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Que peut faire la mode ?
Que peut faire la mode ?
Description
Introduction au livre
Quelle place occupe la mode à l'ère de la diversité et de la crise climatique ?
À propos des valeurs que la mode défend aujourd'hui et des possibilités qu'elle offrira à l'avenir.

Une conversation significative qui commence par la mode


Chaque jour, nous nous habillons, nous nous coiffons et nous choisissons nos accessoires.
La mode sert à s'accorder à la saison, aux tendances, et parfois à exprimer sa propre individualité.
La mode, c'est la tendance, mais ce n'est pas que la tendance.
La mode est un acte politique, un enchevêtrement complexe de nos mentalités, de l'esprit du temps et des normes. C'est aussi une industrie colossale qui s'étend sur les sphères sociales, économiques et éthiques.
« Que peut faire la mode ? » analyse et examine la « mode », un concept familier et accessible à beaucoup, d'un point de vue social.
À travers cet ouvrage, l'auteur espère offrir un point de départ à diverses conversations sociales en utilisant la mode comme tremplin.


Je croyais qu'avec une mode qui attire facilement l'attention, les récits poignants traitant de problèmes sociaux pourraient toucher un public plus large.
Ce livre examine le monde à travers le prisme de la mode et soulève diverses questions, notamment la race, le type de corps, l'âge, le handicap, les femmes, l'homosexualité, la diversité culturelle, l'environnement et le capitalisme.
Les personnes âgées peuvent-elles être des icônes de la mode ? Les personnes handicapées peuvent-elles pleinement profiter de la mode ? Peut-on distinguer les vêtements pour femmes et pour hommes ? Les vêtements recyclés peuvent-ils résoudre le problème du plastique ? Ce livre met en lumière les aspects les plus sombres de la mode tout en explorant les possibilités de changement.
Nous examinons les choix nécessaires pour que la mode évolue dans une meilleure direction, et comment les consommateurs, les créateurs et les marques passionnés de mode peuvent contribuer à ce changement.
  • Vous pouvez consulter un aperçu du contenu du livre.
    Aperçu

indice
prologue

Chapitre 1.
À l'ère de la diversité, la mode soulève des questions.


Mode et race
Les personnes de couleur sont-elles belles ? / L’essor des personnes noires est-il un signe de diversité ? / Comment l’industrie de la mode se maintient-elle ?
· Mode et morphologie
Le mouvement de positivité corporelle est-il vraiment positif ? / Quel genre de personne est une personne mince ?
Mode et âge
Les personnes âgées peuvent-elles être à la mode ? / Comment les mannequins seniors font-ils leur apparition ? / Les personnes âgées sont-elles différentes ?
Mode et handicap
Les personnes handicapées peuvent-elles apprécier la mode et les vêtements ? / La différence peut-elle être belle ? / Où se situent les limites de l’humanité ?
Mode et femmes
Qu’est-ce que la féminité ? / Comment la sexualité féminine s’exprime-t-elle ? / Que signifie le rose pour les femmes ? / La vulnérabilité féminine est-elle uniquement synonyme de vulnérabilité ? / La tenue traditionnelle des femmes de couleur symbolise-t-elle une régression ?
· Mode et queer
Peut-on distinguer les vêtements pour femmes et les vêtements pour hommes ? / Le genre est-il un obstacle insurmontable ? / Pourquoi tant de créateurs de mode célèbres sont-ils gays ? / L’esthétique queer exprime-t-elle ou diminue-t-elle l’homosexualité ?
· La mode et la diversité culturelle
Qui décide de la mode ? / Devrions-nous être reconnaissants envers Chanel ? / La valeur des artisans est-elle justement reconnue ? / Les traditions doivent-elles être préservées ? / Qu’apprend-on dans une école de mode ?

Chapitre 2.
Les questions que pose la mode à l'ère du développement durable

· L'excès de mode
Est-il possible de se débarrasser des stocks ? / Le surcyclage est-il efficace ? / Les vêtements recyclés peuvent-ils résoudre le problème du plastique ?
• La mode centrée sur l'humain
Disparition des forêts et des arbres : un sujet sans rapport avec la mode ? / Suffit-il de ne pas utiliser de fourrure animale ? / Les humains dominent-ils les non-humains ?
Impérialisme et colonialisme dans la mode
Que signifient les augmentations de salaire des ouvriers du textile ? / Où finissent les déchets textiles ? / Émissions de gaz à effet de serre : les chiffres disent-ils vrai ?
Mode, affaires et capitalisme
Les marques de mode sont-elles éthiques ? / La transparence est-elle réelle dans l’industrie de la mode ? / Peut-on évaluer la durabilité ? / Qui devrait agir ?

Chapitre 3.
Que peut faire la mode ?


La mode au quotidien : encourager une participation légère
• La flexibilité dans la mode : une alternative au concept de diversité
La popularité de la mode : une conversation avec tout le monde

Épilogue
Références

Dans le livre
J'ai toujours voulu aborder des sujets socialement importants, mais l'image que la mode véhicule en elle-même ne facilite pas les choses.
La mode peut-elle vraiment susciter des conversations profondes ? Devrais-je envisager d’autres études ? J’ai eu beaucoup d’inquiétudes et il me reste encore beaucoup de questions sans réponse, mais l’image légère de la mode s’est révélée à la fois une limite et un atout.
Si l'on change de perspective, force est de constater qu'il n'existe aucun domaine aussi familier et accessible à autant de personnes que la mode.
Parallèlement, la mode est un phénomène socioculturel hautement politique qui reflète le corps et les désirs humains, ainsi que la classe et le pouvoir de la société.
Autrement dit, la mode a le potentiel de susciter et d'amplifier des débats importants.
--- p.7

On retrouve généralement deux ou trois mannequins grande taille sur le podium d'une marque.
Le fait de voir deux ou trois mannequins grandes tailles défiler parmi des dizaines de mannequins extrêmement minces souligne le caractère minoritaire des mannequins grandes tailles.
En fait, observer un grand nombre de mannequins minces nous fait prendre conscience que les critères esthétiques de minceur sont rigides.
De plus, au lieu de présenter un large éventail de tailles et de formes corporelles, la coexistence des seuls extrêmes est pathologique plutôt que diverse.

--- p.31

La vision de Dior dans le New Look est quelque peu dérangeante.
La raison est, avant tout, que Dior n'a pas tenu compte du confort des femmes.
La taille fine et la jupe volumineuse, une fois de plus mises en valeur, causaient de grands désagréments au quotidien.
Le col avait tendance à s'affaisser, il fallait donc faire attention, et la jupe nécessitait 12 mètres de tissu pour donner du volume.
Pour Dior, les vêtements féminins n'étaient rien de plus qu'un élément décoratif sans aucune fonction.
--- p.69

Les symboles queer sont partout de nos jours, mais la forte symbolique de l'arc-en-ciel le rend vulnérable à l'exploitation commerciale.
Il y a eu des cas où l'arc-en-ciel a été mis en avant, mais où le respect et le soutien véritables envers les personnes queer ont été exclus.
Certaines entreprises ont utilisé l'arc-en-ciel comme stratégie marketing pour attirer les consommateurs ou promouvoir une image d'entreprise progressiste ou éthique.
C’est ainsi qu’est né le terme « blanchiment arc-en-ciel ».
--- p.111

L'excès est la loi officielle qui régit la manière dont l'industrie de la mode se procure des capitaux.
Plus la production et la consommation de vêtements augmentent, plus l'industrie de la mode se développe.
La volonté de tirer profit de cette demande, combinée au désir de suivre les tendances, a conduit à une surproduction de produits de mode.
Vous avez peut-être vu aux informations des photos de montagnes de déchets vestimentaires.
Le problème des déchets textiles, produits à raison de plusieurs tonnes par seconde, s'explique par une production et une consommation excessives.
--- p.155

Les ouvriers qui fabriquent des vêtements sont souvent des immigrés, des personnes de couleur ou des personnes pauvres.
Depuis l'avènement de l'externalisation, le travail s'est divisé à l'échelle internationale, mais cette division n'a pas été équitable.
Les pays qui furent autrefois des colonies, comme ceux d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine, furent également soumis à l'exploitation du travail.
Les produits fabriqués localement avec une main-d'œuvre bon marché étaient vendus à prix d'or dans les pays occidentaux, et les bénéfices excédentaires allaient aux entreprises occidentales.
--- p.192

Peut-on vraiment attendre de la moralité des entreprises ? Est-il naïf de parler de moralité et d’éthique ? La moralité et l’éthique ne sauraient être exclues des activités des entreprises.
Il peut s'agir d'une valeur utilisée pour l'image de marque de l'entreprise, mais aussi d'une norme définissant le cadre du comportement de l'entreprise.
Si les problèmes liés au travail dans les entreprises de mode sont si critiques, c'est en raison de leur caractère contraire à l'éthique.

--- p.211

Vivienne Westwood le savait.
L'utilisation de la mode est efficace pour soulever des sujets sensibles et créer des divisions.
Déjà à l'avant-garde du mouvement punk dans les années 1970, la marque a connu un processus au cours duquel son message de résistance a influencé l'époque et bouleversé la hiérarchie rigide de la mode de luxe.
Il a donc utilisé tous les moyens de communication à sa disposition pour alerter sur le changement climatique.
--- p.242

Avis de l'éditeur
▶ À l’ère de la diversité, la mode est-elle appréciée de tous ?

La mode est inextricablement liée à la « beauté ».
Et ces normes esthétiques ont reflété les idéaux que poursuit la société.
Être supérieur sous divers aspects tels que la classe sociale, le capital, la race, l'âge, le sexe, le handicap et la corpulence fut bientôt considéré comme « beau ».
Autrement dit, les personnes marginalisées dans la société ont longtemps été négligées par l'industrie de la mode.
Cependant, la société actuelle exige de plus en plus de diversité, et les tentatives pour refléter cette demande se multiplient également.
Alors, comment la mode réagit-elle à ces changements ?

Pour répondre à cette question, l'auteur examine les tendances liées à la diversité dans l'industrie de la mode.
Par exemple, le chapitre « Mode et race » examine de manière critique la façon dont l’industrie de la mode traite les personnes de couleur.
Même lorsque des personnes noires ou asiatiques apparaissent dans les magazines ou les images de mode, leur apparence se rapproche souvent des normes esthétiques blanches, et de nombreuses marques nationales préfèrent encore les mannequins blancs.
Cela révèle que la société a incarné sans esprit critique des normes de beauté centrées sur les Blancs.
Le texte souligne également que la simple présence d'un petit nombre de mannequins de couleur sur le podium ne suffit pas à atteindre le « politiquement correct ».
Cette approche réduit les problèmes raciaux à une simple question de visibilité, au lieu de les examiner dans le contexte des inégalités structurelles.
L'auteur appelle à une véritable réflexion et à une action concrète dans le monde de la mode.

▶ À l’heure de la crise climatique, quel impact la mode a-t-elle sur l’environnement ?

Le développement durable est l'un des défis sociaux les plus importants d'aujourd'hui, et la mode doit répondre à cette problématique.
Derrière l'apparence glamour de la mode se cachent des problèmes profondément enracinés d'exploitation du travail, de destruction de l'environnement et de surconsommation.
Surtout depuis l'avènement de la mode éphémère, les vêtements sont produits et consommés de plus en plus vite, et sont jetés tout aussi rapidement.
Une structure de production qui repose sur une main-d'œuvre bon marché menace la vie des travailleurs dans les pays en développement, et le torrent de déchets textiles fait peser un lourd fardeau sur l'écosystème.

L'auteur perçoit cette réalité non pas comme un simple problème environnemental, mais comme un problème de structure sociale.
Le caractère destructeur du système de la mode est perçu comme reposant sur les fondements structurels de l'excès, de l'anthropocentrisme, de l'impérialisme et du colonialisme, et du capitalisme.
Par exemple, l'auteur attire l'attention sur le « surcyclage », une alternative à la durabilité que de nombreuses marques de mode tentent d'adopter.
Le surcyclage est une méthode qui consiste à donner un nouveau design et une nouvelle valeur aux déchets et à leur offrir une nouvelle vie en tant que produit, mais l'auteur pose la question suivante.
Le surcyclage peut-il vraiment constituer une alternative viable ? Parce qu’il s’agit d’un processus long et artisanal, son potentiel pour bouleverser en profondeur la structure actuelle de l’industrie de la mode, qui repose sur l’élimination massive et une course effrénée vers le bas, est limité.
Bien sûr, il est logique de prolonger la durée de vie des articles et de retarder leur consommation, mais cela ne suffit pas à lui seul.
Il est également important que les entreprises ne puissent pas se soustraire à leurs responsabilités simplement parce qu'elles ont créé quelques « produits durables ».
L'auteur souligne qu'une véritable transformation de l'industrie de la mode exige des efforts pour changer sa structure même.

▶ La mode peut-elle changer le monde ?

Aujourd'hui, nous ressentons souvent un profond sentiment d'impuissance face à une société qui semble lente à évoluer et à une crise climatique qui s'aggrave de plus en plus.
Face à cette réalité, nombreuses sont les personnes qui sombrent dans la dépression et le désespoir.
Mais en ces temps-ci, plutôt que de percevoir le problème comme trop important et trop lourd, pourquoi ne pas essayer de l'aborder avec légèreté ?
Car lorsque de nombreuses petites pratiques quotidiennes se conjuguent, la possibilité d'un changement inattendu peut se présenter.
On peut citer en exemple « l’activisme de la mode », qui utilise la mode comme élément d’un mouvement social.
L'activisme dans la mode englobe également un mouvement de style de vie qui consiste à acheter moins, à essayer de garder ses vêtements plus longtemps dans son placard, à privilégier les achats d'occasion et à effectuer soi-même ses réparations.
Ce mouvement permet même à ceux qui se considèrent éloignés de la politique ou des mouvements sociaux d'y participer naturellement.
Le caractère quotidien de la mode offre à chacun la possibilité de commencer sans barrières importantes, l'aidant ainsi à franchir le premier pas vers le changement même en période de désarroi.
L'auteur espère que la mode pourra partir de ces « pratiques minimales » et ouvrir la voie à un changement plus profond.
Il n'est pas nécessaire que ce soit grandiose.
Notre vie quotidienne et nos centres d'intérêt peuvent rapidement devenir le point de départ du changement.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 26 mai 2025
- Nombre de pages, poids, dimensions : 272 pages | 145 × 220 × 18 mm
- ISBN13 : 9791168614611

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