
Une démocratie malade : pourquoi l'Amérique est en danger
Description
Introduction au livre
★Récit dramatique, narration concise et perspicace !
★ Des cartes et des infographies qui visualisent parfaitement l'histoire et le paysage politique américains !
★ Comprend une multitude de documents de référence, dont des discours et des documents d'une grande importance historique !
L’Amérique est-elle encore un modèle de démocratie, ou le rêve américain est-il en train de disparaître ? La démocratie américaine est plus fragile aujourd’hui que jamais.
Au cours des 20 dernières années, les résultats de chaque élection présidentielle américaine ont suscité de vifs débats.
Chaque camp dénonce l'autre comme un « ennemi de la démocratie », et certains tentent même de prendre le contrôle du Capitole ou d'assassiner des candidats.
La démocratie américaine, exploitée par toutes sortes d'agitateurs, est confrontée à des défis sans précédent.
La démocratie américaine va-t-elle s'effondrer ? Si oui, quel héritage laissera-t-elle ? Ou peut-elle être reconstruite ?
Ce livre, que l'on pourrait qualifier de « Guide complet de la démocratie américaine », divise clairement l'histoire de la démocratie américaine en six moments décisifs.
Des visions des Pères fondateurs à l'époque de la guerre du Vietnam, en passant par les attentats terroristes du 11 septembre et la prise d'assaut choquante du Capitole en janvier 2021, ce livre illustre de façon saisissante le parcours complexe des origines, du développement et des crises de la démocratie américaine à travers un récit captivant, un texte concis et des cartes et infographies riches et pertinentes.
Ce livre révélera pourquoi la démocratie américaine est si instable aujourd'hui et l'importance de ses implications mondiales.
La dégradation de la démocratie américaine est un sujet de préoccupation.
Car c'est dans cette perspective que nous verrons des doutes et des craintes concernant notre démocratie.
En ce sens, l'Amérique est un pays à la fois proche et lointain.
★ Des cartes et des infographies qui visualisent parfaitement l'histoire et le paysage politique américains !
★ Comprend une multitude de documents de référence, dont des discours et des documents d'une grande importance historique !
L’Amérique est-elle encore un modèle de démocratie, ou le rêve américain est-il en train de disparaître ? La démocratie américaine est plus fragile aujourd’hui que jamais.
Au cours des 20 dernières années, les résultats de chaque élection présidentielle américaine ont suscité de vifs débats.
Chaque camp dénonce l'autre comme un « ennemi de la démocratie », et certains tentent même de prendre le contrôle du Capitole ou d'assassiner des candidats.
La démocratie américaine, exploitée par toutes sortes d'agitateurs, est confrontée à des défis sans précédent.
La démocratie américaine va-t-elle s'effondrer ? Si oui, quel héritage laissera-t-elle ? Ou peut-elle être reconstruite ?
Ce livre, que l'on pourrait qualifier de « Guide complet de la démocratie américaine », divise clairement l'histoire de la démocratie américaine en six moments décisifs.
Des visions des Pères fondateurs à l'époque de la guerre du Vietnam, en passant par les attentats terroristes du 11 septembre et la prise d'assaut choquante du Capitole en janvier 2021, ce livre illustre de façon saisissante le parcours complexe des origines, du développement et des crises de la démocratie américaine à travers un récit captivant, un texte concis et des cartes et infographies riches et pertinentes.
Ce livre révélera pourquoi la démocratie américaine est si instable aujourd'hui et l'importance de ses implications mondiales.
La dégradation de la démocratie américaine est un sujet de préoccupation.
Car c'est dans cette perspective que nous verrons des doutes et des craintes concernant notre démocratie.
En ce sens, l'Amérique est un pays à la fois proche et lointain.
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Aperçu
indice
préface
1776 La peur de la démocratie
1898 La tentation de l'empire
1941 Adieu à l'isolationnisme
Les guerres culturelles de 1968 en Amérique
La démocratie attaquée en 2001
Occupation du Capitole américain en 2021
Épilogue
Recherche
1776 La peur de la démocratie
1898 La tentation de l'empire
1941 Adieu à l'isolationnisme
Les guerres culturelles de 1968 en Amérique
La démocratie attaquée en 2001
Occupation du Capitole américain en 2021
Épilogue
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Image détaillée

Dans le livre
« Un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. » Le 19 novembre 1863, à Gettysburg, Abraham Lincoln définissait la démocratie en ces termes simples mais profonds.
(…) La guerre civile fratricide est née du dilemme fondamental de la démocratie : comment concilier le système esclavagiste du Sud avec l’idéal d’égalité.
La Confédération, qui soutenait l'esclavage, estimait que celui-ci ne violait pas l'égalité, tandis que les abolitionnistes du Nord ne pouvaient accepter l'esclavage pour des raisons morales.
Le célèbre discours de Gettysburg de Lincoln reste aussi obsédant pour la démocratie américaine que le spectre de la guerre civile qui l'a déclenchée.
--- p.6
« La démocratie n’a jamais duré longtemps. »
La démocratie est source de gaspillage, d'épuisement et de disparition.
Il n'y a jamais eu de pays démocratique qui ne se soit pas autodétruit.
Il est absurde de dire que la démocratie est moins éphémère, moins arrogante, moins égoïste, moins ambitieuse ou moins avare que l'aristocratie ou la monarchie.
Ce n'est pas vrai, et cela n'a jamais été vrai dans l'histoire.
« Quel que soit le régime politique adopté, les hommes sont animés des mêmes passions, et si ces passions ne sont pas maîtrisées, elles engendrent les mêmes conséquences : fraude, violence et cruauté. » (John Adams)
--- p.17
L'Amérique se considérait comme une république gouvernée par des élites.
La victoire sur la monarchie britannique lors de la guerre d'indépendance américaine a suscité de forts sentiments nationalistes aux États-Unis, leur donnant le sentiment d'être un système politique et une nation à part.
Dans un monde gouverné par des rois, la République américaine aspirait à être un modèle universel.
Les Pères fondateurs croyaient avoir créé un système politique spécial et universel, même s'il excluait beaucoup de personnes du « bien public ».
L'existence de l'esclavage, bien sûr, les mettait mal à l'aise.
(…) Ainsi, la coexistence des idéaux de la république et de l’institution de l’esclavage a créé une contradiction fondamentale.
Comment pouvaient-ils refuser la citoyenneté à des gens qu'ils connaissaient et côtoyaient tous les jours sur la plantation ?
--- p.20
Entre-temps, de nombreux Nordistes s'installèrent dans le Sud après la guerre et tentèrent d'apprendre à la population locale comment transformer son économie et sa société.
Le Sud a connu une période de « Reconstruction » qui a duré jusqu'en 1877, marquée par une humiliation extrême et une « occupation » par le Nord.
Les partisans des Confédérés ont créé le mythe de la Confédération comme « cause perdue ».
Cela signifie que même s'ils ont perdu la guerre, ils ont poursuivi une cause juste.
Le monde d'avant la guerre était un âge d'or pour eux.
Selon eux, les esclaves pouvaient vivre heureux dans le Sud, même avec un statut juridique inférieur, et peut-être même être « affranchis ».
Finalement, le drapeau confédéré en est venu à symboliser la fierté d'appartenir à un Sud perpétuellement dominé par les Blancs.
--- p.22
Mais avec le recul, l'universalisme américain de l'époque se trouve résumé dans l'image que le gouverneur puritain John Winthrop a tirée de l'Évangile selon Matthieu.
C'est « Une ville sur une colline » qui est visible de tous.
Avant que le reste du monde puisse imiter le modèle politique américain et les valeurs républicaines, l'Amérique devait d'abord construire une société parfaite sur son propre territoire.
--- p.41
De nombreux historiens estiment que la guerre hispano-américaine de 1898 a donné naissance à l'expansionnisme américain.
(…) Chaque fois qu’il y a eu une intervention étrangère, les dirigeants ont promu la logique d’une « guerre juste » créée à partir de la guerre de Cuba.
Le recours à la force et à la violence était acceptable tant qu'il permettait d'étendre la démocratie dans le monde entier.
Lorsque les États-Unis entrèrent en guerre en 1917, le président Thomas Woodrow Wilson déclara que ce serait la dernière guerre qui instaurerait définitivement la démocratie en Europe et mettrait fin à tous les empires autoritaires.
La même logique a été utilisée lorsque les États-Unis sont entrés en guerre en 1941 et lorsqu'ils sont intervenus au Vietnam et au Moyen-Orient.
--- p.46
[De nombreux historiens] attribuent cette situation à la croyance largement répandue en « l’exception américaine » et en la mission « civilisatrice » de la société américaine de l’époque.
Il ne faut en effet pas sous-estimer le poids de la religion dans la sphère publique et politique américaine.
Les États-Unis ne sont pas un pays qui prétend être religieusement neutre, et ils n'ont pas non plus transféré les fonctions de l'Église au secteur privé.
Aujourd'hui encore, le président des États-Unis prête serment la main sur la Bible et termine chacun de ses discours par la devise officielle : « En Dieu nous avons confiance ».
Tout au long du XXe siècle, la majorité des dirigeants politiques, syndicaux et d'entreprises américains croyaient sincèrement que l'Amérique était appelée à jouer un rôle messianique dans le monde.
(…) L’opinion publique était la même.
De nombreux Américains qui considéraient le communisme comme un mal antichrétien pensaient initialement que l'envoi de troupes américaines au Vietnam pour vaincre ce « mal absolu » était justifié.
--- p.49
L’expression « L’Amérique d’abord » peut être interprétée de deux manières complémentaires.
Tout d'abord, d'un point de vue historique, le choix de ce slogan n'est pas fortuit.
Ce slogan rappelle les mouvements conservateurs et isolationnistes qui existaient entre les deux guerres mondiales.
(…) De plus, « America First » est une expression qui révèle le choix géopolitique de Trump, mais c’est une stratégie qu’Obama avait déjà conçue.
Les deux présidents, chacun à sa manière, souhaitaient rompre avec les États-Unis belliqueux après le 11 septembre.
(…) Cependant, leur néo-isolationnisme a pris des formes contradictoires.
--- p.71
Le président Nixon, qui attachait une grande importance à la hiérarchie et s'opposait farouchement au communisme, n'appréciait pas ce nouveau visage de l'Amérique.
Il a fait campagne en 1968 sur la plateforme de la « majorité silencieuse ».
En réalité, la majorité silencieuse est plus importante que les jeunes « de gauche » que l'on voit souvent dans les rues et dans les médias, brûlant des drapeaux, dénonçant la guerre du Vietnam et déchirant leurs soutiens-gorge.
--- p.84
En 1968, de nombreux étudiants sont morts lors de manifestations contre la guerre du Vietnam, le capitalisme et la candidature de Nixon.
À l'université, la signification même de « l'exception américaine » a complètement changé.
Contrairement à ce qu'ont affirmé les présidents Wilson et Roosevelt, les États-Unis n'étaient pas très différents du reste du monde en tant que démocratie.
La différence résidait dans le fait que la violence extrême, la domination et l'oppression étaient perpétrées de manière continue.
Des étudiants et certains historiens ont soutenu que l'histoire américaine pouvait se résumer à une chaîne de violence sans fin qui a commencé avec le massacre des Amérindiens à leur arrivée dans les colonies.
Le phénomène de la relecture de l'histoire américaine « à rebours » dans les années 1970 a été encore renforcé par la découverte des Pentagon Papers.
--- p.87
La société américaine est en proie à de grands bouleversements.
Les Américains se sont rendu compte que le système même qu'ils croyaient parfait pouvait être utilisé à des fins contraires aux idéaux de la démocratie.
Même la constitution édictée par les pères fondateurs n'a pu empêcher la corruption et la collusion au sein de la classe dirigeante.
(…) Le président Jimmy Carter symbolisait cet espoir d’innovation.
Cependant, l'administration Carter a rapidement dû faire face à de nombreux défis économiques.
Les États-Unis, durement touchés par deux crises pétrolières en 1973 et 1979, ont connu leur plus grave crise économique depuis les années 1930.
(…) Avec tant de tensions, le président Carter a perdu le fil, et le 15 juillet 1979, il a prononcé un discours télévisé désastreux qui a été qualifié de « discours de l’anxiété ».
--- p.92
Comme de nombreux candidats à la présidence, Reagan a promis que, s'il était élu, il restaurerait la « véritable » Amérique telle qu'avaient imaginée les Pères fondateurs.
(…) En tant qu'acteur, il a le don de réexprimer les principes « intemporels » de l'Amérique avec une qualité à la fois simple et sophistiquée.
Par exemple, il a qualifié l'Union soviétique d'« empire du mal », en s'inspirant de la série Star Wars.
(…) En 1984, les Américains ont vu une publicité qui disait : « C’est de nouveau le matin en Amérique », et ont réélu Reagan à la présidence.
Durant sa présidence, Reagan a démantelé les politiques sociales au nom de la démocratie et du fédéralisme établi par les Pères fondateurs.
(…) Il avait déjà annoncé son orientation dans son discours d’investiture en janvier 1981.
« Dans la crise actuelle, le gouvernement fédéral n’est pas la solution à nos problèmes. »
« Le problème, c’est le gouvernement fédéral lui-même. »
--- p.93
George W., qui fut choqué d'apprendre la nouvelle de l'attaque du World Trade Center.
L'apparence de Bush est bien connue.
Mais dès le lendemain, il devint commandant de guerre.
(…) Comme beaucoup d’autres conservateurs, il a interprété les attentats du 11 septembre en termes messianiques.
Le président Bush estimait que les attentats du 11 septembre n'étaient pas seulement une attaque contre la démocratie américaine, mais aussi une attaque de terroristes islamistes visant les chrétiens.
Et les États-Unis, la « civilisation du bien », affirmaient avoir pour mission d'établir pleinement la démocratie sur d'autres continents.
À l'instar des années Reagan, la perspective géopolitique de l'administration Bush s'exprimait en termes dichotomiques et empreints de religiosité.
--- p.110
Il est également important de prendre en compte « l’effet boomerang » que les guerres menées à l’étranger ont sur la démocratie.
Depuis le 7 décembre 1941, les États-Unis ont poursuivi leurs campagnes outre-mer, mobilisant des millions de conscrits et de soldats professionnels.
À l’instar de l’Europe de l’entre-deux-guerres, la société et la politique américaines ont été, pourrait-on même dire, « barbarisées » au cours des deux dernières décennies par le retour des soldats d’Afghanistan et d’Irak.
On compte actuellement 2 millions de militaires d'active et de réserve et 16 millions de militaires retraités résidant aux États-Unis.
Ces 18 millions de soldats qui ont servi ou achevé leur service pour leur pays ont été réintégrés dans leurs familles et leurs réseaux économiques.
Ils ont également réalisé des percées significatives dans la sphère publique.
Cela a également affecté la démocratie, la politique américaine ayant connu une période de violence extraordinaire au cours des deux dernières décennies.
--- p.116
Depuis le début du XXIe siècle, de nombreux Américains considèrent les États-Unis comme une nation en guerre.
Beaucoup de gens pensent que la guerre se déroule non seulement à l'extérieur de nos frontières, mais aussi sur le sol américain.
(…) L’impact de cette militarisation a été particulièrement important dans le Sud, le Midwest et l’Ouest, où l’armée et l’économie militaire étaient établies.
Le Montana, qui compte de nombreuses bases militaires, en est un exemple représentatif.
La population est majoritairement blanche et, depuis deux décennies, le débat politique est polarisé par les craintes liées à l'immigration, à l'islam et à la fin du monde.
Les anciens combattants du Montana ont largement contribué à ce changement de cap dans le débat politique.
Parce que leur seule expérience à l'étranger se limite aux champs de bataille d'Afghanistan, d'Irak et de Syrie, ils rentrent chez eux en croyant que le monde en dehors des États-Unis est marqué par une violence extrême et une hostilité fondamentale envers les valeurs démocratiques américaines.
Il n'est donc pas surprenant que les électeurs du Montana aient soutenu les politiques néo-isolationnistes de Trump en 2016.
(…) La guerre civile fratricide est née du dilemme fondamental de la démocratie : comment concilier le système esclavagiste du Sud avec l’idéal d’égalité.
La Confédération, qui soutenait l'esclavage, estimait que celui-ci ne violait pas l'égalité, tandis que les abolitionnistes du Nord ne pouvaient accepter l'esclavage pour des raisons morales.
Le célèbre discours de Gettysburg de Lincoln reste aussi obsédant pour la démocratie américaine que le spectre de la guerre civile qui l'a déclenchée.
--- p.6
« La démocratie n’a jamais duré longtemps. »
La démocratie est source de gaspillage, d'épuisement et de disparition.
Il n'y a jamais eu de pays démocratique qui ne se soit pas autodétruit.
Il est absurde de dire que la démocratie est moins éphémère, moins arrogante, moins égoïste, moins ambitieuse ou moins avare que l'aristocratie ou la monarchie.
Ce n'est pas vrai, et cela n'a jamais été vrai dans l'histoire.
« Quel que soit le régime politique adopté, les hommes sont animés des mêmes passions, et si ces passions ne sont pas maîtrisées, elles engendrent les mêmes conséquences : fraude, violence et cruauté. » (John Adams)
--- p.17
L'Amérique se considérait comme une république gouvernée par des élites.
La victoire sur la monarchie britannique lors de la guerre d'indépendance américaine a suscité de forts sentiments nationalistes aux États-Unis, leur donnant le sentiment d'être un système politique et une nation à part.
Dans un monde gouverné par des rois, la République américaine aspirait à être un modèle universel.
Les Pères fondateurs croyaient avoir créé un système politique spécial et universel, même s'il excluait beaucoup de personnes du « bien public ».
L'existence de l'esclavage, bien sûr, les mettait mal à l'aise.
(…) Ainsi, la coexistence des idéaux de la république et de l’institution de l’esclavage a créé une contradiction fondamentale.
Comment pouvaient-ils refuser la citoyenneté à des gens qu'ils connaissaient et côtoyaient tous les jours sur la plantation ?
--- p.20
Entre-temps, de nombreux Nordistes s'installèrent dans le Sud après la guerre et tentèrent d'apprendre à la population locale comment transformer son économie et sa société.
Le Sud a connu une période de « Reconstruction » qui a duré jusqu'en 1877, marquée par une humiliation extrême et une « occupation » par le Nord.
Les partisans des Confédérés ont créé le mythe de la Confédération comme « cause perdue ».
Cela signifie que même s'ils ont perdu la guerre, ils ont poursuivi une cause juste.
Le monde d'avant la guerre était un âge d'or pour eux.
Selon eux, les esclaves pouvaient vivre heureux dans le Sud, même avec un statut juridique inférieur, et peut-être même être « affranchis ».
Finalement, le drapeau confédéré en est venu à symboliser la fierté d'appartenir à un Sud perpétuellement dominé par les Blancs.
--- p.22
Mais avec le recul, l'universalisme américain de l'époque se trouve résumé dans l'image que le gouverneur puritain John Winthrop a tirée de l'Évangile selon Matthieu.
C'est « Une ville sur une colline » qui est visible de tous.
Avant que le reste du monde puisse imiter le modèle politique américain et les valeurs républicaines, l'Amérique devait d'abord construire une société parfaite sur son propre territoire.
--- p.41
De nombreux historiens estiment que la guerre hispano-américaine de 1898 a donné naissance à l'expansionnisme américain.
(…) Chaque fois qu’il y a eu une intervention étrangère, les dirigeants ont promu la logique d’une « guerre juste » créée à partir de la guerre de Cuba.
Le recours à la force et à la violence était acceptable tant qu'il permettait d'étendre la démocratie dans le monde entier.
Lorsque les États-Unis entrèrent en guerre en 1917, le président Thomas Woodrow Wilson déclara que ce serait la dernière guerre qui instaurerait définitivement la démocratie en Europe et mettrait fin à tous les empires autoritaires.
La même logique a été utilisée lorsque les États-Unis sont entrés en guerre en 1941 et lorsqu'ils sont intervenus au Vietnam et au Moyen-Orient.
--- p.46
[De nombreux historiens] attribuent cette situation à la croyance largement répandue en « l’exception américaine » et en la mission « civilisatrice » de la société américaine de l’époque.
Il ne faut en effet pas sous-estimer le poids de la religion dans la sphère publique et politique américaine.
Les États-Unis ne sont pas un pays qui prétend être religieusement neutre, et ils n'ont pas non plus transféré les fonctions de l'Église au secteur privé.
Aujourd'hui encore, le président des États-Unis prête serment la main sur la Bible et termine chacun de ses discours par la devise officielle : « En Dieu nous avons confiance ».
Tout au long du XXe siècle, la majorité des dirigeants politiques, syndicaux et d'entreprises américains croyaient sincèrement que l'Amérique était appelée à jouer un rôle messianique dans le monde.
(…) L’opinion publique était la même.
De nombreux Américains qui considéraient le communisme comme un mal antichrétien pensaient initialement que l'envoi de troupes américaines au Vietnam pour vaincre ce « mal absolu » était justifié.
--- p.49
L’expression « L’Amérique d’abord » peut être interprétée de deux manières complémentaires.
Tout d'abord, d'un point de vue historique, le choix de ce slogan n'est pas fortuit.
Ce slogan rappelle les mouvements conservateurs et isolationnistes qui existaient entre les deux guerres mondiales.
(…) De plus, « America First » est une expression qui révèle le choix géopolitique de Trump, mais c’est une stratégie qu’Obama avait déjà conçue.
Les deux présidents, chacun à sa manière, souhaitaient rompre avec les États-Unis belliqueux après le 11 septembre.
(…) Cependant, leur néo-isolationnisme a pris des formes contradictoires.
--- p.71
Le président Nixon, qui attachait une grande importance à la hiérarchie et s'opposait farouchement au communisme, n'appréciait pas ce nouveau visage de l'Amérique.
Il a fait campagne en 1968 sur la plateforme de la « majorité silencieuse ».
En réalité, la majorité silencieuse est plus importante que les jeunes « de gauche » que l'on voit souvent dans les rues et dans les médias, brûlant des drapeaux, dénonçant la guerre du Vietnam et déchirant leurs soutiens-gorge.
--- p.84
En 1968, de nombreux étudiants sont morts lors de manifestations contre la guerre du Vietnam, le capitalisme et la candidature de Nixon.
À l'université, la signification même de « l'exception américaine » a complètement changé.
Contrairement à ce qu'ont affirmé les présidents Wilson et Roosevelt, les États-Unis n'étaient pas très différents du reste du monde en tant que démocratie.
La différence résidait dans le fait que la violence extrême, la domination et l'oppression étaient perpétrées de manière continue.
Des étudiants et certains historiens ont soutenu que l'histoire américaine pouvait se résumer à une chaîne de violence sans fin qui a commencé avec le massacre des Amérindiens à leur arrivée dans les colonies.
Le phénomène de la relecture de l'histoire américaine « à rebours » dans les années 1970 a été encore renforcé par la découverte des Pentagon Papers.
--- p.87
La société américaine est en proie à de grands bouleversements.
Les Américains se sont rendu compte que le système même qu'ils croyaient parfait pouvait être utilisé à des fins contraires aux idéaux de la démocratie.
Même la constitution édictée par les pères fondateurs n'a pu empêcher la corruption et la collusion au sein de la classe dirigeante.
(…) Le président Jimmy Carter symbolisait cet espoir d’innovation.
Cependant, l'administration Carter a rapidement dû faire face à de nombreux défis économiques.
Les États-Unis, durement touchés par deux crises pétrolières en 1973 et 1979, ont connu leur plus grave crise économique depuis les années 1930.
(…) Avec tant de tensions, le président Carter a perdu le fil, et le 15 juillet 1979, il a prononcé un discours télévisé désastreux qui a été qualifié de « discours de l’anxiété ».
--- p.92
Comme de nombreux candidats à la présidence, Reagan a promis que, s'il était élu, il restaurerait la « véritable » Amérique telle qu'avaient imaginée les Pères fondateurs.
(…) En tant qu'acteur, il a le don de réexprimer les principes « intemporels » de l'Amérique avec une qualité à la fois simple et sophistiquée.
Par exemple, il a qualifié l'Union soviétique d'« empire du mal », en s'inspirant de la série Star Wars.
(…) En 1984, les Américains ont vu une publicité qui disait : « C’est de nouveau le matin en Amérique », et ont réélu Reagan à la présidence.
Durant sa présidence, Reagan a démantelé les politiques sociales au nom de la démocratie et du fédéralisme établi par les Pères fondateurs.
(…) Il avait déjà annoncé son orientation dans son discours d’investiture en janvier 1981.
« Dans la crise actuelle, le gouvernement fédéral n’est pas la solution à nos problèmes. »
« Le problème, c’est le gouvernement fédéral lui-même. »
--- p.93
George W., qui fut choqué d'apprendre la nouvelle de l'attaque du World Trade Center.
L'apparence de Bush est bien connue.
Mais dès le lendemain, il devint commandant de guerre.
(…) Comme beaucoup d’autres conservateurs, il a interprété les attentats du 11 septembre en termes messianiques.
Le président Bush estimait que les attentats du 11 septembre n'étaient pas seulement une attaque contre la démocratie américaine, mais aussi une attaque de terroristes islamistes visant les chrétiens.
Et les États-Unis, la « civilisation du bien », affirmaient avoir pour mission d'établir pleinement la démocratie sur d'autres continents.
À l'instar des années Reagan, la perspective géopolitique de l'administration Bush s'exprimait en termes dichotomiques et empreints de religiosité.
--- p.110
Il est également important de prendre en compte « l’effet boomerang » que les guerres menées à l’étranger ont sur la démocratie.
Depuis le 7 décembre 1941, les États-Unis ont poursuivi leurs campagnes outre-mer, mobilisant des millions de conscrits et de soldats professionnels.
À l’instar de l’Europe de l’entre-deux-guerres, la société et la politique américaines ont été, pourrait-on même dire, « barbarisées » au cours des deux dernières décennies par le retour des soldats d’Afghanistan et d’Irak.
On compte actuellement 2 millions de militaires d'active et de réserve et 16 millions de militaires retraités résidant aux États-Unis.
Ces 18 millions de soldats qui ont servi ou achevé leur service pour leur pays ont été réintégrés dans leurs familles et leurs réseaux économiques.
Ils ont également réalisé des percées significatives dans la sphère publique.
Cela a également affecté la démocratie, la politique américaine ayant connu une période de violence extraordinaire au cours des deux dernières décennies.
--- p.116
Depuis le début du XXIe siècle, de nombreux Américains considèrent les États-Unis comme une nation en guerre.
Beaucoup de gens pensent que la guerre se déroule non seulement à l'extérieur de nos frontières, mais aussi sur le sol américain.
(…) L’impact de cette militarisation a été particulièrement important dans le Sud, le Midwest et l’Ouest, où l’armée et l’économie militaire étaient établies.
Le Montana, qui compte de nombreuses bases militaires, en est un exemple représentatif.
La population est majoritairement blanche et, depuis deux décennies, le débat politique est polarisé par les craintes liées à l'immigration, à l'islam et à la fin du monde.
Les anciens combattants du Montana ont largement contribué à ce changement de cap dans le débat politique.
Parce que leur seule expérience à l'étranger se limite aux champs de bataille d'Afghanistan, d'Irak et de Syrie, ils rentrent chez eux en croyant que le monde en dehors des États-Unis est marqué par une violence extrême et une hostilité fondamentale envers les valeurs démocratiques américaines.
Il n'est donc pas surprenant que les électeurs du Montana aient soutenu les politiques néo-isolationnistes de Trump en 2016.
--- p.119
Avis de l'éditeur
L'Amérique est-elle toujours un modèle de démocratie ?
Ou s'agit-il du rêve américain qui s'estompe ?
« Comprendre les enjeux de la démocratie américaine, c’est comprendre où va le monde. »
La réponse parfaite à la question « D’où vient l’Amérique, et où va-t-elle ? » – Le Parisien
La crise de l'Amérique d'aujourd'hui et sa démocratie fragile
Le seul livre qui l'explique clairement !
Aujourd'hui, la démocratie américaine se désintègre plus que jamais, sous l'effet des conflits, des divisions et des dissensions.
Depuis 20 ans, les électeurs américains remettent en question les résultats de chaque élection.
En 2000, après une longue bataille judiciaire pour le recomptage des voix qui s'est poursuivie jusqu'à la Cour suprême, George W.
Bush a vaincu Al Gore et a été élu président.
Huit ans plus tard, lors de l'élection de Barack Obama, ses adversaires ont même évoqué son certificat de naissance pour insinuer qu'il pourrait ne pas être américain.
En 2016, Donald Trump a été élu président avec 3 millions de voix de moins qu'Hillary Clinton, provoquant un choc et des répercussions énormes.
En janvier 2021, les partisans de Trump, qui avait perdu sa tentative de réélection, ont pris d'assaut le Capitole, refusant d'accepter la transition démocratique du pouvoir.
La démocratie américaine ressemble à un champ de bataille tout droit sorti d'un film hollywoodien, et les campagnes électorales ressemblent de plus en plus à un bain de sang.
D’où vient donc cette crise de la démocratie ? Comment les États-Unis peuvent-ils remporter des élections avec moins de voix ? La démocratie américaine repose sur un système de freins et contrepoids, sur la séparation des pouvoirs – législatif, exécutif et judiciaire – et en particulier sur la stricte répartition des pouvoirs entre les États et le gouvernement fédéral.
Chaque État élit deux sénateurs, quel que soit le nombre d'habitants de l'État.
Ainsi, le vote d'un électeur du Wyoming (584 000 habitants) vaut 66 fois plus que le vote d'un électeur de Californie (39 millions d'habitants).
Ce système électoral complexe a érodé la confiance des électeurs dans le système, et le risque de division américaine, une crainte que nos Pères fondateurs nourrissaient il y a 250 ans, refait surface dans des États comme la Californie et le Texas.
Le principe de séparation des pouvoirs risque également d'être gravement violé compte tenu de la politisation récente de la Cour suprême des États-Unis.
Que s'est-il passé en Amérique après la guerre d'indépendance de 1776 ?
Ce livre répond à cette question, qui revêt une importance cruciale pour les États-Unis et pour le reste du monde.
Et nous proposons une analyse historique des failles de l'expérience démocratique américaine, longtemps érigée en modèle par le monde.
Ceux qui soutiennent la démocratie américaine sont fiers de ses institutions stables, de sa classe moyenne forte et de son économie dynamique.
En revanche, les opposants insistent sur les limites, les contradictions, l'injustice et la violence de ce qu'on appelle le modèle de démocratie américaine.
Grâce à ce livre, les lecteurs pourront entendre les deux côtés du débat et se forger leur propre opinion.
Tout sur la démocratie américaine !
Avec l'équipe d'infographie de renommée mondiale du Monde
Un chef-d'œuvre né de la collaboration d'éminents experts en histoire américaine !
Ce livre présente un aperçu concis de l'histoire de la démocratie américaine, divisée en six moments décisifs.
Des visions des Pères fondateurs à l'époque de la guerre du Vietnam, en passant par le 11 septembre et la prise d'assaut choquante du Capitole en janvier 2021, ce livre illustre de façon saisissante le parcours complexe des origines, du développement et des crises de la démocratie américaine à travers un récit captivant, un texte concis et des cartes et infographies riches et pertinentes.
Ce livre révélera pourquoi la démocratie américaine est si instable aujourd'hui et l'importance de ses implications mondiales.
L'histoire de la démocratie américaine n'est pas linéaire.
Il est notamment préférable de ne pas imaginer la démocratie parfaite envisagée par les « Pères fondateurs » et les délégués réunis pour rédiger la Constitution américaine en 1787.
Cela en dit long sur leur méfiance envers la démocratie (en réalité, ils préféraient un modèle républicain dirigé par une petite élite), et sur le fait que le mot « démocratie » n'apparaît même pas une seule fois dans la Constitution.
Mais n'imaginez pas une démocratie qui se serait détériorée au fil du temps à cause de dirigeants incompétents.
Autrement dit, la démocratie américaine n'a pas déraillé à cause de la démission de Richard Nixon ou du comportement impétueux de Donald Trump.
Cet ouvrage identifie 31 questions clés qui peuvent nous aider à comprendre ce parcours complexe de la démocratie, et propose des réponses pertinentes d'éminents spécialistes de l'histoire américaine.
Il fournit également une mine de documents de référence, notamment des discours et des documents d'une grande importance historique, afin d'aider les lecteurs à mieux comprendre la psyché américaine et le peuple américain d'aujourd'hui.
Par exemple, « La Cité sur la colline » (1630) de John Winthrop, qui illustre bien l’universalisme américain aux débuts de la république, le discours de Des Moines de Charles Lindbergh (1941), qui représente la ligne « isolationniste », la décision historique du procès qui a mis un frein à la ségrégation raciale (1954), le discours de démission du président Nixon (1974) après le scandale du Watergate, le discours « anxiogène » du président Jimmy Carter (1979) pendant la crise pétrolière mondiale, et George W.
Le discours du président Bush à New York (2001), le discours de Donald Trump à Washington incitant à la prise d'assaut du Capitole en janvier 2021, etc.
De plus, les cartes et infographies produites par l'équipe d'infographies de renommée mondiale du Monde visualisent parfaitement l'histoire et le paysage politique américains, aidant les lecteurs à comprendre intuitivement et en un coup d'œil le cœur de la démocratie américaine.
Ou s'agit-il du rêve américain qui s'estompe ?
« Comprendre les enjeux de la démocratie américaine, c’est comprendre où va le monde. »
La réponse parfaite à la question « D’où vient l’Amérique, et où va-t-elle ? » – Le Parisien
La crise de l'Amérique d'aujourd'hui et sa démocratie fragile
Le seul livre qui l'explique clairement !
Aujourd'hui, la démocratie américaine se désintègre plus que jamais, sous l'effet des conflits, des divisions et des dissensions.
Depuis 20 ans, les électeurs américains remettent en question les résultats de chaque élection.
En 2000, après une longue bataille judiciaire pour le recomptage des voix qui s'est poursuivie jusqu'à la Cour suprême, George W.
Bush a vaincu Al Gore et a été élu président.
Huit ans plus tard, lors de l'élection de Barack Obama, ses adversaires ont même évoqué son certificat de naissance pour insinuer qu'il pourrait ne pas être américain.
En 2016, Donald Trump a été élu président avec 3 millions de voix de moins qu'Hillary Clinton, provoquant un choc et des répercussions énormes.
En janvier 2021, les partisans de Trump, qui avait perdu sa tentative de réélection, ont pris d'assaut le Capitole, refusant d'accepter la transition démocratique du pouvoir.
La démocratie américaine ressemble à un champ de bataille tout droit sorti d'un film hollywoodien, et les campagnes électorales ressemblent de plus en plus à un bain de sang.
D’où vient donc cette crise de la démocratie ? Comment les États-Unis peuvent-ils remporter des élections avec moins de voix ? La démocratie américaine repose sur un système de freins et contrepoids, sur la séparation des pouvoirs – législatif, exécutif et judiciaire – et en particulier sur la stricte répartition des pouvoirs entre les États et le gouvernement fédéral.
Chaque État élit deux sénateurs, quel que soit le nombre d'habitants de l'État.
Ainsi, le vote d'un électeur du Wyoming (584 000 habitants) vaut 66 fois plus que le vote d'un électeur de Californie (39 millions d'habitants).
Ce système électoral complexe a érodé la confiance des électeurs dans le système, et le risque de division américaine, une crainte que nos Pères fondateurs nourrissaient il y a 250 ans, refait surface dans des États comme la Californie et le Texas.
Le principe de séparation des pouvoirs risque également d'être gravement violé compte tenu de la politisation récente de la Cour suprême des États-Unis.
Que s'est-il passé en Amérique après la guerre d'indépendance de 1776 ?
Ce livre répond à cette question, qui revêt une importance cruciale pour les États-Unis et pour le reste du monde.
Et nous proposons une analyse historique des failles de l'expérience démocratique américaine, longtemps érigée en modèle par le monde.
Ceux qui soutiennent la démocratie américaine sont fiers de ses institutions stables, de sa classe moyenne forte et de son économie dynamique.
En revanche, les opposants insistent sur les limites, les contradictions, l'injustice et la violence de ce qu'on appelle le modèle de démocratie américaine.
Grâce à ce livre, les lecteurs pourront entendre les deux côtés du débat et se forger leur propre opinion.
Tout sur la démocratie américaine !
Avec l'équipe d'infographie de renommée mondiale du Monde
Un chef-d'œuvre né de la collaboration d'éminents experts en histoire américaine !
Ce livre présente un aperçu concis de l'histoire de la démocratie américaine, divisée en six moments décisifs.
Des visions des Pères fondateurs à l'époque de la guerre du Vietnam, en passant par le 11 septembre et la prise d'assaut choquante du Capitole en janvier 2021, ce livre illustre de façon saisissante le parcours complexe des origines, du développement et des crises de la démocratie américaine à travers un récit captivant, un texte concis et des cartes et infographies riches et pertinentes.
Ce livre révélera pourquoi la démocratie américaine est si instable aujourd'hui et l'importance de ses implications mondiales.
L'histoire de la démocratie américaine n'est pas linéaire.
Il est notamment préférable de ne pas imaginer la démocratie parfaite envisagée par les « Pères fondateurs » et les délégués réunis pour rédiger la Constitution américaine en 1787.
Cela en dit long sur leur méfiance envers la démocratie (en réalité, ils préféraient un modèle républicain dirigé par une petite élite), et sur le fait que le mot « démocratie » n'apparaît même pas une seule fois dans la Constitution.
Mais n'imaginez pas une démocratie qui se serait détériorée au fil du temps à cause de dirigeants incompétents.
Autrement dit, la démocratie américaine n'a pas déraillé à cause de la démission de Richard Nixon ou du comportement impétueux de Donald Trump.
Cet ouvrage identifie 31 questions clés qui peuvent nous aider à comprendre ce parcours complexe de la démocratie, et propose des réponses pertinentes d'éminents spécialistes de l'histoire américaine.
Il fournit également une mine de documents de référence, notamment des discours et des documents d'une grande importance historique, afin d'aider les lecteurs à mieux comprendre la psyché américaine et le peuple américain d'aujourd'hui.
Par exemple, « La Cité sur la colline » (1630) de John Winthrop, qui illustre bien l’universalisme américain aux débuts de la république, le discours de Des Moines de Charles Lindbergh (1941), qui représente la ligne « isolationniste », la décision historique du procès qui a mis un frein à la ségrégation raciale (1954), le discours de démission du président Nixon (1974) après le scandale du Watergate, le discours « anxiogène » du président Jimmy Carter (1979) pendant la crise pétrolière mondiale, et George W.
Le discours du président Bush à New York (2001), le discours de Donald Trump à Washington incitant à la prise d'assaut du Capitole en janvier 2021, etc.
De plus, les cartes et infographies produites par l'équipe d'infographies de renommée mondiale du Monde visualisent parfaitement l'histoire et le paysage politique américains, aidant les lecteurs à comprendre intuitivement et en un coup d'œil le cœur de la démocratie américaine.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 5 novembre 2024
- Nombre de pages, poids, dimensions : 160 pages | 153 × 210 × 12 mm
- ISBN13 : 9791192988955
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Langue coréenne
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