryson's Bold British Walks », avec sa couverture revisitée et sensuelle qui capture le charme du best-seller original, son format plus léger et sa mise en page qui améliore la lisibilité, a accru sa valeur pour les collectionneurs. Grâce à cette édition, les lecteurs pourront découvrir une autre Grande-Bretagne à travers le récit de voyage emblématique de Bill Bryson.
Un véritable récit de voyage qui révèle « l'âme de la Grande-Bretagne ».
Les audacieux voyages britanniques de Bill Bryson : Édition retrouvée
Bill Bryson, qui avait prévu de faire une brève escale après son voyage en sac à dos à travers l'Europe, a finalement fini par s'installer en Angleterre.
Il vivait parmi les Britanniques, mais il était destiné à rester étranger pour toujours. Cette fois-ci, il entreprend un voyage d'adieu en Angleterre, où il a vécu pendant vingt ans, pour y passer ses derniers jours.
Déterminé à retourner aux États-Unis, Bill Bryson décide de faire un dernier voyage en Angleterre et se dirige vers Calais, en France.
Traverser la Manche de la même manière que lorsque j'ai posé le pied en Angleterre pour la première fois il y a 20 ans.
Le voyage qui a débuté de cette manière explore méticuleusement chaque recoin du Royaume-Uni, partant de Douvres, traversant le sud de l'Angleterre, le Pays de Galles et le nord de l'Angleterre, jusqu'à John o'Groats, le point le plus septentrional de l'Écosse.
La Grande-Bretagne, tantôt vue du point de vue des autres, tantôt de celui de ses habitants, est pour Bill Bryson un lieu rempli de choses incompréhensibles, mais aussi un lieu qu'il aime profondément.
Il décrit ce voyage comme « le sentiment de quitter la maison que j'ai chérie avec amour et de me retourner sur elle pour la dernière fois ».
C'est pourquoi son voyage en Angleterre était si spécial pour lui.
La nouvelle édition de « Bill Bryson's Bold British Walks », avec sa couverture revisitée et sensuelle qui capture le charme du best-seller original, son format plus léger et sa mise en page qui améliore la lisibilité, a accru sa valeur pour les collectionneurs. Grâce à cette édition, les lecteurs pourront découvrir une autre Grande-Bretagne à travers le récit de voyage emblématique de Bill Bryson.
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Aperçu
indice
01 De retour en Angleterre, il y a 23 ans _ Vue sur Douvres
02 Départ vers le premier souvenir _ De Calais à Douvres
03 London Praise _ Londres
04 Wapping, une ville que je connaissais peu à l'époque _ Wapping, près de Londres
05 Le Royaume d'Angleterre _ De Londres à Windsor
06 Construire une famille _ Virginia Water et Egham
07 Marmonnements sur les défauts en marchant _ De Bournemouth à Christchurch
08 Le pays où tout est de trop _ Salisbury
09 Je prends juste une carte _ Route côtière du Dorset
10 circuits pédestres – Passage par Lulworth, Griot et Weymouth
11 choses qui ne se passent pas comme prévu _ Exeter et Barnstaple
12 Un éclair par temps de pluie - De Weston-super-Mare à Monmouth et au yacht Simmons
13 N’est-il pas temps de reconsidérer la question ? – Oxford
14 paysages dignes d'un livre d'images : les Cotswolds et le Saltway
15 génies britanniques du nommage - De Milton Keynes à Londres et Cambridge
16 Un voyage au cœur de la noblesse _ Retford et Worksop
17 Cinérama – Lincoln et Bradford
18. Passage à la maison _ Saltaire et Bingley, Harrogate
19 Into Fantasy _ De Manchester à Wigan
20 règles pour boire trop _ De Liverpool à Llandudno
21 Comment choisir une grande maison d'hôtes _ Llandudno, Blainai Festiniog, Porthmadog
22 Prendre le train en Grande-Bretagne - Porthmadog à Ludlow et retour à Manchester
23 stations balnéaires sans plage - Blackpool, Morecambe
24 Petit pays d'Angleterre _ Bowness, lac Windermere
25 miracles des villages miniers de charbon – Durham et Ashington
26. Tomber amoureux de l'Écosse _ Édimbourg
27 Où que vous alliez, c'est l'Angleterre - D'Aberdeen à Inverness
28 Vers le nord _ Inverness, Thurso, John O'Groats
29 Retrouver le chemin du monde _ Glasgow
30 J'ai tout aimé en Angleterre _ Accueil
Glossaire britannique des termes
Note du traducteur : Le guide ultime pour votre voyage en Grande-Bretagne, Bill Bryson
02 Départ vers le premier souvenir _ De Calais à Douvres
03 London Praise _ Londres
04 Wapping, une ville que je connaissais peu à l'époque _ Wapping, près de Londres
05 Le Royaume d'Angleterre _ De Londres à Windsor
06 Construire une famille _ Virginia Water et Egham
07 Marmonnements sur les défauts en marchant _ De Bournemouth à Christchurch
08 Le pays où tout est de trop _ Salisbury
09 Je prends juste une carte _ Route côtière du Dorset
10 circuits pédestres – Passage par Lulworth, Griot et Weymouth
11 choses qui ne se passent pas comme prévu _ Exeter et Barnstaple
12 Un éclair par temps de pluie - De Weston-super-Mare à Monmouth et au yacht Simmons
13 N’est-il pas temps de reconsidérer la question ? – Oxford
14 paysages dignes d'un livre d'images : les Cotswolds et le Saltway
15 génies britanniques du nommage - De Milton Keynes à Londres et Cambridge
16 Un voyage au cœur de la noblesse _ Retford et Worksop
17 Cinérama – Lincoln et Bradford
18. Passage à la maison _ Saltaire et Bingley, Harrogate
19 Into Fantasy _ De Manchester à Wigan
20 règles pour boire trop _ De Liverpool à Llandudno
21 Comment choisir une grande maison d'hôtes _ Llandudno, Blainai Festiniog, Porthmadog
22 Prendre le train en Grande-Bretagne - Porthmadog à Ludlow et retour à Manchester
23 stations balnéaires sans plage - Blackpool, Morecambe
24 Petit pays d'Angleterre _ Bowness, lac Windermere
25 miracles des villages miniers de charbon – Durham et Ashington
26. Tomber amoureux de l'Écosse _ Édimbourg
27 Où que vous alliez, c'est l'Angleterre - D'Aberdeen à Inverness
28 Vers le nord _ Inverness, Thurso, John O'Groats
29 Retrouver le chemin du monde _ Glasgow
30 J'ai tout aimé en Angleterre _ Accueil
Glossaire britannique des termes
Note du traducteur : Le guide ultime pour votre voyage en Grande-Bretagne, Bill Bryson
Dans le livre
J'ai longtemps pensé que le communisme était une idéologie qui avait échoué.
Mais je pense que cette expérience très importante d'organisation sociale aurait été bien mieux menée si elle avait été confiée aux Britanniques plutôt qu'aux Russes.
Tout ce qui est nécessaire pour implanter avec succès ce système socialiste brutal reste une seconde nature pour les Britanniques.
Ce sont ces mêmes personnes qui, comme l'a démontré Mme Thatcher, tolèrent les dictatures et attendront des années sans se plaindre pour une opération chirurgicale ou la fourniture de produits de première nécessité.
Il a le talent de railler le pouvoir sans hésitation, sans jamais se rebeller réellement contre lui.
Je sais aussi éprouver une immense satisfaction à voir chuter ceux qui détenaient la richesse et le pouvoir.
Une fois qu'ils ont plus de vingt-cinq ans, ils commencent à s'habiller comme les Allemands de l'Est.
En résumé, cela signifie qu'il s'agit de personnes qui réunissent les conditions idéales pour mettre en œuvre le communisme.
--- Extrait du chapitre 5
Virginia Water est aujourd'hui considérée comme l'un des endroits les plus insolites et excentriques d'Angleterre.
Parce que les fous et les riches se côtoient sans distinction.
J'admire aussi beaucoup l'attitude des commerçants et des habitants locaux face à ce problème.
Ils ont agi comme si de rien n'était.
Peu m'importait qu'un homme en pyjama, les cheveux gominés, se tienne dans un coin de la boulangerie, fixant le mur et délirant à voix haute, ou qu'un homme au regard exaspéré et au sourire perpétuel soit assis à une table d'angle de la taverne Tudor Rose, jetant des morceaux de sucre dans sa soupe épaisse.
Hier comme aujourd'hui, c'est un spectacle vraiment réconfortant.
--- Extrait du chapitre 6
Au début, j'ai été surpris par cette attitude britannique inhabituelle.
Un optimisme résolu et infatigable nous permet d'accepter avec indifférence même les imperfections les plus terrifiantes.
« Ça va changer. » « Tu ne devrais pas te plaindre. » « Ça aurait pu être pire, alors c’est bien comme ça. » « Ce n’est pas grand-chose, mais c’est bon marché, alors ça fait du bien. » « C’est vraiment très bien comme ça. » Je me suis peu à peu imprégné de cette façon de penser et j’ai vécu une vie d’un bonheur sans pareil.
Un jour, après une promenade sur une plage déserte, je me suis retrouvée assise dans un café froid, vêtue de vêtements humides, et lorsqu'on m'a apporté une tasse de thé au lait et un gâteau, j'ai pensé : « Oh, c'est le pied ! »
C'est à ce moment-là que j'ai compris.
Que moi aussi, je deviens une personne du même genre.
J'ai ressenti la même chose lorsque j'ai demandé des toasts supplémentaires à l'hôtel, acheté des chaussettes en laine duveteuses chez Marks & Spencer, ou acheté deux pantalons alors que je n'en avais besoin que d'un.
Mais ma vie est devenue riche et prospère.
--- Extrait du chapitre 7
Scott Bentinck, le 5e duc de Portland, est depuis longtemps un héros à mes yeux.
Mon vieux Bentinck préféré est un grand ermite qui restera dans l'histoire.
Il n'hésitait pas à recourir à des méthodes extravagantes pour éviter tout contact avec autrui.
Dans cette magnifique maison, il vivait dans un espace très réduit et communiquait en perçant un trou dans la porte, en y fixant une boîte à messages, dans laquelle il écrivait des notes qu'il transmettait aux domestiques.
Les aliments étaient transportés de la cuisine à la salle à manger par une petite voie ferrée.
Chaque fois qu'il croisait quelqu'un, le paon restait immobile comme un bloc de bois.
Alors le domestique fit semblant de ne rien remarquer et passa devant comme s'il s'agissait d'un meuble.
Tout cela faisait partie d'un entraînement préplanifié.
Tout domestique qui refusait d'obtempérer était contraint de patiner jusqu'à l'épuisement sur la patinoire privée du duc.
--- Extrait du chapitre 16
Saltaire était un complexe industriel fondé par Sir Titus Salt entre 1851 et 1876.
C'était un industriel capitaliste du XIXe siècle, abstinent, dogmatique et adorateur de Dieu.
En résumé, c'était un homme qui voulait posséder ses travailleurs, et non les employer.
Les ouvriers de ses usines devaient vivre dans les dortoirs qu'il avait fait construire, assister aux offices religieux auxquels il assistait et obéir à chacun de ses ordres sans faillir.
Les tavernes furent interdites en ville, et les chants bruyants, le tabagisme et autres comportements inesthétiques furent strictement prohibés dans les parcs locaux.
Les gens, qu'ils le veuillent ou non, devinrent très assidus et silencieux, conservant un esprit très clair.
--- Extrait du chapitre 18
Il y a un article de journal que je garde sur moi depuis longtemps et que j'aime bien ressortir et regarder de temps en temps.
Voici un article de prévisions météorologiques du Western Daily.
Voici les détails :
« Prévisions météo : Temps sec et chaud. »
« Mais il pourrait y avoir un peu de pluie et la température pourrait baisser. » Cette phrase, pleine de sens, décrit parfaitement la météo britannique.
Le Western Daily pourrait très certainement publier cet article tous les jours sans faute.
Et si c'est le journal que je connais, ils pourraient bien le faire.
--- Extrait du chapitre 24
Aberdeen n'avait rien de mal.
Le problème, c'était plutôt qu'il n'y avait rien de particulièrement gênant.
J'ai flâné dans les environs du nouveau centre commercial, en prenant mon temps.
Mais il ne s'agissait que de bâtiments sans particularités particulières, qui allaient vite tomber dans l'oubli.
Et puis j'ai réalisé.
Le véritable problème n'était pas Aberdeen, mais la nature même de la Grande-Bretagne moderne.
Les villes britanniques sont comme un jeu de cartes.
Il est mélangé et divisé à nouveau sans cesse.
C'est la même carte, seul l'ordre est différent.
Si j'étais venu à Aberdeen pour la première fois depuis un autre pays, j'aurais pensé que c'était une ville très unique et dynamique.
C'est une ville propre qui prospère de jour en jour.
Je suis convaincu que c'est une ville où il fait bon vivre, car elle possède presque toutes les commodités dont une ville a besoin, notamment des librairies, des théâtres et des universités.
C'est juste que ça ressemble tellement à d'autres endroits.
Comment pourrait-il en être autrement, étant donné qu'il s'agit d'une ville d'Angleterre ? --- Extrait du chapitre 27
Il y avait une belle maison en pierre à l'ancienne, bien qu'elle fût cachée par des arbres.
C'était ma maison, bien plus ancienne que ma patrie.
C'était tellement paisible et beau que j'ai failli pleurer.
Mais il y a tant d'autres endroits tout aussi beaux dans ce petit pays fascinant.
Soudain, en un instant, j'ai compris ce que j'aimais le plus en Angleterre.
J'ai donc tout aimé en Angleterre.
J'ai tout aimé en Grande-Bretagne, pour le meilleur et pour le pire.
J’aimais la vieille église, la route de campagne, les gens qui disaient : « Ne vous plaignez pas », ceux qui disaient : « Je suis vraiment désolé », ceux qui s’excusaient quand je les bousculais accidentellement du coude, le lait en bouteille, les haricots sur du pain grillé, la fenaison en juin, les quais au bord de la mer, les cartes de l’Institut royal de cartographie, le thé et les crêpes, les averses d’été et les journées d’hiver brumeuses — j’aimais tout cela, sans réserve.
Mais je pense que cette expérience très importante d'organisation sociale aurait été bien mieux menée si elle avait été confiée aux Britanniques plutôt qu'aux Russes.
Tout ce qui est nécessaire pour implanter avec succès ce système socialiste brutal reste une seconde nature pour les Britanniques.
Ce sont ces mêmes personnes qui, comme l'a démontré Mme Thatcher, tolèrent les dictatures et attendront des années sans se plaindre pour une opération chirurgicale ou la fourniture de produits de première nécessité.
Il a le talent de railler le pouvoir sans hésitation, sans jamais se rebeller réellement contre lui.
Je sais aussi éprouver une immense satisfaction à voir chuter ceux qui détenaient la richesse et le pouvoir.
Une fois qu'ils ont plus de vingt-cinq ans, ils commencent à s'habiller comme les Allemands de l'Est.
En résumé, cela signifie qu'il s'agit de personnes qui réunissent les conditions idéales pour mettre en œuvre le communisme.
--- Extrait du chapitre 5
Virginia Water est aujourd'hui considérée comme l'un des endroits les plus insolites et excentriques d'Angleterre.
Parce que les fous et les riches se côtoient sans distinction.
J'admire aussi beaucoup l'attitude des commerçants et des habitants locaux face à ce problème.
Ils ont agi comme si de rien n'était.
Peu m'importait qu'un homme en pyjama, les cheveux gominés, se tienne dans un coin de la boulangerie, fixant le mur et délirant à voix haute, ou qu'un homme au regard exaspéré et au sourire perpétuel soit assis à une table d'angle de la taverne Tudor Rose, jetant des morceaux de sucre dans sa soupe épaisse.
Hier comme aujourd'hui, c'est un spectacle vraiment réconfortant.
--- Extrait du chapitre 6
Au début, j'ai été surpris par cette attitude britannique inhabituelle.
Un optimisme résolu et infatigable nous permet d'accepter avec indifférence même les imperfections les plus terrifiantes.
« Ça va changer. » « Tu ne devrais pas te plaindre. » « Ça aurait pu être pire, alors c’est bien comme ça. » « Ce n’est pas grand-chose, mais c’est bon marché, alors ça fait du bien. » « C’est vraiment très bien comme ça. » Je me suis peu à peu imprégné de cette façon de penser et j’ai vécu une vie d’un bonheur sans pareil.
Un jour, après une promenade sur une plage déserte, je me suis retrouvée assise dans un café froid, vêtue de vêtements humides, et lorsqu'on m'a apporté une tasse de thé au lait et un gâteau, j'ai pensé : « Oh, c'est le pied ! »
C'est à ce moment-là que j'ai compris.
Que moi aussi, je deviens une personne du même genre.
J'ai ressenti la même chose lorsque j'ai demandé des toasts supplémentaires à l'hôtel, acheté des chaussettes en laine duveteuses chez Marks & Spencer, ou acheté deux pantalons alors que je n'en avais besoin que d'un.
Mais ma vie est devenue riche et prospère.
--- Extrait du chapitre 7
Scott Bentinck, le 5e duc de Portland, est depuis longtemps un héros à mes yeux.
Mon vieux Bentinck préféré est un grand ermite qui restera dans l'histoire.
Il n'hésitait pas à recourir à des méthodes extravagantes pour éviter tout contact avec autrui.
Dans cette magnifique maison, il vivait dans un espace très réduit et communiquait en perçant un trou dans la porte, en y fixant une boîte à messages, dans laquelle il écrivait des notes qu'il transmettait aux domestiques.
Les aliments étaient transportés de la cuisine à la salle à manger par une petite voie ferrée.
Chaque fois qu'il croisait quelqu'un, le paon restait immobile comme un bloc de bois.
Alors le domestique fit semblant de ne rien remarquer et passa devant comme s'il s'agissait d'un meuble.
Tout cela faisait partie d'un entraînement préplanifié.
Tout domestique qui refusait d'obtempérer était contraint de patiner jusqu'à l'épuisement sur la patinoire privée du duc.
--- Extrait du chapitre 16
Saltaire était un complexe industriel fondé par Sir Titus Salt entre 1851 et 1876.
C'était un industriel capitaliste du XIXe siècle, abstinent, dogmatique et adorateur de Dieu.
En résumé, c'était un homme qui voulait posséder ses travailleurs, et non les employer.
Les ouvriers de ses usines devaient vivre dans les dortoirs qu'il avait fait construire, assister aux offices religieux auxquels il assistait et obéir à chacun de ses ordres sans faillir.
Les tavernes furent interdites en ville, et les chants bruyants, le tabagisme et autres comportements inesthétiques furent strictement prohibés dans les parcs locaux.
Les gens, qu'ils le veuillent ou non, devinrent très assidus et silencieux, conservant un esprit très clair.
--- Extrait du chapitre 18
Il y a un article de journal que je garde sur moi depuis longtemps et que j'aime bien ressortir et regarder de temps en temps.
Voici un article de prévisions météorologiques du Western Daily.
Voici les détails :
« Prévisions météo : Temps sec et chaud. »
« Mais il pourrait y avoir un peu de pluie et la température pourrait baisser. » Cette phrase, pleine de sens, décrit parfaitement la météo britannique.
Le Western Daily pourrait très certainement publier cet article tous les jours sans faute.
Et si c'est le journal que je connais, ils pourraient bien le faire.
--- Extrait du chapitre 24
Aberdeen n'avait rien de mal.
Le problème, c'était plutôt qu'il n'y avait rien de particulièrement gênant.
J'ai flâné dans les environs du nouveau centre commercial, en prenant mon temps.
Mais il ne s'agissait que de bâtiments sans particularités particulières, qui allaient vite tomber dans l'oubli.
Et puis j'ai réalisé.
Le véritable problème n'était pas Aberdeen, mais la nature même de la Grande-Bretagne moderne.
Les villes britanniques sont comme un jeu de cartes.
Il est mélangé et divisé à nouveau sans cesse.
C'est la même carte, seul l'ordre est différent.
Si j'étais venu à Aberdeen pour la première fois depuis un autre pays, j'aurais pensé que c'était une ville très unique et dynamique.
C'est une ville propre qui prospère de jour en jour.
Je suis convaincu que c'est une ville où il fait bon vivre, car elle possède presque toutes les commodités dont une ville a besoin, notamment des librairies, des théâtres et des universités.
C'est juste que ça ressemble tellement à d'autres endroits.
Comment pourrait-il en être autrement, étant donné qu'il s'agit d'une ville d'Angleterre ? --- Extrait du chapitre 27
Il y avait une belle maison en pierre à l'ancienne, bien qu'elle fût cachée par des arbres.
C'était ma maison, bien plus ancienne que ma patrie.
C'était tellement paisible et beau que j'ai failli pleurer.
Mais il y a tant d'autres endroits tout aussi beaux dans ce petit pays fascinant.
Soudain, en un instant, j'ai compris ce que j'aimais le plus en Angleterre.
J'ai donc tout aimé en Angleterre.
J'ai tout aimé en Grande-Bretagne, pour le meilleur et pour le pire.
J’aimais la vieille église, la route de campagne, les gens qui disaient : « Ne vous plaignez pas », ceux qui disaient : « Je suis vraiment désolé », ceux qui s’excusaient quand je les bousculais accidentellement du coude, le lait en bouteille, les haricots sur du pain grillé, la fenaison en juin, les quais au bord de la mer, les cartes de l’Institut royal de cartographie, le thé et les crêpes, les averses d’été et les journées d’hiver brumeuses — j’aimais tout cela, sans réserve.
--- Extrait du « Chapitre 30 »
Avis de l'éditeur
Avec une perspicacité remarquable et un esprit pétillant, ce guide de voyage divertissant met en lumière les petits défauts du pays tout en rendant hommage à son charme et à sa beauté.
_Le New York Times
Les propos de Bill Bryson sont si sincères et si humoristiques que même ceux qui sont la cible de ses railleries finissent par rire si fort qu'ils n'arrivent même plus à se mettre en colère.
_Le Wall Street Journal
C'est une lettre pleine d'affection pour cette « petite et charmante nation insulaire ».
C'est un voyage au cœur même de la Grande-Bretagne, et à travers ses propres expériences, il acquiert une compréhension plus profonde du comportement des Britanniques.
Bill Bryson respecte les traditions sacrées de la Grande-Bretagne.
Et des taquineries amicales ! _Newsday
Des informations et des récits détaillés sur de nombreuses villes britanniques, parfois émouvants, parfois humoristiques, raviront les « amoureux de la Grande-Bretagne ».
_Publisher's Weekly
_Le New York Times
Les propos de Bill Bryson sont si sincères et si humoristiques que même ceux qui sont la cible de ses railleries finissent par rire si fort qu'ils n'arrivent même plus à se mettre en colère.
_Le Wall Street Journal
C'est une lettre pleine d'affection pour cette « petite et charmante nation insulaire ».
C'est un voyage au cœur même de la Grande-Bretagne, et à travers ses propres expériences, il acquiert une compréhension plus profonde du comportement des Britanniques.
Bill Bryson respecte les traditions sacrées de la Grande-Bretagne.
Et des taquineries amicales ! _Newsday
Des informations et des récits détaillés sur de nombreuses villes britanniques, parfois émouvants, parfois humoristiques, raviront les « amoureux de la Grande-Bretagne ».
_Publisher's Weekly
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date de publication : 15 octobre 2020
Nombre de pages, poids, dimensions : 520 pages | 572 g | 143 × 206 × 28 mm
- ISBN13 : 9788950987657
- ISBN10 : 8950987651
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