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L'univers en boîte
L'univers en boîte
Description
Introduction au livre
« Une nouvelle cosmologie qui attire aujourd'hui l'attention de la communauté scientifique ! »
Un monde de simulation merveilleux se déploie sur un écran carré.

Le manuel scientifique « L'Univers dans une boîte », qui traite des simulations spatiales, présente la première étude de simulation informatique de l'univers.
Comme chacun sait, la simulation est une technologie qui met en œuvre un monde virtuel.
En tant que discipline qui étudie l'univers, invisible et intangible, tandis que des éléments dont l'existence est imperceptible déterminent le destin de l'univers, un nouveau type de physique a émergé pour combler le fossé entre théorie et expérience : la « simulation cosmologique » par ordinateur.
Si vous créez un univers miniature à l'intérieur de votre ordinateur, que vous lui attribuez un ensemble de règles, puis que vous appuyez sur le bouton « Exécuter », un laboratoire spatial s'ouvre sur un petit écran carré, et à ce moment précis, les secrets de l'univers se dévoilent sous vos yeux.


À première vue, on pourrait penser ceci :
« Le comportement des particules élémentaires est décrit par la mécanique quantique, et les mouvements des grands corps célestes ont été théorisés par Newton et Einstein ; la simulation spatiale n’est-elle donc pas simplement un processus de confirmation des théories existantes ? » Andrew Pontzen, professeur de cosmologie à l’University College London et expert en simulation, souligne que la simulation spatiale est un guide qui ouvre la voie à l’élaboration de nouvelles théories, et « un art à part entière du monde scientifique qui dépasse le cadre de la physique et mêle calcul, science et créativité humaine ».
En surmontant les limitations des ordinateurs, en définissant les éléments individuels aussi concisément que possible et en tenant compte des détails qui n'avaient pas été pris en compte afin d'obtenir les meilleurs résultats, une vision de l'univers se dessine finalement.


Ce livre de vulgarisation scientifique explique clairement les principes et la signification du domaine quelque peu méconnu de la simulation spatiale et fournit des indications précises sur la manière dont la simulation est concrètement utilisée pour résoudre les mystères de l'univers.
Dès sa parution, l'ouvrage a suscité de grandes attentes chez des experts de divers domaines, notamment l'astronome Martin Rees, le physicien quantique Jim Al-Khalili et la mathématicienne Hannah Fry. Il a été reconnu pour son importance, notamment en étant sélectionné parmi les meilleurs livres de 2023 par le Financial Times, et a reçu les éloges de grands médias tels que Time, New Scientist, le Wall Street Journal et Publisher's Weekly.
Comme le dit Jim Al-Khalili, « À l’heure où les ordinateurs sont devenus des laboratoires », et alors que les progrès technologiques atteignent un niveau sans précédent, notamment grâce aux attentes suscitées par les ordinateurs quantiques, ce livre est essentiel pour notre société.
  • Vous pouvez consulter un aperçu du contenu du livre.
    Aperçu

indice
introduction
Chapitre 1 Météo et climat
Chapitre 2 : Matière noire, énergie sombre et toile cosmique
Chapitre 3 : Galaxies et sous-grilles
Chapitre 4 Trous noirs
Chapitre 5 : La mécanique quantique et l'origine de l'univers
Chapitre 6 Simulation d'accident
Chapitre 7 : Simulation, science et réalité
Remerciements│Note du traducteur│Notes│Index

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Dans le livre
Pour mettre l'univers sur un ordinateur, il faut faire preuve d'audace.
En réalité, cette tâche est intrinsèquement difficile.
Il n'est jamais facile de comprendre l'interaction complexe d'innombrables facteurs microscopiques qui aboutissent à un résultat global.
Si une seule variable, même mineure, est mal saisie, il est très probable que les résultats obtenus soient complètement erronés.
La clé de la simulation réside dans la conception du programme, de manière à ce que chaque élément soit défini avec la plus grande précision possible et que les effets secondaires dus au manque d'informations soient minimisés.
--- p.13

À notre connaissance, l'espace n'a pas de frontières.
On imagine souvent un univers en expansion comme une « bulle plus grande », mais ce n’est pas vraiment une métaphore appropriée.
L'univers que nous observons est déjà rempli d'un réseau cosmique de galaxies, et pourtant les distances entre les galaxies augmentent.
Cette situation n'est jamais facile à visualiser, et c'est un problème auquel nous nous heurtons toujours lorsque nous simulons l'univers.
Comment reproduire un univers sans limites sur un ordinateur aux capacités finies ?
--- p.99

Après avoir découvert les coulisses de la simulation, j'ai été submergé par une immense déception.
Parce que les ordinateurs étaient trop peu puissants pour exécuter les simulations souhaitées par les astrophysiciens.
Même en simulant une seule galaxie, l'ordinateur planterait si les lois fondamentales de la physique n'étaient pas simplifiées au maximum.
En particulier, la simulation de la vie d'une star exige un laxisme regrettable quant aux principes fondamentaux.
--- p.114

En réalité, les phénomènes quantiques déterminent la forme et donnent un sens à l'univers tout entier.
Selon la cosmologie moderne, tout dans l'univers — la toile cosmique, les halos de matière noire, les galaxies, les trous noirs, les planètes, la vie, et vous et moi — a vu le jour grâce à une incertitude quantique primordiale.
Ce qui nous apparaît solide n'est qu'un aspect d'un univers qui existe secrètement et de manière ambiguë à toutes les échelles.
Il s'agit de la dernière pièce du puzzle physique qui doit d'une manière ou d'une autre se refléter dans la simulation.
--- p.184~185

Le véritable objectif de la simulation est d'intégrer systématiquement les connaissances scientifiques, les intuitions et la collaboration entre les scientifiques.
La création et l'exécution de simulations, ainsi que leur comparaison avec des données d'observation, nécessitent une expertise dans un large éventail de domaines, notamment la dynamique des fluides, le cycle de vie des étoiles et des trous noirs, la mécanique quantique, l'optique et l'intelligence artificielle.
Cependant, la plupart des scientifiques ont du mal à se spécialiser dans un seul de ces domaines.
En d'autres termes, l'idée est que terminer une simulation n'est jamais quelque chose que l'on peut faire seul.
--- p.294~295

Les résultats les plus intéressants des simulations ne sont pas les mondes virtuels qu'elles créent.
Ce monde n'est qu'une ombre qui reflète grossièrement la réalité, et il est aussi sinistre qu'une prévision météorologique.
Ce qui est vraiment intéressant, c'est la collaboration entre les personnes qui relient différentes idées scientifiques et produisent des résultats.
Le code est une série d'instructions données à un ordinateur, mais c'est aussi une expression collective qui évolue d'elle-même, comme un organisme vivant, sur une toile qui rassemble les idées diverses des gens sur l'univers.
--- p.296

Avis de l'éditeur
Comme l'a révélé le sculpteur d'espaces virtuels Andrew Pontzen,
Le potentiel illimité de la recherche en simulation spatiale

Pour comprendre la simulation spatiale, il faut d'abord comprendre précisément ce qu'est une simulation.
La simulation est « une technologie qui prédit les résultats qui apparaîtraient dans des situations réelles en modélisant un phénomène ou un événement spécifique sur un ordinateur et en l'exécutant virtuellement. »
Les simulations sont étroitement liées à notre vie quotidienne, notamment les simulations de vol, les simulations atmosphériques telles que les prévisions météorologiques, les jeux vidéo, les effets spéciaux et la planification financière.
Parmi elles, la recherche par simulation ciblant le domaine spatial est celle à laquelle travaille Andrew Pontzen, l'auteur de ce livre.
Il est facile de se représenter la différence entre une fourmi isolée et une colonie de fourmis.
Les fourmis sont des créatures fragiles qui semblent incapables de faire quoi que ce soit seules, mais lorsqu'elles se regroupent, elles font preuve d'un comportement collectif étonnant, comme aplanir les routes accidentées, construire de grands ponts et trouver de la nourriture.
L'univers est similaire.
Si le comportement des particules individuelles peut être expliqué par les théories physiques existantes, il est difficile d'expliquer clairement le processus par lequel elles s'assemblent pour former des nuages ​​de gaz et de poussière, puis des étoiles et des galaxies.
Ce que nous savons aujourd'hui, c'est que « il y a des milliards d'années, des nuages ​​de gaz se sont agglomérés sous l'effet de leur propre gravité pour former des étoiles », résultat de simulations sophistiquées.
L'objectif de la recherche en simulation spatiale n'est pas de découvrir la profonde providence de l'univers, mais de comprendre les principes collectifs et les relations de la matière, comme les particules, les étoiles et les nuages ​​de gaz, dans l'univers.
Cet ouvrage, qui présente un raccourci vers la recherche en simulation spatiale que les astrophysiciens poursuivent sans relâche depuis 50 ans, tout en identifiant clairement ses limites, deviendra un manuel de référence dans le domaine de la simulation spatiale.


Le chapitre 1 commence par une prévision météorologique, très proche de la réalité, pour vous aider à comprendre la simulation.
Les chapitres 2 à 5 traitent de la matière noire, de l'énergie noire, des trous noirs, des galaxies et de la mécanique quantique, qui sont les mystères non résolus de l'univers, et examinent le rôle des simulations dans la découverte des origines de l'univers.
Le chapitre 6 se projette dans l'avenir des progrès technologiques directement liés à la simulation, tels que l'intelligence artificielle et l'apprentissage automatique, qui deviennent des outils de recherche importants dans divers domaines, y compris la cosmologie.
Le chapitre 7 se conclut par la présentation de l’hypothèse de la simulation, c’est-à-dire le débat sur la question de savoir si le monde dans lequel nous vivons est une simulation.


De la matière noire à la mécanique quantique, un laboratoire spatial informatisé qui parcourt l'immensité de l'espace.

Au XIXe siècle, le météorologue américain Cleveland Abbey et les physiciens écossais Louis Fry Richardson et Dorothy Richardson ont reconnu l'importance de la simulation avant même l'existence des ordinateurs et ont proposé une série de méthodes de calcul qui soulignaient l'importance des « conditions initiales » et des « règles ».
Depuis l'avènement des ordinateurs, de nombreux scientifiques se sont efforcés de rendre possibles des simulations comme celles d'aujourd'hui en se basant sur les théories de leur époque, notamment Charles Babbage, le premier développeur d'ordinateurs ; Ada Lovelace, la première programmeuse informatique au monde ; John von Neumann, mathématicien qui a souligné plus que quiconque l'importance des prévisions météorologiques ; et Grace Hopper, qui a créé le premier code que nous utilisons aujourd'hui.
Une autre raison pour laquelle ce livre est si fascinant est qu'il retrace l'histoire des sciences à travers le prisme de figures individuelles, et il est particulièrement fascinant parce qu'il détaille les réalisations de femmes scientifiques qui sont souvent restées méconnues au sein de la communauté scientifique.


Ainsi, grâce aux progrès de l'informatique, les simulations qui ont débuté à la fin du XIXe siècle pour les prévisions météorologiques ont évolué jusqu'à traiter des échelles astronomiques, et leur champ d'application s'est étendu à l'espace.
Les chapitres 2 à 5 sont consacrés à l'exploration des éléments clés de la recherche cosmologique, notamment la matière noire, l'énergie noire, les galaxies, les trous noirs et la mécanique quantique.
Il couvre notamment en détail les travaux de recherche menés par les scientifiques sur la matière noire, l'énergie noire, les galaxies, les trous noirs et la mécanique quantique, tout en présentant des résultats concrets obtenus grâce à des études de simulation.
Parmi eux, la matière noire et l'énergie sombre sont des sujets qui reviennent constamment dans la recherche en cosmologie.
Dans les années 1980 et 1990, les astronomes ont apporté la plus grande contribution à la preuve de l'existence de la matière noire et de l'énergie noire grâce à des données d'observation et des simulations. C'est également à cette époque qu'ils ont commencé à classifier systématiquement les composantes de l'univers à l'aide de télescopes astronomiques pilotés par ordinateur.
Le boson de Higgs, découvert en 2012 au CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire), a été découvert plus d'un demi-siècle après que son existence ait été prédite théoriquement, en même temps que Neptune et les neutrinos. Son identité a été établie grâce à une simulation de collision réalisée au préalable.
De même que la découverte du boson de Higgs a laissé une empreinte indélébile, nous pouvons nous réjouir des résultats de simulation qui seront obtenus lorsque l'identité de la matière noire et de l'énergie sombre sera révélée.

S'interroger sur l'avenir de la cosmologie
La simulation comme pont entre la théorie et l'expérimentation

Dans le dernier chapitre, l'auteur présente une hypothèse intéressante.
« Et si le monde dans lequel nous vivons était lui-même une simulation géante ? » Comme le montre le film [Matrix], l'idée que la réalité est une simulation est un thème récurrent des films et des livres de science-fiction depuis les années 1950, lorsque les ordinateurs ont commencé à devenir un sujet d'intérêt public.
Mais l'hypothèse de la simulation n'intéresse pas que les auteurs de science-fiction.
Des scientifiques de renom, dont le physicien quantique Seth Lloyd, le physicien Brian Greene, le biologiste évolutionniste Richard Dawkins et l'astronome Neil Tyson, prennent au sérieux l'hypothèse de la simulation.
L'auteur adopte une position critique vis-à-vis de l'hypothèse de la simulation, invoquant des raisons réalistes telles que les limitations des ordinateurs numériques et quantiques, et apporte des preuves concrètes de son inexactitude. Il s'agit néanmoins d'une question importante à considérer dans une perspective d'avenir pour la science.


Comme Andrew Pontzen le souligne également tout au long du livre, les simulations ont des limites évidentes.
Les simulations ne peuvent pas résoudre tous les problèmes que la physique théorique ne peut pas résoudre aujourd'hui.
Toutefois, si les simulations peuvent apporter des réponses à des phénomènes astronomiques difficiles à calculer directement et à expérimenter en peu de temps, alors les simulations elles-mêmes servent de « pont entre la théorie et l'expérience ».
Le véritable accomplissement de la simulation réside dans la compréhension de la manière dont des phénomènes complexes émergent de règles simples codées dans la simulation.
L'auteur affirme que le véritable sens de la recherche par simulation réside dans « la collaboration entre des personnes qui relient des idées scientifiques diverses et produisent des résultats ».
La recherche en simulation spatiale est un domaine d'étude aux possibilités infinies, comparables à celles d'un nouveau-né.
Grâce aux progrès des technologies de pointe, la recherche par simulation, qui inaugurera une nouvelle ère de la cosmologie, jouera un rôle crucial dans la découverte des secrets de l'univers qui restent encore à percer.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 22 mars 2024
Nombre de pages, poids, dimensions : 332 pages | 420 g | 142 × 210 × 20 mm
- ISBN13 : 9788925575339
- ISBN10 : 8925575337

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