
Le Prince
Description
Introduction au livre
« Un manuel de sciences politiques écrit il y a 500 ans
Parlons des qualités d'un véritable leader au XXIe siècle
Pourquoi le livre interdit du Vatican est-il devenu aujourd'hui le manuel de sciences politiques de référence ?
Explorez le classique le plus complet qui a établi les « principes du leadership » !
Le Prince, connu sous le nom de « Livre du diable », interdit par le Vatican, et de « Manuel du dictateur », ouvrage prisé d'Hitler et de Mussolini.
Cependant, Rousseau l'a salué comme un « manuel pour les républicains », et Francis Bacon n'a pas ménagé ses éloges, déclarant : « Je suis grandement redevable à Machiavel d'avoir révélé sans détour ce que font les hommes. »
Pourquoi ce livre, écrit il y a 500 ans, est-il si controversé, et pourquoi devrions-nous, vivant au XXIe siècle, le lire ?
Le professeur Kim Sang-geun, qui a supervisé et commenté cet ouvrage, recommande à tous ceux qui vivent une période de troubles dans les temps modernes de lire Le Prince.
L'Italie du XVIe siècle, époque de chaos et de désordre, était une époque où le pape avait des épouses, des enfants et des concubines, où les monarques luttaient non pas contre leurs ennemis mais contre le bacille de la syphilis, et où les abbés cessaient de prier pour se lancer en première ligne de la politique.
En effet, à une époque où la distinction entre orthodoxie et mensonge était impossible, où cinq superpuissances s'affrontaient et où les vainqueurs et les vaincus changeaient du jour au lendemain, Le Prince est un livre qui présente une conduite et des méthodes réalistes pour un dirigeant qui doit assumer la responsabilité du destin de sa communauté.
Bien que « Le Prince » ait déjà été publié dans diverses traductions, nous avons apporté un soin tout particulier à la composition et à l'édition de ce livre afin d'en transmettre fidèlement l'essence aux lecteurs.
Afin de mieux comprendre les subtilités de l'œuvre de Machiavel, grand écrivain, nous proposons des annotations (chapitres 1 à 26, 150 pages) pour chaque chapitre, rédigées par le professeur Sang-geun Kim de la Faculté de théologie de l'Université Yonsei, biographe de Machiavel. Pour garantir la fiabilité de la traduction, nous avons utilisé comme référence l'édition augmentée de 2013 du *Prince*, éditée par Giorgio Inglese, professeur de littérature italienne médiévale et de la Renaissance à l'Université La Sapienza de Rome, et l'avons comparée à la version anglaise du professeur Harvey Mansfield de l'Université Harvard et à la traduction du professeur Cha-seop Kwak de l'Université nationale de Pusan, afin de préserver le contexte et le sens de l'ouvrage original.
Il comprend notamment un commentaire de personnage pour mieux comprendre Machiavel, l'auteur du « Prince » (38 pages) et un commentaire d'œuvre qui revient sur le contexte et la signification de l'écriture de ce livre (9 pages) pour accroître l'intérêt et la lisibilité de la lecture.
Parlons des qualités d'un véritable leader au XXIe siècle
Pourquoi le livre interdit du Vatican est-il devenu aujourd'hui le manuel de sciences politiques de référence ?
Explorez le classique le plus complet qui a établi les « principes du leadership » !
Le Prince, connu sous le nom de « Livre du diable », interdit par le Vatican, et de « Manuel du dictateur », ouvrage prisé d'Hitler et de Mussolini.
Cependant, Rousseau l'a salué comme un « manuel pour les républicains », et Francis Bacon n'a pas ménagé ses éloges, déclarant : « Je suis grandement redevable à Machiavel d'avoir révélé sans détour ce que font les hommes. »
Pourquoi ce livre, écrit il y a 500 ans, est-il si controversé, et pourquoi devrions-nous, vivant au XXIe siècle, le lire ?
Le professeur Kim Sang-geun, qui a supervisé et commenté cet ouvrage, recommande à tous ceux qui vivent une période de troubles dans les temps modernes de lire Le Prince.
L'Italie du XVIe siècle, époque de chaos et de désordre, était une époque où le pape avait des épouses, des enfants et des concubines, où les monarques luttaient non pas contre leurs ennemis mais contre le bacille de la syphilis, et où les abbés cessaient de prier pour se lancer en première ligne de la politique.
En effet, à une époque où la distinction entre orthodoxie et mensonge était impossible, où cinq superpuissances s'affrontaient et où les vainqueurs et les vaincus changeaient du jour au lendemain, Le Prince est un livre qui présente une conduite et des méthodes réalistes pour un dirigeant qui doit assumer la responsabilité du destin de sa communauté.
Bien que « Le Prince » ait déjà été publié dans diverses traductions, nous avons apporté un soin tout particulier à la composition et à l'édition de ce livre afin d'en transmettre fidèlement l'essence aux lecteurs.
Afin de mieux comprendre les subtilités de l'œuvre de Machiavel, grand écrivain, nous proposons des annotations (chapitres 1 à 26, 150 pages) pour chaque chapitre, rédigées par le professeur Sang-geun Kim de la Faculté de théologie de l'Université Yonsei, biographe de Machiavel. Pour garantir la fiabilité de la traduction, nous avons utilisé comme référence l'édition augmentée de 2013 du *Prince*, éditée par Giorgio Inglese, professeur de littérature italienne médiévale et de la Renaissance à l'Université La Sapienza de Rome, et l'avons comparée à la version anglaise du professeur Harvey Mansfield de l'Université Harvard et à la traduction du professeur Cha-seop Kwak de l'Université nationale de Pusan, afin de préserver le contexte et le sens de l'ouvrage original.
Il comprend notamment un commentaire de personnage pour mieux comprendre Machiavel, l'auteur du « Prince » (38 pages) et un commentaire d'œuvre qui revient sur le contexte et la signification de l'écriture de ce livre (9 pages) pour accroître l'intérêt et la lisibilité de la lecture.
- Vous pouvez consulter un aperçu du contenu du livre.
Aperçu
indice
— Au lecteur qui tient ce livre entre ses mains
- À propos de l'édition et de la traduction du Prince
- Une dédicace de Nicolas Machiavel au "Grand" Laurent de Médicis
Chapitre 1. Des sortes de principautés et des moyens de les obtenir
Chapitre 2 : De la monarchie héréditaire
Chapitre 3 : Sur les monarchies mixtes
Chapitre 4 : Pourquoi les successeurs de Darius ne se sont pas révoltés après la mort d’Alexandre le Grand
Chapitre 5 : Sur la méthode de gouvernement des villes ou principautés qui vivaient sous leurs propres lois avant d'être conquises.
Chapitre 6 : Du gouvernement d'une nouvelle principauté acquise par sa propre force et sa propre capacité
Chapitre 7. Du gouvernement des nouvelles principautés acquises par la puissance d'autrui ou par bonne fortune.
Chapitre 8 : Concernant ceux qui sont montés au trône par des actes pervers
Chapitre 9 : De la monarchie civile
Chapitre 10 : Sur la méthode d'évaluation de la force de chaque principauté
Chapitre 11 : De la monarchie ecclésiastique
Chapitre 12 : Sur les différents types d'armées et d'unités mercenaires
Chapitre 13 : Forces de soutien, forces mixtes et forces intérieures
Chapitre 14 : Comment un prince doit-il considérer l'art de la guerre ?
Chapitre 15 : Sur les raisons qui font l'objet de louanges ou de blâmes envers un prince
Chapitre 16 : De la générosité et de l'avarice
Chapitre 17 : De la cruauté et de la bonté : un prince doit-il être craint ou aimé ?
Chapitre 18 : Sur la signification des promesses tenues par un prince
Chapitre 19 : Comment éviter le mépris et la haine
Chapitre 20 : Est-il utile ou nuisible pour un prince de faire diverses choses, comme construire des châteaux ?
Chapitre 21 : Comment un prince doit se comporter pour être respecté
Chapitre 22 : Sur les sujets du monarque
Chapitre 23 : Comment éviter les flatteurs
Chapitre 24 : Pourquoi les monarques italiens ont perdu leurs royaumes
Chapitre 25 : Du rôle de la Dame de Fortune dans les affaires humaines et comment y faire face
Chapitre 26 : Un appel à chasser les barbares d’Italie et à rétablir la liberté
Appendice
1.
clair
2.
Quel genre de livre est Le Prince ?
3.
Qui est Machiavel ?
- À propos de l'édition et de la traduction du Prince
- Une dédicace de Nicolas Machiavel au "Grand" Laurent de Médicis
Chapitre 1. Des sortes de principautés et des moyens de les obtenir
Chapitre 2 : De la monarchie héréditaire
Chapitre 3 : Sur les monarchies mixtes
Chapitre 4 : Pourquoi les successeurs de Darius ne se sont pas révoltés après la mort d’Alexandre le Grand
Chapitre 5 : Sur la méthode de gouvernement des villes ou principautés qui vivaient sous leurs propres lois avant d'être conquises.
Chapitre 6 : Du gouvernement d'une nouvelle principauté acquise par sa propre force et sa propre capacité
Chapitre 7. Du gouvernement des nouvelles principautés acquises par la puissance d'autrui ou par bonne fortune.
Chapitre 8 : Concernant ceux qui sont montés au trône par des actes pervers
Chapitre 9 : De la monarchie civile
Chapitre 10 : Sur la méthode d'évaluation de la force de chaque principauté
Chapitre 11 : De la monarchie ecclésiastique
Chapitre 12 : Sur les différents types d'armées et d'unités mercenaires
Chapitre 13 : Forces de soutien, forces mixtes et forces intérieures
Chapitre 14 : Comment un prince doit-il considérer l'art de la guerre ?
Chapitre 15 : Sur les raisons qui font l'objet de louanges ou de blâmes envers un prince
Chapitre 16 : De la générosité et de l'avarice
Chapitre 17 : De la cruauté et de la bonté : un prince doit-il être craint ou aimé ?
Chapitre 18 : Sur la signification des promesses tenues par un prince
Chapitre 19 : Comment éviter le mépris et la haine
Chapitre 20 : Est-il utile ou nuisible pour un prince de faire diverses choses, comme construire des châteaux ?
Chapitre 21 : Comment un prince doit se comporter pour être respecté
Chapitre 22 : Sur les sujets du monarque
Chapitre 23 : Comment éviter les flatteurs
Chapitre 24 : Pourquoi les monarques italiens ont perdu leurs royaumes
Chapitre 25 : Du rôle de la Dame de Fortune dans les affaires humaines et comment y faire face
Chapitre 26 : Un appel à chasser les barbares d’Italie et à rétablir la liberté
Appendice
1.
clair
2.
Quel genre de livre est Le Prince ?
3.
Qui est Machiavel ?
Image détaillée
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Dans le livre
Ceci n'est pas un livre, c'est une bombe.
Personne ne peut prédire quand elle explosera, où les débris seront projetés, ni l'ampleur des dégâts.
Machiavel était un personnage mystérieux.
Ceux qui lisaient les rapports politiques de Machiavel étaient impressionnés par sa perspicacité et le louaient comme un « prophète » de l'Ancien Testament, tandis que d'autres, ne comprenant pas pleinement les intentions cachées entre les lignes, le qualifiaient de « bizarre ».
C'était un personnage véritablement insaisissable.
C'était un homme à l'imagination sans bornes, un bureaucrate qui naviguait aisément entre vérité et réalité, et un historien qui, à travers le temps et l'espace, discernait les erreurs de son époque.
C’est pourquoi « Le Prince », qu’il a écrit avec détermination, est un livre dangereux.
Des pièges sont dissimulés partout, et de nombreuses phrases vous mènent droit dans des pièges ingénieux.
Le Prince est une bombe à retardement qui pourrait exploser à tout moment, de n'importe quelle manière et à n'importe quelle échelle.
--- Extrait de « Aux lecteurs qui tiennent ce livre »
Les médecins affirment que, bien qu'il soit difficile de diagnostiquer une maladie pulmonaire à un stade précoce, elle est facile à traiter une fois diagnostiquée. En revanche, lorsque la maladie pulmonaire atteint un stade avancé, elle est facile à détecter mais difficile à traiter.
Il en va de même pour les affaires d'État.
Si les maux qui surviennent dans un pays sont reconnus tôt, ils peuvent être facilement corrigés, mais seule une personne prudente peut y parvenir.
Au départ, personne ne remarque le problème, mais lorsqu'il devient évident pour tous, il n'y a plus de solution.
--- « Chapitre 3.
Extrait de « Sur les monarchies mixtes »
Les humains ont toujours tendance à suivre les traces des autres et à imiter leur parcours.
Cependant, il est impossible de suivre exactement le même chemin qu'une autre personne ou de posséder l'excellence de la personne que l'on essaie d'imiter.
Par conséquent, un homme sage doit suivre l'exemple des grands hommes et imiter les meilleurs.
En effet, même si vous ne pouvez pas atteindre le même niveau d'excellence qu'eux, vous pouvez tout de même dégager un parfum similaire.
Nous devons agir comme des archers expérimentés, connaissant parfaitement la portée de leurs arcs et sachant que leurs cibles sont plus éloignées.
Ils visent avec leurs flèches bien au-dessus de leur cible, non pas pour atteindre ce point élevé, mais pour viser haut et atteindre leur objectif.
--- Chapitre 6.
Extrait de « Sur le règne d’une nouvelle monarchie acquise par sa propre force et son habileté »
Celui qui s'empare d'un État doit se souvenir qu'il doit examiner tous les actes illégaux qu'il commettra inévitablement lorsqu'il prendra le contrôle de cet État, et les exécuter tous simultanément.
Il faut stabiliser les gens et les rallier à votre cause en leur offrant des avantages, afin de ne pas avoir à le faire tous les jours.
Quiconque ne le fait pas par peur ou suite à de mauvais conseils ne pourra jamais déposer l'épée.
De plus, si de nouveaux préjudices surviennent constamment et que les sujets ne sont pas à l'abri du monarque, celui-ci ne peut pas faire des sujets sa base [politique].
Il faut donc infliger tous les dégâts en une seule fois afin qu'ils soient moins amers et moins exaspérants.
Au contraire, les avantages devraient être accordés petit à petit pour les rendre plus agréables.
Et surtout, un monarque doit vivre avec ses sujets et rester constant dans les bons comme dans les mauvais moments, quoi qu'il arrive.
Car en temps d'adversité, on n'a pas le temps de commettre le mal nécessaire, et faire le bien alors ne sert à rien.
Et comme vous savez que vous n'aviez pas le choix, personne ne vous remerciera.
--- Chapitre 8.
Extrait de « Sur ceux qui sont montés au trône par leurs mauvaises actions »
En temps de crise, un monarque n'a pas le temps de s'emparer du pouvoir absolu.
Car les citoyens et les sujets, habitués à recevoir des ordres de hauts fonctionnaires, ne sont pas prêts à recevoir des ordres de leur monarque en temps de crise.
Et en période d'incertitude, il y aura toujours une pénurie de personnes de confiance.
Un monarque ne doit pas se contenter du phénomène qui se produit en temps de paix, c'est-à-dire lorsque les citoyens sont satisfaits de l'État.
En temps de paix, les citoyens accourent volontairement et chacun promet [loyauté].
On dit que lorsque la mort est lointaine, chacun est prêt à mourir pour son monarque.
Mais lorsque de véritables difficultés surviennent, lorsque la nation a besoin de ses citoyens, la quasi-totalité de ces personnes disparaissent.
Tenter cela est très risqué, car on ne peut le faire qu'une seule fois.
Par conséquent, un dirigeant sage doit trouver un moyen de faire en sorte que les citoyens aient besoin de l'État et du dirigeant en toutes circonstances.
Alors ils seront toujours fidèles
--- Chapitre 9.
Extrait de « Sur la monarchie civile »
Quant à la formation de l'esprit, un dirigeant devrait lire l'histoire et méditer sur les actes des figures marquantes.
Nous devons examiner comment ils se sont comportés pendant la guerre, analyser les causes de leurs victoires et de leurs défaites, et éviter ces dernières tout en imitant les premières.
Et surtout, parmi les figures exceptionnelles, nous devons trouver ceux qui nous ont précédés, qui ont été loués et glorifiés, et les prendre pour exemples à imiter.
De même que l'on dit qu'Alexandre le Grand a imité Achille, César a imité Alexandre et Scipion a imité Cyrus, on a toujours gardé à l'esprit les exploits et les hauts faits des figures du passé.
Un dirigeant sage ne devrait jamais passer une période de paix à ne rien faire en suivant cette méthode.
Nous devons cultiver nos aptitudes avec passion, nous les approprier et être capables d'en tirer profit dans l'adversité.
Alors, lorsque la chance tournera en votre faveur, vous saurez que vous êtes prêt à y faire face.
--- Chapitre 14.
Extrait de « Comment un monarque doit-il considérer l’art de la guerre ? »
Un prince doit être craint, mais s'il ne peut être aimé, il doit éviter d'être haï.
Car être craint et ne pas être haï vont très bien ensemble.
Si vous veillez uniquement aux biens des citoyens et des sujets, ainsi qu'à leurs femmes, vous ne serez jamais haïs.
Et s'il y a quelque chose qui exige une action, même au prix de voir le sang d'une autre personne, elle ne devrait être entreprise que lorsqu'il existe une justification valable et une raison claire.
Mais surtout, nous devons nous abstenir de prendre la propriété d'autrui.
Parce qu'on oublie plus vite la mort de son père que la perte de son héritage.
Les raisons de cambrioler ne manquent jamais.
Par conséquent, celui qui commence à vivre du pillage trouvera toujours une raison de s'emparer des biens d'autrui.
Au contraire, les raisons de saigner sont moins nombreuses et disparaissent plus rapidement.
--- Chapitre 17.
Extrait de « De la cruauté et de la bonté »
Il existe trois types de jugement (cervelli) :
L'un de ces types est celui de l'auto-éveil.
L'autre type est celui qui reconnaît ce que les autres ont compris.
La troisième catégorie regroupe ceux qui ne réalisent [rien], ni par eux-mêmes ni par l'intermédiaire d'autres.
Le premier est le meilleur, le deuxième est bon et le troisième est inutile.
Par conséquent, si Pandolfo n'appartenait pas à la première catégorie, il devait appartenir [au moins] à la deuxième catégorie.
Car si, même s'il n'a rien réalisé lui-même, il peut discerner le bien et le mal dans chaque action et chaque parole de chacun, il remarquera les bonnes et les mauvaises actions de ses sujets, et il exaltera les premières et corrigera les secondes.
Et le sujet ne songera pas à le tromper et se comportera bien.
--- « Chapitre 22.
Extrait de « Sur les sujets du roi »
De nos jours, les monarques ont tendance à imputer la perte de leurs principautés, après les avoir gouvernées pendant de nombreuses années, à la chance.
[Mais cela] était dû à leur paresse.
C'est une faiblesse humaine courante que de craindre la tempête quand le vent est calme, et de ne jamais envisager que le changement puisse survenir même par temps calme.
Puis, lorsque l'adversité s'est présentée, ils n'ont pas pensé à se défendre, mais seulement à fuir.
Et puis, plus tard, il espérait que le peuple se lasserait de l'arrogance du vainqueur et le rappellerait.
Cela peut être une bonne option lorsqu'il n'y a pas d'autres solutions, mais en réalité, retarder la recherche d'autres solutions pour cette raison est un très mauvais choix.
Car il ne faut jamais tomber en croyant que quelqu'un d'autre vous rattrapera.
Que quelqu'un vous surprenne ou non, vous n'êtes pas en sécurité.
Car un tel contraste aboutirait à des résultats désastreux, et vous ne comptez pas sur vos propres forces.
Une bonne défense, une défense solide, une défense durable ne s'obtient que lorsqu'on ne compte que sur soi-même et sur son excellence.
--- « Chapitre 24.
Extrait de « Pourquoi les monarques italiens ont perdu leurs royaumes »
Machiavel mentionne brièvement la république dans la première phrase du chapitre 1, mais ne développe pas une discussion détaillée à ce sujet.
Car le sujet du Prince est la monarchie, et non la république.
Dans la première phrase des deux chapitres suivants, Machiavel déclare : « Je passerai sous silence la question de la République, car elle a déjà été abordée en détail ailleurs », clarifiant une fois de plus que le thème du Prince n'est pas celui d'une république.
Machiavel rompt avec la tradition occidentale en se concentrant sur les « méthodes d'acquisition » de la monarchie.
Quel genre d'individu accède au trône et instaure une « nouvelle monarchie » ? Comment y est-il parvenu ? Son pouvoir et ses compétences ont-ils fait de lui un monarque ? A-t-il bénéficié du soutien d'autrui, ou était-ce simplement la chance ? Ce court chapitre, d'apparence simple, recèle une profonde question.
--- « Annexe 1.
Extrait du « Chapitre 1 de la publication »
Le but et les circonstances qui ont conduit Machiavel à écrire Le Prince peuvent être confirmés par 19 lettres échangées avec son ami Francesco Vettori, qui se trouvait à Rome à l'époque.
La correspondance entre les deux hommes resta silencieuse entre août et novembre 1513, mais une lettre datée du 10 décembre mentionne des informations importantes qui peuvent nous aider à comprendre les motivations et le processus d'écriture du Prince.
Dans cette lettre, Machiavel mentionne pour la première fois qu'il a écrit un petit livre intitulé « Des princes ».
On suppose donc que le contenu du « Prince » que Machiavel souhaitait écrire n'était pas d'enseigner les vertus d'un monarque qui dirigerait une époque troublée comme la nôtre, mais plutôt de discuter de l'identité d'une monarchie.
Par la suite, Machiavel changea le nom de son livre en Il principe, et lorsque celui-ci fut publié à titre posthume en un seul volume, il reçut un nouveau titre.
--- « Annexe 2.
Extrait de « Quel genre de livre est Le Prince ? »
Le Prince se lit en frappant du poing sur la table.
La raison en est que Machiavel l'a écrit en frappant son bureau.
Si vous comprenez les motivations de Machiavel pour écrire, vous comprendrez pourquoi il l'a écrit avec tant de colère, de soupirs et en frappant du poing sur la table.
Chaque écrivain écrit dans le contexte de l'époque où il vit, et Le Prince de Machiavel en est un exemple.
Ceci est d'autant plus vrai que c'est étroitement lié à la vie elle-même.
Dans sa dédicace, il a écrit qu'il partagerait les réflexions tirées de « son expérience des événements récents ».
Par conséquent, pour comprendre Le Prince, il nous faut comprendre la vie de Machiavel, et notamment son expérience au service de l'État de 1498 à 1512.
Personne ne peut prédire quand elle explosera, où les débris seront projetés, ni l'ampleur des dégâts.
Machiavel était un personnage mystérieux.
Ceux qui lisaient les rapports politiques de Machiavel étaient impressionnés par sa perspicacité et le louaient comme un « prophète » de l'Ancien Testament, tandis que d'autres, ne comprenant pas pleinement les intentions cachées entre les lignes, le qualifiaient de « bizarre ».
C'était un personnage véritablement insaisissable.
C'était un homme à l'imagination sans bornes, un bureaucrate qui naviguait aisément entre vérité et réalité, et un historien qui, à travers le temps et l'espace, discernait les erreurs de son époque.
C’est pourquoi « Le Prince », qu’il a écrit avec détermination, est un livre dangereux.
Des pièges sont dissimulés partout, et de nombreuses phrases vous mènent droit dans des pièges ingénieux.
Le Prince est une bombe à retardement qui pourrait exploser à tout moment, de n'importe quelle manière et à n'importe quelle échelle.
--- Extrait de « Aux lecteurs qui tiennent ce livre »
Les médecins affirment que, bien qu'il soit difficile de diagnostiquer une maladie pulmonaire à un stade précoce, elle est facile à traiter une fois diagnostiquée. En revanche, lorsque la maladie pulmonaire atteint un stade avancé, elle est facile à détecter mais difficile à traiter.
Il en va de même pour les affaires d'État.
Si les maux qui surviennent dans un pays sont reconnus tôt, ils peuvent être facilement corrigés, mais seule une personne prudente peut y parvenir.
Au départ, personne ne remarque le problème, mais lorsqu'il devient évident pour tous, il n'y a plus de solution.
--- « Chapitre 3.
Extrait de « Sur les monarchies mixtes »
Les humains ont toujours tendance à suivre les traces des autres et à imiter leur parcours.
Cependant, il est impossible de suivre exactement le même chemin qu'une autre personne ou de posséder l'excellence de la personne que l'on essaie d'imiter.
Par conséquent, un homme sage doit suivre l'exemple des grands hommes et imiter les meilleurs.
En effet, même si vous ne pouvez pas atteindre le même niveau d'excellence qu'eux, vous pouvez tout de même dégager un parfum similaire.
Nous devons agir comme des archers expérimentés, connaissant parfaitement la portée de leurs arcs et sachant que leurs cibles sont plus éloignées.
Ils visent avec leurs flèches bien au-dessus de leur cible, non pas pour atteindre ce point élevé, mais pour viser haut et atteindre leur objectif.
--- Chapitre 6.
Extrait de « Sur le règne d’une nouvelle monarchie acquise par sa propre force et son habileté »
Celui qui s'empare d'un État doit se souvenir qu'il doit examiner tous les actes illégaux qu'il commettra inévitablement lorsqu'il prendra le contrôle de cet État, et les exécuter tous simultanément.
Il faut stabiliser les gens et les rallier à votre cause en leur offrant des avantages, afin de ne pas avoir à le faire tous les jours.
Quiconque ne le fait pas par peur ou suite à de mauvais conseils ne pourra jamais déposer l'épée.
De plus, si de nouveaux préjudices surviennent constamment et que les sujets ne sont pas à l'abri du monarque, celui-ci ne peut pas faire des sujets sa base [politique].
Il faut donc infliger tous les dégâts en une seule fois afin qu'ils soient moins amers et moins exaspérants.
Au contraire, les avantages devraient être accordés petit à petit pour les rendre plus agréables.
Et surtout, un monarque doit vivre avec ses sujets et rester constant dans les bons comme dans les mauvais moments, quoi qu'il arrive.
Car en temps d'adversité, on n'a pas le temps de commettre le mal nécessaire, et faire le bien alors ne sert à rien.
Et comme vous savez que vous n'aviez pas le choix, personne ne vous remerciera.
--- Chapitre 8.
Extrait de « Sur ceux qui sont montés au trône par leurs mauvaises actions »
En temps de crise, un monarque n'a pas le temps de s'emparer du pouvoir absolu.
Car les citoyens et les sujets, habitués à recevoir des ordres de hauts fonctionnaires, ne sont pas prêts à recevoir des ordres de leur monarque en temps de crise.
Et en période d'incertitude, il y aura toujours une pénurie de personnes de confiance.
Un monarque ne doit pas se contenter du phénomène qui se produit en temps de paix, c'est-à-dire lorsque les citoyens sont satisfaits de l'État.
En temps de paix, les citoyens accourent volontairement et chacun promet [loyauté].
On dit que lorsque la mort est lointaine, chacun est prêt à mourir pour son monarque.
Mais lorsque de véritables difficultés surviennent, lorsque la nation a besoin de ses citoyens, la quasi-totalité de ces personnes disparaissent.
Tenter cela est très risqué, car on ne peut le faire qu'une seule fois.
Par conséquent, un dirigeant sage doit trouver un moyen de faire en sorte que les citoyens aient besoin de l'État et du dirigeant en toutes circonstances.
Alors ils seront toujours fidèles
--- Chapitre 9.
Extrait de « Sur la monarchie civile »
Quant à la formation de l'esprit, un dirigeant devrait lire l'histoire et méditer sur les actes des figures marquantes.
Nous devons examiner comment ils se sont comportés pendant la guerre, analyser les causes de leurs victoires et de leurs défaites, et éviter ces dernières tout en imitant les premières.
Et surtout, parmi les figures exceptionnelles, nous devons trouver ceux qui nous ont précédés, qui ont été loués et glorifiés, et les prendre pour exemples à imiter.
De même que l'on dit qu'Alexandre le Grand a imité Achille, César a imité Alexandre et Scipion a imité Cyrus, on a toujours gardé à l'esprit les exploits et les hauts faits des figures du passé.
Un dirigeant sage ne devrait jamais passer une période de paix à ne rien faire en suivant cette méthode.
Nous devons cultiver nos aptitudes avec passion, nous les approprier et être capables d'en tirer profit dans l'adversité.
Alors, lorsque la chance tournera en votre faveur, vous saurez que vous êtes prêt à y faire face.
--- Chapitre 14.
Extrait de « Comment un monarque doit-il considérer l’art de la guerre ? »
Un prince doit être craint, mais s'il ne peut être aimé, il doit éviter d'être haï.
Car être craint et ne pas être haï vont très bien ensemble.
Si vous veillez uniquement aux biens des citoyens et des sujets, ainsi qu'à leurs femmes, vous ne serez jamais haïs.
Et s'il y a quelque chose qui exige une action, même au prix de voir le sang d'une autre personne, elle ne devrait être entreprise que lorsqu'il existe une justification valable et une raison claire.
Mais surtout, nous devons nous abstenir de prendre la propriété d'autrui.
Parce qu'on oublie plus vite la mort de son père que la perte de son héritage.
Les raisons de cambrioler ne manquent jamais.
Par conséquent, celui qui commence à vivre du pillage trouvera toujours une raison de s'emparer des biens d'autrui.
Au contraire, les raisons de saigner sont moins nombreuses et disparaissent plus rapidement.
--- Chapitre 17.
Extrait de « De la cruauté et de la bonté »
Il existe trois types de jugement (cervelli) :
L'un de ces types est celui de l'auto-éveil.
L'autre type est celui qui reconnaît ce que les autres ont compris.
La troisième catégorie regroupe ceux qui ne réalisent [rien], ni par eux-mêmes ni par l'intermédiaire d'autres.
Le premier est le meilleur, le deuxième est bon et le troisième est inutile.
Par conséquent, si Pandolfo n'appartenait pas à la première catégorie, il devait appartenir [au moins] à la deuxième catégorie.
Car si, même s'il n'a rien réalisé lui-même, il peut discerner le bien et le mal dans chaque action et chaque parole de chacun, il remarquera les bonnes et les mauvaises actions de ses sujets, et il exaltera les premières et corrigera les secondes.
Et le sujet ne songera pas à le tromper et se comportera bien.
--- « Chapitre 22.
Extrait de « Sur les sujets du roi »
De nos jours, les monarques ont tendance à imputer la perte de leurs principautés, après les avoir gouvernées pendant de nombreuses années, à la chance.
[Mais cela] était dû à leur paresse.
C'est une faiblesse humaine courante que de craindre la tempête quand le vent est calme, et de ne jamais envisager que le changement puisse survenir même par temps calme.
Puis, lorsque l'adversité s'est présentée, ils n'ont pas pensé à se défendre, mais seulement à fuir.
Et puis, plus tard, il espérait que le peuple se lasserait de l'arrogance du vainqueur et le rappellerait.
Cela peut être une bonne option lorsqu'il n'y a pas d'autres solutions, mais en réalité, retarder la recherche d'autres solutions pour cette raison est un très mauvais choix.
Car il ne faut jamais tomber en croyant que quelqu'un d'autre vous rattrapera.
Que quelqu'un vous surprenne ou non, vous n'êtes pas en sécurité.
Car un tel contraste aboutirait à des résultats désastreux, et vous ne comptez pas sur vos propres forces.
Une bonne défense, une défense solide, une défense durable ne s'obtient que lorsqu'on ne compte que sur soi-même et sur son excellence.
--- « Chapitre 24.
Extrait de « Pourquoi les monarques italiens ont perdu leurs royaumes »
Machiavel mentionne brièvement la république dans la première phrase du chapitre 1, mais ne développe pas une discussion détaillée à ce sujet.
Car le sujet du Prince est la monarchie, et non la république.
Dans la première phrase des deux chapitres suivants, Machiavel déclare : « Je passerai sous silence la question de la République, car elle a déjà été abordée en détail ailleurs », clarifiant une fois de plus que le thème du Prince n'est pas celui d'une république.
Machiavel rompt avec la tradition occidentale en se concentrant sur les « méthodes d'acquisition » de la monarchie.
Quel genre d'individu accède au trône et instaure une « nouvelle monarchie » ? Comment y est-il parvenu ? Son pouvoir et ses compétences ont-ils fait de lui un monarque ? A-t-il bénéficié du soutien d'autrui, ou était-ce simplement la chance ? Ce court chapitre, d'apparence simple, recèle une profonde question.
--- « Annexe 1.
Extrait du « Chapitre 1 de la publication »
Le but et les circonstances qui ont conduit Machiavel à écrire Le Prince peuvent être confirmés par 19 lettres échangées avec son ami Francesco Vettori, qui se trouvait à Rome à l'époque.
La correspondance entre les deux hommes resta silencieuse entre août et novembre 1513, mais une lettre datée du 10 décembre mentionne des informations importantes qui peuvent nous aider à comprendre les motivations et le processus d'écriture du Prince.
Dans cette lettre, Machiavel mentionne pour la première fois qu'il a écrit un petit livre intitulé « Des princes ».
On suppose donc que le contenu du « Prince » que Machiavel souhaitait écrire n'était pas d'enseigner les vertus d'un monarque qui dirigerait une époque troublée comme la nôtre, mais plutôt de discuter de l'identité d'une monarchie.
Par la suite, Machiavel changea le nom de son livre en Il principe, et lorsque celui-ci fut publié à titre posthume en un seul volume, il reçut un nouveau titre.
--- « Annexe 2.
Extrait de « Quel genre de livre est Le Prince ? »
Le Prince se lit en frappant du poing sur la table.
La raison en est que Machiavel l'a écrit en frappant son bureau.
Si vous comprenez les motivations de Machiavel pour écrire, vous comprendrez pourquoi il l'a écrit avec tant de colère, de soupirs et en frappant du poing sur la table.
Chaque écrivain écrit dans le contexte de l'époque où il vit, et Le Prince de Machiavel en est un exemple.
Ceci est d'autant plus vrai que c'est étroitement lié à la vie elle-même.
Dans sa dédicace, il a écrit qu'il partagerait les réflexions tirées de « son expérience des événements récents ».
Par conséquent, pour comprendre Le Prince, il nous faut comprendre la vie de Machiavel, et notamment son expérience au service de l'État de 1498 à 1512.
--- « Annexe 3.
Extrait de « Qui est Machiavel ? »
Extrait de « Qui est Machiavel ? »
Avis de l'éditeur
« Une technique de gouvernance sans pareille, ni avant ni après. »
Le premier ouvrage de philosophie politique qui traite du fonctionnement du monde et de la manière dont les dirigeants gouvernent !
Au Moyen Âge, époque où la moralité était comprise comme justice, quelqu'un a affirmé qu'un monarque devait conserver le pouvoir par tous les moyens nécessaires.
Il s'agit de nul autre que Niccolò Machiavelli.
Il luttait pour survivre à une époque où « la survie était primordiale », et il espérait que sa patrie, Florence, survivrait aux divisions entre les grandes puissances environnantes et retrouverait sa force.
Le livre qui contient ses souhaits est 『Le Prince』.
« Le Prince » est la première œuvre de philosophie politique à séparer la politique de la morale et de la religion, et peut être considérée comme un livre de développement personnel qui explique comment les individus peuvent surmonter leurs limites en renforçant leurs propres capacités sans se laisser influencer par le destin.
Il s'agit également d'un manuel sur le leadership et la gestion organisationnelle qui explique comment les organisations émergentes peuvent prospérer dans un environnement hautement concurrentiel.
« Le Prince » traite des vertus et de la conduite d'un monarque en 26 chapitres.
Les chapitres 1 à 11 expliquent les différents types de monarchies selon leurs formes de gouvernement.
Il explique également que la manière de gouverner au sein d'une même culture et au sein de cultures différentes doit être différente, et en particulier, il explique des méthodes pratiques pour gouverner au sein de cultures différentes.
Les chapitres 12 à 14 décrivent les types d'armées et les méthodes d'entraînement militaire.
L'armée peut être divisée en mercenaires, renforts et troupes nationales, ce qui explique qu'un souverain sans armée nationale peut toujours être inquiet et que la chasse peut être une méthode utile d'entraînement militaire.
Les chapitres 15 à 23 traitent des vertus qu'un monarque doit posséder et de celles qu'il doit éviter.
Un prince, dit-on, doit être craint plutôt qu'aimé, doit être capable de rompre ses promesses et doit posséder à la fois le courage d'un lion et la ruse d'un renard.
Cette partie est prisée par de nombreux politiciens et hommes d'affaires comme modèle de leadership.
Les chapitres 24 à 26 abordent à nouveau Fortuna et Virtu, qui ont été discutés précédemment.
En racontant des histoires de monarques compétents et incompétents, et de monarques compétents mais malchanceux, il souligne que ce qu'un monarque doit posséder en fin de compte, c'est l'aptitude d'un chef, et qu'il doit naviguer sur les vagues du destin en se basant sur cette aptitude.
« Selon qui le lit, il devient le livre le plus dangereux du monde ! »
Une perspective qui change la vie : la vertu indispensable à tout leader.
En 1513, Machiavel fut emprisonné pour son implication présumée dans un complot contre la famille Médicis, mais il fut libéré par un légat papal et se réfugia dans la ferme de Sant'Andrea.
Alors que le crépuscule colorait les collines toscanes de rouge, je suis rentré chez moi et j'ai enfilé ma tenue officielle.
Ce sont les vêtements portés lors des rencontres avec l'empereur et le pape.
Au lieu d'empereurs et de papes, il rencontrait les grands hommes de la Grèce et de la Rome antiques et entamait des conversations imaginaires.
Je leur ai posé des questions sur le cours de l'histoire et la nature du pouvoir.
Et puis j'ai pris le stylo.
J'ai écrit cet article en me remémorant les scènes politiques et diplomatiques époustouflantes qui se sont déroulées au fil des ans, et en comparant les enseignements que j'en ai tirés avec ceux des classiques.
C'est ainsi que naquit le Prince.
On retrouve souvent des scènes similaires du parcours de vie de Machiavel chez les politiciens et les dirigeants que nous voyons aujourd'hui dans l'actualité.
De plus, notre climat social, qui encourage la concurrence constante, la croissance, l'accumulation de capital et l'expansion, et notre situation, où nous devons mener des guerres commerciales et diplomatiques dans l'espace entre les grandes puissances, recoupent de manière significative celle de l'Italie du XVIe siècle, où « la survie était la clé ».
C’est pourquoi nous devons lire ce livre, écrit il y a 500 ans, au XXIe siècle.
Machiavel affirme que nous devons surmonter le destin en renforçant nos capacités personnelles.
Il espérait qu'un dirigeant exceptionnel émergerait pour surmonter ces temps turbulents et asseoir le pays sur des bases solides, et que chaque individu deviendrait maître de son propre destin, traçant son propre chemin sans se laisser emporter par l'époque ni succomber aux circonstances.
Partant du principe que ceux qui savent se gouverner eux-mêmes peuvent aussi diriger les autres, Le Prince pourrait être considéré comme un livre de développement personnel.
Ce livre transmet le message que seuls les individus et les nations qui mènent une vie proactive peuvent surmonter les limites de la réalité et progresser vers une vie idéale.
Le premier ouvrage de philosophie politique qui traite du fonctionnement du monde et de la manière dont les dirigeants gouvernent !
Au Moyen Âge, époque où la moralité était comprise comme justice, quelqu'un a affirmé qu'un monarque devait conserver le pouvoir par tous les moyens nécessaires.
Il s'agit de nul autre que Niccolò Machiavelli.
Il luttait pour survivre à une époque où « la survie était primordiale », et il espérait que sa patrie, Florence, survivrait aux divisions entre les grandes puissances environnantes et retrouverait sa force.
Le livre qui contient ses souhaits est 『Le Prince』.
« Le Prince » est la première œuvre de philosophie politique à séparer la politique de la morale et de la religion, et peut être considérée comme un livre de développement personnel qui explique comment les individus peuvent surmonter leurs limites en renforçant leurs propres capacités sans se laisser influencer par le destin.
Il s'agit également d'un manuel sur le leadership et la gestion organisationnelle qui explique comment les organisations émergentes peuvent prospérer dans un environnement hautement concurrentiel.
« Le Prince » traite des vertus et de la conduite d'un monarque en 26 chapitres.
Les chapitres 1 à 11 expliquent les différents types de monarchies selon leurs formes de gouvernement.
Il explique également que la manière de gouverner au sein d'une même culture et au sein de cultures différentes doit être différente, et en particulier, il explique des méthodes pratiques pour gouverner au sein de cultures différentes.
Les chapitres 12 à 14 décrivent les types d'armées et les méthodes d'entraînement militaire.
L'armée peut être divisée en mercenaires, renforts et troupes nationales, ce qui explique qu'un souverain sans armée nationale peut toujours être inquiet et que la chasse peut être une méthode utile d'entraînement militaire.
Les chapitres 15 à 23 traitent des vertus qu'un monarque doit posséder et de celles qu'il doit éviter.
Un prince, dit-on, doit être craint plutôt qu'aimé, doit être capable de rompre ses promesses et doit posséder à la fois le courage d'un lion et la ruse d'un renard.
Cette partie est prisée par de nombreux politiciens et hommes d'affaires comme modèle de leadership.
Les chapitres 24 à 26 abordent à nouveau Fortuna et Virtu, qui ont été discutés précédemment.
En racontant des histoires de monarques compétents et incompétents, et de monarques compétents mais malchanceux, il souligne que ce qu'un monarque doit posséder en fin de compte, c'est l'aptitude d'un chef, et qu'il doit naviguer sur les vagues du destin en se basant sur cette aptitude.
« Selon qui le lit, il devient le livre le plus dangereux du monde ! »
Une perspective qui change la vie : la vertu indispensable à tout leader.
En 1513, Machiavel fut emprisonné pour son implication présumée dans un complot contre la famille Médicis, mais il fut libéré par un légat papal et se réfugia dans la ferme de Sant'Andrea.
Alors que le crépuscule colorait les collines toscanes de rouge, je suis rentré chez moi et j'ai enfilé ma tenue officielle.
Ce sont les vêtements portés lors des rencontres avec l'empereur et le pape.
Au lieu d'empereurs et de papes, il rencontrait les grands hommes de la Grèce et de la Rome antiques et entamait des conversations imaginaires.
Je leur ai posé des questions sur le cours de l'histoire et la nature du pouvoir.
Et puis j'ai pris le stylo.
J'ai écrit cet article en me remémorant les scènes politiques et diplomatiques époustouflantes qui se sont déroulées au fil des ans, et en comparant les enseignements que j'en ai tirés avec ceux des classiques.
C'est ainsi que naquit le Prince.
On retrouve souvent des scènes similaires du parcours de vie de Machiavel chez les politiciens et les dirigeants que nous voyons aujourd'hui dans l'actualité.
De plus, notre climat social, qui encourage la concurrence constante, la croissance, l'accumulation de capital et l'expansion, et notre situation, où nous devons mener des guerres commerciales et diplomatiques dans l'espace entre les grandes puissances, recoupent de manière significative celle de l'Italie du XVIe siècle, où « la survie était la clé ».
C’est pourquoi nous devons lire ce livre, écrit il y a 500 ans, au XXIe siècle.
Machiavel affirme que nous devons surmonter le destin en renforçant nos capacités personnelles.
Il espérait qu'un dirigeant exceptionnel émergerait pour surmonter ces temps turbulents et asseoir le pays sur des bases solides, et que chaque individu deviendrait maître de son propre destin, traçant son propre chemin sans se laisser emporter par l'époque ni succomber aux circonstances.
Partant du principe que ceux qui savent se gouverner eux-mêmes peuvent aussi diriger les autres, Le Prince pourrait être considéré comme un livre de développement personnel.
Ce livre transmet le message que seuls les individus et les nations qui mènent une vie proactive peuvent surmonter les limites de la réalité et progresser vers une vie idéale.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date de publication : 16 octobre 2023
- Nombre de pages, poids, dimensions : 420 pages | 152 × 225 × 30 mm
- ISBN13 : 9791169850476
- ISBN10 : 1169850472
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Langue coréenne
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