
Un neuroscientifique se rend dans un musée d'art
Description
Introduction au livre
« Au final, c’est votre cerveau qui achève l’œuvre d’art ! »
« Le Cerveau sans lumière » de Monet, « Le Cerveau insomniaque » de Hopper, « Le Cerveau souffrant » de Kahlo et « Le Cerveau imaginatif » de Rousseau.
Le « Cerveau mélancolique » de Van Gogh, le « Cerveau fou » de Goya, le « Cerveau délirant » de Wayne, le « Cerveau réfléchi » de Mondrian…
Et l'histoire de « votre cerveau » qui ressent et éprouve de l'empathie pour eux
Comment notre cerveau réagit-il lorsque nous visitons un musée d'art ? Les tableaux ne sont pas quelque chose que nous voyons avec nos yeux, mais plutôt quelque chose que nous apprécions avec notre cerveau.
Dès que vous regardez une image et que vous la trouvez belle, des milliards de cellules nerveuses s'activent déjà dans votre cerveau.
Lorsqu'une image pénètre dans le cerveau par le cortex visuel de la rétine, l'hippocampe fait ressurgir des souvenirs, le système limbique génère des émotions et le lobe frontal évalue la valeur de l'image dans son ensemble.
C’est pourquoi une peinture est comme une symphonie où collaborent plusieurs zones du cerveau.
Ce livre dissèque l'esprit des artistes qui ont créé de grands chefs-d'œuvre, de Rembrandt et Monet à Kahlo et Kandinsky, en passant par Picasso et Hopper.
De plus, nous avons analysé le cheminement par lequel les images qui pénétraient dans le cerveau du spectateur provoquaient une émotion.
Le cerveau qui « dessine » et le cerveau qui « apprécie » une image peuvent sembler très différents, mais en réalité, ils partagent le dénominateur commun de « l'art ».
Dès que le mécanisme de « l'empathie » s'active dans le cerveau qui apprécie, le dénominateur commun est déclenché.
C’est pourquoi Marcel Duchamp, pionnier de l’art conceptuel, a déclaré : « En fin de compte, c’est le cerveau du spectateur qui achève une œuvre d’art. »
Ce livre témoigne du fonctionnement merveilleux du cerveau qui crée la réaction chimique appelée « art » dans l'esprit des artistes et des spectateurs.
La raison pour laquelle le sourire de la Joconde, la lumière des étoiles de Van Gogh, les points, les lignes et les plans de Mondrian, et le papier coloré de Matisse font danser notre esprit réside dans la trame et la chaîne de leurs œuvres.
« Le Cerveau sans lumière » de Monet, « Le Cerveau insomniaque » de Hopper, « Le Cerveau souffrant » de Kahlo et « Le Cerveau imaginatif » de Rousseau.
Le « Cerveau mélancolique » de Van Gogh, le « Cerveau fou » de Goya, le « Cerveau délirant » de Wayne, le « Cerveau réfléchi » de Mondrian…
Et l'histoire de « votre cerveau » qui ressent et éprouve de l'empathie pour eux
Comment notre cerveau réagit-il lorsque nous visitons un musée d'art ? Les tableaux ne sont pas quelque chose que nous voyons avec nos yeux, mais plutôt quelque chose que nous apprécions avec notre cerveau.
Dès que vous regardez une image et que vous la trouvez belle, des milliards de cellules nerveuses s'activent déjà dans votre cerveau.
Lorsqu'une image pénètre dans le cerveau par le cortex visuel de la rétine, l'hippocampe fait ressurgir des souvenirs, le système limbique génère des émotions et le lobe frontal évalue la valeur de l'image dans son ensemble.
C’est pourquoi une peinture est comme une symphonie où collaborent plusieurs zones du cerveau.
Ce livre dissèque l'esprit des artistes qui ont créé de grands chefs-d'œuvre, de Rembrandt et Monet à Kahlo et Kandinsky, en passant par Picasso et Hopper.
De plus, nous avons analysé le cheminement par lequel les images qui pénétraient dans le cerveau du spectateur provoquaient une émotion.
Le cerveau qui « dessine » et le cerveau qui « apprécie » une image peuvent sembler très différents, mais en réalité, ils partagent le dénominateur commun de « l'art ».
Dès que le mécanisme de « l'empathie » s'active dans le cerveau qui apprécie, le dénominateur commun est déclenché.
C’est pourquoi Marcel Duchamp, pionnier de l’art conceptuel, a déclaré : « En fin de compte, c’est le cerveau du spectateur qui achève une œuvre d’art. »
Ce livre témoigne du fonctionnement merveilleux du cerveau qui crée la réaction chimique appelée « art » dans l'esprit des artistes et des spectateurs.
La raison pour laquelle le sourire de la Joconde, la lumière des étoiles de Van Gogh, les points, les lignes et les plans de Mondrian, et le papier coloré de Matisse font danser notre esprit réside dans la trame et la chaîne de leurs œuvres.
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Aperçu
indice
Préface : Quand les images parlent à votre cerveau
Chapitre 1.
Le cerveau qui dessine, le cerveau qui apprécie, le cerveau qui analyse
Le peintre qui a peint les couleurs du temps : le cerveau de Monet qui a perdu ses couleurs
Des chefs-d'œuvre nés avec des couleurs déformées : le cerveau jaunâtre de Van Gogh et Degas
Les artistes qui ont peint le son : le cerveau d'un artiste qui a brisé les frontières des sens
Les peintres qui ont peint l'odorat : le cerveau des peintres qui ont visualisé le sens de l'odorat
Le cerveau d'un artiste désorienté : traces du réseau en mode par défaut gravées dans la peinture
À la recherche d'un art gravé par le cerveau : Anatomie du cerveau dessinée par des humanistes
Les circuits mathématiques cachés du cerveau de l'artiste : idées fausses et vérités sur le cerveau mathématique et le cerveau artistique
Paysages tissés par le cerveau de l'artiste : Anatomie du cerveau artistique
Quand votre cerveau danse au musée d'art : l'anatomie du cerveau appréciatif
Chapitre 2.
Chefs-d'œuvre peints par un cerveau blessé
Lettres dépressives écrites sur toile : Le cerveau d'artistes dépressifs
L'art de la folie qui refuse l'harmonie : les circuits cérébraux tordus gravés dans les peintures d'artistes schizophrènes
Leurs nuits sont plus belles que les jours : L'esprit des artistes qui ont peint des nuits blanches.
Un portrait du narcissisme insupportable : le monde démantelé et reconstruit par le cerveau du narcissique
Comment une blessure cérébrale traumatisante est devenue art : des peintures reflétant le traumatisme de l'artiste
L'art peut-il sauver une vie de toxicomane ? : Le paysage vide peint par un cerveau toxicomane
Chapitre 3 : Traces de neurotransmetteurs et d’hormones sur la toile
Quand le soleil brille sur votre cerveau, contemplez les tableaux de Renoir : la magie des neurotransmetteurs qui réagissent à la lumière du soleil.
• Portrait d'une mère qui nourrit le cerveau : La couleur de la maternité créée par l'ocytocine
Les hormones au cœur du couronnement de Napoléon : chefs-d'œuvre nés de la sécrétion de testostérone et d'œstrogènes
Un cerveau contemplant une toile grise : des peintures qui activent l’introspection
Le circuit de l'instinct de survie du cerveau s'est réveillé devant le chef-d'œuvre du Louvre : La vérité sur le cerveau bleu coloré par la noradrénaline.
L'éclat des femmes illuminant le système nerveux autonome : la lumière de la sérotonine qui régule les émotions
Le cerveau d'un artiste qui a peint « Petits bonheurs » : une méthode d'appréciation artistique qui favorise la libération d'endorphines
Le cerveau du peintre prisonnier des ténèbres : peintures de la folie provoquée par une surcharge de dopamine
Chapitre 4 : Le cerveau vieillissant, l'art qui s'approfondit et les chefs-d'œuvre intemporels
Le cerveau de l'artiste s'approfondit avec l'âge : le vieillissement cérébral et les dernières œuvres de Matisse
Deux vies, deux arts et deux cerveaux : les circuits cérébraux d'un artiste réfléchissant aux recoins les plus sombres de la vie
Le cerveau de l'artiste qui a peint la plus grande autobiographie : les changements neuroscientifiques révélés dans les autoportraits de Rembrandt
Le cerveau qui a sculpté « l’esthétique de l’inachevé » : implications neuroscientifiques des trois Pietas de Michel-Ange
Le cerveau vieillit, il ne dégénère pas : les chefs-d'œuvre de Cézanne sont nés de la prévisibilité et de la répétition.
Nerfs cérébraux engourdis, lignes et couleurs déformées : traces du vieillissement des nerfs cérébraux visibles sur l’image.
Le cerveau ridé qui a peint un dernier chef-d'œuvre : la stratégie choisie par le cerveau d'un vieux peintre
Chapitre 1.
Le cerveau qui dessine, le cerveau qui apprécie, le cerveau qui analyse
Le peintre qui a peint les couleurs du temps : le cerveau de Monet qui a perdu ses couleurs
Des chefs-d'œuvre nés avec des couleurs déformées : le cerveau jaunâtre de Van Gogh et Degas
Les artistes qui ont peint le son : le cerveau d'un artiste qui a brisé les frontières des sens
Les peintres qui ont peint l'odorat : le cerveau des peintres qui ont visualisé le sens de l'odorat
Le cerveau d'un artiste désorienté : traces du réseau en mode par défaut gravées dans la peinture
À la recherche d'un art gravé par le cerveau : Anatomie du cerveau dessinée par des humanistes
Les circuits mathématiques cachés du cerveau de l'artiste : idées fausses et vérités sur le cerveau mathématique et le cerveau artistique
Paysages tissés par le cerveau de l'artiste : Anatomie du cerveau artistique
Quand votre cerveau danse au musée d'art : l'anatomie du cerveau appréciatif
Chapitre 2.
Chefs-d'œuvre peints par un cerveau blessé
Lettres dépressives écrites sur toile : Le cerveau d'artistes dépressifs
L'art de la folie qui refuse l'harmonie : les circuits cérébraux tordus gravés dans les peintures d'artistes schizophrènes
Leurs nuits sont plus belles que les jours : L'esprit des artistes qui ont peint des nuits blanches.
Un portrait du narcissisme insupportable : le monde démantelé et reconstruit par le cerveau du narcissique
Comment une blessure cérébrale traumatisante est devenue art : des peintures reflétant le traumatisme de l'artiste
L'art peut-il sauver une vie de toxicomane ? : Le paysage vide peint par un cerveau toxicomane
Chapitre 3 : Traces de neurotransmetteurs et d’hormones sur la toile
Quand le soleil brille sur votre cerveau, contemplez les tableaux de Renoir : la magie des neurotransmetteurs qui réagissent à la lumière du soleil.
• Portrait d'une mère qui nourrit le cerveau : La couleur de la maternité créée par l'ocytocine
Les hormones au cœur du couronnement de Napoléon : chefs-d'œuvre nés de la sécrétion de testostérone et d'œstrogènes
Un cerveau contemplant une toile grise : des peintures qui activent l’introspection
Le circuit de l'instinct de survie du cerveau s'est réveillé devant le chef-d'œuvre du Louvre : La vérité sur le cerveau bleu coloré par la noradrénaline.
L'éclat des femmes illuminant le système nerveux autonome : la lumière de la sérotonine qui régule les émotions
Le cerveau d'un artiste qui a peint « Petits bonheurs » : une méthode d'appréciation artistique qui favorise la libération d'endorphines
Le cerveau du peintre prisonnier des ténèbres : peintures de la folie provoquée par une surcharge de dopamine
Chapitre 4 : Le cerveau vieillissant, l'art qui s'approfondit et les chefs-d'œuvre intemporels
Le cerveau de l'artiste s'approfondit avec l'âge : le vieillissement cérébral et les dernières œuvres de Matisse
Deux vies, deux arts et deux cerveaux : les circuits cérébraux d'un artiste réfléchissant aux recoins les plus sombres de la vie
Le cerveau de l'artiste qui a peint la plus grande autobiographie : les changements neuroscientifiques révélés dans les autoportraits de Rembrandt
Le cerveau qui a sculpté « l’esthétique de l’inachevé » : implications neuroscientifiques des trois Pietas de Michel-Ange
Le cerveau vieillit, il ne dégénère pas : les chefs-d'œuvre de Cézanne sont nés de la prévisibilité et de la répétition.
Nerfs cérébraux engourdis, lignes et couleurs déformées : traces du vieillissement des nerfs cérébraux visibles sur l’image.
Le cerveau ridé qui a peint un dernier chef-d'œuvre : la stratégie choisie par le cerveau d'un vieux peintre
Image détaillée

Dans le livre
Nous pensons « voir » le monde avec nos « yeux ».
Mais en réalité, nous « interprétons » le monde avec notre « cerveau ».
Les yeux ne sont que des fenêtres qui reçoivent l'information lumineuse.
La « vision » ne se réalise pleinement que dans le cerveau.
La perception des couleurs ne se résume pas au processus de la lumière pénétrant dans la rétine, mais à l'interprétation par le cerveau des longueurs d'onde de cette lumière.
C'est aussi une œuvre qui relie les émotions et les souvenirs et les transforme en une seule « image significative ».
--- Extrait de « Le cerveau de Monet qui a perdu ses couleurs »
Kandinsky a avoué qu'il percevait le son comme une couleur et qu'il imaginait le son à partir de la couleur.
Ces connexions sensorielles sont étroitement liées à un phénomène aujourd'hui appelé synesthésie.
La synesthésie, appelée synesthésie en coréen, est une réponse neuronale dans laquelle un sens en stimule un autre, comme voir une couleur en entendant un son ou se souvenir d'un son spécifique en voyant une couleur.
La synesthésie est un concept exploré depuis un certain temps déjà.
Il est attesté que des philosophes grecs antiques tels que Platon et Pythagore ont examiné la relation entre le son et la couleur dans le cadre de leurs discussions sur l'harmonie des sens.
--- Extrait de « Peintres qui ont peint le son »
D'un point de vue neuroscientifique, l'odorat est le sens le plus étroitement lié aux émotions.
Les informations olfactives sont reçues par les récepteurs olfactifs du nez et transmises par le nerf olfactif, le premier nerf crânien, au système limbique, qui est la région du cerveau qui gère les émotions, comme l'amygdale et l'hippocampe.
Selon cette structure, les odeurs évoquent directement des souvenirs et des émotions dans le cerveau.
Par conséquent, l'odeur du sang que nous avons sentie par le passé à l'hôpital est stockée profondément dans le cerveau et peut être facilement activée par un stimulus visuel similaire.
Lorsque nous voyons une scène de sang qui coule dans un tableau de Carlo, la raison pour laquelle nous pensons à l'odeur du sang même s'il n'y a pas d'odeur réelle est que le circuit émotionnel et olfactif de notre cerveau est activé.
--- Extrait de « Le cerveau du peintre visualisant le sens de l'odorat »
Les tableaux de Rousseau sont principalement axés sur les couleurs primaires et les aplats de couleur plutôt que sur les jeux d'ombre et de lumière, et les personnages et les animaux sont disposés de manière onirique, sans aucune impression de tridimensionnalité.
Cela reflète un état mental confus, ressemblant davantage à des images flottantes et désorganisées issues d'un rêve qu'à une pensée rationnelle à l'état de veille.
Dans ces scènes où réalité et irréalité, raison et inconscience, coexistent, nous éprouvons un sentiment de familiarité et d'étrangeté simultanées.
--- Extrait de « Le cerveau d'un peintre hébété »
« Nighthawks » de Hopper se déroule dans un café new-yorkais tard dans la nuit.
Une paroi de verre sépare l'intérieur baigné de lumière de la rue froide.
Les personnes qui ne se regardent pas à travers des parois de verre s'enferment sur elles-mêmes.
L'image semble également visualiser un état de suractivation du réseau du mode par défaut, qui induit une autoréflexion.
Au cœur de la nuit, lorsque les stimuli extérieurs sont presque absents, le cerveau s'interroge plus profondément sur sa propre identité et ses sentiments intérieurs.
--- Extrait de « Le cerveau des peintres qui ont peint des nuits blanches »
Les tendances narcissiques des artistes deviennent le moteur de la création de leur propre univers artistique unique.
Cependant, si le narcissisme devient excessif et que l'on sombre dans l'ivresse de soi-même, la vie devient pénible.
L'art de Picasso et de Klimt est formidable, mais ils n'ont pas mené des vies épanouissantes.
Tandis que Picasso et Klimt, tels Narcisse, ne contemplaient que leur propre art reflété dans l'étang, leurs familles, leurs amants et leurs connaissances devaient les observer avec un cœur compatissant, à l'instar d'Écho.
Cela ne se limite pas à Picasso et Klimt.
Serait-il exagéré de suggérer que le Narcisse de Waterhouse présente des similitudes avec les innombrables artistes tiraillés entre vie et art ? — Extrait de « Portrait d’un narcissique insupportable »
La vie malheureuse de Modigliani se reflète dans ses peintures.
Des yeux aux pupilles vides donnent l'impression que les émotions sont bloquées.
Les proportions corporelles déformées traduisent l'instabilité émotionnelle de l'artiste.
Si la toxicomanie persiste longtemps, l'équilibre des circuits de la conscience de soi peut être perturbé, ce qui peut conduire à un état dissociatif dans lequel les émotions demeurent mais ne sont pas liées à l'identité de soi.
C’est pourquoi on peut percevoir un état de confusion psychologique dans les portraits de Modigliani, où la frontière entre réalité et soi est floue.
--- Extrait de « Paysages vides peints par des cerveaux toxicomanes »
Les couleurs de Renoir produisent un effet qui transcende la platitude des tableaux accrochés au mur.
Elle crée l'illusion que les couleurs et la lumière se répandent comme l'air et pénètrent dans la peau du spectateur.
À ce moment précis, notre cerveau travaille non seulement pour voir, mais aussi pour pénétrer dans le paysage du tableau, en profitant de l'air, de la température, des sons et même de la lumière du soleil filtrant à travers les feuilles.
Les couleurs et les formes du tableau produisent une sorte d'effet expérientiel qui stimule et éveille le cerveau.
L'acteur clé ici est le « corps délirant ».
--- Extrait de « Quand la lumière du soleil illumine le cerveau, il faut regarder les tableaux de Renoir »
Historiquement, les époques où l'énergie de la testostérone était survalorisée ont souvent été malheureuses.
C’est pourquoi le chef-d’œuvre de David, Le Sacre de Napoléon, paraît splendide mais vide.
La soif de pouvoir et l'énergie provocatrice qui emplissent la toile représentent l'apogée d'un monde alimenté par la testostérone, mais on n'y perçoit aucune trace d'empathie ni de chaleur, contrairement aux œstrogènes.
Une force qui perd son équilibre est éblouissante, mais elle disparaît bientôt comme par magie.
--- Extrait de « Les hormones en ébullition lors du couronnement de Napoléon »
Certains ont suggéré qu'El Greco souffrait peut-être de strabisme ou de diplopie.
Si les deux yeux ne sont pas correctement alignés, le cortex visuel du cerveau peut déformer la perception lors du processus de combinaison des images, ce qui entraîne des représentations anormales des personnes et des paysages à l'écran.
Si les représentations déformées d'El Greco étaient dues à un strabisme ou à une vision double, alors l'idée que ses œuvres étaient maniéristes serait absurde.
--- Extrait de « Nerfs cérébraux ternes, lignes et couleurs déformées »
Le maître impressionniste, qui avait l'habitude de sortir avec son chevalet pour saisir des instants de lumière, dut retourner à son atelier à mesure que sa maladie s'aggravait.
Une maladie respiratoire contraignait Pissarro à rester chez lui, mais son regard se portait de plus en plus vers le monde extérieur, par sa fenêtre.
Bien que je ne puisse pas respirer l'air extérieur, j'ai pu observer le monde sous un nouvel angle.
L’« impression » extérieure s’est transformée en « profondeur » intérieure.
--- Extrait de « Le cerveau ridé qui a peint la grande œuvre posthume »
Les changements liés au vieillissement ne sont pas nécessairement négatifs.
Les « lignes verticales et horizontales et les couleurs limitées » adoptées par Mondrian simplifiaient les règles de composition en réduisant les choix.
Il s'agit d'un choix stratégique du cerveau de Mondrian, qui reconnaît instinctivement la charge cognitive causée par le vieillissement et la convertit en une simplification de la composition.
Il s'agit d'une astuce permettant une opération créative dans les limites des capacités opérationnelles du cerveau, sans avoir à prendre des décisions de conception complexes à chaque instant.
Il s'agit d'une stratégie qui maximise la valeur artistique tout en réduisant la consommation d'énergie dans les circuits cérébraux grâce à un travail de formation simplifié.
De la même manière qu'il met en scène un spectacle avec une gamme limitée de lumières colorées, Mondrian, dans « Broadway Boogie-Woogie », a transformé le rythme vibrant de New York en une scène dynamique et en constante évolution en utilisant uniquement de simples combinaisons de couleurs et de lignes.
Dans ses dernières années, Mondrian aborda son travail créatif non pas en « réfléchissant moins », mais en devenant moins dispersé et plus condensé.
Le « déficit cognitif » dû au vieillissement a été transformé en « économie de la pensée » et est devenu un atout artistique.
Mais en réalité, nous « interprétons » le monde avec notre « cerveau ».
Les yeux ne sont que des fenêtres qui reçoivent l'information lumineuse.
La « vision » ne se réalise pleinement que dans le cerveau.
La perception des couleurs ne se résume pas au processus de la lumière pénétrant dans la rétine, mais à l'interprétation par le cerveau des longueurs d'onde de cette lumière.
C'est aussi une œuvre qui relie les émotions et les souvenirs et les transforme en une seule « image significative ».
--- Extrait de « Le cerveau de Monet qui a perdu ses couleurs »
Kandinsky a avoué qu'il percevait le son comme une couleur et qu'il imaginait le son à partir de la couleur.
Ces connexions sensorielles sont étroitement liées à un phénomène aujourd'hui appelé synesthésie.
La synesthésie, appelée synesthésie en coréen, est une réponse neuronale dans laquelle un sens en stimule un autre, comme voir une couleur en entendant un son ou se souvenir d'un son spécifique en voyant une couleur.
La synesthésie est un concept exploré depuis un certain temps déjà.
Il est attesté que des philosophes grecs antiques tels que Platon et Pythagore ont examiné la relation entre le son et la couleur dans le cadre de leurs discussions sur l'harmonie des sens.
--- Extrait de « Peintres qui ont peint le son »
D'un point de vue neuroscientifique, l'odorat est le sens le plus étroitement lié aux émotions.
Les informations olfactives sont reçues par les récepteurs olfactifs du nez et transmises par le nerf olfactif, le premier nerf crânien, au système limbique, qui est la région du cerveau qui gère les émotions, comme l'amygdale et l'hippocampe.
Selon cette structure, les odeurs évoquent directement des souvenirs et des émotions dans le cerveau.
Par conséquent, l'odeur du sang que nous avons sentie par le passé à l'hôpital est stockée profondément dans le cerveau et peut être facilement activée par un stimulus visuel similaire.
Lorsque nous voyons une scène de sang qui coule dans un tableau de Carlo, la raison pour laquelle nous pensons à l'odeur du sang même s'il n'y a pas d'odeur réelle est que le circuit émotionnel et olfactif de notre cerveau est activé.
--- Extrait de « Le cerveau du peintre visualisant le sens de l'odorat »
Les tableaux de Rousseau sont principalement axés sur les couleurs primaires et les aplats de couleur plutôt que sur les jeux d'ombre et de lumière, et les personnages et les animaux sont disposés de manière onirique, sans aucune impression de tridimensionnalité.
Cela reflète un état mental confus, ressemblant davantage à des images flottantes et désorganisées issues d'un rêve qu'à une pensée rationnelle à l'état de veille.
Dans ces scènes où réalité et irréalité, raison et inconscience, coexistent, nous éprouvons un sentiment de familiarité et d'étrangeté simultanées.
--- Extrait de « Le cerveau d'un peintre hébété »
« Nighthawks » de Hopper se déroule dans un café new-yorkais tard dans la nuit.
Une paroi de verre sépare l'intérieur baigné de lumière de la rue froide.
Les personnes qui ne se regardent pas à travers des parois de verre s'enferment sur elles-mêmes.
L'image semble également visualiser un état de suractivation du réseau du mode par défaut, qui induit une autoréflexion.
Au cœur de la nuit, lorsque les stimuli extérieurs sont presque absents, le cerveau s'interroge plus profondément sur sa propre identité et ses sentiments intérieurs.
--- Extrait de « Le cerveau des peintres qui ont peint des nuits blanches »
Les tendances narcissiques des artistes deviennent le moteur de la création de leur propre univers artistique unique.
Cependant, si le narcissisme devient excessif et que l'on sombre dans l'ivresse de soi-même, la vie devient pénible.
L'art de Picasso et de Klimt est formidable, mais ils n'ont pas mené des vies épanouissantes.
Tandis que Picasso et Klimt, tels Narcisse, ne contemplaient que leur propre art reflété dans l'étang, leurs familles, leurs amants et leurs connaissances devaient les observer avec un cœur compatissant, à l'instar d'Écho.
Cela ne se limite pas à Picasso et Klimt.
Serait-il exagéré de suggérer que le Narcisse de Waterhouse présente des similitudes avec les innombrables artistes tiraillés entre vie et art ? — Extrait de « Portrait d’un narcissique insupportable »
La vie malheureuse de Modigliani se reflète dans ses peintures.
Des yeux aux pupilles vides donnent l'impression que les émotions sont bloquées.
Les proportions corporelles déformées traduisent l'instabilité émotionnelle de l'artiste.
Si la toxicomanie persiste longtemps, l'équilibre des circuits de la conscience de soi peut être perturbé, ce qui peut conduire à un état dissociatif dans lequel les émotions demeurent mais ne sont pas liées à l'identité de soi.
C’est pourquoi on peut percevoir un état de confusion psychologique dans les portraits de Modigliani, où la frontière entre réalité et soi est floue.
--- Extrait de « Paysages vides peints par des cerveaux toxicomanes »
Les couleurs de Renoir produisent un effet qui transcende la platitude des tableaux accrochés au mur.
Elle crée l'illusion que les couleurs et la lumière se répandent comme l'air et pénètrent dans la peau du spectateur.
À ce moment précis, notre cerveau travaille non seulement pour voir, mais aussi pour pénétrer dans le paysage du tableau, en profitant de l'air, de la température, des sons et même de la lumière du soleil filtrant à travers les feuilles.
Les couleurs et les formes du tableau produisent une sorte d'effet expérientiel qui stimule et éveille le cerveau.
L'acteur clé ici est le « corps délirant ».
--- Extrait de « Quand la lumière du soleil illumine le cerveau, il faut regarder les tableaux de Renoir »
Historiquement, les époques où l'énergie de la testostérone était survalorisée ont souvent été malheureuses.
C’est pourquoi le chef-d’œuvre de David, Le Sacre de Napoléon, paraît splendide mais vide.
La soif de pouvoir et l'énergie provocatrice qui emplissent la toile représentent l'apogée d'un monde alimenté par la testostérone, mais on n'y perçoit aucune trace d'empathie ni de chaleur, contrairement aux œstrogènes.
Une force qui perd son équilibre est éblouissante, mais elle disparaît bientôt comme par magie.
--- Extrait de « Les hormones en ébullition lors du couronnement de Napoléon »
Certains ont suggéré qu'El Greco souffrait peut-être de strabisme ou de diplopie.
Si les deux yeux ne sont pas correctement alignés, le cortex visuel du cerveau peut déformer la perception lors du processus de combinaison des images, ce qui entraîne des représentations anormales des personnes et des paysages à l'écran.
Si les représentations déformées d'El Greco étaient dues à un strabisme ou à une vision double, alors l'idée que ses œuvres étaient maniéristes serait absurde.
--- Extrait de « Nerfs cérébraux ternes, lignes et couleurs déformées »
Le maître impressionniste, qui avait l'habitude de sortir avec son chevalet pour saisir des instants de lumière, dut retourner à son atelier à mesure que sa maladie s'aggravait.
Une maladie respiratoire contraignait Pissarro à rester chez lui, mais son regard se portait de plus en plus vers le monde extérieur, par sa fenêtre.
Bien que je ne puisse pas respirer l'air extérieur, j'ai pu observer le monde sous un nouvel angle.
L’« impression » extérieure s’est transformée en « profondeur » intérieure.
--- Extrait de « Le cerveau ridé qui a peint la grande œuvre posthume »
Les changements liés au vieillissement ne sont pas nécessairement négatifs.
Les « lignes verticales et horizontales et les couleurs limitées » adoptées par Mondrian simplifiaient les règles de composition en réduisant les choix.
Il s'agit d'un choix stratégique du cerveau de Mondrian, qui reconnaît instinctivement la charge cognitive causée par le vieillissement et la convertit en une simplification de la composition.
Il s'agit d'une astuce permettant une opération créative dans les limites des capacités opérationnelles du cerveau, sans avoir à prendre des décisions de conception complexes à chaque instant.
Il s'agit d'une stratégie qui maximise la valeur artistique tout en réduisant la consommation d'énergie dans les circuits cérébraux grâce à un travail de formation simplifié.
De la même manière qu'il met en scène un spectacle avec une gamme limitée de lumières colorées, Mondrian, dans « Broadway Boogie-Woogie », a transformé le rythme vibrant de New York en une scène dynamique et en constante évolution en utilisant uniquement de simples combinaisons de couleurs et de lignes.
Dans ses dernières années, Mondrian aborda son travail créatif non pas en « réfléchissant moins », mais en devenant moins dispersé et plus condensé.
Le « déficit cognitif » dû au vieillissement a été transformé en « économie de la pensée » et est devenu un atout artistique.
--- Extrait de « Stratégies choisies par le cerveau d'un vieux peintre »
Avis de l'éditeur
À propos du cerveau qui dessine, du cerveau qui apprécie et du cerveau qui analyse
Trente des histoires les plus scientifiques et artistiques
L'auteur de ce livre est un professeur de médecine qui examine les cellules nerveuses (neurones) au microscope en laboratoire et enseigne la structure et le fonctionnement du cerveau aux étudiants en médecine en classe.
Il a continué à obtenir d'excellents résultats universitaires, publiant de nombreux articles dans la SCI sur les neurosciences, et a été reconnu internationalement pour ses travaux de recherche, figurant à plusieurs reprises sur la liste des « 2 % meilleurs scientifiques au monde » établie conjointement par l'Université de Stanford et Elsevier.
L'endroit où se rend un tel neuroscientifique après avoir quitté le laboratoire est, de façon inattendue, un atelier.
L'auteur est actif depuis longtemps en tant que peintre occidental sous le nom de « Lee Hyeon » et a réalisé 7 expositions individuelles et 6 expositions collectives. Il a également remporté un total de 16 prix lors de concours artistiques nationaux, dont le prix du président de la commission de la culture, des sports et du tourisme de l'Assemblée nationale en 2023 et le prix d'argent à l'Exposition d'art féminin de la République de Corée de 2024 (organisée par l'Association nationale des arts et de la culture des anciens combattants).
Il est un intellectuel fusionnel représentatif et un « artiste-chercheur » qui a joué deux rôles : celui de scientifique et celui d'artiste.
C’est pourquoi le cerveau de l’auteur fonctionne souvent à la croisée des chemins entre science et art.
Par exemple, le motif de l’œuvre est tiré de « Purkinje Neurones du cervelet » (p. 373), dans lequel Santiago Ramon y Cajal, surnommé le « père des neurosciences modernes », a dessiné à la main de minuscules cellules nerveuses (Cajal a remporté le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1906 pour avoir établi la théorie des neurones et visualisé avec précision la structure microscopique des cellules nerveuses).
L'auteur est également absorbé par la réaction du lobe frontal et des neurotransmetteurs présents dans la tête du modèle au moment où il dessine son expression en studio.
« À quoi pense cette personne et quels souvenirs se remémore-t-elle en ce moment ? »
Parfois, lorsque je dessine le visage d'un modèle en atelier, je suis curieux de connaître les « pensées » qui se cachent derrière ses yeux.
La réponse se trouve dans votre cerveau.
Certains artistes ont donc commencé à peindre le cerveau lui-même, plutôt que les expressions faciales du modèle.
Pour eux, le cerveau n'était pas seulement un organe biologique, mais un sujet particulier qui symbolisait l'essence même de l'existence humaine.
Depuis la Renaissance, le cerveau est reconnu comme bien plus qu'un simple organe contrôlant les fonctions corporelles, mais comme le centre de l'identité et du soi humains.
Des images anatomiques du cerveau ont été intégrées à l'art.
C’est pourquoi la Renaissance est une période fascinante autant pour les neuroscientifiques que pour les humanistes. » – Extrait de « L’anatomie du cerveau dessinée par les humanistes », page 76
En fait, Léonard de Vinci a dessiné les « voies ventriculaires et sensorielles à l’intérieur du crâne » (p. 77).
Ce dessin est considéré comme ayant eu une grande influence sur les modèles d'illustration de la neuroanatomie d'aujourd'hui.
Avant tout, les schémas d'anatomie cérébrale laissés par Léonard de Vinci ont servi de catalyseur pour déplacer le centre de l'esprit humain du cœur au cerveau.
Nicolas-Henri Jacob, disciple du maître néoclassique français Jacques-Louis David, a dessiné divers schémas anatomiques du cerveau pour le livre « Traité complet d'anatomie humaine », compilé sur 20 ans par l'anatomiste Jean-Baptiste Marc Bourgerie, qui est aujourd'hui considéré comme un modèle d'« art médical ».
La réaction cérébrale de l'auteur devient encore plus singulière lorsqu'il visite des musées d'art aux États-Unis et en Europe, tout en prenant le temps d'assister à une conférence universitaire à l'étranger.
Par exemple, le « cerveau sans lumière » de Monet dans « Nymphéas » (page 26), le « cerveau mélancolique » de Van Gogh dans « La Nuit étoilée » (page 139), le « cerveau insomniaque » de Hopper dans « Nighthawks » (page 170) et le « cerveau pensif » de Rembrandt dans « Autoportrait » (page 342) sont souvent saisis dans le « cerveau de l'auteur ».
À ce moment-là, l'esprit de l'auteur se remplit de toutes sortes de questions.
« Comment diable le lobe temporal de Klee a-t-il pu fonctionner pour rendre ses coups de pinceau si rugueux et grossiers ? », « Qu'est-il arrivé au cortex visuel de Monet, où les couleurs sont devenues rouges et les contours flous ? »
Finalement, l'auteur a cherché des documents, les a lus, a dressé une liste et les a organisés par écrit pour résoudre lui-même les questions insolubles qui ressemblaient à un ruban de Möbius.
Les écrits ainsi rassemblés sont sortis du classeur et ont formé ce livre, « Le neuroscientifique qui est allé au musée d'art ».
Ouverture de la galerie intérieure du musée avec pour clé « les neurosciences »
Ce livre est divisé en quatre chapitres.
Le premier chapitre traite de la relation idyllique entre les neurosciences et l'art.
Les changements de couleur et de forme dans les séries de Monet « La Cathédrale de Rouen » et « Les Nymphéas » ont été analysés à travers le cerveau de l'artiste, et la synesthésie, ou synesthésie, dans les peintures de Kandinsky et Klee a été expliquée comme un « phénomène de fusion multisensorielle » en neurosciences.
L'imagination extraordinaire d'Henri Rousseau a introduit le principe du « réseau du mode par défaut » du cerveau, et les œuvres douloureuses de Kahlo traitaient des souvenirs pénibles évoqués par le sens de l'odorat.
L'art visuel peut sembler n'avoir que peu de rapport avec l'odorat, mais ce n'est pas le cas.
D'un point de vue neuroscientifique, l'odorat est le sens le plus étroitement lié aux émotions.
Contrairement aux informations visuelles, les informations olfactives sont transmises directement au système limbique, le circuit émotionnel du cerveau, par le bulbe olfactif sans passer par le thalamus.
En réalité, les odeurs suscitent instinctivement des sentiments de malaise ou de peur très rapidement et avec une grande intensité.
Le motif des peintures douloureuses de Frida Kahlo, telles que « Colonne brisée » et « Hôpital Henry Ford », était l'odeur.
L'odeur du sang, l'odeur du désinfectant hospitalier et le fer contenu dans l'hémoglobine des globules rouges, profondément imprimés dans l'esprit de l'artiste au moment de l'accident, se sont projetés sur la toile.
« On sentait une odeur d'air froid vibrer », dit Carlo, révélant le souvenir olfactif douloureux qui se cachait derrière le tableau.
_ Extrait de la page 58, « Peintres qui peignaient les odeurs »
Dans le deuxième chapitre, nous explorons comment les maladies cérébrales qui ont affecté les artistes ont influencé leurs peintures.
De la dépression de Van Gogh et Schiele, à la schizophrénie de Wayne et Dadd, en passant par l'insomnie de Hopper, jusqu'au traumatisme de Caravage et Gentileschi, la souffrance mentale que les artistes ont payée pour leurs chefs-d'œuvre a été analysée par les neurosciences.
Par exemple, Caravage et Gentileschi, qui souffraient d'un grave syndrome de stress post-traumatique, ont tous deux peint la scène biblique de Judith décapitant Holopherne, mais la Judith de leur tableau est assez différente.
L'expression du visage de Judith, peinte par Gentileschi alors qu'elle souffrait du traumatisme d'une terrible agression sexuelle, est très sévère.
En revanche, la Judith peinte par Caravage est empreinte de peur et d'hésitation.
Si Gentileschi, en tant que Judith, a puni le coupable, Caravage, qui a commis un meurtre et était en fuite, son cas se confond avec celui d'Holopherne, dont la tête a été tranchée.
Les pulsions extrêmes et autodestructrices illustrées sur la photo sont un phénomène qui apparaît chez les patients atteints de SSPT après un traumatisme.
Un changement particulièrement notable dans le cerveau des patients atteints de SSPT est l'hyperactivation de l'amygdale.
Après un traumatisme, l'amygdale devient hypersensible au moindre stimulus, comme une alarme défectueuse.
Comme on peut le constater dans les peintures de Gentileschi, l'hyperréactivité de l'amygdale se révèle dans la tension exagérée et la mise en scène dramatique des scènes.
_ Extrait de la page 205 : « Comment la blessure qui a détruit jusqu’au cerveau est-elle devenue de l’art ? »
Dans le troisième chapitre, les neurotransmetteurs sécrétés par le cerveau sont appliqués à divers dessins.
Parmi ces éléments, on peut citer la lumière du soleil et la mélatonine chez Renoir, l'instinct maternel et l'ocytocine chez Cassatt, le bonheur et les endorphines chez Vermeer, l'instinct de survie et la noradrénaline chez Géricault, les peintures noires et la dopamine chez Goya, et la soif de pouvoir et la testostérone chez David.
La testostérone est communément considérée comme une hormone qui révèle la masculinité, mais si l'on va plus loin, elle conduit à un « désir de pouvoir ».
Ceci s'explique par le fait que les tableaux de David, peintre qui passa son temps à comploter durant la Révolution française, sont fortement imprégnés de la testostérone d'un désir de pouvoir.
Dans « Le Sacre de Napoléon », la scène où Napoléon se couronne lui-même est le moment où la testostérone atteint son apogée.
Le plan d'action conçu par le cortex préfrontal, l'impulsion orchestrée par les ganglions de la base et l'excitation émotionnelle fournie par l'amygdale créent un contexte où le pouvoir que l'on s'octroie se manifeste par l'interaction de la dopamine et de la testostérone.
_ Extrait de la page 250, « Les hormones en ébullition lors du couronnement de Napoléon »
Le dernier chapitre éclaire le vieillissement cérébral des peintres et leurs œuvres tardives.
Comme en témoigne la beauté sculpturale brute du chef-d'œuvre inachevé de Michel-Ange, la Pietà Rondanini, nous avons examiné comment le ralentissement des nerfs moteurs des grands maîtres, à mesure que le cerveau vieillissait, se reflétait dans leurs œuvres.
Bien que les peintres aient perdu, au cours de leurs dernières années, les techniques délicates et ornementées de leur jeunesse, ils ont appris la valeur du vide et ont ajouté de la profondeur à leurs œuvres.
Ce phénomène est attribué à la stratégie sélective du cerveau qui consiste à convertir les déficits cognitifs en simplicité et en répétition, les circuits cérébraux responsables de l'introspection devenant plus actifs avec l'âge.
Les chefs-d'œuvre des maîtres anciens ont prouvé que le vieillissement cérébral n'est pas nécessairement synonyme de dégénérescence.
La Pietà Rondanini de Michel-Ange est l'aveu ultime des circuits émotionnels du cerveau, remodelés par le vieillissement.
La statue, qui semble écrasée, n'est pas un être qui ne s'est pas encore éveillé du marbre.
On l'interprète comme une figure imprégnant une pierre, une conscience de la finitude de la vie humaine retournant à la nature.
_ Extrait de la page 361, « Le cerveau qui a sculpté l’esthétique de l’inachevé »
|Un mot de l'auteur|
« Les points, les lignes, les plans et les couleurs dessinés par un peintre, ainsi que les formes et les textures créées par un sculpteur, sont autant de langages auxquels le cerveau réagit de manière très instinctive. »
La lumière, la couleur, l'espace et la forme stimulent les circuits sensoriels du cerveau, qui à leur tour déclenchent des émotions, lesquelles se transforment en pensées, et peuvent même mener à des actions.
Un musée d'art n'est pas seulement un lieu où l'on apprécie tranquillement des tableaux.
C'est un laboratoire qui dissèque les mystères du cerveau, une bibliothèque qui enregistre les émotions humaines, et en même temps, une salle des miroirs qui reflète nos vies.
Ce livre utilise les clés des neurosciences pour ouvrir les salles d'exposition les plus intimes du musée d'art, où personne n'est jamais entré auparavant.
Trente des histoires les plus scientifiques et artistiques
L'auteur de ce livre est un professeur de médecine qui examine les cellules nerveuses (neurones) au microscope en laboratoire et enseigne la structure et le fonctionnement du cerveau aux étudiants en médecine en classe.
Il a continué à obtenir d'excellents résultats universitaires, publiant de nombreux articles dans la SCI sur les neurosciences, et a été reconnu internationalement pour ses travaux de recherche, figurant à plusieurs reprises sur la liste des « 2 % meilleurs scientifiques au monde » établie conjointement par l'Université de Stanford et Elsevier.
L'endroit où se rend un tel neuroscientifique après avoir quitté le laboratoire est, de façon inattendue, un atelier.
L'auteur est actif depuis longtemps en tant que peintre occidental sous le nom de « Lee Hyeon » et a réalisé 7 expositions individuelles et 6 expositions collectives. Il a également remporté un total de 16 prix lors de concours artistiques nationaux, dont le prix du président de la commission de la culture, des sports et du tourisme de l'Assemblée nationale en 2023 et le prix d'argent à l'Exposition d'art féminin de la République de Corée de 2024 (organisée par l'Association nationale des arts et de la culture des anciens combattants).
Il est un intellectuel fusionnel représentatif et un « artiste-chercheur » qui a joué deux rôles : celui de scientifique et celui d'artiste.
C’est pourquoi le cerveau de l’auteur fonctionne souvent à la croisée des chemins entre science et art.
Par exemple, le motif de l’œuvre est tiré de « Purkinje Neurones du cervelet » (p. 373), dans lequel Santiago Ramon y Cajal, surnommé le « père des neurosciences modernes », a dessiné à la main de minuscules cellules nerveuses (Cajal a remporté le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1906 pour avoir établi la théorie des neurones et visualisé avec précision la structure microscopique des cellules nerveuses).
L'auteur est également absorbé par la réaction du lobe frontal et des neurotransmetteurs présents dans la tête du modèle au moment où il dessine son expression en studio.
« À quoi pense cette personne et quels souvenirs se remémore-t-elle en ce moment ? »
Parfois, lorsque je dessine le visage d'un modèle en atelier, je suis curieux de connaître les « pensées » qui se cachent derrière ses yeux.
La réponse se trouve dans votre cerveau.
Certains artistes ont donc commencé à peindre le cerveau lui-même, plutôt que les expressions faciales du modèle.
Pour eux, le cerveau n'était pas seulement un organe biologique, mais un sujet particulier qui symbolisait l'essence même de l'existence humaine.
Depuis la Renaissance, le cerveau est reconnu comme bien plus qu'un simple organe contrôlant les fonctions corporelles, mais comme le centre de l'identité et du soi humains.
Des images anatomiques du cerveau ont été intégrées à l'art.
C’est pourquoi la Renaissance est une période fascinante autant pour les neuroscientifiques que pour les humanistes. » – Extrait de « L’anatomie du cerveau dessinée par les humanistes », page 76
En fait, Léonard de Vinci a dessiné les « voies ventriculaires et sensorielles à l’intérieur du crâne » (p. 77).
Ce dessin est considéré comme ayant eu une grande influence sur les modèles d'illustration de la neuroanatomie d'aujourd'hui.
Avant tout, les schémas d'anatomie cérébrale laissés par Léonard de Vinci ont servi de catalyseur pour déplacer le centre de l'esprit humain du cœur au cerveau.
Nicolas-Henri Jacob, disciple du maître néoclassique français Jacques-Louis David, a dessiné divers schémas anatomiques du cerveau pour le livre « Traité complet d'anatomie humaine », compilé sur 20 ans par l'anatomiste Jean-Baptiste Marc Bourgerie, qui est aujourd'hui considéré comme un modèle d'« art médical ».
La réaction cérébrale de l'auteur devient encore plus singulière lorsqu'il visite des musées d'art aux États-Unis et en Europe, tout en prenant le temps d'assister à une conférence universitaire à l'étranger.
Par exemple, le « cerveau sans lumière » de Monet dans « Nymphéas » (page 26), le « cerveau mélancolique » de Van Gogh dans « La Nuit étoilée » (page 139), le « cerveau insomniaque » de Hopper dans « Nighthawks » (page 170) et le « cerveau pensif » de Rembrandt dans « Autoportrait » (page 342) sont souvent saisis dans le « cerveau de l'auteur ».
À ce moment-là, l'esprit de l'auteur se remplit de toutes sortes de questions.
« Comment diable le lobe temporal de Klee a-t-il pu fonctionner pour rendre ses coups de pinceau si rugueux et grossiers ? », « Qu'est-il arrivé au cortex visuel de Monet, où les couleurs sont devenues rouges et les contours flous ? »
Finalement, l'auteur a cherché des documents, les a lus, a dressé une liste et les a organisés par écrit pour résoudre lui-même les questions insolubles qui ressemblaient à un ruban de Möbius.
Les écrits ainsi rassemblés sont sortis du classeur et ont formé ce livre, « Le neuroscientifique qui est allé au musée d'art ».
Ouverture de la galerie intérieure du musée avec pour clé « les neurosciences »
Ce livre est divisé en quatre chapitres.
Le premier chapitre traite de la relation idyllique entre les neurosciences et l'art.
Les changements de couleur et de forme dans les séries de Monet « La Cathédrale de Rouen » et « Les Nymphéas » ont été analysés à travers le cerveau de l'artiste, et la synesthésie, ou synesthésie, dans les peintures de Kandinsky et Klee a été expliquée comme un « phénomène de fusion multisensorielle » en neurosciences.
L'imagination extraordinaire d'Henri Rousseau a introduit le principe du « réseau du mode par défaut » du cerveau, et les œuvres douloureuses de Kahlo traitaient des souvenirs pénibles évoqués par le sens de l'odorat.
L'art visuel peut sembler n'avoir que peu de rapport avec l'odorat, mais ce n'est pas le cas.
D'un point de vue neuroscientifique, l'odorat est le sens le plus étroitement lié aux émotions.
Contrairement aux informations visuelles, les informations olfactives sont transmises directement au système limbique, le circuit émotionnel du cerveau, par le bulbe olfactif sans passer par le thalamus.
En réalité, les odeurs suscitent instinctivement des sentiments de malaise ou de peur très rapidement et avec une grande intensité.
Le motif des peintures douloureuses de Frida Kahlo, telles que « Colonne brisée » et « Hôpital Henry Ford », était l'odeur.
L'odeur du sang, l'odeur du désinfectant hospitalier et le fer contenu dans l'hémoglobine des globules rouges, profondément imprimés dans l'esprit de l'artiste au moment de l'accident, se sont projetés sur la toile.
« On sentait une odeur d'air froid vibrer », dit Carlo, révélant le souvenir olfactif douloureux qui se cachait derrière le tableau.
_ Extrait de la page 58, « Peintres qui peignaient les odeurs »
Dans le deuxième chapitre, nous explorons comment les maladies cérébrales qui ont affecté les artistes ont influencé leurs peintures.
De la dépression de Van Gogh et Schiele, à la schizophrénie de Wayne et Dadd, en passant par l'insomnie de Hopper, jusqu'au traumatisme de Caravage et Gentileschi, la souffrance mentale que les artistes ont payée pour leurs chefs-d'œuvre a été analysée par les neurosciences.
Par exemple, Caravage et Gentileschi, qui souffraient d'un grave syndrome de stress post-traumatique, ont tous deux peint la scène biblique de Judith décapitant Holopherne, mais la Judith de leur tableau est assez différente.
L'expression du visage de Judith, peinte par Gentileschi alors qu'elle souffrait du traumatisme d'une terrible agression sexuelle, est très sévère.
En revanche, la Judith peinte par Caravage est empreinte de peur et d'hésitation.
Si Gentileschi, en tant que Judith, a puni le coupable, Caravage, qui a commis un meurtre et était en fuite, son cas se confond avec celui d'Holopherne, dont la tête a été tranchée.
Les pulsions extrêmes et autodestructrices illustrées sur la photo sont un phénomène qui apparaît chez les patients atteints de SSPT après un traumatisme.
Un changement particulièrement notable dans le cerveau des patients atteints de SSPT est l'hyperactivation de l'amygdale.
Après un traumatisme, l'amygdale devient hypersensible au moindre stimulus, comme une alarme défectueuse.
Comme on peut le constater dans les peintures de Gentileschi, l'hyperréactivité de l'amygdale se révèle dans la tension exagérée et la mise en scène dramatique des scènes.
_ Extrait de la page 205 : « Comment la blessure qui a détruit jusqu’au cerveau est-elle devenue de l’art ? »
Dans le troisième chapitre, les neurotransmetteurs sécrétés par le cerveau sont appliqués à divers dessins.
Parmi ces éléments, on peut citer la lumière du soleil et la mélatonine chez Renoir, l'instinct maternel et l'ocytocine chez Cassatt, le bonheur et les endorphines chez Vermeer, l'instinct de survie et la noradrénaline chez Géricault, les peintures noires et la dopamine chez Goya, et la soif de pouvoir et la testostérone chez David.
La testostérone est communément considérée comme une hormone qui révèle la masculinité, mais si l'on va plus loin, elle conduit à un « désir de pouvoir ».
Ceci s'explique par le fait que les tableaux de David, peintre qui passa son temps à comploter durant la Révolution française, sont fortement imprégnés de la testostérone d'un désir de pouvoir.
Dans « Le Sacre de Napoléon », la scène où Napoléon se couronne lui-même est le moment où la testostérone atteint son apogée.
Le plan d'action conçu par le cortex préfrontal, l'impulsion orchestrée par les ganglions de la base et l'excitation émotionnelle fournie par l'amygdale créent un contexte où le pouvoir que l'on s'octroie se manifeste par l'interaction de la dopamine et de la testostérone.
_ Extrait de la page 250, « Les hormones en ébullition lors du couronnement de Napoléon »
Le dernier chapitre éclaire le vieillissement cérébral des peintres et leurs œuvres tardives.
Comme en témoigne la beauté sculpturale brute du chef-d'œuvre inachevé de Michel-Ange, la Pietà Rondanini, nous avons examiné comment le ralentissement des nerfs moteurs des grands maîtres, à mesure que le cerveau vieillissait, se reflétait dans leurs œuvres.
Bien que les peintres aient perdu, au cours de leurs dernières années, les techniques délicates et ornementées de leur jeunesse, ils ont appris la valeur du vide et ont ajouté de la profondeur à leurs œuvres.
Ce phénomène est attribué à la stratégie sélective du cerveau qui consiste à convertir les déficits cognitifs en simplicité et en répétition, les circuits cérébraux responsables de l'introspection devenant plus actifs avec l'âge.
Les chefs-d'œuvre des maîtres anciens ont prouvé que le vieillissement cérébral n'est pas nécessairement synonyme de dégénérescence.
La Pietà Rondanini de Michel-Ange est l'aveu ultime des circuits émotionnels du cerveau, remodelés par le vieillissement.
La statue, qui semble écrasée, n'est pas un être qui ne s'est pas encore éveillé du marbre.
On l'interprète comme une figure imprégnant une pierre, une conscience de la finitude de la vie humaine retournant à la nature.
_ Extrait de la page 361, « Le cerveau qui a sculpté l’esthétique de l’inachevé »
|Un mot de l'auteur|
« Les points, les lignes, les plans et les couleurs dessinés par un peintre, ainsi que les formes et les textures créées par un sculpteur, sont autant de langages auxquels le cerveau réagit de manière très instinctive. »
La lumière, la couleur, l'espace et la forme stimulent les circuits sensoriels du cerveau, qui à leur tour déclenchent des émotions, lesquelles se transforment en pensées, et peuvent même mener à des actions.
Un musée d'art n'est pas seulement un lieu où l'on apprécie tranquillement des tableaux.
C'est un laboratoire qui dissèque les mystères du cerveau, une bibliothèque qui enregistre les émotions humaines, et en même temps, une salle des miroirs qui reflète nos vies.
Ce livre utilise les clés des neurosciences pour ouvrir les salles d'exposition les plus intimes du musée d'art, où personne n'est jamais entré auparavant.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 10 décembre 2025
Nombre de pages, poids, dimensions : 406 pages | 684 g | 150 × 210 × 20 mm
- ISBN13 : 9791192229737
- ISBN10 : 1192229738
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