
La loi de la folie humaine
Description
Introduction au livre
On sous-estime toujours le pouvoir destructeur des personnes insensées.
Perspicace, doté d'une imagination décalée et d'un humour mordant
Anthropologie de style Chipola
Carlo M., historien italien de renommée mondiale,
Un livre de Chipola qui allie avec brio érudition et humour pour offrir un aperçu du monde humain plein de folie.
Composé de deux courts essais, l'un intitulé « L'histoire médiévale à travers le poivre » et l'autre « La folie humaine », « Les lois de la folie humaine » offre un festin intellectuel mêlant histoire, économie, anthropologie et humour.
Dans la première partie de son ouvrage, Cipolla retrace l'histoire de l'Europe médiévale, où se croisent désir et économie, en s'appuyant sur des objets tels que le poivre, le vin et les ceintures de chasteté. Dans la seconde partie, il présente une théorie absurde concernant un groupe de personnes naïves.
Il existe partout et en tout temps des personnes insensées qui ont causé des pertes incalculables à l'humanité.
Pourquoi sous-estimons-nous le pouvoir destructeur des insensés ? Comment les fous mènent-ils des civilisations florissantes à leur perte ? L’essence même de « l’anthropologie à la Cipolla », perspicace et perspicace, empreinte d’une imagination ingénieuse et d’un humour mordant.
Perspicace, doté d'une imagination décalée et d'un humour mordant
Anthropologie de style Chipola
Carlo M., historien italien de renommée mondiale,
Un livre de Chipola qui allie avec brio érudition et humour pour offrir un aperçu du monde humain plein de folie.
Composé de deux courts essais, l'un intitulé « L'histoire médiévale à travers le poivre » et l'autre « La folie humaine », « Les lois de la folie humaine » offre un festin intellectuel mêlant histoire, économie, anthropologie et humour.
Dans la première partie de son ouvrage, Cipolla retrace l'histoire de l'Europe médiévale, où se croisent désir et économie, en s'appuyant sur des objets tels que le poivre, le vin et les ceintures de chasteté. Dans la seconde partie, il présente une théorie absurde concernant un groupe de personnes naïves.
Il existe partout et en tout temps des personnes insensées qui ont causé des pertes incalculables à l'humanité.
Pourquoi sous-estimons-nous le pouvoir destructeur des insensés ? Comment les fous mènent-ils des civilisations florissantes à leur perte ? L’essence même de « l’anthropologie à la Cipolla », perspicace et perspicace, empreinte d’une imagination ingénieuse et d’un humour mordant.
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Aperçu
indice
À partir du point de départ
Le rôle des épices (notamment du poivre) dans le développement de l'économie médiévale
La loi de la folie humaine
supplément
Après le déménagement : C'est une blague, mais ce n'en est pas une.
Le rôle des épices (notamment du poivre) dans le développement de l'économie médiévale
La loi de la folie humaine
supplément
Après le déménagement : C'est une blague, mais ce n'en est pas une.
Dans le livre
L'humour, utilisé à bon escient et au bon moment, est un puissant lubrifiant qui apaise les tensions, résout les situations difficiles et assouplit les relations.
Par conséquent, je suis profondément convaincu que l'usage de l'humour lorsque cela est nécessaire est un devoir social.
C’est à partir de ces considérations banales que sont nés les deux articles qui composent ce livre.
--- p.10
« Le premier groupe avait la responsabilité de prier le Seigneur, tandis que le second groupe se consacrait au commerce et à l’agriculture. »
Enfin, pour protéger ces deux classes de l'injustice et de l'invasion, les nobles firent leur apparition. » Mais le récit de Philippe de Vitry est partial et inexact.
Car les nobles n'avaient aucune intention de « protéger les deux autres classes sociales de l'injustice et de l'agression ».
Au contraire, cela n'a fait qu'ajouter l'injustice à l'injustice et l'agression à l'agression.
--- p.20
« En 1337, le roi Édouard d’Angleterre déclara la guerre au roi de France pour cet excellent vin français et, comme le font toujours ceux qui déclarent la guerre, il pensait qu’il s’agirait d’une guerre éclair. »
Mais comme c'est toujours le cas pour ceux qui planifient des guerres éclair, cette prédiction est complètement fausse.
« La guerre éclair du roi Édouard, comme nous l’avons vu, a duré 116 ans, et il n’a pas vécu assez longtemps pour le savoir. » — p. 57
Une personne sage sait qu'elle est sage.
Même les plus intelligents savent qu'ils sont intelligents.
Même les innocents sont parfaitement conscients de leur propre naïveté.
À l'inverse, seuls les imbéciles ignorent qu'ils sont imbéciles.
--- p.92~93
Un imbécile surgira de nulle part avec un sourire aux lèvres, comme s'il faisait la chose la plus naturelle au monde, uniquement pour ruiner vos plans, détruire votre tranquillité, perturber votre travail et votre vie, et vous voler votre argent, votre temps, votre bonne humeur, votre appétit et votre efficacité.
Et tout cela est fait sans malice, sans remords, sans rationalité.
En un mot, c'est insensé.
Par conséquent, je suis profondément convaincu que l'usage de l'humour lorsque cela est nécessaire est un devoir social.
C’est à partir de ces considérations banales que sont nés les deux articles qui composent ce livre.
--- p.10
« Le premier groupe avait la responsabilité de prier le Seigneur, tandis que le second groupe se consacrait au commerce et à l’agriculture. »
Enfin, pour protéger ces deux classes de l'injustice et de l'invasion, les nobles firent leur apparition. » Mais le récit de Philippe de Vitry est partial et inexact.
Car les nobles n'avaient aucune intention de « protéger les deux autres classes sociales de l'injustice et de l'agression ».
Au contraire, cela n'a fait qu'ajouter l'injustice à l'injustice et l'agression à l'agression.
--- p.20
« En 1337, le roi Édouard d’Angleterre déclara la guerre au roi de France pour cet excellent vin français et, comme le font toujours ceux qui déclarent la guerre, il pensait qu’il s’agirait d’une guerre éclair. »
Mais comme c'est toujours le cas pour ceux qui planifient des guerres éclair, cette prédiction est complètement fausse.
« La guerre éclair du roi Édouard, comme nous l’avons vu, a duré 116 ans, et il n’a pas vécu assez longtemps pour le savoir. » — p. 57
Une personne sage sait qu'elle est sage.
Même les plus intelligents savent qu'ils sont intelligents.
Même les innocents sont parfaitement conscients de leur propre naïveté.
À l'inverse, seuls les imbéciles ignorent qu'ils sont imbéciles.
--- p.92~93
Un imbécile surgira de nulle part avec un sourire aux lèvres, comme s'il faisait la chose la plus naturelle au monde, uniquement pour ruiner vos plans, détruire votre tranquillité, perturber votre travail et votre vie, et vous voler votre argent, votre temps, votre bonne humeur, votre appétit et votre efficacité.
Et tout cela est fait sans malice, sans remords, sans rationalité.
En un mot, c'est insensé.
--- p.93
Avis de l'éditeur
Allegro ma non troppo!
Un sortilège positif pour supporter une réalité en proie à l'absurdité et à l'injustice.
Allegro Ma Non Troppo.
Ce terme italien étrange est un terme musical signifiant « rapide mais pas trop rapide » ou « amusant mais pas trop rapide ».
Cependant, l'éminent historien économique italien Carlo M.
Pour Chipola, c'est aussi un thème qui traverse les fondements de l'anthropologie à la Chipola, pleine d'humour et d'esprit, « comme une blague, mais pas une blague ».
Les Lois de la stupidité humaine est un recueil de deux courts essais écrits en anglais par Cipolla, qu'il a publiés en édition limitée pour ses amis, mais qui ont acquis une popularité inattendue et ont ensuite été publiés officiellement en Italie.
Cette œuvre a été introduite en Corée il y a plusieurs années et est actuellement en cours de traduction dans une nouvelle version basée sur la version italienne.
Tout comme dans son précédent ouvrage, « Une histoire mondiale de l'argent espagnol », où Cipolla traitait du monde européen moderne bouleversé par le pillage de l'argent du continent américain par les envahisseurs espagnols, dans le premier article de ce livre, « Le rôle des épices (en particulier du poivre) dans le développement de l'économie médiévale », il résume d'un seul trait la vaste histoire européenne du Moyen Âge, qui a commencé avec la chute de l'Empire romain, à travers le prisme du « poivre ».
Mais la manière dont Cipolla dévoile cette histoire capitale est incroyablement malicieuse.
Avec des blagues et un esprit à la Chipola disséminés ici et là, les lecteurs seront forcément amenés à se demander ce qui relève du fait historique et ce qui est une plaisanterie de Chipola.
Mais à mesure que nous survolons les scènes historiques, débordantes de rires et d'humour comme une sitcom médiévale, nous découvrons bientôt la délicieuse critique de Cipolla d'une hypothèse clé dans le domaine de l'historiographie.
Pierre l'ermite, accro au poivre, lance une croisade
Cipolla critique légèrement le récit nordique de la naissance du capitalisme et en fait remonter les origines au Moyen Âge.
Il situe son récit au début du deuxième millénaire, lorsque l'Europe médiévale, dévastée par la chute de l'Empire romain et l'invasion des Vikings, retrouve son énergie et connaît une nouvelle expansion.
Durant le Moyen Âge, période marquée par la violence et le déclin du commerce avec l'Orient, Pierre l'Ermite vécut en France.
Il adorait tellement le poivre, mais il ne supportait pas la frustration de ne pas pouvoir en manger à satiété ; il entreprit donc une croisade pour libérer la Terre sainte de l'oppression musulmane et rouvrir les routes commerciales avec l'Orient, afin de réapprovisionner l'Europe en poivre.
Heureusement (?), à la fin de l'expédition ardue des croisades, la défaite des musulmans les attendait, et un nouveau monde s'ouvrait aux Occidentaux.
Grâce au talent commercial exceptionnel des Italiens, le commerce du poivre s'est rapidement développé.
Les hommes dont la vitalité sexuelle avait augmenté grâce à une consommation accrue de poivre pouvaient fréquenter de belles femmes, mais les ceintures de chasteté portées par leurs maris lors de leurs croisades posaient problème.
À mesure qu'ils développaient un vif intérêt pour la fabrication du fer, la clé pour déverrouiller la ceinture de chasteté, la « métallurgie européenne » se développa.
En Europe occidentale, le nombre de noms de famille signifiant forgeron (Smith, Schmidt, Ferrari, Ferrero, Fabre, Lefebvre, etc.) a soudainement augmenté, et une période d'expansion durable a commencé dans l'industrie métallurgique.
Cette histoire extraordinaire, menée par Pepper, ne s'arrête pas là.
Une histoire historique qui se poursuit sans fin
Le poivre lui-même servait de monnaie d'échange et a contribué au développement de la finance.
Bien que les marchands aient amassé beaucoup d'argent grâce à l'usure, ils se sentaient coupables et faisaient d'énormes dons aux églises et aux monastères.
Cet argent a eu un impact économique immédiat.
Les évêques et les abbés ont créé un « effet multiplicateur » sur l'économie européenne en dépensant des sommes considérables pour construire des cathédrales et des monastères.
La population a augmenté et le revenu par habitant a crû plus rapidement.
La réaction en chaîne du poivre, du vin et des ceintures de chasteté a eu un effet domino sur l'industrie lainière anglaise, l'invasion de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant, la peste noire et la guerre de Cent Ans.
Cependant, une ère dominée par le pouvoir du « poivre » prend soudainement fin.
Édouard III, qui avait emprunté de l'argent à des marchands florentins pour financer la guerre de Cent Ans, déclara faillite.
« Pour les Florentins, cette perte fut un grand désastre. »
« Si l'on ne peut faire confiance à un gentleman anglais en affaires, à qui diable peut-on faire confiance ? » Cette boutade de Cipolla, selon laquelle la faillite de la couronne anglaise aurait poussé les Florentins à abandonner le commerce et la banque pour se tourner vers la peinture et la poésie, marquant ainsi le début de la Renaissance et la fin du Moyen Âge, laissera sans doute les lecteurs les plus exigeants stupéfaits.
Mais entre les lignes se cache une critique, dans le style de Cipolla, de l’interprétation historique nordique des « origines protestantes du capitalisme moderne » formalisée par Max Weber.
Le capitalisme est né dans l'Italie médiévale avant même l'apparition du protestantisme.
L'anthropologie de Chipola, qui offre un aperçu du monde humain plein de folie.
Les idées originales et spirituelles de Chipola jaillissent comme par magie dans son deuxième livre, « Les lois de la folie humaine ».
Chipola s'ouvre sur une affirmation concernant une vérité intemporelle qui a traversé les âges : le mal que les humains insensés infligent au monde.
Les « insensés » sont des personnes qui nuisent aux autres tout en se nuisant à elles-mêmes.
Chipola soutient que des personnes stupides existent toujours dans une certaine proportion dans toute société (même dans les sociétés d'élite et universitaires !), et que ceux qui ne sont pas stupides sous-estiment toujours leur potentiel destructeur.
Chipola divise les personnes qui ne sont pas sottes en trois grandes catégories.
Premièrement, une personne sage est celle qui agit pour son propre bien et pour celui des autres.
Deuxièmement, une personne naïve est quelqu'un qui subit lui-même des pertes mais qui apporte du bénéfice aux autres.
Troisièmement, une personne intelligente est celle qui nuit aux autres mais en tire profit elle-même.
Abstraction faite des jugements de valeur éthiques, les personnes naïves et rusées n'influencent pas l'augmentation ou la diminution des avantages ou des pertes de la société dans son ensemble.
Ils ne font que transférer les avantages d'eux-mêmes à autrui et des autres à eux-mêmes.
Mais ce sont les imbéciles qui détruisent les intérêts de la société dans son ensemble et qui sont, selon les mots de Chipola, « le type d'individu le plus dangereux sur terre ».
Les personnes insensées sont difficiles à gérer en raison de leur irrationalité intrinsèque, ce qui les rend imprévisibles et complexes. Faire affaire avec elles ou interagir avec elles s'avérera forcément très coûteux.
Ils surgissent de nulle part et lancent des attaques surprises, et comme l'a dit Friedrich Schiller, « même les dieux sont contraints de renoncer face à la folie ».
Une « blague à moitié sérieuse » sur un pays ruiné par des gens stupides.
De tels imbéciles apparaissent dans une certaine proportion dans n'importe quel groupe, indépendamment du niveau d'éducation ou du milieu social, et ne se limitent pas aux époques anciennes, médiévales, modernes ou contemporaines.
C’est ici que la quête de Chipola en tant qu’historien trouve son aboutissement.
Dans les sociétés prospères comme dans les sociétés en déclin, la proportion d'imbéciles est la même.
Une nation prospère est généralement celle où les sages tiennent les insensés en laisse tout en créant suffisamment d'avantages pour eux-mêmes et pour les autres afin d'assurer le progrès.
Cependant, si, suite à un élément déclencheur, les naïfs et les intelligents sont influencés par les insensés et commencent à se livrer à des activités insensées (surtout si les élites se corrompent de cette manière), alors cette société déclinera.
Le pouvoir destructeur des insensés se renforce irrésistiblement, et le pays court à sa perte.
C'est une déclaration poignante qui semble être une plaisanterie mais qui n'en est pas une (= allegro ma non troppo), que Cipolla nous transmet sous forme d'humour.
Un sortilège positif pour supporter une réalité en proie à l'absurdité et à l'injustice.
Allegro Ma Non Troppo.
Ce terme italien étrange est un terme musical signifiant « rapide mais pas trop rapide » ou « amusant mais pas trop rapide ».
Cependant, l'éminent historien économique italien Carlo M.
Pour Chipola, c'est aussi un thème qui traverse les fondements de l'anthropologie à la Chipola, pleine d'humour et d'esprit, « comme une blague, mais pas une blague ».
Les Lois de la stupidité humaine est un recueil de deux courts essais écrits en anglais par Cipolla, qu'il a publiés en édition limitée pour ses amis, mais qui ont acquis une popularité inattendue et ont ensuite été publiés officiellement en Italie.
Cette œuvre a été introduite en Corée il y a plusieurs années et est actuellement en cours de traduction dans une nouvelle version basée sur la version italienne.
Tout comme dans son précédent ouvrage, « Une histoire mondiale de l'argent espagnol », où Cipolla traitait du monde européen moderne bouleversé par le pillage de l'argent du continent américain par les envahisseurs espagnols, dans le premier article de ce livre, « Le rôle des épices (en particulier du poivre) dans le développement de l'économie médiévale », il résume d'un seul trait la vaste histoire européenne du Moyen Âge, qui a commencé avec la chute de l'Empire romain, à travers le prisme du « poivre ».
Mais la manière dont Cipolla dévoile cette histoire capitale est incroyablement malicieuse.
Avec des blagues et un esprit à la Chipola disséminés ici et là, les lecteurs seront forcément amenés à se demander ce qui relève du fait historique et ce qui est une plaisanterie de Chipola.
Mais à mesure que nous survolons les scènes historiques, débordantes de rires et d'humour comme une sitcom médiévale, nous découvrons bientôt la délicieuse critique de Cipolla d'une hypothèse clé dans le domaine de l'historiographie.
Pierre l'ermite, accro au poivre, lance une croisade
Cipolla critique légèrement le récit nordique de la naissance du capitalisme et en fait remonter les origines au Moyen Âge.
Il situe son récit au début du deuxième millénaire, lorsque l'Europe médiévale, dévastée par la chute de l'Empire romain et l'invasion des Vikings, retrouve son énergie et connaît une nouvelle expansion.
Durant le Moyen Âge, période marquée par la violence et le déclin du commerce avec l'Orient, Pierre l'Ermite vécut en France.
Il adorait tellement le poivre, mais il ne supportait pas la frustration de ne pas pouvoir en manger à satiété ; il entreprit donc une croisade pour libérer la Terre sainte de l'oppression musulmane et rouvrir les routes commerciales avec l'Orient, afin de réapprovisionner l'Europe en poivre.
Heureusement (?), à la fin de l'expédition ardue des croisades, la défaite des musulmans les attendait, et un nouveau monde s'ouvrait aux Occidentaux.
Grâce au talent commercial exceptionnel des Italiens, le commerce du poivre s'est rapidement développé.
Les hommes dont la vitalité sexuelle avait augmenté grâce à une consommation accrue de poivre pouvaient fréquenter de belles femmes, mais les ceintures de chasteté portées par leurs maris lors de leurs croisades posaient problème.
À mesure qu'ils développaient un vif intérêt pour la fabrication du fer, la clé pour déverrouiller la ceinture de chasteté, la « métallurgie européenne » se développa.
En Europe occidentale, le nombre de noms de famille signifiant forgeron (Smith, Schmidt, Ferrari, Ferrero, Fabre, Lefebvre, etc.) a soudainement augmenté, et une période d'expansion durable a commencé dans l'industrie métallurgique.
Cette histoire extraordinaire, menée par Pepper, ne s'arrête pas là.
Une histoire historique qui se poursuit sans fin
Le poivre lui-même servait de monnaie d'échange et a contribué au développement de la finance.
Bien que les marchands aient amassé beaucoup d'argent grâce à l'usure, ils se sentaient coupables et faisaient d'énormes dons aux églises et aux monastères.
Cet argent a eu un impact économique immédiat.
Les évêques et les abbés ont créé un « effet multiplicateur » sur l'économie européenne en dépensant des sommes considérables pour construire des cathédrales et des monastères.
La population a augmenté et le revenu par habitant a crû plus rapidement.
La réaction en chaîne du poivre, du vin et des ceintures de chasteté a eu un effet domino sur l'industrie lainière anglaise, l'invasion de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant, la peste noire et la guerre de Cent Ans.
Cependant, une ère dominée par le pouvoir du « poivre » prend soudainement fin.
Édouard III, qui avait emprunté de l'argent à des marchands florentins pour financer la guerre de Cent Ans, déclara faillite.
« Pour les Florentins, cette perte fut un grand désastre. »
« Si l'on ne peut faire confiance à un gentleman anglais en affaires, à qui diable peut-on faire confiance ? » Cette boutade de Cipolla, selon laquelle la faillite de la couronne anglaise aurait poussé les Florentins à abandonner le commerce et la banque pour se tourner vers la peinture et la poésie, marquant ainsi le début de la Renaissance et la fin du Moyen Âge, laissera sans doute les lecteurs les plus exigeants stupéfaits.
Mais entre les lignes se cache une critique, dans le style de Cipolla, de l’interprétation historique nordique des « origines protestantes du capitalisme moderne » formalisée par Max Weber.
Le capitalisme est né dans l'Italie médiévale avant même l'apparition du protestantisme.
L'anthropologie de Chipola, qui offre un aperçu du monde humain plein de folie.
Les idées originales et spirituelles de Chipola jaillissent comme par magie dans son deuxième livre, « Les lois de la folie humaine ».
Chipola s'ouvre sur une affirmation concernant une vérité intemporelle qui a traversé les âges : le mal que les humains insensés infligent au monde.
Les « insensés » sont des personnes qui nuisent aux autres tout en se nuisant à elles-mêmes.
Chipola soutient que des personnes stupides existent toujours dans une certaine proportion dans toute société (même dans les sociétés d'élite et universitaires !), et que ceux qui ne sont pas stupides sous-estiment toujours leur potentiel destructeur.
Chipola divise les personnes qui ne sont pas sottes en trois grandes catégories.
Premièrement, une personne sage est celle qui agit pour son propre bien et pour celui des autres.
Deuxièmement, une personne naïve est quelqu'un qui subit lui-même des pertes mais qui apporte du bénéfice aux autres.
Troisièmement, une personne intelligente est celle qui nuit aux autres mais en tire profit elle-même.
Abstraction faite des jugements de valeur éthiques, les personnes naïves et rusées n'influencent pas l'augmentation ou la diminution des avantages ou des pertes de la société dans son ensemble.
Ils ne font que transférer les avantages d'eux-mêmes à autrui et des autres à eux-mêmes.
Mais ce sont les imbéciles qui détruisent les intérêts de la société dans son ensemble et qui sont, selon les mots de Chipola, « le type d'individu le plus dangereux sur terre ».
Les personnes insensées sont difficiles à gérer en raison de leur irrationalité intrinsèque, ce qui les rend imprévisibles et complexes. Faire affaire avec elles ou interagir avec elles s'avérera forcément très coûteux.
Ils surgissent de nulle part et lancent des attaques surprises, et comme l'a dit Friedrich Schiller, « même les dieux sont contraints de renoncer face à la folie ».
Une « blague à moitié sérieuse » sur un pays ruiné par des gens stupides.
De tels imbéciles apparaissent dans une certaine proportion dans n'importe quel groupe, indépendamment du niveau d'éducation ou du milieu social, et ne se limitent pas aux époques anciennes, médiévales, modernes ou contemporaines.
C’est ici que la quête de Chipola en tant qu’historien trouve son aboutissement.
Dans les sociétés prospères comme dans les sociétés en déclin, la proportion d'imbéciles est la même.
Une nation prospère est généralement celle où les sages tiennent les insensés en laisse tout en créant suffisamment d'avantages pour eux-mêmes et pour les autres afin d'assurer le progrès.
Cependant, si, suite à un élément déclencheur, les naïfs et les intelligents sont influencés par les insensés et commencent à se livrer à des activités insensées (surtout si les élites se corrompent de cette manière), alors cette société déclinera.
Le pouvoir destructeur des insensés se renforce irrésistiblement, et le pays court à sa perte.
C'est une déclaration poignante qui semble être une plaisanterie mais qui n'en est pas une (= allegro ma non troppo), que Cipolla nous transmet sous forme d'humour.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date de publication : 15 février 2019
Nombre de pages, poids, dimensions : 128 pages | 148 g | 124 × 182 × 20 mm
- ISBN13 : 9788994142913
- ISBN10 : 8994142916
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