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L'ouvrage de Steven Weinberg, *La science de l'explication du monde*
L'ouvrage de Steven Weinberg, *La science de l'explication du monde*
Description
Introduction au livre
Une histoire des sciences provocatrice et audacieuse, pas comme les autres !
D'innombrables moments de l'histoire des sciences sont recréés par les scientifiques.


À travers de nombreux exemples, cet ouvrage retrace méticuleusement l'histoire des sciences avant qu'elles ne prennent leur forme moderne et ne deviennent une discipline symbolisant « l'intelligence rationnelle ».
Cependant, l'auteur ne se contente pas d'énumérer les théories et les réalisations historiquement importantes ; il tente d'engager un dialogue avec les érudits du passé en faisant pleinement appel aux théories et aux connaissances modernes.
Elle révèle l'histoire des sciences sous un autre angle.
Sous la plume de l'auteur, l'histoire des sciences renaît non pas comme un simple récit du passé, mais comme une grande narration s'étendant jusqu'au présent.

Depuis des milliers d'années, d'innombrables érudits observent et émettent des théories sur ce qui se passe dans le monde.
Grâce à ces efforts, la science moderne a pu expliquer le monde de manière plausible, mais elle n'est pas encore parfaite.
Cela signifie que les questions que se posaient les personnes qui ont tenté d'expliquer le monde il y a des milliers d'années sont encore valables aujourd'hui.
La conviction que tous les phénomènes obéissent à un ensemble de lois, et l'effort déployé pour découvrir ces lois, se poursuivent encore aujourd'hui.
Nous sommes toujours à la recherche d'une « théorie finale » capable d'expliquer tous les phénomènes du monde.
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indice
introduction

Partie 1 : La physique grecque
Chapitre 1 : Matière et Temps
Chapitre 2 Musique et mathématiques
Chapitre 3 : Exercice et philosophie
Chapitre 4 Physique et technologie à l'époque hellénistique
Chapitre 5 : Science et religion antiques

Partie 2 : L'astronomie grecque
Chapitre 6 : Les applications de l'astronomie
Chapitre 7 : Mesurer le Soleil, la Lune et la Terre
Chapitre 8 : Le problème des planètes

Partie 3 : Le Moyen Âge
Chapitre 9 : Les Arabes
Chapitre 10 L'Europe médiévale

Partie 4 : Révolutions scientifiques
Chapitre 11 : Dévoiler les secrets du système solaire
Chapitre 12 : Le début de l'expérience
Chapitre 13 : Une méthode reconsidérée
Chapitre 14 : Intégration de Newton
Chapitre 15 : La grande simplification

Remerciements
Note du traducteur
Commentaire d'expert
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Dans le livre
Avant même l'histoire écrite, quelque chose de semblable à la science existait.
La nature nous a toujours déconcertés par ses phénomènes variés.
Dans le passé, les gens étaient capables d'obtenir des informations utiles en observant des phénomènes naturels tels que le feu, le tonnerre et la foudre, les épidémies, les mouvements planétaires, la lumière et les marées.
Le feu est brûlant, le tonnerre annonce la pluie et les marées sont les plus fortes lors de la pleine lune ou de la nouvelle lune.
Mais ce sont des choses de bon sens que tout le monde connaît.
Partout, il y avait des gens qui voulaient en savoir plus que de simples faits.
C'étaient des gens qui voulaient expliquer le monde.
---Extrait de la « Préface »

Ce qui est encore plus surprenant que le fait que Parménide et Zénon se soient trompés, c'est qu'ils n'aient pas essayé d'expliquer pourquoi, si le mouvement est impossible, les objets semblent bouger.
En fait, que ce soit à Milet, Abdère, Élée ou Athènes, aucun des premiers Grecs, de Thalès à Platon, n'a traité en détail de la manière dont leurs théories de la réalité expliquaient l'apparence des choses.
Ce n'était pas par paresse intellectuelle.
Les premiers Grecs souffraient d'une sorte de complexe de supériorité intellectuelle qui les rendait indignes de comprendre les phénomènes visibles.
Ce n'est là qu'un exemple parmi tant d'autres des attitudes qui ont marqué l'histoire des sciences.
---Extrait du « Chapitre 1_ Matière et poésie »

Aristote a tenté d'utiliser la logique plutôt que l'inspiration pour justifier ses conclusions.
Nous ne pouvons qu'approuver les propos du classiciste Hankinson.
« Il ne faut pas perdre de vue qu’Aristote était un homme de son temps. »
Pour son époque, il était exceptionnellement brillant, radical et visionnaire. Néanmoins, certains principes fondamentaux de la pensée d’Aristote ont dû être abandonnés au profit des découvertes scientifiques modernes.
D'une part, les œuvres d'Aristote sont empreintes de téléologie.
La téléologie est la théorie selon laquelle les choses sont telles qu'elles sont parce qu'elles servent un but.
---Extrait du chapitre 3 : Exercice et philosophie

Je suis convaincu que les révolutions scientifiques représentent de véritables ruptures dans l'histoire du savoir.
Il s'agit d'un jugement fondé sur le point de vue de scientifiques actuellement en activité.
À l'exception de quelques brillants Grecs, la science d'avant le XVIe siècle diffère considérablement de ce que j'étudie et de ce que je vois dans les travaux de mes collègues.
Avant la révolution scientifique, la science était mêlée à la religion et à ce que nous appelons aujourd'hui la philosophie, et n'était pas encore liée aux mathématiques.
En revanche, je suis à l'aise avec la physique et l'astronomie du XVIIe siècle à nos jours.
Il existe aujourd'hui quelque chose de très similaire à la science.
Une loi objective exprimée mathématiquement qui nous permet de prédire en détail un large éventail de phénomènes et de vérifier ces prédictions en les comparant à des observations ou à des expériences.
---Extrait de « Partie 4 : Révolution scientifique »

Une autre différence importante entre les scientifiques hellénistiques et classiques réside dans le fait que les scientifiques hellénistiques étaient moins obsédés par la distinction, parfois abstraite, entre la connaissance pour la connaissance et la connaissance utile.
En fait, à travers l'histoire, de nombreux philosophes ont considéré les inventeurs d'une manière similaire à celle dont le fonctionnaire de la cour, Philostrate, décrit Pierre Quince et ses tisserands dans Le Songe d'une nuit d'été.
« Les ouvriers qui travaillent aujourd’hui à Athènes, qui n’ont jamais travaillé avec leur esprit. » — Extrait du chapitre 4 : « Physique et technologie à l’époque hellénistique »

Ce qui crée la distance entre la science d'Aristarque et la science moderne, ce ne sont pas ses erreurs de mesure.
Des erreurs bien plus graves ont longtemps entaché l'astronomie observationnelle et la physique expérimentale.
Par exemple, dans les années 1930, le taux connu d'expansion de l'univers était environ sept fois supérieur au taux réel que nous connaissons aujourd'hui.
La véritable différence entre Aristarque et les astronomes ou physiciens d'aujourd'hui ne réside pas dans l'erreur de ses mesures, mais dans le fait qu'Aristarque n'a jamais cherché à déterminer l'incertitude absolue ni reconnu que ses résultats pouvaient être incomplets.
---Extrait du chapitre 7 : Mesurer le Soleil, la Lune et la Terre

La science avait déjà atteint son apogée dans le monde antique, en Grèce, et ne retrouva sa place qu'avec la révolution scientifique des XVIe et XVIIe siècles.
Les Grecs ont fait la grande découverte que certains aspects de la nature, notamment l'optique et l'astronomie, pouvaient être décrits par des théories mathématiques qui correspondaient exactement aux observations.
Il est important de comprendre la lumière et les corps célestes, mais il est encore plus important d'apprendre que nous pouvons comprendre et comment comprendre.
---Extrait de « Partie 3 : Le Moyen Âge »

Nous avons néanmoins parcouru un long chemin, et ce n'est peut-être pas encore terminé.
C'est une histoire énorme.
C'est l'histoire de la façon dont Newton a unifié la physique céleste et terrestre, de la création d'une théorie unifiée de l'électricité et du magnétisme pour expliquer la lumière, de l'extension de la théorie quantique de l'électromagnétisme pour inclure les forces nucléaires faibles et fortes, et de l'unification de la chimie et de la biologie, malgré une vision imparfaite de la nature, fondée sur la physique.
Il s'agit d'une évolution vers des théories physiques plus fondamentales, vers de grands principes scientifiques que nous avons découverts, qui ont été et qui sont encore simplifiés.
---Extrait du chapitre 15 : La grande simplification

Avis de l'éditeur
D'innombrables moments de l'histoire des sciences sont recréés par les scientifiques.
Fortement recommandé par Richard Dawkins et Brian Greene


Quand la discipline que nous appelons aujourd'hui « science » a-t-elle vu le jour ? Est-ce au moment où Copernic a affirmé que c'était la Terre, et non les cieux, qui bougeait ? Ou bien lors de la révélation qui a bouleversé la vie de Newton après avoir vu une pomme tomber d'un arbre ? Quelles nouvelles découvertes l'humanité a-t-elle faites au fur et à mesure des progrès scientifiques ? Quand la science a-t-elle commencé à se diversifier en domaines tels que la physique, l'astronomie et la chimie ?
Tout ouvrage traitant de l'histoire des sciences contiendrait naturellement ce type d'informations.
Mais Steven Weinberg, lauréat du prix Nobel de physique et physicien théoricien de renommée mondiale, avait une préoccupation légèrement différente.
« Même s’il s’agit d’histoire des sciences, cela ne peut-il pas montrer autre chose qu’une liste de faits historiques ? » Il s’est porté volontaire pour donner cette conférence afin de dissiper ses inquiétudes.
Elle enseignait l'histoire des sciences à des élèves n'ayant aucune connaissance préalable en sciences, en histoire ou en mathématiques.
Après avoir enseigné pendant dix ans, il a rassemblé ses notes de cours et y a ajouté ses propres opinions pour écrire *Pour expliquer le monde*.
Ce livre a suscité un vif intérêt et une grande controverse dès sa publication.

«Ce n’est pas de l’histoire authentique !»
Une histoire des sciences provocatrice et audacieuse, pas comme les autres


Ce qui a rendu ce livre controversé, c'est son point de vue, inédit dans les ouvrages existants sur l'histoire des sciences.
L’auteur commence son ouvrage en déclarant qu’il « utilisera des méthodes que les historiens modernes considèrent comme les plus dangereuses et qu’ils évitent », et affirme qu’il jugera les théories et les méthodes de recherche des philosophes de la nature du passé selon les normes actuelles.
En effet, il n'hésite pas à critiquer les grands érudits et va même jusqu'à expliquer en détail pourquoi leurs théories sont erronées.
Grâce aux « commentaires d'experts » inclus dans le livre, les théories passées sont à nouveau démontrées à la lumière des connaissances scientifiques modernes.
Selon l'auteur, la théorie d'Aristote comportait certains aspects plutôt négligents et insensés.
Les Pythagoriciens étaient une secte, Descartes était surévalué et les réalisations de Platon étaient exagérées.

Nous ne pouvons qu'être surpris par la critique acerbe de l'auteur.
Cependant, l'auteur n'adopte pas ce point de vue dans l'intention de dénigrer les réalisations des chercheurs précédents.
L’objectif était de restituer fidèlement le rôle des philosophes de la nature dans l’histoire des sciences et la difficulté de leurs recherches, même du point de vue d’un scientifique moderne.
Cela montre aussi clairement à quel point il a été difficile de parvenir à la science moderne, en comparant les différences entre les concepts scientifiques passés et actuels.
Les érudits postérieurs auront forcément un avantage sur leurs prédécesseurs grâce aux connaissances et aux informations qu'ils auront naturellement acquises au fil du temps.
Cependant, l'auteur n'abuse pas de sa position avantageuse, mais fait au contraire pleinement appel aux théories et aux connaissances modernes pour montrer une autre dimension de l'histoire des sciences.
Plutôt que de se contenter d'énumérer des théories ou des réalisations historiquement importantes, elle a tenté d'engager un dialogue avec les érudits du passé.
Sous la plume de l'auteur, l'histoire des sciences renaît non pas comme un simple récit du passé, mais comme une grande narration s'étendant jusqu'au présent.

L'humanité trouvera-t-elle un jour une « théorie finale » qui explique parfaitement le monde ?

Bien entendu, cet ouvrage est fidèle aux faits historiques au point d'être parfaitement adapté comme introduction à l'histoire des sciences.
L'auteur suggère que l'origine de la science remonte au moment, dans la Grèce antique, au VIe siècle avant J.-C., où les gens ont commencé à s'interroger sur les matériaux fondamentaux qui composent le monde.
Thalès affirmait que cette matière fondamentale était l'eau, Xénophane disait que c'était la terre, et Héraclite disait que c'était le feu.
Bien que leurs opinions divergent, ils ont une chose en commun.
L'important, c'est que je voulais en savoir plus que ce que je pouvais observer dans la nature.
Ils souhaitaient « expliquer » correctement ce qui se passait dans le monde, et ce désir devint rapidement la base de la science.
Mais la science primitive était si imparfaite.
Dans l'Antiquité et au Moyen Âge, il n'existait pas de conception de la science comme quelque chose de distinct de la philosophie.
En réalité, la discipline qui s'intéressait au monde naturel était la philosophie.
La science de l'époque n'était pas aussi éloignée de la religion qu'elle l'est aujourd'hui.
Par exemple, Platon affirmait que les phénomènes naturels sont étudiés parce qu'ils sont des exemples de la divinité, et non parce que les phénomènes eux-mêmes ont une valeur quelconque.
Certains érudits pensaient que, puisque la terre était le domaine des humains mais le ciel celui des dieux, les humains ne seraient jamais capables de comprendre les mouvements des corps célestes.
À travers divers exemples, l'auteur retrace méticuleusement l'histoire de la science avant qu'elle ne prenne sa forme moderne et ne devienne une discipline symbolisant « l'intelligence rationnelle ».
L'auteur soutient en définitive que la science est née et s'est développée pour expliquer les phénomènes naturels dont les causes restent inconnues, comme la forme changeante de la lune ou la chute d'une pomme d'un arbre.
Depuis des milliers d'années, d'innombrables érudits observent et émettent des théories sur ce qui se passe dans le monde.
Grâce à ces efforts, la science moderne a pu expliquer le monde de manière plausible, mais elle n'est pas encore parfaite.
Cela signifie que les questions que se posaient les personnes qui ont tenté d'expliquer le monde il y a des milliers d'années sont encore valables aujourd'hui.
La conviction que tous les phénomènes obéissent à un ensemble de lois, et l'effort déployé pour découvrir ces lois, se poursuivent encore aujourd'hui.
Les méthodes de recherche et les outils scientifiques se sont simplement modernisés.
Nous sommes toujours à la recherche d'une « théorie finale » capable d'expliquer tous les phénomènes du monde.

Dans cet ouvrage, l'auteur démontre une fois de plus son immense savoir et sa perspicacité remarquable.
Cela nous rappelle également que « l’état d’esprit scientifique » que nous tenons aujourd’hui pour acquis — l’importance accordée par le scientifique à la logique et à l’objectivité, ainsi que sa méfiance envers le réductionnisme et la téléologie — est un héritage bâti sur les efforts cumulés d’innombrables chercheurs sur une longue période.
L'ouvrage de Steven Weinberg, « La Science du Monde », va complètement changer notre façon de voir et de comprendre le monde.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date de publication : 29 août 2016
Nombre de pages, poids, dimensions : 496 pages | 837 g | 153 × 224 × 27 mm
- ISBN13 : 9788952776822
- ISBN10 : 8952776828

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