
L'avenir des sens
Description
Introduction au livre
Lee Jeong-mo, directeur du Musée métropolitain des sciences de Séoul, recommande vivement le professeur Jeong Jae-seung de KAIST !
Un journaliste scientifique de renom révèle le lien entre les sens du corps et le cerveau grâce aux sciences cognitives de pointe !
Nous percevons le monde grâce à nos sens corporels : la vue, l'ouïe, le goût, le toucher et l'odorat.
Le cerveau, qui pèse 1,4 kilogramme, contrôle tous ces sens et perceptions.
Alors, selon quel principe le cerveau reçoit-il les sensations externes et nous les restitue-t-il ?
L'auteure de ce livre, Kara Platoni, est une journaliste et écrivaine qui a remporté de nombreux prix prestigieux, dont le prix Ebert Clarke/Seth Payne pour les jeunes journalistes scientifiques.
Elle enseignait le reportage et l'écriture narrative à l'Université de Californie à Berkeley, mais a quitté l'université pour écrire ce livre et a passé trois ans à voyager à travers les États-Unis, l'Allemagne, l'Angleterre et la France pour effectuer des recherches.
Elle s'est interrogée sur ce qui se passe dans le cerveau humain lors du contact avec le monde extérieur, et sur la possibilité, malgré les capacités cognitives limitées du cerveau, d'améliorer ou de modifier notre capacité à percevoir le monde.
Elle a rencontré un large éventail de personnes, notamment des neuroscientifiques, des ingénieurs, des psychologues, des généticiens, des chirurgiens, des transhumanistes, des futuristes, des éthiciens, des chefs cuisiniers et des parfumeurs, et a recueilli une grande quantité de données qu'elle a intégrées dans ce livre.
Un journaliste scientifique de renom révèle le lien entre les sens du corps et le cerveau grâce aux sciences cognitives de pointe !
Nous percevons le monde grâce à nos sens corporels : la vue, l'ouïe, le goût, le toucher et l'odorat.
Le cerveau, qui pèse 1,4 kilogramme, contrôle tous ces sens et perceptions.
Alors, selon quel principe le cerveau reçoit-il les sensations externes et nous les restitue-t-il ?
L'auteure de ce livre, Kara Platoni, est une journaliste et écrivaine qui a remporté de nombreux prix prestigieux, dont le prix Ebert Clarke/Seth Payne pour les jeunes journalistes scientifiques.
Elle enseignait le reportage et l'écriture narrative à l'Université de Californie à Berkeley, mais a quitté l'université pour écrire ce livre et a passé trois ans à voyager à travers les États-Unis, l'Allemagne, l'Angleterre et la France pour effectuer des recherches.
Elle s'est interrogée sur ce qui se passe dans le cerveau humain lors du contact avec le monde extérieur, et sur la possibilité, malgré les capacités cognitives limitées du cerveau, d'améliorer ou de modifier notre capacité à percevoir le monde.
Elle a rencontré un large éventail de personnes, notamment des neuroscientifiques, des ingénieurs, des psychologues, des généticiens, des chirurgiens, des transhumanistes, des futuristes, des éthiciens, des chefs cuisiniers et des parfumeurs, et a recueilli une grande quantité de données qu'elle a intégrées dans ce livre.
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Aperçu
indice
Note du réviseur
prologue
Partie 1 : Les cinq sens : cinq voies vers le monde
Chapitre 1 : Le goût : un voyage à la découverte du sixième goût
Les goûts qui attirent, les goûts qui repoussent | La perception d'abord, le langage d'abord | Le tableau périodique des goûts | Le goût du brun | Les goûts façonnés par le temps | L'alchimie du goût
Chapitre 2_ L'olfaction : Les parfums qui évoquent des souvenirs et des émotions
Thérapie olfactive | L'effet Proust | La corrélation entre l'odorat et les émotions | La topographie de l'odorat | Olfaction et maladie d'Alzheimer | Définitions linguistiques, associations culturelles et mémoire personnelle | Un voyage dans le passé
Chapitre 3 : Vision : Un monde sans lumière, et au-delà
Un monde de réflexion et de contraste | Percevoir par les images | Un second œil | Lire le monde à travers le langage électronique | Des cobayes, pas des patients
Chapitre 4 : L'ouïe : les signaux électriques qui suscitent les pensées
Le chapeau qui lit dans les pensées | De l'oreille au cerveau | Imagerie auditive | Reconstruction des stimuli | L'ère de la surveillance
Chapitre 5 : Le toucher : La salle d'opération sans médecin
Remplacer la vue par le toucher | Robots chirurgicaux de première génération | Chirurgie par la pensée, non par les mains | Le cerveau : une boîte noire
Partie 2 : Perception extrasensorielle : Le monde à l’intérieur de votre tête
Chapitre 6_ Le temps : une horloge qui dure 10 000 ans
Le Rédacteur du Temps, le Cerveau | Le Conservateur du Temps | L'Histoire du Temps | Des Ondulations à la surface de l'Étang | Terre Sainte ou Ruines
Chapitre 7_ La douleur : le remède qui guérit un cœur blessé
Des analgésiques pour les blessures émotionnelles | Entre espoir et désespoir | Rejet social vs douleur physique | La souffrance est universelle | La douleur est un signal d'alarme | L'amour, un analgésique
Chapitre 8_ Les émotions : un code pour décrypter les différences culturelles
Constellations émotionnelles | Les facteurs qui déterminent les émotions | Américains heureux, Russes tristes | Se dessiner et se présenter | Mêmes expressions, interprétations différentes
Partie 3 : Piratage cognitif : Des personnes qui cherchent à transcender les limites humaines
Chapitre 9 : Réalité virtuelle : exister ici et là simultanément
Un jeu, pas une thérapie | Une Jeep virtuelle à travers le désert | Le moment où la magie se brise | Je suis devenue une vache
Chapitre 10 : Réalité augmentée : superposer le cybermonde au monde réel
Réalité programmée | Les étapes préliminaires d'une greffe de cerveau | Pourquoi je suis devenu un cyborg | Grand frère contre petit frère | La réalité augmentée imprègne notre quotidien | La survie du plus apte à l'ère du numérique | Un futurisme insolite
Chapitre 11 : Un nouveau sens : À la recherche du sixième sens
Transplanter un nouveau sens | Les Grinders, les pirates du corps | Tactile ou synesthésique | La sous-classe technologique | Le sixième sens
Remerciements
Note du traducteur
Références
prologue
Partie 1 : Les cinq sens : cinq voies vers le monde
Chapitre 1 : Le goût : un voyage à la découverte du sixième goût
Les goûts qui attirent, les goûts qui repoussent | La perception d'abord, le langage d'abord | Le tableau périodique des goûts | Le goût du brun | Les goûts façonnés par le temps | L'alchimie du goût
Chapitre 2_ L'olfaction : Les parfums qui évoquent des souvenirs et des émotions
Thérapie olfactive | L'effet Proust | La corrélation entre l'odorat et les émotions | La topographie de l'odorat | Olfaction et maladie d'Alzheimer | Définitions linguistiques, associations culturelles et mémoire personnelle | Un voyage dans le passé
Chapitre 3 : Vision : Un monde sans lumière, et au-delà
Un monde de réflexion et de contraste | Percevoir par les images | Un second œil | Lire le monde à travers le langage électronique | Des cobayes, pas des patients
Chapitre 4 : L'ouïe : les signaux électriques qui suscitent les pensées
Le chapeau qui lit dans les pensées | De l'oreille au cerveau | Imagerie auditive | Reconstruction des stimuli | L'ère de la surveillance
Chapitre 5 : Le toucher : La salle d'opération sans médecin
Remplacer la vue par le toucher | Robots chirurgicaux de première génération | Chirurgie par la pensée, non par les mains | Le cerveau : une boîte noire
Partie 2 : Perception extrasensorielle : Le monde à l’intérieur de votre tête
Chapitre 6_ Le temps : une horloge qui dure 10 000 ans
Le Rédacteur du Temps, le Cerveau | Le Conservateur du Temps | L'Histoire du Temps | Des Ondulations à la surface de l'Étang | Terre Sainte ou Ruines
Chapitre 7_ La douleur : le remède qui guérit un cœur blessé
Des analgésiques pour les blessures émotionnelles | Entre espoir et désespoir | Rejet social vs douleur physique | La souffrance est universelle | La douleur est un signal d'alarme | L'amour, un analgésique
Chapitre 8_ Les émotions : un code pour décrypter les différences culturelles
Constellations émotionnelles | Les facteurs qui déterminent les émotions | Américains heureux, Russes tristes | Se dessiner et se présenter | Mêmes expressions, interprétations différentes
Partie 3 : Piratage cognitif : Des personnes qui cherchent à transcender les limites humaines
Chapitre 9 : Réalité virtuelle : exister ici et là simultanément
Un jeu, pas une thérapie | Une Jeep virtuelle à travers le désert | Le moment où la magie se brise | Je suis devenue une vache
Chapitre 10 : Réalité augmentée : superposer le cybermonde au monde réel
Réalité programmée | Les étapes préliminaires d'une greffe de cerveau | Pourquoi je suis devenu un cyborg | Grand frère contre petit frère | La réalité augmentée imprègne notre quotidien | La survie du plus apte à l'ère du numérique | Un futurisme insolite
Chapitre 11 : Un nouveau sens : À la recherche du sixième sens
Transplanter un nouveau sens | Les Grinders, les pirates du corps | Tactile ou synesthésique | La sous-classe technologique | Le sixième sens
Remerciements
Note du traducteur
Références
Image détaillée

Dans le livre
Lloyd pouvait initialement voir, mais il a progressivement perdu la vue à cause d'une rétinite pigmentaire.
La rétinite pigmentaire est une maladie génétique qui détruit les cellules photoréceptrices sensibles à la lumière dans l'œil.
Pendant 17 ans, il a vécu pratiquement aveugle, ne pouvant distinguer que le jour et la nuit.
Puis, en 2007, il a postulé pour l'essai clinique Argus 2 et est devenu la septième personne aux États-Unis à recevoir une greffe de rétine artificielle et l'une des 30 seules personnes au monde à recevoir une greffe de rétine artificielle.
(…) Lloyd se souvient de la lumière.
Je me souviens aussi de la couleur.
Je me souviens aussi du texte.
Il mémorise également les formes des objets et des personnes.
Grâce à ce souvenir, il sait parfaitement que l'information visuelle transmise par Argus est plus simple que la réalité.
Mais cette information visuelle est significative.
Le fait qu'il l'utilise tous les jours en est la preuve.
Il utilisait une canne pour sortir, mais à l'intérieur, il se fiait à sa mémoire, au toucher et à son argus pour se déplacer.
La lecture de documents juridiques et d'autres tâches nécessitent l'aide d'autrui, voire d'appareils électroniques tels que des « montres parlantes ».
Cependant, il ne lit pas le braille, n'utilise pas de chien guide et utilise une machine à écrire ordinaire.
Il voit le monde ainsi à chaque instant.
« Le cerveau humain doit traiter toutes les informations qui lui parviennent. »
Parfois, on trouve du sens dans l'absurde.
« Le cerveau est l’organe le plus merveilleux du corps humain. »
Lloyd dit.
- Chapitre 3 [Vision]_ 116-120p
Buonomano, neurophysiologiste à l'Université de Californie à Los Angeles, étudie les millisecondes pour tenter de comprendre comment le cerveau, qui ne possède pas de zone de mesure du temps, calcule le temps.
Selon Buonomano, les humains ne possèdent pas d'organe distinct pour percevoir le temps.
Car contrairement à nos yeux, qui réagissent aux photons, à notre langue et à notre nez aux substances chimiques, à nos oreilles aux vibrations et à notre peau à la pression, le temps n'a pas de propriétés physiques mesurables.
« Il n’est pas si surprenant que, tout comme nous n’avons pas d’organes sensoriels pour mesurer l’espace, nous n’ayons pas non plus d’organes sensoriels pour mesurer le temps. »
« Puisque l’espace et le temps sont tous deux des éléments essentiels qui constituent la dimension, ils sont partout », dit-il.
(…)
Alors, comment percevons-nous le temps ?
La fonction neuronale d'enregistrement du temps est probablement distribuée dans tout le cerveau.
Nous utilisons plusieurs sens simultanément pour mesurer le temps.
Imaginez un troupeau de chevaux sauvages galopant à travers les plaines du Texas.
On peut déterminer l'heure en observant le cheval qui approche, c'est-à-dire en observant sa taille augmenter à mesure qu'il se rapproche.
Vous pouvez aussi lire l'heure en posant votre main sur le sol et en sentant les vibrations.
Grâce à l'effet Doppler (la distorsion de la fréquence et de la longueur d'onde en fonction de la vitesse relative de la source de l'onde et de l'observateur), on peut même lire l'heure en écoutant le bruit des chevaux qui passent.
Et enfin, le cerveau modifie le temps.
C'est la partie la plus fascinante du mécanisme de reconnaissance.
- Chapitre 6 [Temps]_ 219-221p
Je suis devenue une vache.
J'étais dans un magnifique pâturage, avec une grange au loin et de vastes champs verdoyants.
Il y avait une autre vache devant moi.
L'assistant de laboratoire m'a expliqué que cette vache était mon avatar reflété dans le miroir.
J'étais allongée avec mon casque, il était donc difficile de me voir transformée en vache, alors je l'ai montrée comme ça.
J'ai laissé échapper un « Waouh ! » sans m'en rendre compte.
Parce que j'adorais me voir transformée en un minuscule veau brun et blanc.
« Bienvenue à Stanford Ranch. »
Tu es une vache Shorthorn.
« Elles sont élevées pour la production laitière et de viande bovine. » Après cela, j'ai continué à brouter et à boire de l'eau comme la voix me l'avait indiqué.
Et au bout d'un certain temps, la voix se fit de nouveau entendre.
« Maintenant, retournez à la barrière où vous étiez au tout début. »
Vous êtes ici depuis environ 200 jours et vous avez atteint votre poids idéal.
Maintenant, il est temps d'aller à l'abattoir.
C'était inattendu.
Quand j'ai entendu le mot « abattoir », la tristesse et la peur m'ont envahie.
Cette déclaration soudaine m'a donné l'impression d'être piégé et m'a fait éprouver un sentiment de culpabilité et de responsabilité envers Avatar So.
Mais la simulation a continué.
« Maintenant, attendez le camion de l’abattoir. » Le sol vibre au son de la voix, et le camion approche.
J'entendais les pneus crisser et le camion reculer.
Alors que le monde autour de moi tremble violemment, je ressens une peur véritable.
Je secoue la tête de gauche à droite pour voir d'où vient le camion.
Que va-t-il se passer quand le camion arrivera ? « Oh non… vous… vraiment… » ai-je murmuré de soulagement tandis que le moniteur m’enlevait mon casque.
- Chapitre 9 [Réalité virtuelle]_ 346-348p
La rétinite pigmentaire est une maladie génétique qui détruit les cellules photoréceptrices sensibles à la lumière dans l'œil.
Pendant 17 ans, il a vécu pratiquement aveugle, ne pouvant distinguer que le jour et la nuit.
Puis, en 2007, il a postulé pour l'essai clinique Argus 2 et est devenu la septième personne aux États-Unis à recevoir une greffe de rétine artificielle et l'une des 30 seules personnes au monde à recevoir une greffe de rétine artificielle.
(…) Lloyd se souvient de la lumière.
Je me souviens aussi de la couleur.
Je me souviens aussi du texte.
Il mémorise également les formes des objets et des personnes.
Grâce à ce souvenir, il sait parfaitement que l'information visuelle transmise par Argus est plus simple que la réalité.
Mais cette information visuelle est significative.
Le fait qu'il l'utilise tous les jours en est la preuve.
Il utilisait une canne pour sortir, mais à l'intérieur, il se fiait à sa mémoire, au toucher et à son argus pour se déplacer.
La lecture de documents juridiques et d'autres tâches nécessitent l'aide d'autrui, voire d'appareils électroniques tels que des « montres parlantes ».
Cependant, il ne lit pas le braille, n'utilise pas de chien guide et utilise une machine à écrire ordinaire.
Il voit le monde ainsi à chaque instant.
« Le cerveau humain doit traiter toutes les informations qui lui parviennent. »
Parfois, on trouve du sens dans l'absurde.
« Le cerveau est l’organe le plus merveilleux du corps humain. »
Lloyd dit.
- Chapitre 3 [Vision]_ 116-120p
Buonomano, neurophysiologiste à l'Université de Californie à Los Angeles, étudie les millisecondes pour tenter de comprendre comment le cerveau, qui ne possède pas de zone de mesure du temps, calcule le temps.
Selon Buonomano, les humains ne possèdent pas d'organe distinct pour percevoir le temps.
Car contrairement à nos yeux, qui réagissent aux photons, à notre langue et à notre nez aux substances chimiques, à nos oreilles aux vibrations et à notre peau à la pression, le temps n'a pas de propriétés physiques mesurables.
« Il n’est pas si surprenant que, tout comme nous n’avons pas d’organes sensoriels pour mesurer l’espace, nous n’ayons pas non plus d’organes sensoriels pour mesurer le temps. »
« Puisque l’espace et le temps sont tous deux des éléments essentiels qui constituent la dimension, ils sont partout », dit-il.
(…)
Alors, comment percevons-nous le temps ?
La fonction neuronale d'enregistrement du temps est probablement distribuée dans tout le cerveau.
Nous utilisons plusieurs sens simultanément pour mesurer le temps.
Imaginez un troupeau de chevaux sauvages galopant à travers les plaines du Texas.
On peut déterminer l'heure en observant le cheval qui approche, c'est-à-dire en observant sa taille augmenter à mesure qu'il se rapproche.
Vous pouvez aussi lire l'heure en posant votre main sur le sol et en sentant les vibrations.
Grâce à l'effet Doppler (la distorsion de la fréquence et de la longueur d'onde en fonction de la vitesse relative de la source de l'onde et de l'observateur), on peut même lire l'heure en écoutant le bruit des chevaux qui passent.
Et enfin, le cerveau modifie le temps.
C'est la partie la plus fascinante du mécanisme de reconnaissance.
- Chapitre 6 [Temps]_ 219-221p
Je suis devenue une vache.
J'étais dans un magnifique pâturage, avec une grange au loin et de vastes champs verdoyants.
Il y avait une autre vache devant moi.
L'assistant de laboratoire m'a expliqué que cette vache était mon avatar reflété dans le miroir.
J'étais allongée avec mon casque, il était donc difficile de me voir transformée en vache, alors je l'ai montrée comme ça.
J'ai laissé échapper un « Waouh ! » sans m'en rendre compte.
Parce que j'adorais me voir transformée en un minuscule veau brun et blanc.
« Bienvenue à Stanford Ranch. »
Tu es une vache Shorthorn.
« Elles sont élevées pour la production laitière et de viande bovine. » Après cela, j'ai continué à brouter et à boire de l'eau comme la voix me l'avait indiqué.
Et au bout d'un certain temps, la voix se fit de nouveau entendre.
« Maintenant, retournez à la barrière où vous étiez au tout début. »
Vous êtes ici depuis environ 200 jours et vous avez atteint votre poids idéal.
Maintenant, il est temps d'aller à l'abattoir.
C'était inattendu.
Quand j'ai entendu le mot « abattoir », la tristesse et la peur m'ont envahie.
Cette déclaration soudaine m'a donné l'impression d'être piégé et m'a fait éprouver un sentiment de culpabilité et de responsabilité envers Avatar So.
Mais la simulation a continué.
« Maintenant, attendez le camion de l’abattoir. » Le sol vibre au son de la voix, et le camion approche.
J'entendais les pneus crisser et le camion reculer.
Alors que le monde autour de moi tremble violemment, je ressens une peur véritable.
Je secoue la tête de gauche à droite pour voir d'où vient le camion.
Que va-t-il se passer quand le camion arrivera ? « Oh non… vous… vraiment… » ai-je murmuré de soulagement tandis que le moniteur m’enlevait mon casque.
- Chapitre 9 [Réalité virtuelle]_ 346-348p
--- Extrait du texte
Avis de l'éditeur
Toutes les sensations que nous ressentons sont-elles réelles ?
Ou s'agit-il d'une image fictive créée par le cerveau ?
Notre cerveau est impliqué dans tous les sens humains.
Par exemple, nous pensons que le toucher est ressenti directement par le bout des doigts, la peau ou certaines parties du corps, mais en réalité, ce n'est pas le cas.
Les stimuli reçus de l'extérieur sont convertis en signaux électriques et transmis au cerveau, qui traite ces signaux et nous indique comment nous devrions nous sentir.
C'est cela, la « prise de conscience ».
Cette succession d'événements, de la sensation à la perception, se déroule si rapidement que nous oublions souvent l'organe appelé cerveau.
Mais le minuscule cerveau de 1,4 kilogramme situé dans notre tête contrôle et gère nos cinq sens : non seulement le toucher, mais aussi le goût, l'odorat, l'ouïe et la vue.
Par conséquent, le monde que nous percevons à travers notre cerveau peut parfois être identique au monde réel, ou bien être un monde complètement différent.
Autrement dit, le monde qui se déploie devant nous peut être à la fois « réel » et « paraître réel ».
Alors, selon quel principe le cerveau reçoit-il les sensations externes et nous les restitue-t-il ?
L'auteure de ce livre, Kara Platoni, est une journaliste et écrivaine qui a remporté de nombreux prix prestigieux, dont le prix Evert Clark/Seth Payne pour les jeunes journalistes scientifiques.
Elle était maître de conférences à l'Université de Californie à Berkeley et a quitté l'université pour écrire ce livre, voyageant pendant trois ans aux États-Unis, en Allemagne, en Angleterre et en France pour recueillir des informations pertinentes.
Elle s'est interrogée sur ce qui se passe dans le cerveau humain lors du contact avec le monde extérieur, et sur la possibilité, malgré les capacités cognitives limitées du cerveau, d'améliorer ou de modifier notre capacité à percevoir le monde.
Elle a rencontré un large éventail de personnes, notamment des neuroscientifiques, des ingénieurs, des psychologues, des généticiens, des chirurgiens, des transhumanistes, des futuristes, des éthiciens, des chefs cuisiniers et des parfumeurs, et a recueilli une grande quantité de données qu'elle a intégrées dans ce livre.
Un aperçu saisissant des dernières avancées en sciences cognitives, explorant les limites des sens et de la perception !
La première partie de ce livre, {Les cinq sens : cinq façons de découvrir le monde}, traite du goût, de l'odorat, de la vue, de l'ouïe et du toucher.
Les cinq saveurs fondamentales actuellement reconnues dans le monde entier sont le sucré, le salé, l'acide, l'amer et l'umami, également appelé savoureux.
Ces saveurs fondamentales sont des saveurs que nous pouvons clairement distinguer dès que nous les goûtons, et en même temps, ce sont des saveurs que nous pouvons clairement exprimer en disant « quel genre de saveur ».
Mais nous pouvons en percevoir davantage, même si nous ne pouvons l'exprimer par des mots.
En définitive, nous pouvons constater que le goût est un objet de reconnaissance obtenu par la perception cérébrale, et que cette reconnaissance se concrétise par une expression extérieure.
Pour surmonter cette limitation de la perception, certaines personnes explorent ce qu'on appelle le « sixième goût ».
L'auteur visite des musées d'histoire naturelle, des laboratoires de recherche universitaires et des restaurants de San Francisco pour nous montrer les possibilités infinies d'élargissement de notre perception du goût si nous découvrons un langage pour décrire de nouvelles saveurs.
L'odorat est également étroitement lié à la perception cérébrale.
Dans un hôpital français, une étude sur l'odorat et l'oubli est en cours auprès de patients atteints de la maladie d'Alzheimer.
La perte de la capacité à distinguer les odeurs est un signe clinique précoce des maladies liées à la mémoire, notamment la maladie d'Alzheimer.
Le cerveau est l'endroit où sont stockés les souvenirs.
«Machineusement, j’ai porté à mes lèvres une cuillerée de thé noir dans lequel un morceau de madeleine avait fondu. »
Mais dès qu'une gorgée de thé noir mélangée à un morceau de biscuit a touché mon palais, j'ai été surprise et j'ai remarqué qu'il se passait quelque chose de spécial à l'intérieur de mon corps.
Une douce joie, d'origine inconnue, m'a saisi et m'a isolé.
(…) Soudain, un souvenir m’est revenu à l’esprit.
Cela avait le même goût que les morceaux de madeleine que tante Léonie me donnait, trempés dans du thé noir ou du thé d'orge, tous les dimanches matin quand j'allais lui dire bonjour à Combray.
Il s'agit d'un passage du roman « À la recherche du temps perdu » de Marcel Proust.
Ce phénomène, connu sous le nom d’« effet Proust », est un exemple représentatif montrant que l’odorat est étroitement lié au bagage culturel, aux expériences et aux souvenirs qui ont marqué la vie d’un individu.
Notre odorat est fortement influencé par le contexte culturel dans lequel chaque individu a grandi, et c'est l'un des principaux facteurs qui permettent de raviver des souvenirs enfouis depuis longtemps.
Le lien entre l'odorat et la mémoire peut être confirmé par divers cas de traitement de la maladie d'Alzheimer par l'aromathérapie.
Nous découvrirons également comment notre cerveau reçoit et interprète les stimuli visuels grâce à Lloyd, un homme aveugle qui vit une nouvelle vie grâce à un dispositif de rétine prothétique appelé Argus 2.
L'ouïe est la perception des ondes sonores dans l'air.
Le cerveau convertit ces ondes sonores en signaux électriques pour comprendre la signification du son.
En s'appuyant sur ce principe, Jack Gallant, psychologue à l'Université de Californie à Berkeley, étudie des méthodes pour analyser les signaux électriques du cerveau et les reconvertir en signaux vocaux.
Ses recherches montrent que si les ondes sonores qui pénètrent dans le cerveau peuvent être converties en langage, il sera possible d'exprimer nos pensées par des sons, des mots et le langage.
Il est désormais courant de voir des machines dans la salle d'opération.
Aujourd'hui, des médecins situés à l'autre bout du monde peuvent opérer des patients.
Cependant, la question qui demeure est de savoir si la sensation tactile perçue par la machine peut être transmise avec précision au médecin qui l'utilise.
Une équipe de recherche de l'université de Stanford travaille à résoudre ce problème grâce à des recherches sur les bras artificiels utilisant des interfaces cerveau-machine.
Si les réponses tactiles et la perception cérébrale peuvent être réalisées simultanément grâce à des machines, ces dernières seront utilisées pour des interventions chirurgicales sur les vaisseaux sanguins, les organes et les organes nerveux difficiles d'accès manuellement.
Un voyage intellectuel à la découverte de la source de la perception extrasensorielle, qui est éditée au sein du cerveau !
La deuxième partie de ce livre, « Perception extrasensorielle : le monde à l'intérieur de votre tête », aborde diverses perceptions extrasensorielles qui sont perçues au sein du cerveau plutôt que des sensations qui peuvent être ressenties physiquement.
Par exemple, la connaissance du temps est un indice crucial pour comprendre le comportement humain, le monde, prédire les événements et les sensations corporelles.
Qu’est-ce que le temps exactement, et comment le percevons-nous ? On ne sait toujours pas clairement comment le cerveau perçoit le temps.
Le temps n'est pas quelque chose qui peut être perçu par les mains, les pieds ou la peau.
Le temps est une notion complexe que nous percevons grâce à l'intégration de nos différents sens, comme la vue, l'ouïe et l'odorat du monde qui nous entoure.
Nous percevons le passage du temps à travers le mouvement du soleil, le son d'un bruit qui approche au loin et l'évolution des parfums.
Nous avons un aperçu de ce processus de perception complexe et mystérieux grâce à « l'horloge des 10 000 ans » construite par un groupe de futuristes et d'ingénieurs au Texas.
Qu’en est-il de la douleur ? Notre cerveau perçoit la douleur dans la même zone, quel que soit le type de douleur.
La partie du cerveau qui ressent la douleur d'une fracture est la même que celle qui ressent la douleur du chagrin d'amour et du deuil, affirme Naomi Eisenberger, psychologue à l'UCLA.
Les analgésiques qui traitent la douleur physique pourraient-ils aussi soulager la douleur psychologique ? Le professeur Kipling, psychologue social à l’université Purdue, explore cette question à travers des recherches sur les fonctions cérébrales impliquées dans la douleur.
Chensoba Dutton, psychologue culturelle à l'université de Georgetown, étudie l'hypothèse selon laquelle la culture influence notre perception des émotions.
Notre comportement n'est pas inné.
Le comportement est fortement influencé par les émotions, et les émotions s'accumulent en nous de diverses manières selon le contexte culturel dans lequel chaque personne a grandi.
Par exemple, il a été constaté que si tout le monde aspire au bonheur, la nature de ce désir varie quelque peu d'une culture à l'autre.
Les Asiatiques de l'Est valorisent un bonheur paisible et tranquille, tandis que les Américains valorisent le bonheur qui découle de l'excitation palpitante.
Même les Russes accordent plus de valeur aux émotions négatives comme la tristesse qu'à la joie.
Cette diversité d'émotions détermine en fin de compte notre interprétation du monde qui nous entoure, et au cœur de tout cela se trouve le cerveau.
Comment la perception humaine évoluerait-elle si les mécanismes par lesquels nous percevons les sensations changeaient ?
Des personnes qui envisagent un avenir où la science et la technologie coexistent au-delà des limites des sens !
La dernière partie, la partie 3, {Piratage cognitif : des personnes qui tentent de dépasser les limites humaines}, présente diverses tentatives visant à étendre le domaine des sens du corps grâce à la science et à la technologie.
La réalité virtuelle est un moyen très puissant de pénétrer dans un univers imaginaire.
Les systèmes de réalité virtuelle actuels sont devenus si précis que les sujets les perçoivent de manière presque identique au monde réel.
Le Dr Jeremy, psychologue cognitiviste à l'université de Stanford, affirme que la réalité virtuelle est un outil essentiel pour créer un monde meilleur.
En effet, les émotions et les actions vécues en réalité virtuelle peuvent engendrer des changements profonds qui peuvent se répercuter sur le monde réel.
En réalité, la technologie de la réalité virtuelle est activement utilisée pour traiter les troubles psychologiques tels que les phobies et le syndrome de stress post-traumatique chez les soldats.
La technologie de réalité augmentée, qui nous permet de percevoir simultanément les mondes réel et virtuel, étend son champ d'application et révolutionne notre conception même des sens.
Les lunettes équipées de réalité augmentée permettent de voir dans le noir et de voir derrière soi sans tourner la tête.
Il peut lire les signaux numériques, enregistrer tout ce que nous voyons et même envoyer la sensation d'une étreinte à un être aimé éloigné.
Le documentariste Rob Spencer a perdu la vue d'un œil, qui a été retiré, et remplacé par un dispositif qui lui permet de porter différentes prothèses oculaires.
Il filme avec cet appareil appelé iCam.
Il est même possible de recevoir des informations sans fil à distance, ou inversement.
Le livre se termine par des récits de personnes qui remettent en question la fonction même des sens directs du corps et cherchent à dépasser leurs limites.
En réalité, le monde que les humains peuvent littéralement percevoir — voir, entendre, goûter et sentir — est extrêmement petit et restreint.
Les humains ne peuvent pas entendre les ultrasons comme les chauves-souris ou les dauphins, et ne peuvent pas voir la lumière ultraviolette comme les abeilles.
Ils ne peuvent pas détecter l'électricité comme les requins ou les raies.
Cependant, les biohackers et les transhumanistes qui apparaissent dans le dernier chapitre tentent de surmonter les limitations innées des sens humains en implantant dans le corps des puces de reconnaissance magnétique ou radiofréquence.
Il ne s'agit pas d'une sensation détectée par une nouvelle zone du cerveau, mais plutôt de la capacité à percevoir des stimuli qui n'avaient pas été perçus auparavant, ce que l'on appelle le « sixième sens ».
À travers ces exemples, nous pouvons entrevoir jusqu'où l'humanité, soutenue par la science et la technologie, peut évoluer.
La science et la technologie se développent à un rythme et à une échelle que nous n'aurions jamais pu imaginer auparavant.
À l'aube de la quatrième révolution industrielle, l'humanité évolue rapidement vers une coexistence harmonieuse avec la technologie.
Ce livre traite de l'état actuel de l'humanité en ce qui concerne les sens.
Parallèlement, il dépeint une humanité future dotée de nouveaux sens.
L’Anthropocène, qui a débuté avec l’agriculture vers 8000 avant J.-C., entre désormais dans une nouvelle ère de coexistence avec l’intelligence artificielle.
Peut-être que l’avenir que nous nous apprêtons à vivre est un monde que nous n’avons jamais imaginé, un monde plus irréaliste que tout ce que nous avons pu voir dans les romans ou les films de science-fiction.
Mais ce monde est sans aucun doute l'avenir qui se déroulera un jour devant nous.
C’est parce que la curiosité sans fin et l’esprit d’aventure de l’humanité ont toujours permis de concrétiser ce qu’elle a imaginé et rêvé.
Le désir le plus fondamental et le plus humain d'évoluer vers un être meilleur est un désir qui a soutenu l'humanité jusqu'à aujourd'hui et qui nous permettra de créer une nouvelle histoire pour l'humanité à l'avenir.
À travers ce livre, « L'avenir du sens », nous nous tiendrons volontairement ensemble sur la ligne de départ vers cet avenir.
Ou s'agit-il d'une image fictive créée par le cerveau ?
Notre cerveau est impliqué dans tous les sens humains.
Par exemple, nous pensons que le toucher est ressenti directement par le bout des doigts, la peau ou certaines parties du corps, mais en réalité, ce n'est pas le cas.
Les stimuli reçus de l'extérieur sont convertis en signaux électriques et transmis au cerveau, qui traite ces signaux et nous indique comment nous devrions nous sentir.
C'est cela, la « prise de conscience ».
Cette succession d'événements, de la sensation à la perception, se déroule si rapidement que nous oublions souvent l'organe appelé cerveau.
Mais le minuscule cerveau de 1,4 kilogramme situé dans notre tête contrôle et gère nos cinq sens : non seulement le toucher, mais aussi le goût, l'odorat, l'ouïe et la vue.
Par conséquent, le monde que nous percevons à travers notre cerveau peut parfois être identique au monde réel, ou bien être un monde complètement différent.
Autrement dit, le monde qui se déploie devant nous peut être à la fois « réel » et « paraître réel ».
Alors, selon quel principe le cerveau reçoit-il les sensations externes et nous les restitue-t-il ?
L'auteure de ce livre, Kara Platoni, est une journaliste et écrivaine qui a remporté de nombreux prix prestigieux, dont le prix Evert Clark/Seth Payne pour les jeunes journalistes scientifiques.
Elle était maître de conférences à l'Université de Californie à Berkeley et a quitté l'université pour écrire ce livre, voyageant pendant trois ans aux États-Unis, en Allemagne, en Angleterre et en France pour recueillir des informations pertinentes.
Elle s'est interrogée sur ce qui se passe dans le cerveau humain lors du contact avec le monde extérieur, et sur la possibilité, malgré les capacités cognitives limitées du cerveau, d'améliorer ou de modifier notre capacité à percevoir le monde.
Elle a rencontré un large éventail de personnes, notamment des neuroscientifiques, des ingénieurs, des psychologues, des généticiens, des chirurgiens, des transhumanistes, des futuristes, des éthiciens, des chefs cuisiniers et des parfumeurs, et a recueilli une grande quantité de données qu'elle a intégrées dans ce livre.
Un aperçu saisissant des dernières avancées en sciences cognitives, explorant les limites des sens et de la perception !
La première partie de ce livre, {Les cinq sens : cinq façons de découvrir le monde}, traite du goût, de l'odorat, de la vue, de l'ouïe et du toucher.
Les cinq saveurs fondamentales actuellement reconnues dans le monde entier sont le sucré, le salé, l'acide, l'amer et l'umami, également appelé savoureux.
Ces saveurs fondamentales sont des saveurs que nous pouvons clairement distinguer dès que nous les goûtons, et en même temps, ce sont des saveurs que nous pouvons clairement exprimer en disant « quel genre de saveur ».
Mais nous pouvons en percevoir davantage, même si nous ne pouvons l'exprimer par des mots.
En définitive, nous pouvons constater que le goût est un objet de reconnaissance obtenu par la perception cérébrale, et que cette reconnaissance se concrétise par une expression extérieure.
Pour surmonter cette limitation de la perception, certaines personnes explorent ce qu'on appelle le « sixième goût ».
L'auteur visite des musées d'histoire naturelle, des laboratoires de recherche universitaires et des restaurants de San Francisco pour nous montrer les possibilités infinies d'élargissement de notre perception du goût si nous découvrons un langage pour décrire de nouvelles saveurs.
L'odorat est également étroitement lié à la perception cérébrale.
Dans un hôpital français, une étude sur l'odorat et l'oubli est en cours auprès de patients atteints de la maladie d'Alzheimer.
La perte de la capacité à distinguer les odeurs est un signe clinique précoce des maladies liées à la mémoire, notamment la maladie d'Alzheimer.
Le cerveau est l'endroit où sont stockés les souvenirs.
«Machineusement, j’ai porté à mes lèvres une cuillerée de thé noir dans lequel un morceau de madeleine avait fondu. »
Mais dès qu'une gorgée de thé noir mélangée à un morceau de biscuit a touché mon palais, j'ai été surprise et j'ai remarqué qu'il se passait quelque chose de spécial à l'intérieur de mon corps.
Une douce joie, d'origine inconnue, m'a saisi et m'a isolé.
(…) Soudain, un souvenir m’est revenu à l’esprit.
Cela avait le même goût que les morceaux de madeleine que tante Léonie me donnait, trempés dans du thé noir ou du thé d'orge, tous les dimanches matin quand j'allais lui dire bonjour à Combray.
Il s'agit d'un passage du roman « À la recherche du temps perdu » de Marcel Proust.
Ce phénomène, connu sous le nom d’« effet Proust », est un exemple représentatif montrant que l’odorat est étroitement lié au bagage culturel, aux expériences et aux souvenirs qui ont marqué la vie d’un individu.
Notre odorat est fortement influencé par le contexte culturel dans lequel chaque individu a grandi, et c'est l'un des principaux facteurs qui permettent de raviver des souvenirs enfouis depuis longtemps.
Le lien entre l'odorat et la mémoire peut être confirmé par divers cas de traitement de la maladie d'Alzheimer par l'aromathérapie.
Nous découvrirons également comment notre cerveau reçoit et interprète les stimuli visuels grâce à Lloyd, un homme aveugle qui vit une nouvelle vie grâce à un dispositif de rétine prothétique appelé Argus 2.
L'ouïe est la perception des ondes sonores dans l'air.
Le cerveau convertit ces ondes sonores en signaux électriques pour comprendre la signification du son.
En s'appuyant sur ce principe, Jack Gallant, psychologue à l'Université de Californie à Berkeley, étudie des méthodes pour analyser les signaux électriques du cerveau et les reconvertir en signaux vocaux.
Ses recherches montrent que si les ondes sonores qui pénètrent dans le cerveau peuvent être converties en langage, il sera possible d'exprimer nos pensées par des sons, des mots et le langage.
Il est désormais courant de voir des machines dans la salle d'opération.
Aujourd'hui, des médecins situés à l'autre bout du monde peuvent opérer des patients.
Cependant, la question qui demeure est de savoir si la sensation tactile perçue par la machine peut être transmise avec précision au médecin qui l'utilise.
Une équipe de recherche de l'université de Stanford travaille à résoudre ce problème grâce à des recherches sur les bras artificiels utilisant des interfaces cerveau-machine.
Si les réponses tactiles et la perception cérébrale peuvent être réalisées simultanément grâce à des machines, ces dernières seront utilisées pour des interventions chirurgicales sur les vaisseaux sanguins, les organes et les organes nerveux difficiles d'accès manuellement.
Un voyage intellectuel à la découverte de la source de la perception extrasensorielle, qui est éditée au sein du cerveau !
La deuxième partie de ce livre, « Perception extrasensorielle : le monde à l'intérieur de votre tête », aborde diverses perceptions extrasensorielles qui sont perçues au sein du cerveau plutôt que des sensations qui peuvent être ressenties physiquement.
Par exemple, la connaissance du temps est un indice crucial pour comprendre le comportement humain, le monde, prédire les événements et les sensations corporelles.
Qu’est-ce que le temps exactement, et comment le percevons-nous ? On ne sait toujours pas clairement comment le cerveau perçoit le temps.
Le temps n'est pas quelque chose qui peut être perçu par les mains, les pieds ou la peau.
Le temps est une notion complexe que nous percevons grâce à l'intégration de nos différents sens, comme la vue, l'ouïe et l'odorat du monde qui nous entoure.
Nous percevons le passage du temps à travers le mouvement du soleil, le son d'un bruit qui approche au loin et l'évolution des parfums.
Nous avons un aperçu de ce processus de perception complexe et mystérieux grâce à « l'horloge des 10 000 ans » construite par un groupe de futuristes et d'ingénieurs au Texas.
Qu’en est-il de la douleur ? Notre cerveau perçoit la douleur dans la même zone, quel que soit le type de douleur.
La partie du cerveau qui ressent la douleur d'une fracture est la même que celle qui ressent la douleur du chagrin d'amour et du deuil, affirme Naomi Eisenberger, psychologue à l'UCLA.
Les analgésiques qui traitent la douleur physique pourraient-ils aussi soulager la douleur psychologique ? Le professeur Kipling, psychologue social à l’université Purdue, explore cette question à travers des recherches sur les fonctions cérébrales impliquées dans la douleur.
Chensoba Dutton, psychologue culturelle à l'université de Georgetown, étudie l'hypothèse selon laquelle la culture influence notre perception des émotions.
Notre comportement n'est pas inné.
Le comportement est fortement influencé par les émotions, et les émotions s'accumulent en nous de diverses manières selon le contexte culturel dans lequel chaque personne a grandi.
Par exemple, il a été constaté que si tout le monde aspire au bonheur, la nature de ce désir varie quelque peu d'une culture à l'autre.
Les Asiatiques de l'Est valorisent un bonheur paisible et tranquille, tandis que les Américains valorisent le bonheur qui découle de l'excitation palpitante.
Même les Russes accordent plus de valeur aux émotions négatives comme la tristesse qu'à la joie.
Cette diversité d'émotions détermine en fin de compte notre interprétation du monde qui nous entoure, et au cœur de tout cela se trouve le cerveau.
Comment la perception humaine évoluerait-elle si les mécanismes par lesquels nous percevons les sensations changeaient ?
Des personnes qui envisagent un avenir où la science et la technologie coexistent au-delà des limites des sens !
La dernière partie, la partie 3, {Piratage cognitif : des personnes qui tentent de dépasser les limites humaines}, présente diverses tentatives visant à étendre le domaine des sens du corps grâce à la science et à la technologie.
La réalité virtuelle est un moyen très puissant de pénétrer dans un univers imaginaire.
Les systèmes de réalité virtuelle actuels sont devenus si précis que les sujets les perçoivent de manière presque identique au monde réel.
Le Dr Jeremy, psychologue cognitiviste à l'université de Stanford, affirme que la réalité virtuelle est un outil essentiel pour créer un monde meilleur.
En effet, les émotions et les actions vécues en réalité virtuelle peuvent engendrer des changements profonds qui peuvent se répercuter sur le monde réel.
En réalité, la technologie de la réalité virtuelle est activement utilisée pour traiter les troubles psychologiques tels que les phobies et le syndrome de stress post-traumatique chez les soldats.
La technologie de réalité augmentée, qui nous permet de percevoir simultanément les mondes réel et virtuel, étend son champ d'application et révolutionne notre conception même des sens.
Les lunettes équipées de réalité augmentée permettent de voir dans le noir et de voir derrière soi sans tourner la tête.
Il peut lire les signaux numériques, enregistrer tout ce que nous voyons et même envoyer la sensation d'une étreinte à un être aimé éloigné.
Le documentariste Rob Spencer a perdu la vue d'un œil, qui a été retiré, et remplacé par un dispositif qui lui permet de porter différentes prothèses oculaires.
Il filme avec cet appareil appelé iCam.
Il est même possible de recevoir des informations sans fil à distance, ou inversement.
Le livre se termine par des récits de personnes qui remettent en question la fonction même des sens directs du corps et cherchent à dépasser leurs limites.
En réalité, le monde que les humains peuvent littéralement percevoir — voir, entendre, goûter et sentir — est extrêmement petit et restreint.
Les humains ne peuvent pas entendre les ultrasons comme les chauves-souris ou les dauphins, et ne peuvent pas voir la lumière ultraviolette comme les abeilles.
Ils ne peuvent pas détecter l'électricité comme les requins ou les raies.
Cependant, les biohackers et les transhumanistes qui apparaissent dans le dernier chapitre tentent de surmonter les limitations innées des sens humains en implantant dans le corps des puces de reconnaissance magnétique ou radiofréquence.
Il ne s'agit pas d'une sensation détectée par une nouvelle zone du cerveau, mais plutôt de la capacité à percevoir des stimuli qui n'avaient pas été perçus auparavant, ce que l'on appelle le « sixième sens ».
À travers ces exemples, nous pouvons entrevoir jusqu'où l'humanité, soutenue par la science et la technologie, peut évoluer.
La science et la technologie se développent à un rythme et à une échelle que nous n'aurions jamais pu imaginer auparavant.
À l'aube de la quatrième révolution industrielle, l'humanité évolue rapidement vers une coexistence harmonieuse avec la technologie.
Ce livre traite de l'état actuel de l'humanité en ce qui concerne les sens.
Parallèlement, il dépeint une humanité future dotée de nouveaux sens.
L’Anthropocène, qui a débuté avec l’agriculture vers 8000 avant J.-C., entre désormais dans une nouvelle ère de coexistence avec l’intelligence artificielle.
Peut-être que l’avenir que nous nous apprêtons à vivre est un monde que nous n’avons jamais imaginé, un monde plus irréaliste que tout ce que nous avons pu voir dans les romans ou les films de science-fiction.
Mais ce monde est sans aucun doute l'avenir qui se déroulera un jour devant nous.
C’est parce que la curiosité sans fin et l’esprit d’aventure de l’humanité ont toujours permis de concrétiser ce qu’elle a imaginé et rêvé.
Le désir le plus fondamental et le plus humain d'évoluer vers un être meilleur est un désir qui a soutenu l'humanité jusqu'à aujourd'hui et qui nous permettra de créer une nouvelle histoire pour l'humanité à l'avenir.
À travers ce livre, « L'avenir du sens », nous nous tiendrons volontairement ensemble sur la ligne de départ vers cet avenir.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date de publication : 1er août 2017
Nombre de pages, poids, dimensions : 460 pages | 784 g | 152 × 225 × 30 mm
- ISBN13 : 9788965962274
- ISBN10 : 8965962277
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