
Géant affectueux
Description
Introduction au livre
- Un mot du médecin
- Un nouvel ouvrage de Nam Jong-young, le plus grand auteur coréen de documentaires animaliers.
Ce livre parle des baleines.
J'ai voyagé dans plus de 20 endroits à travers le monde et j'ai recueilli divers incidents liés aux baleines.
De monstres solitaires à sujets de droits, cet ouvrage retrace l'histoire des baleines et offre un éclairage sur la relation entre les humains et les baleines.
- Min-gyu Son, directeur des sciences naturelles
Les vieux voisins qui habitent au bord de la mer,
Une rencontre privilégiée avec la douce baleine géante qui apporte la paix.
Un monstre solitaire vivant au bout du monde,
Les ressources économiques qui ont allumé la lampe de la révolution industrielle,
Artistes dans des aquariums à but lucratif
Comment sommes-nous devenus des êtres humains dotés de droits et de solutions face au changement climatique ?
De Nantucket (États-Unis), terre natale de Moby Dick, à Taiji (Japon), théâtre du pire massacre de dauphins, en passant par Shark Bay (Australie), refuge de dauphins venus observer les humains, cet ouvrage explore l'écologie, la culture et l'histoire des baleines et des humains, abordant presque tous les aspects de leur existence. Fondé sur une connaissance approfondie de l'écologie des baleines, ce livre retrace l'histoire des relations entre l'homme et la baleine. Ouvrage de référence sur les baleines, il est signé Nam Jong-young, auteur d'ouvrages documentaires sur l'environnement, à l'origine de la remise en liberté du grand dauphin de l'Indo-Pacifique, Jedol.
Une rencontre privilégiée avec la douce baleine géante qui apporte la paix.
Un monstre solitaire vivant au bout du monde,
Les ressources économiques qui ont allumé la lampe de la révolution industrielle,
Artistes dans des aquariums à but lucratif
Comment sommes-nous devenus des êtres humains dotés de droits et de solutions face au changement climatique ?
De Nantucket (États-Unis), terre natale de Moby Dick, à Taiji (Japon), théâtre du pire massacre de dauphins, en passant par Shark Bay (Australie), refuge de dauphins venus observer les humains, cet ouvrage explore l'écologie, la culture et l'histoire des baleines et des humains, abordant presque tous les aspects de leur existence. Fondé sur une connaissance approfondie de l'écologie des baleines, ce livre retrace l'histoire des relations entre l'homme et la baleine. Ouvrage de référence sur les baleines, il est signé Nam Jong-young, auteur d'ouvrages documentaires sur l'environnement, à l'origine de la remise en liberté du grand dauphin de l'Indo-Pacifique, Jedol.
- Vous pouvez consulter un aperçu du contenu du livre.
Aperçu
indice
Prologue 05
[Partie 1] La naissance d'une baleine
- Retour de la mer à la terre
Chapitre 1.
Ils venaient du pays _19
Poisson ou mammifère ? | Des ancêtres qui nageaient sur terre | De Pachicetus à Basilosaurus | La structure corporelle inhabituelle des baleines | Des dauphins couchés sur le côté et regardant autour d'eux | Dents ou moustaches ? | Des baleines bleues aux Franciscains
Baleines - ① 130 ans d'inspiration bleue et majestueuse_Baleine bleue « Espoir » 50
Chapitre 2.
Écologie, société, culture et mystère _55
Nomade au long cours | Voir avec le son | Baleines revenant partager leur amour | Accouchement sous-marin extraordinaire | Amour maternel intense | Filets tissés de bulles d'air | Chasseurs féroces | Sauts et coups de queue des baleines | Baleines jouant et se reposant | Utilisation d'outils et transmission culturelle | Chanteuse cosmopolite | Dauphins pêchant avec les humains | Venir jouer avec les humains | Ont-elles commis un « suicide collectif » ? | Les ondes sonores de la mort, le procès du siècle
Baleines - 2 Baleine perdue, nous vous aiderons_Humphrey la baleine à bosse 103
Chapitre 3.
Descendants de Sedna 107
La jeune Inuite qui conçoit une baleine | La baleine de Jonas est un cachalot | Néarque et le monstre marin | Du monstre à l'animal | Saint Brendan sur le dos de la baleine | L'échouage et le progrès de la science
Baleines - ③ Ont-elles émigré ? _Baleine fantôme 128
[Partie 2] Éviter le harpon et survivre
- L'avidité humaine et les baleines (1re partie)
Chapitre 4.
Baleine, je t'ai donné ce que tu voulais 137
La ceinture baleinière, la zone culturelle arctique | Harpons dans le labyrinthe de glace | Tabous et rituels de purification | L'effondrement de l'économie baleinière | La chasse à la baleine en Europe du Nord et au Japon | Les Basques : les débuts de l'ère baleinière | La disparition des baleines du golfe de Gascogne
Chapitre 5.
Prélude au massacre 165
À la découverte du Spitzberg | Les vents de l'argent soufflent sur l'Arctique | La course à la baleine : Grande-Bretagne contre Pays-Bas | La baleine du Tay, humiliée même après sa mort
Chapitre 6.
La vengeance de la baleine 181
La chasse au cachalot en mer | Les baleines qui ont détruit des navires | Cachalot et ambre gris | La chute de Nantucket | Les baleines grises de Californie | La chasse à la baleine autodestructrice | Le déclin des populations au XVIIe siècle
Chapitre 7.
Usines flottantes de baleines en Antarctique 207
La baleine bleue : vaincue | Usines flottantes | La Seconde Guerre mondiale et la chasse à la baleine | La création de la Commission baleinière internationale | La chasse durable à la baleine a disparu | Pourquoi les loutres de mer disparaissent
Chapitre 8.
227 Une perle scintillante au clair de lune dans l'œil d'une baleine
Le mystère de la chasse à la baleine coréenne | La tribu disparue des Bangudae | Du pétrole offert à la dynastie Yuan | Les baleines victimes de l'impérialisme japonais | Les baleines n'ont pas été libérées
Baleines - ④ Poussées au bord de la chasse illégale à la baleine_Baleine de Minke coréenne 253
Chapitre 9.
Chant de baleine 257
Baleines et aurores boréales | Des cachalots s'envolent dans l'espace | Vents de changement | Fin de la chasse commerciale à la baleine
Baleines - ⑤ La baleine hybride 277, la plus solitaire des « baleines à 52 hertz »
[Partie 3] L'ère des baleines vivantes
- L'avidité humaine et les baleines (Partie 2)
Chapitre 10.
Chasse à la baleine ou tourisme ? 285
Tourisme en pleine expansion politique | Envie de voir de près, envie de partir | Sabotage de Whale Bay | Résistance au moratoire | Pourquoi le Japon est-il obsédé par la chasse à la baleine ? | La brutalité de la « chasse à la baleine à la coréenne »
Baleines - ⑥ Communes en Corée, mais menacées à l'échelle mondiale_Marsouin aptère 316
Chapitre 11.
Mourir pour vous plaire 319
Daiji, le « trou noir » des dauphins | Keiko, l'orque « chanceuse » | Tilikum, l'« épaulard » | Un bassin débordant de malheur | Du « corps sauvage » au « corps de spectacle des dauphins »
Baleines - ⑦ Baleine blanche 338 'Verte' imitant la parole humaine_
Chapitre 12.
Les dauphins retournent à la mer 343
Les secrets du spectacle des dauphins du Grand Parc de Séoul | Les trois principes de la remise en liberté | Le dauphin déprimé « Boksuni » | La remise en liberté basée sur la performance | L'avenir des sanctuaires marins
Baleines - ⑧ Les gens aiment 'Pungi'_Dauphin bouteille 365
[Partie 4] Sujets de droits et solutions au changement climatique
- L'avenir des baleines
Chapitre 13.
Les baleines luttent contre le changement climatique 375
Un écosystème né de la mort | Que se passe-t-il quand on ne peut pas déféquer ? | Deux fois plus de victimes | Les baleines de Minke de la mer de l'Est et les solutions fondées sur la nature
Baleines - ⑨ 50 Baleines debout devant des champs pétrolifères offshore_Rice Whales 390
Chapitre 14.
Les droits des baleines, personnes non humaines 393
L'étrange expérience linguistique de John Lilly | Du « gentil géant » à la « détention de droits » | Pourquoi la Southern Right Whale Ecological Corporation est importante
Épilogue 409
Liste des espèces de baleines 414
Amériques 417
Recherche 439
Liste des plaques 444
[Partie 1] La naissance d'une baleine
- Retour de la mer à la terre
Chapitre 1.
Ils venaient du pays _19
Poisson ou mammifère ? | Des ancêtres qui nageaient sur terre | De Pachicetus à Basilosaurus | La structure corporelle inhabituelle des baleines | Des dauphins couchés sur le côté et regardant autour d'eux | Dents ou moustaches ? | Des baleines bleues aux Franciscains
Baleines - ① 130 ans d'inspiration bleue et majestueuse_Baleine bleue « Espoir » 50
Chapitre 2.
Écologie, société, culture et mystère _55
Nomade au long cours | Voir avec le son | Baleines revenant partager leur amour | Accouchement sous-marin extraordinaire | Amour maternel intense | Filets tissés de bulles d'air | Chasseurs féroces | Sauts et coups de queue des baleines | Baleines jouant et se reposant | Utilisation d'outils et transmission culturelle | Chanteuse cosmopolite | Dauphins pêchant avec les humains | Venir jouer avec les humains | Ont-elles commis un « suicide collectif » ? | Les ondes sonores de la mort, le procès du siècle
Baleines - 2 Baleine perdue, nous vous aiderons_Humphrey la baleine à bosse 103
Chapitre 3.
Descendants de Sedna 107
La jeune Inuite qui conçoit une baleine | La baleine de Jonas est un cachalot | Néarque et le monstre marin | Du monstre à l'animal | Saint Brendan sur le dos de la baleine | L'échouage et le progrès de la science
Baleines - ③ Ont-elles émigré ? _Baleine fantôme 128
[Partie 2] Éviter le harpon et survivre
- L'avidité humaine et les baleines (1re partie)
Chapitre 4.
Baleine, je t'ai donné ce que tu voulais 137
La ceinture baleinière, la zone culturelle arctique | Harpons dans le labyrinthe de glace | Tabous et rituels de purification | L'effondrement de l'économie baleinière | La chasse à la baleine en Europe du Nord et au Japon | Les Basques : les débuts de l'ère baleinière | La disparition des baleines du golfe de Gascogne
Chapitre 5.
Prélude au massacre 165
À la découverte du Spitzberg | Les vents de l'argent soufflent sur l'Arctique | La course à la baleine : Grande-Bretagne contre Pays-Bas | La baleine du Tay, humiliée même après sa mort
Chapitre 6.
La vengeance de la baleine 181
La chasse au cachalot en mer | Les baleines qui ont détruit des navires | Cachalot et ambre gris | La chute de Nantucket | Les baleines grises de Californie | La chasse à la baleine autodestructrice | Le déclin des populations au XVIIe siècle
Chapitre 7.
Usines flottantes de baleines en Antarctique 207
La baleine bleue : vaincue | Usines flottantes | La Seconde Guerre mondiale et la chasse à la baleine | La création de la Commission baleinière internationale | La chasse durable à la baleine a disparu | Pourquoi les loutres de mer disparaissent
Chapitre 8.
227 Une perle scintillante au clair de lune dans l'œil d'une baleine
Le mystère de la chasse à la baleine coréenne | La tribu disparue des Bangudae | Du pétrole offert à la dynastie Yuan | Les baleines victimes de l'impérialisme japonais | Les baleines n'ont pas été libérées
Baleines - ④ Poussées au bord de la chasse illégale à la baleine_Baleine de Minke coréenne 253
Chapitre 9.
Chant de baleine 257
Baleines et aurores boréales | Des cachalots s'envolent dans l'espace | Vents de changement | Fin de la chasse commerciale à la baleine
Baleines - ⑤ La baleine hybride 277, la plus solitaire des « baleines à 52 hertz »
[Partie 3] L'ère des baleines vivantes
- L'avidité humaine et les baleines (Partie 2)
Chapitre 10.
Chasse à la baleine ou tourisme ? 285
Tourisme en pleine expansion politique | Envie de voir de près, envie de partir | Sabotage de Whale Bay | Résistance au moratoire | Pourquoi le Japon est-il obsédé par la chasse à la baleine ? | La brutalité de la « chasse à la baleine à la coréenne »
Baleines - ⑥ Communes en Corée, mais menacées à l'échelle mondiale_Marsouin aptère 316
Chapitre 11.
Mourir pour vous plaire 319
Daiji, le « trou noir » des dauphins | Keiko, l'orque « chanceuse » | Tilikum, l'« épaulard » | Un bassin débordant de malheur | Du « corps sauvage » au « corps de spectacle des dauphins »
Baleines - ⑦ Baleine blanche 338 'Verte' imitant la parole humaine_
Chapitre 12.
Les dauphins retournent à la mer 343
Les secrets du spectacle des dauphins du Grand Parc de Séoul | Les trois principes de la remise en liberté | Le dauphin déprimé « Boksuni » | La remise en liberté basée sur la performance | L'avenir des sanctuaires marins
Baleines - ⑧ Les gens aiment 'Pungi'_Dauphin bouteille 365
[Partie 4] Sujets de droits et solutions au changement climatique
- L'avenir des baleines
Chapitre 13.
Les baleines luttent contre le changement climatique 375
Un écosystème né de la mort | Que se passe-t-il quand on ne peut pas déféquer ? | Deux fois plus de victimes | Les baleines de Minke de la mer de l'Est et les solutions fondées sur la nature
Baleines - ⑨ 50 Baleines debout devant des champs pétrolifères offshore_Rice Whales 390
Chapitre 14.
Les droits des baleines, personnes non humaines 393
L'étrange expérience linguistique de John Lilly | Du « gentil géant » à la « détention de droits » | Pourquoi la Southern Right Whale Ecological Corporation est importante
Épilogue 409
Liste des espèces de baleines 414
Amériques 417
Recherche 439
Liste des plaques 444
Image détaillée

Dans le livre
Même dans l'Antiquité, les humains accordaient aux baleines un statut unique.
Je n'ai jamais considéré les baleines comme des poissons.
Aristote, philosophe grec de l'Antiquité qui a brillé dans le domaine des humanités, considérait les baleines comme les animaux les plus singuliers.
Dans son « Historia Animalium », il affirmait que les baleines et les dauphins sont semblables aux animaux terrestres en ce qu'ils respirent avec des poumons plutôt qu'avec des branchies et qu'ils donnent naissance à des petits vivants, ce qui rend difficile leur classification parmi les poissons.
Les philosophes romains considéraient également les baleines, les dauphins et les phoques comme différents des poissons en raison de leur manière de donner naissance et d'élever leurs petits.
--- Extrait du « Chapitre 1 : Ils venaient du pays »
Les baleines franches australes viennent à la plage de Monkey Mia pour rencontrer les humains.
Selon une tradition de longue date, une cérémonie de « nourrissage » a lieu à 8 heures du matin.
Les dauphins arrivent dans les eaux peu profondes et s'approchent des gens sans hésitation.
Même si on le touche, il ne réagit pas de manière agressive.
Ils passent de quelques minutes à trois ou quatre heures à pêcher et à discuter avec les gens avant de retourner à la mer.
La relation particulière entre les dauphins et les humains a une longue histoire.
En 1964, un pêcheur a nourri des dauphins avec du poisson, créant ainsi une « culture » parmi eux.
Les dauphins viennent se nourrir, et les gens viennent les observer.
Le lieu devint une destination touristique et un grand complexe hôtelier y fut construit.
Ce qui est intéressant, c'est que les dauphins ne viennent pas au hasard, mais plutôt un groupe spécifique.
On compte environ 3 000 baleines franches australes dans la baie des Requins.
Parmi eux, seul un très petit nombre de dauphins fréquentent la plage de Monkey Mia.
--- Extrait du « Chapitre 2 : Écologie, société, culture et mystère »
Lee Ha-woo, historien de l'art et archéologue spécialiste des pétroglyphes de Bangudae, a déclaré que le « souffleur de pipe » représenté sur les pétroglyphes de Bangudae était en réalité un « signaleur » qui levait la main, et a suggéré que la tribu Bangudae n'était pas un peuple vivant dans les environs, mais plutôt un peuple venu de diverses régions pour chasser la baleine pendant la saison annuelle de migration des baleines.
Au Néolithique, la chasse restait l'activité principale, et dans une économie de chasse, il était avantageux de vivre dispersé sur un vaste espace.
On raconte que les populations parlant des dialectes de différentes régions utilisaient des signes de la main pour résoudre les problèmes de communication linguistique lors de la chasse à la baleine.
Certains chercheurs ont suggéré que les pirogues monoxyles ne sont pas adaptées à la chasse à la baleine et que les pétroglyphes semblent être des « umiaks » incurvés, ce qui laisse penser que les populations autochtones de la mer d'Okhotsk et du nord de la péninsule du Kamtchatka suivaient les baleines migratrices.
De cette manière, les pétroglyphes de Bangudae peuvent être considérés comme se trouvant dans le champ magnétique de la zone culturelle baleinière du Pacifique qui s'étend du nord-ouest de l'océan Pacifique à l'océan Arctique, puis jusqu'aux îles Aléoutiennes.
--- Extrait du « Chapitre 8 : La perle qui brille au clair de lune dans l'œil de la baleine »
Cela marqua la fin de la chasse commerciale à la baleine, qui avait véritablement commencé au XVe siècle chez les Basques d'Espagne, après environ 500 ans.
Les baleines ne sont plus un outil d'accumulation de profits.
Ce qui subsistait, c'était la « chasse de subsistance », où l'on capture et utilise frugalement selon les besoins.
Seule la chasse traditionnelle, comme la chasse à la baleine boréale par les Inuits américains, à la baleine grise par les autochtones sibériens de l'ex-Union soviétique et au béluga par les autochtones du Groenland, était autorisée à se poursuivre à un niveau conforme au quota annuel de la Commission baleinière internationale.
Des acclamations ont retenti à l'extérieur de l'hôtel.
Les participants qui remplissaient la route ont sauté de joie, et les groupes environnementaux ont publié en masse des déclarations de bienvenue.
La fierté que le progrès de la conscience humaine ait permis de sauver les baleines était évidente sur son visage.
Tout au long du parcours, les gens agitaient des marionnettes de baleines, la mascotte des écologistes, pendant toute la durée de la conférence.
À la place du panneau de piquetage qui disait « Sauvez les baleines », un nouveau panneau a été accroché.
« La baleine a été sauvée – Brighton, 1982. »
--- Extrait du « Chapitre 9 : Le chant de la baleine »
Jedol, qui a donné un spectacle de dauphins au Grand Parc de Séoul, a rempli les trois conditions.
Jedoli, capturé en 2009 alors qu'il avait 9 ou 10 ans, a été maintenu en captivité pendant trois ans, jusqu'en 2012, date à laquelle il a été décidé de le relâcher dans la nature.
Comme il n'y a qu'un seul groupe de baleines franches australes dans les eaux de Jeju, la possibilité que Jedol-i les rejoigne était également élevée.
Cependant, nous ne devrions pas relâcher les dauphins comme on jette des pierres à la mer.
Parce que nous vivons depuis longtemps sans savoir comment survivre à l'état sauvage, notamment en chassant pour nous nourrir, il est indispensable de restaurer l'écologie et les rythmes comportementaux de la nature.
Pour y parvenir, nous devons rendre au « corps de spectacle » le « corps sauvage », ce qui est l'inverse de la manière dont les dauphins sauvages ont été acclimatés à l'aquarium.
L'exemple le plus représentatif est l'entraînement au nourrissage des poissons vivants.
Des poissons vivants sont placés dans le bassin et les dauphins sont autorisés à les chasser et à les manger eux-mêmes.
Dès son premier entraînement au parc national de Séoul, Jedol réussit à poursuivre et à attraper des poissons vivants.
Dans le même temps, les contacts avec les humains sont progressivement réduits afin qu'ils puissent survivre seuls dans la nature.
Enfin, une cage est installée dans l'océan pour permettre aux dauphins de s'acclimater au soleil, au vent et aux températures froides de l'eau.
Jedol a été transféré dans la cage du port de Seongsan, à Jeju, en mai 2013.
Parmi les dauphins confisqués, Chunsami et Sampal rejoignent également le groupe pour retourner à la mer.
Le 22 juin, environ un mois avant sa remise en liberté, Sampal a disparu à travers une déchirure dans le filet de sa cage.
Cinq jours plus tard, Sampal est repéré au sein d'un groupe de dauphins sauvages et devient le premier dauphin à être relâché avec succès dans la nature.
--- Extrait du « Chapitre 12 : Le retour des dauphins à la mer »
La dynamique de l'atmosphère, des océans, des terres émergées et de la biodiversité terrestre est perturbée, ce qui perturbe les systèmes physico-chimiques complexes et interconnectés de la planète.
Un seul rivet peut faire s'écraser un avion.
De plus en plus de boulons, d'écrous et de rivets rouillent et se détachent.
Un petit détail qui provoque le désastre : une baleine est au cœur de l'incident.
La baleine est énorme.
La baleine bleue, le plus grand animal de la planète, mesure plus de 20 mètres de long et pèse plus de 150 tonnes.
La merde est énorme aussi.
Les excréments de baleine sont riches en nutriments tels que le fer, le phosphore et l'azote.
Ainsi, là où les baleines défèquent, le phytoplancton prospère.
Le phytoplancton absorbe le dioxyde de carbone de l'atmosphère par photosynthèse.
Le phytoplancton ayant stocké du carbone est soit consommé par le zooplancton, soit il coule très lentement dans l'océan avec d'autres micronutriments.
Les scientifiques l'appellent « neige marine ».
La neige marine s'accumule sur le fond marin.
Le carbone absorbé par le phytoplancton est stocké ou séquestré ici.
Exposée à l'atmosphère, elle contribue à l'effet de serre, mais comme elle est enfouie profondément dans l'océan, elle n'a aucun effet sur le réchauffement climatique.
Je n'ai jamais considéré les baleines comme des poissons.
Aristote, philosophe grec de l'Antiquité qui a brillé dans le domaine des humanités, considérait les baleines comme les animaux les plus singuliers.
Dans son « Historia Animalium », il affirmait que les baleines et les dauphins sont semblables aux animaux terrestres en ce qu'ils respirent avec des poumons plutôt qu'avec des branchies et qu'ils donnent naissance à des petits vivants, ce qui rend difficile leur classification parmi les poissons.
Les philosophes romains considéraient également les baleines, les dauphins et les phoques comme différents des poissons en raison de leur manière de donner naissance et d'élever leurs petits.
--- Extrait du « Chapitre 1 : Ils venaient du pays »
Les baleines franches australes viennent à la plage de Monkey Mia pour rencontrer les humains.
Selon une tradition de longue date, une cérémonie de « nourrissage » a lieu à 8 heures du matin.
Les dauphins arrivent dans les eaux peu profondes et s'approchent des gens sans hésitation.
Même si on le touche, il ne réagit pas de manière agressive.
Ils passent de quelques minutes à trois ou quatre heures à pêcher et à discuter avec les gens avant de retourner à la mer.
La relation particulière entre les dauphins et les humains a une longue histoire.
En 1964, un pêcheur a nourri des dauphins avec du poisson, créant ainsi une « culture » parmi eux.
Les dauphins viennent se nourrir, et les gens viennent les observer.
Le lieu devint une destination touristique et un grand complexe hôtelier y fut construit.
Ce qui est intéressant, c'est que les dauphins ne viennent pas au hasard, mais plutôt un groupe spécifique.
On compte environ 3 000 baleines franches australes dans la baie des Requins.
Parmi eux, seul un très petit nombre de dauphins fréquentent la plage de Monkey Mia.
--- Extrait du « Chapitre 2 : Écologie, société, culture et mystère »
Lee Ha-woo, historien de l'art et archéologue spécialiste des pétroglyphes de Bangudae, a déclaré que le « souffleur de pipe » représenté sur les pétroglyphes de Bangudae était en réalité un « signaleur » qui levait la main, et a suggéré que la tribu Bangudae n'était pas un peuple vivant dans les environs, mais plutôt un peuple venu de diverses régions pour chasser la baleine pendant la saison annuelle de migration des baleines.
Au Néolithique, la chasse restait l'activité principale, et dans une économie de chasse, il était avantageux de vivre dispersé sur un vaste espace.
On raconte que les populations parlant des dialectes de différentes régions utilisaient des signes de la main pour résoudre les problèmes de communication linguistique lors de la chasse à la baleine.
Certains chercheurs ont suggéré que les pirogues monoxyles ne sont pas adaptées à la chasse à la baleine et que les pétroglyphes semblent être des « umiaks » incurvés, ce qui laisse penser que les populations autochtones de la mer d'Okhotsk et du nord de la péninsule du Kamtchatka suivaient les baleines migratrices.
De cette manière, les pétroglyphes de Bangudae peuvent être considérés comme se trouvant dans le champ magnétique de la zone culturelle baleinière du Pacifique qui s'étend du nord-ouest de l'océan Pacifique à l'océan Arctique, puis jusqu'aux îles Aléoutiennes.
--- Extrait du « Chapitre 8 : La perle qui brille au clair de lune dans l'œil de la baleine »
Cela marqua la fin de la chasse commerciale à la baleine, qui avait véritablement commencé au XVe siècle chez les Basques d'Espagne, après environ 500 ans.
Les baleines ne sont plus un outil d'accumulation de profits.
Ce qui subsistait, c'était la « chasse de subsistance », où l'on capture et utilise frugalement selon les besoins.
Seule la chasse traditionnelle, comme la chasse à la baleine boréale par les Inuits américains, à la baleine grise par les autochtones sibériens de l'ex-Union soviétique et au béluga par les autochtones du Groenland, était autorisée à se poursuivre à un niveau conforme au quota annuel de la Commission baleinière internationale.
Des acclamations ont retenti à l'extérieur de l'hôtel.
Les participants qui remplissaient la route ont sauté de joie, et les groupes environnementaux ont publié en masse des déclarations de bienvenue.
La fierté que le progrès de la conscience humaine ait permis de sauver les baleines était évidente sur son visage.
Tout au long du parcours, les gens agitaient des marionnettes de baleines, la mascotte des écologistes, pendant toute la durée de la conférence.
À la place du panneau de piquetage qui disait « Sauvez les baleines », un nouveau panneau a été accroché.
« La baleine a été sauvée – Brighton, 1982. »
--- Extrait du « Chapitre 9 : Le chant de la baleine »
Jedol, qui a donné un spectacle de dauphins au Grand Parc de Séoul, a rempli les trois conditions.
Jedoli, capturé en 2009 alors qu'il avait 9 ou 10 ans, a été maintenu en captivité pendant trois ans, jusqu'en 2012, date à laquelle il a été décidé de le relâcher dans la nature.
Comme il n'y a qu'un seul groupe de baleines franches australes dans les eaux de Jeju, la possibilité que Jedol-i les rejoigne était également élevée.
Cependant, nous ne devrions pas relâcher les dauphins comme on jette des pierres à la mer.
Parce que nous vivons depuis longtemps sans savoir comment survivre à l'état sauvage, notamment en chassant pour nous nourrir, il est indispensable de restaurer l'écologie et les rythmes comportementaux de la nature.
Pour y parvenir, nous devons rendre au « corps de spectacle » le « corps sauvage », ce qui est l'inverse de la manière dont les dauphins sauvages ont été acclimatés à l'aquarium.
L'exemple le plus représentatif est l'entraînement au nourrissage des poissons vivants.
Des poissons vivants sont placés dans le bassin et les dauphins sont autorisés à les chasser et à les manger eux-mêmes.
Dès son premier entraînement au parc national de Séoul, Jedol réussit à poursuivre et à attraper des poissons vivants.
Dans le même temps, les contacts avec les humains sont progressivement réduits afin qu'ils puissent survivre seuls dans la nature.
Enfin, une cage est installée dans l'océan pour permettre aux dauphins de s'acclimater au soleil, au vent et aux températures froides de l'eau.
Jedol a été transféré dans la cage du port de Seongsan, à Jeju, en mai 2013.
Parmi les dauphins confisqués, Chunsami et Sampal rejoignent également le groupe pour retourner à la mer.
Le 22 juin, environ un mois avant sa remise en liberté, Sampal a disparu à travers une déchirure dans le filet de sa cage.
Cinq jours plus tard, Sampal est repéré au sein d'un groupe de dauphins sauvages et devient le premier dauphin à être relâché avec succès dans la nature.
--- Extrait du « Chapitre 12 : Le retour des dauphins à la mer »
La dynamique de l'atmosphère, des océans, des terres émergées et de la biodiversité terrestre est perturbée, ce qui perturbe les systèmes physico-chimiques complexes et interconnectés de la planète.
Un seul rivet peut faire s'écraser un avion.
De plus en plus de boulons, d'écrous et de rivets rouillent et se détachent.
Un petit détail qui provoque le désastre : une baleine est au cœur de l'incident.
La baleine est énorme.
La baleine bleue, le plus grand animal de la planète, mesure plus de 20 mètres de long et pèse plus de 150 tonnes.
La merde est énorme aussi.
Les excréments de baleine sont riches en nutriments tels que le fer, le phosphore et l'azote.
Ainsi, là où les baleines défèquent, le phytoplancton prospère.
Le phytoplancton absorbe le dioxyde de carbone de l'atmosphère par photosynthèse.
Le phytoplancton ayant stocké du carbone est soit consommé par le zooplancton, soit il coule très lentement dans l'océan avec d'autres micronutriments.
Les scientifiques l'appellent « neige marine ».
La neige marine s'accumule sur le fond marin.
Le carbone absorbé par le phytoplancton est stocké ou séquestré ici.
Exposée à l'atmosphère, elle contribue à l'effet de serre, mais comme elle est enfouie profondément dans l'océan, elle n'a aucun effet sur le réchauffement climatique.
--- Extrait du « Chapitre 13 : Les baleines luttent contre le changement climatique »
Avis de l'éditeur
Le mythe de la baleine échouée
De monstre marin à faiseur de fortune
Il n'existe pas de mot plus approprié pour décrire les baleines que « merveille ».
Les baleines sont une merveille en soi.
Contrairement aux autres animaux marins, les baleines, qui sont revenues de la terre à la mer, regorgent d'histoires fascinantes, de leur taille énorme à leur intelligence remarquable, en passant par leurs capacités athlétiques, leur écologie et leur culture.
Dans un film, il y a une scène où un ancien pirate explique ce qu'est une baleine à un groupe de bandits qui n'ont jamais mis les pieds en mer.
Le groupe s'assoit autour d'un feu de camp au centre, trace un cercle à l'extérieur et explique au groupe que la taille de l'œil d'une baleine est à peu près celle-ci.
Ensuite, la taille, l'apparence et l'écologie des baleines sont expliquées.
Son nez est situé à l'arrière de sa tête, il attrape ses proies avec des vibrisses au lieu de dents, et il remonte occasionnellement à la surface de la mer pour respirer, en projetant de l'eau comme la pluie.
Il y a aussi une histoire sur la naissance d'un bébé et l'allaitement.
Les bandits ont passé à tabac le plus jeune membre du clan pirate, l'accusant de mentir.
Les personnes qui voient le film connaissent déjà l'apparence et l'écologie des baleines, alors elles en rient, mais celles qui n'ont jamais vu de baleine auraient du mal à croire qu'un tel animal existe réellement.
C’est peut-être pour cette raison que les baleines apparaissent comme des protagonistes dans les mythes et légendes de diverses cultures.
Les baleines jouent un rôle important dans la légende de la déesse inuit Sedna, dans le livre de Jonas de l'Ancien Testament et dans les histoires de Sinbad et de Pinocchio.
On trouve facilement, aussi bien en Orient qu'en Occident, des histoires de personnes ayant confondu des baleines avec des îles.
La baleine était un animal immense et intelligent, hors de portée de l'homme.
Ainsi, la tribu inuit, qui dépendait des baleines pour une grande partie de ses moyens de subsistance, a peut-être accompli de tels rituels de purification élaborés avant de partir chasser les baleines.
Le peuple Nuu-chah-nulth, qui vivait sur l'île de Vancouver au Canada et dans le nord-ouest du Pacifique, croyait que coucher avec sa femme un mois avant une chasse rendait impur.
Si ne serait-ce qu'un seul des chasseurs de baleines de cette tribu, également connue sous le nom de « Nootka », enfreignait le tabou, la chasse échouerait et le capitaine serait tenu pour responsable.
Pendant que son mari était en mer, sa femme attendait tranquillement à la maison, la porte ouverte, l'arrivée de la baleine.
On pensait que si un étranger visitait la maison, la chasse échouerait.
Le chaman de la tribu Nuu-chah-nul-th construisit un sanctuaire et y déposa les excréments de la femme du chasseur de baleines.
Il croyait que les excréments de sa femme attiraient les baleines vers le rivage.
Pages 147-148 (Baleine, je t'ai donné ce que tu voulais)
Ce qui a changé cette façon de penser, c'est l'échouage de baleines (une baleine morte échouée sur la terre ferme).
À l'époque, l'échouage de cette baleine constituait en soi un événement naturel et historique remarquable.
Même à la fin du XVIe siècle, les baleines étaient encore considérées comme des créatures mystérieuses et étaient reconnues dans le folklore comme des « monstres des mers ».
Cependant, avec le changement de perception et les progrès scientifiques de la Renaissance, les gens ont commencé à observer et à disséquer les baleines échouées, ce qui leur a permis d'acquérir une perspective différente.
Aujourd'hui, les baleines ne sont plus considérées que comme de simples animaux.
Par la suite, les baleines, qui étaient autrefois objets de crainte et d'admiration, furent réduites à un moyen de faire de l'argent.
Du golfe de Gascogne en Espagne à l'océan Arctique et à Nantucket en Amérique du Nord, des populations du monde entier ont commencé à harponner les « géants des mers » à des fins économiques.
Les êtres qui furent massacrés et emprisonnés
Jusqu'à ce qu'il soit reconnu comme un gentil géant
Lorsque la baleine, jadis objet de crainte, être mythique et monstre des mers, fut réduite à un simple animal, et que les Basques commencèrent à chasser les baleines à des fins commerciales, les puissances impérialistes telles que la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, les États-Unis, la Russie et le Japon se lancèrent toutes dans l'industrie baleinière.
Les océans du monde entier se sont teintés de rouge sang pour l'extraction de produits dérivés de la baleine tels que l'huile, la viande et le spermaceti.
Les navires baleiniers devenaient de plus en plus grands pour capturer les grandes baleines, comme l'énorme baleine bleue, qui était trop grosse pour être manipulée.
Rapidement, les navires baleiniers devinrent des usines des mers.
Et lorsqu'il n'y eut plus de baleines à pêcher, ils se déplaçaient vers un autre endroit et harponnaient à nouveau.
Avec l'avènement des navires à moteur diesel et l'invention des harpons explosifs, les populations de baleines ont commencé à décliner de façon exponentielle.
Après les deux guerres mondiales, on a ajouté des détecteurs de poissons, des sonars (sonars sous-marins) et même des avions.
À partir de ce moment, on rechercha les baleines plutôt que de les découvrir.
Au milieu et à la fin du XXe siècle, la pêche à la baleine était devenue médiocre.
Les navires baleiniers commencèrent à être vendus un à un, et les ports baleiniers, autrefois si animés, disparurent peu à peu.
En 1986, face au déclin de l'industrie baleinière dû à la diminution de la population de baleines, la Commission baleinière internationale a totalement interdit la chasse commerciale à la baleine.
C’est ainsi que prit fin, après 500 ans, la chasse commerciale à la baleine, qui avait véritablement commencé chez les Basques d’Espagne au XVe siècle.
Qu'est-ce qui a sauvé la baleine ? Ce n'est ni la sagesse humaine ni l'amour de la Terre.
C'est juste que le coût de la capture a augmenté en raison du manque de ressources, donc ils ne lancent plus de harpons.
Page 274 (Le chant de la baleine)
Cependant, même après l'interdiction de la chasse commerciale à la baleine, l'exploitation des baleines par l'homme s'est poursuivie.
Les dauphins et les orques, qui n'étaient pas concernés par l'interdiction de la chasse à la baleine, étaient néanmoins capturés, enfermés dans des aquariums et maltraités pour le divertissement humain.
Ils ont dû s'adapter aux petits bassins, aux poissons congelés et aux spectacles, et apprendre les mouvements de spectacle sous la direction des dresseurs.
C'est parce qu'on peut alors manger du poisson congelé.
Entre-temps, le « corps sauvage » s'est transformé en « corps de spectacle de dauphins ».
Ce n'est que récemment que les voix de l'opposition se sont fait plus fortes face à la réalité du massacre et de la captivité des baleines, réduites à une simple « ressource économique ».
Il est le fruit d'efforts de longue haleine menés par des militants écologistes, des scientifiques et des producteurs de médias.
Lorsque les scientifiques ont publié les résultats de leurs recherches sur le comportement et l'écologie des baleines, les médias les ont interprétés comme décrivant des processus mentaux avancés, des émotions diverses, ainsi qu'une individualité et une culture propres.
Les militants écologistes ont combattu le gouvernement et l'industrie en criant : « Les baleines ont aussi une vie ! »
C’est grâce à ces forces culturelles que les baleines, autrefois une ressource économique, furent redécouvertes comme des « géants affectueux » et qualifiées de « sujets de droits ».
Un géant bienveillant qui protège la paix et l'environnement,
D'un sujet de droits à une « personne non humaine »
Maintenant, quand on pense aux baleines, on pense peut-être à « L'étrange avocat Woo Young-woo ».
L'image d'elle, atteinte de troubles du spectre autistique, trouvant la paix en se concentrant uniquement sur le chant des baleines, loin du bruit fort et irritant du métro, et l'image de la baleine nageant librement au-dessus du métro comme pour protéger Wooyoungwoo, me viennent à l'esprit.
Ce changement de perception des baleines a de nombreuses implications philosophiques.
Descartes a un jour défini les animaux comme des êtres incapables d'éprouver conscience de soi, émotions ou douleur.
Il est défini comme un être qui ne réagit qu'à des stimuli de manière mécanique.
Les baleines étaient également perçues comme des êtres mécaniques.
Cependant, cette idée est réfutée par l'expérience du miroir.
Il a également été démontré que les dauphins, ainsi que les orangs-outans, les gorilles, les bonobos, les éléphants et les pies européennes, possèdent une conscience de soi.
Autrement dit, ces animaux, comme les humains, ne ressentent pas seulement des émotions et de la douleur, mais possèdent également des fonctions mentales avancées qui leur permettent de se percevoir comme autres.
Il existe d'innombrables raisons pour lesquelles les baleines doivent être traitées avec respect.
Les baleines deviennent désormais un symbole de paix et de protection de l'environnement.
Il a été révélé qu'il s'agit d'une « solution au changement climatique » qui capture le carbone et le rejette dans l'océan sans que personne ne le demande.
Les phénomènes dits de « pompe à baleines » et de « tapis roulant à baleines » jouent respectivement un rôle clé dans le cycle stable du carbone sur Terre grâce à leur voyage global des profondeurs marines à la surface de la mer et des pôles à l'équateur.
Nous dépensons actuellement des sommes colossales pour capturer artificiellement le carbone et le stocker sous la mer.
Cependant, la restauration des cycles de vie des baleines est beaucoup plus sûre et plus efficace que ces solutions de génie climatique.
Notre attitude envers les baleines ne devrait-elle pas changer maintenant ? Il est temps de réfléchir à la façon dont nous percevons ces êtres conscients d’eux-mêmes, capables d’échanges émotionnels avec les humains.
Récemment, une idée a émergé parmi les scientifiques et les philosophes de l'environnement selon laquelle ces êtres devraient être traités comme des « personnes ».
Certains philosophes et théoriciens des droits des animaux accordent un statut particulier aux espèces animales conscientes d'elles-mêmes, les qualifiant de « personnes non humaines ».
Ce concept commence par la distinction entre « humain » et « personne ».
Si l'humain est une catégorie biologique définie par la comparaison des caractéristiques physiques avec l'apparence animale, la personne désigne une entité qui fonctionne comme un sujet autonome doté de conscience de soi, de subjectivité et de sociabilité.
Le philosophe environnemental Thomas White soutient que les dauphins devraient être considérés comme des personnes, arguant que des preuves scientifiques ont démontré qu'ils ont conscience d'eux-mêmes et qu'ils portent des jugements moraux.
En bref, il s'agit d'une entité non humaine biologiquement différente des humains (non humaine), mais qui partage des caractéristiques (personnalité) que l'on pensait auparavant propres aux humains.
Pages 399-400 (Droits des baleines, personnes non humaines)
La baleine fantôme disparue, Jedol, retourne à la mer
Le premier ouvrage à documenter l'histoire des baleines et de la chasse à la baleine en Corée.
Notre pays a été le premier à réagir à ces changements.
Lorsque les baleines franches australes, dont Jedoli, Chunsami et Sampali, capturées illégalement au large de l'île de Jeju et utilisées dans des spectacles de dauphins, sont retournées dans leur patrie, la Corée du Sud est devenue le premier pays à établir un système (société écologique) qui accorde des droits légaux aux créatures non humaines ayant une valeur écologique significative et à l'appliquer aux dauphins.
(*La loi néo-zélandaise sur le fleuve Whanganui, promulguée en 2017, confère une personnalité juridique au bassin du fleuve, y compris sa flore, sa faune, son eau et ses rochers, et nomme deux personnes, chacune nommée par le gouvernement central et le peuple maori, comme gardiens légaux pour protéger les droits du fleuve.
La rivière Hwangganui appartient à la rivière, pas aux humains...
De même, si la baleine franche australe est désignée comme une entité écologique, elle peut intenter une action en dommages-intérêts lorsque son habitat est endommagé, par exemple lors de la construction d'un parc éolien en mer.
Parce que la baleine franche australe est titulaire de droits.
Pages 403-404 (Droits des baleines, personnes non humaines)
Ce livre regorge d'informations sur les baleines coréennes, notamment sur l'histoire de la chasse à la baleine et des baleines en Corée, ainsi que sur le mouvement de libération des dauphins qui s'est développé depuis le milieu des années 2010 ; une mine d'informations inédites.
L'histoire de l'énigmatique tribu qui a laissé derrière elle les pétroglyphes de Bangudae représentant des scènes préhistoriques de chasse à la baleine, la mentalité nationaliste de la chasse à la baleine coréenne qui a repris après la libération en 1945, la chasse illégale à la baleine qui se poursuit en mer de l'Est et le retour chez eux de huit baleines franches australes de Jeju, dont Jedol, captivent l'attention du lecteur.
Pour cet ouvrage, l'auteur a consacré près de 20 ans à étudier les vestiges de l'Holocauste, les habitats des baleines sauvages et les aquariums où sont gardés des dauphins en captivité, à Jeju (Corée), Taiji (Japon), Husavik et Hvalfjord (Islande), Dingle (Irlande), Londres, Dundee et Kingston upon Hull (Angleterre), la mer des Salish (Canada), le banc de Stellwagen et Orlando, Nantucket et New Bedford (Nouvelle-Angleterre, États-Unis), le détroit du Prince-William (Alaska), Shark Bay et Perth (Australie-Occidentale), ainsi que Kaktovik et le Svalbard (Arctique).
En passant en revue plus de 200 articles, rapports et textes originaux, nous transmettons les connaissances scientifiques les plus récentes sur l'écologie des baleines, tout en analysant de manière critique la politique internationale tumultueuse de la chasse à la baleine, y compris la récente reprise de la chasse commerciale à la baleine par le Japon et l'île de Man.
Les baleines, autrefois considérées comme des « monstres des mers » et des « objets de massacre et d'exploitation », passent désormais du statut de « doux géants » à celui de « sujets de droits ».
À l'heure de la crise climatique, les baleines servent de révélateur de la façon dont nous, les humains, percevons la nature.
Notre perception des baleines déterminera notre réaction face aux défis naturels qui nous attendent.
C’est pourquoi tout le monde devrait lire et réfléchir ensemble à « Le Géant Doux ».
« Le Géant Doux » est un rapport écologique vivant qui retrace fidèlement et de manière vivante les informations les plus récentes sur les baleines.
C'est aussi un livre d'histoire qui retrace la longue histoire des relations entre les baleines et les humains, de la mythologie à la culture baleinière, en passant par les dauphins d'aquarium, jusqu'au « sujet de droits ».
On peut aussi le lire comme un rapport saisissant qui soulève de sérieuses préoccupations, des réflexions et une prise de conscience sur les animaux et les humains, la nature et les humains.
Dans cet ouvrage, les lecteurs seront amenés à réfléchir à l'histoire des baleines et des humains, aux problématiques actuelles qui les concernent, ainsi qu'aux relations souhaitables entre la nature et les humains, et entre les animaux et les humains.
« Le Géant Doux » ne se limite pas à l'histoire d'une étrange baleine.
Il s'agit d'une conversation chaleureuse et d'une réflexion sur l'avenir de l'humanité, qui doit vivre en harmonie avec la nature.
De monstre marin à faiseur de fortune
Il n'existe pas de mot plus approprié pour décrire les baleines que « merveille ».
Les baleines sont une merveille en soi.
Contrairement aux autres animaux marins, les baleines, qui sont revenues de la terre à la mer, regorgent d'histoires fascinantes, de leur taille énorme à leur intelligence remarquable, en passant par leurs capacités athlétiques, leur écologie et leur culture.
Dans un film, il y a une scène où un ancien pirate explique ce qu'est une baleine à un groupe de bandits qui n'ont jamais mis les pieds en mer.
Le groupe s'assoit autour d'un feu de camp au centre, trace un cercle à l'extérieur et explique au groupe que la taille de l'œil d'une baleine est à peu près celle-ci.
Ensuite, la taille, l'apparence et l'écologie des baleines sont expliquées.
Son nez est situé à l'arrière de sa tête, il attrape ses proies avec des vibrisses au lieu de dents, et il remonte occasionnellement à la surface de la mer pour respirer, en projetant de l'eau comme la pluie.
Il y a aussi une histoire sur la naissance d'un bébé et l'allaitement.
Les bandits ont passé à tabac le plus jeune membre du clan pirate, l'accusant de mentir.
Les personnes qui voient le film connaissent déjà l'apparence et l'écologie des baleines, alors elles en rient, mais celles qui n'ont jamais vu de baleine auraient du mal à croire qu'un tel animal existe réellement.
C’est peut-être pour cette raison que les baleines apparaissent comme des protagonistes dans les mythes et légendes de diverses cultures.
Les baleines jouent un rôle important dans la légende de la déesse inuit Sedna, dans le livre de Jonas de l'Ancien Testament et dans les histoires de Sinbad et de Pinocchio.
On trouve facilement, aussi bien en Orient qu'en Occident, des histoires de personnes ayant confondu des baleines avec des îles.
La baleine était un animal immense et intelligent, hors de portée de l'homme.
Ainsi, la tribu inuit, qui dépendait des baleines pour une grande partie de ses moyens de subsistance, a peut-être accompli de tels rituels de purification élaborés avant de partir chasser les baleines.
Le peuple Nuu-chah-nulth, qui vivait sur l'île de Vancouver au Canada et dans le nord-ouest du Pacifique, croyait que coucher avec sa femme un mois avant une chasse rendait impur.
Si ne serait-ce qu'un seul des chasseurs de baleines de cette tribu, également connue sous le nom de « Nootka », enfreignait le tabou, la chasse échouerait et le capitaine serait tenu pour responsable.
Pendant que son mari était en mer, sa femme attendait tranquillement à la maison, la porte ouverte, l'arrivée de la baleine.
On pensait que si un étranger visitait la maison, la chasse échouerait.
Le chaman de la tribu Nuu-chah-nul-th construisit un sanctuaire et y déposa les excréments de la femme du chasseur de baleines.
Il croyait que les excréments de sa femme attiraient les baleines vers le rivage.
Pages 147-148 (Baleine, je t'ai donné ce que tu voulais)
Ce qui a changé cette façon de penser, c'est l'échouage de baleines (une baleine morte échouée sur la terre ferme).
À l'époque, l'échouage de cette baleine constituait en soi un événement naturel et historique remarquable.
Même à la fin du XVIe siècle, les baleines étaient encore considérées comme des créatures mystérieuses et étaient reconnues dans le folklore comme des « monstres des mers ».
Cependant, avec le changement de perception et les progrès scientifiques de la Renaissance, les gens ont commencé à observer et à disséquer les baleines échouées, ce qui leur a permis d'acquérir une perspective différente.
Aujourd'hui, les baleines ne sont plus considérées que comme de simples animaux.
Par la suite, les baleines, qui étaient autrefois objets de crainte et d'admiration, furent réduites à un moyen de faire de l'argent.
Du golfe de Gascogne en Espagne à l'océan Arctique et à Nantucket en Amérique du Nord, des populations du monde entier ont commencé à harponner les « géants des mers » à des fins économiques.
Les êtres qui furent massacrés et emprisonnés
Jusqu'à ce qu'il soit reconnu comme un gentil géant
Lorsque la baleine, jadis objet de crainte, être mythique et monstre des mers, fut réduite à un simple animal, et que les Basques commencèrent à chasser les baleines à des fins commerciales, les puissances impérialistes telles que la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, les États-Unis, la Russie et le Japon se lancèrent toutes dans l'industrie baleinière.
Les océans du monde entier se sont teintés de rouge sang pour l'extraction de produits dérivés de la baleine tels que l'huile, la viande et le spermaceti.
Les navires baleiniers devenaient de plus en plus grands pour capturer les grandes baleines, comme l'énorme baleine bleue, qui était trop grosse pour être manipulée.
Rapidement, les navires baleiniers devinrent des usines des mers.
Et lorsqu'il n'y eut plus de baleines à pêcher, ils se déplaçaient vers un autre endroit et harponnaient à nouveau.
Avec l'avènement des navires à moteur diesel et l'invention des harpons explosifs, les populations de baleines ont commencé à décliner de façon exponentielle.
Après les deux guerres mondiales, on a ajouté des détecteurs de poissons, des sonars (sonars sous-marins) et même des avions.
À partir de ce moment, on rechercha les baleines plutôt que de les découvrir.
Au milieu et à la fin du XXe siècle, la pêche à la baleine était devenue médiocre.
Les navires baleiniers commencèrent à être vendus un à un, et les ports baleiniers, autrefois si animés, disparurent peu à peu.
En 1986, face au déclin de l'industrie baleinière dû à la diminution de la population de baleines, la Commission baleinière internationale a totalement interdit la chasse commerciale à la baleine.
C’est ainsi que prit fin, après 500 ans, la chasse commerciale à la baleine, qui avait véritablement commencé chez les Basques d’Espagne au XVe siècle.
Qu'est-ce qui a sauvé la baleine ? Ce n'est ni la sagesse humaine ni l'amour de la Terre.
C'est juste que le coût de la capture a augmenté en raison du manque de ressources, donc ils ne lancent plus de harpons.
Page 274 (Le chant de la baleine)
Cependant, même après l'interdiction de la chasse commerciale à la baleine, l'exploitation des baleines par l'homme s'est poursuivie.
Les dauphins et les orques, qui n'étaient pas concernés par l'interdiction de la chasse à la baleine, étaient néanmoins capturés, enfermés dans des aquariums et maltraités pour le divertissement humain.
Ils ont dû s'adapter aux petits bassins, aux poissons congelés et aux spectacles, et apprendre les mouvements de spectacle sous la direction des dresseurs.
C'est parce qu'on peut alors manger du poisson congelé.
Entre-temps, le « corps sauvage » s'est transformé en « corps de spectacle de dauphins ».
Ce n'est que récemment que les voix de l'opposition se sont fait plus fortes face à la réalité du massacre et de la captivité des baleines, réduites à une simple « ressource économique ».
Il est le fruit d'efforts de longue haleine menés par des militants écologistes, des scientifiques et des producteurs de médias.
Lorsque les scientifiques ont publié les résultats de leurs recherches sur le comportement et l'écologie des baleines, les médias les ont interprétés comme décrivant des processus mentaux avancés, des émotions diverses, ainsi qu'une individualité et une culture propres.
Les militants écologistes ont combattu le gouvernement et l'industrie en criant : « Les baleines ont aussi une vie ! »
C’est grâce à ces forces culturelles que les baleines, autrefois une ressource économique, furent redécouvertes comme des « géants affectueux » et qualifiées de « sujets de droits ».
Un géant bienveillant qui protège la paix et l'environnement,
D'un sujet de droits à une « personne non humaine »
Maintenant, quand on pense aux baleines, on pense peut-être à « L'étrange avocat Woo Young-woo ».
L'image d'elle, atteinte de troubles du spectre autistique, trouvant la paix en se concentrant uniquement sur le chant des baleines, loin du bruit fort et irritant du métro, et l'image de la baleine nageant librement au-dessus du métro comme pour protéger Wooyoungwoo, me viennent à l'esprit.
Ce changement de perception des baleines a de nombreuses implications philosophiques.
Descartes a un jour défini les animaux comme des êtres incapables d'éprouver conscience de soi, émotions ou douleur.
Il est défini comme un être qui ne réagit qu'à des stimuli de manière mécanique.
Les baleines étaient également perçues comme des êtres mécaniques.
Cependant, cette idée est réfutée par l'expérience du miroir.
Il a également été démontré que les dauphins, ainsi que les orangs-outans, les gorilles, les bonobos, les éléphants et les pies européennes, possèdent une conscience de soi.
Autrement dit, ces animaux, comme les humains, ne ressentent pas seulement des émotions et de la douleur, mais possèdent également des fonctions mentales avancées qui leur permettent de se percevoir comme autres.
Il existe d'innombrables raisons pour lesquelles les baleines doivent être traitées avec respect.
Les baleines deviennent désormais un symbole de paix et de protection de l'environnement.
Il a été révélé qu'il s'agit d'une « solution au changement climatique » qui capture le carbone et le rejette dans l'océan sans que personne ne le demande.
Les phénomènes dits de « pompe à baleines » et de « tapis roulant à baleines » jouent respectivement un rôle clé dans le cycle stable du carbone sur Terre grâce à leur voyage global des profondeurs marines à la surface de la mer et des pôles à l'équateur.
Nous dépensons actuellement des sommes colossales pour capturer artificiellement le carbone et le stocker sous la mer.
Cependant, la restauration des cycles de vie des baleines est beaucoup plus sûre et plus efficace que ces solutions de génie climatique.
Notre attitude envers les baleines ne devrait-elle pas changer maintenant ? Il est temps de réfléchir à la façon dont nous percevons ces êtres conscients d’eux-mêmes, capables d’échanges émotionnels avec les humains.
Récemment, une idée a émergé parmi les scientifiques et les philosophes de l'environnement selon laquelle ces êtres devraient être traités comme des « personnes ».
Certains philosophes et théoriciens des droits des animaux accordent un statut particulier aux espèces animales conscientes d'elles-mêmes, les qualifiant de « personnes non humaines ».
Ce concept commence par la distinction entre « humain » et « personne ».
Si l'humain est une catégorie biologique définie par la comparaison des caractéristiques physiques avec l'apparence animale, la personne désigne une entité qui fonctionne comme un sujet autonome doté de conscience de soi, de subjectivité et de sociabilité.
Le philosophe environnemental Thomas White soutient que les dauphins devraient être considérés comme des personnes, arguant que des preuves scientifiques ont démontré qu'ils ont conscience d'eux-mêmes et qu'ils portent des jugements moraux.
En bref, il s'agit d'une entité non humaine biologiquement différente des humains (non humaine), mais qui partage des caractéristiques (personnalité) que l'on pensait auparavant propres aux humains.
Pages 399-400 (Droits des baleines, personnes non humaines)
La baleine fantôme disparue, Jedol, retourne à la mer
Le premier ouvrage à documenter l'histoire des baleines et de la chasse à la baleine en Corée.
Notre pays a été le premier à réagir à ces changements.
Lorsque les baleines franches australes, dont Jedoli, Chunsami et Sampali, capturées illégalement au large de l'île de Jeju et utilisées dans des spectacles de dauphins, sont retournées dans leur patrie, la Corée du Sud est devenue le premier pays à établir un système (société écologique) qui accorde des droits légaux aux créatures non humaines ayant une valeur écologique significative et à l'appliquer aux dauphins.
(*La loi néo-zélandaise sur le fleuve Whanganui, promulguée en 2017, confère une personnalité juridique au bassin du fleuve, y compris sa flore, sa faune, son eau et ses rochers, et nomme deux personnes, chacune nommée par le gouvernement central et le peuple maori, comme gardiens légaux pour protéger les droits du fleuve.
La rivière Hwangganui appartient à la rivière, pas aux humains...
De même, si la baleine franche australe est désignée comme une entité écologique, elle peut intenter une action en dommages-intérêts lorsque son habitat est endommagé, par exemple lors de la construction d'un parc éolien en mer.
Parce que la baleine franche australe est titulaire de droits.
Pages 403-404 (Droits des baleines, personnes non humaines)
Ce livre regorge d'informations sur les baleines coréennes, notamment sur l'histoire de la chasse à la baleine et des baleines en Corée, ainsi que sur le mouvement de libération des dauphins qui s'est développé depuis le milieu des années 2010 ; une mine d'informations inédites.
L'histoire de l'énigmatique tribu qui a laissé derrière elle les pétroglyphes de Bangudae représentant des scènes préhistoriques de chasse à la baleine, la mentalité nationaliste de la chasse à la baleine coréenne qui a repris après la libération en 1945, la chasse illégale à la baleine qui se poursuit en mer de l'Est et le retour chez eux de huit baleines franches australes de Jeju, dont Jedol, captivent l'attention du lecteur.
Pour cet ouvrage, l'auteur a consacré près de 20 ans à étudier les vestiges de l'Holocauste, les habitats des baleines sauvages et les aquariums où sont gardés des dauphins en captivité, à Jeju (Corée), Taiji (Japon), Husavik et Hvalfjord (Islande), Dingle (Irlande), Londres, Dundee et Kingston upon Hull (Angleterre), la mer des Salish (Canada), le banc de Stellwagen et Orlando, Nantucket et New Bedford (Nouvelle-Angleterre, États-Unis), le détroit du Prince-William (Alaska), Shark Bay et Perth (Australie-Occidentale), ainsi que Kaktovik et le Svalbard (Arctique).
En passant en revue plus de 200 articles, rapports et textes originaux, nous transmettons les connaissances scientifiques les plus récentes sur l'écologie des baleines, tout en analysant de manière critique la politique internationale tumultueuse de la chasse à la baleine, y compris la récente reprise de la chasse commerciale à la baleine par le Japon et l'île de Man.
Les baleines, autrefois considérées comme des « monstres des mers » et des « objets de massacre et d'exploitation », passent désormais du statut de « doux géants » à celui de « sujets de droits ».
À l'heure de la crise climatique, les baleines servent de révélateur de la façon dont nous, les humains, percevons la nature.
Notre perception des baleines déterminera notre réaction face aux défis naturels qui nous attendent.
C’est pourquoi tout le monde devrait lire et réfléchir ensemble à « Le Géant Doux ».
« Le Géant Doux » est un rapport écologique vivant qui retrace fidèlement et de manière vivante les informations les plus récentes sur les baleines.
C'est aussi un livre d'histoire qui retrace la longue histoire des relations entre les baleines et les humains, de la mythologie à la culture baleinière, en passant par les dauphins d'aquarium, jusqu'au « sujet de droits ».
On peut aussi le lire comme un rapport saisissant qui soulève de sérieuses préoccupations, des réflexions et une prise de conscience sur les animaux et les humains, la nature et les humains.
Dans cet ouvrage, les lecteurs seront amenés à réfléchir à l'histoire des baleines et des humains, aux problématiques actuelles qui les concernent, ainsi qu'aux relations souhaitables entre la nature et les humains, et entre les animaux et les humains.
« Le Géant Doux » ne se limite pas à l'histoire d'une étrange baleine.
Il s'agit d'une conversation chaleureuse et d'une réflexion sur l'avenir de l'humanité, qui doit vivre en harmonie avec la nature.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 27 septembre 2024
Nombre de pages, poids, dimensions : 452 pages | 902 g | 162 × 237 × 30 mm
- ISBN13 : 9791189327378
- ISBN10 : 1189327376
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Langue coréenne
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