Passer aux informations sur le produit
Pour faire entrer le vent dans nos vies
Pour faire entrer le vent dans nos vies
Description
Introduction au livre
Un mot du médecin
Profitez du monde merveilleux
Une nouvelle œuvre de Pascal Bruckner, lauréat des Prix Médicis, Prix Renaudot, Prix Montaigne et Prix Duménil.
Elle offre une solution à la solitude, à la léthargie, à l'ennui et à la dépression des gens modernes absorbés par leurs smartphones.
Ouvrons la porte et sortons.
Rencontrons-nous, vivons l'aventure et amusons-nous dans le monde réel.
La vie est pleine de sacré et d'émerveillement.
27 octobre 2023. Directeur de programme en sciences humaines, Son Min-gyu
Lauréat des Prix Médicis, Prix Renaudot, Prix Montaigne et Prix Duménil
Une nouvelle œuvre de Pascal Brückner, intellectuel de renommée mondiale

Une philosophie de l'aventure et de la découverte qui évoque de nouvelles possibilités dans une ère de léthargie.
« Ta vie devrait être plus merveilleuse. »

Pourquoi se donner la peine de sortir quand on peut faire la plupart des choses depuis son lit — aller au cinéma, manger au restaurant, travailler au bureau ? Ce petit monde dans la main rend la vie infiniment plus confortable, mais aussi moins ennuyeuse.
Le nouvel ouvrage de Pascal Brückner, « Inviter le vent dans nos vies », vise à apporter un souffle d'air frais à votre quotidien, devenu stagnant ces derniers temps, alors que le monde extérieur est en proie à la tourmente en raison d'événements climatiques anormaux, de guerres et de pandémies, et que l'apathie règne en maître.

Pascal Bruckner, intellectuel français de renommée mondiale, a conservé une place de choix parmi les auteurs à succès en sciences humaines en abordant une « nouvelle attitude face au vieillissement » dans son précédent ouvrage, « Pour les jours à venir ».
Son analyse, qui déploie des réflexions élégantes dans divers domaines tels que la philosophie, l'histoire, la littérature et l'art, est désormais tournée vers « l'ère de l'apathie ».
« Ce dont nous avons vraiment besoin, ce n’est pas de sagesse, mais d’un peu de folie ; non pas d’un remède spirituel, mais d’une ivresse grisante. » Comme il le dit, ce livre est le point de départ d’un voyage à la recherche de la vraie vie.
Nous essayons de retrouver le sens de la vie en suivant 15 indices, parmi lesquels l'aventure, l'éros, l'intimité, la vie quotidienne, l'existence et l'évasion.
J'espère que le « vent » qui circule entre l'intérieur et l'extérieur pourra vous apporter un nouveau « vent ».
  • Vous pouvez consulter un aperçu du contenu du livre.
    Aperçu
","
indice
Préface à l'édition coréenne : Puisse le champ des possibles s'ouvrir autant que possible.
Prologue : Il n'avance jamais

Partie 1 : La vie est-elle toujours merveilleuse ?

Verrouillage | La garde est dans nos têtes
Voyages | Les personnes qui ne veulent pas quitter leur chambre
Smartphone | Dis-moi qu'il va m'arriver quelque chose de merveilleux
Vie quotidienne | Quand le destin emprunte le chemin le plus facile
Vie privée | Je n'étais pas à moi
Chambre | (Le monde) entre parenthèses
Accueil | Les joies et les peines d'une vie enchaînée
Sommeil | La moitié de notre vie est passée au lit

Partie 2 Votre monde est au-delà de la porte

Des aventuriers allongés, manettes de jeu en main
Pantoufles | Une vie de marche rythmée
Prévisions météo | Le lien entre la météo et votre état d'esprit
Éros | L'âge du déclin de la sensualité
Évasion | Comment voyager dans ma chambre
Existence | 365 jours par an, 365 destins
Routine | Si vous vous mettez en colère même pour un grain de sable

Épilogue : La partie n'est pas encore terminée
Note du traducteur : Avec un cœur d'éternel vagabond
Aux personnes qui passent chaque jour
","
Image détaillée
Image détaillée 1
","
Dans le livre
Nous devons sortir pour admirer la beauté du jour nouveau et permettre à notre corps de s'imprégner des odeurs, des sons et des lumières.
Un écran n'est qu'un écran.
Si vous vous enfermez chez vous et y vivez, vous payez le prix d'un ennui mortel pour votre sécurité.
Une vie semblable à un vol à basse altitude, où l'on ne voit pas loin devant, est une vie d'emprisonnement, une vie à allure réduite.
C'est une vie déjà épuisante avant même d'ouvrir les yeux le matin.
Ce genre de dandysme mental veille méticuleusement à ce que rien ne se produise, si ce n'est le passage du temps et des années.
Une telle vie favorise le vieillissement prématuré et transforme les jeunes en vieillards.

--- p.7~8, extrait de la préface de l’édition coréenne : « Gardons les portes du possible ouvertes autant que possible »

Nous voulons que nos smartphones déclenchent ou annoncent un événement majeur.
Ces outils nous permettent de rester en contact avec nos proches, mais ils rendent aussi l'attente plus difficile à supporter.
Pourquoi ne m'appelle-t-il pas ? Vous pourriez penser qu'il y a un problème avec l'appareil, que la batterie est déchargée, que vous êtes dans un endroit où votre téléphone ne capte pas, ou qu'il a été volé, mais la réalité est cruelle.
Cette personne ne veut tout simplement pas vous parler.

--- p.61, extrait de « Smartphone | Dis-moi qu’il va m’arriver quelque chose de merveilleux »

Si je suis seule à la maison et que personne ne vient me rendre visite, ce n'est qu'une question de temps avant que mon lieu sacré ne devienne une prison.
Je me heurte à moi-même à chaque coin de rue.
S’il n’y a plus d’« extérieur », l’« intérieur » perd sa raison d’être.
Cela devient un lieu clos, sans intérieur ni extérieur.
La grande lumière du monde, la beauté inattendue, devrait donner un sens à la vie par son va-et-vient incessant, mais elle n'y parvient pas.

--- p.117~118, extrait de « Accueil | La douleur et la joie de vivre enchaîné »

Baudelaire a dit ceci :
«Dormir, encore et toujours, c’est mon seul souhait maintenant.»
C’est un souhait lâche et répugnant, mais que pouvons-nous y faire, puisque c’est la vérité ? Le sommeil est un acte régulier de descente dans l’abîme.
La mort engloutit l'existence, mais le sommeil, cette petite mort, la fait renaître.
Celui qui ne fait plus qu'un avec son lit et ne bouge plus poursuit le bonheur avec une grande efficacité.
« Nous passons la moitié de notre vie au lit et oublions les chagrins de l’autre moitié », disait Xavier de Maistre au XVIIIe siècle.

--- p.127~128, extrait de « Le sommeil | La moitié de la vie passée au lit »

Imaginez un héros, un aventurier ou un correspondant en pantoufles ! Une vie sans pantoufles n’est pas aussi palpitante qu’une vie rythmée par des pas assurés en chaussures ou en baskets.
Imaginez rencontrer par hasard une personne que vous avez toujours admirée – un grand écrivain ou un acteur, par exemple – et la découvrir mal habillée et traînant ses pantoufles ? C’est une expérience pénible que d’être confronté à la médiocrité de l’objet de votre admiration.
Je finis donc toujours par répéter les célèbres paroles de Hegel.
« Il n’y a personne qui soit un héros, même pour ses propres serviteurs. »
« On n’y peut rien, non pas parce que le héros n’est pas réel, mais parce qu’un serviteur n’est qu’un serviteur. »
--- p.168, extrait de « Pantoufles | Une vie de marche rythmée »

Dans la plupart des pays, les bulletins météo sont présentés par de jeunes présentatrices qui utilisent leurs expressions faciales pour indiquer les bonnes ou les mauvaises nouvelles.
Un visage légèrement froncé annonce un temps nuageux ou de la pluie.
Si vous souriez de toutes vos dents, une belle journée ensoleillée viendra.
Lorsque le froid et les fortes pluies persistent jour après jour, les présentateurs météo deviennent des messagers de mauvaises nouvelles et sont inutilement détestés.
Dans tous les cas, les prévisions météorologiques exigent une grande prévoyance et une réflexion approfondie.
Par exemple, les jours de neige, habillez-vous chaudement, et s'il pleut, prenez un parapluie.
L'optimisme d'antan n'est plus de mise dans les prévisions météorologiques.
Le climat est une guerre, et ceux qui ne se soucient pas du climat sont des criminels potentiels.
Toute prévision qui n'est pas formulée sur un ton sérieux semble irresponsable.

--- p.183, extrait de « Prévisions météorologiques | La relation entre la météo et l'esprit »

La tension productive entre l'intérieur et l'extérieur se produit lorsque les portes et les volets sont légèrement ouverts, permettant à l'air de circuler des deux côtés (on pourrait dire la même chose des frontières qui séparent les nations pour mieux les relier).
Nous devons affronter les angoisses qui nous paralysent avec la grâce de prendre des risques.
Ce n'est pas la fuite, mais le fait d'affronter l'adversité de front qui nous rend forts.
Au lieu du dogmatisme de la fermeture ou de l'ouverture, nous devrions rechercher la porosité, un juste milieu entre modération et courage.
Car des chocs créatifs surviennent entre-temps.
Le goût de la vie réside toujours dans la rencontre de différents domaines.
--- p.240, extrait de « Épilogue | La partie n’est pas encore terminée »
","
Avis de l'éditeur
« Comment retrouver notre vraie vie ? »
- À une époque de léthargie, une philosophie de l'aventure et de la découverte proposée par des intellectuels de renommée mondiale.


« L’épuisement et le surmenage, voilà la vie des hommes modernes », disait Nietzsche.
Avez-vous parfois l'impression de mener une vie trépidante, mais qui, paradoxalement, vous paraît monotone ? Pascal Bruckner, géant de la littérature française et lauréat des prix Renaudot et Médicis, l'attribue à l'apathie, ajoutant :
« Ce qui nous menace aujourd’hui, ce n’est pas le virus mais l’apathie, ce n’est pas le danger de la maladie mais un ennui mortel. »

Ce livre, « Inviter le vent dans nos vies », interprète l’apathie de notre époque selon deux perspectives majeures.
Il s’agit de « l’isolement » et de « l’absence d’expérience réelle ».
À mesure que les obstacles à la vie privée se multiplient, les individus s'isolent dans leur chambre, absorbés par leurs smartphones et les contenus, occupés à regarder les merveilles qui se déroulent dans le monde sur leur écran.
Pour reprendre les mots d'Hannah Arendt, c'est un monde imprégné de « l'épaisse tristesse d'une vie privée centrée uniquement sur soi-même ».
Les individus isolés du monde extérieur et repliés sur eux-mêmes ne peuvent pas faire l'expérience de la vraie vie.
Au lieu de vivre une vraie vie, nous ne subissons que de brèves sautes d'humeur, qui nous épuisent et nous paralysent de léthargie.

L'auteur constate que nous menons une vie où nous sommes « fatigués avant même d'ouvrir les yeux le matin », et affirme que nous devons retrouver notre « sens de la vie » pour nous débarrasser de la léthargie et de l'ennui.
« Une maison ou une pièce ne peut fonctionner comme un poumon que si elle est ouverte sur l’extérieur. »
Ce n'est qu'alors qu'elle peut se dilater et devenir plus circulatoire.
« Si les portes et les fenêtres sont hermétiquement fermées, les poumons se rétrécissent et vous ne respirez que l’air vicié de l’intérieur. » C’est pourquoi il faut de l’air.
Le vent joue un rôle dans l'élargissement du champ des possibles en circulant entre l'intérieur et l'extérieur, et l'objectif de ce livre est d'insuffler un vent de fraîcheur dans l'esprit des gens modernes, englués dans l'inertie du quotidien, en renouvelant leurs pensées.
On ne peut pas vivre une vraie vie simplement en regardant un écran.
Nous avons maintenant besoin de faire l'expérience de la découverte de la vie à travers une véritable aventure.

« Les humains sont des êtres de lumière et d’exploration. »
- 15 indices pour retrouver le goût de vivre, dont l'intimité, le sommeil, les pantoufles et l'érotisme.

Si l'on devait décrire l'histoire de l'homme moderne dans le futur, on pourrait nous représenter assis, affalés sur un canapé ou un lit, au lieu de marcher debout.
C'est tout à fait possible si l'on pense à l'individu moderne qui dépérit sur une chaise.
Dans le chapitre « Pantoufles : une vie de marche rythmée », l’auteur souligne que, comme nous passons plus de temps à l’intérieur en pantoufles et en robe de chambre, et que les frontières entre vêtements d’intérieur et d’extérieur s’estompent, la tension que nous avions initialement avec le monde extérieur a diminué.
« Une vie sans jamais enlever ses pantoufles n’est pas aussi intéressante qu’une vie rythmée par une marche régulière en chaussures ou en baskets », explique l’auteur en faveur du rétablissement du rythme de vie.

Dans son ouvrage « Prévisions météo : la relation entre la météo et l'esprit », l'auteur observe comment la météo affecte réellement l'esprit humain et comment nos esprits ont changé en raison du réchauffement climatique.
Henri-Frédéric Amiel disait : « Chaque paysage est un état de l’âme. » À une époque où les prévisions météorologiques quotidiennes sont devenues comme des alarmes, il affirme que l’âme humaine aussi dérive et devient instable.
Dans « Éros : L’âge du déclin de la sensualité », l’auteur explore la situation actuelle dans laquelle le souffle d’autrui est devenu une source de peur.
On dit que nous perdons notre intelligence au profit des merveilles de la sensualité.
« Ce nouveau phénomène d’abstinence sexuelle est le signe d’une allergie aux autres. »
La véritable tragédie, c'est quand un jour on cesse d'aimer et de désirer.
« Le contraire de la libido n’est pas l’abstinence, mais la lassitude de la vie. » Par ailleurs, il tente de retrouver un sens à sa vie à travers quinze indices, parmi lesquels une serrure, un voyage, un smartphone, l’existence et la routine.

«Votre monde est dehors.»
- De Platon à Edward Hopper,
Réflexions philosophiques, historiques et artistiques sur l'isolement et l'ouverture


« Je préférerais ne pas le faire. » Ce sont les mots de Bartleby, le personnage principal de Bartleby, le copiste, écrit par Herman Melville, le célèbre auteur de Moby Dick.
Bartleby, avec cette affirmation négative singulière qui est restée longtemps gravée dans l'histoire de la littérature moderne, a planté l'étendard de l'apathie, à contre-courant de l'époque.
Pascal Brückner superpose l'image de Bartleby, immobile et défiant l'ordre affairé de Wall Street au XIXe siècle, à celle d'un homme moderne impuissant, prisonnier d'un bureau.
Si Bartleby revenait à la vie à l'époque moderne, il serait probablement programmeur travaillant dans un bureau en espace ouvert d'un immeuble de grande hauteur similaire.

L'auteur, qui est à la fois romancier et philosophe, ne limite pas l'anxiété, l'apathie et l'ennui que nous éprouvons aux seuls problèmes spécifiques de l'époque moderne.
Comme il sied à un intellectuel de son temps, la diversité des sujets qu'il aborde, puisés à des sources très variées telles que la philosophie, l'histoire et l'art, enrichit le débat.
L'« allégorie de la caverne » de Platon était à l'origine une fable critiquant le monde des illusions, mais aujourd'hui, avec l'introduction d'équipements modernes dans la caverne, sa signification s'est inversée, car elle est devenue un lieu de santé et de protection.
On y trouve également des peintures d'Edward Hopper, qui représentent des paysages urbains comme des lieux de répit.
À travers les peintures de Hopper, nous observons la vie quotidienne sans suspense.

Le récit de Pascal Brückner, fondé sur une riche base intellectuelle allant de la philosophie à l'art, incluant Emmanuel Kant, Louis XIV, Denis Diderot, l'École flamande et Thomas Mann, élève le niveau de pensée qui nous permet de percevoir le monde.
Puissiez-vous inviter le vent dans votre vie en suivant les vastes ailes de l'intellect global, transcendant librement l'universalité de l'histoire humaine et la spécificité de chaque époque.
"]
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date de publication : 16 octobre 2023
Nombre de pages, poids, dimensions : 252 pages | 334 g | 126 × 188 × 15 mm
- ISBN13 : 9791168341364
- ISBN10 : 1168341361

Vous aimerez peut-être aussi

카테고리