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Orbuar
€30,00
Orbuar
Description
Introduction au livre
Une nouvelle direction pour la littérature française !
La plus belle littérature publiée à cette époque !
Un roman brillant, palpitant et haletant


Orbuir (2013, Albin Michel), le roman de Pierre Lemaître lauréat du prix Goncourt, a été publié par Open Books.
Pierre Lemaître est un écrivain à l'éclosion tardive qui a fait ses débuts à l'âge de 55 ans, et son premier roman, Irène, a connu un succès retentissant en remportant le prix du roman au Festival de littérature policière de Cognac.
En 2013, il a remporté le prix Goncourt, l'un des trois prix littéraires les plus prestigieux au monde et la plus haute distinction littéraire française, pour « Orbuir », et s'est imposé comme une figure majeure de la littérature européenne.
Même en France, il était inhabituel qu'un auteur de littérature populaire soit sélectionné pour le prix littéraire le plus prestigieux, décerné sur la base du mérite littéraire et artistique.
Lemaître, qui a prouvé son talent d'écrivain, alliant popularité et valeur littéraire, en remportant le prix Goncourt, est considéré comme un nouvel horizon et un nouveau paradigme pour la littérature française.

Ce livre, « Orbuar », se déroule à Paris après la Première Guerre mondiale et raconte une histoire d'escroquerie inédite mettant en scène deux jeunes hommes, blessés par la guerre menée par la génération précédente, qui luttent contre un monde hypocrite.
Le processus par lequel même la guerre se transforme en une lutte pour les intérêts particuliers des hommes d'affaires est décrit avec une composition méticuleuse et un style d'écriture captivant.
L'auteur, qui possède une sensibilité palpitante comparable à celle d'un film hollywoodien et la sensibilité délicate et la philosophie profonde caractéristiques de la littérature française, a produit un chef-d'œuvre qui combine à la perfection suspense, humour, crime et rebondissements, amour et réconciliation, et tragédie.




Prix ​​Goncourt 2013
Prix ​​littéraire de la radiodiffusion française 2013
Prix ​​littéraire Le Point - Nancy City 2013
Prix ​​littéraire de la ville de Brignole 2013
2013 Lire-L'Express [Meilleur roman français]
Élu meilleur roman français par Libre Hebdo en 2013
Sélectionné comme l'un des meilleurs livres de l'année par le magazine Le Point en 2013
  • Vous pouvez consulter un aperçu du contenu du livre.
    Aperçu

Dans le livre
Le visage d'Albert pâlit et ses tempes se mirent à palpiter à un rythme inimaginable.
Tous les vaisseaux sanguins de mon corps sont sur le point d'éclater.
Il appelle Cecil.
Je veux me glisser entre ses jambes.
Je veux être serré si fort que je ne puisse plus le supporter.
Mais l'apparition de Cecil ne le parvient pas.
C'est comme s'il était trop loin pour venir, et c'est ce qui lui brise le plus le cœur.
Que je ne puisse pas la voir maintenant, qu'elle ne soit pas à mes côtés.
Il ne reste plus que son nom.
Car dans le monde où il est désormais plongé, il n'y a pas de corps, seulement des mots.
Il veut la supplier de l'accompagner.
Mourir est terriblement effrayant.
Mais c'est un effort futile.
Il doit mourir seul, sans elle.
Eh bien, au revoir, à bientôt au paradis.
Après très longtemps.
Bonjour, mon Cecil.
--- p.37~38

Des gens des villes voisines sont venus parler aux soldats.
Ils avaient des mines déconfites.
Des femmes tendaient les bras et brandissaient des photos, disant qu'elles cherchaient leurs fils et leurs maris.
C'était comme chercher une aiguille dans une botte de foin.
Les pères sont restés.
Ce sont toujours les femmes qui ont lutté, qui ont posé des questions, qui ont poursuivi leur combat silencieux et qui se sont relevées chaque matin avec le mince espoir qui subsistait.
Ces hommes avaient depuis longtemps perdu espoir.
Les soldats interrogés hochèrent la tête et répondirent de façon vague.
Les photos étaient toutes similaires.
--- p.146

Édouard ne pensait pas beaucoup à sa famille, mais il pensait plus à Madeleine qu'à quiconque.
J'avais pas mal de souvenirs d'elle.
Le rire qui menaçait d'éclater, le sourire envoyé depuis la porte, les doigts crochus qui lui grattaient la tête, et leur complicité.
J'avais le cœur lourd en pensant à elle.
Lorsqu'elle a appris la nouvelle de la mort de son frère, elle a dû avoir le cœur brisé, comme le serait toute femme qui a perdu un être cher.
Mais vient alors le moment, le grand docteur… … .
On finit par s'habituer à la mort de quelqu'un.
--- p.284

Chaque matin, il ramassait ce panneau publicitaire en bois près de la station de métro et le trimballait partout, puis le remplaçait par autre chose pendant sa courte pause déjeuner.
Le personnel, composé en grande partie de soldats démobilisés qui n'avaient pas encore trouvé d'emploi stable, comptait une dizaine d'hommes par district, et il y avait un superviseur, un homme vicieux qui se cachait toujours quelque part, et si vous vous arrêtiez un instant pour lui frotter l'épaule, il surgissait comme l'éclair et menaçait de vous licencier si vous ne vous éloigniez pas immédiatement.
(…) Il était interdit même de s’arrêter un instant pour sortir son chapeau de sa poche.
J'ai dû continuer à marcher.
« Votre travail, c’est de marcher », disait le superviseur.
"Tu n'étais pas un [chien de terre] dans l'armée ? C'est la même chose."
--- p.391~392
Le visage d'Albert pâlit et ses tempes se mirent à palpiter à un rythme inimaginable.
Tous les vaisseaux sanguins de mon corps sont sur le point d'éclater.
Il appelle Cecil.
Je veux me glisser entre ses jambes.
Je veux être serré si fort que je ne puisse plus le supporter.
Mais l'apparition de Cecil ne le parvient pas.
C'est comme s'il était trop loin pour venir, et c'est ce qui lui brise le plus le cœur.
Que je ne puisse pas la voir maintenant, qu'elle ne soit pas à mes côtés.
Il ne reste plus que son nom.
Car dans le monde où il est désormais plongé, il n'y a pas de corps, seulement des mots.
Il a envie de la supplier de l'accompagner.
Mourir est terriblement effrayant.
Mais c'est un effort futile.
Il doit mourir seul, sans elle.
Eh bien, au revoir, à bientôt au paradis.
Après très longtemps.
Bonjour, mon Cecil.
--- pp.37-38

Des gens des villes voisines sont venus parler aux soldats.
Ils avaient des mines déconfites.
Des femmes tendaient les bras et brandissaient des photos, disant qu'elles cherchaient leurs fils et leurs maris.
C'était comme chercher une aiguille dans une botte de foin.
Les pères sont restés.
Ce sont toujours les femmes qui ont lutté, qui ont posé des questions, qui ont poursuivi leur combat silencieux et qui se sont relevées chaque matin avec le mince espoir qui subsistait.
Ces hommes avaient depuis longtemps perdu espoir.
Les soldats interrogés hochèrent la tête et répondirent de façon vague.
Les photos étaient toutes similaires.
--- p.146

Édouard ne pensait pas beaucoup à sa famille, mais il pensait plus à Madeleine qu'à quiconque.
J'avais pas mal de souvenirs d'elle.
Le rire qui menaçait d'éclater, le sourire envoyé depuis la porte, les doigts crochus qui lui grattaient la tête, et leur complicité.
J'avais le cœur lourd en pensant à elle.
Lorsqu'elle a appris la nouvelle de la mort de son frère, elle a dû avoir le cœur brisé, comme le serait toute femme qui a perdu un être cher.
Mais vient alors le moment, le grand docteur… … .
On finit par s'habituer à la mort de quelqu'un.
--- p.284

"Bon, laissez-moi vous expliquer ce qui est éthique."
Voilà ce qu'on va faire, capitaine Pradel, on va lui loger une balle dans la tête, à ce fils de pute ! Voilà ce qu'on va faire ! Parce que cette vie de merde, ce bourbier pathétique dans lequel on est, tout ça, c'est de sa faute ! (...) Je pense qu'il aurait un mariage formidable, avec toutes ces médailles et ces décorations...
Un héros pareil, ça ferait des vagues entre femmes ! Pendant qu'on se morfond toutes comme ça, ce type a dû en faire tout un plat…
Pensez-vous que ce soit éthique ?
À la surprise générale, Édouard affichait une expression froide, contrairement aux attentes d'Albert.
Il haussa les sourcils, se pencha sur la feuille et écrivit :
« Tout cela est principalement dû à la guerre. »
S'il n'y avait pas eu de guerre, Pradel n'aurait jamais existé.
Albert était essoufflé.
Bien sûr, j'étais déçue, mais surtout, j'étais tellement triste.
--- pp.355-356

Chaque matin, il ramassait ce panneau publicitaire en bois près de la station de métro et le trimballait partout, puis le remplaçait par autre chose pendant sa courte pause déjeuner.
Le personnel, composé en grande partie de soldats démobilisés qui n'avaient pas encore trouvé d'emploi stable, comptait une dizaine d'hommes par district, et il y avait un superviseur, un homme vicieux qui se cachait toujours quelque part, et si vous vous arrêtiez un instant pour lui frotter l'épaule, il surgissait comme l'éclair et menaçait de vous licencier si vous ne vous éloigniez pas immédiatement.
(…) Il était interdit même de s’arrêter un instant pour sortir son chapeau de sa poche.
J'ai dû continuer à marcher.
« Votre travail, c’est de marcher », disait le superviseur.
"Tu n'étais pas un [chien de terre] dans l'armée ? C'est la même chose."
--- pp.391-392

Longtemps, Merlin se souvint de la nuit où il avait renoncé à Nodaji.
Renoncer à Nodaji, c'était pour quelque chose qui me semblait, sinon plus précieux, du moins plus conforme à l'éthique.
Bien qu'il n'appréciât guère la théorie de Gotham Junron, même après sa retraite, les incidents concernant les soldats découverts continuèrent de l'occuper l'esprit.
Fallait-il prendre sa retraite pour s'intéresser aux affaires mondiales et lire les journaux ?
Par ces journaux, il apprit l’arrestation d’Henri Donepradel et le procès sensationnel du soi-disant [Moracle de la Mort].
Il lut l'article relatant son témoignage devant le tribunal avec un frisson de satisfaction.
Mais cet article ne lui témoignait aucun respect.
Les journalistes n'appréciaient guère ce témoin à l'air sombre, si désagréable qu'il les a repoussés brutalement lorsqu'ils ont tenté de l'interviewer sur les marches de la Cour suprême.
Puis les intérêts du monde ont changé, et les gens se sont désintéressés de cette affaire.
Le visage d'Albert pâlit et ses tempes se mirent à palpiter à un rythme inimaginable.
Tous les vaisseaux sanguins de mon corps sont sur le point d'éclater.
Il appelle Cecil.
Je veux me glisser entre ses jambes.
Je veux être serré si fort que je ne puisse plus le supporter.
Mais l'apparition de Cecil ne le parvient pas.
C'est comme s'il était trop loin pour venir, et c'est ce qui lui brise le plus le cœur.
Que je ne puisse pas la voir maintenant, qu'elle ne soit pas à mes côtés.
Il ne reste plus que son nom.
Car dans le monde où il est désormais plongé, il n'y a pas de corps, seulement des mots.
Il veut la supplier de l'accompagner.
Mourir est terriblement effrayant.
Mais c'est un effort futile.
Il doit mourir seul, sans elle.
Eh bien, au revoir, à bientôt au paradis.
Après très longtemps.
Bonjour, mon Cecil.
--- pp.37-38

Des gens des villes voisines sont venus parler aux soldats.
Ils avaient des mines déconfites.
Des femmes tendaient les bras et brandissaient des photos, disant qu'elles cherchaient leurs fils et leurs maris.
C'était comme chercher une aiguille dans une botte de foin.
Les pères sont restés.
Ce sont toujours les femmes qui ont lutté, qui ont posé des questions, qui ont poursuivi leur combat silencieux et qui se sont relevées chaque matin avec le mince espoir qui subsistait.
Ces hommes avaient depuis longtemps perdu espoir.
Les soldats interrogés hochèrent la tête et répondirent de façon vague.
Les photos étaient toutes similaires.
--- p.146

Édouard ne pensait pas beaucoup à sa famille, mais il pensait plus à Madeleine qu'à quiconque.
J'avais pas mal de souvenirs d'elle.
Le rire qui menaçait d'éclater, le sourire envoyé depuis la porte, les doigts crochus qui lui grattaient la tête, et leur complicité.
J'avais le cœur lourd en pensant à elle.
Lorsqu'elle a appris la nouvelle de la mort de son frère, elle a dû avoir le cœur brisé, comme le serait toute femme qui a perdu un être cher.
Mais vient alors le moment, le grand docteur… … .
On finit par s'habituer à la mort de quelqu'un.
--- p.284

"Bon, laissez-moi vous expliquer ce qui est éthique."
Voilà ce qu'on va faire, capitaine Pradel, on va lui loger une balle dans la tête, à ce fils de pute ! Voilà ce qu'on va faire ! Parce que cette vie de merde, ce bourbier pathétique dans lequel on est, tout ça, c'est de sa faute ! (...) Je pense qu'il aurait un mariage formidable, avec toutes ces médailles et ces décorations...
Un héros pareil, ça ferait des vagues entre femmes ! Pendant qu'on se morfond toutes comme ça, ce type a dû en faire tout un plat…
Pensez-vous que ce soit éthique ?
À la surprise générale, Édouard affichait une expression froide, contrairement aux attentes d'Albert.
Il haussa les sourcils, se pencha sur la feuille et écrivit :
« Tout cela est principalement dû à la guerre. »
S'il n'y avait pas eu de guerre, Pradel n'aurait jamais existé.
Albert était essoufflé.
Bien sûr, j'étais déçue, mais surtout, j'étais tellement triste.
--- pp.355-356

Chaque matin, il ramassait ce panneau publicitaire en bois près de la station de métro et le trimballait partout, puis le remplaçait par autre chose pendant sa pause déjeuner, où il faisait simplement une petite séance de yoga.
Le personnel, composé en grande partie de soldats démobilisés qui n'avaient pas encore trouvé d'emploi stable, comptait une dizaine d'hommes par district, et il y avait un superviseur, un homme vicieux qui se cachait toujours quelque part, et si vous vous arrêtiez un instant pour lui frotter l'épaule, il surgissait comme l'éclair et menaçait de vous licencier si vous ne vous éloigniez pas immédiatement.
(…) Il était interdit même de s’arrêter un instant pour sortir son chapeau de sa poche.
J'ai dû continuer à marcher.
« Votre travail, c’est de marcher », disait le superviseur.
"Tu n'étais pas un [chien de terre] dans l'armée ? C'est la même chose."
--- pp.391-392

Longtemps, Merlin se souvint de la nuit où il avait renoncé à Nodaji.
Renoncer à Nodaji, c'était pour quelque chose qui me semblait, sinon plus précieux, du moins plus conforme à l'éthique.
Bien qu'il n'appréciât guère la théorie de Gotham Junron, même après sa retraite, les incidents concernant les soldats découverts continuèrent de l'occuper l'esprit.
Fallait-il prendre sa retraite pour s'intéresser aux affaires mondiales et lire les journaux ?
Par ces journaux, il apprit l’arrestation d’Henri Donepradel et le procès sensationnel du soi-disant [Moracle de la Mort].
Il lut l'article relatant son témoignage devant le tribunal avec un frisson de satisfaction.
Mais cet article ne lui témoignait aucun respect.
Les journalistes n'appréciaient guère ce témoin à l'air sombre, si désagréable qu'il les a repoussés brutalement lorsqu'ils ont tenté de l'interviewer sur les marches de la Cour suprême.
Puis les intérêts du monde ont changé, et les gens se sont désintéressés de cette affaire.
--- pp.665-666

Avis de l'éditeur
La décision historique du prix Goncourt !
Après avoir fait ses débuts à l'âge de 55 ans, il a raflé de nombreux prix littéraires !
Pierre Lemaître, qui a changé le paradigme de la littérature française du XXIe siècle


Pierre Lemaître est né à Paris, France en 1951.
En 1977, il a fondé une entreprise proposant des services de formation en communication pour adultes, et jusqu'au milieu des années 2000, il a animé des séminaires de littérature pour les élus locaux et les bibliothécaires, avant d'écrire un roman à l'âge de 55 ans.
Le manuscrit fut rejeté par les 22 éditeurs, et huit jours plus tard, un éditeur appela pour dire qu'il avait changé d'avis.
Son premier ouvrage publié, Irene (Le Masque, 2006), a remporté le prix du roman du festival de littérature policière de Cognac.
Avec la publication consécutive de 『Wedding Dress』, 『Unemployed』, 『Alex』 et 『Camille』, il a remporté le prix Sangdang Crewe de littérature policière en 2009, le prix Le Point de littérature policière européenne en 2010, le Grand Prix européen du roman policier en 2010 et le CWA International Dagger Award, la plus haute distinction littéraire du monde anglophone, en 2013 et 2015, créant une situation inhabituelle où toutes ses œuvres publiées après ses débuts ont remporté des prix littéraires, ce qui lui a valu le surnom d'« artisan » du roman policier.
Lemaître se souvient qu’il a beaucoup appris pendant les 20 années où il a enseigné la littérature, et que pendant cette période il a [consolidé ses connaissances générales, systématisé ses connaissances et comblé ses lacunes].
Lemaître, qui a raflé de nombreux prix littéraires à travers l'Europe, a également remporté le prix Goncourt en 2013 pour Orboir.
Même en France, il était inhabituel qu'un auteur de littérature populaire soit sélectionné pour le prix littéraire le plus prestigieux, décerné sur la base du mérite littéraire et artistique.
Lemaître, qui a prouvé son talent d'écrivain, alliant popularité et valeur littéraire, en remportant le prix Goncourt, est considéré comme un nouvel horizon et un nouveau paradigme pour la littérature française.
Lemaître, qui garde toujours à l'esprit que ses romans seront adaptés au cinéma lorsqu'il les écrit, est un écrivain qui possède une sensibilité exaltante, tout comme celle des films hollywoodiens, ainsi que la sensibilité délicate et la philosophie profonde caractéristiques de la littérature française.
Orbuir a été salué par le juré Pierre Assouline comme « le roman le plus puissant publié à cette époque » et s'est vendu à un million d'exemplaires rien qu'en France.
C’est la première fois depuis les années 2000 que les œuvres lauréates du prix Goncourt se vendent à plus du double de la moyenne de 400 000 exemplaires (lauréat 2006 [Les Bonnes Déesses] 615 000 exemplaires, lauréat 2009 [Trois Femmes] 518 000 exemplaires, lauréat 2010 [Cartes et Territoires] 490 000 exemplaires).
« Orbuir » a remporté le Prix littéraire de la télévision nationale française, le Prix littéraire de poésie Brignole et le Prix littéraire de poésie Le Point-Nancy, et a été sélectionné comme [Meilleur roman français] en 2013 par Le Point, L'Express et Libre Hebdo.
Elle continue de franchir des étapes novatrices, comme la reconnaissance de sa qualité littéraire et de sa popularité, son statut de best-seller, l'exportation de ses droits d'auteur vers 26 pays à travers le monde et la production de romans graphiques.
Il est prévu d'en faire un film, avec un scénario d'Albert Dupontel, acteur célèbre et lauréat du prix du meilleur scénario au 39e Festival international du film César en 2014.

Orbuar, une représentation de la grande tragédie d'une société capitaliste violente
Ils nous volent notre jeunesse, ils nous volent nos proches, ils nous volent nos emplois,
Une vengeance féroce contre le monde entier par deux jeunes hommes qui ont perdu jusqu'à l'espoir de survivre !


Le roman débute par une fusillade soudaine, quelques jours avant la fin de la guerre.
La nouvelle de la mort d'un éclaireur français sous les balles provoque l'émoi, incitant les Français à attaquer les positions allemandes.
Au cours de la bataille, le soldat Albert découvre par hasard l'horrible vérité sur un incident de tir et se retrouve enseveli sous un cratère d'obus. Édouard, qui tente de le secourir, est touché par des éclats d'obus et perd la moitié de son visage.
Deux amis ayant survécu à une guerre dévastatrice retournent à la société, mais doivent à nouveau lutter pour survivre.
Au milieu de l'hypocrisie d'une nation qui pleure les morts tout en essayant d'ignorer les survivants gênants, deux camarades, marginalisés, décident de profiter du chaos de l'après-guerre pour ourdir une farce inacceptable...

Inspiré par le scandale de détournement de fonds qui a éclaté lors de l'exhumation des dépouilles de soldats tombés au combat en 1922, ce roman dépeint avec brio la France de l'après-Première Guerre mondiale, où les escrocs triomphent et les capitalistes amassent des richesses sur les ruines.
Bien que l'histoire se déroule en France il y a 100 ans, si 『Orboir』 ne ressemble pas du tout à un roman historique à l'ancienne, c'est parce qu'il dépeint l'hypocrisie et la tromperie de la société capitaliste qui domine le monde aujourd'hui, voire plus que jamais.
Lemaître affirme que le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui a commencé il y a 100 ans, dans la confrontation entre les individus détruits par le capitalisme violent et ceux qui se rebellent pour préserver un minimum de dignité humaine.
Le capitalisme sauvage et le système violent, les individus impitoyablement détruits par ce système, les gens qui se déchaînent dans leur quête d'argent et de pouvoir, la société gangrenée par la corruption, l'injustice et le crime ne sont pas différents du monde moderne.
En France, juste après la Première Guerre mondiale, alors que l'histoire est sur le point de tourner une nouvelle page, les protagonistes découvrent que les soldats démobilisés sont relégués au statut de parias.
Car le pays néglige les soldats démobilisés qui ne font qu'accroître le nombre de chômeurs.
Dans cette société impitoyable, mécanique et matérialiste, ce qui maintient l'humanité en vie, ce sont les émotions les plus primaires et les plus humaines.
Compassion pour les malheureux, amitié, sacrifice, larmes, rires, colère et protestation contre l'injustice, amour pour la famille, pour les femmes, pour la vie… … .
« Orbuar » est une œuvre qui englobe tous ces éléments.
Un mélange parfait de suspense, d'humour, de crime et de rebondissements, d'amour et de réconciliation, et de tragédie, c'est le meilleur roman français depuis 2010, offrant une expérience de lecture vraiment [amusante].

La plus belle littérature publiée à cette époque !
Cela blesse, met en colère et déconcerte le lecteur - [Paju]

Lemaître disait rêver que Tolstoï écrive les œuvres d'Alexandre Dumas.
Comme chacun sait, Dumas, l'auteur des « Trois Mousquetaires » et du « Comte de Monte-Cristo », est le summum de la littérature populaire.
Ce que je veux dire, c'est que je souhaite approfondir l'œuvre de Tolstoï.
« Orbuar » est une œuvre qui concrétise cet idéal.
Les lecteurs ressentiront des battements de cœur intenses, de la colère, des larmes, des rires et, finalement, un profond sentiment d'émotion au fil de leur lecture.
Et alors nous recommençons à réfléchir au monde dans lequel nous vivons, au capitalisme, à la guerre, au sens de la vie, et nous ressentons le désir de relire l'œuvre.
Si vous voulez faire d'une pierre deux coups dans votre travail — allier plaisir et profondeur —, ce livre est fait pour vous.

Revues de presse

Un auteur qui sait créer un suspense haletant – Stephen King

Un conteur de talent ! Un portrait magistral de la France de l'après-Première Guerre mondiale ! La joie de l'auteur est pleinement transmise au lecteur.
- [Le ​​Monde]

Une escroquerie horrible, ingénieuse et extrêmement dangereuse ! Un roman qui recrée avec force détails la période d'après-guerre. - [Le ​​Point]

Dynamique et pourtant sobre, originale et pourtant sans prétention.
Ce roman époustouflant est à lire absolument.
- [Exprimer]

Décrivant la corruption du capitalisme de la société d'après-guerre, le roman amènera les lecteurs à soutenir la fraude du protagoniste.
- [Publisher's Weekly]

La plus belle œuvre littéraire publiée à notre époque ! Elle brise le cœur, indigne et déconcerte le lecteur. - [Paju]
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date de publication : 10 novembre 2015
Nombre de pages, poids, dimensions : 680 pages | 702 g | 128 × 188 × 45 mm
- ISBN13 : 9788932917337
- ISBN10 : 8932917337

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