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Cet homme, cette femme, mouche
Cet homme, cette femme, mouche
Description
Introduction au livre
Les villes ressemblent aux gens.
Non.
Peut-être que les gens ressemblent à des villes.
La façon dont les gens se déplacent en ville peut varier d'une personne à l'autre.
Il existe une façon de parcourir les paysages tout en prenant des photos avec un guide touristique.
Une autre consiste à explorer le paysage de la vie des habitants de la ville.
Imaginer d'autres vies à travers des personnes qui vivent ailleurs.
Peut-être, au final, pouvons-nous trouver du réconfort dans cette simple vérité : les êtres humains ne sont pas si différents.
Sans le plaisir de l'imagination, le voyage n'est-il pas synonyme d'épuisement et de déception ?

Ce livre est un essai retraçant les 17 années de vie parisienne de l'auteur.
Les Parisiens du livre sont de simples gens libres.
Mais ce sont précisément ces personnes qui ne peuvent bâtir une maison dans la vie sans passion.
  • Vous pouvez consulter un aperçu du contenu du livre.
    Aperçu

indice
prologue

Histoire 1.
Des gens d'une autre planète 1 Olive et moi

Rencontre avec du vin
Une femme de Séoul, un homme de Paris
Une affiche
Mariage français
Vente de grenier
pantoufles et écharpe
lettre
sucre en morceaux
La malédiction d'IKEA
La plus belle route du monde
Des gens d'une autre planète

Histoire 2.
En route pour Cognac avec un vieil ami, Pierre

Homme et femme
Peugeot 206 de 1987
Un tramway nommé Désir
En route pour Cognac
Matinée pluvieuse

Histoire 3.
Mais que voulez-vous vraiment ? I. Mark et Mark Tamtam

Armée et Port
Conditions du bonheur
Éloges de la vie par Two Marks
Les personnes qui apprécient et partagent les joies de la vie

Histoire 4.
Mère célibataire I Sophie

scène de rue
Sophie et Louise
Le choix de Sophie
La chambre de Sophie

Histoire 5.
Simple Life Chef I Vincent et Isabelle

L'homme et la femme de Labitokai
L'histoire de Laval-O-Bon
Histoire vraie
Quel genre de réunion
La recette de Vincent

Histoire 6.
Rhapsodie bohème I Paul

Une semaine en Provence
Un étranger d'une nation insulaire
Bohemian Rhapsody
Un autre amant
Paris que j'ai dessiné
Être parisien

Histoire 7.
Le don de la liberté | Katy

Quelle histoire
téléviseur de 16 pouces
Vivre seule à Paris
Le don de la liberté

Histoire 8.
Danser avec le chaos I David

gentleman britannique
La passion qu'on appelle jalousie
Funérailles de ma mère
L'art de la réparation domiciliaire
Homme avec valise

Histoire 9.
Alimenté par la passionⅠPhilip

Le dynamisme parisien
débat sur le vin
Il est temps de mettre vos pensées en veilleuse

Image détaillée
Image détaillée 1

Dans le livre
À cause du décalage horaire, j'ai dormi sans savoir s'il faisait jour ou nuit, et le premier endroit où je suis allé était Saint-Michel.
La lumière chaude qui filtrait des vieilles boutiques, les réverbères orangés contrastant avec le ciel bleu d'hiver, les rues scintillantes sous leurs lumières, les vieilles librairies et les toits gris foncé — le décor du roman de Patrick Modiano, « La Rue des boutiques obscures », se déroulait sous mes yeux. — pp. 29-30

Si nous pouvions disséquer le choix humain et l'examiner au microscope, ne verrions-nous pas les actions et les réactions acquises au fil des expériences passées, rassemblées en minuscules particules ? ------- p.38

Si le prix de la réparation d'un meuble de 50 ans est le même que celui de l'achat d'un meuble similaire, les Français paieront ce prix pour le faire réparer.
Parce que ces meubles renferment du temps.---p.46

Si l'on supprime les petits plaisirs insignifiants, quelles joies restent-il dans la vie ? Le bonheur n'est-il pas l'accumulation de ces petits plaisirs ? ---p.
65

Si quelqu'un vous demande : « Comment est-ce de vivre en France ? », vous pouvez répondre ainsi.
Planifier des vacances tous les deux mois est une perte de temps, d'énergie et d'argent.
Le critère de réussite des Français n'est-il pas plutôt la capacité de partir en vacances loin et longtemps, et non la taille de leur appartement ? ---p.
74

Il semble que les désirs les plus profonds des adultes et des enfants proviennent toujours du désir de posséder quelque chose qui ne peut être saisi.---p.
75

Comme le disait Rousseau, pour devenir riche, il faut soit gagner plus d'argent, soit réprimer ses désirs.
Malheureusement, la satisfaction des désirs obtenue par la possession de biens matériels n'est pas durable et est toujours remplacée par des désirs plus grands. ---p.111

Le tango est une forme d'amour.
Le processus de rencontre avec un partenaire et de découverte mutuelle à travers la danse du tango est, eh bien… comment dire… sensuel.
Ce n'est donc pas amusant de rencontrer un partenaire qui est trop doué au tango.
Mon partenaire expérimenté peut prédire tous mes mouvements à l'avance.---p.
115

Si je devais dresser un catalogue du bonheur, qu'y inclurais-je ? Nos soucis et nos angoisses ne naissent-ils pas de notre obsession d'en vouloir toujours plus ? Si nous étions libérés de cette obsession, ne serions-nous pas capables de goûter à la joie primordiale de la vie ?
127

En un sens, la vie quotidienne est une interaction entre des personnes qui consomment des biens de première nécessité similaires.
Il existe une limite nette, comme un bâton qui empêche les objets de se mélanger sur le comptoir.
Si voyager consiste à sortir du moule de l'habitude, le voyage quotidien ne consiste-t-il pas à découvrir de près ce genre d'inconnu ? ---p.
138

Il existe une amitié et de l'amour entre les deux marques.
Elles sont ouvertes sur l'extérieur.
Ils ne sont pas exceptionnels, et ils ne cherchent pas à l'être.
Je ne suis pas riche et je ne cherche pas à le devenir.
Mais ils ont du temps libre.
Je suis une Parisienne ordinaire qui emmène son enfant au musée d'art le week-end, est émue par les expositions et aime l'art. ---p.
154

La mère et la fille qui se promènent dans cette rue en bavardant après l'école dégagent une douceur féminine aux tons pastel, comme les aquarelles de Marie Laurencin.
Lorsque nous apercevons la vie d'une mère et de sa fille vivant seules dans un petit appartement confortable, nous éprouvons une impression onirique et poétique d'un monde sans hommes et d'une douce féminité.
C'est comme la sensation d'une simple séance d'entraînement qu'on ne peut pas ressentir chez soi. ---p.
167

Dans un avenir proche, on pourrait en venir à considérer le mariage comme une institution issue de coutumes anciennes.
En France, où le taux de divorce est élevé, le concept de famille nucléaire, transformé comme celui de Sophie, bouleverse le système social et la culture de consommation.
Le divorce n'est pas une blessure ou une maladie incurable de l'esprit, mais un nouveau choix dans la vie.---p.
175

Juste avant le soir, lorsque la lumière bleue se répand dans le salon de l'appartement, ce moment est vraiment magnifique.
Ce bleu est une couleur qu'on ne peut pas nommer précisément.
Pour moi, le bonheur, ce sont des moments comme celui-là.
La joie que je ressens lorsque je réveille une partie de moi qui dormait.
C'est comme attraper un poisson avec une canne à pêche.
Quand j'attrape quelque chose comme ça et que je le retire, je me sens vivant.
N'est-ce pas précisément ce qui nous différencie des animaux ? ---p.
179

Pour les Français, les vieux téléviseurs sont comme des animaux de compagnie.
Leur idée est que tant qu'il y a de la vie, ils ne jetteront rien dans la rue. ---p.205

En traversant la Seine, la tour Eiffel scintillait sur ma gauche.
Il était probablement passé sept heures.
Certains ont décrit la tour Eiffel, qui scintille de néons toutes les heures, comme une vieille dame habillée d'une création avant-gardiste de Jean Paul Gaultier. ---p.222

L'appareil photo est rapidement tombé en panne à cause du sable du désert.
Même si j'avais bien emballé les livres que j'avais emportés dans du plastique, du sable a fini par s'infiltrer et les a abîmés.
Ce qui est vraiment étonnant, c'est que même en l'absence d'eau, les indigènes étaient toujours propres.
C'était presque un miracle de pouvoir survivre en me lavant et en buvant avec une simple bouteille d'eau.
---p.
227

Peut-être que cette attitude optimiste qui nous permet d'échapper aux chaînes des obligations et à la lassitude de la vie provient d'un don pour se connecter aux petites choses du quotidien ? Il ne s'agit pas de suivre un chemin tout tracé, de s'y accrocher obstinément, mais plutôt d'avancer librement, de s'immerger dans les éléments de la vie, en restant pleinement présent.
---p.
235

Paris est une ville d'une grande richesse visuelle.
Une ville où l'on peut découvrir quelque chose de nouveau chaque jour.
Si Paris était une femme, je l'adorerais sans aucun doute.


Être parisien ne signifie pas, en un sens, devenir insensible à l'impolitesse parisienne. En réalité, ce n'est pas par ressentiment personnel.
Je ne sais pas avec certitude, mais il se trouve qu'ils sont ainsi.---p.
239


Le mode de vie de la plupart des gens est déterminé par leurs priorités en matière de valeurs.
Le mode de vie français peut se résumer en un mot : « Plutôt que de gagner un salaire élevé, je travaillerai modérément et ne renoncerai pas à ma vie privée. »
Je pense que nous pouvons dire : « Nous ne vivons pas pour travailler, nous travaillons pour vivre. »---p.
260

Pour les Françaises, le « mariage » ne semble plus faire partie de leur avenir.
Peut-être sommes-nous arrivés à un point où les hommes agrippés à des manettes d'ordinateur et aux écrans sont de plus en plus considérés comme un luxe et une chose inutile à la maison. ---p.
261

Pour les nomades qui aspirent à la liberté, le mariage peut signifier s'installer comme une maison.---p.
269

« Paris est un endroit où l’on peut tout faire. »
Si quelqu'un à Paris dit qu'il s'ennuie, c'est soit parce qu'il veut s'ennuyer, soit parce qu'il plaisante.
270

Le quartier administratif qui commence au milieu de la carte de Paris est le quartier Real, et la rue de 300 mètres qui s'étend juste derrière le quartier Real jusqu'à la rue Lambuttau est la rue Montorgueil, où habite David.
C'est un endroit qui plaira à ceux qui préfèrent les ruelles délabrées et les lieux habités qui ont une âme, plutôt que les monuments célèbres.
Les boutiques traditionnelles qui bordent les deux côtés de la rue piétonne confèrent une atmosphère provençale et une animation au cœur de la ville. ---p.
280

Ce qui distingue Paris de New York, c'est que tout le monde est un public, et tout le monde est un sujet d'attention.
Même les grands-mères octogénaires ne font pas exception.
C'est un lieu où les regards se croisent et s'entrecroisent sans cesse, et où ce regard insuffle la vie aux gens.
---p.
281

Si quelqu'un me demandait si ma vie a été une réussite, je répondrais ainsi.
Mes enfants ont leurs propres opinions, sont libres et ont le courage de faire leurs propres choix.
Je dirais que posséder cela à lui seul représenterait déjà la moitié du succès dans la vie.---p.
301

Je ne suis absolument pas d'accord.
Les recommandations de vins des œnologues professionnels sont comme un guide touristique que l'on consulte avant de partir en voyage.
Vous êtes libre de partir en voyage et d'en souffrir, ou de partir en connaissance de cause.---p.
319

Avez-vous déjà été attiré par une femme sans raison apparente ? Goût et beauté, c’est la même chose.
Le marché mondial du vin organise actuellement un concours de beauté.
Le concours est organisé par une grande entreprise vinicole comme Robert Mondavi aux États-Unis, et le jury est composé d'auteurs tels que l'œnologue américain Robert Parker et le vigneron français Michel Rolland.
Et les vignerons subissent avec diligence une chirurgie esthétique pour que leurs vins répondent aux critères des concours de beauté.
---p.
320

Avis de l'éditeur
Je rêve toujours d'arriver dans une ville sans rien.
Quand j'étais jeune, je n'avais ni rêves ni ambitions.
Peut-être était-ce un manque de persévérance, ou peut-être ma nature excessivement sceptique qui rendait difficile mon immersion dans les valeurs absolues.
Mon bonheur de veuve à cette époque était de partir dans un lieu inconnu.
Une conversation dont vous ignorez les paroles, l'odeur d'épices dont vous ne connaissez pas le nom, l'excitation que vous ressentez dans une ville où vous n'avez jamais mis les pieds...
C'est un aveu sincère : la vie avec un seul œil me fascinait davantage que l'idée de devenir professeur ou designer célèbre.
L’année où la voyante a prédit une inondation massive qui déracinerait les arbres et nous obligerait à déménager loin, j’ai eu vingt-neuf ans et, comme quelqu’un qui prépare le crime parfait, j’ai quitté Séoul sous prétexte d’étudier à l’étranger.
Je me souviens encore du frisson ressenti au décollage de l'avion.


Lire un livre est un voyage, et voyager, c'est lire quelque chose.
Les villes ressemblent aux gens.
Non.
Peut-être que les gens ressemblent à des villes.
La façon dont les gens se déplacent en ville peut varier d'une personne à l'autre.
Il existe une façon de parcourir les paysages tout en prenant des photos avec un guide touristique.
Une autre consiste à explorer le paysage de la vie des habitants de la ville.
Imaginer d'autres vies à travers des personnes qui vivent ailleurs.
Peut-être, au final, pouvons-nous trouver du réconfort dans cette simple vérité : les êtres humains ne sont pas si différents.
Sans le plaisir de l'imagination, le voyage n'est-il pas synonyme d'épuisement et de déception ?
Ce livre est un essai qui esquisse le paysage de mes 17 années de vie parisienne.
Les Parisiens du livre sont de simples gens libres.
Mais ce sont précisément ces personnes qui ne peuvent bâtir une maison dans la vie sans passion.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date de publication : 15 juin 2011
Nombre de pages, poids, dimensions : 327 pages | 510 g | 128 × 188 × 30 mm
- ISBN13 : 9788992037778
- ISBN10 : 8992037775

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