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Dieu avec les humains
Dieu avec les humains
Description
Introduction au livre
Série « Lire sans connaître », volume 2

« Dieu avec les humains : lire la vie publique de Jésus à travers l'imagination mythique » est un livre qui insuffle une nouvelle vie au texte biblique, pourtant devenu trop familier.
Le professeur Lee Sang-hwan, l'auteur, présente la vie et le ministère de Jésus sous un angle totalement différent, à travers le prisme de la mythologie gréco-romaine antique.
Tandis que les dieux de la mythologie n'imitaient que la forme humaine, Jésus est devenu un être humain réel et a pleinement expérimenté la souffrance et la vulnérabilité.
C’est précisément cette différence qui est à l’origine du choc et de l’émotion suscités par l’Évangile.
L'auteur mêle avec brio profondeur académique et imagination littéraire pour guider les lecteurs au-delà du cadre doctrinal et vers une nouvelle rencontre avec Jésus.
« Dieu avec les humains » n’est pas un simple commentaire théologique, mais un cheminement spirituel qui nous permet de faire l’expérience d’une compréhension plus claire de l’Évangile à travers l’inconnu.
Je recommande ce livre en toute confiance à ceux qui souhaitent relire la Bible et revivre la merveille de l'Évangile.

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Dans le livre
Arrêtons un instant notre rythme effréné et prenons le temps de regarder autour de nous.
Il se peut qu'une histoire inédite se cache dans un paysage familier.
Prenons comme exemple le Bacchus, cette boisson que l'on recherche pour soulager la fatigue.
Le nom de cette boisson vient de Bacchus, le nom romain de Dionysos, le dieu grec du vin et de la joie.
Si nous avons déjà goûté à Bacchus et ressenti un regain d'énergie, nous sommes déjà redevables envers l'imagination mythique.
Auriez-vous par hasard une paire de baskets Nike oubliée quelque part dans votre armoire à chaussures ? Si oui, la légende vous a une fois de plus été utile.
Nike tire son nom de Niké, la déesse grecque de la victoire.
Nous avons appris la vertu de l'honnêteté à travers l'histoire du bûcheron qui a perdu sa hache dans un étang de montagne et de l'esprit de la montagne.
Mais à y regarder de plus près, cette histoire trouve également son origine dans un mythe.
L'original est une fable d'Ésope basée sur le mythe grec antique d'Hermès.
Ainsi, notre quotidien se trouve imprégné de traces d'imagination mythique.
Nous vivons sans en avoir conscience, mais ses traces demeurent en nous, traçant la trajectoire de nos souvenirs.
De plus, les mythes nous aident, consciemment ou inconsciemment, à apprécier les petits bonheurs de la vie.
Les mythes ne sont pas le passé enfermé dans une vitrine de musée.
Il s'agit plutôt d'un ami à la fois familier et étranger, qui respire encore tranquillement dans un coin de nos vies.

--- pp.20-21

Dans le monde gréco-romain antique, l'invitation à « manger la chair et boire le sang de Jésus » signifiait bien plus qu'une simple promesse de vie éternelle. Elle symbolisait une transformation profonde de l'être tout entier de ceux qui recevaient cette nourriture céleste. Cette transformation n'était ni symbolique ni métaphorique.
Cela impliquait une transformation réelle et existentielle, une transformation qui allait changer toute la direction de sa vie.
Pourquoi en était-il ainsi ? Comme nous l’avons vu, ceux qui consommaient du nectar et de l’ambroisie vivaient non seulement plus longtemps, mais recevaient également des pouvoirs et des attributs divins.
Ce plat a changé ma vie.
Pour les premiers chrétiens qui vivaient dans ce monde, manger la chair et le sang de Jésus n'était pas seulement une promesse de vie éternelle.
Ce fut le début d'un changement actuel dans son caractère.
La nourriture descendue du ciel n'était pas seulement destinée à l'au-delà, mais contenait aussi des nutriments qui renouvelaient le présent.
C'est ce qu'ils croyaient.
En recevant le pain et la coupe de l'Eucharistie, ils ne se souviennent pas seulement de Jésus, mais deviennent aussi semblables à lui.
Chaque fois qu'ils mâchent sa chair et boivent son sang, la nature céleste devient leur chair et leur sang.
Oui, c'est exact.
La nourriture du ciel était celle qui changeait le cours de l'existence.
En réalité, le Nouveau Testament ne réduit jamais cette relation d’« absorption et de transformation » à un simple langage symbolique.
Il s'agit plutôt d'un changement tangible et vivant, d'une transformation de l'être qui se révèle concrètement dans la vie quotidienne des saints.

--- pp.97-98

Les anciens Grecs croyaient qu'un monde entier existait sous terre.
Le monde est divisé en deux niveaux : l’Hadès et le Tartare.
L'Hadès était le lieu où les âmes des mortels étaient emprisonnées après leur mort.
Dans cette cour obscure, les esprits des morts qui avaient jadis vécu erraient encore, vaporeux comme du brouillard.
En revanche, le Tartare était un lieu où étaient emprisonnés les dieux et demi-dieux rebelles qui avaient commis des crimes odieux.
C'était aussi le bord d'un abîme où le poids du péché pénétrait le temps et l'espace.
On pensait que les êtres qui pénétraient dans ces deux royaumes ne pouvaient jamais en ressortir, sauf dans des cas extrêmement rares.
C’est pourquoi les anciens comparaient souvent l’Hadès et le Tartare à une « prison ».

--- p.140

Tout d’abord, notons la déclaration selon laquelle Jésus est allé en « prison » (Pierre 3:18-19).
En entendant ces mots, le public du monde gréco-romain aurait immédiatement pensé à deux lieux.
Hadès et le Tartare.
Comme nous l'avons vu, le Tartare était une prison où étaient jetés les dieux et les demi-dieux rebelles.
Et l'Hadès était une autre prison où étaient emprisonnées les âmes des mortels.
Mais avec le temps, la frontière qui séparait les deux mondes s'est peu à peu estompée, et finalement ils ont fusionné en un seul lieu.
Par conséquent, le public de l'Antiquité aurait compris que la « prison » dont parle la Première Épître de Pierre était l'endroit le plus bas et le plus profond de l'univers, la prison la plus profonde et la plus sombre de l'univers où aucune lumière ne peut pénétrer et où aucun réconfort ne peut atteindre.
Et Jésus descendit dans cette prison.
Comme nous le verrons bientôt, la descente de Jésus — l’événement du Très-Haut descendant vers le plus bas — n’était pas une simple chute, mais un renversement divin.

--- pp.143-144

Nous avons jusqu'à présent examiné le mystère du sang des dieux qui nous a été transmis depuis l'époque gréco-romaine.
Pour les peuples anciens, le sang n'était pas seulement un symbole de vie.
Le sang des dieux était un médium mystique qui ébranlait la trame de l'univers, donnait naissance à de nouveaux êtres et perturbait parfois l'ordre de la mort.
C'était la création après la destruction.
Supposons qu'un public gréco-romain de l'Antiquité, imprégné de cette tradition, ait entendu la proclamation chrétienne selon laquelle « Dieu le Fils a versé son sang ».
Comprenaient-ils vraiment que le sang n'était qu'une trace ou un symbole de la mort ? Dans leur imaginaire mythologique, il faisait plutôt écho au « sang qui conçoit une nouvelle vie ».
Nous devons ici nous poser la question suivante :
Alors, qu’a donc créé exactement le sang de Jésus-Christ ? Quelle vie a-t-il engendrée ? Et qui est cet être nouveau né de ce sang ? Il nous faut approfondir le Nouveau Testament en gardant ces questions à l’esprit.
--- p.205

Avis de l'éditeur
[Lecteurs qui ont besoin de ce livre]

— Un prédicateur qui trouve chaque semaine une nouvelle inspiration dans la préparation de ses sermons.
- Les croyants qui souhaitent s'affranchir des contraintes doctrinales et acquérir une compréhension plus profonde
— Ceux qui souhaitent relire la Bible dans le contexte de la culture antique et de l’imaginaire littéraire.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 24 septembre 2025
- Nombre de pages, poids, dimensions : 256 pages | 140 × 206 × 20 mm
- ISBN13 : 9791193931134
- ISBN10 : 1193931134

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