
Comment vivent les retraités dans la société japonaise du super-vieillissement
Description
Introduction au livre
Un expert explique les tendances en matière de retraite chez les seniors japonais.
Les 100 000 heures suivantes de votre vie : 42 lois de la vie qui changeront votre avenir Si vous soustrayez le temps passé à manger, à dormir et à se reposer des 24 heures d'une journée, il vous reste 11 heures. D'après ce calcul, si vous prenez votre retraite à 60 ans et vivez jusqu'à 100 ans, vous disposerez de plus de 100 000 heures de temps libre. Alors, comment devrions-nous vivre durant cette longue retraite ? Comment allons-nous créer et maintenir les ressources financières, le travail, la santé, les relations et la vie quotidienne dont nous avons besoin pour vivre jusqu’à 100 ans, voire plus ? L'auteur s'est inspiré du cas du Japon, qui a connu avant nous une « société hyper-vieillissante », un « départ massif à la retraite de 6,8 millions de personnes » et une « ère de 35 millions de personnes âgées ». Nous avons étudié ce qu'ils regrettaient dans des situations similaires, ce à quoi ils s'étaient préparés et comment ils avaient réagi. En résumé, la première partie du livre relate les regrets poignants de retraités japonais, la deuxième partie dévoile les secrets d'une « vie active tout au long de la vie », comme le retour à l'emploi et la création d'entreprise, la troisième partie présente divers cas pratiques et conseils sur les fonds de retraite, la quatrième partie examine les relations humaines à la retraite, et la cinquième et dernière partie propose des « compétences pratiques pour la vie quotidienne des personnes âgées ». Vous pouvez vérifier votre propre niveau de préparation grâce au « Tableau d’autodiagnostic de la capacité de retraite », à la « Liste de contrôle des possibilités de réemploi » et au « Tableau de diagnostic de l’âge émotionnel » inclus. En examinant attentivement chacune des 42 règles de vie de l'auteur, même ceux qui sont « intimidés et anxieux » à l'idée de la retraite pourront envisager un « avenir clair ». |
- Vous pouvez consulter un aperçu du contenu du livre.
Aperçu
indice
Entrée en scène : À partir de maintenant, vivez pour vous-même, et pour personne d'autre.
Partie 1 : L'avenir | L'heure est aux débuts, pas à la retraite
17 choses que j'aurais aimé savoir avant de prendre ma retraite
23 choses que vous ne devriez pas faire et que vous ne devriez pas faire
Créez votre propre journal de planification de vie 31
Consacrez-vous à une activité que vous aimez pendant 10 ans. 36
Jetez-le et vous gagnerez 43
Quarante ans : le moment idéal pour repenser sa vie 47
Comment se préparer financièrement, professionnellement, socialement et en matière de logement 53
[Aperçu senior 1] Quel est votre score de retraite ? 59
Partie 2 | À l'ère des centenaires, vivre « activement pour la vie »
Des aînés ignorés aux aînés utiles 73
10 attitudes pour devenir un senior jeune et actif 79
Obtenez une qualification lucrative à l'avance 85
90 pour accéder à un emploi populaire de réinsertion professionnelle
Utilisons les pensions comme base pour relancer le travail. 95
Devenez spécialiste pour travailler de longues heures 99
3 Conditions essentielles pour un humanoïde actif toute sa vie 104
Trouvez satisfaction et épanouissement grâce à « l'entrepreneuriat lent » 109
Créer une entreprise ou trouver un nouvel emploi : quel est votre choix ? 113
[Point de vue des aînés 2] 118 rêves d'aînés intégrés à « la pièce de théâtre de l'entreprise »
Partie 3 : Argent | Êtes-vous « riche à la retraite » ou « pauvre à la retraite » ?
Ne vous inquiétez pas pour l'argent, gérez-le bien 125
Cinquante ans : Il est temps d’accélérer vos préparatifs de retraite 130
Plus vous élargissez votre champ de vision, mieux vous vivez. 135
6 ennemis qui menacent le vieillissement 141
Foi dangereuse : échapper au piège de l’éducation des enfants 150
Changez votre rapport à l'argent à partir de 50 ans 154
De combien avez-vous besoin pour vos dépenses à la retraite ? 161
[Aperçu des aînés 3] Un aperçu des comptes d'un ménage de retraité vivant seul 167
Partie 4 : Relations | Une nouvelle rencontre, une nouvelle vie
Entamez une nouvelle rencontre avec quelque chose que vous aimez 173
Les relations superficielles et simples sont la solution 177
10 principes pour bien vivre et être heureux seul 182
Obtenez de l'aide pour assurer votre sécurité 189
Reconstruire les relations et les souvenirs au lycée 193
La vie conjugale a besoin d'une nouvelle approche 198
[Senior Insight 4] Formation pour développer le pouvoir de vivre seul 203
Partie 5 : La vie quotidienne | Le secret pour être plus heureux en vieillissant
6 secrets pour devenir un maître de son hobby 209
Le pouvoir du bénévolat pour trouver un sens à sa vie 215
4 principes essentiels pour une agriculture réussie 218
7 règles pour une vie quotidienne heureuse 225
Déconstruire les stéréotypes sur l'argent, le travail et la santé 233
3 choses dont vous devez vous débarrasser à la cinquantaine 238
17 choses à faire absolument à 60 ans 242
Cinq comptes essentiels : loisirs, culture, santé, amis et argent. 255
[Senior Insight 5] Quel âge avez-vous dans votre cœur ? 260
Référence 265
Partie 1 : L'avenir | L'heure est aux débuts, pas à la retraite
17 choses que j'aurais aimé savoir avant de prendre ma retraite
23 choses que vous ne devriez pas faire et que vous ne devriez pas faire
Créez votre propre journal de planification de vie 31
Consacrez-vous à une activité que vous aimez pendant 10 ans. 36
Jetez-le et vous gagnerez 43
Quarante ans : le moment idéal pour repenser sa vie 47
Comment se préparer financièrement, professionnellement, socialement et en matière de logement 53
[Aperçu senior 1] Quel est votre score de retraite ? 59
Partie 2 | À l'ère des centenaires, vivre « activement pour la vie »
Des aînés ignorés aux aînés utiles 73
10 attitudes pour devenir un senior jeune et actif 79
Obtenez une qualification lucrative à l'avance 85
90 pour accéder à un emploi populaire de réinsertion professionnelle
Utilisons les pensions comme base pour relancer le travail. 95
Devenez spécialiste pour travailler de longues heures 99
3 Conditions essentielles pour un humanoïde actif toute sa vie 104
Trouvez satisfaction et épanouissement grâce à « l'entrepreneuriat lent » 109
Créer une entreprise ou trouver un nouvel emploi : quel est votre choix ? 113
[Point de vue des aînés 2] 118 rêves d'aînés intégrés à « la pièce de théâtre de l'entreprise »
Partie 3 : Argent | Êtes-vous « riche à la retraite » ou « pauvre à la retraite » ?
Ne vous inquiétez pas pour l'argent, gérez-le bien 125
Cinquante ans : Il est temps d’accélérer vos préparatifs de retraite 130
Plus vous élargissez votre champ de vision, mieux vous vivez. 135
6 ennemis qui menacent le vieillissement 141
Foi dangereuse : échapper au piège de l’éducation des enfants 150
Changez votre rapport à l'argent à partir de 50 ans 154
De combien avez-vous besoin pour vos dépenses à la retraite ? 161
[Aperçu des aînés 3] Un aperçu des comptes d'un ménage de retraité vivant seul 167
Partie 4 : Relations | Une nouvelle rencontre, une nouvelle vie
Entamez une nouvelle rencontre avec quelque chose que vous aimez 173
Les relations superficielles et simples sont la solution 177
10 principes pour bien vivre et être heureux seul 182
Obtenez de l'aide pour assurer votre sécurité 189
Reconstruire les relations et les souvenirs au lycée 193
La vie conjugale a besoin d'une nouvelle approche 198
[Senior Insight 4] Formation pour développer le pouvoir de vivre seul 203
Partie 5 : La vie quotidienne | Le secret pour être plus heureux en vieillissant
6 secrets pour devenir un maître de son hobby 209
Le pouvoir du bénévolat pour trouver un sens à sa vie 215
4 principes essentiels pour une agriculture réussie 218
7 règles pour une vie quotidienne heureuse 225
Déconstruire les stéréotypes sur l'argent, le travail et la santé 233
3 choses dont vous devez vous débarrasser à la cinquantaine 238
17 choses à faire absolument à 60 ans 242
Cinq comptes essentiels : loisirs, culture, santé, amis et argent. 255
[Senior Insight 5] Quel âge avez-vous dans votre cœur ? 260
Référence 265
Image détaillée
.jpg)
Dans le livre
Entrée
Le Japon est le plus ancien pays du monde.
Un homme sur quatre et une femme sur trois ont 65 ans ou plus.
En chiffres, cela représente plus de 35 millions de personnes.
Ce groupe important de personnes âgées est en train de devenir le courant dominant de la société actuelle.
Cette situation est sans précédent dans l'histoire de l'humanité.
Le Japon consacre une part importante de son budget gouvernemental de 100 000 milliards de yens au soutien de la santé et du bien-être de ce groupe démographique majoritaire.
Je me demande si cette situation peut perdurer.
Mais d’un autre côté, il y a aussi « l’espoir » et « l’attente ».
Sur les 35 millions de personnes âgées, au moins la moitié sont des « jeunes seniors ».
Également appelé senior actif.
En particulier, les retraités de la génération du baby-boom, connus sous le nom de « génération Dankai », font sentir leur présence dans la société japonaise, qui connaît un vieillissement accéléré.
Ils sont en meilleure santé que les jeunes, plus stables financièrement que les adultes actifs et tissent de nouveaux liens dans des communautés diverses.
En 2007, ces super-seniors, ces « nouveaux humains », ont pris leur retraite en masse à l'âge de 60 ans.
À l'époque, les médias japonais ont largement relayé l'information concernant le choc social que provoquerait leur départ massif, le qualifiant de « problème de 2007 ».
Parallèlement au débat socio-économique sur la perte de ressources humaines talentueuses, des inquiétudes ont également été soulevées concernant le « précipice de la retraite » pour les jeunes seniors et les contre-mesures à mettre en œuvre.
Les retraités qui considéraient leur travail comme primordial, au point d'être qualifiés de « puristes » et de « citoyens à temps partiel » connaissant parfaitement leur lieu de travail mais ignorant tout de leur lieu de résidence, étaient inondés de conseils bienveillants par la société tout entière, y compris le gouvernement, les collectivités locales, les médias, le monde universitaire, les entreprises et les associations, comme s'il s'agissait de consultants.
Nous avons présenté diverses idées de « réinsertion à la retraite » qui, nous l'espérons, s'intégreront harmonieusement dans la communauté.
--- pp.7-8
Créez votre propre « refuge » chez vous.
Une chose à ne surtout pas faire après la retraite, c'est de rester assis dans le salon toute la journée.
Si vous faites cela, votre femme commencera à vous maltraiter et vous risquez d'être traité comme un « gros déchet ».
Si vous ne voulez pas vivre de telles journées, le mieux est de disparaître du champ de vision de votre femme le plus souvent possible.
Pour disparaître du champ de vision de votre femme, il vous faut une « cachette » où dissimuler votre corps.
Mais la cachette n'a pas forcément besoin d'être loin.
Une solution consiste à créer chez soi un espace rien qu'à soi, où personne ne viendra interférer.
Profitons de cette sensation de liberté loin du travail dans cet espace.
Dans mon propre refuge, je peux m'allonger, mettre un film que j'ai envie de regarder et grignoter quelques en-cas.
Au Japon, de nombreux retraités réaménagent leur maison pour créer des refuges après leur retraite, utilisant souvent les chambres de leurs enfants indépendants.
--- pp.33-34
Rompre, jeter, rompre
Dansari signifie littéralement couper (斷) les choses qui ne sont pas nécessaires dans la vie quotidienne, jeter hardiment (捨) les objets inutiles et se séparer (離) de l'attachement aux choses.
Ce concept, issu de la philosophie du yoga prônant la cessation, l'abandon et la séparation de l'activité, vise à se libérer des obsessions et à atteindre un état de paix intérieure. L'auteure Hideko Yamashita a connu un grand succès en intégrant cette philosophie à ses pratiques quotidiennes de nettoyage et d'organisation.
Dansari a bénéficié d'une grande attention sociale car il a suscité une forte sympathie de la part de la génération Dankai, qui était confrontée à une retraite massive à l'époque.
L'essence de Dansari peut se résumer ainsi : « Jetez, et vous gagnerez. »
Il ne s'agit pas d'une habitude de vie basée sur la « soustraction » pour organiser ses affaires personnelles, mais d'une philosophie d'« addition » qui permet d'accéder à une nouvelle sérénité en se libérant de son obsession pour les possessions passées.
Cette philosophie sert également de guide à ceux qui approchent de la retraite pour leur permettre de vivre une seconde vie épanouissante.
En effet, le processus de choix des objets personnels à jeter et de ceux à conserver permet de réfléchir à sa vie actuelle.
--- p.43
Réinsertion professionnelle : Ces personnes n'y parviendront pas.
Le type de senior le plus souvent « négligé » en matière de réinsertion professionnelle est celui « qui fait preuve d'un orgueil démesuré et d'un manque d'humilité ».
Lorsque vous décrochez un nouvel emploi, votre position et d'autres avantages seront moindres qu'auparavant, mais les personnes trop fières ont du mal à accepter cette réalité.
De plus, avec un caractère obstiné, il est difficile de réagir avec souplesse dans les situations où l'on doit recevoir des instructions de la part de subordonnés.
Comparer sa situation actuelle à son emploi précédent ou être obsédé par ses anciens postes ou relations est un point rédhibitoire sur le marché du travail.
De plus, ceux qui « manquent de compréhension des rôles ou des devoirs », dont les « compétences et les connaissances sont restées figées dans le passé » et ceux qui « sont en mauvaise santé » sont plus susceptibles de devenir des personnes âgées ignorées.
À l'inverse, les profils les plus compétitifs sur le marché du réemploi sont ceux qui possèdent une expertise et des compétences pratiques exceptionnelles.
Les candidats possédant des connaissances et une expérience approfondies sont également considérés comme prioritaires pour le recrutement de cadres supérieurs.
Outre ces aptitudes, une personnalité brillante, une énergie débordante, le sens de l'équilibre et la flexibilité d'esprit ont été identifiés comme les vertus d'un « senior utile ».
Meister 60 souligne que la capacité à saisir rapidement son rôle et à communiquer avec les jeunes managers sont également des facteurs clés de succès en matière de réinsertion professionnelle.
--- pp.76-77
6 ennemis qui menacent la retraite : les maisons invendables
L'adage « Si vous n'avez pas d'argent à la retraite, vous pouvez vendre votre maison et en tirer profit » est depuis longtemps dépassé au Japon.
L'un des problèmes qui préoccupent aujourd'hui le Japon, pays dont la population vieillit, est le nombre croissant de logements vides.
Au Japon, la proportion de logements vacants parmi tous les ménages a dépassé la moyenne nationale de 13 %.
Le nombre total de maisons est d'environ 60 millions, dont environ 7,8 millions sont des « maisons abandonnées » où personne ne vit.
Certes, les maisons vides sont concentrées dans les zones rurales plutôt que dans les villes, mais le problème des maisons vides dans le centre de Tokyo a atteint un point où il ne peut plus être ignoré.
Certains bureaux d'arrondissement de Tokyo accordent même des subventions à des organisations qui gèrent ou démolissent les maisons vides afin de tenter de résoudre le problème.
Le problème des logements vacants témoigne du fait que l'époque où l'immobilier servait de fonds de retraite au Japon est révolue.
Les experts immobiliers sont convaincus que, dans cette situation, la valeur des actifs immobiliers continuera inévitablement de diminuer.
Alors, que devons-nous faire ?
La bonne réponse est : « Si vous pouvez le vendre, il vaut mieux le vendre maintenant. »
L'explication est que, sauf s'il s'agit d'un terrain de premier choix dans le centre de Tokyo ou d'une zone spéciale présentant des perspectives de développement intéressantes, vendre maintenant est le meilleur moyen de réaliser un profit, même si c'est décevant.
Certains prévoient que les prix de l'immobilier au Japon baisseront de 2 % par an au cours des 20 prochaines années.
Les perspectives immobilières de la société coréenne, qui est sur le point d'entrer dans une société hyper-vieillissante, doivent également être envisagées dans une perspective à long terme.
--- pp.143-144
Entamez une nouvelle rencontre avec quelque chose que vous aimez.
L'argument avancé par Chizuko Ueno, professeure émérite à l'Université de Tokyo, sociologue et spécialiste du vieillissement de la population, est tout à fait intéressant.
Le fait d'avoir un abonnement auprès d'un tiers ne signifie pas que vous devez forcément essayer de bien vous entendre avec vos voisins.
L'avantage de l'urbanisation, c'est qu'on n'a plus à supporter les voisins qu'on n'aime pas.
Il est judicieux de nouer des « partenariats ciblés » en fonction de la situation.
Ce qui ressort particulièrement de ses propos, c'est l'expression « partenariat axé sur un objectif précis », qui désigne les relations interpersonnelles qui se développent dans différents domaines de la vie quotidienne après la retraite.
Le professeur Ueno explique que les partenariats ciblés, ou relations avec des tiers, sont des « rassemblements liés à la vie quotidienne » dont il a besoin, tels que « des partenariats culturels, des partenariats avec des groupes professionnels, des partenariats sportifs et des partenariats dans le domaine de la restauration ».
Par exemple, dans le cas des partenariats culturels, le fait de segmenter le genre en culture traditionnelle, opéra, théâtre et cinéma, et de faire accompagner le public par un professionnel du domaine pour fournir des commentaires, constitue également une relation avec un tiers.
Le professeur Ueno souligne que, lors de la mise en place de tels partenariats ciblés, il convient de veiller à ne pas interférer avec les intérêts des membres.
Parce que les intérêts particuliers n'ont pas une grande importance lors des réunions de retraités.
La « Troisième Théorie des Relations Humaines » est une excellente « stratégie pour une retraite heureuse », non seulement pour les hommes retraités, mais aussi pour les personnes célibataires, y compris les femmes vivant seules.
L’importance de développer des liens en dehors du travail, une troisième forme de relation humaine, comme l’ont souligné des experts japonais en matière de retraite, est un point que les retraités coréens devraient également prendre en compte.
--- p.175
10 principes pour bien vivre et être heureux seul
Être capable de réagir rapidement en cas d'urgence est un élément clé pour une retraite réussie en solitaire.
En cas d'accident ou d'urgence médicale survenant dans la vie quotidienne, la personne qui peut nous aider immédiatement est probablement un voisin qui habite près de chez nous.
Si vous apprenez à bien connaître les gens qui vivent autour de chez vous, vous pourrez obtenir d'eux plus d'aide que de vos proches en cas de problème.
Pour cette raison, la quatrième règle à suivre est de toujours saluer ses voisins en premier.
Dans les appartements du centre-ville, même les voisins vivant au même étage, et a fortiori dans le même immeuble, ne se saluent souvent pas.
Cependant, personne ne s'en offusquerait ni ne s'en offusquerait si l'autre personne le saluait d'abord chaleureusement.
Désormais, chaque fois que nous nous croisons dans l'ascenseur, faisons au moins un simple signe de tête.
Un simple bonjour peut contribuer à rapprocher les voisins.
Cinquièmement, vous devriez faire vos achats dans les zones commerciales à proximité.
Utilisons activement le quartier commerçant près de chez nous et tissons des liens avec les personnes qui y travaillent.
En faisant vos achats, en discutant et en apprenant à vous connaître, vous bénéficierez également d'informations actualisées sur la communauté locale.
Sixièmement, vous devez participer activement aux événements locaux.
Il faut beaucoup de courage pour se présenter soudainement à un événement communautaire local.
Mais prenons notre courage à deux mains et lançons-nous.
Cela élargira votre réseau de retraite.
Profiter d'événements comme les festivals locaux pour s'impliquer dans les activités communautaires locales est également un bon moyen de commencer.
--- pp.185-186
S'entraîner pour développer la force de vivre seul
Si voyager seul n'est pas possible, aller dans un café d'un endroit inconnu où vous n'êtes jamais allé et passer un peu de temps seul, ou aller seul à une exposition ou à un spectacle pour profiter pleinement d'un moment pour soi sont d'excellents moyens de cultiver sa solitude.
Bien sûr, on peut passer du temps seul chez soi, mais il n'est pas facile de réfléchir sérieusement à soi-même dans un lieu familier.
La solitude naît du temps passé dans des lieux inconnus, aussi loin que possible de sa routine quotidienne.
Le professeur Hosaka affirme que la rédaction d'une autobiographie est également efficace pour développer la capacité à vivre seul.
En fait, au Japon, le nombre de personnes qui écrivent leur propre histoire, c'est-à-dire le récit de leur propre vie, est en augmentation.
Selon eux, en écrivant leur autobiographie, ils découvrent des aspects d'eux-mêmes qu'ils n'avaient jamais imaginés.
Cela vous permettra de vous immerger dans votre propre vie et, à mesure que votre attitude face à la vie évoluera, cela vous aidera à développer la capacité de tolérer la solitude.
Un autre avantage de rédiger une autobiographie est qu'elle vous donne l'occasion de rêver à nouveau à des choses que vous n'avez pas pu faire ou que vous avez regrettées de votre vivant.
Si vous faites cela, la longue seconde moitié de votre vie qui suivra se transformera en une période propice pour le mettre en pratique.
Naturellement, vous pourrez vous réjouir de la vieillesse qui viendra après la retraite.
--- pp.204-205
Choses à faire absolument à 60 ans pour ne pas le regretter
N'oubliez pas la joie d'être un homme ou une femme : on dit que les personnes conscientes de leur masculinité ou de leur féminité et celles qui ne le sont pas éprouvent des joies de vivre à des degrés divers.
On dit aussi que les personnes qui se considèrent comme sensuelles, hommes ou femmes, vivent plus longtemps.
Il est également important de ressentir le bonheur que procure le contact physique.
Le contact physique, comme être tenu dans les bras ou étreint, réduit le stress et augmente le sentiment de sécurité.
Continuons à créer du temps pour redevenir un homme et une femme tout en ressentant cela.
Investissez dans l'avenir et répandez l'amour : Enfin, je vous encourage à investir dans les enfants et les jeunes.
Transmettre son savoir et son argent à de jeunes talents témoigne de la vie que l'on a menée.
Cela présente aussi le double avantage de permettre de se faire des amis plus jeunes.
Répandre l'amour autour de soi est également essentiel pour une retraite heureuse.
Pensez aux visages de vos amis, de vos connaissances et de vos collègues qui vous ont soutenu et aidé tout au long de votre vie.
Et n'oublions pas que ma vie a mûri grâce à ma relation avec eux.
Ce sera un sentiment de gratitude.
N'oubliez ensuite pas de leur exprimer votre gratitude.
Et surtout, aimez-vous toujours.
Le Japon est le plus ancien pays du monde.
Un homme sur quatre et une femme sur trois ont 65 ans ou plus.
En chiffres, cela représente plus de 35 millions de personnes.
Ce groupe important de personnes âgées est en train de devenir le courant dominant de la société actuelle.
Cette situation est sans précédent dans l'histoire de l'humanité.
Le Japon consacre une part importante de son budget gouvernemental de 100 000 milliards de yens au soutien de la santé et du bien-être de ce groupe démographique majoritaire.
Je me demande si cette situation peut perdurer.
Mais d’un autre côté, il y a aussi « l’espoir » et « l’attente ».
Sur les 35 millions de personnes âgées, au moins la moitié sont des « jeunes seniors ».
Également appelé senior actif.
En particulier, les retraités de la génération du baby-boom, connus sous le nom de « génération Dankai », font sentir leur présence dans la société japonaise, qui connaît un vieillissement accéléré.
Ils sont en meilleure santé que les jeunes, plus stables financièrement que les adultes actifs et tissent de nouveaux liens dans des communautés diverses.
En 2007, ces super-seniors, ces « nouveaux humains », ont pris leur retraite en masse à l'âge de 60 ans.
À l'époque, les médias japonais ont largement relayé l'information concernant le choc social que provoquerait leur départ massif, le qualifiant de « problème de 2007 ».
Parallèlement au débat socio-économique sur la perte de ressources humaines talentueuses, des inquiétudes ont également été soulevées concernant le « précipice de la retraite » pour les jeunes seniors et les contre-mesures à mettre en œuvre.
Les retraités qui considéraient leur travail comme primordial, au point d'être qualifiés de « puristes » et de « citoyens à temps partiel » connaissant parfaitement leur lieu de travail mais ignorant tout de leur lieu de résidence, étaient inondés de conseils bienveillants par la société tout entière, y compris le gouvernement, les collectivités locales, les médias, le monde universitaire, les entreprises et les associations, comme s'il s'agissait de consultants.
Nous avons présenté diverses idées de « réinsertion à la retraite » qui, nous l'espérons, s'intégreront harmonieusement dans la communauté.
--- pp.7-8
Créez votre propre « refuge » chez vous.
Une chose à ne surtout pas faire après la retraite, c'est de rester assis dans le salon toute la journée.
Si vous faites cela, votre femme commencera à vous maltraiter et vous risquez d'être traité comme un « gros déchet ».
Si vous ne voulez pas vivre de telles journées, le mieux est de disparaître du champ de vision de votre femme le plus souvent possible.
Pour disparaître du champ de vision de votre femme, il vous faut une « cachette » où dissimuler votre corps.
Mais la cachette n'a pas forcément besoin d'être loin.
Une solution consiste à créer chez soi un espace rien qu'à soi, où personne ne viendra interférer.
Profitons de cette sensation de liberté loin du travail dans cet espace.
Dans mon propre refuge, je peux m'allonger, mettre un film que j'ai envie de regarder et grignoter quelques en-cas.
Au Japon, de nombreux retraités réaménagent leur maison pour créer des refuges après leur retraite, utilisant souvent les chambres de leurs enfants indépendants.
--- pp.33-34
Rompre, jeter, rompre
Dansari signifie littéralement couper (斷) les choses qui ne sont pas nécessaires dans la vie quotidienne, jeter hardiment (捨) les objets inutiles et se séparer (離) de l'attachement aux choses.
Ce concept, issu de la philosophie du yoga prônant la cessation, l'abandon et la séparation de l'activité, vise à se libérer des obsessions et à atteindre un état de paix intérieure. L'auteure Hideko Yamashita a connu un grand succès en intégrant cette philosophie à ses pratiques quotidiennes de nettoyage et d'organisation.
Dansari a bénéficié d'une grande attention sociale car il a suscité une forte sympathie de la part de la génération Dankai, qui était confrontée à une retraite massive à l'époque.
L'essence de Dansari peut se résumer ainsi : « Jetez, et vous gagnerez. »
Il ne s'agit pas d'une habitude de vie basée sur la « soustraction » pour organiser ses affaires personnelles, mais d'une philosophie d'« addition » qui permet d'accéder à une nouvelle sérénité en se libérant de son obsession pour les possessions passées.
Cette philosophie sert également de guide à ceux qui approchent de la retraite pour leur permettre de vivre une seconde vie épanouissante.
En effet, le processus de choix des objets personnels à jeter et de ceux à conserver permet de réfléchir à sa vie actuelle.
--- p.43
Réinsertion professionnelle : Ces personnes n'y parviendront pas.
Le type de senior le plus souvent « négligé » en matière de réinsertion professionnelle est celui « qui fait preuve d'un orgueil démesuré et d'un manque d'humilité ».
Lorsque vous décrochez un nouvel emploi, votre position et d'autres avantages seront moindres qu'auparavant, mais les personnes trop fières ont du mal à accepter cette réalité.
De plus, avec un caractère obstiné, il est difficile de réagir avec souplesse dans les situations où l'on doit recevoir des instructions de la part de subordonnés.
Comparer sa situation actuelle à son emploi précédent ou être obsédé par ses anciens postes ou relations est un point rédhibitoire sur le marché du travail.
De plus, ceux qui « manquent de compréhension des rôles ou des devoirs », dont les « compétences et les connaissances sont restées figées dans le passé » et ceux qui « sont en mauvaise santé » sont plus susceptibles de devenir des personnes âgées ignorées.
À l'inverse, les profils les plus compétitifs sur le marché du réemploi sont ceux qui possèdent une expertise et des compétences pratiques exceptionnelles.
Les candidats possédant des connaissances et une expérience approfondies sont également considérés comme prioritaires pour le recrutement de cadres supérieurs.
Outre ces aptitudes, une personnalité brillante, une énergie débordante, le sens de l'équilibre et la flexibilité d'esprit ont été identifiés comme les vertus d'un « senior utile ».
Meister 60 souligne que la capacité à saisir rapidement son rôle et à communiquer avec les jeunes managers sont également des facteurs clés de succès en matière de réinsertion professionnelle.
--- pp.76-77
6 ennemis qui menacent la retraite : les maisons invendables
L'adage « Si vous n'avez pas d'argent à la retraite, vous pouvez vendre votre maison et en tirer profit » est depuis longtemps dépassé au Japon.
L'un des problèmes qui préoccupent aujourd'hui le Japon, pays dont la population vieillit, est le nombre croissant de logements vides.
Au Japon, la proportion de logements vacants parmi tous les ménages a dépassé la moyenne nationale de 13 %.
Le nombre total de maisons est d'environ 60 millions, dont environ 7,8 millions sont des « maisons abandonnées » où personne ne vit.
Certes, les maisons vides sont concentrées dans les zones rurales plutôt que dans les villes, mais le problème des maisons vides dans le centre de Tokyo a atteint un point où il ne peut plus être ignoré.
Certains bureaux d'arrondissement de Tokyo accordent même des subventions à des organisations qui gèrent ou démolissent les maisons vides afin de tenter de résoudre le problème.
Le problème des logements vacants témoigne du fait que l'époque où l'immobilier servait de fonds de retraite au Japon est révolue.
Les experts immobiliers sont convaincus que, dans cette situation, la valeur des actifs immobiliers continuera inévitablement de diminuer.
Alors, que devons-nous faire ?
La bonne réponse est : « Si vous pouvez le vendre, il vaut mieux le vendre maintenant. »
L'explication est que, sauf s'il s'agit d'un terrain de premier choix dans le centre de Tokyo ou d'une zone spéciale présentant des perspectives de développement intéressantes, vendre maintenant est le meilleur moyen de réaliser un profit, même si c'est décevant.
Certains prévoient que les prix de l'immobilier au Japon baisseront de 2 % par an au cours des 20 prochaines années.
Les perspectives immobilières de la société coréenne, qui est sur le point d'entrer dans une société hyper-vieillissante, doivent également être envisagées dans une perspective à long terme.
--- pp.143-144
Entamez une nouvelle rencontre avec quelque chose que vous aimez.
L'argument avancé par Chizuko Ueno, professeure émérite à l'Université de Tokyo, sociologue et spécialiste du vieillissement de la population, est tout à fait intéressant.
Le fait d'avoir un abonnement auprès d'un tiers ne signifie pas que vous devez forcément essayer de bien vous entendre avec vos voisins.
L'avantage de l'urbanisation, c'est qu'on n'a plus à supporter les voisins qu'on n'aime pas.
Il est judicieux de nouer des « partenariats ciblés » en fonction de la situation.
Ce qui ressort particulièrement de ses propos, c'est l'expression « partenariat axé sur un objectif précis », qui désigne les relations interpersonnelles qui se développent dans différents domaines de la vie quotidienne après la retraite.
Le professeur Ueno explique que les partenariats ciblés, ou relations avec des tiers, sont des « rassemblements liés à la vie quotidienne » dont il a besoin, tels que « des partenariats culturels, des partenariats avec des groupes professionnels, des partenariats sportifs et des partenariats dans le domaine de la restauration ».
Par exemple, dans le cas des partenariats culturels, le fait de segmenter le genre en culture traditionnelle, opéra, théâtre et cinéma, et de faire accompagner le public par un professionnel du domaine pour fournir des commentaires, constitue également une relation avec un tiers.
Le professeur Ueno souligne que, lors de la mise en place de tels partenariats ciblés, il convient de veiller à ne pas interférer avec les intérêts des membres.
Parce que les intérêts particuliers n'ont pas une grande importance lors des réunions de retraités.
La « Troisième Théorie des Relations Humaines » est une excellente « stratégie pour une retraite heureuse », non seulement pour les hommes retraités, mais aussi pour les personnes célibataires, y compris les femmes vivant seules.
L’importance de développer des liens en dehors du travail, une troisième forme de relation humaine, comme l’ont souligné des experts japonais en matière de retraite, est un point que les retraités coréens devraient également prendre en compte.
--- p.175
10 principes pour bien vivre et être heureux seul
Être capable de réagir rapidement en cas d'urgence est un élément clé pour une retraite réussie en solitaire.
En cas d'accident ou d'urgence médicale survenant dans la vie quotidienne, la personne qui peut nous aider immédiatement est probablement un voisin qui habite près de chez nous.
Si vous apprenez à bien connaître les gens qui vivent autour de chez vous, vous pourrez obtenir d'eux plus d'aide que de vos proches en cas de problème.
Pour cette raison, la quatrième règle à suivre est de toujours saluer ses voisins en premier.
Dans les appartements du centre-ville, même les voisins vivant au même étage, et a fortiori dans le même immeuble, ne se saluent souvent pas.
Cependant, personne ne s'en offusquerait ni ne s'en offusquerait si l'autre personne le saluait d'abord chaleureusement.
Désormais, chaque fois que nous nous croisons dans l'ascenseur, faisons au moins un simple signe de tête.
Un simple bonjour peut contribuer à rapprocher les voisins.
Cinquièmement, vous devriez faire vos achats dans les zones commerciales à proximité.
Utilisons activement le quartier commerçant près de chez nous et tissons des liens avec les personnes qui y travaillent.
En faisant vos achats, en discutant et en apprenant à vous connaître, vous bénéficierez également d'informations actualisées sur la communauté locale.
Sixièmement, vous devez participer activement aux événements locaux.
Il faut beaucoup de courage pour se présenter soudainement à un événement communautaire local.
Mais prenons notre courage à deux mains et lançons-nous.
Cela élargira votre réseau de retraite.
Profiter d'événements comme les festivals locaux pour s'impliquer dans les activités communautaires locales est également un bon moyen de commencer.
--- pp.185-186
S'entraîner pour développer la force de vivre seul
Si voyager seul n'est pas possible, aller dans un café d'un endroit inconnu où vous n'êtes jamais allé et passer un peu de temps seul, ou aller seul à une exposition ou à un spectacle pour profiter pleinement d'un moment pour soi sont d'excellents moyens de cultiver sa solitude.
Bien sûr, on peut passer du temps seul chez soi, mais il n'est pas facile de réfléchir sérieusement à soi-même dans un lieu familier.
La solitude naît du temps passé dans des lieux inconnus, aussi loin que possible de sa routine quotidienne.
Le professeur Hosaka affirme que la rédaction d'une autobiographie est également efficace pour développer la capacité à vivre seul.
En fait, au Japon, le nombre de personnes qui écrivent leur propre histoire, c'est-à-dire le récit de leur propre vie, est en augmentation.
Selon eux, en écrivant leur autobiographie, ils découvrent des aspects d'eux-mêmes qu'ils n'avaient jamais imaginés.
Cela vous permettra de vous immerger dans votre propre vie et, à mesure que votre attitude face à la vie évoluera, cela vous aidera à développer la capacité de tolérer la solitude.
Un autre avantage de rédiger une autobiographie est qu'elle vous donne l'occasion de rêver à nouveau à des choses que vous n'avez pas pu faire ou que vous avez regrettées de votre vivant.
Si vous faites cela, la longue seconde moitié de votre vie qui suivra se transformera en une période propice pour le mettre en pratique.
Naturellement, vous pourrez vous réjouir de la vieillesse qui viendra après la retraite.
--- pp.204-205
Choses à faire absolument à 60 ans pour ne pas le regretter
N'oubliez pas la joie d'être un homme ou une femme : on dit que les personnes conscientes de leur masculinité ou de leur féminité et celles qui ne le sont pas éprouvent des joies de vivre à des degrés divers.
On dit aussi que les personnes qui se considèrent comme sensuelles, hommes ou femmes, vivent plus longtemps.
Il est également important de ressentir le bonheur que procure le contact physique.
Le contact physique, comme être tenu dans les bras ou étreint, réduit le stress et augmente le sentiment de sécurité.
Continuons à créer du temps pour redevenir un homme et une femme tout en ressentant cela.
Investissez dans l'avenir et répandez l'amour : Enfin, je vous encourage à investir dans les enfants et les jeunes.
Transmettre son savoir et son argent à de jeunes talents témoigne de la vie que l'on a menée.
Cela présente aussi le double avantage de permettre de se faire des amis plus jeunes.
Répandre l'amour autour de soi est également essentiel pour une retraite heureuse.
Pensez aux visages de vos amis, de vos connaissances et de vos collègues qui vous ont soutenu et aidé tout au long de votre vie.
Et n'oublions pas que ma vie a mûri grâce à ma relation avec eux.
Ce sera un sentiment de gratitude.
N'oubliez ensuite pas de leur exprimer votre gratitude.
Et surtout, aimez-vous toujours.
--- pp.252-253
Avis de l'éditeur
« Rapport sur l’avenir de la vie des seniors dans une société hyper-vieillie »
La « technique de la retraite » découverte au Japon, un pays qui nous a précédés
Qu'est-ce que la retraite ?
Un premier aperçu de la liberté à un âge avancé ? Une récompense pour une vie de difficultés ? Une seconde chance ? Pourtant, comme en témoignent les futurs retraités rencontrés sur les forums en ligne et dans les articles de presse,
Soudain, je me suis sentie comme une « réfugiée » dérivant dans l'immensité de l'océan.
On appelle ça « le deuxième acte de la vie », mais c'est arrivé au point où je n'arrive plus à dormir à cause du désespoir et de l'angoisse de ne savoir où me tourner.
Alors, à quoi ressemble la « vraie vie » des personnes qui vivent déjà après leur retraite ?
Si nous savions à l'avance ce qui les inquiétait et comment ils réagiraient, ne serions-nous pas en mesure de nous préparer plus en détail ?
Les retraités japonais, dont le pays est entré dans une société vieillissante 20 à 30 ans plus tôt que le nôtre et qui ont connu une société hyper-vieillissante et des départs à la retraite massifs plus de 10 ans plus tôt, déclarent :
La réalité de la retraite, qui a été une surprise, représente véritablement un « grand changement dans la vie quotidienne ».
Quand j'ouvre les yeux le matin, je n'ai nulle part où aller, et quand je rencontre des gens, je n'ai pas de cartes de visite à distribuer.
Il n'est plus nécessaire de s'approcher du bureau où vous passiez la majeure partie de votre journée, et les alentours de votre maison deviennent votre espace de vie.
J'ai perdu le contact avec mes anciens collègues, avec qui je parlais souvent de me retrouver pour un repas.
L'auteur, chercheur principal spécialisé dans les tendances et chroniqueur sur la retraite, explique qu'il souhaitait apporter de la « clarté » à ces futurs retraités.
Je pensais qu'en présentant des expériences concrètes et des analyses de données plutôt que de vaines histoires de réussite, je pourrais dissiper ce sentiment de désarroi.
Alors j'ai pensé au Japon.
L'auteur, un « expert du Japon » qui a travaillé comme correspondant à Tokyo et rédacteur en chef des affaires internationales pour un média, a analysé la réalité des retraités baby-boomers japonais non seulement à travers des journaux et des magazines, mais aussi des enquêtes, des statistiques et des cas concrets, et les a inclus dans ce livre.
Adoptez le mode «retraite» pour voir la vie sous un autre angle !
En examinant les préoccupations des futurs retraités et les réflexions des retraités japonais, une idée me vient à l'esprit.
« La retraite n'est-elle pas synonyme d'un avenir de malheurs prédestinés, quelles que soient les précautions prises ? » Cependant, si c'est ainsi que vous envisagez les « changements de vie après la retraite », vous devriez vous poser une autre question.
Même si notre mode de vie est passé à un « mode de vie » plus axé sur le style de vie, ne percevons-nous pas encore le monde à travers le prisme du « mode employé de bureau » ?
L'enseignement que l'auteur de ce livre a tiré de l'expérience de retraités dans la société japonaise du vieillissement accéléré peut se résumer en un mot : « Adoptez le mode retraite pour votre vision de la vie. »
En d'autres termes, on ne peut profiter d'une retraite heureuse que si l'on fait face à la réalité après la retraite et que l'on change de perspective en conséquence.
Alors, que devons-nous savoir précisément et sous quel angle devons-nous l'examiner ?
L'auteur a analysé avec minutie les regrets déchirants des retraités, les changements auxquels ils étaient confrontés dans leur vie quotidienne et leurs méthodes d'adaptation uniques qui ont bouleversé les idées reçues, et les a organisées en 42 règles.
Elle se divise globalement en cinq thèmes.
Premièrement, changez votre rapport à l'argent, ce qui est plus important que l'épargne.
Lorsque vous prenez votre retraite, votre salaire régulier disparaît et vous devez vivre avec des ressources limitées.
Peu importe le niveau de préparation, des accidents et incidents imprévisibles peuvent survenir, il est donc impossible de ne pas ressentir d'anxiété.
Les experts affirment donc que si l'épargne est importante, changer son rapport à l'argent l'est encore plus.
Pour changer votre rapport à l'argent, vous devez d'abord déterminer « précisément » combien vous possédez.
La meilleure solution consiste pour les couples à organiser une « réunion budgétaire pour la retraite » une fois par an, en commençant avant la retraite.
Si vous identifiez dès maintenant les problèmes liés à la planification de vos actifs de retraite, vous pouvez également préparer des mesures correctives.
L'étape suivante consiste à réduire le « niveau de dépenses » de la famille en fonction de la situation budgétaire du ménage.
Si le nombre de « chansons d’occasion » ne cesse d’augmenter, l’expression « vieux pauvres » deviendra inévitable.
La troisième consiste à « réduire » son style de vie.
Faire un « grand tri » en se débarrassant des objets et meubles inutiles peut également avoir pour effet d'organiser votre vie.
D'autres bons conseils pour changer votre sens financier incluent l'utilisation d'argent liquide pour rompre l'habitude des achats impulsifs, la révision et le changement de votre assurance tous les 2 à 3 ans, et le fait de ne pas dépenser d'argent inutile pour vos enfants et petits-enfants (pp. 154-160).
Deuxièmement, si vous voulez retrouver un emploi, jetez votre carte de visite et retirez votre insigne de grade.
Certains retraités, lorsqu'ils recherchent un nouvel emploi, rédigent leur CV en se vantant de leur « expérience », de leur « ancien poste » et de leurs « excellentes relations », qui n'ont rien à envier à celles des jeunes, promettant de contribuer à l'entreprise.
Mais saviez-vous que les cadres des grandes entreprises figurent en tête de liste des « groupes à risque en matière de réinsertion professionnelle » ?
Cela signifie plutôt qu’un « passé brillant » constitue un obstacle sur le marché du réemploi (page 74).
Ce que le marché exige réellement des « demandeurs d'emploi plus âgés », c'est une « personnalité » différente et une attitude « ouverte ».
Qu’est-ce que cela signifie exactement ? Premièrement, il s’agit de « la capacité à établir des relations interpersonnelles ».
En effet, même si vous êtes âgé, vous pouvez facilement vous intégrer à l'organisation existante et éviter les conflits avec vos supérieurs plus jeunes.
La seconde est de « ne pas utiliser l’âge comme excuse ou prétexte ».
Une erreur fréquente chez les demandeurs d'emploi d'âge moyen est de se plaindre : « À mon âge ? » lorsqu'ils n'aiment pas le travail qu'on leur confie ou lorsqu'ils n'apprécient pas l'attitude des autres.
Si vous avez déjà revu vos exigences à la baisse, vous ne devriez pas vous soucier de « l'image » et simplement penser que « le travail, c'est le travail ».
Troisièmement, « abordez toujours les choses avec une attitude reconnaissante ».
Pouvoir continuer à travailler en vieillissant est en fin de compte possible grâce au soutien de notre entourage, notamment de nos collègues et de notre famille.
Si vous faites toujours preuve d’enthousiasme pour les nouvelles tâches avec une attitude reconnaissante, vos collègues et supérieurs ressentiront un « charme humain » à votre égard (pp. 104-108).
Troisièmement, établir une « troisième relation humaine » au-delà des liens directs ou de sang.
Même si vous travaillez pour la même entreprise toute votre vie, la plupart de vos relations interpersonnelles au sein de votre lieu de travail, appelées « liens professionnels », prendront probablement fin à votre retraite.
Mais avec l'âge, plus que tout, les relations humaines deviennent le « soutien » de la vie.
En conséquence, les retraités recommandent de créer une « troisième relation humaine » pour éliminer le « manque de relations » (p. 175).
La première méthode que je recommande est celle des « débuts locaux ».
Lorsque vous faites la navette pour aller au travail, vous avez rarement l'occasion d'échanger avec les gens de votre quartier.
Mais après la retraite, cette « ville-dortoir » se transforme en « ville de vie » où l'on passe la plupart de son temps.
Participer à divers événements communautaires peut offrir des « opportunités d’emploi » non seulement par le biais d’amis du quartier, mais aussi par le biais de réseaux d’information locaux (pp. 178-181).
La deuxième recommandation est celle d’un « groupe de loisirs ».
Cependant, il est pratiquement impossible pour les employés de bureau qui ne font que se déplacer entre leur domicile et leur travail de rejoindre un groupe de loisirs dès leur retraite.
Vous devriez commencer à découvrir vos propres goûts pendant que vous travaillez encore, et trouver des passe-temps qui dureront toute une vie en participant à des cours d'une journée ou à des communautés en ligne (pp. 209-214).
Il y a aussi des points à prendre en compte lors de la formation de ces « relations de type retraite ».
Tout d'abord, ne ressortez pas vos anciennes « cartes de visite d'entreprise ».
Le statut social n'est rien de plus qu'un atout acquis grâce à votre emploi actuel, un passé révolu qui disparaît à la retraite.
Afficher son titre en disant des choses comme « Avant, j'étais comme ça » ne fait que créer un sentiment de malaise.
Deuxièmement, et c’est surprenant, « être trop proche ou intime est également interdit ».
Pour durer, vous devez maintenir une « relation superficielle et simple » sans créer de conflits d’intérêts ni accorder de faveurs inutiles (pp. 180-181).
Quatrièmement, cultivez la « solitude » nécessaire pour traverser les 100 000 heures qui suivront votre retraite.
« C’est comme se retrouver seul sur une île déserte. » Ceux qui ont passé la moitié de leur vie à s’activer au sein d’organisations, de l’école au travail, décrivent souvent ainsi ce qu’ils ressentent après leur retraite.
Mais il n'y a vraiment aucun moyen d'échapper à la solitude chez les personnes âgées.
Dans une relation qui s'étiole d'année en année, nous devons faire face à un profond sentiment de solitude.
Alors, le fait de multiplier les relations et d'être plus actif pourrait-il résoudre ce problème ? Les experts répondent par la négative.
On dit plutôt qu'on peut mener une vie plus épanouissante après la retraite en développant la « force d'endurer la solitude », c'est-à-dire la « solitude ».
Alors, comment développer concrètement cette capacité à être seul ?
La première option consiste à partir en « voyage en solo ».
Passer du temps seul en voyageant permet de réfléchir profondément à sa vie et de découvrir sa véritable nature.
Ce type d'introspection accroît la solitude et la maturité humaine.
Si voyager est difficile, visiter seul(e) des cafés, des expositions ou des spectacles dans des lieux inconnus est également une option.
L’idée est qu’il ne s’agit pas d’un « espace familier », mais d’un « espace inconnu », loin du quotidien.
Ce n'est qu'alors que vous pourrez vous regarder « sérieusement ».
La troisième solution consiste à écrire une « autobiographie ».
Réfléchir à l’histoire de votre vie peut vous amener à découvrir des aspects de vous-même que vous n’auriez jamais imaginés possibles, et peut même vous offrir l’occasion de rêver à nouveau à des rêves oubliés (pp. 203-205).
Cinquièmement, trouvez votre propre façon de coexister avec votre maladie chronique et votre propre façon de rester en bonne santé.
Lorsque nous atteignons l'âge de la retraite, le premier changement que nous ressentons sur notre peau est le « vieillissement ».
Comme nous ne faisons que des allers-retours entre notre domicile et notre travail, notre force physique est faible, et la plupart des personnes de plus de 50 ans finissent par souffrir d'au moins une maladie chronique.
Bien sûr, il est important de préserver sa santé par l'exercice physique et une alimentation contrôlée, mais les retraités conseillent, pour vivre longtemps, d'envisager la santé à un âge avancé d'un point de vue réaliste et d'adapter son comportement en conséquence.
Le premier conseil est d'accepter que le vieillissement soit un processus naturel.
Si vous utilisez des « technologies artificielles » non naturelles ou si vous « essayez de rajeunir » parce que votre corps vieillit, cela nuira à votre santé.
Il existe aussi des résultats de recherche qui montrent que les personnes qui « acceptent activement » le vieillissement vivent plus longtemps et en meilleure santé.
Le deuxième conseil est de « vivre au quotidien avec l'inconfort ».
En vieillissant, nous avons tendance à ne rechercher que le confort.
Ils choisissent de moins bouger et de moins réfléchir, en se disant : « À cet âge-là, pourquoi s'en soucier ? »
La démence peut être prévenue en menant une vie qui sollicite davantage la « tête et le corps », par exemple en trouvant et en effectuant des « tâches qui utilisent les mains » et en diversifiant la hauteur des seuils de porte dans la décoration intérieure de la maison (pp. 236-237).
Le troisième conseil est le suivant : si vous souffrez d'une maladie incurable, apprenez à vivre avec.
Plutôt que d’être entravé par la maladie, si vous pratiquez « l’art de gérer la maladie », votre qualité de vie changera (p. 251).
Quelles sont les recommandations sanitaires à suivre jusqu'à la fin de la vie ?
Les retraités affirment que conserver un corps capable de maintenir sa dignité ultime, c'est-à-dire de « déféquer soi-même », est la chose la plus importante.
En conséquence, l’« estime de soi » des personnes âgées est affectée, et il existe une grande différence dans le coût des soins (pp. 145-146).
Les « petites choses » deviennent de puissantes « armes » après la retraite
Ce livre ne traite d'aucun secret « spécial » de gestion d'actifs ni de « grands » discours sur l'art de vivre qui vous permettraient de profiter d'une retraite confortable.
Il est plutôt rempli de « compétences de vie » tirées des expériences de retraités, telles que « sortez de la maison quoi qu’il arrive », « décidez la veille au soir de ce que vous devez faire pour la journée » et « renseignez-vous et faites vous-même le ménage » pour éviter d’être traité comme « une grosse poubelle » par votre femme (pp. 226-232).
Mais ceux qui ont un peu vécu savent.
Au final, le bonheur se crée en accumulant ces « petites choses ».
Dans cet ouvrage, l'auteur décrit avec sérénité les « changements de vie après la retraite » à travers les témoignages de personnes âgées et grâce à des statistiques et des chiffres clairs.
Ce faisant, vous pourrez déterminer par vous-même ce qui vous manque et ce que vous possédez.
Cela vous aide également à vous forger votre propre vision claire de la vie en vous offrant une nouvelle perspective sur la seconde moitié de votre existence.
Il va de soi que ce processus permet d'échapper à une anxiété et à des inquiétudes diffuses.
La définition d'une « retraite réussie » varie d'une personne à l'autre.
Certaines personnes sèment la peur en disant : « Vous devez avoir au moins quelques centaines de millions de wons pour votre retraite » et « Vous devez commencer à vous préparer dès l'âge de 00 ans au plus tard ».
Mais peu de personnes remplissent toutes les conditions.
Une « vieillesse heureuse » viendra lorsque vous analyserez votre situation et créerez un nouveau mode de vie en fonction de celle-ci.
La « technique de la retraite » découverte au Japon, un pays qui nous a précédés
Qu'est-ce que la retraite ?
Un premier aperçu de la liberté à un âge avancé ? Une récompense pour une vie de difficultés ? Une seconde chance ? Pourtant, comme en témoignent les futurs retraités rencontrés sur les forums en ligne et dans les articles de presse,
Soudain, je me suis sentie comme une « réfugiée » dérivant dans l'immensité de l'océan.
On appelle ça « le deuxième acte de la vie », mais c'est arrivé au point où je n'arrive plus à dormir à cause du désespoir et de l'angoisse de ne savoir où me tourner.
Alors, à quoi ressemble la « vraie vie » des personnes qui vivent déjà après leur retraite ?
Si nous savions à l'avance ce qui les inquiétait et comment ils réagiraient, ne serions-nous pas en mesure de nous préparer plus en détail ?
Les retraités japonais, dont le pays est entré dans une société vieillissante 20 à 30 ans plus tôt que le nôtre et qui ont connu une société hyper-vieillissante et des départs à la retraite massifs plus de 10 ans plus tôt, déclarent :
La réalité de la retraite, qui a été une surprise, représente véritablement un « grand changement dans la vie quotidienne ».
Quand j'ouvre les yeux le matin, je n'ai nulle part où aller, et quand je rencontre des gens, je n'ai pas de cartes de visite à distribuer.
Il n'est plus nécessaire de s'approcher du bureau où vous passiez la majeure partie de votre journée, et les alentours de votre maison deviennent votre espace de vie.
J'ai perdu le contact avec mes anciens collègues, avec qui je parlais souvent de me retrouver pour un repas.
L'auteur, chercheur principal spécialisé dans les tendances et chroniqueur sur la retraite, explique qu'il souhaitait apporter de la « clarté » à ces futurs retraités.
Je pensais qu'en présentant des expériences concrètes et des analyses de données plutôt que de vaines histoires de réussite, je pourrais dissiper ce sentiment de désarroi.
Alors j'ai pensé au Japon.
L'auteur, un « expert du Japon » qui a travaillé comme correspondant à Tokyo et rédacteur en chef des affaires internationales pour un média, a analysé la réalité des retraités baby-boomers japonais non seulement à travers des journaux et des magazines, mais aussi des enquêtes, des statistiques et des cas concrets, et les a inclus dans ce livre.
Adoptez le mode «retraite» pour voir la vie sous un autre angle !
En examinant les préoccupations des futurs retraités et les réflexions des retraités japonais, une idée me vient à l'esprit.
« La retraite n'est-elle pas synonyme d'un avenir de malheurs prédestinés, quelles que soient les précautions prises ? » Cependant, si c'est ainsi que vous envisagez les « changements de vie après la retraite », vous devriez vous poser une autre question.
Même si notre mode de vie est passé à un « mode de vie » plus axé sur le style de vie, ne percevons-nous pas encore le monde à travers le prisme du « mode employé de bureau » ?
L'enseignement que l'auteur de ce livre a tiré de l'expérience de retraités dans la société japonaise du vieillissement accéléré peut se résumer en un mot : « Adoptez le mode retraite pour votre vision de la vie. »
En d'autres termes, on ne peut profiter d'une retraite heureuse que si l'on fait face à la réalité après la retraite et que l'on change de perspective en conséquence.
Alors, que devons-nous savoir précisément et sous quel angle devons-nous l'examiner ?
L'auteur a analysé avec minutie les regrets déchirants des retraités, les changements auxquels ils étaient confrontés dans leur vie quotidienne et leurs méthodes d'adaptation uniques qui ont bouleversé les idées reçues, et les a organisées en 42 règles.
Elle se divise globalement en cinq thèmes.
Premièrement, changez votre rapport à l'argent, ce qui est plus important que l'épargne.
Lorsque vous prenez votre retraite, votre salaire régulier disparaît et vous devez vivre avec des ressources limitées.
Peu importe le niveau de préparation, des accidents et incidents imprévisibles peuvent survenir, il est donc impossible de ne pas ressentir d'anxiété.
Les experts affirment donc que si l'épargne est importante, changer son rapport à l'argent l'est encore plus.
Pour changer votre rapport à l'argent, vous devez d'abord déterminer « précisément » combien vous possédez.
La meilleure solution consiste pour les couples à organiser une « réunion budgétaire pour la retraite » une fois par an, en commençant avant la retraite.
Si vous identifiez dès maintenant les problèmes liés à la planification de vos actifs de retraite, vous pouvez également préparer des mesures correctives.
L'étape suivante consiste à réduire le « niveau de dépenses » de la famille en fonction de la situation budgétaire du ménage.
Si le nombre de « chansons d’occasion » ne cesse d’augmenter, l’expression « vieux pauvres » deviendra inévitable.
La troisième consiste à « réduire » son style de vie.
Faire un « grand tri » en se débarrassant des objets et meubles inutiles peut également avoir pour effet d'organiser votre vie.
D'autres bons conseils pour changer votre sens financier incluent l'utilisation d'argent liquide pour rompre l'habitude des achats impulsifs, la révision et le changement de votre assurance tous les 2 à 3 ans, et le fait de ne pas dépenser d'argent inutile pour vos enfants et petits-enfants (pp. 154-160).
Deuxièmement, si vous voulez retrouver un emploi, jetez votre carte de visite et retirez votre insigne de grade.
Certains retraités, lorsqu'ils recherchent un nouvel emploi, rédigent leur CV en se vantant de leur « expérience », de leur « ancien poste » et de leurs « excellentes relations », qui n'ont rien à envier à celles des jeunes, promettant de contribuer à l'entreprise.
Mais saviez-vous que les cadres des grandes entreprises figurent en tête de liste des « groupes à risque en matière de réinsertion professionnelle » ?
Cela signifie plutôt qu’un « passé brillant » constitue un obstacle sur le marché du réemploi (page 74).
Ce que le marché exige réellement des « demandeurs d'emploi plus âgés », c'est une « personnalité » différente et une attitude « ouverte ».
Qu’est-ce que cela signifie exactement ? Premièrement, il s’agit de « la capacité à établir des relations interpersonnelles ».
En effet, même si vous êtes âgé, vous pouvez facilement vous intégrer à l'organisation existante et éviter les conflits avec vos supérieurs plus jeunes.
La seconde est de « ne pas utiliser l’âge comme excuse ou prétexte ».
Une erreur fréquente chez les demandeurs d'emploi d'âge moyen est de se plaindre : « À mon âge ? » lorsqu'ils n'aiment pas le travail qu'on leur confie ou lorsqu'ils n'apprécient pas l'attitude des autres.
Si vous avez déjà revu vos exigences à la baisse, vous ne devriez pas vous soucier de « l'image » et simplement penser que « le travail, c'est le travail ».
Troisièmement, « abordez toujours les choses avec une attitude reconnaissante ».
Pouvoir continuer à travailler en vieillissant est en fin de compte possible grâce au soutien de notre entourage, notamment de nos collègues et de notre famille.
Si vous faites toujours preuve d’enthousiasme pour les nouvelles tâches avec une attitude reconnaissante, vos collègues et supérieurs ressentiront un « charme humain » à votre égard (pp. 104-108).
Troisièmement, établir une « troisième relation humaine » au-delà des liens directs ou de sang.
Même si vous travaillez pour la même entreprise toute votre vie, la plupart de vos relations interpersonnelles au sein de votre lieu de travail, appelées « liens professionnels », prendront probablement fin à votre retraite.
Mais avec l'âge, plus que tout, les relations humaines deviennent le « soutien » de la vie.
En conséquence, les retraités recommandent de créer une « troisième relation humaine » pour éliminer le « manque de relations » (p. 175).
La première méthode que je recommande est celle des « débuts locaux ».
Lorsque vous faites la navette pour aller au travail, vous avez rarement l'occasion d'échanger avec les gens de votre quartier.
Mais après la retraite, cette « ville-dortoir » se transforme en « ville de vie » où l'on passe la plupart de son temps.
Participer à divers événements communautaires peut offrir des « opportunités d’emploi » non seulement par le biais d’amis du quartier, mais aussi par le biais de réseaux d’information locaux (pp. 178-181).
La deuxième recommandation est celle d’un « groupe de loisirs ».
Cependant, il est pratiquement impossible pour les employés de bureau qui ne font que se déplacer entre leur domicile et leur travail de rejoindre un groupe de loisirs dès leur retraite.
Vous devriez commencer à découvrir vos propres goûts pendant que vous travaillez encore, et trouver des passe-temps qui dureront toute une vie en participant à des cours d'une journée ou à des communautés en ligne (pp. 209-214).
Il y a aussi des points à prendre en compte lors de la formation de ces « relations de type retraite ».
Tout d'abord, ne ressortez pas vos anciennes « cartes de visite d'entreprise ».
Le statut social n'est rien de plus qu'un atout acquis grâce à votre emploi actuel, un passé révolu qui disparaît à la retraite.
Afficher son titre en disant des choses comme « Avant, j'étais comme ça » ne fait que créer un sentiment de malaise.
Deuxièmement, et c’est surprenant, « être trop proche ou intime est également interdit ».
Pour durer, vous devez maintenir une « relation superficielle et simple » sans créer de conflits d’intérêts ni accorder de faveurs inutiles (pp. 180-181).
Quatrièmement, cultivez la « solitude » nécessaire pour traverser les 100 000 heures qui suivront votre retraite.
« C’est comme se retrouver seul sur une île déserte. » Ceux qui ont passé la moitié de leur vie à s’activer au sein d’organisations, de l’école au travail, décrivent souvent ainsi ce qu’ils ressentent après leur retraite.
Mais il n'y a vraiment aucun moyen d'échapper à la solitude chez les personnes âgées.
Dans une relation qui s'étiole d'année en année, nous devons faire face à un profond sentiment de solitude.
Alors, le fait de multiplier les relations et d'être plus actif pourrait-il résoudre ce problème ? Les experts répondent par la négative.
On dit plutôt qu'on peut mener une vie plus épanouissante après la retraite en développant la « force d'endurer la solitude », c'est-à-dire la « solitude ».
Alors, comment développer concrètement cette capacité à être seul ?
La première option consiste à partir en « voyage en solo ».
Passer du temps seul en voyageant permet de réfléchir profondément à sa vie et de découvrir sa véritable nature.
Ce type d'introspection accroît la solitude et la maturité humaine.
Si voyager est difficile, visiter seul(e) des cafés, des expositions ou des spectacles dans des lieux inconnus est également une option.
L’idée est qu’il ne s’agit pas d’un « espace familier », mais d’un « espace inconnu », loin du quotidien.
Ce n'est qu'alors que vous pourrez vous regarder « sérieusement ».
La troisième solution consiste à écrire une « autobiographie ».
Réfléchir à l’histoire de votre vie peut vous amener à découvrir des aspects de vous-même que vous n’auriez jamais imaginés possibles, et peut même vous offrir l’occasion de rêver à nouveau à des rêves oubliés (pp. 203-205).
Cinquièmement, trouvez votre propre façon de coexister avec votre maladie chronique et votre propre façon de rester en bonne santé.
Lorsque nous atteignons l'âge de la retraite, le premier changement que nous ressentons sur notre peau est le « vieillissement ».
Comme nous ne faisons que des allers-retours entre notre domicile et notre travail, notre force physique est faible, et la plupart des personnes de plus de 50 ans finissent par souffrir d'au moins une maladie chronique.
Bien sûr, il est important de préserver sa santé par l'exercice physique et une alimentation contrôlée, mais les retraités conseillent, pour vivre longtemps, d'envisager la santé à un âge avancé d'un point de vue réaliste et d'adapter son comportement en conséquence.
Le premier conseil est d'accepter que le vieillissement soit un processus naturel.
Si vous utilisez des « technologies artificielles » non naturelles ou si vous « essayez de rajeunir » parce que votre corps vieillit, cela nuira à votre santé.
Il existe aussi des résultats de recherche qui montrent que les personnes qui « acceptent activement » le vieillissement vivent plus longtemps et en meilleure santé.
Le deuxième conseil est de « vivre au quotidien avec l'inconfort ».
En vieillissant, nous avons tendance à ne rechercher que le confort.
Ils choisissent de moins bouger et de moins réfléchir, en se disant : « À cet âge-là, pourquoi s'en soucier ? »
La démence peut être prévenue en menant une vie qui sollicite davantage la « tête et le corps », par exemple en trouvant et en effectuant des « tâches qui utilisent les mains » et en diversifiant la hauteur des seuils de porte dans la décoration intérieure de la maison (pp. 236-237).
Le troisième conseil est le suivant : si vous souffrez d'une maladie incurable, apprenez à vivre avec.
Plutôt que d’être entravé par la maladie, si vous pratiquez « l’art de gérer la maladie », votre qualité de vie changera (p. 251).
Quelles sont les recommandations sanitaires à suivre jusqu'à la fin de la vie ?
Les retraités affirment que conserver un corps capable de maintenir sa dignité ultime, c'est-à-dire de « déféquer soi-même », est la chose la plus importante.
En conséquence, l’« estime de soi » des personnes âgées est affectée, et il existe une grande différence dans le coût des soins (pp. 145-146).
Les « petites choses » deviennent de puissantes « armes » après la retraite
Ce livre ne traite d'aucun secret « spécial » de gestion d'actifs ni de « grands » discours sur l'art de vivre qui vous permettraient de profiter d'une retraite confortable.
Il est plutôt rempli de « compétences de vie » tirées des expériences de retraités, telles que « sortez de la maison quoi qu’il arrive », « décidez la veille au soir de ce que vous devez faire pour la journée » et « renseignez-vous et faites vous-même le ménage » pour éviter d’être traité comme « une grosse poubelle » par votre femme (pp. 226-232).
Mais ceux qui ont un peu vécu savent.
Au final, le bonheur se crée en accumulant ces « petites choses ».
Dans cet ouvrage, l'auteur décrit avec sérénité les « changements de vie après la retraite » à travers les témoignages de personnes âgées et grâce à des statistiques et des chiffres clairs.
Ce faisant, vous pourrez déterminer par vous-même ce qui vous manque et ce que vous possédez.
Cela vous aide également à vous forger votre propre vision claire de la vie en vous offrant une nouvelle perspective sur la seconde moitié de votre existence.
Il va de soi que ce processus permet d'échapper à une anxiété et à des inquiétudes diffuses.
La définition d'une « retraite réussie » varie d'une personne à l'autre.
Certaines personnes sèment la peur en disant : « Vous devez avoir au moins quelques centaines de millions de wons pour votre retraite » et « Vous devez commencer à vous préparer dès l'âge de 00 ans au plus tard ».
Mais peu de personnes remplissent toutes les conditions.
Une « vieillesse heureuse » viendra lorsque vous analyserez votre situation et créerez un nouveau mode de vie en fonction de celle-ci.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 20 novembre 2024
Nombre de pages, poids, dimensions : 268 pages | 446 g | 150 × 215 × 17 mm
- ISBN13 : 9791193528396
- ISBN10 : 1193528399
Vous aimerez peut-être aussi
카테고리
Langue coréenne
Langue coréenne