Serez-vous le destructeur de la Terre ou le gardien de la Terre ?

L'entropie, qui signifie « l'énergie qui devient inutilisable lorsqu'une substance subit un changement thermodynamique, divisée par la quantité de chaleur », est un livre qui contient une mise en garde contre les situations où l'énergie disponible est dépassée.
Cela remet en question l'idée que l'histoire est un chemin de progrès et nous amène à reconsidérer l'illusion que la science et la technologie créeront une société plus ordonnée.


Des combustibles fossiles au pétrole, puis de l'électricité à l'énergie solaire...
Nous avons soutenu qu'il s'agit d'un pas pour l'humanité vers l'ordre, le développement de la science et le progrès de l'histoire.
Est-ce vraiment vrai ? Selon la loi de l'entropie, créer de l'ordre où que ce soit, sur Terre ou dans l'univers, nécessite de créer un désordre encore plus grand.
Qu'est devenue toute l'énergie utilisée pour créer l'ordre ? Une partie a forcément servi à créer cet ordre.
Mais une partie de cette énergie est devenue inutilisable à jamais et n'a apporté que le chaos à l'humanité au nom de la pollution environnementale, de l'inflation, du chômage et du cancer.


Et les ressources de la Terre ? Sont-elles si infinies que nous pouvons les exploiter sans retenue jusqu’à épuisement, nous laissant sans ressources ? Sommes-nous en train de voler les charrues de nos descendants pour en faire des épées ? Avant tout, nous devons reconnaître les limites des ressources terrestres et adopter une vision du monde à faible entropie qui encadre les technologies que nous utilisons.
Même si nous faisons cela, nous ne pourrons pas transmettre à nos descendants autant que nous avons hérité de nos ancêtres.
Mais si nous ne le faisons pas, l'histoire de l'humanité pourrait bien prendre fin de notre vivant.

Si la première loi de la thermodynamique était notre seule préoccupation, nous n'aurions pas à nous soucier de la pénurie d'énergie.
Mais le monde n'est pas ainsi.
Par exemple, si vous brûlez un morceau de charbon, la quantité totale d'énergie avant et après la combustion sera la même, mais une partie sera convertie en dioxyde de soufre et autres gaz et dispersée dans l'atmosphère.
Nous savons qu'aucune énergie n'est perdue dans ce processus, mais nous ne pouvons pas brûler à nouveau ce morceau de charbon pour effectuer le même travail.
On peut trouver une explication à cela dans le deuxième principe de la thermodynamique.
La deuxième loi stipule :
Chaque fois que l'énergie passe d'un état à un autre, elle « subit une pénalité ». Cette pénalité se traduit par une perte d'énergie utile qui pourrait autrement servir à effectuer un travail.
Il existe un terme pour cela.
Ce terme est l'entropie.

L'entropie est une mesure de la quantité d'énergie qui ne peut plus être convertie en travail.
C’est Rudolf Clausius, un Allemand, qui a inventé ce terme.
Cependant, la loi relative à cela avait été découverte 41 ans plus tôt par un jeune officier de l'armée française, Sadi Carnot.
Tout en s'efforçant de mieux comprendre les principes de la machine à vapeur, Carnot découvrit que celle-ci fonctionne parce qu'un côté est très chaud et l'autre très froid.
Autrement dit, pour que l'énergie soit convertie en travail, il doit y avoir une différence de concentration d'énergie (c'est-à-dire une différence de température) dans chaque partie du système.
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Dans ce problème, qu'il s'agisse d'un ventilateur ou d'un réfrigérateur, l'appareil peut fonctionner en recevant de l'énergie électrique, et au cours de ce processus, l'entropie augmente, et finalement, la température intérieure augmente en raison de l'énergie thermique générée lors du processus de conversion d'énergie.
La sensation de fraîcheur que nous procure un ventilateur électrique est due à l'évaporation de l'humidité libérée par notre corps, qui emporte la chaleur corporelle.
Je voudrais citer ci-dessous un extrait du célèbre ouvrage de C.P. Snow :

Il y a beaucoup de messieurs dans ce monde qui, si on leur posait la question : « Connaissez-vous Shakespeare ? », rougiraient et feraient une grimace à la personne qui leur pose la question, et qui se sentiraient profondément insultés qu'on ait osé leur demander s'ils connaissaient Shakespeare ; et si on leur demandait : « Connaissez-vous le second principe de la thermodynamique ? », ils ne rougiraient pas du tout et répondraient calmement et sans gêne : « Je ne sais pas », comme si c'était tout à fait naturel de ne pas savoir.
D'une certaine manière, à notre époque, il n'est pas nécessaire de connaître Shakespeare pour connaître le second principe de la thermodynamique, et nous pouvons rencontrer ce type de monsieur tout autour de nous aujourd'hui.
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Du fait de notre culture hyperactive, l'esprit humain est devenu tellement fragmenté qu'il n'est plus en harmonie avec la source de la vie.
Du fait de notre isolement de la nature, nous n'avons aucune possibilité d'atteindre l'illumination (au sens où ce mot a été compris par beaucoup à travers l'histoire).
Il est vrai que nos ancêtres étaient incapables de comprendre et d'expliquer scientifiquement les phénomènes qui se produisent autour de nous.
Mais ils savaient mieux que nous, par intuition, ce qui était vraiment important dans la vie.

Nos ancêtres étaient au moins autosuffisants.
Ils savaient comment satisfaire leurs besoins.
Mais nous ne pouvons pas produire de nourriture, nous devons dépendre des autres pour nous divertir, et nous ne pouvons pas fabriquer de vêtements.
Nous sommes comme des enfants pauvres qui doivent être pris en charge par des adultes pour tout.

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