
Finance productive
Description
Introduction au livre
La stratégie économique centrale du gouvernement de Lee Jae-myung : « Transition vers une finance productive ».
Le premier ouvrage à présenter les fondements théoriques et la stratégie de mise en œuvre !
D’où viennent les problèmes auxquels est confrontée l’économie coréenne — faible croissance, surconcentration dans l’immobilier, endettement des ménages et polarisation — et quelles sont les solutions ? Un nouvel ouvrage, « Finance productive », de Kim Yong-gi, ancien professeur à l’université d’Ajou et ancien vice-président (au niveau ministériel) du Comité présidentiel pour la création d’emplois sous l’administration de Moon Jae-in, apporte une réponse complète à ces questions.
Cet ouvrage s'inscrit dans le cadre de la politique de « transition vers une finance productive » récemment présentée par l'administration de Lee Jae-myung comme une stratégie économique clé.
C’est aussi pourquoi des recommandations de personnalités clés de la politique économique, telles que Kim Yong-beom, chef des politiques de la Maison Bleue, et Lee Eok-ok, président de la Commission des services financiers, ont suivi.
La « finance productive » désigne une finance qui ne se limite pas aux marchés immobiliers ou d'actifs, mais qui fonctionne comme un vaisseau sanguin de la « circulation industrielle » revitalisant les industries, les populations et les régions.
L'auteur établit un diagnostic précis du fait que la finance est bloquée sur des marchés d'actifs improductifs, incapable de se diriger vers des investissements productifs dans l'économie réelle, et propose des solutions pour inverser cette tendance.
Ce livre n'est pas un simple commentaire sur la politique gouvernementale ; il s'agit du premier ouvrage à systématiser de manière systématique et académique la stratégie nationale de « finance productive », et il constitue un plan pratique pour réformer le système financier coréen.
Le premier ouvrage à présenter les fondements théoriques et la stratégie de mise en œuvre !
D’où viennent les problèmes auxquels est confrontée l’économie coréenne — faible croissance, surconcentration dans l’immobilier, endettement des ménages et polarisation — et quelles sont les solutions ? Un nouvel ouvrage, « Finance productive », de Kim Yong-gi, ancien professeur à l’université d’Ajou et ancien vice-président (au niveau ministériel) du Comité présidentiel pour la création d’emplois sous l’administration de Moon Jae-in, apporte une réponse complète à ces questions.
Cet ouvrage s'inscrit dans le cadre de la politique de « transition vers une finance productive » récemment présentée par l'administration de Lee Jae-myung comme une stratégie économique clé.
C’est aussi pourquoi des recommandations de personnalités clés de la politique économique, telles que Kim Yong-beom, chef des politiques de la Maison Bleue, et Lee Eok-ok, président de la Commission des services financiers, ont suivi.
La « finance productive » désigne une finance qui ne se limite pas aux marchés immobiliers ou d'actifs, mais qui fonctionne comme un vaisseau sanguin de la « circulation industrielle » revitalisant les industries, les populations et les régions.
L'auteur établit un diagnostic précis du fait que la finance est bloquée sur des marchés d'actifs improductifs, incapable de se diriger vers des investissements productifs dans l'économie réelle, et propose des solutions pour inverser cette tendance.
Ce livre n'est pas un simple commentaire sur la politique gouvernementale ; il s'agit du premier ouvrage à systématiser de manière systématique et académique la stratégie nationale de « finance productive », et il constitue un plan pratique pour réformer le système financier coréen.
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Aperçu
indice
Recommandation
Lors de la publication du livre
Introduction : La finance est-elle la cause de la faible croissance ?
Croissance faible et investissements atones dans l'économie coréenne
Biais d'actif en finance
Inégalités et exclusion financière des jeunes
La tâche de rétablir le financement
Partie 1 : Pourquoi la finance coréenne s'est égarée
Chapitre 1 : Expansion et caractéristiques structurelles de la finance coréenne
1.
Les actifs financiers progressent plus vite que l'économie réelle
2.
Cinq facteurs structurels à l'origine de la croissance rapide des actifs financiers
3.
Problèmes fondamentaux du système financier coréen
4.
Cadre de transition par l'innovation dans la finance industrielle, le financement des politiques publiques et les marchés de capitaux
Chapitre 2 : Cycle industriel vs. Cycle financier
1.
Une perspective cyclique sur le capitalisme
2.
La différence entre les cycles industriels et financiers
3.
Analyse historique de la pensée économique sur la séparation de l'industrie et de la finance
4.
Tendances historiques : la montée du cycle financier et l'affaiblissement du cycle industriel
5.
Pourquoi le cycle financier l'emporte sur le cycle industriel
6.
Faut-il supprimer ou restructurer le cycle financier ?
7.
Il est temps de réinitialiser le sens du cycle
Chapitre 3 : La structure d'une économie de la dette centrée sur les prêts hypothécaires
1.
Caractéristiques des produits financiers et situation actuelle des prêts hypothécaires immobiliers
2.
Pourquoi les prêts hypothécaires sont devenus le pilier de la finance coréenne
3.
Contexte de la forte augmentation du ratio dette des ménages/PIB depuis 2008
4.
Le mécanisme des prêts hypothécaires qui font monter les prix des actifs
5.
L'impact de l'expansion des prêts hypothécaires sur l'économie globale
6.
Évolution qualitative de l'endettement des ménages et rôle clé des prêts hypothécaires
7.
Caractéristiques des prêts hypothécaires immobiliers coréens dans une comparaison internationale
8.
Comparaison des prêts hypothécaires et des produits dérivés : risques et conséquences
9.
Signaux de crise et possibilité d'un « effondrement lent »
10.
Les effets et les limites de la réglementation des prêts hypothécaires (LTV, DSR, etc.)
11.
Les défis futurs d'un système financier centré sur les prêts hypothécaires
Chapitre 4 : Finance inclusive pour les jeunes et la classe défavorisée
1.
Pourquoi les jeunes et les personnes sans patrimoine ?
2.
Tendances internationales et implications pour la finance inclusive des jeunes
3.
Définanciarisation des jeunes et exclusion financière
4.
Analyse des causes structurelles de l'exclusion financière
5.
L’exclusion financière des jeunes dans une comparaison internationale
6.
Les conséquences sociales de l'exclusion financière des jeunes
7.
La nécessité d'une finance inclusive pour les jeunes
Chapitre 5 : Le rôle et la restructuration du financement régional
1.
L'importance et la signification des finances locales
2.
Fondements théoriques du financement régional
3.
Pourquoi le secteur financier régional japonais est-il florissant ?
4.
Problèmes structurels de la finance régionale coréenne
5.
Meilleures pratiques à l'étranger (Japon, Allemagne, États-Unis)
6.
Le rôle du gouvernement dans le renforcement du financement local
Partie 2 : Stratégies de restructuration pour une finance productive
Chapitre 6 : Que devrait faire circuler la finance ?
1.
L'argent circule, mais où va-t-il ?
2.
Fondements théoriques : apports de Keynes et Schumpeter
3.
La réalité de la finance coréenne : des actifs en circulation plutôt que des secteurs d’activité
4.
Les coûts sociaux de la circulation financière et les comparaisons internationales
5.
Critères de circulation financière axée sur la production
Chapitre 7 : La séparation de l'industrie et de la finance : causes et conséquences
1.
Points tournants depuis les années 1990
2.
Mondialisation et libéralisation financière : vulnérabilités structurelles et conséquences pour la Corée
3.
Les conséquences structurelles de la séparation de l'industrie et de la finance
Chapitre 8 : Possibilité de restructuration du cycle industriel et financier
1.
Leçons tirées de l'expérience historique de la Corée
2.
Leçons tirées des cas étrangers
3.
Implications politiques pour la Corée
4.
L'orientation d'un système financier productif à poursuivre
Chapitre 9 : La possibilité d'une transition industrielle de la finance privée
1.
Contraintes structurelles sur le financement privé
2.
Conditions permettant la conversion
3.
Implications des cas étrangers
4.
Quatre défis clés pour transformer le financement privé
5.
Limites structurelles et réflexion critique
Chapitre 10 : Le rôle des institutions de financement des politiques publiques
1.
Pourquoi avons-nous besoin d'institutions de financement des politiques publiques ?
2.
Types et fonctions des institutions de financement des politiques publiques
3.
État actuel et rôle des institutions de financement des politiques publiques en Corée
4.
Comparaison des institutions de financement des politiques publiques dans les principaux pays étrangers
5.
Les relations entre les institutions de financement public et le financement privé : trois modèles et situation actuelle
Troisième partie : Les lumières et les ombres de l'ère de la financiarisation néolibérale
Chapitre 11 : Diagnostic fondamental du phénomène financier néolibéral
1.
Dix phénomènes de l'ère financière néolibérale
2.
La généralisation de la financiarisation
3.
Maximiser la valeur actionnariale
4.
Croissance tirée par la dette
5.
Expansion des marchés financiers et des produits dérivés
6.
Bulle immobilière et effet de richesse
7.
Libéralisation des mouvements de capitaux et mondialisation financière
8.
Financiarisation de la politique monétaire : la priorité accordée aux marchés financiers par les banques centrales
9.
Pressions sur la performance à court terme et montée en puissance des fonds spéculatifs et des sociétés de capital-investissement
10.
Crises perpétuelles
11.
La dépendance croissante de l'économie réelle à l'égard des institutions financières
Conclusion : La voie de la réforme financière pour une croissance de 3 % et une économie inclusive
Implications globales du chapitre 11
La trajectoire historique et les problèmes structurels du système financier coréen
L'impact de la dépendance externe et des changements dans l'environnement financier mondial
Affaiblissement du financement industriel et régional et perturbation des cycles économiques
Vulnérabilité de la structure de l'endettement des ménages et risques pour la stabilité financière
L'alliance des politiques financière et industrielle : une condition de croissance durable
Surmonter le phénomène financier néolibéral et restaurer le caractère public de la finance.
Recommandations globales de politique financière pour une croissance de 3 % et une économie inclusive
Stratégie de réforme financière pour atténuer la polarisation
Références
Lors de la publication du livre
Introduction : La finance est-elle la cause de la faible croissance ?
Croissance faible et investissements atones dans l'économie coréenne
Biais d'actif en finance
Inégalités et exclusion financière des jeunes
La tâche de rétablir le financement
Partie 1 : Pourquoi la finance coréenne s'est égarée
Chapitre 1 : Expansion et caractéristiques structurelles de la finance coréenne
1.
Les actifs financiers progressent plus vite que l'économie réelle
2.
Cinq facteurs structurels à l'origine de la croissance rapide des actifs financiers
3.
Problèmes fondamentaux du système financier coréen
4.
Cadre de transition par l'innovation dans la finance industrielle, le financement des politiques publiques et les marchés de capitaux
Chapitre 2 : Cycle industriel vs. Cycle financier
1.
Une perspective cyclique sur le capitalisme
2.
La différence entre les cycles industriels et financiers
3.
Analyse historique de la pensée économique sur la séparation de l'industrie et de la finance
4.
Tendances historiques : la montée du cycle financier et l'affaiblissement du cycle industriel
5.
Pourquoi le cycle financier l'emporte sur le cycle industriel
6.
Faut-il supprimer ou restructurer le cycle financier ?
7.
Il est temps de réinitialiser le sens du cycle
Chapitre 3 : La structure d'une économie de la dette centrée sur les prêts hypothécaires
1.
Caractéristiques des produits financiers et situation actuelle des prêts hypothécaires immobiliers
2.
Pourquoi les prêts hypothécaires sont devenus le pilier de la finance coréenne
3.
Contexte de la forte augmentation du ratio dette des ménages/PIB depuis 2008
4.
Le mécanisme des prêts hypothécaires qui font monter les prix des actifs
5.
L'impact de l'expansion des prêts hypothécaires sur l'économie globale
6.
Évolution qualitative de l'endettement des ménages et rôle clé des prêts hypothécaires
7.
Caractéristiques des prêts hypothécaires immobiliers coréens dans une comparaison internationale
8.
Comparaison des prêts hypothécaires et des produits dérivés : risques et conséquences
9.
Signaux de crise et possibilité d'un « effondrement lent »
10.
Les effets et les limites de la réglementation des prêts hypothécaires (LTV, DSR, etc.)
11.
Les défis futurs d'un système financier centré sur les prêts hypothécaires
Chapitre 4 : Finance inclusive pour les jeunes et la classe défavorisée
1.
Pourquoi les jeunes et les personnes sans patrimoine ?
2.
Tendances internationales et implications pour la finance inclusive des jeunes
3.
Définanciarisation des jeunes et exclusion financière
4.
Analyse des causes structurelles de l'exclusion financière
5.
L’exclusion financière des jeunes dans une comparaison internationale
6.
Les conséquences sociales de l'exclusion financière des jeunes
7.
La nécessité d'une finance inclusive pour les jeunes
Chapitre 5 : Le rôle et la restructuration du financement régional
1.
L'importance et la signification des finances locales
2.
Fondements théoriques du financement régional
3.
Pourquoi le secteur financier régional japonais est-il florissant ?
4.
Problèmes structurels de la finance régionale coréenne
5.
Meilleures pratiques à l'étranger (Japon, Allemagne, États-Unis)
6.
Le rôle du gouvernement dans le renforcement du financement local
Partie 2 : Stratégies de restructuration pour une finance productive
Chapitre 6 : Que devrait faire circuler la finance ?
1.
L'argent circule, mais où va-t-il ?
2.
Fondements théoriques : apports de Keynes et Schumpeter
3.
La réalité de la finance coréenne : des actifs en circulation plutôt que des secteurs d’activité
4.
Les coûts sociaux de la circulation financière et les comparaisons internationales
5.
Critères de circulation financière axée sur la production
Chapitre 7 : La séparation de l'industrie et de la finance : causes et conséquences
1.
Points tournants depuis les années 1990
2.
Mondialisation et libéralisation financière : vulnérabilités structurelles et conséquences pour la Corée
3.
Les conséquences structurelles de la séparation de l'industrie et de la finance
Chapitre 8 : Possibilité de restructuration du cycle industriel et financier
1.
Leçons tirées de l'expérience historique de la Corée
2.
Leçons tirées des cas étrangers
3.
Implications politiques pour la Corée
4.
L'orientation d'un système financier productif à poursuivre
Chapitre 9 : La possibilité d'une transition industrielle de la finance privée
1.
Contraintes structurelles sur le financement privé
2.
Conditions permettant la conversion
3.
Implications des cas étrangers
4.
Quatre défis clés pour transformer le financement privé
5.
Limites structurelles et réflexion critique
Chapitre 10 : Le rôle des institutions de financement des politiques publiques
1.
Pourquoi avons-nous besoin d'institutions de financement des politiques publiques ?
2.
Types et fonctions des institutions de financement des politiques publiques
3.
État actuel et rôle des institutions de financement des politiques publiques en Corée
4.
Comparaison des institutions de financement des politiques publiques dans les principaux pays étrangers
5.
Les relations entre les institutions de financement public et le financement privé : trois modèles et situation actuelle
Troisième partie : Les lumières et les ombres de l'ère de la financiarisation néolibérale
Chapitre 11 : Diagnostic fondamental du phénomène financier néolibéral
1.
Dix phénomènes de l'ère financière néolibérale
2.
La généralisation de la financiarisation
3.
Maximiser la valeur actionnariale
4.
Croissance tirée par la dette
5.
Expansion des marchés financiers et des produits dérivés
6.
Bulle immobilière et effet de richesse
7.
Libéralisation des mouvements de capitaux et mondialisation financière
8.
Financiarisation de la politique monétaire : la priorité accordée aux marchés financiers par les banques centrales
9.
Pressions sur la performance à court terme et montée en puissance des fonds spéculatifs et des sociétés de capital-investissement
10.
Crises perpétuelles
11.
La dépendance croissante de l'économie réelle à l'égard des institutions financières
Conclusion : La voie de la réforme financière pour une croissance de 3 % et une économie inclusive
Implications globales du chapitre 11
La trajectoire historique et les problèmes structurels du système financier coréen
L'impact de la dépendance externe et des changements dans l'environnement financier mondial
Affaiblissement du financement industriel et régional et perturbation des cycles économiques
Vulnérabilité de la structure de l'endettement des ménages et risques pour la stabilité financière
L'alliance des politiques financière et industrielle : une condition de croissance durable
Surmonter le phénomène financier néolibéral et restaurer le caractère public de la finance.
Recommandations globales de politique financière pour une croissance de 3 % et une économie inclusive
Stratégie de réforme financière pour atténuer la polarisation
Références
Dans le livre
Lorsque le système financier se transformera en un système financier sain qui rétablira la circulation industrielle, l'économie coréenne pourra trouver une nouvelle voie de croissance.
Cet ouvrage diagnostique la structure pathologique de la financiarisation et propose des solutions pratiques pour redonner à la finance un rôle productif et inclusif.
Bien que le thème central de ce livre soit la financiarisation et la dépendance aux marchés d'actifs, j'espère que les solutions présentées ici offriront également des pistes pour aborder d'autres problèmes, notamment l'emploi, les inégalités, le manque de perspectives pour les jeunes et l'instabilité du marché immobilier.
--- Extrait de « Publier un livre »
La tâche la plus urgente est la transformation productive de la finance.
Il s'agit d'un changement structurel qui oriente les flux financiers des actifs improductifs tels que l'immobilier et les actions vers l'économie réelle et les industries innovantes.
Si la finance est restée bloquée jusqu'à présent dans le cycle financier « garantie immobilière → prêt → hausse du prix de l'actif → prêt supplémentaire », elle doit à l'avenir revenir au cycle industriel « investissement → production → emploi → revenu → consommation → réinvestissement ».
--- Extrait de « Introduction »
Les cycles industriels créent des emplois et ouvrent la voie à une vie commune harmonieuse.
En revanche, le cycle financier n'enrichit que ceux qui possèdent des actifs.
Selon le type de circulation sur lequel l'économie s'appuie le plus, la distribution et la structure sociale elle-même changent.
Alors que la circulation industrielle crée des opportunités relativement égales, la circulation financière favorise la polarisation des richesses en ajoutant davantage de richesse aux actifs existants.
Alors, dans quel type d'économie vivons-nous actuellement ? --- Extrait du chapitre 2, « Cycle industriel vs cycle financier »
En fin de compte, un prêt hypothécaire représente bien plus que de l'argent pour acheter une maison.
Il relie les flux de capitaux financiers à l'économie réelle et a un effet d'entraînement sur la production, l'emploi et la consommation.
Elle permet la constitution d'un patrimoine et la participation économique intergénérationnelle, et, d'un point de vue politique, elle sert d'outil pour réguler l'équilibre entre l'économie et le système financier.
Actuellement, son fonctionnement repose principalement sur des transactions portant sur des actifs existants, et ses fonctions sont limitées. Toutefois, sa refonte en tant qu'outil de rétablissement de l'équilibre sera incontournable à mesure que l'économie coréenne s'oriente vers ses objectifs de croissance de 3 % et de réduction des inégalités.
--- Extrait du chapitre 3, « La structure d'une économie de la dette centrée sur les prêts hypothécaires »
La finance inclusive pour les jeunes ne se résume pas à l'élargissement des produits financiers ; c'est une tâche stratégique qui soutient la société coréenne dans son ensemble.
Nous devons abandonner le processus de sélection axé sur les garanties et, au contraire, prendre en compte l'historique de crédit et les flux de trésorerie des jeunes grâce à une réforme structurelle du secteur financier.
Nous devons ouvrir la voie à une constitution stable de patrimoine en développant des produits d'épargne à long terme, de retraite et des produits personnalisés adaptés aux jeunes et favorisant l'accumulation de patrimoine.
De plus, nous devons combiner les politiques de logement, d'emploi et d'éducation avec des politiques financières inclusives afin de garantir aux jeunes la possibilité de participer au secteur financier sur des bases stables.
--- Extrait du chapitre 4, « La finance inclusive pour les jeunes et la classe sans patrimoine »
Les finances locales ne sont pas simplement une « question locale ».
Il s'agit d'une tâche nationale qui détermine le développement équilibré et la durabilité de l'économie coréenne ainsi que l'avenir de la jeune génération.
--- Extrait du chapitre 5, « Le rôle et la restructuration de la finance régionale »
En définitive, la réponse à la question posée dans ce chapitre – « Que doit faire circuler la finance ? » – est claire.
La finance devrait favoriser l'industrie et l'innovation, l'emploi et les revenus, et la stabilité sociale.
C’est la voie qui permettra à la Corée d’échapper au piège de la faible croissance et des inégalités et de réaliser un nouveau bond en avant ; c’est le point de départ de la deuxième partie de cet ouvrage, intitulée « Stratégies de restructuration pour une finance productive ».
--- Extrait du chapitre 6, « Que devrait faire circuler la finance ? »
Il est essentiel de reconnaître que la transformation de la finance privée n'est pas un changement spontané, mais bien le fruit d'interventions politiques et de pressions sociales.
Les discussions mettant l'accent sur le potentiel de conversion ne doivent pas servir à masquer les limites inhérentes au financement privé.
Autrement dit, l’affirmation selon laquelle « la transition est possible » doit s’accompagner de la reconnaissance conditionnelle que « la transition est impossible sans éliminer les contraintes structurelles ».
--- Extrait du chapitre 9, « La possibilité d’une transition industrielle de la finance privée »
Le financement public ne se limite pas à compenser les défaillances du marché ; il constitue un catalyseur stratégique essentiel pour restructurer l'ensemble de l'économie autour des cycles industriels.
Pour que l'économie coréenne, actuellement en phase de faible croissance, puisse dépasser une structure dictée par le cycle financier et s'engager sur la voie d'une croissance durable, il est impératif de réaffirmer les fondements théoriques du financement politique et de renforcer davantage son rôle.
--- Extrait du chapitre 10, « Le rôle des institutions de financement des politiques publiques »
Comprendre l’ère néolibérale, c’est comprendre comment la finance en est venue à dominer et à dominer l’économie réelle.
Le renforcement de la finance n'était pas un simple effet secondaire, mais une conséquence délibérément voulue de l'idéologie et des institutions du néolibéralisme.
--- Extrait du chapitre 11, « Diagnostic fondamental du phénomène financier néolibéral »
Pour que l'économie coréenne puisse surmonter sa longue phase de faible croissance et parvenir simultanément à une croissance durable de 3 % et à une économie inclusive, il est nécessaire de redéfinir le rôle de la finance et d'élaborer un ensemble complet de politiques financières englobant la politique industrielle, la politique régionale et la coopération mondiale.
Ce sera une condition essentielle pour remettre l'économie coréenne sur la voie d'une croissance à la fois productive et inclusive.
Cet ouvrage diagnostique la structure pathologique de la financiarisation et propose des solutions pratiques pour redonner à la finance un rôle productif et inclusif.
Bien que le thème central de ce livre soit la financiarisation et la dépendance aux marchés d'actifs, j'espère que les solutions présentées ici offriront également des pistes pour aborder d'autres problèmes, notamment l'emploi, les inégalités, le manque de perspectives pour les jeunes et l'instabilité du marché immobilier.
--- Extrait de « Publier un livre »
La tâche la plus urgente est la transformation productive de la finance.
Il s'agit d'un changement structurel qui oriente les flux financiers des actifs improductifs tels que l'immobilier et les actions vers l'économie réelle et les industries innovantes.
Si la finance est restée bloquée jusqu'à présent dans le cycle financier « garantie immobilière → prêt → hausse du prix de l'actif → prêt supplémentaire », elle doit à l'avenir revenir au cycle industriel « investissement → production → emploi → revenu → consommation → réinvestissement ».
--- Extrait de « Introduction »
Les cycles industriels créent des emplois et ouvrent la voie à une vie commune harmonieuse.
En revanche, le cycle financier n'enrichit que ceux qui possèdent des actifs.
Selon le type de circulation sur lequel l'économie s'appuie le plus, la distribution et la structure sociale elle-même changent.
Alors que la circulation industrielle crée des opportunités relativement égales, la circulation financière favorise la polarisation des richesses en ajoutant davantage de richesse aux actifs existants.
Alors, dans quel type d'économie vivons-nous actuellement ? --- Extrait du chapitre 2, « Cycle industriel vs cycle financier »
En fin de compte, un prêt hypothécaire représente bien plus que de l'argent pour acheter une maison.
Il relie les flux de capitaux financiers à l'économie réelle et a un effet d'entraînement sur la production, l'emploi et la consommation.
Elle permet la constitution d'un patrimoine et la participation économique intergénérationnelle, et, d'un point de vue politique, elle sert d'outil pour réguler l'équilibre entre l'économie et le système financier.
Actuellement, son fonctionnement repose principalement sur des transactions portant sur des actifs existants, et ses fonctions sont limitées. Toutefois, sa refonte en tant qu'outil de rétablissement de l'équilibre sera incontournable à mesure que l'économie coréenne s'oriente vers ses objectifs de croissance de 3 % et de réduction des inégalités.
--- Extrait du chapitre 3, « La structure d'une économie de la dette centrée sur les prêts hypothécaires »
La finance inclusive pour les jeunes ne se résume pas à l'élargissement des produits financiers ; c'est une tâche stratégique qui soutient la société coréenne dans son ensemble.
Nous devons abandonner le processus de sélection axé sur les garanties et, au contraire, prendre en compte l'historique de crédit et les flux de trésorerie des jeunes grâce à une réforme structurelle du secteur financier.
Nous devons ouvrir la voie à une constitution stable de patrimoine en développant des produits d'épargne à long terme, de retraite et des produits personnalisés adaptés aux jeunes et favorisant l'accumulation de patrimoine.
De plus, nous devons combiner les politiques de logement, d'emploi et d'éducation avec des politiques financières inclusives afin de garantir aux jeunes la possibilité de participer au secteur financier sur des bases stables.
--- Extrait du chapitre 4, « La finance inclusive pour les jeunes et la classe sans patrimoine »
Les finances locales ne sont pas simplement une « question locale ».
Il s'agit d'une tâche nationale qui détermine le développement équilibré et la durabilité de l'économie coréenne ainsi que l'avenir de la jeune génération.
--- Extrait du chapitre 5, « Le rôle et la restructuration de la finance régionale »
En définitive, la réponse à la question posée dans ce chapitre – « Que doit faire circuler la finance ? » – est claire.
La finance devrait favoriser l'industrie et l'innovation, l'emploi et les revenus, et la stabilité sociale.
C’est la voie qui permettra à la Corée d’échapper au piège de la faible croissance et des inégalités et de réaliser un nouveau bond en avant ; c’est le point de départ de la deuxième partie de cet ouvrage, intitulée « Stratégies de restructuration pour une finance productive ».
--- Extrait du chapitre 6, « Que devrait faire circuler la finance ? »
Il est essentiel de reconnaître que la transformation de la finance privée n'est pas un changement spontané, mais bien le fruit d'interventions politiques et de pressions sociales.
Les discussions mettant l'accent sur le potentiel de conversion ne doivent pas servir à masquer les limites inhérentes au financement privé.
Autrement dit, l’affirmation selon laquelle « la transition est possible » doit s’accompagner de la reconnaissance conditionnelle que « la transition est impossible sans éliminer les contraintes structurelles ».
--- Extrait du chapitre 9, « La possibilité d’une transition industrielle de la finance privée »
Le financement public ne se limite pas à compenser les défaillances du marché ; il constitue un catalyseur stratégique essentiel pour restructurer l'ensemble de l'économie autour des cycles industriels.
Pour que l'économie coréenne, actuellement en phase de faible croissance, puisse dépasser une structure dictée par le cycle financier et s'engager sur la voie d'une croissance durable, il est impératif de réaffirmer les fondements théoriques du financement politique et de renforcer davantage son rôle.
--- Extrait du chapitre 10, « Le rôle des institutions de financement des politiques publiques »
Comprendre l’ère néolibérale, c’est comprendre comment la finance en est venue à dominer et à dominer l’économie réelle.
Le renforcement de la finance n'était pas un simple effet secondaire, mais une conséquence délibérément voulue de l'idéologie et des institutions du néolibéralisme.
--- Extrait du chapitre 11, « Diagnostic fondamental du phénomène financier néolibéral »
Pour que l'économie coréenne puisse surmonter sa longue phase de faible croissance et parvenir simultanément à une croissance durable de 3 % et à une économie inclusive, il est nécessaire de redéfinir le rôle de la finance et d'élaborer un ensemble complet de politiques financières englobant la politique industrielle, la politique régionale et la coopération mondiale.
Ce sera une condition essentielle pour remettre l'économie coréenne sur la voie d'une croissance à la fois productive et inclusive.
--- Extrait de « Conclusion : La voie vers une réforme financière pour une croissance de 3 % et une économie inclusive »
Avis de l'éditeur
« Du financement immobilier au financement productif ! »
Une nouvelle feuille de route pour l'innovation financière afin de revitaliser l'économie coréenne !
« Si l’argent ne circule que dans des transactions financières et ne pénètre pas dans l’économie réelle,
« L’économie perdra de sa vitalité. »
D’où viennent les problèmes auxquels l’économie coréenne est confrontée aujourd’hui : faible croissance, prix élevés du logement, endettement excessif des ménages et polarisation croissante ?
L'économie coréenne est désormais prisonnière de ses actifs au lieu d'être un moteur de croissance.
Dans une société où les revenus tirés du patrimoine sont supérieurs aux revenus tirés du travail, et dans une structure où la finance fait grimper les prix du logement au lieu de favoriser la création d'entreprises, les jeunes perdent l'accès aux opportunités et l'économie réelle perd de sa vitalité.
Cet ouvrage, « Productive Finance », diagnostique cette réalité comme « le résultat d'un mauvais flux de circulation financière de l'industrie vers les actifs », et identifie la cause comme une défaillance structurelle du système financier, déclarant : « Ce dont nous avons besoin maintenant, ce n'est pas la quantité d'argent, mais la direction que prend l'argent. »
L'auteur attribue ce problème à la défaillance structurelle du système financier qui a créé un monde où « le prix du logement, et non les salaires issus de la production et du travail, détermine la vie d'une personne ».
Elle dresse un diagnostic précis de la structure pathologique dans laquelle la finance ne parvient pas à se traduire par des investissements productifs dans l'économie réelle et reste bloquée dans un « cycle financier » centré sur des transactions portant sur des actifs improductifs tels que l'immobilier et les actions.
Face à la flambée des prix des actifs et à la structure financière axée sur les garanties, les jeunes et les personnes sans patrimoine sont incapables de surmonter les obstacles à la finance institutionnelle, et la finance s'est transformée d'une « échelle d'espoir » en un instrument qui confirme l'inaccessibilité de la classe supérieure.
Ce livre met en lumière les vulnérabilités d'une économie de la dette centrée sur les prêts hypothécaires et diagnostique avec précision les problèmes d'un système financier centralisé qui marginalise les jeunes et les économies locales.
Cependant, le mérite de cet ouvrage réside dans le fait qu'il ne se contente pas de diagnostiquer les problèmes de l'économie coréenne, mais propose également des solutions.
La réponse est « un passage à une finance productive ».
En d'autres termes, ce document présente une stratégie concrète de transition vers une finance productive, réorientant les flux financiers des actifs improductifs tels que l'immobilier vers l'économie réelle et les industries innovantes. Il propose également une nouvelle feuille de route pour l'innovation financière, visant à revitaliser l'économie coréenne grâce à des suggestions redéfinissant le rôle du financement public, une application différenciée de la discipline et des politiques globales permettant d'atteindre une croissance de 3 % et d'atténuer la polarisation.
À cet égard, cet ouvrage est un livre de stratégie complet qui présente une stratégie d'innovation financière pour relever les défis contemporains de la faible croissance structurelle et de la polarisation extrême de l'économie coréenne.
De la circulation financière à la circulation industrielle
— Plan directeur pour une nouvelle croissance
Ce livre ne se contente pas d'analyser la structure pathologique du système financier coréen.
L'auteur suggère un retour du cycle financier « garanties immobilières → prêts → hausse des prix des actifs » au cycle industriel « investissement → production → emploi → revenu → consommation → réinvestissement » comme première étape vers la reprise économique en Corée.
Cet ouvrage présente trois stratégies de restructuration du secteur financier coréen.
Premièrement, il s’agit d’une « transformation productive de la finance et d’une restauration du cycle industriel ».
Une transformation structurelle visant à réorienter les flux financiers vers le circuit industriel est une priorité absolue. Les politiques de financement doivent dépasser la simple compensation des défaillances du marché et devenir un catalyseur stratégique essentiel à la restructuration de l'ensemble de l'économie autour de ce circuit industriel.
Reconnaissant que la finance privée peine à s'engager volontairement dans le financement industriel en raison de contraintes inhérentes telles que les réglementations de solidité et les principes de rentabilité, il est nécessaire d'établir des mesures politiques complémentaires, telles que la pondération différenciée des risques pour les prêts aux entreprises innovantes, afin d'offrir des incitations institutionnelles pour que les capitaux privés affluent dans l'industrie.
Le second objectif est de « construire un système financier inclusif ».
À cette fin, ils affirment que, pour remédier à la marginalisation des jeunes et des régions, il faudrait avant tout mettre en place des programmes de prêts à faible taux d'intérêt et sans garantie, ou des systèmes financiers de base destinés aux jeunes et aux personnes sans patrimoine, afin de redonner à la finance son rôle de tremplin vers l'accumulation de patrimoine et la mobilité sociale.
De plus, afin d'empêcher la fuite des capitaux locaux et de renforcer l'autonomie des économies locales, nous devons revitaliser les banques locales et les institutions financières régionales grâce à une différenciation réglementaire qui reflète les spécificités régionales, comme au Japon, et lier cela à un soutien aux industries régionales spécialisées.
Le troisième point est le « rétablissement de la gouvernance démocratique et de la fonction publique ».
À cette fin, il est nécessaire de démocratiser la finance et de lui redonner son caractère public afin qu'elle puisse constituer une infrastructure publique au service de la stabilité sociale, et non un simple outil de profit privé. Par ailleurs, il convient de créer un conseil de financement industriel, plateforme de coopération public-privé réunissant l'État, les institutions financières et l'industrie, afin d'articuler harmonieusement politiques financières et industrielles. Enfin, il est proposé de faire évoluer les critères d'évaluation des performances des institutions de financement public, en passant d'une logique de « rentabilité » à court terme à une logique de « contribution sociale et d'impact industriel », afin de favoriser une approche axée sur l'innovation à long terme et la création d'emplois.
On peut dire que les solutions proposées par ces auteurs constituent non seulement le fondement théorique de la « transition vers une finance productive » du gouvernement de Lee Jae-myung, mais aussi des plans de mise en œuvre concrets.
« Si la finance ne fonctionne qu’avec des biens immobiliers et des actifs comme garantie,
« Les nouvelles industries et les entreprises innovantes ne peuvent pas croître. »
Elle révèle très clairement l'essence même de la « finance productive ».
Lorsque la finance investit dans les personnes et le potentiel d'innovation plutôt que dans la valeur des actifs, une croissance de 3 % et une économie inclusive ne sont plus des rêves impossibles, mais des stratégies nationales réalisables.
Ce livre n'est pas simplement une critique de la finance.
Il s'agit d'une stratégie de réforme globale visant à transformer structurellement la finance coréenne, englobant le financement public, le financement privé et le financement régional.
Pour revitaliser le mécanisme de croissance de l'économie coréenne, nous concevons avec soin la manière dont la finance doit évoluer.
Cet ouvrage ne se contente pas de compléter la politique gouvernementale ; il englobe à la fois la politique et la théorie, explorant une nouvelle voie pour la finance coréenne.
Il présente de manière convaincante un passage d'une finance centrée sur l'immobilier à une finance centrée sur l'industrie, et d'une finance axée sur le profit à une finance axée sur la circulation sociale.
« Lorsque la finance revitalise les individus, les industries et les régions, on parle de "finance productive". » Ce livre s'adresse à tous ceux qui aspirent à un changement de paradigme dans l'économie coréenne.
Structure et contenu principal de ce livre
Ce livre est structuré en trois parties, comprenant une introduction et une conclusion.
Tout d'abord, dans l'« Introduction », l'auteur affirme que la faible croissance et les inégalités de patrimoine de l'économie coréenne sont dues à une distorsion structurelle selon laquelle les financements ne sont pas investis dans des placements productifs dans l'économie réelle, mais plutôt dans des actifs improductifs tels que l'immobilier et les actions, et que pour surmonter cette situation, un changement productif qui oriente le flux financier de la « circulation financière » vers la « circulation industrielle » est une tâche urgente.
La première partie, « Pourquoi la finance coréenne s'est-elle égarée ? », analyse les problèmes structurels et le contexte historique qui ont conduit le système financier coréen à perdre sa fonction d'infrastructure essentielle pour l'économie réelle et à s'égarer.
Nous analysons l’expansion rapide des actifs financiers en Corée et ses caractéristiques (chapitre 1), et nous comparons la réalité actuelle dans laquelle le cycle économique est submergé par le cycle financier, qui vise à augmenter les prix des actifs, au cycle industriel, qui favorise la production et l’emploi (chapitre 2).
Il souligne notamment que l’économie de la dette de la Corée est structurée autour des prêts hypothécaires, accumulant la dette des ménages et favorisant la hausse des marchés immobiliers et des prix des actifs financiers, mais que sa contribution à l’économie réelle est minime (Chapitre 3).
En outre, cet article examine en détail comment ces systèmes exacerbent l’exclusion financière des jeunes et des personnes démunies, perpétuant ainsi les inégalités sociales (chapitre 4) et affaiblissant le rôle de la finance locale, diminuant ainsi la vitalité des économies locales (chapitre 5).
La deuxième partie, « Stratégies de restructuration pour une finance productive », présente des stratégies et des solutions spécifiques pour restructurer le système financier dans une direction productive et inclusive, aidant ainsi l'économie coréenne à échapper au piège de la faible croissance et des inégalités.
La question centrale de la deuxième partie est : « Que devrait faire circuler la finance ? » L’auteur soutient que la finance devrait faire circuler l’industrie et l’innovation, l’emploi et les revenus, et la stabilité sociale, plutôt que les actifs (chapitre 6).
À cette fin, nous analysons les causes structurelles de la séparation de la finance et de l’industrie depuis les années 1990 (chapitre 7) et soulignons que les institutions financières publiques devraient aller au-delà de la simple compensation des défaillances du marché et devenir des catalyseurs stratégiques pour restructurer l’ensemble de l’économie autour des cycles industriels (chapitre 8).
En outre, il est reconnu qu'il est difficile pour la finance privée de passer volontairement à la finance industrielle en raison de contraintes structurelles telles que la discipline de solidité (réglementation de la BRI) et la logique de rentabilité (chapitre 9), et il est avancé que les institutions de financement public sont essentielles pour combler les lacunes du marché que la finance privée a du mal à gérer, telles que les investissements d'innovation à long terme et incertains, le soutien aux industries stratégiques et la finance régionale, et qu'en fin de compte, elles doivent fonctionner comme d'importants catalyseurs stratégiques qui vont au-delà du simple fait de compléter les défaillances du marché et de réorganiser l'ensemble de la structure économique autour des cycles industriels (chapitre 10).
La partie 3, « L’ère de la financiarisation néolibérale : ses lumières et ses ombres », examine comment les problèmes structurels du système financier coréen découlent de la tendance mondiale plus large de la financiarisation néolibérale et diagnostique systématiquement dix caractéristiques clés de ce phénomène (chapitre 11).
En conclusion, l'auteur soutient que le dépassement du phénomène de libéralisation financière et le rétablissement du caractère public de la finance sont essentiels pour que l'économie coréenne surmonte la « triple crise » de faible croissance, d'inégalités et d'instabilité financière. Pour ce faire, une réforme financière globale est nécessaire, réorientant les flux financiers vers l'investissement productif et instaurant un nouveau paradigme financier alliant service public, équité et stabilité.
Une nouvelle feuille de route pour l'innovation financière afin de revitaliser l'économie coréenne !
« Si l’argent ne circule que dans des transactions financières et ne pénètre pas dans l’économie réelle,
« L’économie perdra de sa vitalité. »
D’où viennent les problèmes auxquels l’économie coréenne est confrontée aujourd’hui : faible croissance, prix élevés du logement, endettement excessif des ménages et polarisation croissante ?
L'économie coréenne est désormais prisonnière de ses actifs au lieu d'être un moteur de croissance.
Dans une société où les revenus tirés du patrimoine sont supérieurs aux revenus tirés du travail, et dans une structure où la finance fait grimper les prix du logement au lieu de favoriser la création d'entreprises, les jeunes perdent l'accès aux opportunités et l'économie réelle perd de sa vitalité.
Cet ouvrage, « Productive Finance », diagnostique cette réalité comme « le résultat d'un mauvais flux de circulation financière de l'industrie vers les actifs », et identifie la cause comme une défaillance structurelle du système financier, déclarant : « Ce dont nous avons besoin maintenant, ce n'est pas la quantité d'argent, mais la direction que prend l'argent. »
L'auteur attribue ce problème à la défaillance structurelle du système financier qui a créé un monde où « le prix du logement, et non les salaires issus de la production et du travail, détermine la vie d'une personne ».
Elle dresse un diagnostic précis de la structure pathologique dans laquelle la finance ne parvient pas à se traduire par des investissements productifs dans l'économie réelle et reste bloquée dans un « cycle financier » centré sur des transactions portant sur des actifs improductifs tels que l'immobilier et les actions.
Face à la flambée des prix des actifs et à la structure financière axée sur les garanties, les jeunes et les personnes sans patrimoine sont incapables de surmonter les obstacles à la finance institutionnelle, et la finance s'est transformée d'une « échelle d'espoir » en un instrument qui confirme l'inaccessibilité de la classe supérieure.
Ce livre met en lumière les vulnérabilités d'une économie de la dette centrée sur les prêts hypothécaires et diagnostique avec précision les problèmes d'un système financier centralisé qui marginalise les jeunes et les économies locales.
Cependant, le mérite de cet ouvrage réside dans le fait qu'il ne se contente pas de diagnostiquer les problèmes de l'économie coréenne, mais propose également des solutions.
La réponse est « un passage à une finance productive ».
En d'autres termes, ce document présente une stratégie concrète de transition vers une finance productive, réorientant les flux financiers des actifs improductifs tels que l'immobilier vers l'économie réelle et les industries innovantes. Il propose également une nouvelle feuille de route pour l'innovation financière, visant à revitaliser l'économie coréenne grâce à des suggestions redéfinissant le rôle du financement public, une application différenciée de la discipline et des politiques globales permettant d'atteindre une croissance de 3 % et d'atténuer la polarisation.
À cet égard, cet ouvrage est un livre de stratégie complet qui présente une stratégie d'innovation financière pour relever les défis contemporains de la faible croissance structurelle et de la polarisation extrême de l'économie coréenne.
De la circulation financière à la circulation industrielle
— Plan directeur pour une nouvelle croissance
Ce livre ne se contente pas d'analyser la structure pathologique du système financier coréen.
L'auteur suggère un retour du cycle financier « garanties immobilières → prêts → hausse des prix des actifs » au cycle industriel « investissement → production → emploi → revenu → consommation → réinvestissement » comme première étape vers la reprise économique en Corée.
Cet ouvrage présente trois stratégies de restructuration du secteur financier coréen.
Premièrement, il s’agit d’une « transformation productive de la finance et d’une restauration du cycle industriel ».
Une transformation structurelle visant à réorienter les flux financiers vers le circuit industriel est une priorité absolue. Les politiques de financement doivent dépasser la simple compensation des défaillances du marché et devenir un catalyseur stratégique essentiel à la restructuration de l'ensemble de l'économie autour de ce circuit industriel.
Reconnaissant que la finance privée peine à s'engager volontairement dans le financement industriel en raison de contraintes inhérentes telles que les réglementations de solidité et les principes de rentabilité, il est nécessaire d'établir des mesures politiques complémentaires, telles que la pondération différenciée des risques pour les prêts aux entreprises innovantes, afin d'offrir des incitations institutionnelles pour que les capitaux privés affluent dans l'industrie.
Le second objectif est de « construire un système financier inclusif ».
À cette fin, ils affirment que, pour remédier à la marginalisation des jeunes et des régions, il faudrait avant tout mettre en place des programmes de prêts à faible taux d'intérêt et sans garantie, ou des systèmes financiers de base destinés aux jeunes et aux personnes sans patrimoine, afin de redonner à la finance son rôle de tremplin vers l'accumulation de patrimoine et la mobilité sociale.
De plus, afin d'empêcher la fuite des capitaux locaux et de renforcer l'autonomie des économies locales, nous devons revitaliser les banques locales et les institutions financières régionales grâce à une différenciation réglementaire qui reflète les spécificités régionales, comme au Japon, et lier cela à un soutien aux industries régionales spécialisées.
Le troisième point est le « rétablissement de la gouvernance démocratique et de la fonction publique ».
À cette fin, il est nécessaire de démocratiser la finance et de lui redonner son caractère public afin qu'elle puisse constituer une infrastructure publique au service de la stabilité sociale, et non un simple outil de profit privé. Par ailleurs, il convient de créer un conseil de financement industriel, plateforme de coopération public-privé réunissant l'État, les institutions financières et l'industrie, afin d'articuler harmonieusement politiques financières et industrielles. Enfin, il est proposé de faire évoluer les critères d'évaluation des performances des institutions de financement public, en passant d'une logique de « rentabilité » à court terme à une logique de « contribution sociale et d'impact industriel », afin de favoriser une approche axée sur l'innovation à long terme et la création d'emplois.
On peut dire que les solutions proposées par ces auteurs constituent non seulement le fondement théorique de la « transition vers une finance productive » du gouvernement de Lee Jae-myung, mais aussi des plans de mise en œuvre concrets.
« Si la finance ne fonctionne qu’avec des biens immobiliers et des actifs comme garantie,
« Les nouvelles industries et les entreprises innovantes ne peuvent pas croître. »
Elle révèle très clairement l'essence même de la « finance productive ».
Lorsque la finance investit dans les personnes et le potentiel d'innovation plutôt que dans la valeur des actifs, une croissance de 3 % et une économie inclusive ne sont plus des rêves impossibles, mais des stratégies nationales réalisables.
Ce livre n'est pas simplement une critique de la finance.
Il s'agit d'une stratégie de réforme globale visant à transformer structurellement la finance coréenne, englobant le financement public, le financement privé et le financement régional.
Pour revitaliser le mécanisme de croissance de l'économie coréenne, nous concevons avec soin la manière dont la finance doit évoluer.
Cet ouvrage ne se contente pas de compléter la politique gouvernementale ; il englobe à la fois la politique et la théorie, explorant une nouvelle voie pour la finance coréenne.
Il présente de manière convaincante un passage d'une finance centrée sur l'immobilier à une finance centrée sur l'industrie, et d'une finance axée sur le profit à une finance axée sur la circulation sociale.
« Lorsque la finance revitalise les individus, les industries et les régions, on parle de "finance productive". » Ce livre s'adresse à tous ceux qui aspirent à un changement de paradigme dans l'économie coréenne.
Structure et contenu principal de ce livre
Ce livre est structuré en trois parties, comprenant une introduction et une conclusion.
Tout d'abord, dans l'« Introduction », l'auteur affirme que la faible croissance et les inégalités de patrimoine de l'économie coréenne sont dues à une distorsion structurelle selon laquelle les financements ne sont pas investis dans des placements productifs dans l'économie réelle, mais plutôt dans des actifs improductifs tels que l'immobilier et les actions, et que pour surmonter cette situation, un changement productif qui oriente le flux financier de la « circulation financière » vers la « circulation industrielle » est une tâche urgente.
La première partie, « Pourquoi la finance coréenne s'est-elle égarée ? », analyse les problèmes structurels et le contexte historique qui ont conduit le système financier coréen à perdre sa fonction d'infrastructure essentielle pour l'économie réelle et à s'égarer.
Nous analysons l’expansion rapide des actifs financiers en Corée et ses caractéristiques (chapitre 1), et nous comparons la réalité actuelle dans laquelle le cycle économique est submergé par le cycle financier, qui vise à augmenter les prix des actifs, au cycle industriel, qui favorise la production et l’emploi (chapitre 2).
Il souligne notamment que l’économie de la dette de la Corée est structurée autour des prêts hypothécaires, accumulant la dette des ménages et favorisant la hausse des marchés immobiliers et des prix des actifs financiers, mais que sa contribution à l’économie réelle est minime (Chapitre 3).
En outre, cet article examine en détail comment ces systèmes exacerbent l’exclusion financière des jeunes et des personnes démunies, perpétuant ainsi les inégalités sociales (chapitre 4) et affaiblissant le rôle de la finance locale, diminuant ainsi la vitalité des économies locales (chapitre 5).
La deuxième partie, « Stratégies de restructuration pour une finance productive », présente des stratégies et des solutions spécifiques pour restructurer le système financier dans une direction productive et inclusive, aidant ainsi l'économie coréenne à échapper au piège de la faible croissance et des inégalités.
La question centrale de la deuxième partie est : « Que devrait faire circuler la finance ? » L’auteur soutient que la finance devrait faire circuler l’industrie et l’innovation, l’emploi et les revenus, et la stabilité sociale, plutôt que les actifs (chapitre 6).
À cette fin, nous analysons les causes structurelles de la séparation de la finance et de l’industrie depuis les années 1990 (chapitre 7) et soulignons que les institutions financières publiques devraient aller au-delà de la simple compensation des défaillances du marché et devenir des catalyseurs stratégiques pour restructurer l’ensemble de l’économie autour des cycles industriels (chapitre 8).
En outre, il est reconnu qu'il est difficile pour la finance privée de passer volontairement à la finance industrielle en raison de contraintes structurelles telles que la discipline de solidité (réglementation de la BRI) et la logique de rentabilité (chapitre 9), et il est avancé que les institutions de financement public sont essentielles pour combler les lacunes du marché que la finance privée a du mal à gérer, telles que les investissements d'innovation à long terme et incertains, le soutien aux industries stratégiques et la finance régionale, et qu'en fin de compte, elles doivent fonctionner comme d'importants catalyseurs stratégiques qui vont au-delà du simple fait de compléter les défaillances du marché et de réorganiser l'ensemble de la structure économique autour des cycles industriels (chapitre 10).
La partie 3, « L’ère de la financiarisation néolibérale : ses lumières et ses ombres », examine comment les problèmes structurels du système financier coréen découlent de la tendance mondiale plus large de la financiarisation néolibérale et diagnostique systématiquement dix caractéristiques clés de ce phénomène (chapitre 11).
En conclusion, l'auteur soutient que le dépassement du phénomène de libéralisation financière et le rétablissement du caractère public de la finance sont essentiels pour que l'économie coréenne surmonte la « triple crise » de faible croissance, d'inégalités et d'instabilité financière. Pour ce faire, une réforme financière globale est nécessaire, réorientant les flux financiers vers l'investissement productif et instaurant un nouveau paradigme financier alliant service public, équité et stabilité.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 30 octobre 2025
- Nombre de pages, poids, dimensions : 424 pages | 147 × 217 × 24 mm
- ISBN13 : 9791157064823
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