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Au-delà du bien et du mal
Au-delà du bien et du mal
Description
Introduction au livre
Une pensée profonde n'est pas une pensée ambiguë, mais plutôt une pensée claire.

L'ouvrage « Par-delà le bien et le mal » a été publié en 1886.
Le livre porte le sous-titre « Prélude à la philosophie du futur ».
Comme le suggèrent le titre et le sous-titre, dans cet ouvrage, Nietzsche propose une nouvelle philosophie de l'avenir, dépassant la philosophie traditionnelle obsédée par la dichotomie du bien et du mal.

Nietzsche estime que la culture occidentale, y compris l'art, la philosophie et la religion occidentales, qui déterminent les pensées et les actions des Occidentaux, est fondée sur un dualisme métaphysique, anthropologique et éthique.
Le dualisme métaphysique établit une distinction entre le monde réel éternel, immuable et suprasensible, et l'Un fondamental suprasensible qui apparaît et disparaît constamment, ainsi que les diverses entités sensibles.
Le dualisme anthropologique divise l'âme humaine en un esprit pur qui aspire au bien universel et en des désirs instinctifs égoïstes et vils.
Le dualisme éthique considère le bien et le mal comme absolument opposés l'un à l'autre.

Cependant, le dualisme métaphysique favorise une attitude pessimiste envers la réalité, engendrant une irritation face à une réalité en perpétuelle évolution et une volonté de fuir un tel monde.
Le dualisme anthropologique favorise une attitude pathologique d'auto-mutilation en diabolisant les désirs humains naturels et en instillant la culpabilité chez les êtres humains.
Le dualisme éthique favorise une attitude de faiblesse face à la douleur et à la souffrance en considérant la douleur et la souffrance comme un mal et leur élimination comme un bien.

Au lieu du dualisme métaphysique, Nietzsche adopte la position du monisme, qui ne reconnaît comme monde réel que le monde de la création et de la destruction.
Parallèlement, il cherche à cultiver un esprit plein de vitalité qui accepte pleinement ce monde, lequel apporte à la fois joie et douleur aux humains, apparaissant et disparaissant indépendamment de leurs désirs.

Nietzsche adopte également la position du monisme anthropologique, selon laquelle la pensée et l'action humaines sont déterminées par une volonté instinctive de puissance, une volonté de se renforcer et de s'élever.
Parallèlement, il exhorte les humains à renforcer et à développer leurs propres forces de manière saine, plutôt que d'être rongés par la culpabilité et de se faire du mal en se dévalorisant.
Plutôt que de réprimer des désirs naturels tels que le désir sexuel, le désir de domination et le désir de compétition par le biais d'un soi-disant esprit pur, libre de tout désir, nous devrions mener une vie saine en exprimant ces désirs avec modération.

indice
Préface du traducteur
Préface de l'auteur

Chapitre 1 : Des préjugés des philosophes
Chapitre 2 : L'esprit de liberté
Chapitre 3 Questions religieuses
Chapitre 4 Proverbes et interludes
Chapitre 5 : Le Musée de la Moralité
Chapitre 6 Nos chercheurs
Chapitre 7 Nos vertus
Chapitre 8 : Nation et patrie
Chapitre 9 : Qu'est-ce que la noblesse ?

En haut des montagnes - Chanson plus tardive

Note du traducteur

Avis de l'éditeur
Critique de tous les types de pensée dualiste qui ont défini la culture traditionnelle occidentale
Un livre révolutionnaire qui vise à surmonter la culture malade de l'Europe et à en construire une saine.

Enfin, Nietzsche soutient que le bien requiert le mal, contrairement à la conception traditionnelle du bien et du mal comme étant opposés l'un à l'autre.
Dans la conception traditionnelle du bien et du mal, la douleur et la souffrance sont considérées comme des maux qu'il faut éliminer, et l'élimination de la douleur et de la souffrance est considérée comme un bien.
À l'inverse, Nietzsche estime que la douleur et la souffrance peuvent être une occasion de nous renforcer et de nous élever.
Par conséquent, Nietzsche ne considère pas comme de bonnes personnes ceux qui débordent de compassion pour les autres humains et les sauvent de la douleur et de la souffrance, mais plutôt comme des personnes faibles d'esprit.
Ces personnes, lorsqu'elles voient d'autres personnes souffrir, réfléchissent à la difficulté qu'il leur serait de souffrir de la même manière.
En ce sens, la compassion envers ceux qui souffrent est en réalité de l'apitoiement sur soi-même.
C'est éprouver de la compassion pour la douleur que vivent les autres, ou pour soi-même, pour avoir vécu cette douleur dans le passé ou la vivre à l'avenir.
Contrairement aux faibles qui ressentent facilement la douleur et éprouvent de la compassion pour eux-mêmes et pour les autres, les forts ne ressentent pas facilement la douleur.
Les personnes fortes, lorsqu'elles voient la souffrance des autres, croient que cette souffrance ne sera pas aussi grande que la leur et qu'elles peuvent la surmonter seules.
C’est précisément pour cette raison qu’il est difficile pour les forts d’éprouver de la compassion pour les autres.
Nietzsche estime que la diffusion de la morale de la compassion en Europe est finalement due à l'affaiblissement des individus.
Un processus douloureux de dépassement de soi est nécessaire aux êtres humains pour se renforcer et s'élever.
La grande création artistique n'est pas simplement le produit d'une imagination débridée, mais elle est rendue possible par l'obéissance à des milliers de lois qui ne peuvent être formalisées conceptuellement, c'est-à-dire en s'imposant une puissante tyrannie.
Parce que Nietzsche considère la souffrance comme nécessaire à l'élévation et au renforcement des êtres humains, il critique toutes les idées qui cherchent à créer un monde sans souffrance et uniquement fait de plaisir, comme un paradis tel que le ciel, une société qui réalise le « bonheur du plus grand nombre » ou une utopie future comme le communisme.
Cela ne signifie pas pour autant que Nietzsche était une personne insensible qui pensait qu'il était inutile d'aider les autres.
Nietzsche exige simplement que nous aidions les autres à devenir des individus forts, capables d'accepter même la douleur et la souffrance comme des occasions de se renforcer.
Par-delà le bien et le mal est un ouvrage révolutionnaire qui vise à surmonter la culture malade de l'Europe et à en construire une saine en critiquant toutes les formes de pensée dualiste qui ont défini la culture traditionnelle occidentale.
De par sa nature révolutionnaire et sa logique politique incisive, Par-delà le bien et le mal a exercé une influence profonde et durable non seulement sur la philosophie et les sciences humaines, mais aussi sur les sciences sociales, la littérature et les arts.
De ce fait, ce livre occupe une place de choix parmi les œuvres classiques de Nietzsche, au même titre que Ainsi parlait Zarathoustra.
Le traducteur, Park Chan-guk, professeur de philosophie à l'Université nationale de Séoul, a déjà publié « La Naissance de la tragédie », « Le Crépuscule des idoles » et « L'Antéchrist » de Nietzsche avec des commentaires détaillés sous forme de notes pour les parties ambiguës des écrits de Nietzsche ou les parties qui nécessitent une compréhension générale de la pensée de Nietzsche, ainsi que des annotations supplémentaires.
Ces traductions ont reçu des critiques favorables de la part de nombreux lecteurs.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date de publication : 27 novembre 2018
- Nombre de pages, poids, dimensions : 456 pages | 128 × 188 × 30 mm
- ISBN13 : 9788957336113
- ISBN10 : 8957336117

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