
Entretiens avec des meurtriers
Description
Introduction au livre
Ce livre est le fruit d'une enquête menée par Robert Ressler, ancien psychologue criminologue au FBI, reconnu pour son expertise dans l'étude et l'interrogatoire des tueurs en série. Depuis sa première publication aux États-Unis en 1992, il est considéré comme le premier ouvrage à aborder sérieusement la psychologie criminelle et comme un classique incontournable.
Ce livre est divisé en 12 sections et présente diverses histoires tirées des expériences de l'auteur et de ses recherches criminelles, mais d'une manière générale, il comporte trois composantes.
Tout d'abord, le crime odieux est décrit avec une urgence presque cinématographique. Ensuite, l'auteur introduit son point de vue en analysant la personnalité du criminel, intégrant des éléments scientifiques et psychologiques (selon la technique de profilage mentionnée précédemment), à partir de l'état du corps et de quelques circonstances particulières. Enfin, l'auteur se rend personnellement en prison et s'entretient longuement avec le meurtrier, révélant ainsi au lecteur les caractéristiques et l'état d'esprit du criminel.
Ce livre n'est ni une simple enquête criminelle, ni un ouvrage de sciences sociales difficile et fastidieux, ni un livre aussi palpitant qu'un roman à suspense.
Mais il est également vrai qu'il englobe tout cela.
Même à la lecture des dossiers captivants et tendus de l'affaire, les entretiens avec les criminels suscitent un sentiment de compassion humaine, et à mesure que l'on s'immerge dans le récit dressé par l'auteur, on acquiert une compréhension profonde et on est happé par son point de vue.
Ce livre est divisé en 12 sections et présente diverses histoires tirées des expériences de l'auteur et de ses recherches criminelles, mais d'une manière générale, il comporte trois composantes.
Tout d'abord, le crime odieux est décrit avec une urgence presque cinématographique. Ensuite, l'auteur introduit son point de vue en analysant la personnalité du criminel, intégrant des éléments scientifiques et psychologiques (selon la technique de profilage mentionnée précédemment), à partir de l'état du corps et de quelques circonstances particulières. Enfin, l'auteur se rend personnellement en prison et s'entretient longuement avec le meurtrier, révélant ainsi au lecteur les caractéristiques et l'état d'esprit du criminel.
Ce livre n'est ni une simple enquête criminelle, ni un ouvrage de sciences sociales difficile et fastidieux, ni un livre aussi palpitant qu'un roman à suspense.
Mais il est également vrai qu'il englobe tout cela.
Même à la lecture des dossiers captivants et tendus de l'affaire, les entretiens avec les criminels suscitent un sentiment de compassion humaine, et à mesure que l'on s'immerge dans le récit dressé par l'auteur, on acquiert une compréhension profonde et on est happé par son point de vue.
- Vous pouvez consulter un aperçu du contenu du livre.
Aperçu
indice
01 Une histoire de vampire
Des vampires apparaissent dans la ville
Tentative de profilage criminel
Quarante-quatre meurtres supplémentaires sont à prévoir.
La raison pour laquelle je suis devenu un vampire
Commencez à utiliser des armes à feu
illusions perçues par les criminels
02 Personnes qui combattent les criminels
Agence de détectives pour enfants de neuf ans
Cours pour la lutte contre la criminalité
Enfin un agent du FBI
Formation complète en psychologie criminelle
Défi pour une troisième enquête
Plongez votre regard dans l'abîme du meurtrier
Qu'est-ce qu'un principe approprié ?
Le programme d'entretiens a finalement reçu l'autorisation.
03 Entretien avec le meurtrier
Piégée dans une pièce avec un meurtrier
Je suis également qualifié pour un entretien.
Conseils pour les entretiens d'embauche des criminels
Un groupe de païens qui appellent au meurtre
Un seul survivant
Un autre type de bête
Un homme élevé pour devenir un meurtrier
04 Pourquoi je suis devenu un meurtrier
Pourquoi une personne peut devenir un meurtrier
Une enfance malheureuse
Complexe extrême à propos du sexe
Les circonstances défavorables peuvent être surmontées.
Crimes qui poursuivent le fantasme
L'envie de tuer s'accélère
05 Mort d'un vendeur de journaux
Terreur du dimanche matin
Dessiner un portrait du criminel
Le cauchemar revient
Concordance remarquable avec les données analytiques
Fantasme criminel dirigé contre un garçon
Le premier meurtre découvert à la fin
06 Les deux visages des types criminels
Crime organisé et non organisé
Des monstres se déplacent selon un plan bien ficelé
colère envers les femmes
Deux femmes se sont échappées de la forêt
Les actes bizarres d'un tueur désorganisé
Une ère de tragédie sans fin
07 Résultats du profilage
Le criminel qui a passé le test du détecteur de mensonges
« Quoi » + « Pourquoi » = « Qui »
L'assassin du président John Hinckley
Raid de l'aube
pervers buveur de sang
L'enfant qui a disparu du grand magasin
08 Modes de manipulation criminelle au-delà de toute imagination
L'affaire du meurtre de Stocking
L'identité de « Jack le tueur »
faux appels téléphoniques menaçants
Avec l'espoir d'être encore en vie
La troisième opération criminelle
09 Un autre meurtre ?
Un crime où se mêlent chagrin et fantasme.
Criminels « mixtes »
Le jeu du diable
Batailles en cours
10 difficultés de croissance pour une meilleure enquête criminelle
Renforcer le programme de suivi des criminels
Les agences d'enquête qui s'écartent du noyau
La mise en place d'un système de justice pénale est enfin une réalité.
11 Deux tueurs à la télévision
Talk-show avec des criminels
John Gacy, le pire tueur en série de son époque
Une double vie de « meurtre » et de « service »
La personnalité idéale qui se défend
hostilité envers sa mère
Le plaisir sexuel assouvi par le meurtre
psychiatres irresponsables
La peine de mort est-elle la seule solution ?
12 Que reste-t-il maintenant ?
Le projet du FBI fait l'objet d'articles incessants.
Deux réactions à un cours de psychologie criminelle
Une voyante se présente au FBI
Le modèle réel du film « Le Silence des Agneaux »
Témoigner pour le criminel
Le combat contre les monstres se poursuit
Des vampires apparaissent dans la ville
Tentative de profilage criminel
Quarante-quatre meurtres supplémentaires sont à prévoir.
La raison pour laquelle je suis devenu un vampire
Commencez à utiliser des armes à feu
illusions perçues par les criminels
02 Personnes qui combattent les criminels
Agence de détectives pour enfants de neuf ans
Cours pour la lutte contre la criminalité
Enfin un agent du FBI
Formation complète en psychologie criminelle
Défi pour une troisième enquête
Plongez votre regard dans l'abîme du meurtrier
Qu'est-ce qu'un principe approprié ?
Le programme d'entretiens a finalement reçu l'autorisation.
03 Entretien avec le meurtrier
Piégée dans une pièce avec un meurtrier
Je suis également qualifié pour un entretien.
Conseils pour les entretiens d'embauche des criminels
Un groupe de païens qui appellent au meurtre
Un seul survivant
Un autre type de bête
Un homme élevé pour devenir un meurtrier
04 Pourquoi je suis devenu un meurtrier
Pourquoi une personne peut devenir un meurtrier
Une enfance malheureuse
Complexe extrême à propos du sexe
Les circonstances défavorables peuvent être surmontées.
Crimes qui poursuivent le fantasme
L'envie de tuer s'accélère
05 Mort d'un vendeur de journaux
Terreur du dimanche matin
Dessiner un portrait du criminel
Le cauchemar revient
Concordance remarquable avec les données analytiques
Fantasme criminel dirigé contre un garçon
Le premier meurtre découvert à la fin
06 Les deux visages des types criminels
Crime organisé et non organisé
Des monstres se déplacent selon un plan bien ficelé
colère envers les femmes
Deux femmes se sont échappées de la forêt
Les actes bizarres d'un tueur désorganisé
Une ère de tragédie sans fin
07 Résultats du profilage
Le criminel qui a passé le test du détecteur de mensonges
« Quoi » + « Pourquoi » = « Qui »
L'assassin du président John Hinckley
Raid de l'aube
pervers buveur de sang
L'enfant qui a disparu du grand magasin
08 Modes de manipulation criminelle au-delà de toute imagination
L'affaire du meurtre de Stocking
L'identité de « Jack le tueur »
faux appels téléphoniques menaçants
Avec l'espoir d'être encore en vie
La troisième opération criminelle
09 Un autre meurtre ?
Un crime où se mêlent chagrin et fantasme.
Criminels « mixtes »
Le jeu du diable
Batailles en cours
10 difficultés de croissance pour une meilleure enquête criminelle
Renforcer le programme de suivi des criminels
Les agences d'enquête qui s'écartent du noyau
La mise en place d'un système de justice pénale est enfin une réalité.
11 Deux tueurs à la télévision
Talk-show avec des criminels
John Gacy, le pire tueur en série de son époque
Une double vie de « meurtre » et de « service »
La personnalité idéale qui se défend
hostilité envers sa mère
Le plaisir sexuel assouvi par le meurtre
psychiatres irresponsables
La peine de mort est-elle la seule solution ?
12 Que reste-t-il maintenant ?
Le projet du FBI fait l'objet d'articles incessants.
Deux réactions à un cours de psychologie criminelle
Une voyante se présente au FBI
Le modèle réel du film « Le Silence des Agneaux »
Témoigner pour le criminel
Le combat contre les monstres se poursuit
Image détaillée

Dans le livre
Son apparition fut un autre choc.
Au départ, c'était un jeune homme maigre à l'allure étrange, avec de longs cheveux noirs, mais ce qui m'a vraiment frappé, ce sont ses yeux.
Je n'oublierai jamais ces yeux.
Ses yeux n'étaient que des points noirs, sans pupilles, comme les yeux du requin dans le film Les Dents de la mer.
Ces yeux étaient ceux d'un démon qui me suivit longtemps après la fin de l'entretien.
J'ai même eu l'impression qu'il ne me regardait pas vraiment, mais qu'il fixait simplement derrière moi d'un regard vide, comme s'il me transperçait.
Il était assis tranquillement, sans manifester aucun comportement agressif, tenant un gobelet en plastique à la main.
--- p.30
L’apprentissage de l’analyse des profils criminels s’inscrivait dans une démarche visant à comprendre la pensée des criminels violents, notamment des tueurs en série.
Les criminels qui nuisent à autrui sans autre raison que l'argent sont fondamentalement différents des criminels ordinaires qui agissent ainsi par appât du gain.
Les meurtriers, les violeurs et les kidnappeurs ne recherchent pas un gain financier dans leurs crimes, mais plutôt une gratification émotionnelle, parfois étrange mais compréhensible.
Parce qu'ils sont différents des criminels ordinaires, et c'est pour cela que je les ai trouvés intéressants.
--- p.42
Mais le grand public ne perçoit pas les tueurs en série de cette façon.
La plupart des gens imaginent ces tueurs comme des figures à la Dr Jekyll et Mr Hyde : des personnes normales en apparence, mais qui, à la pleine lune, sombrent dans la folie, se transforment en monstres aux cheveux longs et aux crocs acérés, et partent en quête de nouvelles victimes. Mais les tueurs en série ne sont jamais comme ça.
Ils sont pris au piège d'un fantasme, et il y a dans leur esprit quelque chose comme une expérience inachevée qui devient partie intégrante de ce fantasme et alimente leur prochain meurtre.
Voilà la véritable signification du terme « tueur en série ».
--- p.43
Mais j'avais un point de vue différent.
Nous avions tellement à apprendre, et il y avait de nombreux experts en dehors des forces de l'ordre qui pouvaient nous enseigner ce que nous ignorions.
Il est vrai que mon point de vue s'est élargi lorsque j'ai assisté à des réunions professionnelles et que j'ai été invité par la suite à prendre la parole, travaillant avec des personnes n'appartenant pas aux forces de l'ordre.
Les rencontres avec des psychologues, des psychiatres, des personnes travaillant activement auprès des victimes de crimes violents et d'autres professionnels de la santé mentale m'ont permis d'approfondir les recherches que je menais de manière indépendante.
--- p.47
C'était une belle façon de conclure l'entretien, mais je n'y croyais pas, et je n'y crois toujours pas.
Aucune femme n'aurait pu résoudre ses problèmes ni empêcher son meurtre.
En fait, il y a tellement de choses qui ne vont pas chez lui.
Et ses problèmes sont bien plus profonds que le simple fait d'être rejeté par les femmes ; ils découlent de fantasmes qui surgissent à l'âge où la plupart des hommes commencent à nouer des relations avec le sexe opposé.
Son incapacité à entretenir une relation mature avec une femme était due à de tels fantasmes, et ce sont ses actes qui incarnaient ces fantasmes.
Comme tant d'autres criminels que j'ai interviewés, il est devenu un meurtrier.
--- p.90
Avant d'entrer dans les détails concernant l'identité de ces meurtriers et la manière dont ils le sont devenus, je tiens à préciser qu'une personne normale ne se transforme pas soudainement en un meurtrier vicieux et destructeur après l'âge de 35 ans.
Le comportement qui présuppose le meurtre existe et s'est développé depuis longtemps dans la vie du tueur, depuis son enfance.
--- p.92
La capacité à nouer, maintenir et développer des relations positives avec autrui commence dès l'enfance et se renforce avant l'adolescence.
Mais si cette capacité n'est pas présente dès le départ et n'est pas influencée positivement avant l'adolescence, il sera probablement trop tard au moment de la puberté.
Même si ce comportement de « craquement » n'est pas lié à une perte ou à un viol, il peut s'agir d'un autre signe de dysfonctionnement.
Les personnes ayant subi un traumatisme grave durant leur enfance sont incapables de mener une vie pleinement normale, perpétuant ainsi le cycle des violences.
Le moyen le plus probable d'élever des enfants qui deviendront des criminels est d'avoir une mère alcoolique ou un père violent.
Les adultes dysfonctionnels nuisent à leurs enfants et à la société en créant un environnement propice à l'épanouissement de fantasmes et de comportements criminels.
Au départ, c'était un jeune homme maigre à l'allure étrange, avec de longs cheveux noirs, mais ce qui m'a vraiment frappé, ce sont ses yeux.
Je n'oublierai jamais ces yeux.
Ses yeux n'étaient que des points noirs, sans pupilles, comme les yeux du requin dans le film Les Dents de la mer.
Ces yeux étaient ceux d'un démon qui me suivit longtemps après la fin de l'entretien.
J'ai même eu l'impression qu'il ne me regardait pas vraiment, mais qu'il fixait simplement derrière moi d'un regard vide, comme s'il me transperçait.
Il était assis tranquillement, sans manifester aucun comportement agressif, tenant un gobelet en plastique à la main.
--- p.30
L’apprentissage de l’analyse des profils criminels s’inscrivait dans une démarche visant à comprendre la pensée des criminels violents, notamment des tueurs en série.
Les criminels qui nuisent à autrui sans autre raison que l'argent sont fondamentalement différents des criminels ordinaires qui agissent ainsi par appât du gain.
Les meurtriers, les violeurs et les kidnappeurs ne recherchent pas un gain financier dans leurs crimes, mais plutôt une gratification émotionnelle, parfois étrange mais compréhensible.
Parce qu'ils sont différents des criminels ordinaires, et c'est pour cela que je les ai trouvés intéressants.
--- p.42
Mais le grand public ne perçoit pas les tueurs en série de cette façon.
La plupart des gens imaginent ces tueurs comme des figures à la Dr Jekyll et Mr Hyde : des personnes normales en apparence, mais qui, à la pleine lune, sombrent dans la folie, se transforment en monstres aux cheveux longs et aux crocs acérés, et partent en quête de nouvelles victimes. Mais les tueurs en série ne sont jamais comme ça.
Ils sont pris au piège d'un fantasme, et il y a dans leur esprit quelque chose comme une expérience inachevée qui devient partie intégrante de ce fantasme et alimente leur prochain meurtre.
Voilà la véritable signification du terme « tueur en série ».
--- p.43
Mais j'avais un point de vue différent.
Nous avions tellement à apprendre, et il y avait de nombreux experts en dehors des forces de l'ordre qui pouvaient nous enseigner ce que nous ignorions.
Il est vrai que mon point de vue s'est élargi lorsque j'ai assisté à des réunions professionnelles et que j'ai été invité par la suite à prendre la parole, travaillant avec des personnes n'appartenant pas aux forces de l'ordre.
Les rencontres avec des psychologues, des psychiatres, des personnes travaillant activement auprès des victimes de crimes violents et d'autres professionnels de la santé mentale m'ont permis d'approfondir les recherches que je menais de manière indépendante.
--- p.47
C'était une belle façon de conclure l'entretien, mais je n'y croyais pas, et je n'y crois toujours pas.
Aucune femme n'aurait pu résoudre ses problèmes ni empêcher son meurtre.
En fait, il y a tellement de choses qui ne vont pas chez lui.
Et ses problèmes sont bien plus profonds que le simple fait d'être rejeté par les femmes ; ils découlent de fantasmes qui surgissent à l'âge où la plupart des hommes commencent à nouer des relations avec le sexe opposé.
Son incapacité à entretenir une relation mature avec une femme était due à de tels fantasmes, et ce sont ses actes qui incarnaient ces fantasmes.
Comme tant d'autres criminels que j'ai interviewés, il est devenu un meurtrier.
--- p.90
Avant d'entrer dans les détails concernant l'identité de ces meurtriers et la manière dont ils le sont devenus, je tiens à préciser qu'une personne normale ne se transforme pas soudainement en un meurtrier vicieux et destructeur après l'âge de 35 ans.
Le comportement qui présuppose le meurtre existe et s'est développé depuis longtemps dans la vie du tueur, depuis son enfance.
--- p.92
La capacité à nouer, maintenir et développer des relations positives avec autrui commence dès l'enfance et se renforce avant l'adolescence.
Mais si cette capacité n'est pas présente dès le départ et n'est pas influencée positivement avant l'adolescence, il sera probablement trop tard au moment de la puberté.
Même si ce comportement de « craquement » n'est pas lié à une perte ou à un viol, il peut s'agir d'un autre signe de dysfonctionnement.
Les personnes ayant subi un traumatisme grave durant leur enfance sont incapables de mener une vie pleinement normale, perpétuant ainsi le cycle des violences.
Le moyen le plus probable d'élever des enfants qui deviendront des criminels est d'avoir une mère alcoolique ou un père violent.
Les adultes dysfonctionnels nuisent à leurs enfants et à la société en créant un environnement propice à l'épanouissement de fantasmes et de comportements criminels.
--- p.104
Avis de l'éditeur
Un classique dans le domaine de la psychologie criminelle, écrit par le psychologue du FBI Robert Ressler, célèbre pour avoir utilisé le premier le terme « tueur en série » !
David Berkowitz… …c’est lui qui a foncé au hasard sur des voitures garées en bordure d’une route tranquille de New York, la nuit, et tué six femmes en une seule nuit sans raison apparente.
Six personnes ont subi des blessures qui ont failli leur coûter la vie.
Avant de commettre les meurtres, il a commis 1 488 incendies à New York, qu'il a consignés en détail dans son [Journal des incendies criminels].
Berkowitz a été adopté enfant, et lorsque ses parents adoptifs sont décédés à l'âge de 14 ans, il a recherché sa mère biologique.
Il est cependant choqué de voir sa mère biologique et ses sœurs, qui ne sont pas contentes de son arrivée.
Dès lors, il développa une haine envers sa mère biologique, c'est-à-dire envers les femmes, et cette haine se transforma en pensées sexuelles violentes et destructrices.
Duane Samples… …lorsque la femme qu'il convoitait a refusé de partager ses sentiments, il l'a poignardée à plusieurs reprises au cou et au torse, la tuant sur le coup. La police a par la suite livré un témoignage macabre : les intestins et le sang du corps s'écoulaient librement.
L'ami de la femme qui l'accompagnait a lui aussi réussi à s'en sortir vivant en se tenant le ventre déchiré.
Samples a été admis au département de psychologie de l'université de Stanford grâce à une bourse, avait un QI parmi les 5 % les plus élevés et s'est défendu avec une logique remarquable lors de ses interrogatoires de police.
Ted Bundy… … Il a commis plus de trente meurtres, ciblant spécifiquement des femmes dont les traits du visage étaient « à son goût ». Non seulement il les violait juste avant de les tuer, mais il n’hésitait pas non plus à profaner leurs corps après coup.
Avant de devenir un meurtrier, c'était un étudiant en droit prudent.
Cependant, après la suppression de son soutien financier, il a souffert de « stress pré-criminel » et a abandonné ses études de droit ; il a alors soulagé sa frustration sexuelle en violant et en assassinant des femmes.
Mais même s'il avait poursuivi ses études de droit, il est possible que rien n'aurait changé.
Ceci s'explique par le fait que Bundy, qui a subi des abus sexuels de la part de son entourage lorsqu'il était enfant, a peut-être toujours nourri en lui un désir de tuer.
Plutôt que de chercher « qui a commis le meurtre »,
Découvrez qui lui a donné le fantasme du « meurtre » ?
Les personnages mentionnés ci-dessus sont trois des nombreux criminels présentés dans ce livre, « Entretiens avec des meurtriers ». Je les ai décrits non seulement pour montrer les conséquences de leurs meurtres étranges, mais aussi pour suggérer les causes de ces meurtres et leurs expériences passées inhabituelles.
L’analyse des comportements de ces trois personnages révèle de fortes similitudes avec ceux de criminels tels que Lee Chun-jae, Yoo Young-chul et Kang Ho-soon, auteurs de meurtres en série en Corée qui ont choqué le pays tout entier.
Ce n'est pas seulement dû au nombre surprenant de personnes « tuées ».
C’est parce que ce « truc » en eux qui alimente le crime anormal du meurtre, comme la haine des femmes, des personnes (ou du monde) qui n’acceptent pas leurs sentiments, la pauvreté et le dénuement, sont les éléments communs que partagent les meurtriers d’« Entretiens avec des meurtriers ».
Le sujet du film [Le Silence des Agneaux],
La Bible de la psychologie criminelle, écrite par un véritable psychologue du FBI.
Ce livre est le fruit d'une enquête menée par Robert Ressler, ancien psychologue criminologue au sein du FBI, reconnu pour son expertise dans l'étude et l'interrogatoire des tueurs en série. Depuis sa première publication aux États-Unis en 1992, il est considéré comme le premier ouvrage à aborder sérieusement la psychologie criminelle et comme un classique incontournable.
À ses débuts au FBI, il n'était qu'un agent ordinaire chargé d'enquêter sur des délits simples et des incidents terroristes, mais au fur et à mesure qu'il traitait un grand nombre d'affaires variées, il est rapidement devenu un expert en psychologie criminelle capable de déduire la psychologie criminelle et les schémas criminels caractéristiques.
Il s'est vu confier la mission spéciale d'être « psychologue criminel », et lorsqu'il a été confronté à une série de meurtres incroyables qui ont secoué les États-Unis, il a utilisé son intuition aiguisée pour déduire l'identité du coupable même dans des conditions difficiles et sans aucun indice.
Surtout, elle a donné des résultats surprenants en établissant avec précision le profil du criminel grâce à la « technique de profilage » qui analyse ce profil uniquement à partir de l'état de la victime, de son environnement et des preuves communes liées aux crimes en série, et a servi de guide décisif dans une enquête difficile que personne n'avait été en mesure de résoudre.
Bien qu'elle n'ait pas été reconnue comme une méthode scientifique au sens strict à l'époque, cette technique est récemment devenue un acteur majeur de la recherche en matière d'enquêtes criminelles, non seulement aux États-Unis, mais aussi dans le monde entier.
Pour réaliser ce profilage avec précision, l'analyste doit deviner les quatre étapes d'un meurtre : « phase pré-crime », « phase d'exécution du crime », « phase d'élimination du corps » et « phase post-crime », et dresser un portrait de la psychologie et de l'environnement du criminel.
Prenons par exemple la technique de profilage utilisée par l'auteur lorsqu'il s'avère qu'un criminel ayant tué sept personnes a bu le sang de ses victimes.
Homme blanc, environ 25-27 ans, apparence émaciée comme dénutrie, logement extrêmement sale, antécédents de maladie mentale et de toxicomanie, personne solitaire avec peu de contacts sociaux des deux sexes, passe la plupart de son temps à domicile, sans emploi, perçoit peut-être une forme de pension d'invalidité, s'il vit avec quelqu'un, probablement ses parents, mais peu probable, pas de service militaire, abandon scolaire (lycée ou université), susceptible d'avoir un ou plusieurs délires de persécution graves… … .
Richard Chase, qui a finalement été arrêté comme le coupable, correspondait à plus de 90 % des prédictions ci-dessus.
Ces avancées ont donné naissance à des recherches criminelles de pointe, telles que le « Criminal Personality Survey Project » et le « Violent Crime Prevention Program », qui font actuellement preuve d'une précision étonnante aux États-Unis, fournissant des indices cruciaux à des enquêtes devenues labyrinthiques.
De plus, l'auteur Robert Ressler est célèbre pour avoir utilisé le terme « tueur en série » pour désigner les criminels qui commettent un meurtre une première fois, puis des meurtres similaires au fil du temps.
Par ailleurs, le célèbre romancier Thomas Harris s'est rendu au FBI pour rencontrer l'auteur en personne et a entendu parler des diverses expériences d'enquête de Robert Ressler, qui l'ont amené à écrire des romans tels que « Le Silence des agneaux » et « Hannibal », qui ont également été adaptés au cinéma.
Deux spectres qui appellent aux meurtres en série :
« Sexualité déformée » et « Enfance anormale »
Ce livre est divisé en 12 sections et présente diverses histoires tirées des expériences de l'auteur et de ses recherches criminelles, mais d'une manière générale, il comporte trois composantes.
Tout d'abord, le crime odieux est décrit avec une urgence presque cinématographique. Ensuite, l'auteur introduit son point de vue en analysant la personnalité du criminel, intégrant des éléments scientifiques et psychologiques (selon la technique de profilage mentionnée précédemment), à partir de l'état du corps et de quelques circonstances particulières. Enfin, l'auteur se rend personnellement en prison et s'entretient longuement avec le meurtrier, révélant ainsi au lecteur les caractéristiques et l'état d'esprit du criminel.
Ce livre n'est ni une simple enquête criminelle, ni un ouvrage de sciences sociales difficile et fastidieux, ni un livre aussi palpitant qu'un roman à suspense.
Mais il est également vrai qu'il englobe tout cela.
Même à la lecture des dossiers captivants et tendus de l'affaire, les entretiens avec les criminels suscitent un sentiment de compassion humaine, et à mesure que l'on s'immerge dans le récit dressé par l'auteur, on acquiert une compréhension profonde et on est happé par son point de vue.
Ce que l'auteur Robert Ressler souhaitait présenter aux lecteurs à travers ce livre, ce n'était pas simplement se vanter de son propre succès dans la résolution d'affaires labyrinthiques.
Comme le suggère le titre de la version coréenne de ce livre, l'objectif n'est pas de démasquer le coupable en demandant « Qui a commis le meurtre ? » par le biais de conversations avec les meurtriers, mais plutôt de s'interroger sur « Pourquoi ont-ils tué ? ». Autrement dit, c'est une gifle à l'état intérieur des meurtriers et des familles ou de la société qui les ont poussés à un tel état.
Les personnes ayant subi un traumatisme grave durant leur enfance ne peuvent pas mener une vie complètement normale à l'âge adulte.
Une mère indifférente, un père ou des frères et sœurs violents, une école passive, un organisme de protection sociale inefficace et l'incapacité de l'enfant à nouer des relations sexuelles normales avec autrui constituent autant de conditions propices au développement d'une personnalité déviante.
En d'autres termes, les familles et les sociétés imparfaites créent un environnement propice aux comportements et aux fantasmes criminels, conduisant finalement à des tragédies horribles.
À mesure que la société se complexifie et se perfectionne, on constate que les meurtres indiscriminés de personnes inconnues deviennent plus fréquents que les meurtres motivés par la rancune.
Les protagonistes de ces « meurtres aléatoires » ont tous deux points communs : des « idées sexuelles déformées » et une « enfance malheureuse ».
Il est surprenant que ces deux facteurs n'aient jamais été invoqués comme causes.
Bien sûr, toutes les personnes ayant eu une enfance difficile ou des problèmes sexuels ne deviennent pas des meurtriers.
Mais inversement, nous ne devons pas ignorer le fait que de nombreux tueurs en série partagent cette cause commune.
William Heirens, un tueur en série et voleur, a écrit ceci sur un mur avec le rouge à lèvres d'une femme qu'il avait tuée.
« S’il vous plaît, arrêtez-moi avant que je ne tue d’autres personnes. »
Je suis hors de contrôle (Pour l'amour du ciel, attrapez-moi avant que je ne tue davantage).
Je ne peux pas me contrôler.
Que leurs crimes soient méticuleusement planifiés ou accidentels, la plupart des meurtriers sont aux prises avec un moi dédoublé, à l'image des graffitis dans Hirens.
Le moyen d'enrayer le comportement de ceux qui sont devenus incontrôlables n'est pas de « raccourcir le temps d'enquête » en identifiant et en arrêtant le criminel le plus rapidement possible, mais plutôt de prévenir les meurtriers potentiels grâce à la recherche scientifique et psychologique dans le domaine de la criminologie.
David Berkowitz… …c’est lui qui a foncé au hasard sur des voitures garées en bordure d’une route tranquille de New York, la nuit, et tué six femmes en une seule nuit sans raison apparente.
Six personnes ont subi des blessures qui ont failli leur coûter la vie.
Avant de commettre les meurtres, il a commis 1 488 incendies à New York, qu'il a consignés en détail dans son [Journal des incendies criminels].
Berkowitz a été adopté enfant, et lorsque ses parents adoptifs sont décédés à l'âge de 14 ans, il a recherché sa mère biologique.
Il est cependant choqué de voir sa mère biologique et ses sœurs, qui ne sont pas contentes de son arrivée.
Dès lors, il développa une haine envers sa mère biologique, c'est-à-dire envers les femmes, et cette haine se transforma en pensées sexuelles violentes et destructrices.
Duane Samples… …lorsque la femme qu'il convoitait a refusé de partager ses sentiments, il l'a poignardée à plusieurs reprises au cou et au torse, la tuant sur le coup. La police a par la suite livré un témoignage macabre : les intestins et le sang du corps s'écoulaient librement.
L'ami de la femme qui l'accompagnait a lui aussi réussi à s'en sortir vivant en se tenant le ventre déchiré.
Samples a été admis au département de psychologie de l'université de Stanford grâce à une bourse, avait un QI parmi les 5 % les plus élevés et s'est défendu avec une logique remarquable lors de ses interrogatoires de police.
Ted Bundy… … Il a commis plus de trente meurtres, ciblant spécifiquement des femmes dont les traits du visage étaient « à son goût ». Non seulement il les violait juste avant de les tuer, mais il n’hésitait pas non plus à profaner leurs corps après coup.
Avant de devenir un meurtrier, c'était un étudiant en droit prudent.
Cependant, après la suppression de son soutien financier, il a souffert de « stress pré-criminel » et a abandonné ses études de droit ; il a alors soulagé sa frustration sexuelle en violant et en assassinant des femmes.
Mais même s'il avait poursuivi ses études de droit, il est possible que rien n'aurait changé.
Ceci s'explique par le fait que Bundy, qui a subi des abus sexuels de la part de son entourage lorsqu'il était enfant, a peut-être toujours nourri en lui un désir de tuer.
Plutôt que de chercher « qui a commis le meurtre »,
Découvrez qui lui a donné le fantasme du « meurtre » ?
Les personnages mentionnés ci-dessus sont trois des nombreux criminels présentés dans ce livre, « Entretiens avec des meurtriers ». Je les ai décrits non seulement pour montrer les conséquences de leurs meurtres étranges, mais aussi pour suggérer les causes de ces meurtres et leurs expériences passées inhabituelles.
L’analyse des comportements de ces trois personnages révèle de fortes similitudes avec ceux de criminels tels que Lee Chun-jae, Yoo Young-chul et Kang Ho-soon, auteurs de meurtres en série en Corée qui ont choqué le pays tout entier.
Ce n'est pas seulement dû au nombre surprenant de personnes « tuées ».
C’est parce que ce « truc » en eux qui alimente le crime anormal du meurtre, comme la haine des femmes, des personnes (ou du monde) qui n’acceptent pas leurs sentiments, la pauvreté et le dénuement, sont les éléments communs que partagent les meurtriers d’« Entretiens avec des meurtriers ».
Le sujet du film [Le Silence des Agneaux],
La Bible de la psychologie criminelle, écrite par un véritable psychologue du FBI.
Ce livre est le fruit d'une enquête menée par Robert Ressler, ancien psychologue criminologue au sein du FBI, reconnu pour son expertise dans l'étude et l'interrogatoire des tueurs en série. Depuis sa première publication aux États-Unis en 1992, il est considéré comme le premier ouvrage à aborder sérieusement la psychologie criminelle et comme un classique incontournable.
À ses débuts au FBI, il n'était qu'un agent ordinaire chargé d'enquêter sur des délits simples et des incidents terroristes, mais au fur et à mesure qu'il traitait un grand nombre d'affaires variées, il est rapidement devenu un expert en psychologie criminelle capable de déduire la psychologie criminelle et les schémas criminels caractéristiques.
Il s'est vu confier la mission spéciale d'être « psychologue criminel », et lorsqu'il a été confronté à une série de meurtres incroyables qui ont secoué les États-Unis, il a utilisé son intuition aiguisée pour déduire l'identité du coupable même dans des conditions difficiles et sans aucun indice.
Surtout, elle a donné des résultats surprenants en établissant avec précision le profil du criminel grâce à la « technique de profilage » qui analyse ce profil uniquement à partir de l'état de la victime, de son environnement et des preuves communes liées aux crimes en série, et a servi de guide décisif dans une enquête difficile que personne n'avait été en mesure de résoudre.
Bien qu'elle n'ait pas été reconnue comme une méthode scientifique au sens strict à l'époque, cette technique est récemment devenue un acteur majeur de la recherche en matière d'enquêtes criminelles, non seulement aux États-Unis, mais aussi dans le monde entier.
Pour réaliser ce profilage avec précision, l'analyste doit deviner les quatre étapes d'un meurtre : « phase pré-crime », « phase d'exécution du crime », « phase d'élimination du corps » et « phase post-crime », et dresser un portrait de la psychologie et de l'environnement du criminel.
Prenons par exemple la technique de profilage utilisée par l'auteur lorsqu'il s'avère qu'un criminel ayant tué sept personnes a bu le sang de ses victimes.
Homme blanc, environ 25-27 ans, apparence émaciée comme dénutrie, logement extrêmement sale, antécédents de maladie mentale et de toxicomanie, personne solitaire avec peu de contacts sociaux des deux sexes, passe la plupart de son temps à domicile, sans emploi, perçoit peut-être une forme de pension d'invalidité, s'il vit avec quelqu'un, probablement ses parents, mais peu probable, pas de service militaire, abandon scolaire (lycée ou université), susceptible d'avoir un ou plusieurs délires de persécution graves… … .
Richard Chase, qui a finalement été arrêté comme le coupable, correspondait à plus de 90 % des prédictions ci-dessus.
Ces avancées ont donné naissance à des recherches criminelles de pointe, telles que le « Criminal Personality Survey Project » et le « Violent Crime Prevention Program », qui font actuellement preuve d'une précision étonnante aux États-Unis, fournissant des indices cruciaux à des enquêtes devenues labyrinthiques.
De plus, l'auteur Robert Ressler est célèbre pour avoir utilisé le terme « tueur en série » pour désigner les criminels qui commettent un meurtre une première fois, puis des meurtres similaires au fil du temps.
Par ailleurs, le célèbre romancier Thomas Harris s'est rendu au FBI pour rencontrer l'auteur en personne et a entendu parler des diverses expériences d'enquête de Robert Ressler, qui l'ont amené à écrire des romans tels que « Le Silence des agneaux » et « Hannibal », qui ont également été adaptés au cinéma.
Deux spectres qui appellent aux meurtres en série :
« Sexualité déformée » et « Enfance anormale »
Ce livre est divisé en 12 sections et présente diverses histoires tirées des expériences de l'auteur et de ses recherches criminelles, mais d'une manière générale, il comporte trois composantes.
Tout d'abord, le crime odieux est décrit avec une urgence presque cinématographique. Ensuite, l'auteur introduit son point de vue en analysant la personnalité du criminel, intégrant des éléments scientifiques et psychologiques (selon la technique de profilage mentionnée précédemment), à partir de l'état du corps et de quelques circonstances particulières. Enfin, l'auteur se rend personnellement en prison et s'entretient longuement avec le meurtrier, révélant ainsi au lecteur les caractéristiques et l'état d'esprit du criminel.
Ce livre n'est ni une simple enquête criminelle, ni un ouvrage de sciences sociales difficile et fastidieux, ni un livre aussi palpitant qu'un roman à suspense.
Mais il est également vrai qu'il englobe tout cela.
Même à la lecture des dossiers captivants et tendus de l'affaire, les entretiens avec les criminels suscitent un sentiment de compassion humaine, et à mesure que l'on s'immerge dans le récit dressé par l'auteur, on acquiert une compréhension profonde et on est happé par son point de vue.
Ce que l'auteur Robert Ressler souhaitait présenter aux lecteurs à travers ce livre, ce n'était pas simplement se vanter de son propre succès dans la résolution d'affaires labyrinthiques.
Comme le suggère le titre de la version coréenne de ce livre, l'objectif n'est pas de démasquer le coupable en demandant « Qui a commis le meurtre ? » par le biais de conversations avec les meurtriers, mais plutôt de s'interroger sur « Pourquoi ont-ils tué ? ». Autrement dit, c'est une gifle à l'état intérieur des meurtriers et des familles ou de la société qui les ont poussés à un tel état.
Les personnes ayant subi un traumatisme grave durant leur enfance ne peuvent pas mener une vie complètement normale à l'âge adulte.
Une mère indifférente, un père ou des frères et sœurs violents, une école passive, un organisme de protection sociale inefficace et l'incapacité de l'enfant à nouer des relations sexuelles normales avec autrui constituent autant de conditions propices au développement d'une personnalité déviante.
En d'autres termes, les familles et les sociétés imparfaites créent un environnement propice aux comportements et aux fantasmes criminels, conduisant finalement à des tragédies horribles.
À mesure que la société se complexifie et se perfectionne, on constate que les meurtres indiscriminés de personnes inconnues deviennent plus fréquents que les meurtres motivés par la rancune.
Les protagonistes de ces « meurtres aléatoires » ont tous deux points communs : des « idées sexuelles déformées » et une « enfance malheureuse ».
Il est surprenant que ces deux facteurs n'aient jamais été invoqués comme causes.
Bien sûr, toutes les personnes ayant eu une enfance difficile ou des problèmes sexuels ne deviennent pas des meurtriers.
Mais inversement, nous ne devons pas ignorer le fait que de nombreux tueurs en série partagent cette cause commune.
William Heirens, un tueur en série et voleur, a écrit ceci sur un mur avec le rouge à lèvres d'une femme qu'il avait tuée.
« S’il vous plaît, arrêtez-moi avant que je ne tue d’autres personnes. »
Je suis hors de contrôle (Pour l'amour du ciel, attrapez-moi avant que je ne tue davantage).
Je ne peux pas me contrôler.
Que leurs crimes soient méticuleusement planifiés ou accidentels, la plupart des meurtriers sont aux prises avec un moi dédoublé, à l'image des graffitis dans Hirens.
Le moyen d'enrayer le comportement de ceux qui sont devenus incontrôlables n'est pas de « raccourcir le temps d'enquête » en identifiant et en arrêtant le criminel le plus rapidement possible, mais plutôt de prévenir les meurtriers potentiels grâce à la recherche scientifique et psychologique dans le domaine de la criminologie.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date de publication : 25 février 2021
Nombre de pages, poids, dimensions : 436 pages | 636 g | 153 × 225 × 30 mm
- ISBN13 : 9791166890017
- ISBN10 : 1166890015
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Langue coréenne
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