
Je suis dresseur de chiens.
Description
Introduction au livre
« Avant de dresser un chien, il faut d’abord comprendre son chien. »
*****
L'entraînement n'est pas une compétence.
L'entraînement, après tout, c'est
Il s'agit d'apprendre à connecter les cœurs et les esprits !
******
Ce livre explique comment « comprendre » votre chien.
Voici l'histoire de l'« attitude » que les gardiens qui vivent ensemble doivent apprendre !
Le dressage n'est pas réservé aux chiens.
La formation est aussi une éducation pour les tuteurs eux-mêmes.
L'amour n'est que le début, vivre ensemble exige de la compréhension et de la responsabilité.
Les chiens ne parlent pas comme les humains.
Leur langage, ce sont les petits regards et les gestes.
Par conséquent, avant d’« enseigner », les tuteurs doivent d’abord apprendre « à lire ».
Pour vraiment comprendre les chiens, il faut comprendre leurs instincts et leurs principes d'apprentissage, et pour modifier les comportements problématiques, la confiance doit précéder la discipline.
Ce livre raconte mon histoire et mon parcours avec mes chiens depuis plus de 20 ans.
Et c'est un témoignage du temps partagé avec les personnes qui les accompagnaient.
Pour ceux qui pensaient : « L’entraînement est réservé aux professionnels » ou « Mon enfant n’y arrivera pas », dès qu’ils liront ce livre, la première chose qui changera ne sera pas leur chien, mais « vous ».
Lorsque vous changez, votre chien changera forcément lui aussi.
Ce changement ne sera pas seulement un comportement, mais une expérience qui transformera votre façon d'aimer.
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L'entraînement n'est pas une compétence.
L'entraînement, après tout, c'est
Il s'agit d'apprendre à connecter les cœurs et les esprits !
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Ce livre explique comment « comprendre » votre chien.
Voici l'histoire de l'« attitude » que les gardiens qui vivent ensemble doivent apprendre !
Le dressage n'est pas réservé aux chiens.
La formation est aussi une éducation pour les tuteurs eux-mêmes.
L'amour n'est que le début, vivre ensemble exige de la compréhension et de la responsabilité.
Les chiens ne parlent pas comme les humains.
Leur langage, ce sont les petits regards et les gestes.
Par conséquent, avant d’« enseigner », les tuteurs doivent d’abord apprendre « à lire ».
Pour vraiment comprendre les chiens, il faut comprendre leurs instincts et leurs principes d'apprentissage, et pour modifier les comportements problématiques, la confiance doit précéder la discipline.
Ce livre raconte mon histoire et mon parcours avec mes chiens depuis plus de 20 ans.
Et c'est un témoignage du temps partagé avec les personnes qui les accompagnaient.
Pour ceux qui pensaient : « L’entraînement est réservé aux professionnels » ou « Mon enfant n’y arrivera pas », dès qu’ils liront ce livre, la première chose qui changera ne sera pas leur chien, mais « vous ».
Lorsque vous changez, votre chien changera forcément lui aussi.
Ce changement ne sera pas seulement un comportement, mais une expérience qui transformera votre façon d'aimer.
indice
Prologue : Je suis dresseur de chiens · 4
Chapitre 1 : Le poids du nom « entraîneur »
L'enfant qui aimait les animaux : pourquoi je suis devenu dresseur · 14
Entre amour et regret, ma décision de partir en Allemagne · 17
Apprendre les bases du dressage canin grâce à la rencontre avec de vrais chiens · 21
Mon premier test dans la vie · 25
Des choses plus importantes qu'être un bon entraîneur · 29
Les chiens que j'ai rencontrés, la philosophie que j'ai apprise · 32
Chapitre 2 : Principes de psychologie pour comprendre les chiens de compagnie
Comprendre les instincts canins · 38
Que pensent les chiens ? · 42
Chiens de même race, mais de personnalités différentes · 46
Signaux d'apaisement : Apprendre le langage des chiens · 51
Comment les chiens apprennent-ils ? Conditionnement classique et conditionnement opérant · 60
Les amis qui apprennent par imitation : Types de tuteurs et apprentissage par imitation · 63
Même les formations difficiles deviennent plus faciles lorsqu'on les décompose étape par étape. Auto-efficacité et compétences formatives · 70
Trois méthodes de modification du comportement : contrôle des inondations, désensibilisation et contre-conditionnement · 76
Pourquoi les comportements familiers disparaissent : programmes d'extinction et de renforcement · 81
Chapitre 3 : Si vous aimez votre chien, vous devriez savoir ceci.
Promesse envers votre chien · 92
Cela ne se fait pas du jour au lendemain · 98
Différentes méthodes de formation s'appliquent · 103
108 choses à savoir avant d'adopter un chien
L'amour seul ne suffit pas · 117
La régularité est la meilleure forme d'entraînement · 122
Chapitre 4 : Celui qui doit changer avant ses chiens : leurs gardiens
Si vous voulez changer, vous devez d'abord vous changer vous-même. · 126
La formation ne s'arrête pas avec le formateur · 130
90 % des échecs à l'entraînement sont en réalité imputables aux tuteurs · 134
Expliquez, ne grondez pas · 137
Anxiété, frustration, anticipation et même espoir discret · 141
Le « comportement problématique » n’est pas le problème · 147
Chapitre 5 : Une journée avec votre chien, dès maintenant
« Suivre » l’entraînement : rendre la marche plus agréable · 152
Un enfant qui accourt lorsqu'on l'appelle : « Viens ici » · 157
L’éducation à l’attente : développer la patience et la stabilité · 160
Apprentissage de la propreté : aucun accident de toilette · 165
Le pouvoir du vivre-ensemble : l'éducation à la socialisation · 169
« Éducation à la mobilité » pour les enfants ayant peur des voitures · 173
Chapitre 6 : Corriger les problèmes de comportement : Comment changer le comportement de votre chien
Comment corriger les aboiements excessifs · 180
Corriger l'agressivité : mordre les gens · 185
Correction de l'expression « morsure » accentuée · 190
Je ne peux pas rester seul(e). Comment surmonter l'anxiété de séparation ? · 195
Comment corriger la possessivité excessive ? Quand le « C’est à moi ! » va trop loin ? 199
Je ne mange pas de riz. Corriger les « difficultés alimentaires et les habitudes alimentaires » · 203
Chaque toilettage, bain et coupe de griffes est une véritable bataille. Corriger la « sensibilité tactile » · 207
Chapitre 7 : Promener son chien
Comment les formateurs sont-ils formés ? · 212
La réalité de la création d'une entreprise de coaching · 216
Même les formateurs finissent par rencontrer des gens · 219
La culture des animaux de compagnie en Corée est-elle acceptable telle quelle ? · 222
Épilogue : Élever un chien est une responsabilité · 225
Chapitre 1 : Le poids du nom « entraîneur »
L'enfant qui aimait les animaux : pourquoi je suis devenu dresseur · 14
Entre amour et regret, ma décision de partir en Allemagne · 17
Apprendre les bases du dressage canin grâce à la rencontre avec de vrais chiens · 21
Mon premier test dans la vie · 25
Des choses plus importantes qu'être un bon entraîneur · 29
Les chiens que j'ai rencontrés, la philosophie que j'ai apprise · 32
Chapitre 2 : Principes de psychologie pour comprendre les chiens de compagnie
Comprendre les instincts canins · 38
Que pensent les chiens ? · 42
Chiens de même race, mais de personnalités différentes · 46
Signaux d'apaisement : Apprendre le langage des chiens · 51
Comment les chiens apprennent-ils ? Conditionnement classique et conditionnement opérant · 60
Les amis qui apprennent par imitation : Types de tuteurs et apprentissage par imitation · 63
Même les formations difficiles deviennent plus faciles lorsqu'on les décompose étape par étape. Auto-efficacité et compétences formatives · 70
Trois méthodes de modification du comportement : contrôle des inondations, désensibilisation et contre-conditionnement · 76
Pourquoi les comportements familiers disparaissent : programmes d'extinction et de renforcement · 81
Chapitre 3 : Si vous aimez votre chien, vous devriez savoir ceci.
Promesse envers votre chien · 92
Cela ne se fait pas du jour au lendemain · 98
Différentes méthodes de formation s'appliquent · 103
108 choses à savoir avant d'adopter un chien
L'amour seul ne suffit pas · 117
La régularité est la meilleure forme d'entraînement · 122
Chapitre 4 : Celui qui doit changer avant ses chiens : leurs gardiens
Si vous voulez changer, vous devez d'abord vous changer vous-même. · 126
La formation ne s'arrête pas avec le formateur · 130
90 % des échecs à l'entraînement sont en réalité imputables aux tuteurs · 134
Expliquez, ne grondez pas · 137
Anxiété, frustration, anticipation et même espoir discret · 141
Le « comportement problématique » n’est pas le problème · 147
Chapitre 5 : Une journée avec votre chien, dès maintenant
« Suivre » l’entraînement : rendre la marche plus agréable · 152
Un enfant qui accourt lorsqu'on l'appelle : « Viens ici » · 157
L’éducation à l’attente : développer la patience et la stabilité · 160
Apprentissage de la propreté : aucun accident de toilette · 165
Le pouvoir du vivre-ensemble : l'éducation à la socialisation · 169
« Éducation à la mobilité » pour les enfants ayant peur des voitures · 173
Chapitre 6 : Corriger les problèmes de comportement : Comment changer le comportement de votre chien
Comment corriger les aboiements excessifs · 180
Corriger l'agressivité : mordre les gens · 185
Correction de l'expression « morsure » accentuée · 190
Je ne peux pas rester seul(e). Comment surmonter l'anxiété de séparation ? · 195
Comment corriger la possessivité excessive ? Quand le « C’est à moi ! » va trop loin ? 199
Je ne mange pas de riz. Corriger les « difficultés alimentaires et les habitudes alimentaires » · 203
Chaque toilettage, bain et coupe de griffes est une véritable bataille. Corriger la « sensibilité tactile » · 207
Chapitre 7 : Promener son chien
Comment les formateurs sont-ils formés ? · 212
La réalité de la création d'une entreprise de coaching · 216
Même les formateurs finissent par rencontrer des gens · 219
La culture des animaux de compagnie en Corée est-elle acceptable telle quelle ? · 222
Épilogue : Élever un chien est une responsabilité · 225
Image détaillée

Dans le livre
J'ai véritablement commencé mon parcours de dresseur canin en intégrant une école de dressage comme apprenti. C'était un cycle répétitif de soins, d'exercice et de dressage des chiens, du matin au soir.
J'étais épuisée et mes mains et mes pieds étaient constamment couverts de plaies, mais j'étais si heureuse chaque jour passé avec les chiens.
C'était une période où j'éprouvais plus de gratitude que lorsque les choses étaient difficiles.
Mais au fil du temps, au sein de ce bonheur, un sentiment étrange et désagréable commença à se faire jour.
En 1997, les méthodes de formation en Corée étaient très différentes d'aujourd'hui.
La formation privilégiait l'expérience au détriment des connaissances, et l'expérience impliquait la répétition des châtiments corporels.
À cette époque, il n'existait pratiquement aucune théorie de formation systématique ni approche psychologique, et cela s'apparentait davantage à de la « formation » qu'à de l'éducation.
La principale méthode de « contrôle » des chiens consistait à leur crier dessus lorsqu'ils aboyaient et à tirer fort sur la laisse ou à leur donner une fessée s'ils ne s'asseyaient pas.
On m'a appris que c'était une méthode efficace, et tous ceux qui m'entouraient l'ont apprise et ont fait de même, je n'ai donc pas fait exception.
Au début, je ne connaissais pas grand-chose aux méthodes de dressage, alors j'ai simplement dressé les chiens par la force, en les frappant comme on me l'avait appris.
--- p.17~18
La façon dont les dresseurs traitent les chiens en Allemagne est très différente de ce que j'ai vu en Corée.
Elle n’était pas axée sur les châtiments corporels, mais plutôt sur une « formation offrant des opportunités ».
Plutôt que de gronder le chien lorsqu'il fait une bêtise, créez un environnement qui lui permette de bien se comporter.
Par un processus d'attente, de félicitations et de répétition, le chien développe l'estime de soi et apprend à contrôler son propre comportement.
À cette époque, je possédais déjà une licence d'entraîneur en Corée et j'étais convaincue d'être assez douée pour l'entraînement.
Mais dès que j'ai vu la première scène d'entraînement en Allemagne, j'ai compris.
« Je ne connaissais rien aux chiens. » Leur formation ne se limitait pas à contrôler ou à obéir aux chiens.
Des scènes se déroulaient chaque jour sous mes yeux, comme si une conversation invisible avait lieu entre un chien et une personne.
Et ce qui m'a vraiment le plus surpris, c'est la «relation» entre le gardien et le chien.
--- p.21
J'ai vécu en Allemagne et j'ai découvert de vrais entraînements et de vrais chiens.
J'ai compris pour la première fois que le dressage ne consiste pas simplement à donner des ordres à un chien, mais à construire une relation entre une personne et un chien, et que la confiance établie au sein de cette relation constitue le point de départ et l'intégralité du dressage.
Et en observant leurs méthodes d'entraînement, j'ai réalisé que ma philosophie d'entraînement avait complètement changé.
Ce que j'ai appris en Corée, c'est que « si vous donnez un ordre, vous devez obéir, et si vous n'obéissez pas, vous serez choqué ».
C'était une structure simple du type « il faut les satisfaire pour obtenir une récompense », mais ce que j'ai appris en Allemagne, c'est un niveau de confiance et de communication beaucoup plus profond.
Il ne s'agit pas seulement de créer un « chien qui obéit bien », mais un « chien qui vit avec les gens ».
Voilà la véritable formation dont je rêvais.
--- p.24
Parmi eux, deux tests restent particulièrement mémorables.
L'un est le « Hundefuhrerschein » du VDH, l'autre est le « Ubungsleiter » du SV.
« Hundefurerschein » est l'examen officiel de qualification des manutentionnaires en Allemagne.
L'examen se compose d'une épreuve écrite et d'une épreuve pratique. L'épreuve écrite comprend 30 questions à choix multiples, tandis que l'épreuve pratique se déroule sur place et implique la manipulation d'un chien de compagnie.
J'ai passé le test avec des Allemands, et comme mon allemand n'est pas parfait, j'ai étudié les règles et les exemples de questions presque par cœur.
Même si j'étais encore incertain, à ma grande surprise, j'ai obtenu la première place à l'épreuve écrite et la première place à l'épreuve pratique, et j'ai réussi l'examen final en première position.
La joie était indescriptible.
Mais ce qui était encore plus précieux, c'était l'expérience de « le faire ».
Cela s'explique par le fait que c'était le résultat du travail d'un étranger qui ne maîtrisait même pas l'allemand et qui a continué à se lancer des défis jusqu'au bout.
Un autre défi était le « Weebungslighter ».
Même en Allemagne, il s'agit du plus haut niveau de certification pour les dresseurs, détenu par seulement 10 % des dresseurs, et, fait unique, il confère à la fois la qualification pour dresser les chiens et celle pour former leurs maîtres.
En d'autres termes, il s'agit d'un examen de formation permettant d'enseigner. L'épreuve écrite est entièrement subjective et vous invite à analyser vos valeurs et votre philosophie de formateur, ainsi que vos pratiques pédagogiques et votre comportement.
Les compétences pratiques exigent un haut niveau de perfection dans tous les domaines de l'obéissance, de la recherche et de la défense.
En me préparant à cet examen, je me suis littéralement heurté à la nature même de l'entraînement et à mes propres limites, et j'ai dû tout recommencer à zéro, en peaufinant et en perfectionnant chaque aspect.
Mais lorsque j'ai finalement réussi l'examen et reçu mon certificat, j'ai réalisé quelque chose.
Ce résultat n'était pas dû à une grande habileté, mais à un courage qui a triomphé de la peur.
--- p.26
On ne devient pas entraîneur simplement en maîtrisant les techniques.
La force d'endurer l'échec, la volonté de surmonter la honte et de réessayer, et surtout, la responsabilité de rendre au regard du chien qui a cru en moi et m'a suivi jusqu'au bout.
Ils doivent collaborer pour devenir un véritable entraîneur. Je suis tombé, mais je me suis relevé.
Et à chaque fois, ce qui me motivait, c'étaient les chiens avec lesquels je m'entraînais. C'était comme s'ils me parlaient.
« C’est bon, on peut réessayer. » Tout ce processus m’a rendu plus fort et a créé un entraîneur nommé « moi ».
L'entraînement ne se résume pas à la technique.
Il s'agit de confiance, de patience et de relations. Et le titre de « formateur » est un titre prestigieux, plus encore qu'un certificat, détenu uniquement par ceux qui n'ont pas renoncé au processus.
--- p.27~28
Quand on me demande ce qui fait un bon formateur, je réponds toujours : « Le sens de l'observation et la sincérité priment sur la certification. »
Bien sûr, les qualifications sont importantes.
C'est la preuve de la reconnaissance du professionnalisme, et j'en ai moi-même constaté la valeur en réussissant plusieurs examens en Allemagne.
Mais le chien ne me fait pas confiance à cause d'un simple bout de papier.
Ce en quoi un chien se fie, c'est à l'attitude de son maître. Je pense que la première qualité qu'un éducateur canin devrait posséder est la maîtrise de soi.
Les chiens sont des animaux très sensibles.
L'expression du visage, les gestes et même le ton de la voix d'une personne peuvent avoir un impact énorme.
Le dresseur doit guider cette créature sensible.
La première chose dont j'ai besoin, c'est la capacité de contrôler mes émotions.
--- p.29
Ce qui m'a le plus impressionné en Allemagne, c'est le haut niveau des gardiens, au point qu'il n'y avait pas besoin d'un « formateur » distinct.
Quand je suis allé au club de dressage, il y avait une personne vraiment compétente qui s'occupait des chiens, alors j'ai naturellement supposé que c'était un dresseur.
J'ai donc suivi le fil de la conversation, j'ai appris et j'ai aussi posé des questions sur divers sujets.
C'était la même chose dans les autres clubs.
Je pensais qu'il était un formateur bien plus expérimenté et compétent que moi, car il formait si bien, alors je lui ai posé des questions avec application et j'ai appris avec sincérité.
Mais au fil du temps et à mesure que nous nous rapprochions, nous avons réalisé qu'ils n'étaient pas des formateurs.
C'étaient des gens qui exerçaient des métiers ordinaires, comme des infirmières, des enseignants et des ingénieurs, et c'étaient des gardiens qui aimaient leurs chiens.
J'étais vraiment surpris.
« Il s'entraîne si bien, mais ce n'est pas un entraîneur ? » C'était incroyable.
--- p.33
Le début du dressage canin n'est pas « l'enseignement » mais la « compréhension ».
Il y a une raison à un comportement qui semble problématique.
Et la raison principale est qu'il s'agit de chiens dotés d'instincts naturels.
Comprendre les instincts de votre chien réduira le nombre de fois où il sera injustement réprimandé, et la direction de son entraînement deviendra plus claire.
Au lieu de traiter nos chiens comme des « petites personnes », nous devrions les comprendre et les considérer comme des « chiens ».
Ils ne parlent peut-être pas comme les humains et expriment leurs émotions différemment, mais ils sont tout de même capables de communiquer avec nous.
Contrairement aux humains qui communiquent par le langage, ils vivent dans le monde par instinct et par les sens.
--- p.40
Les chiens apprennent par l'émotion.
Plus importants que les ordres sont les expressions faciales du gardien, le ton de sa voix, ses gestes et l'atmosphère générale.
Certains chiens se sentent plus rassurés par le regard ou le sourire de leur maître que par un simple « bon travail ».
L'éducation ne se résume donc pas à transmettre des ordres, c'est aussi un processus de partage des émotions.
Un chien venu par le passé au centre de dressage ne répondait pas du tout à l'ordre « Attends ! », mais lorsque son maître a dit « Attends~ » d'un ton calme en lui montrant la paume de la main, le chien s'est arrêté de lui-même.
Il ne s'agit pas simplement de comprendre la commande, mais de lire et de répondre à « l'humeur et aux signaux ».
Les chiens n'apprennent pas les mots, ils apprennent les situations et les émotions.
Le rôle le plus important d'un tuteur n'est donc pas d'être un « bon tuteur », mais un « guide digne de confiance ».
--- p.44
Les chiens de compagnie ont aussi une « personnalité ».
Et le tempérament est inné.
En psychologie, le terme « tempérament » désigne les réponses émotionnelles et les tendances comportementales héritées génétiquement.
Si on compare cela à une personne, c'est comme le fondement de la personnalité.
Il en va de même pour les chiens de compagnie.
Peu importe le nombre de fois où vous répétez le même entraînement, certains enfants apprennent vite, d'autres observent un moment puis réagissent avec prudence, et d'autres encore vous regardent avec un air qui dit : « Pourquoi devrais-je faire ça ? »
Ainsi, un entraînement qui se limite à une seule méthode pour tous les chiens n'est pas efficace.
Une bonne formation relève davantage de l'adéquation que de la qualité de l'enseignement.
--- p.47
Le « système nerveux parasympathique » est responsable de la stabilité et de la récupération, en abaissant le rythme cardiaque, en facilitant la digestion et en assurant la transition vers un état de repos.
Les signaux apaisants sont des comportements naturels d'auto-apaisement qui induisent l'activation du système nerveux parasympathique.
Les chiens activent leur système nerveux parasympathique par le biais du langage corporel pour se calmer et envoyer des signaux aux autres pour qu'ils se calment.
Le « langage corporel » est aussi un langage qui permet de lire dans les pensées d'un chien.
On peut deviner l'état émotionnel d'un chien ce jour-là rien qu'en regardant sa queue, et on peut deviner dans quelle situation il se trouve rien qu'en regardant ses yeux ou la tension dans son corps.
--- p.54
Nos chiens nous parlent tous les jours : avec leur queue, leurs yeux, leur posture.
Il est temps maintenant pour nous, les gardiens, de lire ces mots un peu plus attentivement.
La formation devrait être basée sur la conversation, et non sur la répétition d'ordres.
Avant de donner un ordre, observez d'abord le langage corporel que votre chien vous envoie.
Ce serait le début d'une véritable éducation.
Je ne gronde jamais un chien dans la salle de dressage s'il me tourne le dos et essaie de s'enfuir pendant l'entraînement.
Commençons par examiner ce que l'enfant essaie de dire maintenant.
Car une conversation commence toujours par la « compréhension ».
Les signaux apaisants sont plus puissants que les mots.
Nous devons l'apprendre, la comprendre et la respecter.
--- p.59
La principale différence entre ces deux types de conditionnement réside dans le fait que le conditionnement classique est un apprentissage passif centré sur les « émotions » et les « attentes », tandis que le conditionnement opérant est un apprentissage actif centré sur le « comportement » et les « résultats ».
Par exemple, le conditionnement classique consiste à apprendre « que va-t-il se passer dans cette situation ? », tandis que le conditionnement opérant consiste à apprendre « que va-t-il se passer si je fais ceci ? »
En situation réelle d'entraînement, ces deux techniques sont utilisées ensemble.
Par exemple, si un maître dit à son chien « Assis ! » et lui donne une friandise lorsqu'il s'assoit, il s'agit de conditionnement opérant.
Cependant, si ce comportement se répète et que le mot « assis ! » crée à lui seul une « attente » et des « émotions positives », il s'agit alors d'un conditionnement classique.
--- p.61
Au final, ce qui compte, c'est l'équilibre entre affection et contrôle.
Pour que les chiens de compagnie deviennent des membres à part entière de la société et soient accueillis comme animaux de compagnie aussi bien par les propriétaires de chiens que par ceux qui n'en possèdent pas, ils doivent aller au-delà du simple statut d'« êtres adorables » et devenir des « êtres capables de coexister ».
Je tiens vraiment à dire ceci.
Un chien de compagnie est le reflet de son maître.
Selon notre façon de parler, de regarder les autres et de les aborder, nous devenons des êtres complètement différents.
L'entraînement n'est pas une question de technique.
Au final, tout est question de relations et de communication des émotions.
Et nos chiens nous surveillent constamment.
Ils se souviennent de nos expressions faciales, de notre ton de voix et de notre attitude.
Quel genre de gardiens devons-nous donc être ? Et quel comportement devons-nous adopter ? La réponse est simple.
Un partenaire pour apprendre ensemble.
Un ami qui pardonne les erreurs et célèbre les succès avec vous. En fin de compte, le comportement de votre chien dépend de vous, son maître.
--- p.69
Les chiens sont peut-être lents, mais ils sont constants.
L'entraînement ne s'accomplit donc pas par l'impatience, mais par la patience.
Et ce qui se développe dans cette patience, ce n'est pas seulement une compétence, mais la confiance nécessaire pour vivre ensemble.
Enfin, la sculpture a un effet positif non seulement sur le chien, mais aussi sur son maître.
En constatant à plusieurs reprises qu'ils peuvent « changer leur enfant », les tuteurs gagneront en confiance dans la formation et apprécieront l'éducation.
Au final, la formation est un moyen pour chacun de progresser ensemble.
L'objectif du dressage n'est pas seulement d'apprendre à votre chien à s'asseoir et à se tenir debout.
Passer ce temps ensemble donne au chien et à son maître la confiance nécessaire pour se dire : « Je peux le faire. »
C'est à partir de cette conviction que commence le véritable entraînement.
--- p.75
L'entraînement est l'art de la répétition et de la constance.
Il est tout aussi difficile de faire faire quelque chose à un chien que de l'empêcher de le faire.
Les comportements qui impliquent un intérêt ou une récompense, en particulier, ne disparaissent pas facilement.
En effet, lorsqu'un gardien réagit émotionnellement, cela se transforme souvent en récompense.
En définitive, l'extinction ne consiste pas simplement à ignorer un comportement ; c'est le processus qui consiste à aider votre chien à comprendre que la récompense associée à ce comportement a disparu.
Et la guérison spontanée est aussi l'occasion de réaffirmer cette prise de conscience.
Il y a quelque chose que je dis toujours aux parents.
« Les chiens ont une mémoire plus longue qu’on ne le pense. »
Et ce souvenir me revient de temps en temps.
C’est là que le vrai test commence. L’entraînement est un processus continu, mais c’est aussi l’occasion de tisser des liens plus étroits et de renforcer la confiance avec votre chien.
--- p.84
Un formateur compétent planifie ce processus avec une grande précision, étape par étape.
C’est pourquoi les chiens obéissent si remarquablement bien aux ordres de leur dresseur.
En revanche, les maîtres sont souvent perplexes lorsque leurs chiens cessent soudainement de donner des friandises et refusent de s'entraîner à moins d'en avoir une en main.
Puis il demande :
« Pourquoi cela fonctionne-t-il si bien à l’école canine alors que cela ne fonctionnait pas à la maison ? » La raison est juste ici.
Cela s'explique par le fait que le dresseur applique le programme de renforcement approprié au bon moment, et que le gardien récompense sans bien connaître le principe.
Les personnes qui s'occupent d'animaux n'essaient souvent de les dresser que lorsqu'elles ont des friandises en main.
Cette méthode amène le chien à se concentrer uniquement sur la friandise, et elle ne fonctionne plus rapidement si l'environnement change ou si la récompense est supprimée.
D'autre part, les formateurs introduisent d'abord le concept par un renforcement continu, puis maintiennent les attentes en appliquant des ratios fixes et variables, et enfin rendent l'entraînement habituel grâce à des intervalles fixes et variables.
--- p.87
Le véritable entraînement doit se faire à la maison, et non sur un terrain d'entraînement, et sous la surveillance d'un tuteur.
Pour qu'un chien conserve un comportement stable même en l'absence de son dresseur, il faut lui témoigner une confiance constante plutôt que des émotions passagères.
Il y a quelque chose que je tiens vraiment à dire aux gardiens qui lisent ce livre.
Le dressage canin ne peut être réalisé par un dresseur seul.
L'éducation n'est « complète » que lorsque le tuteur la met en pratique dans sa propre vie.
Avant de dire : « Je ne pense pas que mon enfant se débrouille bien », vous devriez d'abord réfléchir à vous-même et vous demander : « Ai-je entraîné mon enfant de la même manière et avec la même attitude aujourd'hui ? »
Il est important de se rappeler que la réussite du dressage ne dépend pas de l'intelligence du chien, mais du savoir-faire de la personne qui le dresse.
--- p.95
L'éducation canine n'est pas la responsabilité d'un seul maître ; c'est un effort collectif qui exige que toute la famille communique des signaux à son chien à l'unisson.
L'entraînement le plus efficace est le plus simple et le plus régulier.
Un entraînement clair procure à votre chien un sentiment de sécurité.
Les chiens apprennent rapidement la différence entre un comportement acceptable et un comportement inacceptable, et apprennent à réguler leur propre comportement dans le cadre de leur relation avec leurs maîtres.
En maintenant cette constance, votre chien deviendra un merveilleux compagnon, capable de se gérer en toutes circonstances. L'éducation canine ne consiste pas à enseigner des « compétences », mais plutôt à apprendre à « vivre ensemble ».
Lorsque notre famille traite ses chiens d'une seule voix, avec un seul signal et une seule règle, nos chiens vivent les vies les plus stables et les plus heureuses dans le monde que nous créons.
--- p.116
L'important est de respecter son chien.
Dans tous les cas, vous devez aborder la question avec respect pour la personnalité et les émotions de votre chien.
Il est dangereux d'utiliser aveuglément l'entraînement par chocs électriques simplement parce qu'il est rapide, ou d'essayer de tout résoudre avec de simples en-cas.
L'entraînement est un processus visant à instaurer la confiance entre le chien et son maître.
Une personne qui se demande « Comment puis-je leur faire comprendre ? » plutôt que « Comment puis-je leur enseigner ? » est un très bon formateur et un excellent protecteur.
Les méthodes d'entraînement ne sont pas des techniques, mais des choix qui créent une relation entre le chien et son maître.
Plus le choix sera judicieux, plus la formation sera « complète ».
--- p.107
L’ensemble du processus de vie commune entre un chien de compagnie et son maître commence par une « relation ».
Sans relations, il ne peut y avoir de famille, ni de formation.
Les chiens de compagnie ne sont pas des créatures qui obéissent aux ordres de quelqu'un comme des machines.
Ce n'est que lorsque nous nous ferons confiance, que nous communiquerons et que nous partagerons nos émotions que nous pourrons véritablement commencer à « nous entraîner ».
Avant d'enseigner des ordres, il faut donc d'abord ouvrir son esprit.
Avant d'espérer obtenir l'obéissance, il faut d'abord instaurer la confiance. C'est pourquoi la première étape d'un véritable dressage n'est pas de dire « Assis ! » ou « Attends ! ».
La première chose à faire est « l'entraînement à l'amitié », c'est-à-dire faire en sorte que votre chien vous fasse confiance et s'approche de vous sans problème.
Ensuite, appelez-les par leur nom et utilisez un langage simple comme « Non ! » et « D'accord ! » pour indiquer les limites et la marche à suivre. Ces trois éléments sont essentiels : nommer la personne, instaurer une relation amicale et définir clairement ce qui est bien et ce qui est mal.
Ce n'est que lorsque cette base est correctement établie que des entraînements plus complexes tels que « Asseyez-vous ! », « Attendez ! » et « Allez-y ! » peuvent être envisagés.
--- p.109
La formation consiste à apprendre à être une famille.
Le contrôle sans confiance ne peut engendrer que l'anxiété et les conflits.
Mais un contrôle fondé sur la confiance engendre la stabilité et la liberté.
Les émotions qu'un chien ressent lorsqu'il regarde son maître, les émotions qu'il ressent lorsque son maître l'appelle, ces petits liens émotionnels s'accumulent et nous devenons une famille.
Et une fois ces bases solidement établies, tous les entraînements et routines futurs se dérouleront beaucoup plus facilement et naturellement.
Rappelons-nous encore une fois.
La « formation » ne consiste pas à « obliger les gens à faire ce que vous dites », mais à « apprendre à vivre ensemble ».
Et le début est très simple.
Se rapprocher, s'appeler par leur nom et respecter les limites de chacun.
La toute première conversation entre un animal de compagnie et son maître.
Ce petit départ change tout votre entraînement futur, toutes vos relations, toute votre vie.
--- p.116
« C'était une action. », « J'ai raté quelque chose. » Aucun chien n'a un mauvais cœur.
Les chiens ne se rebellent pas délibérément, ne cherchent pas à se venger et ne harcèlent pas intentionnellement les gens.
Ce n'est pas un animal capable d'émotions aussi complexes.
Les chiens essaient simplement de s'exprimer et de survivre du mieux qu'ils peuvent à ce moment précis.
Il n'y a pas de problème.
Je ne sais tout simplement pas « comment ».
Ce qu'il nous faut donc faire, ce n'est pas les gronder, mais les changer de la bonne manière.
Un de mes tuteurs m'a dit un jour :
« Maîtresse, au début, je pensais vraiment que c’était cet enfant qui posait problème. »
Mais maintenant je sais.
Cet enfant n'était pas en difficulté, il avait juste besoin d'aide.
« J'ai souri en entendant cela. »
La formation était terminée, mais le véritable changement ne faisait que commencer.
Un comportement problématique est en réalité un message.
« Aboyer » est une expression de solitude, « mordre » est un moyen de soulager le stress et « courir partout » est une expression d’énergie accumulée.
La formation ne vise pas à supprimer les problèmes, mais plutôt à comprendre et à résoudre leurs causes.
--- p.149
Il existe de nombreux types de distractions à l'extérieur.
Autres chiens, personnes, odeurs de nourriture, etc.
Dans des moments comme ceux-ci, il est difficile de les avoir à vos côtés du début à la fin.
Au début, il est préférable de les laisser marcher à vos côtés pendant 2 à 3 minutes, puis de les laisser marcher librement pendant le reste du temps.
Et à mesure que vous vous y habituerez, augmentez progressivement la durée de vos promenades à côté.
De cette manière, vous pouvez transmettre naturellement le message : « Tu ne marches pas seul, tu marches avec moi. »
Le plus important, c'est la constance et la patience.
Mêmes ordres, mêmes règles, même système de récompenses.
En répétant cela, le chien apprendra le rythme de son maître et développera une relation de confiance.
Le renforcement positif par le biais de friandises est beaucoup plus efficace que la coercition ou les châtiments corporels.
Si une promenade devient stressante, ces sentiments peuvent finir par se reporter sur la personne qui prend soin des autres.
--- p.155
Si vous utilisez l'expression « Viens ici ! » lorsque vous coupez les griffes de votre chien ou que vous lui donnez un bain, il y a de fortes chances qu'il s'enfuie ensuite.
« Viens ici ! » ne devrait être utilisé que comme un signal d'amour, de confiance et de récompense, et non comme un ordre punitif.
Jusqu'à ce que cela devienne une habitude.
Lorsque ces trois éléments sont scrupuleusement respectés : « ordres cohérents », « récompenses immédiates » et « associations positives », le chien sera convaincu que « de bonnes choses se produiront si vous répondez à cet ordre ».
De cette manière, la formation se déroule étape par étape.
« Viens ici ! » n’est pas qu’une simple technique, c’est un moment pour confirmer la relation entre le maître et le chien.
Chaque fois qu'un chien s'approche de son maître, celui-ci se dit : « Oui, tu es un chien qui communique avec moi. » À cet instant, la distance qui les sépare dépasse la simple notion d'espace physique et leurs cœurs se rapprochent encore davantage.
--- p.159
« Attendre » n’est pas simplement un exercice d’entraînement pour interrompre une action.
Il s'agit d'un entraînement pour apprendre à votre chien à contrôler ses émotions.
« Attends ! » est une compétence puissante de régulation émotionnelle dans diverses situations, notamment lors de situations stimulantes comme pendant une promenade, avant de lancer une balle ou lorsqu'une friandise est présentée.
Au final, cela conduit à l'apprentissage positif que « les bonnes choses arrivent quand on sait attendre ».
Un tuteur a déclaré :
« Au début, je me demandais pourquoi mon enfant était si impatient. »
Mais après avoir répété l'exercice d'attente, j'ai constaté que l'enfant était plus calme que je ne le pensais. La clé de cet exercice réside dans la constance et le choix du moment opportun pour récompenser, en associant la réussite aux compliments.
En cas d'échec, ne vous découragez pas, réessayez.
« Attendre » est un entraînement très particulier qui apprend à votre chien « à se maîtriser ».
--- p.179
L'apprentissage de la propreté ne se résume pas à garder la maison propre.
Il s'agit du processus par lequel un chien de compagnie apprend à « attendre », à « exprimer » et à « recevoir des éloges ».
Il s'agit également d'un entraînement permettant au maître de comprendre le chien et d'interpréter ses signaux.
Au lieu d'espérer des résultats rapides, rappelez-vous qu'il faut du temps pour prendre une habitude.
Les erreurs font partie intégrante de la croissance, et le véritable apprentissage se produit lorsque nous les attendons et les soutenons.
Le jour où votre chien lève les yeux vers vous après avoir fait ses besoins tranquillement à l'endroit désigné, l'entraînement devient plus qu'une simple technique ; il devient une expression de confiance et de relation.
Et n'oublions pas.
Le début de l'apprentissage de la propreté ne consiste pas à blâmer les autres pour les erreurs, mais plutôt à trouver une solution ensemble.
--- p.168
Enfin, le plus important à prendre en compte lorsqu'on souhaite devenir dresseur de chiens est la confiance en soi nécessaire pour répondre à la question : « Est-ce que je veux vraiment faire ce métier ? »
Être dresseur ne se résume pas à aimer les chiens.
Ils doivent passer plus de temps à interagir avec les humains que les chiens, et ils sont constamment confrontés à des situations imprévues sur le terrain.
Ce travail exige donc non seulement des rêves et de la volonté, mais aussi de la patience, de la sincérité et du courage.
On ne devient pas un bon entraîneur du jour au lendemain.
Il est absolument nécessaire de passer par un processus d'amélioration personnelle grâce au contact physique et à la rencontre de nombreux chiens et de nombreuses personnes.
Même si le chemin peut être un peu lent, progresser régulièrement est le seul moyen de devenir un véritable entraîneur.
--- p.214
Bien que sa propre spécialisation soit essentielle, des compétences générales en matière de formation sont essentielles, et aujourd'hui, un état d'esprit axé sur les affaires l'est également.
En plus d'être bien formé, vous devez être capable d'assumer plusieurs rôles, notamment la gestion des installations, la gestion du personnel, le marketing et le service à la clientèle.
En résumé, la capacité de formation à elle seule ne peut pas faire vivre un centre de formation.
Par conséquent, toute personne souhaitant créer une entreprise de formation doit évaluer objectivement ses forces et ses faiblesses et développer diverses compétences.
Bien sûr, tout n'est pas difficile.
À mesure que vous instaurerez la confiance, vous commencerez à fidéliser une clientèle régulière, et les récompenses que vous ressentirez en tant que dresseur lorsque vous verrez de plus en plus de maîtres adhérer à votre philosophie de dressage seront indescriptibles.
La plus grande satisfaction de ce travail, c'est de voir les chiens que j'ai dressés changer et leurs maîtres sourire en disant : « Merci infiniment. »
Créer son entreprise de coaching va bien au-delà du simple fait d'avoir un emploi ; cela revêt une signification plus profonde : établir sa propre philosophie et vivre sa vie en fonction de cette philosophie.
La réalité est dure, mais si vous parvenez à suivre votre propre chemin en son sein, devenir formateur sera assurément une voie formidable.
--- p.218
Au fil de ma formation, j'ai souvent l'impression d'être devenue psychologue.
Quand je vois les expressions sur les visages des tuteurs qui disent des choses comme : « Il a été tellement désobéissant ces derniers temps », « Il ne fait ça qu’à moi » ou « Ai-je fait quelque chose de mal ? », je réalise qu’il ne s’agit pas simplement d’un problème d’éducation.
En effet, le comportement du chien reflète directement les émotions, la vie quotidienne, les relations et les habitudes de vie de son maître.
Certains jours, les gardiens versaient même des larmes.
Au bout d'un moment de conversation, les discussions sur l'entraînement disparaissent et laissent place à des anecdotes sur la vie personnelle.
Je pense que le rôle du formateur est d'écouter ces histoires jusqu'au bout.
Car un véritable entraînement commence lorsqu'on comprend à la fois le chien et la personne.
J'étais épuisée et mes mains et mes pieds étaient constamment couverts de plaies, mais j'étais si heureuse chaque jour passé avec les chiens.
C'était une période où j'éprouvais plus de gratitude que lorsque les choses étaient difficiles.
Mais au fil du temps, au sein de ce bonheur, un sentiment étrange et désagréable commença à se faire jour.
En 1997, les méthodes de formation en Corée étaient très différentes d'aujourd'hui.
La formation privilégiait l'expérience au détriment des connaissances, et l'expérience impliquait la répétition des châtiments corporels.
À cette époque, il n'existait pratiquement aucune théorie de formation systématique ni approche psychologique, et cela s'apparentait davantage à de la « formation » qu'à de l'éducation.
La principale méthode de « contrôle » des chiens consistait à leur crier dessus lorsqu'ils aboyaient et à tirer fort sur la laisse ou à leur donner une fessée s'ils ne s'asseyaient pas.
On m'a appris que c'était une méthode efficace, et tous ceux qui m'entouraient l'ont apprise et ont fait de même, je n'ai donc pas fait exception.
Au début, je ne connaissais pas grand-chose aux méthodes de dressage, alors j'ai simplement dressé les chiens par la force, en les frappant comme on me l'avait appris.
--- p.17~18
La façon dont les dresseurs traitent les chiens en Allemagne est très différente de ce que j'ai vu en Corée.
Elle n’était pas axée sur les châtiments corporels, mais plutôt sur une « formation offrant des opportunités ».
Plutôt que de gronder le chien lorsqu'il fait une bêtise, créez un environnement qui lui permette de bien se comporter.
Par un processus d'attente, de félicitations et de répétition, le chien développe l'estime de soi et apprend à contrôler son propre comportement.
À cette époque, je possédais déjà une licence d'entraîneur en Corée et j'étais convaincue d'être assez douée pour l'entraînement.
Mais dès que j'ai vu la première scène d'entraînement en Allemagne, j'ai compris.
« Je ne connaissais rien aux chiens. » Leur formation ne se limitait pas à contrôler ou à obéir aux chiens.
Des scènes se déroulaient chaque jour sous mes yeux, comme si une conversation invisible avait lieu entre un chien et une personne.
Et ce qui m'a vraiment le plus surpris, c'est la «relation» entre le gardien et le chien.
--- p.21
J'ai vécu en Allemagne et j'ai découvert de vrais entraînements et de vrais chiens.
J'ai compris pour la première fois que le dressage ne consiste pas simplement à donner des ordres à un chien, mais à construire une relation entre une personne et un chien, et que la confiance établie au sein de cette relation constitue le point de départ et l'intégralité du dressage.
Et en observant leurs méthodes d'entraînement, j'ai réalisé que ma philosophie d'entraînement avait complètement changé.
Ce que j'ai appris en Corée, c'est que « si vous donnez un ordre, vous devez obéir, et si vous n'obéissez pas, vous serez choqué ».
C'était une structure simple du type « il faut les satisfaire pour obtenir une récompense », mais ce que j'ai appris en Allemagne, c'est un niveau de confiance et de communication beaucoup plus profond.
Il ne s'agit pas seulement de créer un « chien qui obéit bien », mais un « chien qui vit avec les gens ».
Voilà la véritable formation dont je rêvais.
--- p.24
Parmi eux, deux tests restent particulièrement mémorables.
L'un est le « Hundefuhrerschein » du VDH, l'autre est le « Ubungsleiter » du SV.
« Hundefurerschein » est l'examen officiel de qualification des manutentionnaires en Allemagne.
L'examen se compose d'une épreuve écrite et d'une épreuve pratique. L'épreuve écrite comprend 30 questions à choix multiples, tandis que l'épreuve pratique se déroule sur place et implique la manipulation d'un chien de compagnie.
J'ai passé le test avec des Allemands, et comme mon allemand n'est pas parfait, j'ai étudié les règles et les exemples de questions presque par cœur.
Même si j'étais encore incertain, à ma grande surprise, j'ai obtenu la première place à l'épreuve écrite et la première place à l'épreuve pratique, et j'ai réussi l'examen final en première position.
La joie était indescriptible.
Mais ce qui était encore plus précieux, c'était l'expérience de « le faire ».
Cela s'explique par le fait que c'était le résultat du travail d'un étranger qui ne maîtrisait même pas l'allemand et qui a continué à se lancer des défis jusqu'au bout.
Un autre défi était le « Weebungslighter ».
Même en Allemagne, il s'agit du plus haut niveau de certification pour les dresseurs, détenu par seulement 10 % des dresseurs, et, fait unique, il confère à la fois la qualification pour dresser les chiens et celle pour former leurs maîtres.
En d'autres termes, il s'agit d'un examen de formation permettant d'enseigner. L'épreuve écrite est entièrement subjective et vous invite à analyser vos valeurs et votre philosophie de formateur, ainsi que vos pratiques pédagogiques et votre comportement.
Les compétences pratiques exigent un haut niveau de perfection dans tous les domaines de l'obéissance, de la recherche et de la défense.
En me préparant à cet examen, je me suis littéralement heurté à la nature même de l'entraînement et à mes propres limites, et j'ai dû tout recommencer à zéro, en peaufinant et en perfectionnant chaque aspect.
Mais lorsque j'ai finalement réussi l'examen et reçu mon certificat, j'ai réalisé quelque chose.
Ce résultat n'était pas dû à une grande habileté, mais à un courage qui a triomphé de la peur.
--- p.26
On ne devient pas entraîneur simplement en maîtrisant les techniques.
La force d'endurer l'échec, la volonté de surmonter la honte et de réessayer, et surtout, la responsabilité de rendre au regard du chien qui a cru en moi et m'a suivi jusqu'au bout.
Ils doivent collaborer pour devenir un véritable entraîneur. Je suis tombé, mais je me suis relevé.
Et à chaque fois, ce qui me motivait, c'étaient les chiens avec lesquels je m'entraînais. C'était comme s'ils me parlaient.
« C’est bon, on peut réessayer. » Tout ce processus m’a rendu plus fort et a créé un entraîneur nommé « moi ».
L'entraînement ne se résume pas à la technique.
Il s'agit de confiance, de patience et de relations. Et le titre de « formateur » est un titre prestigieux, plus encore qu'un certificat, détenu uniquement par ceux qui n'ont pas renoncé au processus.
--- p.27~28
Quand on me demande ce qui fait un bon formateur, je réponds toujours : « Le sens de l'observation et la sincérité priment sur la certification. »
Bien sûr, les qualifications sont importantes.
C'est la preuve de la reconnaissance du professionnalisme, et j'en ai moi-même constaté la valeur en réussissant plusieurs examens en Allemagne.
Mais le chien ne me fait pas confiance à cause d'un simple bout de papier.
Ce en quoi un chien se fie, c'est à l'attitude de son maître. Je pense que la première qualité qu'un éducateur canin devrait posséder est la maîtrise de soi.
Les chiens sont des animaux très sensibles.
L'expression du visage, les gestes et même le ton de la voix d'une personne peuvent avoir un impact énorme.
Le dresseur doit guider cette créature sensible.
La première chose dont j'ai besoin, c'est la capacité de contrôler mes émotions.
--- p.29
Ce qui m'a le plus impressionné en Allemagne, c'est le haut niveau des gardiens, au point qu'il n'y avait pas besoin d'un « formateur » distinct.
Quand je suis allé au club de dressage, il y avait une personne vraiment compétente qui s'occupait des chiens, alors j'ai naturellement supposé que c'était un dresseur.
J'ai donc suivi le fil de la conversation, j'ai appris et j'ai aussi posé des questions sur divers sujets.
C'était la même chose dans les autres clubs.
Je pensais qu'il était un formateur bien plus expérimenté et compétent que moi, car il formait si bien, alors je lui ai posé des questions avec application et j'ai appris avec sincérité.
Mais au fil du temps et à mesure que nous nous rapprochions, nous avons réalisé qu'ils n'étaient pas des formateurs.
C'étaient des gens qui exerçaient des métiers ordinaires, comme des infirmières, des enseignants et des ingénieurs, et c'étaient des gardiens qui aimaient leurs chiens.
J'étais vraiment surpris.
« Il s'entraîne si bien, mais ce n'est pas un entraîneur ? » C'était incroyable.
--- p.33
Le début du dressage canin n'est pas « l'enseignement » mais la « compréhension ».
Il y a une raison à un comportement qui semble problématique.
Et la raison principale est qu'il s'agit de chiens dotés d'instincts naturels.
Comprendre les instincts de votre chien réduira le nombre de fois où il sera injustement réprimandé, et la direction de son entraînement deviendra plus claire.
Au lieu de traiter nos chiens comme des « petites personnes », nous devrions les comprendre et les considérer comme des « chiens ».
Ils ne parlent peut-être pas comme les humains et expriment leurs émotions différemment, mais ils sont tout de même capables de communiquer avec nous.
Contrairement aux humains qui communiquent par le langage, ils vivent dans le monde par instinct et par les sens.
--- p.40
Les chiens apprennent par l'émotion.
Plus importants que les ordres sont les expressions faciales du gardien, le ton de sa voix, ses gestes et l'atmosphère générale.
Certains chiens se sentent plus rassurés par le regard ou le sourire de leur maître que par un simple « bon travail ».
L'éducation ne se résume donc pas à transmettre des ordres, c'est aussi un processus de partage des émotions.
Un chien venu par le passé au centre de dressage ne répondait pas du tout à l'ordre « Attends ! », mais lorsque son maître a dit « Attends~ » d'un ton calme en lui montrant la paume de la main, le chien s'est arrêté de lui-même.
Il ne s'agit pas simplement de comprendre la commande, mais de lire et de répondre à « l'humeur et aux signaux ».
Les chiens n'apprennent pas les mots, ils apprennent les situations et les émotions.
Le rôle le plus important d'un tuteur n'est donc pas d'être un « bon tuteur », mais un « guide digne de confiance ».
--- p.44
Les chiens de compagnie ont aussi une « personnalité ».
Et le tempérament est inné.
En psychologie, le terme « tempérament » désigne les réponses émotionnelles et les tendances comportementales héritées génétiquement.
Si on compare cela à une personne, c'est comme le fondement de la personnalité.
Il en va de même pour les chiens de compagnie.
Peu importe le nombre de fois où vous répétez le même entraînement, certains enfants apprennent vite, d'autres observent un moment puis réagissent avec prudence, et d'autres encore vous regardent avec un air qui dit : « Pourquoi devrais-je faire ça ? »
Ainsi, un entraînement qui se limite à une seule méthode pour tous les chiens n'est pas efficace.
Une bonne formation relève davantage de l'adéquation que de la qualité de l'enseignement.
--- p.47
Le « système nerveux parasympathique » est responsable de la stabilité et de la récupération, en abaissant le rythme cardiaque, en facilitant la digestion et en assurant la transition vers un état de repos.
Les signaux apaisants sont des comportements naturels d'auto-apaisement qui induisent l'activation du système nerveux parasympathique.
Les chiens activent leur système nerveux parasympathique par le biais du langage corporel pour se calmer et envoyer des signaux aux autres pour qu'ils se calment.
Le « langage corporel » est aussi un langage qui permet de lire dans les pensées d'un chien.
On peut deviner l'état émotionnel d'un chien ce jour-là rien qu'en regardant sa queue, et on peut deviner dans quelle situation il se trouve rien qu'en regardant ses yeux ou la tension dans son corps.
--- p.54
Nos chiens nous parlent tous les jours : avec leur queue, leurs yeux, leur posture.
Il est temps maintenant pour nous, les gardiens, de lire ces mots un peu plus attentivement.
La formation devrait être basée sur la conversation, et non sur la répétition d'ordres.
Avant de donner un ordre, observez d'abord le langage corporel que votre chien vous envoie.
Ce serait le début d'une véritable éducation.
Je ne gronde jamais un chien dans la salle de dressage s'il me tourne le dos et essaie de s'enfuir pendant l'entraînement.
Commençons par examiner ce que l'enfant essaie de dire maintenant.
Car une conversation commence toujours par la « compréhension ».
Les signaux apaisants sont plus puissants que les mots.
Nous devons l'apprendre, la comprendre et la respecter.
--- p.59
La principale différence entre ces deux types de conditionnement réside dans le fait que le conditionnement classique est un apprentissage passif centré sur les « émotions » et les « attentes », tandis que le conditionnement opérant est un apprentissage actif centré sur le « comportement » et les « résultats ».
Par exemple, le conditionnement classique consiste à apprendre « que va-t-il se passer dans cette situation ? », tandis que le conditionnement opérant consiste à apprendre « que va-t-il se passer si je fais ceci ? »
En situation réelle d'entraînement, ces deux techniques sont utilisées ensemble.
Par exemple, si un maître dit à son chien « Assis ! » et lui donne une friandise lorsqu'il s'assoit, il s'agit de conditionnement opérant.
Cependant, si ce comportement se répète et que le mot « assis ! » crée à lui seul une « attente » et des « émotions positives », il s'agit alors d'un conditionnement classique.
--- p.61
Au final, ce qui compte, c'est l'équilibre entre affection et contrôle.
Pour que les chiens de compagnie deviennent des membres à part entière de la société et soient accueillis comme animaux de compagnie aussi bien par les propriétaires de chiens que par ceux qui n'en possèdent pas, ils doivent aller au-delà du simple statut d'« êtres adorables » et devenir des « êtres capables de coexister ».
Je tiens vraiment à dire ceci.
Un chien de compagnie est le reflet de son maître.
Selon notre façon de parler, de regarder les autres et de les aborder, nous devenons des êtres complètement différents.
L'entraînement n'est pas une question de technique.
Au final, tout est question de relations et de communication des émotions.
Et nos chiens nous surveillent constamment.
Ils se souviennent de nos expressions faciales, de notre ton de voix et de notre attitude.
Quel genre de gardiens devons-nous donc être ? Et quel comportement devons-nous adopter ? La réponse est simple.
Un partenaire pour apprendre ensemble.
Un ami qui pardonne les erreurs et célèbre les succès avec vous. En fin de compte, le comportement de votre chien dépend de vous, son maître.
--- p.69
Les chiens sont peut-être lents, mais ils sont constants.
L'entraînement ne s'accomplit donc pas par l'impatience, mais par la patience.
Et ce qui se développe dans cette patience, ce n'est pas seulement une compétence, mais la confiance nécessaire pour vivre ensemble.
Enfin, la sculpture a un effet positif non seulement sur le chien, mais aussi sur son maître.
En constatant à plusieurs reprises qu'ils peuvent « changer leur enfant », les tuteurs gagneront en confiance dans la formation et apprécieront l'éducation.
Au final, la formation est un moyen pour chacun de progresser ensemble.
L'objectif du dressage n'est pas seulement d'apprendre à votre chien à s'asseoir et à se tenir debout.
Passer ce temps ensemble donne au chien et à son maître la confiance nécessaire pour se dire : « Je peux le faire. »
C'est à partir de cette conviction que commence le véritable entraînement.
--- p.75
L'entraînement est l'art de la répétition et de la constance.
Il est tout aussi difficile de faire faire quelque chose à un chien que de l'empêcher de le faire.
Les comportements qui impliquent un intérêt ou une récompense, en particulier, ne disparaissent pas facilement.
En effet, lorsqu'un gardien réagit émotionnellement, cela se transforme souvent en récompense.
En définitive, l'extinction ne consiste pas simplement à ignorer un comportement ; c'est le processus qui consiste à aider votre chien à comprendre que la récompense associée à ce comportement a disparu.
Et la guérison spontanée est aussi l'occasion de réaffirmer cette prise de conscience.
Il y a quelque chose que je dis toujours aux parents.
« Les chiens ont une mémoire plus longue qu’on ne le pense. »
Et ce souvenir me revient de temps en temps.
C’est là que le vrai test commence. L’entraînement est un processus continu, mais c’est aussi l’occasion de tisser des liens plus étroits et de renforcer la confiance avec votre chien.
--- p.84
Un formateur compétent planifie ce processus avec une grande précision, étape par étape.
C’est pourquoi les chiens obéissent si remarquablement bien aux ordres de leur dresseur.
En revanche, les maîtres sont souvent perplexes lorsque leurs chiens cessent soudainement de donner des friandises et refusent de s'entraîner à moins d'en avoir une en main.
Puis il demande :
« Pourquoi cela fonctionne-t-il si bien à l’école canine alors que cela ne fonctionnait pas à la maison ? » La raison est juste ici.
Cela s'explique par le fait que le dresseur applique le programme de renforcement approprié au bon moment, et que le gardien récompense sans bien connaître le principe.
Les personnes qui s'occupent d'animaux n'essaient souvent de les dresser que lorsqu'elles ont des friandises en main.
Cette méthode amène le chien à se concentrer uniquement sur la friandise, et elle ne fonctionne plus rapidement si l'environnement change ou si la récompense est supprimée.
D'autre part, les formateurs introduisent d'abord le concept par un renforcement continu, puis maintiennent les attentes en appliquant des ratios fixes et variables, et enfin rendent l'entraînement habituel grâce à des intervalles fixes et variables.
--- p.87
Le véritable entraînement doit se faire à la maison, et non sur un terrain d'entraînement, et sous la surveillance d'un tuteur.
Pour qu'un chien conserve un comportement stable même en l'absence de son dresseur, il faut lui témoigner une confiance constante plutôt que des émotions passagères.
Il y a quelque chose que je tiens vraiment à dire aux gardiens qui lisent ce livre.
Le dressage canin ne peut être réalisé par un dresseur seul.
L'éducation n'est « complète » que lorsque le tuteur la met en pratique dans sa propre vie.
Avant de dire : « Je ne pense pas que mon enfant se débrouille bien », vous devriez d'abord réfléchir à vous-même et vous demander : « Ai-je entraîné mon enfant de la même manière et avec la même attitude aujourd'hui ? »
Il est important de se rappeler que la réussite du dressage ne dépend pas de l'intelligence du chien, mais du savoir-faire de la personne qui le dresse.
--- p.95
L'éducation canine n'est pas la responsabilité d'un seul maître ; c'est un effort collectif qui exige que toute la famille communique des signaux à son chien à l'unisson.
L'entraînement le plus efficace est le plus simple et le plus régulier.
Un entraînement clair procure à votre chien un sentiment de sécurité.
Les chiens apprennent rapidement la différence entre un comportement acceptable et un comportement inacceptable, et apprennent à réguler leur propre comportement dans le cadre de leur relation avec leurs maîtres.
En maintenant cette constance, votre chien deviendra un merveilleux compagnon, capable de se gérer en toutes circonstances. L'éducation canine ne consiste pas à enseigner des « compétences », mais plutôt à apprendre à « vivre ensemble ».
Lorsque notre famille traite ses chiens d'une seule voix, avec un seul signal et une seule règle, nos chiens vivent les vies les plus stables et les plus heureuses dans le monde que nous créons.
--- p.116
L'important est de respecter son chien.
Dans tous les cas, vous devez aborder la question avec respect pour la personnalité et les émotions de votre chien.
Il est dangereux d'utiliser aveuglément l'entraînement par chocs électriques simplement parce qu'il est rapide, ou d'essayer de tout résoudre avec de simples en-cas.
L'entraînement est un processus visant à instaurer la confiance entre le chien et son maître.
Une personne qui se demande « Comment puis-je leur faire comprendre ? » plutôt que « Comment puis-je leur enseigner ? » est un très bon formateur et un excellent protecteur.
Les méthodes d'entraînement ne sont pas des techniques, mais des choix qui créent une relation entre le chien et son maître.
Plus le choix sera judicieux, plus la formation sera « complète ».
--- p.107
L’ensemble du processus de vie commune entre un chien de compagnie et son maître commence par une « relation ».
Sans relations, il ne peut y avoir de famille, ni de formation.
Les chiens de compagnie ne sont pas des créatures qui obéissent aux ordres de quelqu'un comme des machines.
Ce n'est que lorsque nous nous ferons confiance, que nous communiquerons et que nous partagerons nos émotions que nous pourrons véritablement commencer à « nous entraîner ».
Avant d'enseigner des ordres, il faut donc d'abord ouvrir son esprit.
Avant d'espérer obtenir l'obéissance, il faut d'abord instaurer la confiance. C'est pourquoi la première étape d'un véritable dressage n'est pas de dire « Assis ! » ou « Attends ! ».
La première chose à faire est « l'entraînement à l'amitié », c'est-à-dire faire en sorte que votre chien vous fasse confiance et s'approche de vous sans problème.
Ensuite, appelez-les par leur nom et utilisez un langage simple comme « Non ! » et « D'accord ! » pour indiquer les limites et la marche à suivre. Ces trois éléments sont essentiels : nommer la personne, instaurer une relation amicale et définir clairement ce qui est bien et ce qui est mal.
Ce n'est que lorsque cette base est correctement établie que des entraînements plus complexes tels que « Asseyez-vous ! », « Attendez ! » et « Allez-y ! » peuvent être envisagés.
--- p.109
La formation consiste à apprendre à être une famille.
Le contrôle sans confiance ne peut engendrer que l'anxiété et les conflits.
Mais un contrôle fondé sur la confiance engendre la stabilité et la liberté.
Les émotions qu'un chien ressent lorsqu'il regarde son maître, les émotions qu'il ressent lorsque son maître l'appelle, ces petits liens émotionnels s'accumulent et nous devenons une famille.
Et une fois ces bases solidement établies, tous les entraînements et routines futurs se dérouleront beaucoup plus facilement et naturellement.
Rappelons-nous encore une fois.
La « formation » ne consiste pas à « obliger les gens à faire ce que vous dites », mais à « apprendre à vivre ensemble ».
Et le début est très simple.
Se rapprocher, s'appeler par leur nom et respecter les limites de chacun.
La toute première conversation entre un animal de compagnie et son maître.
Ce petit départ change tout votre entraînement futur, toutes vos relations, toute votre vie.
--- p.116
« C'était une action. », « J'ai raté quelque chose. » Aucun chien n'a un mauvais cœur.
Les chiens ne se rebellent pas délibérément, ne cherchent pas à se venger et ne harcèlent pas intentionnellement les gens.
Ce n'est pas un animal capable d'émotions aussi complexes.
Les chiens essaient simplement de s'exprimer et de survivre du mieux qu'ils peuvent à ce moment précis.
Il n'y a pas de problème.
Je ne sais tout simplement pas « comment ».
Ce qu'il nous faut donc faire, ce n'est pas les gronder, mais les changer de la bonne manière.
Un de mes tuteurs m'a dit un jour :
« Maîtresse, au début, je pensais vraiment que c’était cet enfant qui posait problème. »
Mais maintenant je sais.
Cet enfant n'était pas en difficulté, il avait juste besoin d'aide.
« J'ai souri en entendant cela. »
La formation était terminée, mais le véritable changement ne faisait que commencer.
Un comportement problématique est en réalité un message.
« Aboyer » est une expression de solitude, « mordre » est un moyen de soulager le stress et « courir partout » est une expression d’énergie accumulée.
La formation ne vise pas à supprimer les problèmes, mais plutôt à comprendre et à résoudre leurs causes.
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Il existe de nombreux types de distractions à l'extérieur.
Autres chiens, personnes, odeurs de nourriture, etc.
Dans des moments comme ceux-ci, il est difficile de les avoir à vos côtés du début à la fin.
Au début, il est préférable de les laisser marcher à vos côtés pendant 2 à 3 minutes, puis de les laisser marcher librement pendant le reste du temps.
Et à mesure que vous vous y habituerez, augmentez progressivement la durée de vos promenades à côté.
De cette manière, vous pouvez transmettre naturellement le message : « Tu ne marches pas seul, tu marches avec moi. »
Le plus important, c'est la constance et la patience.
Mêmes ordres, mêmes règles, même système de récompenses.
En répétant cela, le chien apprendra le rythme de son maître et développera une relation de confiance.
Le renforcement positif par le biais de friandises est beaucoup plus efficace que la coercition ou les châtiments corporels.
Si une promenade devient stressante, ces sentiments peuvent finir par se reporter sur la personne qui prend soin des autres.
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Si vous utilisez l'expression « Viens ici ! » lorsque vous coupez les griffes de votre chien ou que vous lui donnez un bain, il y a de fortes chances qu'il s'enfuie ensuite.
« Viens ici ! » ne devrait être utilisé que comme un signal d'amour, de confiance et de récompense, et non comme un ordre punitif.
Jusqu'à ce que cela devienne une habitude.
Lorsque ces trois éléments sont scrupuleusement respectés : « ordres cohérents », « récompenses immédiates » et « associations positives », le chien sera convaincu que « de bonnes choses se produiront si vous répondez à cet ordre ».
De cette manière, la formation se déroule étape par étape.
« Viens ici ! » n’est pas qu’une simple technique, c’est un moment pour confirmer la relation entre le maître et le chien.
Chaque fois qu'un chien s'approche de son maître, celui-ci se dit : « Oui, tu es un chien qui communique avec moi. » À cet instant, la distance qui les sépare dépasse la simple notion d'espace physique et leurs cœurs se rapprochent encore davantage.
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« Attendre » n’est pas simplement un exercice d’entraînement pour interrompre une action.
Il s'agit d'un entraînement pour apprendre à votre chien à contrôler ses émotions.
« Attends ! » est une compétence puissante de régulation émotionnelle dans diverses situations, notamment lors de situations stimulantes comme pendant une promenade, avant de lancer une balle ou lorsqu'une friandise est présentée.
Au final, cela conduit à l'apprentissage positif que « les bonnes choses arrivent quand on sait attendre ».
Un tuteur a déclaré :
« Au début, je me demandais pourquoi mon enfant était si impatient. »
Mais après avoir répété l'exercice d'attente, j'ai constaté que l'enfant était plus calme que je ne le pensais. La clé de cet exercice réside dans la constance et le choix du moment opportun pour récompenser, en associant la réussite aux compliments.
En cas d'échec, ne vous découragez pas, réessayez.
« Attendre » est un entraînement très particulier qui apprend à votre chien « à se maîtriser ».
--- p.179
L'apprentissage de la propreté ne se résume pas à garder la maison propre.
Il s'agit du processus par lequel un chien de compagnie apprend à « attendre », à « exprimer » et à « recevoir des éloges ».
Il s'agit également d'un entraînement permettant au maître de comprendre le chien et d'interpréter ses signaux.
Au lieu d'espérer des résultats rapides, rappelez-vous qu'il faut du temps pour prendre une habitude.
Les erreurs font partie intégrante de la croissance, et le véritable apprentissage se produit lorsque nous les attendons et les soutenons.
Le jour où votre chien lève les yeux vers vous après avoir fait ses besoins tranquillement à l'endroit désigné, l'entraînement devient plus qu'une simple technique ; il devient une expression de confiance et de relation.
Et n'oublions pas.
Le début de l'apprentissage de la propreté ne consiste pas à blâmer les autres pour les erreurs, mais plutôt à trouver une solution ensemble.
--- p.168
Enfin, le plus important à prendre en compte lorsqu'on souhaite devenir dresseur de chiens est la confiance en soi nécessaire pour répondre à la question : « Est-ce que je veux vraiment faire ce métier ? »
Être dresseur ne se résume pas à aimer les chiens.
Ils doivent passer plus de temps à interagir avec les humains que les chiens, et ils sont constamment confrontés à des situations imprévues sur le terrain.
Ce travail exige donc non seulement des rêves et de la volonté, mais aussi de la patience, de la sincérité et du courage.
On ne devient pas un bon entraîneur du jour au lendemain.
Il est absolument nécessaire de passer par un processus d'amélioration personnelle grâce au contact physique et à la rencontre de nombreux chiens et de nombreuses personnes.
Même si le chemin peut être un peu lent, progresser régulièrement est le seul moyen de devenir un véritable entraîneur.
--- p.214
Bien que sa propre spécialisation soit essentielle, des compétences générales en matière de formation sont essentielles, et aujourd'hui, un état d'esprit axé sur les affaires l'est également.
En plus d'être bien formé, vous devez être capable d'assumer plusieurs rôles, notamment la gestion des installations, la gestion du personnel, le marketing et le service à la clientèle.
En résumé, la capacité de formation à elle seule ne peut pas faire vivre un centre de formation.
Par conséquent, toute personne souhaitant créer une entreprise de formation doit évaluer objectivement ses forces et ses faiblesses et développer diverses compétences.
Bien sûr, tout n'est pas difficile.
À mesure que vous instaurerez la confiance, vous commencerez à fidéliser une clientèle régulière, et les récompenses que vous ressentirez en tant que dresseur lorsque vous verrez de plus en plus de maîtres adhérer à votre philosophie de dressage seront indescriptibles.
La plus grande satisfaction de ce travail, c'est de voir les chiens que j'ai dressés changer et leurs maîtres sourire en disant : « Merci infiniment. »
Créer son entreprise de coaching va bien au-delà du simple fait d'avoir un emploi ; cela revêt une signification plus profonde : établir sa propre philosophie et vivre sa vie en fonction de cette philosophie.
La réalité est dure, mais si vous parvenez à suivre votre propre chemin en son sein, devenir formateur sera assurément une voie formidable.
--- p.218
Au fil de ma formation, j'ai souvent l'impression d'être devenue psychologue.
Quand je vois les expressions sur les visages des tuteurs qui disent des choses comme : « Il a été tellement désobéissant ces derniers temps », « Il ne fait ça qu’à moi » ou « Ai-je fait quelque chose de mal ? », je réalise qu’il ne s’agit pas simplement d’un problème d’éducation.
En effet, le comportement du chien reflète directement les émotions, la vie quotidienne, les relations et les habitudes de vie de son maître.
Certains jours, les gardiens versaient même des larmes.
Au bout d'un moment de conversation, les discussions sur l'entraînement disparaissent et laissent place à des anecdotes sur la vie personnelle.
Je pense que le rôle du formateur est d'écouter ces histoires jusqu'au bout.
Car un véritable entraînement commence lorsqu'on comprend à la fois le chien et la personne.
--- p.221
Avis de l'éditeur
Un compte rendu de communication d'un dresseur de chiens qui travaille avec des chiens depuis 20 ans !
Ce livre est pour vous, la personne qui élève un chien de compagnie !
Veuillez mieux comprendre votre chien et l'aimer davantage.
À présent, c'est à votre tour de faire le premier pas !
La formation ne consiste pas à enseigner des ordres.
La formation est un processus d'apprentissage permettant de lire dans les pensées et de se comprendre mutuellement.
Ce livre n'est pas qu'un simple manuel de formation.
Ceci est l'histoire de la façon de « comprendre » un être vivant appelé chien de compagnie, et de « l'attitude » qu'il faut d'abord adopter du point de vue d'un « gardien » pour vivre ensemble.
J'ai compilé la philosophie de formation et les théories psychologiques que j'ai apprises grâce à mon expérience de terrain et à mes études directes en Allemagne dans un livre « facile à lire pour tous ».
J'ai décidé d'écrire ce livre parce que les visages des innombrables chiens de compagnie que j'ai rencontrés tout au long de ma vie, et d'encore plus de chiens de garde, me sont venus à l'esprit.
Ils adoraient tous leurs chiens.
Mais parfois, cet amour était maladroit parce que nous ne savions pas comment nous y prendre, et parfois, un amour excessif rendait l'enfant plus anxieux.
La chose la plus importante que je pouvais dire à ce moment-là était : « L’amour seul ne suffit pas. »
Un seul mot : « Il faut comprendre. »
Le dressage n'est pas réservé aux chiens.
La formation est aussi une éducation pour les tuteurs eux-mêmes.
L'amour n'est que le début, vivre ensemble exige de la compréhension et de la responsabilité.
Si la seule raison pour laquelle vous avez ouvert ce livre est liée aux problèmes de comportement de votre chien, alors vos inquiétudes sont tout à fait justifiées.
Les chiens ne parlent pas comme les humains.
Leur langage, ce sont les petits regards et les gestes.
Par conséquent, avant d’« enseigner », les tuteurs doivent d’abord apprendre « à lire ».
Pour vraiment comprendre les chiens, il faut comprendre leurs instincts et leurs principes d'apprentissage, et pour modifier les comportements problématiques, la confiance doit précéder la discipline.
Ce livre est pour vous, la personne qui élève un chien de compagnie !
Veuillez mieux comprendre votre chien et l'aimer davantage.
À présent, c'est à votre tour de faire le premier pas !
La formation ne consiste pas à enseigner des ordres.
La formation est un processus d'apprentissage permettant de lire dans les pensées et de se comprendre mutuellement.
Ce livre n'est pas qu'un simple manuel de formation.
Ceci est l'histoire de la façon de « comprendre » un être vivant appelé chien de compagnie, et de « l'attitude » qu'il faut d'abord adopter du point de vue d'un « gardien » pour vivre ensemble.
J'ai compilé la philosophie de formation et les théories psychologiques que j'ai apprises grâce à mon expérience de terrain et à mes études directes en Allemagne dans un livre « facile à lire pour tous ».
J'ai décidé d'écrire ce livre parce que les visages des innombrables chiens de compagnie que j'ai rencontrés tout au long de ma vie, et d'encore plus de chiens de garde, me sont venus à l'esprit.
Ils adoraient tous leurs chiens.
Mais parfois, cet amour était maladroit parce que nous ne savions pas comment nous y prendre, et parfois, un amour excessif rendait l'enfant plus anxieux.
La chose la plus importante que je pouvais dire à ce moment-là était : « L’amour seul ne suffit pas. »
Un seul mot : « Il faut comprendre. »
Le dressage n'est pas réservé aux chiens.
La formation est aussi une éducation pour les tuteurs eux-mêmes.
L'amour n'est que le début, vivre ensemble exige de la compréhension et de la responsabilité.
Si la seule raison pour laquelle vous avez ouvert ce livre est liée aux problèmes de comportement de votre chien, alors vos inquiétudes sont tout à fait justifiées.
Les chiens ne parlent pas comme les humains.
Leur langage, ce sont les petits regards et les gestes.
Par conséquent, avant d’« enseigner », les tuteurs doivent d’abord apprendre « à lire ».
Pour vraiment comprendre les chiens, il faut comprendre leurs instincts et leurs principes d'apprentissage, et pour modifier les comportements problématiques, la confiance doit précéder la discipline.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 1er septembre 2025
- Nombre de pages, poids, dimensions : 226 pages | 146 × 209 × 20 mm
- ISBN13 : 9791167852793
- ISBN10 : 1167852796
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