
Qu'est-ce que la Corée ?
Description
Introduction au livre
- Un mot du médecin
-
La théorie du professeur Kim Young-min de l'Université nationale de Séoul sur les CoréensLe professeur Kim Young-min de l'Université nationale de Séoul, qui porte un regard neuf sur le monde, avec une analyse précise et un style d'écriture agréable, parle des Coréens.
Pour tenter de comprendre qui sont les Coréens, nous passons en revue le mythe de Dangun, le bouddhisme et le confucianisme, ainsi que la période coloniale.
Nous avons exploré notre présent et notre avenir en examinant les événements majeurs de l'histoire moderne et contemporaine qui ont façonné la République de Corée.
15 avril 2025. Directeur de programme en sciences humaines, Son Min-gyu
« Quand la réponse n’est pas visible, il faut demander
« Qui suis-je, où suis-je, qu’est-ce que la Corée ? »
Le professeur Kim Young-min de l'Université nationale de Séoul revisite l'identité de la Corée
3 décembre 2024 : Atterrissage forcé en Corée.
D’où vient la Corée et où va-t-elle maintenant ?
Les questions d'identité se posent souvent en période de crise.
Quand un événement si inhabituel et si étranger se produit qu'il oblige les gens à réexaminer qui ils sont et quelle est leur position, ils sont finalement confrontés à des questions fondamentales.
Après la déclaration illégale de la loi martiale par le président en pleine nuit le 3 décembre 2024, nous ne pouvons nous empêcher de nous demander :
Où en est la société coréenne aujourd'hui ? D'où vient-elle et où va-t-elle ? Alors que les conceptions traditionnelles de la société coréenne s'effondrent et que le monde que nous connaissions commence à se fissurer, repenser la communauté que l'on appelle « Corée » est devenu une nécessité.
Le professeur Kim Young-min de l'Université nationale de Séoul, qui a conduit les lecteurs vers une profonde réflexion grâce à son imagination débordante, sa logique sophistiquée et sa prose rythmée, revisite cette question ancestrale et présente une perspective nouvelle sur la société coréenne.
« Qu’est-ce que la Corée ? » est la question qui lance cette conversation.
Dans cet ouvrage, le professeur Kim Young-min remet en question notre compréhension même de la Corée depuis ses origines et évoque la possibilité d'un nouveau récit.
« Qui suis-je, où suis-je, qu’est-ce que la Corée ? »
Le professeur Kim Young-min de l'Université nationale de Séoul revisite l'identité de la Corée
3 décembre 2024 : Atterrissage forcé en Corée.
D’où vient la Corée et où va-t-elle maintenant ?
Les questions d'identité se posent souvent en période de crise.
Quand un événement si inhabituel et si étranger se produit qu'il oblige les gens à réexaminer qui ils sont et quelle est leur position, ils sont finalement confrontés à des questions fondamentales.
Après la déclaration illégale de la loi martiale par le président en pleine nuit le 3 décembre 2024, nous ne pouvons nous empêcher de nous demander :
Où en est la société coréenne aujourd'hui ? D'où vient-elle et où va-t-elle ? Alors que les conceptions traditionnelles de la société coréenne s'effondrent et que le monde que nous connaissions commence à se fissurer, repenser la communauté que l'on appelle « Corée » est devenu une nécessité.
Le professeur Kim Young-min de l'Université nationale de Séoul, qui a conduit les lecteurs vers une profonde réflexion grâce à son imagination débordante, sa logique sophistiquée et sa prose rythmée, revisite cette question ancestrale et présente une perspective nouvelle sur la société coréenne.
« Qu’est-ce que la Corée ? » est la question qui lance cette conversation.
Dans cet ouvrage, le professeur Kim Young-min remet en question notre compréhension même de la Corée depuis ses origines et évoque la possibilité d'un nouveau récit.
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Aperçu
indice
Prologue : Repenser la Corée
Partie 1 : Le passé de la Corée
Idéologie coréenne : Oh là là, Hongik Ingan !
Mythologie coréenne : Réflexions sur le mythe de Dangun
La Corée ancienne : la période des Trois Royaumes
Classiques coréens : relire les livres d'histoire
L'hymne national de la Corée : Épidémies et nation
Les deux corps du roi
Le bouddhisme en Corée : le bouddhisme dans l'histoire
Communauté politique coréenne : Il n'y a pas de roi sage
Universel et particulier en Corée : visiter une église catholique et admirer des peintures
Les pseudo-religions coréennes : le pays du confucianisme
Esclaves coréens : Nobiland
Le mouvement d'indépendance coréen : à la recherche des luttes d'indépendance microscopiques
L'expérience coloniale de la Corée : invasion, assimilation et identité
Théologie politique en Corée : Votre silence
Partie 2 : Le présent de la Corée
Le régime militaire en Corée : le printemps de Séoul et le coup d’État
La démocratie en Corée : L'arrivée du garçon
La révolution coréenne : comment mettre fin à une révolution
La société civile en Corée : à la recherche de l'autonomie de la société civile
Modernisation de la Corée : Voici la modernisation de la Corée.
Universités coréennes : La trajectoire de la liberté
Jeunesse coréenne : Allons-nous simplement vivre et mourir comme ça ?
Les adultes en Corée : une antithèse à la désillusion
Immigration coréenne : Où est le bateau de Thésée ?
Photos de Corée : Visite d'une exposition sur le thème coréen
Architecture coréenne : Découverte de la Statue de la Liberté
Troisième partie : L'avenir de la Corée
Vœu coréen : Voir le vœu de quelqu'un
Opportunité en Corée : Pour que toute action se produise
Réforme en Corée : quand une vie différente semble rationnelle
Les choix de la Corée : J'espère que vous ne resterez pas bloqués sur les choix qui vous sont proposés.
Le nouveau nom de la Corée : Il est composé
Le miracle coréen : qu'est-ce qu'un miracle ?
Les conservateurs coréens recommandent « Gran Torino ».
La chute de la Corée : réflexions sur la naissance et la mort de la communauté
Épilogue : Aimez-vous la douleur ?
Partie 1 : Le passé de la Corée
Idéologie coréenne : Oh là là, Hongik Ingan !
Mythologie coréenne : Réflexions sur le mythe de Dangun
La Corée ancienne : la période des Trois Royaumes
Classiques coréens : relire les livres d'histoire
L'hymne national de la Corée : Épidémies et nation
Les deux corps du roi
Le bouddhisme en Corée : le bouddhisme dans l'histoire
Communauté politique coréenne : Il n'y a pas de roi sage
Universel et particulier en Corée : visiter une église catholique et admirer des peintures
Les pseudo-religions coréennes : le pays du confucianisme
Esclaves coréens : Nobiland
Le mouvement d'indépendance coréen : à la recherche des luttes d'indépendance microscopiques
L'expérience coloniale de la Corée : invasion, assimilation et identité
Théologie politique en Corée : Votre silence
Partie 2 : Le présent de la Corée
Le régime militaire en Corée : le printemps de Séoul et le coup d’État
La démocratie en Corée : L'arrivée du garçon
La révolution coréenne : comment mettre fin à une révolution
La société civile en Corée : à la recherche de l'autonomie de la société civile
Modernisation de la Corée : Voici la modernisation de la Corée.
Universités coréennes : La trajectoire de la liberté
Jeunesse coréenne : Allons-nous simplement vivre et mourir comme ça ?
Les adultes en Corée : une antithèse à la désillusion
Immigration coréenne : Où est le bateau de Thésée ?
Photos de Corée : Visite d'une exposition sur le thème coréen
Architecture coréenne : Découverte de la Statue de la Liberté
Troisième partie : L'avenir de la Corée
Vœu coréen : Voir le vœu de quelqu'un
Opportunité en Corée : Pour que toute action se produise
Réforme en Corée : quand une vie différente semble rationnelle
Les choix de la Corée : J'espère que vous ne resterez pas bloqués sur les choix qui vous sont proposés.
Le nouveau nom de la Corée : Il est composé
Le miracle coréen : qu'est-ce qu'un miracle ?
Les conservateurs coréens recommandent « Gran Torino ».
La chute de la Corée : réflexions sur la naissance et la mort de la communauté
Épilogue : Aimez-vous la douleur ?
Image détaillée

Dans le livre
La Corée du XXIe siècle n'est pas seulement un échec politique, un échec constitutionnel, un échec de l'État de droit, un échec des partis politiques, un échec des élections, un échec de l'éducation, un échec des médias et un échec de la société, mais aussi un échec de notre compréhension de la Corée.
C'est un échec du mode de compréhension actuel qui repose sur un langage facile et une imagination paresseuse.
Il est temps de repenser la Corée.
Il est temps de reconsidérer d'où vient la Corée et où elle va.
Il est temps d'inventer une nouvelle langue pour comprendre la Corée.
--- Extrait du « Prologue »
Dans un pays laïque, il existe des limites à la justification du pouvoir politique par des croyances religieuses.
Ce qui peut être mobilisé à la place de la religion, c'est l'histoire.
L'histoire est en fin de compte un récit qui donne un sens aux événements d'aujourd'hui, et les événements d'aujourd'hui apparaissent différents selon celui qui raconte quelle histoire.
Ainsi, ceux qui détiennent le pouvoir politique veulent faire figurer leur message politique dans les livres d'histoire.
--- Extrait de « La période des Trois Royaumes »
Que retiendrons-nous et que laisserons-nous oublier ? La communauté coréenne, qui perdure à travers le temps et l’espace, est le fruit de cette mémoire et de cet oubli sélectifs.
--- Extrait de « Les deux corps du roi »
C’est alors seulement qu’une petite prise de conscience m’est apparue.
Je vois, le Pays Confucéen n'est pas un lieu qui présente la culture coréenne passée, mais un lieu qui présente la Corée moderne.
Le philosophe français Jean Baudrillard a dit un jour que Disneyland existe pour cacher le fait que le « vrai » pays, l’ensemble des « vrais » États-Unis, est Disneyland.
Se pourrait-il que le Pays Confucéen soit situé à Andong pour masquer le fait que le véritable pays, la véritable Corée, soit en réalité le Pays Confucéen ?
Le pays du « confucianisme », une invention de la Corée moderne plutôt qu'une culture ayant existé dans le passé.
--- De « Confucian Land »
Dans l'histoire coréenne, l'intérêt porté aux esclaves ne se limite pas à leur système de classes.
Les esclaves sont également intéressants en ce sens qu'ils ont été des objets d'oubli et de négligence collectifs.
La Corée moderne est un lieu où l'esclavage a régné en maître, mais il est aujourd'hui difficile de trouver des descendants d'esclaves (ou des personnes qui prétendent avoir été esclaves).
En même temps, nous sommes en Corée moderne, où le président d'un complexe d'appartements de luxe à Gangnam crie au gérant : « Comment osez-vous, espèce d'enfoiré ! »
--- De "Nobiland"
Un coup d'État n'est pas simplement un acte de violation de la loi.
Qui urine en public ? C'est peut-être illégal, mais ce n'est pas un coup d'État.
Qui fait les poches ? C'est un petit criminel, pas un putschiste.
Selon Michel Foucault, un coup d'État ne consiste pas à enfreindre la loi, mais à la transcender.
Michel Foucault disait donc que, dans une situation de coup d'État, la raison d'État commande « la loi elle-même ».
L'essence d'un coup d'État ne réside pas dans le fait d'enfreindre ou de respecter la loi, mais dans la contestation de l'autorité qui rend tout cela possible.
--- Extrait de « Le printemps à Séoul et le coup d’État »
Lorsqu'une révolution a lieu mais que le monde promis ne se réalise pas, le peuple s'écrie : « La révolution n'est pas encore terminée ! »
L’anthropologue Clifford Geertz a dit un jour que les gens ne crient au scandale que parce qu’ils ne savent pas comment mettre fin à la révolution, et non parce que la révolution n’est pas encore terminée.
--- Extrait de « Comment mettre fin à une révolution »
La société coréenne s'est toujours appuyée sur les Lumières.
Nous avons tous les deux crié.
Réveillez-vous ! Rassemblez vos idées ! Le projet de sensibilisation du mouvement étudiant est l'un des projets d'éveil les plus représentatifs de l'histoire coréenne moderne.
S'appuyer sur les Lumières présuppose que la société peut être améliorée par un changement de conscience.
On suppose que la société se trouve dans cet état parce que les gens ne se rendent pas compte de quelque chose.
Elle présuppose la supériorité morale des personnes éclairées sur les personnes non éclairées.
Dans quelle mesure ce mouvement des Lumières a-t-il été couronné de succès dans la société coréenne ?
C'est un échec du mode de compréhension actuel qui repose sur un langage facile et une imagination paresseuse.
Il est temps de repenser la Corée.
Il est temps de reconsidérer d'où vient la Corée et où elle va.
Il est temps d'inventer une nouvelle langue pour comprendre la Corée.
--- Extrait du « Prologue »
Dans un pays laïque, il existe des limites à la justification du pouvoir politique par des croyances religieuses.
Ce qui peut être mobilisé à la place de la religion, c'est l'histoire.
L'histoire est en fin de compte un récit qui donne un sens aux événements d'aujourd'hui, et les événements d'aujourd'hui apparaissent différents selon celui qui raconte quelle histoire.
Ainsi, ceux qui détiennent le pouvoir politique veulent faire figurer leur message politique dans les livres d'histoire.
--- Extrait de « La période des Trois Royaumes »
Que retiendrons-nous et que laisserons-nous oublier ? La communauté coréenne, qui perdure à travers le temps et l’espace, est le fruit de cette mémoire et de cet oubli sélectifs.
--- Extrait de « Les deux corps du roi »
C’est alors seulement qu’une petite prise de conscience m’est apparue.
Je vois, le Pays Confucéen n'est pas un lieu qui présente la culture coréenne passée, mais un lieu qui présente la Corée moderne.
Le philosophe français Jean Baudrillard a dit un jour que Disneyland existe pour cacher le fait que le « vrai » pays, l’ensemble des « vrais » États-Unis, est Disneyland.
Se pourrait-il que le Pays Confucéen soit situé à Andong pour masquer le fait que le véritable pays, la véritable Corée, soit en réalité le Pays Confucéen ?
Le pays du « confucianisme », une invention de la Corée moderne plutôt qu'une culture ayant existé dans le passé.
--- De « Confucian Land »
Dans l'histoire coréenne, l'intérêt porté aux esclaves ne se limite pas à leur système de classes.
Les esclaves sont également intéressants en ce sens qu'ils ont été des objets d'oubli et de négligence collectifs.
La Corée moderne est un lieu où l'esclavage a régné en maître, mais il est aujourd'hui difficile de trouver des descendants d'esclaves (ou des personnes qui prétendent avoir été esclaves).
En même temps, nous sommes en Corée moderne, où le président d'un complexe d'appartements de luxe à Gangnam crie au gérant : « Comment osez-vous, espèce d'enfoiré ! »
--- De "Nobiland"
Un coup d'État n'est pas simplement un acte de violation de la loi.
Qui urine en public ? C'est peut-être illégal, mais ce n'est pas un coup d'État.
Qui fait les poches ? C'est un petit criminel, pas un putschiste.
Selon Michel Foucault, un coup d'État ne consiste pas à enfreindre la loi, mais à la transcender.
Michel Foucault disait donc que, dans une situation de coup d'État, la raison d'État commande « la loi elle-même ».
L'essence d'un coup d'État ne réside pas dans le fait d'enfreindre ou de respecter la loi, mais dans la contestation de l'autorité qui rend tout cela possible.
--- Extrait de « Le printemps à Séoul et le coup d’État »
Lorsqu'une révolution a lieu mais que le monde promis ne se réalise pas, le peuple s'écrie : « La révolution n'est pas encore terminée ! »
L’anthropologue Clifford Geertz a dit un jour que les gens ne crient au scandale que parce qu’ils ne savent pas comment mettre fin à la révolution, et non parce que la révolution n’est pas encore terminée.
--- Extrait de « Comment mettre fin à une révolution »
La société coréenne s'est toujours appuyée sur les Lumières.
Nous avons tous les deux crié.
Réveillez-vous ! Rassemblez vos idées ! Le projet de sensibilisation du mouvement étudiant est l'un des projets d'éveil les plus représentatifs de l'histoire coréenne moderne.
S'appuyer sur les Lumières présuppose que la société peut être améliorée par un changement de conscience.
On suppose que la société se trouve dans cet état parce que les gens ne se rendent pas compte de quelque chose.
Elle présuppose la supériorité morale des personnes éclairées sur les personnes non éclairées.
Dans quelle mesure ce mouvement des Lumières a-t-il été couronné de succès dans la société coréenne ?
--- Extrait de « Quand une vie différente de la présente semble raisonnable »
Avis de l'éditeur
Au-delà du langage facile et de l'imagination paresseuse
Repenser l'identité de la Corée
Trouver son identité est essentiel pour une communauté.
Cependant, même le mot « identité » est devenu si familier qu'il est devenu un concept que l'on aborde sans trop y réfléchir.
Le professeur Kim Young-min pose cette question de manière plus fondamentale.
Mais au fait, qu'est-ce que c'est que cette chose qu'on appelle « Corée » ?
Peut-on imaginer la Corée différemment ?
Mais les récits figés qui nous sont familiers ne rendent pas pleinement compte de la Corée.
Le professeur Kim Young-min déconstruit l'image de la Corée créée par la langue existante et reconstruit l'identité coréenne pour une nouvelle ère au sein de cet espace.
Dans son livre, il revient sur les transformations de la Corée dans le grand cours de l'histoire, de Hongik Ingan à la nuit de la loi martiale, et remet en question et rétablit des concepts que nous tenons pour acquis et que nous ne questionnons même pas.
Elle renouvelle la perspective dépassée sur le mythe de Dangun, réexamine la complexité de l'expérience coloniale et raconte à nouveau l'histoire de l'existence de mouvements d'indépendance microscopiques.
En outre, nous proposons de réexaminer la signification de la société civile et des universités en Corée et de modifier notre regard sur la jeunesse et les adultes.
Décomposé en passé, présent et futur
L'objet de pensée appelé « Corée »
« Qu'est-ce que la Corée ? » se compose de trois parties.
Bien qu’il s’intitule « Le passé de la Corée », « Le présent de la Corée » et « L’avenir de la Corée », il ne s’agit pas d’une simple description chronologique.
Cela s'apparente à une tentative de disséquer la structure de la société coréenne en empruntant les « strates du temps ».
La première partie, « Le passé de la Corée », réinterprète des concepts que nous pensions depuis longtemps bien connaître — Hongik Ingan, le mythe de Dangun, la période des Trois Royaumes, le bouddhisme et le confucianisme, le système esclavagiste et l'expérience coloniale — sous un angle totalement différent.
Selon le professeur Kim Young-min, le mythe de Dangun pourrait être le souvenir d'un peuple conquis par une civilisation extérieure, ou inversement, il pourrait s'agir d'un récit politique qui invoquait l'autorité des dieux pour préserver l'estime de soi.
Par ailleurs, le concept de « période des Trois Royaumes » est une perspective présentée par Kim Bu-sik, un membre de l'élite de la dynastie Goryeo, et en réalité, il s'agissait d'une période où des dizaines de petits États coexistaient.
Par là, l'auteur nous rappelle que le passé n'est pas simplement quelque chose qui a disparu, mais un « récit de mémoire » reconstruit, interprété et justifié par les désirs et le pouvoir du présent.
La deuxième partie, « La Corée d'aujourd'hui », explore sans relâche les vulnérabilités structurelles de la réalité que nous avons tenue pour acquise.
Le professeur Kim Young-min, qui analyse l'état précaire des fondements institutionnels de la société coréenne — la crise de la démocratie coréenne, l'incompétence et la stagnation de la politique des partis, la méfiance envers les médias, l'échec du système éducatif et l'impuissance du discours réformateur — ne considère pas ces phénomènes comme de simples défauts fonctionnels.
Il souligne que les mots « réforme », « démocratie » et « justice » perdent progressivement leur sens originel et que l'ancien système est incapable d'y faire face.
Cela appelle à une réflexion lucide sur notre position face à l'effondrement de ce système et de cette langue.
La troisième partie, « L’avenir de la Corée », n’est pas un simple plan directeur ni une perspective optimiste, mais plutôt une expérience de pensée qui élargit les « horizons du monde que l’on peut imaginer sous le nom de Corée ».
Plutôt que de se définir mutuellement, progressistes et conservateurs ne pourraient-ils pas collaborer pour soulever de nouvelles questions ? La situation, qui demeure clivée entre jeunes et personnes âgées, villes et campagnes, classes moyennes et périphéries, peut-elle évoluer ? s’interroge le professeur Kim Young-min.
Ce dont nous avons besoin maintenant, ce ne sont pas de grandes déclarations idéologiques, mais un travail de reconnexion entre la vie quotidienne et la politique, et de restauration d'une sensibilité capable de réinterpréter la souffrance et la communauté.
Il propose en outre que nous réfléchissions ensemble à la manière de reconstruire les aspirations, les opportunités et les possibilités du peuple coréen, et aux conditions qui doivent être établies pour que le nom Corée reste valable à l'avenir.
« La Corée est une société où succès et échec coexistent. » Découvrir une nouvelle langue pour comprendre la Corée.
L'exploration de l'identité et des nouvelles perceptions de la Corée conduit directement à un diagnostic de la réalité actuelle.
Le prologue de « Qu'est-ce que la Corée ? » débute en décembre 2024 avec l'incident choquant de la déclaration illégale de la loi martiale par le président.
À travers cet incident, le professeur Kim Young-min met en lumière la fragilité des fondements politiques de la société coréenne et la précarité de l'ordre sur lequel repose notre vie quotidienne.
Croissance économique, mondialisation culturelle et maturation de la démocratie… Derrière les succès qui semblent relever du « miracle coréen », on découvre les lacunes du langage et le retard de l’État de droit.
Le professeur Kim Young-min estime que la Corée d'aujourd'hui est une société où succès et échec coexistent, et que le problème réside dans le fait que la langue actuelle est trop obsolète pour gérer cette complexité.
Il soutient donc que nous devons démanteler les perspectives actuelles que nous avons utilisées pour comprendre la Corée et trouver un « nouveau langage » pour les remplacer.
Il affirme que le but ultime du livre, « Qu'est-ce que la Corée ? », est l'exploration de ce nouveau langage, et que c'est seulement à travers ce nouveau langage que nous pouvons nous rencontrer nous-mêmes d'une manière nouvelle.
Au-delà de la question à court terme de savoir qui sera le prochain président,
Il est temps de se poser des questions sérieuses sur cet endroit.
Le professeur Kim Young-min suggère qu'au lieu de se concentrer sur des prédictions politiques stériles comme « Qui sera le prochain président ? », nous devrions nous concentrer sur la question fondamentale : « Pourquoi vivons-nous dans cette Corée aujourd'hui ? »
Il souligne que ce qui est nécessaire pour surmonter la crise actuelle, ce n'est pas une réforme institutionnelle mais un changement de mentalité, non pas une réussite politique mais l'invention d'un nouveau langage, et non pas l'émergence de dirigeants mais une reconfiguration de la perspective nationale.
« Qu’est-ce que la Corée ? » est un livre qui va au-delà de la simple analyse de la réalité, mais pose de nouvelles questions et élargit les horizons de la pensée.
Ce livre marque le début d'une conversation que j'espère partager avec tous ceux qui se soucient du présent et de l'avenir de la communauté coréenne.
Il s'agit d'une proposition visant à dépasser le langage figé et les concepts figés, à reparler de la Corée et à la reconstruire.
En ce tournant de notre époque, où le familier s'effondre, nous devons nous poser sans cesse les mêmes questions.
Plus la réponse semble floue, plus nous devons approfondir notre propre identité.
Ce livre reprend là où s'arrête cette question.
Repenser l'identité de la Corée
Trouver son identité est essentiel pour une communauté.
Cependant, même le mot « identité » est devenu si familier qu'il est devenu un concept que l'on aborde sans trop y réfléchir.
Le professeur Kim Young-min pose cette question de manière plus fondamentale.
Mais au fait, qu'est-ce que c'est que cette chose qu'on appelle « Corée » ?
Peut-on imaginer la Corée différemment ?
Mais les récits figés qui nous sont familiers ne rendent pas pleinement compte de la Corée.
Le professeur Kim Young-min déconstruit l'image de la Corée créée par la langue existante et reconstruit l'identité coréenne pour une nouvelle ère au sein de cet espace.
Dans son livre, il revient sur les transformations de la Corée dans le grand cours de l'histoire, de Hongik Ingan à la nuit de la loi martiale, et remet en question et rétablit des concepts que nous tenons pour acquis et que nous ne questionnons même pas.
Elle renouvelle la perspective dépassée sur le mythe de Dangun, réexamine la complexité de l'expérience coloniale et raconte à nouveau l'histoire de l'existence de mouvements d'indépendance microscopiques.
En outre, nous proposons de réexaminer la signification de la société civile et des universités en Corée et de modifier notre regard sur la jeunesse et les adultes.
Décomposé en passé, présent et futur
L'objet de pensée appelé « Corée »
« Qu'est-ce que la Corée ? » se compose de trois parties.
Bien qu’il s’intitule « Le passé de la Corée », « Le présent de la Corée » et « L’avenir de la Corée », il ne s’agit pas d’une simple description chronologique.
Cela s'apparente à une tentative de disséquer la structure de la société coréenne en empruntant les « strates du temps ».
La première partie, « Le passé de la Corée », réinterprète des concepts que nous pensions depuis longtemps bien connaître — Hongik Ingan, le mythe de Dangun, la période des Trois Royaumes, le bouddhisme et le confucianisme, le système esclavagiste et l'expérience coloniale — sous un angle totalement différent.
Selon le professeur Kim Young-min, le mythe de Dangun pourrait être le souvenir d'un peuple conquis par une civilisation extérieure, ou inversement, il pourrait s'agir d'un récit politique qui invoquait l'autorité des dieux pour préserver l'estime de soi.
Par ailleurs, le concept de « période des Trois Royaumes » est une perspective présentée par Kim Bu-sik, un membre de l'élite de la dynastie Goryeo, et en réalité, il s'agissait d'une période où des dizaines de petits États coexistaient.
Par là, l'auteur nous rappelle que le passé n'est pas simplement quelque chose qui a disparu, mais un « récit de mémoire » reconstruit, interprété et justifié par les désirs et le pouvoir du présent.
La deuxième partie, « La Corée d'aujourd'hui », explore sans relâche les vulnérabilités structurelles de la réalité que nous avons tenue pour acquise.
Le professeur Kim Young-min, qui analyse l'état précaire des fondements institutionnels de la société coréenne — la crise de la démocratie coréenne, l'incompétence et la stagnation de la politique des partis, la méfiance envers les médias, l'échec du système éducatif et l'impuissance du discours réformateur — ne considère pas ces phénomènes comme de simples défauts fonctionnels.
Il souligne que les mots « réforme », « démocratie » et « justice » perdent progressivement leur sens originel et que l'ancien système est incapable d'y faire face.
Cela appelle à une réflexion lucide sur notre position face à l'effondrement de ce système et de cette langue.
La troisième partie, « L’avenir de la Corée », n’est pas un simple plan directeur ni une perspective optimiste, mais plutôt une expérience de pensée qui élargit les « horizons du monde que l’on peut imaginer sous le nom de Corée ».
Plutôt que de se définir mutuellement, progressistes et conservateurs ne pourraient-ils pas collaborer pour soulever de nouvelles questions ? La situation, qui demeure clivée entre jeunes et personnes âgées, villes et campagnes, classes moyennes et périphéries, peut-elle évoluer ? s’interroge le professeur Kim Young-min.
Ce dont nous avons besoin maintenant, ce ne sont pas de grandes déclarations idéologiques, mais un travail de reconnexion entre la vie quotidienne et la politique, et de restauration d'une sensibilité capable de réinterpréter la souffrance et la communauté.
Il propose en outre que nous réfléchissions ensemble à la manière de reconstruire les aspirations, les opportunités et les possibilités du peuple coréen, et aux conditions qui doivent être établies pour que le nom Corée reste valable à l'avenir.
« La Corée est une société où succès et échec coexistent. » Découvrir une nouvelle langue pour comprendre la Corée.
L'exploration de l'identité et des nouvelles perceptions de la Corée conduit directement à un diagnostic de la réalité actuelle.
Le prologue de « Qu'est-ce que la Corée ? » débute en décembre 2024 avec l'incident choquant de la déclaration illégale de la loi martiale par le président.
À travers cet incident, le professeur Kim Young-min met en lumière la fragilité des fondements politiques de la société coréenne et la précarité de l'ordre sur lequel repose notre vie quotidienne.
Croissance économique, mondialisation culturelle et maturation de la démocratie… Derrière les succès qui semblent relever du « miracle coréen », on découvre les lacunes du langage et le retard de l’État de droit.
Le professeur Kim Young-min estime que la Corée d'aujourd'hui est une société où succès et échec coexistent, et que le problème réside dans le fait que la langue actuelle est trop obsolète pour gérer cette complexité.
Il soutient donc que nous devons démanteler les perspectives actuelles que nous avons utilisées pour comprendre la Corée et trouver un « nouveau langage » pour les remplacer.
Il affirme que le but ultime du livre, « Qu'est-ce que la Corée ? », est l'exploration de ce nouveau langage, et que c'est seulement à travers ce nouveau langage que nous pouvons nous rencontrer nous-mêmes d'une manière nouvelle.
Au-delà de la question à court terme de savoir qui sera le prochain président,
Il est temps de se poser des questions sérieuses sur cet endroit.
Le professeur Kim Young-min suggère qu'au lieu de se concentrer sur des prédictions politiques stériles comme « Qui sera le prochain président ? », nous devrions nous concentrer sur la question fondamentale : « Pourquoi vivons-nous dans cette Corée aujourd'hui ? »
Il souligne que ce qui est nécessaire pour surmonter la crise actuelle, ce n'est pas une réforme institutionnelle mais un changement de mentalité, non pas une réussite politique mais l'invention d'un nouveau langage, et non pas l'émergence de dirigeants mais une reconfiguration de la perspective nationale.
« Qu’est-ce que la Corée ? » est un livre qui va au-delà de la simple analyse de la réalité, mais pose de nouvelles questions et élargit les horizons de la pensée.
Ce livre marque le début d'une conversation que j'espère partager avec tous ceux qui se soucient du présent et de l'avenir de la communauté coréenne.
Il s'agit d'une proposition visant à dépasser le langage figé et les concepts figés, à reparler de la Corée et à la reconstruire.
En ce tournant de notre époque, où le familier s'effondre, nous devons nous poser sans cesse les mêmes questions.
Plus la réponse semble floue, plus nous devons approfondir notre propre identité.
Ce livre reprend là où s'arrête cette question.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 10 avril 2025
Nombre de pages, poids, dimensions : 300 pages | 370 g | 135 × 200 × 18 mm
- ISBN13 : 9791167742001
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Langue coréenne
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