
femmes
Description
Introduction au livre
Professeur Choi Jae-cheon : « Je suis irrésistiblement happé par leurs histoires. » Le livre « L'origine de l'humanité » du professeur Lee Sang-hee est fortement recommandé par la journaliste Lee Da-hye de [Cine 21]. [Nature] et [The Telegraph] l'ont sélectionné comme l'un des meilleurs livres scientifiques de 2022. Le dernier ouvrage de l'auteur de « Le Zoo des malentendus », un best-seller dans 18 pays. "Briser les stéréotypes sur les femmes avec une colère élégante" [Observer] Un récit audacieux qui surpasse même le maître Dawkins ! Un guide révolutionnaire sur les femmes, le sexe et l'évolution La bible de l'évolution, Le Gène égoïste, affirme ceci : « Les femelles sont le sexe exploité, et la différence fondamentale dans l'évolution commence avec les œufs et les spermatozoïdes. » Cela signifie que les femelles sont des mères attentives et prudentes qui couvent les œufs, et que les mâles qui rivalisent pour les posséder sont le moteur de l'évolution. Mais Lucy Cooke, disciple de Richard Dawkins et réalisatrice britannique de documentaires animaliers de premier plan, demande : « Pouvez-vous le garantir ? » professeur?" L'ouvrage controversé « BITCH », salué par les universitaires et les médias pour son récit audacieux qui surpasse celui de son mentor, Dawkins, et pour sa description d'une révolution dans la biologie des femmes, du sexe et de l'évolution, est enfin disponible pour les lecteurs en Corée. Les découvertes de la biologie évolutive moderne sur la sexualité féminine, la nature et les forces motrices de l'évolution révolutionnent le cadre patriarcal des deux derniers siècles. Dans ce livre, l'auteur parcourt les jungles de Madagascar, les plaines du Kenya et les océans d'Hawaï et du Canada, à la rencontre de chercheurs à la pointe de la biologie évolutive. Ce récit palpitant révèle la véritable nature des femelles dans la nature, telles que la lionne coquette, l'albatros lesbien, la reine suricate tyrannique et l'orque matriarcale, qui vivent comme des guerrières plus débauchées pour survivre que leurs homologues mâles et règnent sur leurs troupeaux. Qu’est-ce qui est naturel, normal, voire possible ? Ce livre bouleversera vos conceptions fondamentales du monde. |
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Aperçu
indice
Des femmes qui défient les stéréotypes de Darwin
L'époque victorienne et les pères de l'évolution | Le biais de confirmation chez les biologistes
Défier Darwin | Un voyage à la découverte de la nature des femmes
Chapitre 1 : Le sexe dans l'anarchie : Qu'est-ce qu'une femme ?
Pénis artificiel d'une taupe et d'une hyène femelle
À la recherche des origines de la masculinité et de la féminité | Le chaos des chromosomes
Les chromosomes « mâles » disparaissent-ils ? | Diversité des caractères sexuels
Côtes levées d'Hawaï
Chapitre 2 Le mystère du choix du conjoint : que choisissent les femmes et comment ?
La danse vertigineuse du faisan des armoises | Une histoire controversée du choix des femelles
L'oiseau aquatique souhaite être choisi
Chapitre 3 : Le mythe de la femme manipulée : des constats troublants sur la femme séductrice
Chasteté manipulée | Oiseaux occupés à tromper
Le langur lubrique | Les testicules ne mentent pas
Le sophisme de Bateman | La mort d'une femme chaste
Chapitre 4 : 50 façons de manger son amant : le dilemme du cannibalisme sexuel
Le conflit sexuel extrême de Spider
Même si tu meurs, fais-toi remarquer par l'araignée.
La vibration qui sépare la vie et la mort | Les grands avantages du cannibalisme sexuel
Chapitre 5 : La guerre des organes génitaux : l’amour est un champ de bataille
Tous les organes génitaux féminins sont-ils présents ? | Vagin spiralé d'une cane
L'évolution de la qualité | Le clitoris, l'orgasme et la paternité
Chapitre 6 : La Vierge Marie n’existe pas : des mères au-delà de l’imagination
Le mythe de la maternité | Les castes des babouins et la parentalité
Les multiples mécanismes de contrôle de la mère | L'ocytocine, l'hormone qui fait de nous des mamans
L’attachement ne repose pas uniquement sur les hormones | Prendre soin ensemble
Chapitre 7 : Garce contre garce : La bataille des femelles
Un duel sanglant entre femmes
Les femmes qui remettent en question la sélection sexuelle de Darwin
La poule alpha sort, écartez-vous !
Compétition impitoyable en matière d'élevage et dictature | Vive la Reine !
La tyrannie de la reine des rats-taupes nus
Chapitre 8 Politique des primates : Le pouvoir de la sororité
Lémurien Wonder Woman | Domination féminine | Raisons de la domination
Sœurs unies ! | Comment les bonobos évitent les conflits
La société des bonobos révèle de nouvelles possibilités
Chapitre 9 : L’orque matriarche et la baleine : les secrets de l’évolution des baleines
Le mystère de la ménopause | Des secrets évolutifs découverts dans les excréments d'orques
Les liens et la cohésion d'une société matriarcale ancienne
L'avenir des orques
Chapitre 10 : La vie sans homme : des sœurs qui résolvent leurs propres problèmes
Couples homosexuels pionniers | Une technologie de reproduction asexuée étonnante
Le secret de la longévité évolutive chez les cératomorphes
Le succès d'une espèce exclusivement féminine | L'avenir sera féminin
Chapitre 11 Au-delà de la dichotomie : L'évolution arc-en-ciel
La fluidité de la bernacle | Un monde non dualiste
Nemo le poisson-clown et le changement de sexe | Ce que les femelles nous apprennent
et la nature impartiale
Remerciements | Notes | Lectures complémentaires | Recherche
L'époque victorienne et les pères de l'évolution | Le biais de confirmation chez les biologistes
Défier Darwin | Un voyage à la découverte de la nature des femmes
Chapitre 1 : Le sexe dans l'anarchie : Qu'est-ce qu'une femme ?
Pénis artificiel d'une taupe et d'une hyène femelle
À la recherche des origines de la masculinité et de la féminité | Le chaos des chromosomes
Les chromosomes « mâles » disparaissent-ils ? | Diversité des caractères sexuels
Côtes levées d'Hawaï
Chapitre 2 Le mystère du choix du conjoint : que choisissent les femmes et comment ?
La danse vertigineuse du faisan des armoises | Une histoire controversée du choix des femelles
L'oiseau aquatique souhaite être choisi
Chapitre 3 : Le mythe de la femme manipulée : des constats troublants sur la femme séductrice
Chasteté manipulée | Oiseaux occupés à tromper
Le langur lubrique | Les testicules ne mentent pas
Le sophisme de Bateman | La mort d'une femme chaste
Chapitre 4 : 50 façons de manger son amant : le dilemme du cannibalisme sexuel
Le conflit sexuel extrême de Spider
Même si tu meurs, fais-toi remarquer par l'araignée.
La vibration qui sépare la vie et la mort | Les grands avantages du cannibalisme sexuel
Chapitre 5 : La guerre des organes génitaux : l’amour est un champ de bataille
Tous les organes génitaux féminins sont-ils présents ? | Vagin spiralé d'une cane
L'évolution de la qualité | Le clitoris, l'orgasme et la paternité
Chapitre 6 : La Vierge Marie n’existe pas : des mères au-delà de l’imagination
Le mythe de la maternité | Les castes des babouins et la parentalité
Les multiples mécanismes de contrôle de la mère | L'ocytocine, l'hormone qui fait de nous des mamans
L’attachement ne repose pas uniquement sur les hormones | Prendre soin ensemble
Chapitre 7 : Garce contre garce : La bataille des femelles
Un duel sanglant entre femmes
Les femmes qui remettent en question la sélection sexuelle de Darwin
La poule alpha sort, écartez-vous !
Compétition impitoyable en matière d'élevage et dictature | Vive la Reine !
La tyrannie de la reine des rats-taupes nus
Chapitre 8 Politique des primates : Le pouvoir de la sororité
Lémurien Wonder Woman | Domination féminine | Raisons de la domination
Sœurs unies ! | Comment les bonobos évitent les conflits
La société des bonobos révèle de nouvelles possibilités
Chapitre 9 : L’orque matriarche et la baleine : les secrets de l’évolution des baleines
Le mystère de la ménopause | Des secrets évolutifs découverts dans les excréments d'orques
Les liens et la cohésion d'une société matriarcale ancienne
L'avenir des orques
Chapitre 10 : La vie sans homme : des sœurs qui résolvent leurs propres problèmes
Couples homosexuels pionniers | Une technologie de reproduction asexuée étonnante
Le secret de la longévité évolutive chez les cératomorphes
Le succès d'une espèce exclusivement féminine | L'avenir sera féminin
Chapitre 11 Au-delà de la dichotomie : L'évolution arc-en-ciel
La fluidité de la bernacle | Un monde non dualiste
Nemo le poisson-clown et le changement de sexe | Ce que les femelles nous apprennent
et la nature impartiale
Remerciements | Notes | Lectures complémentaires | Recherche
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Dans le livre
Ce portrait riche et vivant des animaux femelles offre un éclairage nouveau et saisissant sur la dynamique complexe de l'évolution.
Nous vivons une époque passionnante pour les biologistes de l'évolution.
La sélection sexuelle est en proie à un changement de paradigme majeur.
Les révélations expérimentales bouleversent les faits précédemment admis, et les changements conceptuels déplacent les hypothèses établies de longue date.
Cela ne veut pas dire pour autant que Darwin avait entièrement tort.
S’il est vrai que la compétition entre mâles et le choix des femelles sont les moteurs de la sélection sexuelle, cela ne représente qu’une partie du tableau plus vaste que l’évolution a dressé.
Darwin observait le monde naturel à travers un appareil photo sténopé victorien.
Si l'on ajoute le genre féminin à cela, nous pourrions voir la vie sur Terre en couleurs, en format écran large.
L'histoire attire de plus en plus de gens.
---Extrait de la page 32
Les femmes présentées dans ce livre vous montreront comment, nées femmes, elles ne vivent pas comme de simples aides passives, mais comme des combattantes pour leur survie.
La théorie de la sélection sexuelle de Darwin se concentrait sur les différences entre les mâles et les femelles, creusant un fossé entre les deux sexes, mais cette distinction était davantage culturelle que biologique.
Les caractéristiques animales, tant physiques que comportementales, sont diverses et malléables.
Qu’il s’agisse de sélection naturelle ou sexuelle, elle peut être modifiée pour s’adapter aux caprices des forces de sélection, rendant ainsi les caractères sexuels fluides et flexibles.
---« À partir de la page 34,
Dans le règne animal, les cellules germinales n'existent qu'en deux tailles.
Grand ou petit.
Cette dichotomie fondamentale constitue la norme selon laquelle le sexe est défini biologiquement.
Les femelles produisent de gros œufs riches en nutriments.
Les mâles produisent des spermatozoïdes petits et mobiles.
Peut-on imaginer une distinction plus parfaite ? N'est-ce pas merveilleux ? Non, ce n'est pas le cas.
Le sexe est une affaire compliquée.
Comme nous le verrons, l'ancien réseau de gènes et d'hormones sexuelles qui interagissent pour déterminer et distinguer le sexe a la capacité de défier la binarité mâle/femelle et de brouiller les gamètes, les gonades, les organes génitaux, les corps et les comportements.
Tout cela fait de la détermination du sexe un processus très complexe et multiforme, loin d'être simple.
---Extrait de « Page 42, Chapitre 1, Le Château de l'Anarchie »
Les femmes ont beaucoup de responsabilités.
Pourquoi les nasiques mâles ont-ils un nez si long et tombant ? Parce que les femelles nasiques les aiment bien.
Il en va de même pour les pédoncules oculaires encombrants et s'étendant bilatéralement de la mouche à yeux en selle.
Même la largeur du pédoncule oculaire est supérieure à la longueur du corps.
Bien sûr, la danse claquante du faisan est également semblable.
Le choix féminin est l'une des forces évolutives les plus étranges et ingénieuses, influençant les créations les plus extravagantes de la nature.
Comprendre précisément ce que les femmes choisissent et comment elles le choisissent est devenu l'un des domaines de recherche les plus actifs en biologie évolutive ces dernières années.
Et il en tirait des enseignements grâce à des méthodes aussi surréalistes que le faisan des armoises.
---Extrait de « Page 80, Chapitre 2 : Le mystère du choix du conjoint »
L'orque nandou est un animal social (comme moi) qui entre dans la prochaine étape de sa vie.
Pour Leah, la mort de ses ovaires a annoncé la renaissance de sa subjectivité.
Loin de disparaître, elle occupera le devant de la scène.
Grâce à votre perspicacité et à votre maturité, vous gagnerez le respect du groupe et le guiderez vers l'avant.
Leah, l'une des dernières orques femelles robustes du comté de Sangju Sud, pourrait-elle devenir la nouvelle grand-mère ? « Tout le monde se demande qui prendra la relève au sein du groupe. »
« Mais ils n’ont pas les moyens de se permettre ce luxe », a déclaré Giles.
Giles pense que le manque de saumon chinook, nécessaire à leur subsistance en tant que groupe, aura un impact sur leur mode de vie traditionnel.
« On a l’impression que tout le cadre culturel est en train de se désintégrer. »
---Extrait de « Page 374, Chapitre 9, Le chef des baleines et le Wan-gyeong »
« Cela a été démontré dans divers exemples… Les femelles, bien que relativement passives, exercent généralement bien leur pouvoir de choix et préfèrent et acceptent certains mâles plutôt que d’autres. »4 Darwin poursuit en décrivant l’effet global d’un tel caprice.
« Les hommes changent parce que les femmes préfèrent les hommes plus attirants. »
Le changement peut survenir sans limite de temps tant qu'il est compatible avec l'existence de l'espèce. Le patriarcat victorien, bien qu'il considérât la sélection sexuelle comme une subdivision de la sélection naturelle, n'avait aucun problème à accepter l'idée que les mâles rivalisent pour le droit de s'accoupler avec les femelles.
Ce qui a suscité la controverse chez Darwin, c'est son affirmation selon laquelle les femmes étaient non seulement sexuellement autonomes, mais aussi capables d'influencer l'évolution masculine.
Cela donnait aux dieux un grand pouvoir et mettait très mal à l'aise la plupart des biologistes (hommes).
Car l'époque victorienne était une période où les hommes contrôlaient les femmes.
Et pas l'inverse.
---Extrait de la page 86, chapitre 2, « Le mystère du choix du conjoint »
Même les scientifiques les plus ingénieux et les plus méticuleux du monde ne peuvent être exempts d'influences culturelles.
Il ne fait aucun doute que l'interprétation du sexe par Darwin, centrée sur les hommes, était due à la suprématie masculine qui prévalait à l'époque.
Dans la haute société victorienne, les femmes avaient un rôle important et permanent : se marier, avoir des enfants, participer aux activités de leurs maris et aider aux tâches ménagères.
Il s'agit simplement d'un rôle de soutien visant à protéger le foyer et à épauler l'homme en retrait.
Parce que les femmes étaient définies comme le sexe « plus faible » physiquement et intellectuellement.
Les femmes étaient soumises à l'autorité masculine à tous égards.
---Extrait de la page 24, Introduction
Cependant, une enquête ultérieure a révélé que 69 % des œufs pondus sur le territoire des mâles vasectomisés étaient des œufs fécondés ayant éclos (données omises). Les femelles s'accouplaient avec des mâles non castrés en dehors de leur territoire.
C'était un scénario inimaginable.
La révolution sexuelle battait peut-être son plein dans le monde humain dans les années 1970, mais les oiseaux chanteurs femelles n'avaient pas encore rejoint la mêlée.
« Neuf dixièmes (93 %) de toutes les sous-familles de passereaux (oiseaux chanteurs) sont généralement monogames », écrivait le célèbre ornithologue David Lack en 1968.
« Il n’existe aucune espèce « polyandre » connue. » Les scientifiques, perplexes, ont été contraints de déclarer que la stérilisation des mâles n’était pas un outil approprié pour contrôler la population de carouges à épaulettes.
Il a évoqué la possibilité que la « promiscuité sexuelle féminine » en soit la cause, comme s'il mangeait de la moutarde en pleurant.
Ces résultats inquiétants suggèrent un échec dans le contrôle des raz-de-marée destructeurs, mais ils annoncent également une révolution dans notre compréhension du comportement d'accouplement des femelles.
---Extrait de « Page 115, Chapitre 3, Le mythe de la femme manipulée »
Huddy entra dans la bibliothèque et commença à parcourir les documents, découvrant finalement que le langur qu'il avait vu n'était pas la seule femelle primate « lubrique ».
De nombreuses espèces très sociales présentent une préférence sexuelle agressive frôlant la nymphomanie, notamment pendant l'ovulation.
Dans la nature, les femelles chimpanzés donnent naissance à environ cinq petits au cours de leur vie, mais s'accouplent avec des dizaines de mâles plus de 6 000 fois.
Pendant l'ovulation, cette femelle séduit tous les mâles du groupe et a des rapports sexuels 30 à 50 fois par jour.
Les macaques de Barbarie femelles sont également connues pour leur nature lubrique ; une observation montre que dans un groupe de 11 mâles adultes, une femelle s'accouplait avec chaque mâle toutes les 17 minutes.
Il existe même des cas de femelles babouins tellement en chaleur pendant la saison des amours qu'elles insistent tellement pour avoir des rapports sexuels que le mâle refuse.
---Extrait de « Page 126, Chapitre 3, Le mythe de la femme manipulée »
La tendance de l'araignée femelle à dîner et à avoir un rendez-vous galant en une seule fois était, à bien des égards, offensante pour les zoologistes victoriens de sexe masculin.
En affichant une attitude vicieuse, débauchée et dominatrice, elle s'est affranchie du moule initial passif, timide et obsédé par un seul homme.
Les araignées représentaient également un défi évolutif.
Si le but de la vie est de transmettre ses gènes à la génération suivante, le fait de dévorer son partenaire avant même d'avoir des relations sexuelles n'est-il pas une adaptation inappropriée d'un point de vue évolutif ?
Cependant, le cannibalisme sexuel est courant chez tous les types d'araignées, ainsi que chez de nombreux invertébrés, des scorpions aux pieuvres.
L'animal le plus célèbre est probablement la mante religieuse.
La mante religieuse femelle est une femme fatale qui dévore la tête de son amant.
Le détective bat en retraite courageusement, la gorge tranchée.
Un tel comportement a conduit des générations de zoologistes à conclure que l'évolution avait dû perdre la tête, la raison.
---Extrait de « 50 façons de dévorer son amant », page 150, chapitre 4
« La première fois que j’ai disséqué un canard, j’étais tellement choqué que j’ai failli tomber de ma chaise », m’a confié Brennan.
(Omission) Brennan a suggéré qu'une cane pouvait en fait choisir quel canard mâle allait fertiliser ses œufs.
Cela permet au pénis de la personne que vous aimez de pénétrer plus profondément dans le vagin.
Dans les situations non violentes, les canards mâles courtisent les canards femelles en dansant avant l'accouplement.
La femelle déplacée adopte une posture réceptive, allongée face contre terre dans l'eau, la queue relevée.
« La cane cligne de son cloaque. »
« Je suis à toi, alors prends-moi. » C'est un signal universel.
---Extrait de la page 195, chapitre 5, Guerres génitales
Un babouin né dans une famille noble bénéficie grandement des relations sociales de sa mère.
Il s'avère que le statut élevé d'une mère est le plus beau cadeau au monde pour son enfant.
Le vaste réseau dont dispose la mère la protège des attaques d'autres babouins concurrents, ainsi que des dangers liés à l'enlèvement de femelles ou à la mise à mort de mâles tueurs de nourrissons.
Un jeune animal appartenant à un réseau social bien établi d'individus de classe supérieure a plus de chances d'être toléré lorsqu'il se nourrit à proximité d'autres adultes.
Au sein d'une structure de soutien aussi solide, une mère n'a pas besoin d'être tout pour son enfant.
C'est particulièrement utile pour les jeunes mamans qui attendent leur premier enfant et qui traversent une période difficile d'apprentissage.
Altman a constaté que les filles entourées de parents de haut rang avaient une descendance plus jeune et avaient de meilleures chances de survie.
---Extrait de « Page 231, Chapitre 6 : La Vierge Marie n'existe pas »
Le désir intense de nourrir et de protéger demeure un élément essentiel de la maternité recomposée.
Il est indéniable que l'amour maternel possède un pouvoir transformateur, reliant deux étrangers nés égoïstement à une relation profonde et fondamentale.
Le lien mystique entre la mère et le bébé est bien réel.
Contrairement à ce que Darwin voudrait nous faire croire, ce n'est pas quelque chose que tout le monde possède ou qui se manifeste immédiatement.
Je suis partie pour une île sauvage et inhabitée au large de la côte est de l'Écosse afin d'explorer les fondements hormonaux puissants, mais précaires, de cette relation emblématique.
---Extrait de « Page 239, Chapitre 6 : La Vierge Marie n'existe pas »
Fin d'après-midi sur les luxuriantes plaines des lamas masaï.
Alors que le soleil orangé descend lentement vers l'horizon, deux antilopes topiaires (Damaliscus lunatus jimela) se livrent à un duel dans la longue ombre d'un acacia.
Deux antilopes de taille moyenne — des chèvres améliorées, si vous voulez — rejoignent des centaines d'autres topis en compétition pour les relations sexuelles pendant leur saison des amours.
Deux créatures cornues entament leur duel, chargeant leur adversaire, puis s'agenouillant, entrelacant leurs cornes en forme de harpe et baissant la tête vers le sol dans une confrontation féroce.
Après quelques secondes de tension, celui qui est légèrement plus grand utilise sa force pour repousser son adversaire.
Le perdant, expulsé du ring, secoue la tête de honte et retourne précipitamment vers le groupe, tandis que le gagnant reste et reçoit un prix.
La récompense ? Des relations sexuelles avec le meilleur mâle.
Ces concurrents lourdement armés et agressifs ne sont pas des hommes qui se battent pour des femmes.
Ce sont des femelles en compétition pour obtenir le meilleur sperme des topiaires.
---Extrait du chapitre 7, « De femme à femme »
De ce fait, la dominance féminine est connue depuis longtemps pour être rare chez les mammifères.
Les sociétés matriarcales des hyènes tachetées et des rats-taupes nus, que nous avons vues précédemment, sont des exemples de femelles évoluant pour devenir plus grandes que les mâles, renversant ainsi « l'ordre naturel » de Darwin et dominant les mâles.
Cependant, il n'existe pas de différence significative de taille entre les lémuriens mâles et femelles.
Comment les femelles les plus faibles ont-elles pu dominer la société au sein de ce groupe ? Et que peuvent nous apprendre les lémuriens sur les origines et la dynamique du pouvoir chez les primates, y compris chez l’humain ? Pour le découvrir, je me suis lancée dans un pèlerinage au cœur de la chaleur étouffante du sud de Madagascar.
---Extrait de « Page 300, Chapitre 8 La politique des primates »
Loretta s'appuya contre la fenêtre et baissa la tête.
Parish s'appuya également contre la fenêtre, et les deux firent semblant de se toiletter mutuellement à travers la vitre pendant une vingtaine de minutes.
À un moment donné, Loretta leva la main et la posa contre la vitre, et le scientifique posa sa main contre celle du bonobo.
Comme s'il n'y avait pas de verre.
(Omission) J'étais stupéfait par la capacité particulière de Parish à ressentir ce genre de connexion avec le bonobo.
Et j'ai trouvé cela un privilège vraiment extraordinaire de partager une histoire aussi longue avec un animal si proche de l'homme, et pourtant si non humain.
Ils entretenaient une relation vraiment spéciale.
Cette vieille femme sage a aidé Parish à déchiffrer les secrets de leur société matriarcale paisible et à comprendre que le patriarcat et la violence n'étaient pas intrinsèquement inscrits dans l'ADN humain.
---Extrait de « Page 339, Chapitre 8 La politique des primates »
« Les albatros sont comme les humains », admit l’esprit, rarement pris au piège de l’anthropomorphisme.
« La plupart sont monogames et restent longtemps avec le même partenaire. »
Bien sûr, même parmi les couples socialement monogames, certains trompent et certains divorcent.
Voilà tout le spectre. Ce spectre inclut désormais les relations homosexuelles de longue durée où un homme marié fait don de sperme pour produire la génération suivante.
Le couple homosexuel d'albatros récemment découvert offre quelque chose d'encore plus encourageant.
Cela s'explique par le fait que cela suggère que les animaux peuvent modifier radicalement leur comportement face à de nouveaux environnements sociaux et écologiques, ainsi que par la flexibilité inhérente des rôles de genre dans la nature.
C’est une caractéristique qui deviendra de plus en plus importante à mesure que nous approcherons de la catastrophe écologique.
Nous vivons une époque passionnante pour les biologistes de l'évolution.
La sélection sexuelle est en proie à un changement de paradigme majeur.
Les révélations expérimentales bouleversent les faits précédemment admis, et les changements conceptuels déplacent les hypothèses établies de longue date.
Cela ne veut pas dire pour autant que Darwin avait entièrement tort.
S’il est vrai que la compétition entre mâles et le choix des femelles sont les moteurs de la sélection sexuelle, cela ne représente qu’une partie du tableau plus vaste que l’évolution a dressé.
Darwin observait le monde naturel à travers un appareil photo sténopé victorien.
Si l'on ajoute le genre féminin à cela, nous pourrions voir la vie sur Terre en couleurs, en format écran large.
L'histoire attire de plus en plus de gens.
---Extrait de la page 32
Les femmes présentées dans ce livre vous montreront comment, nées femmes, elles ne vivent pas comme de simples aides passives, mais comme des combattantes pour leur survie.
La théorie de la sélection sexuelle de Darwin se concentrait sur les différences entre les mâles et les femelles, creusant un fossé entre les deux sexes, mais cette distinction était davantage culturelle que biologique.
Les caractéristiques animales, tant physiques que comportementales, sont diverses et malléables.
Qu’il s’agisse de sélection naturelle ou sexuelle, elle peut être modifiée pour s’adapter aux caprices des forces de sélection, rendant ainsi les caractères sexuels fluides et flexibles.
---« À partir de la page 34,
Dans le règne animal, les cellules germinales n'existent qu'en deux tailles.
Grand ou petit.
Cette dichotomie fondamentale constitue la norme selon laquelle le sexe est défini biologiquement.
Les femelles produisent de gros œufs riches en nutriments.
Les mâles produisent des spermatozoïdes petits et mobiles.
Peut-on imaginer une distinction plus parfaite ? N'est-ce pas merveilleux ? Non, ce n'est pas le cas.
Le sexe est une affaire compliquée.
Comme nous le verrons, l'ancien réseau de gènes et d'hormones sexuelles qui interagissent pour déterminer et distinguer le sexe a la capacité de défier la binarité mâle/femelle et de brouiller les gamètes, les gonades, les organes génitaux, les corps et les comportements.
Tout cela fait de la détermination du sexe un processus très complexe et multiforme, loin d'être simple.
---Extrait de « Page 42, Chapitre 1, Le Château de l'Anarchie »
Les femmes ont beaucoup de responsabilités.
Pourquoi les nasiques mâles ont-ils un nez si long et tombant ? Parce que les femelles nasiques les aiment bien.
Il en va de même pour les pédoncules oculaires encombrants et s'étendant bilatéralement de la mouche à yeux en selle.
Même la largeur du pédoncule oculaire est supérieure à la longueur du corps.
Bien sûr, la danse claquante du faisan est également semblable.
Le choix féminin est l'une des forces évolutives les plus étranges et ingénieuses, influençant les créations les plus extravagantes de la nature.
Comprendre précisément ce que les femmes choisissent et comment elles le choisissent est devenu l'un des domaines de recherche les plus actifs en biologie évolutive ces dernières années.
Et il en tirait des enseignements grâce à des méthodes aussi surréalistes que le faisan des armoises.
---Extrait de « Page 80, Chapitre 2 : Le mystère du choix du conjoint »
L'orque nandou est un animal social (comme moi) qui entre dans la prochaine étape de sa vie.
Pour Leah, la mort de ses ovaires a annoncé la renaissance de sa subjectivité.
Loin de disparaître, elle occupera le devant de la scène.
Grâce à votre perspicacité et à votre maturité, vous gagnerez le respect du groupe et le guiderez vers l'avant.
Leah, l'une des dernières orques femelles robustes du comté de Sangju Sud, pourrait-elle devenir la nouvelle grand-mère ? « Tout le monde se demande qui prendra la relève au sein du groupe. »
« Mais ils n’ont pas les moyens de se permettre ce luxe », a déclaré Giles.
Giles pense que le manque de saumon chinook, nécessaire à leur subsistance en tant que groupe, aura un impact sur leur mode de vie traditionnel.
« On a l’impression que tout le cadre culturel est en train de se désintégrer. »
---Extrait de « Page 374, Chapitre 9, Le chef des baleines et le Wan-gyeong »
« Cela a été démontré dans divers exemples… Les femelles, bien que relativement passives, exercent généralement bien leur pouvoir de choix et préfèrent et acceptent certains mâles plutôt que d’autres. »4 Darwin poursuit en décrivant l’effet global d’un tel caprice.
« Les hommes changent parce que les femmes préfèrent les hommes plus attirants. »
Le changement peut survenir sans limite de temps tant qu'il est compatible avec l'existence de l'espèce. Le patriarcat victorien, bien qu'il considérât la sélection sexuelle comme une subdivision de la sélection naturelle, n'avait aucun problème à accepter l'idée que les mâles rivalisent pour le droit de s'accoupler avec les femelles.
Ce qui a suscité la controverse chez Darwin, c'est son affirmation selon laquelle les femmes étaient non seulement sexuellement autonomes, mais aussi capables d'influencer l'évolution masculine.
Cela donnait aux dieux un grand pouvoir et mettait très mal à l'aise la plupart des biologistes (hommes).
Car l'époque victorienne était une période où les hommes contrôlaient les femmes.
Et pas l'inverse.
---Extrait de la page 86, chapitre 2, « Le mystère du choix du conjoint »
Même les scientifiques les plus ingénieux et les plus méticuleux du monde ne peuvent être exempts d'influences culturelles.
Il ne fait aucun doute que l'interprétation du sexe par Darwin, centrée sur les hommes, était due à la suprématie masculine qui prévalait à l'époque.
Dans la haute société victorienne, les femmes avaient un rôle important et permanent : se marier, avoir des enfants, participer aux activités de leurs maris et aider aux tâches ménagères.
Il s'agit simplement d'un rôle de soutien visant à protéger le foyer et à épauler l'homme en retrait.
Parce que les femmes étaient définies comme le sexe « plus faible » physiquement et intellectuellement.
Les femmes étaient soumises à l'autorité masculine à tous égards.
---Extrait de la page 24, Introduction
Cependant, une enquête ultérieure a révélé que 69 % des œufs pondus sur le territoire des mâles vasectomisés étaient des œufs fécondés ayant éclos (données omises). Les femelles s'accouplaient avec des mâles non castrés en dehors de leur territoire.
C'était un scénario inimaginable.
La révolution sexuelle battait peut-être son plein dans le monde humain dans les années 1970, mais les oiseaux chanteurs femelles n'avaient pas encore rejoint la mêlée.
« Neuf dixièmes (93 %) de toutes les sous-familles de passereaux (oiseaux chanteurs) sont généralement monogames », écrivait le célèbre ornithologue David Lack en 1968.
« Il n’existe aucune espèce « polyandre » connue. » Les scientifiques, perplexes, ont été contraints de déclarer que la stérilisation des mâles n’était pas un outil approprié pour contrôler la population de carouges à épaulettes.
Il a évoqué la possibilité que la « promiscuité sexuelle féminine » en soit la cause, comme s'il mangeait de la moutarde en pleurant.
Ces résultats inquiétants suggèrent un échec dans le contrôle des raz-de-marée destructeurs, mais ils annoncent également une révolution dans notre compréhension du comportement d'accouplement des femelles.
---Extrait de « Page 115, Chapitre 3, Le mythe de la femme manipulée »
Huddy entra dans la bibliothèque et commença à parcourir les documents, découvrant finalement que le langur qu'il avait vu n'était pas la seule femelle primate « lubrique ».
De nombreuses espèces très sociales présentent une préférence sexuelle agressive frôlant la nymphomanie, notamment pendant l'ovulation.
Dans la nature, les femelles chimpanzés donnent naissance à environ cinq petits au cours de leur vie, mais s'accouplent avec des dizaines de mâles plus de 6 000 fois.
Pendant l'ovulation, cette femelle séduit tous les mâles du groupe et a des rapports sexuels 30 à 50 fois par jour.
Les macaques de Barbarie femelles sont également connues pour leur nature lubrique ; une observation montre que dans un groupe de 11 mâles adultes, une femelle s'accouplait avec chaque mâle toutes les 17 minutes.
Il existe même des cas de femelles babouins tellement en chaleur pendant la saison des amours qu'elles insistent tellement pour avoir des rapports sexuels que le mâle refuse.
---Extrait de « Page 126, Chapitre 3, Le mythe de la femme manipulée »
La tendance de l'araignée femelle à dîner et à avoir un rendez-vous galant en une seule fois était, à bien des égards, offensante pour les zoologistes victoriens de sexe masculin.
En affichant une attitude vicieuse, débauchée et dominatrice, elle s'est affranchie du moule initial passif, timide et obsédé par un seul homme.
Les araignées représentaient également un défi évolutif.
Si le but de la vie est de transmettre ses gènes à la génération suivante, le fait de dévorer son partenaire avant même d'avoir des relations sexuelles n'est-il pas une adaptation inappropriée d'un point de vue évolutif ?
Cependant, le cannibalisme sexuel est courant chez tous les types d'araignées, ainsi que chez de nombreux invertébrés, des scorpions aux pieuvres.
L'animal le plus célèbre est probablement la mante religieuse.
La mante religieuse femelle est une femme fatale qui dévore la tête de son amant.
Le détective bat en retraite courageusement, la gorge tranchée.
Un tel comportement a conduit des générations de zoologistes à conclure que l'évolution avait dû perdre la tête, la raison.
---Extrait de « 50 façons de dévorer son amant », page 150, chapitre 4
« La première fois que j’ai disséqué un canard, j’étais tellement choqué que j’ai failli tomber de ma chaise », m’a confié Brennan.
(Omission) Brennan a suggéré qu'une cane pouvait en fait choisir quel canard mâle allait fertiliser ses œufs.
Cela permet au pénis de la personne que vous aimez de pénétrer plus profondément dans le vagin.
Dans les situations non violentes, les canards mâles courtisent les canards femelles en dansant avant l'accouplement.
La femelle déplacée adopte une posture réceptive, allongée face contre terre dans l'eau, la queue relevée.
« La cane cligne de son cloaque. »
« Je suis à toi, alors prends-moi. » C'est un signal universel.
---Extrait de la page 195, chapitre 5, Guerres génitales
Un babouin né dans une famille noble bénéficie grandement des relations sociales de sa mère.
Il s'avère que le statut élevé d'une mère est le plus beau cadeau au monde pour son enfant.
Le vaste réseau dont dispose la mère la protège des attaques d'autres babouins concurrents, ainsi que des dangers liés à l'enlèvement de femelles ou à la mise à mort de mâles tueurs de nourrissons.
Un jeune animal appartenant à un réseau social bien établi d'individus de classe supérieure a plus de chances d'être toléré lorsqu'il se nourrit à proximité d'autres adultes.
Au sein d'une structure de soutien aussi solide, une mère n'a pas besoin d'être tout pour son enfant.
C'est particulièrement utile pour les jeunes mamans qui attendent leur premier enfant et qui traversent une période difficile d'apprentissage.
Altman a constaté que les filles entourées de parents de haut rang avaient une descendance plus jeune et avaient de meilleures chances de survie.
---Extrait de « Page 231, Chapitre 6 : La Vierge Marie n'existe pas »
Le désir intense de nourrir et de protéger demeure un élément essentiel de la maternité recomposée.
Il est indéniable que l'amour maternel possède un pouvoir transformateur, reliant deux étrangers nés égoïstement à une relation profonde et fondamentale.
Le lien mystique entre la mère et le bébé est bien réel.
Contrairement à ce que Darwin voudrait nous faire croire, ce n'est pas quelque chose que tout le monde possède ou qui se manifeste immédiatement.
Je suis partie pour une île sauvage et inhabitée au large de la côte est de l'Écosse afin d'explorer les fondements hormonaux puissants, mais précaires, de cette relation emblématique.
---Extrait de « Page 239, Chapitre 6 : La Vierge Marie n'existe pas »
Fin d'après-midi sur les luxuriantes plaines des lamas masaï.
Alors que le soleil orangé descend lentement vers l'horizon, deux antilopes topiaires (Damaliscus lunatus jimela) se livrent à un duel dans la longue ombre d'un acacia.
Deux antilopes de taille moyenne — des chèvres améliorées, si vous voulez — rejoignent des centaines d'autres topis en compétition pour les relations sexuelles pendant leur saison des amours.
Deux créatures cornues entament leur duel, chargeant leur adversaire, puis s'agenouillant, entrelacant leurs cornes en forme de harpe et baissant la tête vers le sol dans une confrontation féroce.
Après quelques secondes de tension, celui qui est légèrement plus grand utilise sa force pour repousser son adversaire.
Le perdant, expulsé du ring, secoue la tête de honte et retourne précipitamment vers le groupe, tandis que le gagnant reste et reçoit un prix.
La récompense ? Des relations sexuelles avec le meilleur mâle.
Ces concurrents lourdement armés et agressifs ne sont pas des hommes qui se battent pour des femmes.
Ce sont des femelles en compétition pour obtenir le meilleur sperme des topiaires.
---Extrait du chapitre 7, « De femme à femme »
De ce fait, la dominance féminine est connue depuis longtemps pour être rare chez les mammifères.
Les sociétés matriarcales des hyènes tachetées et des rats-taupes nus, que nous avons vues précédemment, sont des exemples de femelles évoluant pour devenir plus grandes que les mâles, renversant ainsi « l'ordre naturel » de Darwin et dominant les mâles.
Cependant, il n'existe pas de différence significative de taille entre les lémuriens mâles et femelles.
Comment les femelles les plus faibles ont-elles pu dominer la société au sein de ce groupe ? Et que peuvent nous apprendre les lémuriens sur les origines et la dynamique du pouvoir chez les primates, y compris chez l’humain ? Pour le découvrir, je me suis lancée dans un pèlerinage au cœur de la chaleur étouffante du sud de Madagascar.
---Extrait de « Page 300, Chapitre 8 La politique des primates »
Loretta s'appuya contre la fenêtre et baissa la tête.
Parish s'appuya également contre la fenêtre, et les deux firent semblant de se toiletter mutuellement à travers la vitre pendant une vingtaine de minutes.
À un moment donné, Loretta leva la main et la posa contre la vitre, et le scientifique posa sa main contre celle du bonobo.
Comme s'il n'y avait pas de verre.
(Omission) J'étais stupéfait par la capacité particulière de Parish à ressentir ce genre de connexion avec le bonobo.
Et j'ai trouvé cela un privilège vraiment extraordinaire de partager une histoire aussi longue avec un animal si proche de l'homme, et pourtant si non humain.
Ils entretenaient une relation vraiment spéciale.
Cette vieille femme sage a aidé Parish à déchiffrer les secrets de leur société matriarcale paisible et à comprendre que le patriarcat et la violence n'étaient pas intrinsèquement inscrits dans l'ADN humain.
---Extrait de « Page 339, Chapitre 8 La politique des primates »
« Les albatros sont comme les humains », admit l’esprit, rarement pris au piège de l’anthropomorphisme.
« La plupart sont monogames et restent longtemps avec le même partenaire. »
Bien sûr, même parmi les couples socialement monogames, certains trompent et certains divorcent.
Voilà tout le spectre. Ce spectre inclut désormais les relations homosexuelles de longue durée où un homme marié fait don de sperme pour produire la génération suivante.
Le couple homosexuel d'albatros récemment découvert offre quelque chose d'encore plus encourageant.
Cela s'explique par le fait que cela suggère que les animaux peuvent modifier radicalement leur comportement face à de nouveaux environnements sociaux et écologiques, ainsi que par la flexibilité inhérente des rôles de genre dans la nature.
C’est une caractéristique qui deviendra de plus en plus importante à mesure que nous approcherons de la catastrophe écologique.
---Extrait de « La vie sans les hommes », page 389
Avis de l'éditeur
Le genre dichotomique, le mythe de la maternité bienveillante,
La naissance de la « biologie féminine », brisant les préjugés darwiniens
« Regardez droit devant vous, voyez à quoi ressemblent vraiment nos femelles ! »
Richard Dawkins a déclaré ceci dans Le Gène égoïste :
« Les femmes sont le sexe exploité. »
La base évolutive de cette exploitation réside dans le fait que les ovules sont plus gros que les spermatozoïdes. Les mâles disposant d'importantes réserves de sperme « ne peuvent pas s'accoupler avec autant de femelles qu'ils le souhaitent », et les femelles, petites et faibles, sont passives car elles consacrent toute leur énergie à la procréation et à l'éducation des petits.
Cependant, Lucy Cook, une zoologiste qui fut l'élève de Dawkins à l'université d'Oxford, ne put s'empêcher de remettre en question l'interprétation des Écritures selon laquelle les femmes dérivent génétiquement des hommes et que ce sont les hommes qui sont à l'origine de l'évolution.
Comment un sexe peut-il être compétitif et débauché, et l'autre passif et vertueux ?
Lucy Cook a quitté le monde universitaire et, convaincue de vouloir partager une vision objective de la nature avec le public, elle s'est imposée comme une réalisatrice et productrice de documentaires britannique de premier plan, filmant des amphibiens, des paresseux et d'autres créatures.
L'auteure, devenue une auteure à succès de renommée mondiale avec « Le Zoo des malentendus », s'adresse désormais aux lecteurs coréens avec « La Biologie féminine ».
L'ouvrage « Females » rompt avec le cadre patriarcal de la biologie, qui s'est concentré exclusivement sur les mâles, et met l'accent sur les recherches révolutionnaires menées à la pointe de la biologie évolutive.
L'auteur a personnellement exploré des lieux allant des plantations de noyers de Californie à la côte hawaïenne, en passant par les jungles de Madagascar et les grandes plaines du Kenya et d'Amérique du Nord, rencontrant des animaux femelles au-delà de toute imagination.
Ce livre entrelace les recherches pionnières de chercheurs tels que Frans de Waal, Sarah Blaffer Hrdy, Gene Altman, Mary Jane West Eberhard et Patricia Gowarty, armées de données scientifiques de pointe, d'une multitude de données issues de l'exploration de la nature sauvage et de perspectives alternatives sur l'évolution et le sexe, pour en faire un récit puissant.
Avec son style unique et plein d'esprit, elle déconstruit les stéréotypes sur l'instinct maternel, l'instinct de soin et la monogamie, dressant un portrait saisissant de femmes qui dominent l'écosystème et rivalisent de manière dynamique.
L'auteur dénonce non seulement « La Descendance de l'homme et la sélection sexuelle » de Darwin, ouvrage qui ne pouvait être exempt de la culture misogyne et du patriarcat de l'époque victorienne, mais aussi les failles de la biologie du passé qui étaient piégées dans le cadre de l'ère darwinienne et qui sont allées jusqu'à manipuler les résultats en violant le « principe de parcimonie » (une méthodologie scientifique qui se fie aux preuves et sélectionne les explications les plus simples) des données.
Il s'agit d'une tentative de reconstruire la biologie évolutive pour notre époque en élargissant à l'infini les frontières du darwinisme grâce à un récit audacieux qui surpasse celui de son mentor, Richard Dawkins.
À quoi ressemblerait ce livre, qui relate la vie de femmes jusqu'alors inconnues du grand public ? La véritable nature des femmes dépasse de loin notre imagination.
Des oiseaux en pleine parade nuptiale aux antilopes taillées en topiaire se disputant les mâles…
La véritable nature des femmes en tant que moteurs de l'évolution
« Dépravés sexuellement, farouchement compétitifs et dominant la meute. »
Une nuit, dans le parc national de Marai au Kenya, l'auteur vit une nuit d'horreur lorsqu'une lionne rôde autour de son véhicule d'exploration.
La lionne a entendu les cris du mâle sur l'enregistrement et s'est éclipsée pour retrouver un autre mâle en secret.
En biologie, l'hétérozygotie (la différence fondamentale entre les gamètes mâles et femelles) détermine non seulement la différenciation sexuelle des mâles et des femelles, mais aussi leur comportement : les mâles sont connus pour être promiscueux et les femelles pour être fastidieuses et vertueuses.
Mais la débauche et la séduction de ces lionnes ne sont pas propres au règne animal, alors pourquoi ces rôles stéréotypés liés au genre persistent-ils ? Selon l’auteur, c’est parce que « les humains ne sont pas encore prêts à accepter la véritable nature des animaux ».
Comme pour se moquer de Darwin, qui décrivait les femelles courtisées comme répondant « à contrecœur » aux charmes et aux exigences sexuelles des mâles concurrents, les femelles dans la nature affichent l'essence même de la promiscuité sexuelle.
« Les Femelles » révèle avec audace la véritable nature des femelles dans la nature, notamment une lionne volage, une mangouste tyrannique, un arbre topiaire qui se bat sanglantement pour les mâles, un albatros devenu lesbienne et une matriarche orque âgée qui mène une vie plus débauchée que les mâles et règne sur la meute en combattant pour la survie.
Une étude a révélé qu'une femelle écureuil des rochers, un oiseau chanteur souvent cité en exemple du couple victorien fidèle, s'accouplait en réalité avec deux mâles plus de 250 fois.
90 % des femelles oiseaux socialement monogames s'accouplent avec plusieurs mâles, une stratégie astucieuse qui leur permet non seulement de sélectionner de meilleurs gènes, mais aussi de protéger leurs oisillons de l'infanticide en les induisant en erreur quant à l'identité du père et en leur apportant une aide précieuse pour leur éducation.
Au-delà des biais de confirmation et des préjugés des scientifiques, les femelles du règne animal vivent une vie sexuellement libérée pour leur propre bien et celui de leur famille, sans la moindre honte.
Les secrets de l'évolution dévoilés par les études sur la sélection féminine et la reproduction
« Pour poser les bonnes questions sur la nature, nous avons besoin de beaucoup de données sur les femmes. »
Les faisans mâles des armoises, que l'on trouve en Amérique du Nord, exécutent une danse nuptiale particulière, gonflant leur gorge et faisant rebondir leur poitrine.
Face aux mâles qui dansent de toutes leurs forces dans un esprit de compétition, les femelles restent passives, comme si cela ne les intéressait pas.
Cependant, lorsque nous avons étudié leurs habitudes à l'aide de robots « fembots » déguisés en oiseaux, nous avons constaté que ces danses n'étaient pas destinées à une étrange compétition entre mâles, mais plutôt à un processus de communication avec les femelles.
Le faisan mâle des armoises (surnommé Dick) qui s'est le plus accouplé cette année-là n'était pas seulement le danseur le plus bruyant, mais aussi un oiseau charmant qui répondait bien aux signaux subtils émis par les femelles et qui était un « bon auditeur » de ses partenaires.
Cette étude reflète un débat évolutionniste récent sur les choix des femmes.
La science ne peut être exempte des préjugés de son époque.
Mais même deux siècles plus tard, les collections des musées d'histoire naturelle du monde entier sont encore largement dominées par les mâles, les spécimens femelles étant elles-mêmes sous-représentées.
Sans parler de l'étude des organes génitaux.
Patricia Brennan, une scientifique américaine spécialiste de la reproduction aviaire, déclare :
« La science réserve bien des surprises amusantes. »
Mais pour poser la bonne question, il faudrait qu'une femme se penche sur la question. Contrairement à l'idée reçue selon laquelle les organes reproducteurs féminins servent uniquement à donner naissance, les organes reproducteurs animaux sont ceux qui évoluent le plus rapidement.
Les hyènes mettent bas par leur clitoris, qui ressemble au pénis du mâle, tandis que le vagin en forme de spirale des canards colverts et des dauphins bloque le pénis du mâle pour éviter les grossesses non désirées.
Les perce-oreilles femelles font également un choix secret pour déterminer la paternité de leur progéniture en stockant le sperme du mâle dans une « poche de stockage ».
Les recherches sur le système reproducteur féminin suggèrent que la sélection féminine, qui couvre un large spectre de reproduction et d'évolution, est un autre moteur de l'évolution.
La société hiérarchisée des femelles babouins et l'« alomader »
Une nouvelle définition de la maternité et des stratégies de soins
« Il n’y a pas de mère comme la Vierge Marie. »
« Nous avons juste besoin d’affection et d’un cœur moins égoïste. »
À une époque où le taux de natalité est de 0,78, la maternité est peut-être un sujet qui n'a pas reçu beaucoup d'attention de la part des femmes ou des scientifiques ces derniers temps.
Les animaux femelles ont toujours été assimilées aux mères et représentées comme des êtres voués à l'éducation des enfants, dotés d'un instinct maternel inné.
La maternité est influencée par l'ocytocine, l'hormone de l'attachement, mais elle ne se produit pas par hasard.
Selon la zoologiste Jean Altman, professeure émérite de comportement animal à l'université de Princeton, qui a étudié plus de 1 800 babouins jaunes sur sept générations sur le Kilimandjaro, au Kenya, la maternité chez les primates est un « exercice d'équilibriste, une négociation constante entre les soins et la survie ».
Les femelles babouins, qui parcourent plusieurs kilomètres chaque jour à la recherche de nourriture, ne savent même pas comment tenir correctement leurs petits lors de la première mise bas.
Le taux de mortalité infantile chez les mères primipares atteint 60 %, et diminue rapidement à mesure que les mères ont plus d'enfants et acquièrent de l'expérience.
Un autre facteur déterminant le taux de survie est la caste de la mère.
Les enfants de femmes de haut rang, qui ont un accès prioritaire à la nourriture, grandissent et deviennent des individus plus sains et plus indépendants, protégés par le réseau de leur mère.
Cependant, les petits des femelles de rang inférieur ont plus de chances d'être tués par d'autres mâles et deviennent indépendants relativement lentement sous la protection obsessionnelle de leur mère.
De ce fait, l'énergie de la femelle s'épuise progressivement et le stress causé par l'inégalité sociale atteint son paroxysme, conduisant à des mauvais traitements envers sa progéniture.
Il est intéressant de noter que, dans le monde animal, lorsque les femelles sont libérées du monde de la grossesse et de l'allaitement, c'est généralement le père qui se consacre à ses enfants.
La plupart des oiseaux partagent les soins parentaux et infantiles, tandis que les amphibiens présentent diverses stratégies de soins, allant des pères et mères célibataires à la coparentalité.
Trois pour cent des mammifères, dont le lémurien à face blanche qui construit des crèches communautaires et élève ses petits, dépendent de l'aide précieuse d'autres mères, appelées allomatres, qui prennent soin des petits des autres et les soutiennent.
Cette diversité de stratégies de soins dans le monde animal nous amène à nous interroger sur les raisons pour lesquelles les humains naissent plus grands et plus vulnérables que tous les autres singes, tout en se reproduisant beaucoup plus rapidement.
Il s'agit de partager le fardeau des soins.
L'auteur souligne qu'il existe encore une opportunité, dans notre société, de réveiller l'instinct maternel d'« affection et d'un cœur moins égoïste », en se basant sur le fait que la capacité humaine à faire preuve d'empathie, à coopérer et à comprendre les autres a évolué au sein d'une société fonctionnant comme un système où le rôle de soignant était partagé.
Une véritable solution au problème du faible taux de natalité ne serait-elle pas possible si la société endossait le rôle d'une mère adoptive ?
Le conflit sexuel illustré par le cannibalisme sexuel chez les araignées
La nature humaine réinterprétée comme une « domination féminine »
« Comment les femelles dominent-elles les mâles ? »
Le grave conflit entre les sexes dans la société coréenne est considéré comme un facteur majeur du faible taux de natalité, mais le conflit sexuel entre les animaux mâles et femelles sert de moteur évolutif pour une reproduction réussie.
L'être qui se trouve au sommet de ce conflit sexuel est l'araignée.
Durant la saison des amours, l'araignée chamane dorée transforme les mâles qui tentent de s'accoupler en une bouillie qu'elle aspire, et le mâle réussit à se reproduire en libérant son sperme tout en mourant.
Pour Darwin, qui décrivait la reproduction comme un processus harmonieux où les deux sexes coopèrent, l'existence d'araignées femelles telles des femmes fatales a dû être déconcertante.
L'auteur souligne que la reproduction doit être interprétée comme un bras de fer ou un conflit sexuel entre hommes et femmes quant à ce qu'ils désirent.
Cela s'explique par le fait que les araignées mâles, qui souhaitent transmettre leurs gènes, et les araignées femelles, qui souhaitent absorber de bons nutriments et pondre des œufs sains, ont des objectifs différents.
Ce conflit sexuel pourrait-il découler d'une structure de pouvoir déséquilibrée en faveur d'une seule personne ? Une société matriarcale, plutôt que patriarcale, ne serait-elle pas différente ? Les suricates, réputés pour leur apparence adorable, sont un parfait exemple de société matriarcale. Si une femelle autre que la reine tente de s'accoupler avec un mâle, elle sera non seulement expulsée du groupe, mais probablement tuée sauvagement.
Les femelles de rang inférieur sont parfois punies en étant forcées d'allaiter les petits d'une reine qui tue ses propres petits.
Qu’en est-il alors de la société matriarcale des orques, un des animaux qui subissent la ménopause comme les humains ?
Une matriarche âgée, qui dirige un troupeau depuis des décennies, limite sa capacité de reproduction pour éviter la concurrence avec les jeunes femelles, et dirige le troupeau grâce à son expérience et à sa sagesse accumulées.
Tout en mettant en garde contre l'instrumentalisation des animaux à des fins idéologiques, l'auteur estime qu'une bonne compréhension de ce que signifie être une femme pourrait remettre en question des idées reçues sur ce qui est naturel, normal et même possible.
Après la Seconde Guerre mondiale, les efforts des chercheurs pour explorer les origines de la guerre et de la nature humaine ont conduit à la primatologie.
La culture du babouin brutal, vivant en groupes sociaux, expliquait la domination et l'agressivité masculines, et dans les années 1970, les chimpanzés sont devenus le modèle des ancêtres de l'homme.
L'auteur partage toutefois l'avis de Frans de Waal selon lequel le pouvoir des femelles dans la société des chimpanzés a été sous-estimé, et note la découverte surprenante qu'aucun mâle alpha tout-puissant ne pourrait dominer le groupe sans une faiseuse de rois femelle, une « maman », le poussant en coulisses.
Ces femelles chimpanzés plus âgées formaient un réseau qui reliait tous les chimpanzés, étaient les médiatrices recherchées en temps de conflit et, en tant que dirigeantes parmi les femelles, se trouvaient au centre du réseau familial et d'alliance.
Dans les sociétés de primates, le pouvoir ne découle pas seulement de la supériorité physique, mais aussi de l'influence économique (par exemple, l'expertise pour savoir où trouver des fruits, le contrôle de la reproduction, les alliances stratégiques, etc.), et la présence de ces « mères » a été fréquemment observée même chez les macaques rhésus et les singes vervets, espèces dominées par les mâles.
Si nous avions découvert d'autres primates que les chimpanzés en premier, notre compréhension des origines de la société et du pouvoir humains aurait-elle été bouleversée ? Ces questions stimulent notre imagination quant à l'existence de sociétés alternatives.
Les animaux qui ont choisi l'homosexualité et la parthénogenèse,
Les catastrophes climatiques accélèrent l'évolution et la diversité des perspectives est essentielle à la science.
« Qu’est-ce qui est naturel, normal et même possible ? »
Les changements d'habitat dus aux catastrophes climatiques accélèrent également l'évolution des femelles.
Les albatros d'Hawaï sont devenus lesbiennes en migrant vers de nouveaux habitats pour échapper à la montée des eaux.
À mesure que le nombre de mâles diminuait et qu'ils devenaient incapables de se reproduire, ils ont commencé à recevoir des dons de sperme et à élever leurs petits avec la même femelle comme partenaire.
On signale fréquemment des cas de requins ébène, de dragons de Komodo et de pythons réticulés qui, privés de la possibilité de se reproduire sexuellement en vivant dans des zoos, se reproduisent de manière asexuée par clonage sans mâles.
Face à la destruction de l'environnement et au déclin catastrophique des espèces, les femelles de poissons-scies menacées se clonent pour accroître leur population.
Le fait que l'ancienne technologie de reproduction du « clonage » réapparaisse dans la nature, et l'imaginaire dystopique d'un avenir où tout le monde se clone, nous amènent à réfléchir sur le rôle des humains dans le changement climatique, à travers leurs actions.
Les nombreuses femmes présentes dans la nature et qui apparaissent dans « Femmes » nous apprennent que les distinctions biologiques entre les sexes ne sont pas figées et que la force motrice de l'évolution ne se limite pas à un seul sexe, mais interagit de manière dynamique avec les gènes et l'environnement de diverses façons.
La véritable nature des femmes, qui refusent de se conformer à l'ancien système de classification, révèle non seulement les mécanismes complexes et imbriqués de l'évolution par la sélection naturelle, la sélection sexuelle et la sélection sociale, mais confirme également comment la coopération stratégique des hommes, des femmes et des systèmes sociaux conduit à une évolution réussie.
Trouver un modèle social où les individus dirigent le groupe avec sociabilité et empathie, plutôt que de se soumettre à la domination, et où ils coexistent avec sagesse et expérience.
La lutte pour découvrir la vérité biologique est la première étape vers la sauvegarde de l'avenir de toute notre existence, et elle souligne que les perspectives scientifiques doivent se diversifier davantage pour y parvenir.
Un guide fascinant sur la sexualité animale.
Chassez les vieilles pensées ennuyeuses.
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Le meilleur livre de sciences.
Contenu minutieusement documenté et style d'écriture provocateur
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Un livre qui remet en question les perspectives sexistes ancrées dans la recherche biologique.
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Explosif ! Un voyage passionnant et instructif à la pointe de la biologie évolutive !
- [Scientific America]
La naissance de la « biologie féminine », brisant les préjugés darwiniens
« Regardez droit devant vous, voyez à quoi ressemblent vraiment nos femelles ! »
Richard Dawkins a déclaré ceci dans Le Gène égoïste :
« Les femmes sont le sexe exploité. »
La base évolutive de cette exploitation réside dans le fait que les ovules sont plus gros que les spermatozoïdes. Les mâles disposant d'importantes réserves de sperme « ne peuvent pas s'accoupler avec autant de femelles qu'ils le souhaitent », et les femelles, petites et faibles, sont passives car elles consacrent toute leur énergie à la procréation et à l'éducation des petits.
Cependant, Lucy Cook, une zoologiste qui fut l'élève de Dawkins à l'université d'Oxford, ne put s'empêcher de remettre en question l'interprétation des Écritures selon laquelle les femmes dérivent génétiquement des hommes et que ce sont les hommes qui sont à l'origine de l'évolution.
Comment un sexe peut-il être compétitif et débauché, et l'autre passif et vertueux ?
Lucy Cook a quitté le monde universitaire et, convaincue de vouloir partager une vision objective de la nature avec le public, elle s'est imposée comme une réalisatrice et productrice de documentaires britannique de premier plan, filmant des amphibiens, des paresseux et d'autres créatures.
L'auteure, devenue une auteure à succès de renommée mondiale avec « Le Zoo des malentendus », s'adresse désormais aux lecteurs coréens avec « La Biologie féminine ».
L'ouvrage « Females » rompt avec le cadre patriarcal de la biologie, qui s'est concentré exclusivement sur les mâles, et met l'accent sur les recherches révolutionnaires menées à la pointe de la biologie évolutive.
L'auteur a personnellement exploré des lieux allant des plantations de noyers de Californie à la côte hawaïenne, en passant par les jungles de Madagascar et les grandes plaines du Kenya et d'Amérique du Nord, rencontrant des animaux femelles au-delà de toute imagination.
Ce livre entrelace les recherches pionnières de chercheurs tels que Frans de Waal, Sarah Blaffer Hrdy, Gene Altman, Mary Jane West Eberhard et Patricia Gowarty, armées de données scientifiques de pointe, d'une multitude de données issues de l'exploration de la nature sauvage et de perspectives alternatives sur l'évolution et le sexe, pour en faire un récit puissant.
Avec son style unique et plein d'esprit, elle déconstruit les stéréotypes sur l'instinct maternel, l'instinct de soin et la monogamie, dressant un portrait saisissant de femmes qui dominent l'écosystème et rivalisent de manière dynamique.
L'auteur dénonce non seulement « La Descendance de l'homme et la sélection sexuelle » de Darwin, ouvrage qui ne pouvait être exempt de la culture misogyne et du patriarcat de l'époque victorienne, mais aussi les failles de la biologie du passé qui étaient piégées dans le cadre de l'ère darwinienne et qui sont allées jusqu'à manipuler les résultats en violant le « principe de parcimonie » (une méthodologie scientifique qui se fie aux preuves et sélectionne les explications les plus simples) des données.
Il s'agit d'une tentative de reconstruire la biologie évolutive pour notre époque en élargissant à l'infini les frontières du darwinisme grâce à un récit audacieux qui surpasse celui de son mentor, Richard Dawkins.
À quoi ressemblerait ce livre, qui relate la vie de femmes jusqu'alors inconnues du grand public ? La véritable nature des femmes dépasse de loin notre imagination.
Des oiseaux en pleine parade nuptiale aux antilopes taillées en topiaire se disputant les mâles…
La véritable nature des femmes en tant que moteurs de l'évolution
« Dépravés sexuellement, farouchement compétitifs et dominant la meute. »
Une nuit, dans le parc national de Marai au Kenya, l'auteur vit une nuit d'horreur lorsqu'une lionne rôde autour de son véhicule d'exploration.
La lionne a entendu les cris du mâle sur l'enregistrement et s'est éclipsée pour retrouver un autre mâle en secret.
En biologie, l'hétérozygotie (la différence fondamentale entre les gamètes mâles et femelles) détermine non seulement la différenciation sexuelle des mâles et des femelles, mais aussi leur comportement : les mâles sont connus pour être promiscueux et les femelles pour être fastidieuses et vertueuses.
Mais la débauche et la séduction de ces lionnes ne sont pas propres au règne animal, alors pourquoi ces rôles stéréotypés liés au genre persistent-ils ? Selon l’auteur, c’est parce que « les humains ne sont pas encore prêts à accepter la véritable nature des animaux ».
Comme pour se moquer de Darwin, qui décrivait les femelles courtisées comme répondant « à contrecœur » aux charmes et aux exigences sexuelles des mâles concurrents, les femelles dans la nature affichent l'essence même de la promiscuité sexuelle.
« Les Femelles » révèle avec audace la véritable nature des femelles dans la nature, notamment une lionne volage, une mangouste tyrannique, un arbre topiaire qui se bat sanglantement pour les mâles, un albatros devenu lesbienne et une matriarche orque âgée qui mène une vie plus débauchée que les mâles et règne sur la meute en combattant pour la survie.
Une étude a révélé qu'une femelle écureuil des rochers, un oiseau chanteur souvent cité en exemple du couple victorien fidèle, s'accouplait en réalité avec deux mâles plus de 250 fois.
90 % des femelles oiseaux socialement monogames s'accouplent avec plusieurs mâles, une stratégie astucieuse qui leur permet non seulement de sélectionner de meilleurs gènes, mais aussi de protéger leurs oisillons de l'infanticide en les induisant en erreur quant à l'identité du père et en leur apportant une aide précieuse pour leur éducation.
Au-delà des biais de confirmation et des préjugés des scientifiques, les femelles du règne animal vivent une vie sexuellement libérée pour leur propre bien et celui de leur famille, sans la moindre honte.
Les secrets de l'évolution dévoilés par les études sur la sélection féminine et la reproduction
« Pour poser les bonnes questions sur la nature, nous avons besoin de beaucoup de données sur les femmes. »
Les faisans mâles des armoises, que l'on trouve en Amérique du Nord, exécutent une danse nuptiale particulière, gonflant leur gorge et faisant rebondir leur poitrine.
Face aux mâles qui dansent de toutes leurs forces dans un esprit de compétition, les femelles restent passives, comme si cela ne les intéressait pas.
Cependant, lorsque nous avons étudié leurs habitudes à l'aide de robots « fembots » déguisés en oiseaux, nous avons constaté que ces danses n'étaient pas destinées à une étrange compétition entre mâles, mais plutôt à un processus de communication avec les femelles.
Le faisan mâle des armoises (surnommé Dick) qui s'est le plus accouplé cette année-là n'était pas seulement le danseur le plus bruyant, mais aussi un oiseau charmant qui répondait bien aux signaux subtils émis par les femelles et qui était un « bon auditeur » de ses partenaires.
Cette étude reflète un débat évolutionniste récent sur les choix des femmes.
La science ne peut être exempte des préjugés de son époque.
Mais même deux siècles plus tard, les collections des musées d'histoire naturelle du monde entier sont encore largement dominées par les mâles, les spécimens femelles étant elles-mêmes sous-représentées.
Sans parler de l'étude des organes génitaux.
Patricia Brennan, une scientifique américaine spécialiste de la reproduction aviaire, déclare :
« La science réserve bien des surprises amusantes. »
Mais pour poser la bonne question, il faudrait qu'une femme se penche sur la question. Contrairement à l'idée reçue selon laquelle les organes reproducteurs féminins servent uniquement à donner naissance, les organes reproducteurs animaux sont ceux qui évoluent le plus rapidement.
Les hyènes mettent bas par leur clitoris, qui ressemble au pénis du mâle, tandis que le vagin en forme de spirale des canards colverts et des dauphins bloque le pénis du mâle pour éviter les grossesses non désirées.
Les perce-oreilles femelles font également un choix secret pour déterminer la paternité de leur progéniture en stockant le sperme du mâle dans une « poche de stockage ».
Les recherches sur le système reproducteur féminin suggèrent que la sélection féminine, qui couvre un large spectre de reproduction et d'évolution, est un autre moteur de l'évolution.
La société hiérarchisée des femelles babouins et l'« alomader »
Une nouvelle définition de la maternité et des stratégies de soins
« Il n’y a pas de mère comme la Vierge Marie. »
« Nous avons juste besoin d’affection et d’un cœur moins égoïste. »
À une époque où le taux de natalité est de 0,78, la maternité est peut-être un sujet qui n'a pas reçu beaucoup d'attention de la part des femmes ou des scientifiques ces derniers temps.
Les animaux femelles ont toujours été assimilées aux mères et représentées comme des êtres voués à l'éducation des enfants, dotés d'un instinct maternel inné.
La maternité est influencée par l'ocytocine, l'hormone de l'attachement, mais elle ne se produit pas par hasard.
Selon la zoologiste Jean Altman, professeure émérite de comportement animal à l'université de Princeton, qui a étudié plus de 1 800 babouins jaunes sur sept générations sur le Kilimandjaro, au Kenya, la maternité chez les primates est un « exercice d'équilibriste, une négociation constante entre les soins et la survie ».
Les femelles babouins, qui parcourent plusieurs kilomètres chaque jour à la recherche de nourriture, ne savent même pas comment tenir correctement leurs petits lors de la première mise bas.
Le taux de mortalité infantile chez les mères primipares atteint 60 %, et diminue rapidement à mesure que les mères ont plus d'enfants et acquièrent de l'expérience.
Un autre facteur déterminant le taux de survie est la caste de la mère.
Les enfants de femmes de haut rang, qui ont un accès prioritaire à la nourriture, grandissent et deviennent des individus plus sains et plus indépendants, protégés par le réseau de leur mère.
Cependant, les petits des femelles de rang inférieur ont plus de chances d'être tués par d'autres mâles et deviennent indépendants relativement lentement sous la protection obsessionnelle de leur mère.
De ce fait, l'énergie de la femelle s'épuise progressivement et le stress causé par l'inégalité sociale atteint son paroxysme, conduisant à des mauvais traitements envers sa progéniture.
Il est intéressant de noter que, dans le monde animal, lorsque les femelles sont libérées du monde de la grossesse et de l'allaitement, c'est généralement le père qui se consacre à ses enfants.
La plupart des oiseaux partagent les soins parentaux et infantiles, tandis que les amphibiens présentent diverses stratégies de soins, allant des pères et mères célibataires à la coparentalité.
Trois pour cent des mammifères, dont le lémurien à face blanche qui construit des crèches communautaires et élève ses petits, dépendent de l'aide précieuse d'autres mères, appelées allomatres, qui prennent soin des petits des autres et les soutiennent.
Cette diversité de stratégies de soins dans le monde animal nous amène à nous interroger sur les raisons pour lesquelles les humains naissent plus grands et plus vulnérables que tous les autres singes, tout en se reproduisant beaucoup plus rapidement.
Il s'agit de partager le fardeau des soins.
L'auteur souligne qu'il existe encore une opportunité, dans notre société, de réveiller l'instinct maternel d'« affection et d'un cœur moins égoïste », en se basant sur le fait que la capacité humaine à faire preuve d'empathie, à coopérer et à comprendre les autres a évolué au sein d'une société fonctionnant comme un système où le rôle de soignant était partagé.
Une véritable solution au problème du faible taux de natalité ne serait-elle pas possible si la société endossait le rôle d'une mère adoptive ?
Le conflit sexuel illustré par le cannibalisme sexuel chez les araignées
La nature humaine réinterprétée comme une « domination féminine »
« Comment les femelles dominent-elles les mâles ? »
Le grave conflit entre les sexes dans la société coréenne est considéré comme un facteur majeur du faible taux de natalité, mais le conflit sexuel entre les animaux mâles et femelles sert de moteur évolutif pour une reproduction réussie.
L'être qui se trouve au sommet de ce conflit sexuel est l'araignée.
Durant la saison des amours, l'araignée chamane dorée transforme les mâles qui tentent de s'accoupler en une bouillie qu'elle aspire, et le mâle réussit à se reproduire en libérant son sperme tout en mourant.
Pour Darwin, qui décrivait la reproduction comme un processus harmonieux où les deux sexes coopèrent, l'existence d'araignées femelles telles des femmes fatales a dû être déconcertante.
L'auteur souligne que la reproduction doit être interprétée comme un bras de fer ou un conflit sexuel entre hommes et femmes quant à ce qu'ils désirent.
Cela s'explique par le fait que les araignées mâles, qui souhaitent transmettre leurs gènes, et les araignées femelles, qui souhaitent absorber de bons nutriments et pondre des œufs sains, ont des objectifs différents.
Ce conflit sexuel pourrait-il découler d'une structure de pouvoir déséquilibrée en faveur d'une seule personne ? Une société matriarcale, plutôt que patriarcale, ne serait-elle pas différente ? Les suricates, réputés pour leur apparence adorable, sont un parfait exemple de société matriarcale. Si une femelle autre que la reine tente de s'accoupler avec un mâle, elle sera non seulement expulsée du groupe, mais probablement tuée sauvagement.
Les femelles de rang inférieur sont parfois punies en étant forcées d'allaiter les petits d'une reine qui tue ses propres petits.
Qu’en est-il alors de la société matriarcale des orques, un des animaux qui subissent la ménopause comme les humains ?
Une matriarche âgée, qui dirige un troupeau depuis des décennies, limite sa capacité de reproduction pour éviter la concurrence avec les jeunes femelles, et dirige le troupeau grâce à son expérience et à sa sagesse accumulées.
Tout en mettant en garde contre l'instrumentalisation des animaux à des fins idéologiques, l'auteur estime qu'une bonne compréhension de ce que signifie être une femme pourrait remettre en question des idées reçues sur ce qui est naturel, normal et même possible.
Après la Seconde Guerre mondiale, les efforts des chercheurs pour explorer les origines de la guerre et de la nature humaine ont conduit à la primatologie.
La culture du babouin brutal, vivant en groupes sociaux, expliquait la domination et l'agressivité masculines, et dans les années 1970, les chimpanzés sont devenus le modèle des ancêtres de l'homme.
L'auteur partage toutefois l'avis de Frans de Waal selon lequel le pouvoir des femelles dans la société des chimpanzés a été sous-estimé, et note la découverte surprenante qu'aucun mâle alpha tout-puissant ne pourrait dominer le groupe sans une faiseuse de rois femelle, une « maman », le poussant en coulisses.
Ces femelles chimpanzés plus âgées formaient un réseau qui reliait tous les chimpanzés, étaient les médiatrices recherchées en temps de conflit et, en tant que dirigeantes parmi les femelles, se trouvaient au centre du réseau familial et d'alliance.
Dans les sociétés de primates, le pouvoir ne découle pas seulement de la supériorité physique, mais aussi de l'influence économique (par exemple, l'expertise pour savoir où trouver des fruits, le contrôle de la reproduction, les alliances stratégiques, etc.), et la présence de ces « mères » a été fréquemment observée même chez les macaques rhésus et les singes vervets, espèces dominées par les mâles.
Si nous avions découvert d'autres primates que les chimpanzés en premier, notre compréhension des origines de la société et du pouvoir humains aurait-elle été bouleversée ? Ces questions stimulent notre imagination quant à l'existence de sociétés alternatives.
Les animaux qui ont choisi l'homosexualité et la parthénogenèse,
Les catastrophes climatiques accélèrent l'évolution et la diversité des perspectives est essentielle à la science.
« Qu’est-ce qui est naturel, normal et même possible ? »
Les changements d'habitat dus aux catastrophes climatiques accélèrent également l'évolution des femelles.
Les albatros d'Hawaï sont devenus lesbiennes en migrant vers de nouveaux habitats pour échapper à la montée des eaux.
À mesure que le nombre de mâles diminuait et qu'ils devenaient incapables de se reproduire, ils ont commencé à recevoir des dons de sperme et à élever leurs petits avec la même femelle comme partenaire.
On signale fréquemment des cas de requins ébène, de dragons de Komodo et de pythons réticulés qui, privés de la possibilité de se reproduire sexuellement en vivant dans des zoos, se reproduisent de manière asexuée par clonage sans mâles.
Face à la destruction de l'environnement et au déclin catastrophique des espèces, les femelles de poissons-scies menacées se clonent pour accroître leur population.
Le fait que l'ancienne technologie de reproduction du « clonage » réapparaisse dans la nature, et l'imaginaire dystopique d'un avenir où tout le monde se clone, nous amènent à réfléchir sur le rôle des humains dans le changement climatique, à travers leurs actions.
Les nombreuses femmes présentes dans la nature et qui apparaissent dans « Femmes » nous apprennent que les distinctions biologiques entre les sexes ne sont pas figées et que la force motrice de l'évolution ne se limite pas à un seul sexe, mais interagit de manière dynamique avec les gènes et l'environnement de diverses façons.
La véritable nature des femmes, qui refusent de se conformer à l'ancien système de classification, révèle non seulement les mécanismes complexes et imbriqués de l'évolution par la sélection naturelle, la sélection sexuelle et la sélection sociale, mais confirme également comment la coopération stratégique des hommes, des femmes et des systèmes sociaux conduit à une évolution réussie.
Trouver un modèle social où les individus dirigent le groupe avec sociabilité et empathie, plutôt que de se soumettre à la domination, et où ils coexistent avec sagesse et expérience.
La lutte pour découvrir la vérité biologique est la première étape vers la sauvegarde de l'avenir de toute notre existence, et elle souligne que les perspectives scientifiques doivent se diversifier davantage pour y parvenir.
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SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 7 mai 2023
Nombre de pages, poids, dimensions : 496 pages | 664 g | 145 × 215 × 25 mm
- ISBN13 : 9788901271514
- ISBN10 : 8901271516
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