
Bruno Latour
Description
Introduction au livre
Bruno Latour est un chercheur hybride qui se situe à la croisée de la philosophie, de la sociologie, de l'anthropologie et de la théologie.
Il a étudié les sciences et les technologies et a établi la « théorie de l'acteur-réseau », selon laquelle le monde est constitué de nombreuses combinaisons d'êtres humains et non humains.
Appliquant cette intuition à la sociologie, il a exploré divers « modes d'existence » à l'époque moderne et a démêlé les contradictions des dichotomies nature/société et non-humain/humain.
Il a réinterprété la théorie Gaïa pour établir une nouvelle écologie politique et a proposé une « théologie géopolitique » qui révolutionnerait la religion pour l'adapter à l'ère moderne.
Cet ouvrage examine la pensée de Latour, qui a marqué un tournant dans la recherche contemporaine, à travers dix mots clés.
Nous pouvons découvrir des moyens de répondre adéquatement à la crise climatique de l'Anthropocène.
Il a étudié les sciences et les technologies et a établi la « théorie de l'acteur-réseau », selon laquelle le monde est constitué de nombreuses combinaisons d'êtres humains et non humains.
Appliquant cette intuition à la sociologie, il a exploré divers « modes d'existence » à l'époque moderne et a démêlé les contradictions des dichotomies nature/société et non-humain/humain.
Il a réinterprété la théorie Gaïa pour établir une nouvelle écologie politique et a proposé une « théologie géopolitique » qui révolutionnerait la religion pour l'adapter à l'ère moderne.
Cet ouvrage examine la pensée de Latour, qui a marqué un tournant dans la recherche contemporaine, à travers dix mots clés.
Nous pouvons découvrir des moyens de répondre adéquatement à la crise climatique de l'Anthropocène.
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Aperçu
indice
Un chercheur hybride qui a proposé une voie vers une civilisation post-anthropocentrique.
01 Non-réduction
02 Réseau d'acteurs
03 Constitution moderne
04 Cosmopolitique
05 Sociologie du syndicat
06 Anthropologie de l'être
07 Écologie politique de Gaïa
08 Production vs. Création
09 Niveau de l'écosystème
10 Théologie géopolitique
01 Non-réduction
02 Réseau d'acteurs
03 Constitution moderne
04 Cosmopolitique
05 Sociologie du syndicat
06 Anthropologie de l'être
07 Écologie politique de Gaïa
08 Production vs. Création
09 Niveau de l'écosystème
10 Théologie géopolitique
Dans le livre
Latour met en lumière les contradictions inhérentes au modernisme occidental et soutient qu'il a conduit à la prolifération infinie de produits scientifiques et technologiques (« hybrides »), aboutissant finalement à la crise écologique actuelle.
De plus, pour résoudre cette crise, il a proposé qu'au lieu de croire en l'ontologie dichotomique non-humain/humain et nature/société comme dans le modernisme, alors qu'en réalité on crée sans cesse des hybrides, il est nécessaire d'établir une nouvelle ontologie et de nouveaux principes d'action qui puissent positionner correctement les hybrides, et il a appelé cela le « non-modernisme ».
--- Extrait de « Des chercheurs hybrides qui ont suggéré une voie vers une civilisation désanthropocentrique »
Selon l'ontologie de Latour, les choses n'ont pas d'identité durable.
Les choses sont plutôt des assemblages qui ne restent ensemble que dans la mesure où leurs différentes parties restent ensemble grâce aux forces qu'elles exercent les unes sur les autres.
Un examen plus approfondi de cette vision apparemment radicale révèle qu'elle possède un niveau d'intuitivité équivalent à celui de la vision « substantialiste » traditionnelle.
Prenons par exemple les relations importantes et déterminantes qui peuvent nous transformer profondément, comme l'amitié, l'amour ou le fait de vivre un événement traumatisant tel qu'un enlèvement.
Est-il raisonnable d'affirmer qu'une personne avant d'entamer une relation est la même personne qu'après avoir entamé cette relation ?
--- De « 01 Non-réduction »
Contrairement à ce que suggère le terme « cosmos », nous n'avons pas besoin de lever les yeux vers un ciel étoilé ni de penser à l'univers entier.
Nous devrions regarder vers le bas, et non vers le haut.
Le « cosmos » dont parle la philosophie de Latour est un ensemble d'agrégats ordinaires.
Cosmos représente l'unique Terre que les humains partagent avec les autres humains et les êtres non humains.
Le concept de cosmos implique que nous devons reconnaître qu'il y a plus d'êtres sur Terre que nous ne le pensions auparavant, et que les non-humains, tout comme les humains, ont des intérêts divers qui doivent être pris en compte politiquement.
--- Extrait de « Cosmopolitique »
Latour envisage l'Anthropocène comme une opportunité pour l'humanité tout entière de se réapproprier une forme politique liée aux conditions inhérentes et pluralistes de l'existence sur Terre.
Seule une religion attentive aux espaces qu'habitent les acteurs et aux conditions historiques dans lesquelles ils évoluent peut faciliter cette transition.
C’est cette forme de religion « globale » que Latour cherche finalement à explorer.
La théologie qui en découle n’est pas une transcendance vers « un autre monde », mais une théologie géopolitique qui nous conduit à « ce monde même compris d’une manière fondamentalement nouvelle ».
De plus, pour résoudre cette crise, il a proposé qu'au lieu de croire en l'ontologie dichotomique non-humain/humain et nature/société comme dans le modernisme, alors qu'en réalité on crée sans cesse des hybrides, il est nécessaire d'établir une nouvelle ontologie et de nouveaux principes d'action qui puissent positionner correctement les hybrides, et il a appelé cela le « non-modernisme ».
--- Extrait de « Des chercheurs hybrides qui ont suggéré une voie vers une civilisation désanthropocentrique »
Selon l'ontologie de Latour, les choses n'ont pas d'identité durable.
Les choses sont plutôt des assemblages qui ne restent ensemble que dans la mesure où leurs différentes parties restent ensemble grâce aux forces qu'elles exercent les unes sur les autres.
Un examen plus approfondi de cette vision apparemment radicale révèle qu'elle possède un niveau d'intuitivité équivalent à celui de la vision « substantialiste » traditionnelle.
Prenons par exemple les relations importantes et déterminantes qui peuvent nous transformer profondément, comme l'amitié, l'amour ou le fait de vivre un événement traumatisant tel qu'un enlèvement.
Est-il raisonnable d'affirmer qu'une personne avant d'entamer une relation est la même personne qu'après avoir entamé cette relation ?
--- De « 01 Non-réduction »
Contrairement à ce que suggère le terme « cosmos », nous n'avons pas besoin de lever les yeux vers un ciel étoilé ni de penser à l'univers entier.
Nous devrions regarder vers le bas, et non vers le haut.
Le « cosmos » dont parle la philosophie de Latour est un ensemble d'agrégats ordinaires.
Cosmos représente l'unique Terre que les humains partagent avec les autres humains et les êtres non humains.
Le concept de cosmos implique que nous devons reconnaître qu'il y a plus d'êtres sur Terre que nous ne le pensions auparavant, et que les non-humains, tout comme les humains, ont des intérêts divers qui doivent être pris en compte politiquement.
--- Extrait de « Cosmopolitique »
Latour envisage l'Anthropocène comme une opportunité pour l'humanité tout entière de se réapproprier une forme politique liée aux conditions inhérentes et pluralistes de l'existence sur Terre.
Seule une religion attentive aux espaces qu'habitent les acteurs et aux conditions historiques dans lesquelles ils évoluent peut faciliter cette transition.
C’est cette forme de religion « globale » que Latour cherche finalement à explorer.
La théologie qui en découle n’est pas une transcendance vers « un autre monde », mais une théologie géopolitique qui nous conduit à « ce monde même compris d’une manière fondamentalement nouvelle ».
--- Extrait de « 10 théologies politiques de la Terre »
Avis de l'éditeur
Latour donne la parole aux « bâtards » du monde
Un chercheur hybride qui possède une compréhension approfondie de l'imbrication des humains et des non-humains
À l’ère de l’Anthropocène, le climat n’est plus « extérieur » à nous.
L’activité humaine modifie le climat, et la violente réaction de la Terre à ce changement imprègne tous les aspects de la vie.
Mais jusqu'à présent, les institutions modernes établies n'ont pas su répondre adéquatement à cette crise.
Ceci s'explique par le fait que nous établissons une distinction stricte entre les humains et les non-humains, la société et la nature, et que nous ne reconnaissons pas l'« hybridation » entre eux que nous créons constamment.
Bruno Latour affirme que pour surmonter la crise écologique de l'Anthropocène, il faut affronter l'imbrication des espèces humaines et non humaines.
Il soutient que nous devons évoluer vers une « civilisation écologique » en proposant une nouvelle ontologie et de nouveaux principes d'action capables de positionner correctement les hybrides.
Le point de départ de la pensée de Latour est l'étude des sciences et des techniques.
Grâce à une observation méticuleuse et de longue durée des laboratoires, nous avons mis en lumière le rôle des non-humains dans la production des connaissances scientifiques.
Grâce à cette étude anthropologique, Latour a découvert que le monde est composé de nombreuses combinaisons d'êtres humains et non humains, et cette intuition a conduit à la théorie de l'acteur-réseau (ANT).
De plus, en appliquant la théorie de l'acteur-réseau (ANT) à la sociologie, il a mis en lumière la fiction de la catégorie existante du « social », et en réinterprétant la théorie Gaïa proposée en sciences naturelles, il a plaidé pour une nouvelle écologie politique.
Partant de ce constat, Latour englobe au sens large les différents « modes d’existence » qui constituent la modernité, notamment la science, la technologie, le droit, la religion et la politique.
Cet ouvrage examine la pensée de Latour, qui a été largement citée dans divers domaines et a eu un impact considérable sur la recherche contemporaine, à travers dix mots-clés.
Nous pouvons examiner en détail le principe d’« irréduction » qui sous-tend toutes les œuvres, la nature du projet politique qu’est la « cosmopolitique » et les perspectives que nous offre la « théologie géopolitique ».
Nous pouvons comprendre la véritable réalité de ce monde, constitué d'innombrables réseaux, et trouver des moyens de parvenir à une civilisation post-anthropocentrique.
Bruno Latour (1947-2022)
C'est un chercheur français qui a mené des recherches interdisciplinaires sur les sciences et les technologies, à la croisée de la philosophie, de l'anthropologie et de la sociologie.
La « théorie de l'acteur-réseau » qu'il représente trouve son origine dans les études des sciences et des technologies, mais elle exerce aujourd'hui une grande influence sur les sciences humaines et sociales.
En particulier, 『Nous n’avons jamais été modernes』 (1991/1993) et 『Exploration des modes d’être』 (2012/2013) ont reçu beaucoup d’attention pour avoir présenté une nouvelle théorie de la modernité.
Plus tard dans sa vie, il s'est concentré sur la recherche sur la crise climatique de l'Anthropocène, publiant des ouvrages d'écologie politique qui réinterprètent la théorie Gaïa, tels que Facing Gaia (2015/2017), Coming Down to Earth (2017/2018) et The Emergence of the Ecological Class (2022).
Il a également lié ses études à des expositions d'art et à des performances théâtrales, et a remporté le prix international d'art Nam June Paik (2010), le prix Holmberg (2013) et le prix Kyoto (2021).
Un chercheur hybride qui possède une compréhension approfondie de l'imbrication des humains et des non-humains
À l’ère de l’Anthropocène, le climat n’est plus « extérieur » à nous.
L’activité humaine modifie le climat, et la violente réaction de la Terre à ce changement imprègne tous les aspects de la vie.
Mais jusqu'à présent, les institutions modernes établies n'ont pas su répondre adéquatement à cette crise.
Ceci s'explique par le fait que nous établissons une distinction stricte entre les humains et les non-humains, la société et la nature, et que nous ne reconnaissons pas l'« hybridation » entre eux que nous créons constamment.
Bruno Latour affirme que pour surmonter la crise écologique de l'Anthropocène, il faut affronter l'imbrication des espèces humaines et non humaines.
Il soutient que nous devons évoluer vers une « civilisation écologique » en proposant une nouvelle ontologie et de nouveaux principes d'action capables de positionner correctement les hybrides.
Le point de départ de la pensée de Latour est l'étude des sciences et des techniques.
Grâce à une observation méticuleuse et de longue durée des laboratoires, nous avons mis en lumière le rôle des non-humains dans la production des connaissances scientifiques.
Grâce à cette étude anthropologique, Latour a découvert que le monde est composé de nombreuses combinaisons d'êtres humains et non humains, et cette intuition a conduit à la théorie de l'acteur-réseau (ANT).
De plus, en appliquant la théorie de l'acteur-réseau (ANT) à la sociologie, il a mis en lumière la fiction de la catégorie existante du « social », et en réinterprétant la théorie Gaïa proposée en sciences naturelles, il a plaidé pour une nouvelle écologie politique.
Partant de ce constat, Latour englobe au sens large les différents « modes d’existence » qui constituent la modernité, notamment la science, la technologie, le droit, la religion et la politique.
Cet ouvrage examine la pensée de Latour, qui a été largement citée dans divers domaines et a eu un impact considérable sur la recherche contemporaine, à travers dix mots-clés.
Nous pouvons examiner en détail le principe d’« irréduction » qui sous-tend toutes les œuvres, la nature du projet politique qu’est la « cosmopolitique » et les perspectives que nous offre la « théologie géopolitique ».
Nous pouvons comprendre la véritable réalité de ce monde, constitué d'innombrables réseaux, et trouver des moyens de parvenir à une civilisation post-anthropocentrique.
Bruno Latour (1947-2022)
C'est un chercheur français qui a mené des recherches interdisciplinaires sur les sciences et les technologies, à la croisée de la philosophie, de l'anthropologie et de la sociologie.
La « théorie de l'acteur-réseau » qu'il représente trouve son origine dans les études des sciences et des technologies, mais elle exerce aujourd'hui une grande influence sur les sciences humaines et sociales.
En particulier, 『Nous n’avons jamais été modernes』 (1991/1993) et 『Exploration des modes d’être』 (2012/2013) ont reçu beaucoup d’attention pour avoir présenté une nouvelle théorie de la modernité.
Plus tard dans sa vie, il s'est concentré sur la recherche sur la crise climatique de l'Anthropocène, publiant des ouvrages d'écologie politique qui réinterprètent la théorie Gaïa, tels que Facing Gaia (2015/2017), Coming Down to Earth (2017/2018) et The Emergence of the Ecological Class (2022).
Il a également lié ses études à des expositions d'art et à des performances théâtrales, et a remporté le prix international d'art Nam June Paik (2010), le prix Holmberg (2013) et le prix Kyoto (2021).
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 28 juin 2024
- Nombre de pages, poids, dimensions : 180 pages | 128 × 188 × 10 mm
- ISBN13 : 9791128893339
- ISBN10 : 1128893339
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Langue coréenne
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