Passer aux informations sur le produit
L'éclipse de Dieu
L'éclipse de Dieu
Description
Introduction au livre
« La lumière de Dieu ne s'est pas éteinte. »
Cependant, elle n'a été recouverte que pendant un instant.
Le mot le plus problématique de toutes les langues humaines, « Dieu »,
Martin Buber s'engage pleinement dans la lutte pour récupérer ce nom.

Nous vivons à une époque où Dieu est absent.
Aujourd'hui, la littérature, la philosophie et même la théologie rivalisent pour appeler les humains à vivre sans Dieu et à prendre leurs propres décisions.
Cependant, perdre Dieu, fondement et raison d'être de l'existence humaine, revient à tout perdre.
Finalement, les humains, qui avaient tout perdu, furent réduits à l'état misérable d'errer hors de la porte, suivant le dieu.
Le titre de ce livre, « L’Éclipse de Dieu », est un message en soi.
C'est un message important à une époque qui parle de l'absence de Dieu.
« Dieu n’est pas inexistant, mais invisible à nos yeux. »
« Qu’est-ce qui se dresse entre Dieu et nous ? » Martin Buber diagnostique cette époque non pas comme la « mort de Dieu », mais comme « l’éclipse de Dieu ».
De même que le soleil brûle encore, bien que sa lumière soit temporairement obscurcie par la lune, de même Dieu est toujours au ciel et nous sommes sur la terre (Ecclésiaste 5:2).

L'absence de Dieu était la question spirituelle la plus importante pour les Juifs qui ont vécu l'Holocauste comme une épreuve nationale.
Dans ce livre, Buber se confronte à de nombreux philosophes et maîtres de la pensée, et témoigne, dans ses propres mots, de la présence de Dieu, que nous rencontrons sous les traits de « vous ».
Elle éclaire le chemin de ceux qui errent dans les ténèbres d'une époque où Dieu est caché.
La lumière de Dieu ne s'éteint jamais, et nous trouvons l'espoir, dans cette belle et émouvante histoire de Buber, de pouvoir la rencontrer à nouveau.
  • Vous pouvez consulter un aperçu du contenu du livre.
    Aperçu

indice
Introduction ─ 07
Préface : Compte rendu de deux conversations ─11
Religion et réalité ─23
Religion et philosophie ─49
L'amour de Dieu et l'idée de Dieu ─87
Religion et pensée moderne ─113
Religion et éthique ─157
Sur la suspension de l'éthique ─185
Dieu et l'esprit humain ─197
Annexe : Réponse aux objections de Jung ─211
Semaine ─218
Note du traducteur : L’Éternel toi, ou pourquoi Dieu est invisible ─222

Dans le livre
Je vais vous raconter une histoire à propos de deux conversations.
L'une d'elles semblait s'être terminée naturellement, comme n'importe quelle autre conversation, mais en réalité, elle ne s'est pas terminée correctement.
Une autre était une conversation apparemment interrompue, mais qui a atteint un niveau d'achèvement difficile à trouver dans d'autres conversations.
Les deux conversations portaient sur des débats autour de Dieu, de son concept et de son nom.
Mais la méthode était tout à fait différente.
--- Extrait de la « Préface : Compte rendu de deux conversations »

Le divin que les humains rencontrent réellement dans leur vie ne plane pas au-dessus de la magie, mais pénètre cette magie.
Quiconque réduit l'existence de Dieu à sa seule fonction de produire quelque chose ne connaît pas le monde réel dans lequel nous vivons aujourd'hui.
Un monde où les contradictions crachent partout, un monde où le salut est aspiré partout.

L’obscurcissement du soleil dans le ciel, l’éclipse de Dieu, est une caractéristique du « temps mondial » (Weltstunde) dans lequel nous vivons actuellement.
Cependant, ce processus ne peut être pleinement compris en se basant sur les différents changements qui se sont produits dans l'esprit humain.
Le fait que le soleil soit couvert et obscurci est quelque chose qui s'est produit entre le soleil et nos yeux, et non quelque chose qui est arrivé au soleil lui-même.
La philosophie ne croit pas que nous soyons des êtres incapables de voir Dieu.
Ce que la philosophie souligne, c'est que, surtout aujourd'hui, nous manquons d'un état d'esprit qui permettrait à « Dieu et aux dieux » de réapparaître, aux images sublimes de refaire surface et de défiler devant nous.
Mais si quelque chose se produit entre le ciel et la terre comme c'est le cas actuellement, et que nous insistons pour trouver la capacité d'expliquer le mystère dans notre pensée terrestre (Erdendenken), nous finirons par nous tromper.
La réalité transcendante, la réalité vive et vibrante, l'être qui se présente à nous, qui ne cherche pas à la subir comme telle, contribue au phénomène d'éclipse du côté humain.
--- Extrait de « Religion et réalité »

Toute réalité religieuse commence par ce que la religion de la Bible appelle « la crainte de Dieu » (Gottesfurcht).
C’est l’existence entre la naissance et la mort qui devient quelque chose de terrifiant et d’insondable.
Tout ce qui est certain et sûr est ébranlé par le mystère.
Le mystère n'est pas un mystère relatif.
Il ne s'agit pas d'un mystère encore à découvrir, mais d'un mystère essentiel qui est en principe soluble, bien qu'il soit tout simplement hors de portée des capacités cognitives humaines.
C'est un mystère dont l'essence même est qu'il ne peut être dévoilé.
--- Extrait de « Religion et philosophie »

Là où l'on vénère l'Absolu, les idées sont abolies.
Car l'absolu dont il est question n'est pas l'« absolu » qui est l'objet de l'étude philosophique.
Le philosophe doit s'en rendre compte et l'avouer.

La Bible ordonne aux humains d'aimer Dieu avec leurs émotions (Deut. 6:5, 10:12, 11:1).
C’est seulement dans ce contexte qu’il est commandé d’aimer l’étranger qui est mon compagnon de voyage (Deut. 10:19).
Si j'aime Dieu, alors, par mon amour pour Dieu, je peux aimer même ceux qu'il aime.
Dès que je le connaîtrai, je pourrai réellement avoir envie d'aimer ce Dieu.
--- Extrait de « L’amour de Dieu et l’idée de Dieu »

Et si Dieu n'était pas l'essence la plus pure de l'Autre, mais l'absoluité de cet Autre ? Et si la relation entre moi et l'Autre n'était pas d'abord une relation sujet-objet, mais une relation « je »-« tu » ? Naturellement, aucun Autre empirique ne peut être mon « tu », Du.
L'autre empirique devient « ça » Es et devient l'objet de mon être.
Je fais la même chose avec lui.
Mais ce n’est pas le cas de l’Autre absolu, mon pendant absolu (Gegenuber), l’indéfinissable et indéfinissable X, que j’appelle « Dieu ».
Dieu ne pourra jamais être un objet (Gegenstand) pour moi.
Ma relation avec Lui ne peut être que la relation de « moi » avec le « toi » éternel.
--- Extrait de « Religion et pensée moderne »

De tout temps, l'image de l'Absolu était inscrite dans la chambre de l'esprit humain.
Parfois faibles, parfois nettes, souvent inexactes, mais néanmoins vraies, des images qui semblaient fugaces, comme des images apparues un instant dans un rêve, et qui portaient pourtant la marque de l'éternité.
Bien que la présence de cette image ne fût pas suffisante, tant qu'une personne la gardait concrètement en elle et vivait, elle pouvait se fier uniquement à cette présence pour éviter d'être trompée par les tromperies de diverses voix.
--- Extrait de « Sur la suspension de l'éthique »

On dit que Dieu est actuellement enveloppé de ténèbres (Gottesfinsternis). Qu'est-ce que cela signifie ? En utilisant cette métaphore, nous présupposons la vérité terrifiante suivante.
Le fait que nous puissions regarder Dieu avec nos « yeux de l’âme » (Geistesauge) (plus précisément, avec les yeux de notre essence [Wesensauge]).
C'est comme si nous pouvions regarder le soleil avec nos yeux physiques.
Il est également vrai que, de même que quelque chose peut s'interposer entre la terre et le soleil, de même quelque chose peut s'interposer entre notre existence et la Sienne.
Nous supposons également qu'il existe un regard qui perçoit l'essence.
Il existe un regard que nulle illusion ne souille, un regard qui ne présente aucune image, et pourtant rend toutes les images possibles.
En ce monde, seule la foi a le pouvoir de discerner un tel regard.
Cela ne peut pas être prouvé, cela ne peut que être vécu.
L'être humain en a fait l'expérience.
Mais il y a autre chose, ce qui se trouve pris entre deux feux, et c'est ce que vivent les êtres humains d'aujourd'hui.
Depuis que j'en ai pris connaissance, j'en ai parlé aussi en détail que mes connaissances me le permettent.

Cependant, le moi dans la relation « je-ça » et le moi dans la relation « je-tu » ne sont pas la même personne.
Il existe un « moi » qui considère les êtres qui nous entourent comme des objets d'observation, des objets de planification et d'utilisation, mais aussi des objets de sauvetage et de soutien.
D'un autre côté, il y a le « je » qui consacre tout son être à faire face à un autre être et à entrer en relation essentielle avec lui.
Les deux « je » parlent et agissent comme des personnalités différentes.
J'existe en tant qu'autre moi.
--- Extrait de « Dieu et l'esprit humain »

Avis de l'éditeur
caractéristiques

- Un livre qui résume la théologie, la philosophie et la pensée de Martin Buber après « Je et Tu ».
-À une époque où Dieu est conceptualisé, nous mettons l'accent sur une rencontre personnelle avec Dieu.
- Un livre qui montre aux hommes modernes, perdus entre philosophie et religion, la direction de l'existence vers Dieu, le vrai soi.

Public cible

— Pasteurs, séminaristes et lecteurs d'humanités chrétiennes intéressés par un dialogue approfondi entre la foi et la philosophie
— Les chrétiens qui s’interrogent de manière existentielle sur l’existence de Dieu, leur relation avec Dieu et l’essence de la foi.
— Ceux qui s’inquiètent et souhaitent retrouver la foi à une époque où l’absence de Dieu se fait sentir.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 16 avril 2025
- Nombre de pages, poids, dimensions : 240 pages | 120 × 205 × 20 mm
- ISBN13 : 9791170832560
- ISBN10 : 1170832563

Vous aimerez peut-être aussi

카테고리