
La redécouverte du regret par Daniel Pink
Description
Introduction au livre
Traduit en 27 langues immédiatement après sa publication ! Le nouveau livre de Daniel Pink, penseur du monde des affaires de renommée mondiale, est son premier ouvrage en quatre ans. Le plus grand projet de tous les temps, analysant les regrets de plus de 20 000 personnes dans 105 pays. Un rapport sur les mécanismes internes d'un être humain, qui évolue grâce à sa capacité unique à regretter. Livre de l'année 2022 d'Amazon * Recommandé par le Wall Street Journal * Recommandé par le Washington Post Un best-seller du New York Times, un livre de l'année du Financial Times et un livre parmi les plus attendus de 2022 selon Goodreads. Les lectures incontournables de Forbes en 2022 * J. P. Morgan 2022 Lectures essentielles * Inc. Sélection de livres incontournables de 2022 Daniel Pink, futuriste et penseur en affaires de renommée mondiale qui a inspiré des générations, revient avec un nouvel ouvrage après quatre ans d'absence. Le nouveau sujet qu'il a abordé était l'émotion que les humains cherchent le plus à éviter : le regret. L'auteur, un penseur du monde des affaires de longue date qui a abordé des sujets pointus comme la motivation, la persuasion et le timing, a élargi son champ d'action au nouveau domaine du pouvoir émotionnel, approfondissant ainsi sa compréhension de l'humanité. Daniel Pink ouvre son documentaire sur la vie pleine de regrets d'Édith Piaf, la reine de la chanson célèbre pour son titre « Non, je ne regrette rien », et sur les regrets de jeunes du monde entier qui se sont fait tatouer « Aucun regret », montrant à quel point nous nous trompons sur la nature du regret. En synthétisant toutes les recherches menées à ce jour sur le regret dans les domaines de la psychologie, des neurosciences et de l'économie, et en y ajoutant les résultats de deux projets menés par l'auteur lui-même, cet ouvrage révèle les « quatre regrets fondamentaux » de l'être humain. Selon Daniel Pink, le regret est ce qui rend les humains humains et constitue la clé du développement humain. La capacité de regretter est une sorte de privilège que seuls les animaux supérieurs possèdent. Cette capacité a permis aux humains de devenir supérieurs aux autres animaux. Le regret n'est pas une émotion à éviter, mais plutôt une émotion à « optimiser » et à utiliser. Nous avons bâti ce que nous sommes aujourd'hui sur les regrets d'hier. Demain, je serai pareil. Ce livre apporte la preuve scientifique de l'extraordinaire capacité de l'humanité à s'améliorer, et propose avec espoir de regretter sans crainte ses erreurs et d'aller de l'avant volontairement en tant qu'être meilleur. |
- Vous pouvez consulter un aperçu du contenu du livre.
Aperçu
indice
Lecture recommandée | Comment regretter intelligemment - Jaeseung Jeong (neuroscientifique)
Introduction | À l'attention des lecteurs coréens
Partie 1 Regret Revoir
Chapitre 1 : L’expression « Je ne regrette rien » est un non-sens qui ruine une vie.
Chapitre 2 : Pourquoi le regret nous rend humains
Chapitre 3 : « Au moins » et « Si j'avais »
Chapitre 4 : Pourquoi les regrets nous rendent meilleurs
Partie 2 : Explorer les regrets
Chapitre 5 : La surface du regret
Chapitre 6 : Quatre regrets majeurs
Chapitre 7 : Regrets sur les fondations_Si j'avais fait ça
Chapitre 8 : Regrets liés à l'audace – Si j'avais pris un risque
Chapitre 9 : Regrets moraux_Si j'avais fait le bon choix
Chapitre 10 : Regrets relationnels : Si j’avais tendu la main
Chapitre 11 Opportunités et obligations
Partie 3 : Utiliser les regrets
Chapitre 12 Annuler (Ctrl+Z) et « Au moins » faire
Chapitre 13 : Révélation de soi, bienveillance envers soi-même et distanciation de soi
Chapitre 14 Cadre d'optimisation du regret
Faire son coming out | Regrets et salut
Remerciements
Note du traducteur
principal
Introduction | À l'attention des lecteurs coréens
Partie 1 Regret Revoir
Chapitre 1 : L’expression « Je ne regrette rien » est un non-sens qui ruine une vie.
Chapitre 2 : Pourquoi le regret nous rend humains
Chapitre 3 : « Au moins » et « Si j'avais »
Chapitre 4 : Pourquoi les regrets nous rendent meilleurs
Partie 2 : Explorer les regrets
Chapitre 5 : La surface du regret
Chapitre 6 : Quatre regrets majeurs
Chapitre 7 : Regrets sur les fondations_Si j'avais fait ça
Chapitre 8 : Regrets liés à l'audace – Si j'avais pris un risque
Chapitre 9 : Regrets moraux_Si j'avais fait le bon choix
Chapitre 10 : Regrets relationnels : Si j’avais tendu la main
Chapitre 11 Opportunités et obligations
Partie 3 : Utiliser les regrets
Chapitre 12 Annuler (Ctrl+Z) et « Au moins » faire
Chapitre 13 : Révélation de soi, bienveillance envers soi-même et distanciation de soi
Chapitre 14 Cadre d'optimisation du regret
Faire son coming out | Regrets et salut
Remerciements
Note du traducteur
principal
Image détaillée
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Dans le livre
Le tatouage que Telles s'est fait faire ce jour-là était presque identique à celui que Bruno Santos s'était fait tatouer à Lisbonne, au Portugal, en 2013.
Santos, à l'insu de Chase, Batista et Teles, est un cadre des ressources humaines dans une certaine entreprise.
Un après-midi, frustré par son travail, il a quitté le bureau en trombe et s'est dirigé directement vers le salon de tatouage.
Il avait également une phrase de trois syllabes tatouée sur son avant-bras droit.
Ces quatre personnes vivent sur trois continents.
Ils ont tous des tatouages composés des deux mots suivants :
« Aucun regret. »
---Extrait du chapitre 1 : « Je ne regrette rien » est un non-sens qui ruine la vie
Les êtres humains peuvent visiter le passé et le futur par la pensée.
Et nous pouvons parler de choses qui ne se sont jamais produites.
Nous sommes des voyageurs temporels chevronnés et des conteurs talentueux.
Ces deux capacités forment une double hélice cognitive qui engendre des regrets dans la vie.
(…) La combinaison du voyage dans le temps et de la fiction est un superpouvoir humain.
De même qu'il est difficile d'imaginer une méduse composer un sonnet ou un raton laveur recâbler un lampadaire, il est difficile d'imaginer une autre espèce que l'être humain capable de tâches aussi complexes.
En revanche, nous exerçons facilement ce superpouvoir.
En réalité, cette capacité est si profondément ancrée dans le cerveau humain que seuls les enfants, dont le cerveau n’est pas encore pleinement développé, et les adultes ayant subi des lésions cérébrales suite à une maladie ou un traumatisme, en sont dépourvus. (…) C’est pourquoi la plupart des enfants ne comprennent pas la notion de regret avant l’âge de six ans.
Mais dès l'âge de huit ans, la capacité d'anticiper les regrets se développe également.
Et durant l'adolescence, les capacités cognitives nécessaires pour éprouver des regrets sont pleinement développées.
Le regret est le signe d'un esprit sain et mature.
---Extrait du « Chapitre 2 : Pourquoi le regret nous rend humains »
Les affirmations contrefactuelles comme « au moins » peuvent protéger vos sentiments dans le présent, mais elles mènent rarement à de meilleures décisions ou à de meilleurs résultats à l'avenir.
Les affirmations contrefactuelles comme « si seulement je l'avais fait » peuvent nous faire nous sentir plus mal sur le moment, mais elles peuvent améliorer notre vie plus tard.
Voilà la clé.
Le regret est un récit contrefactuel classique ascendant (en fin de compte une pensée du type « et si »).
Les scientifiques découvrent que la source du pouvoir du regret déjoue le calcul traditionnel douleur/plaisir.
Le regret a pour but de nous faire nous sentir encore plus mal.
Car en nous faisant nous sentir mal aujourd'hui, nous pouvons nous aider à faire mieux demain.
---Extrait du chapitre 3 « Au moins » et « Si je l'avais fait »
Si les regrets fondamentaux découlent d'un manque de planification, de travail acharné, d'exécution et de construction de bases solides pour la vie, les regrets audacieux découlent d'un manque d'utilisation de ces bases comme tremplin vers une vie plus abondante.
L’audace. Le regret peut naître de l’accumulation de décisions et d’indécisions, ou il peut exploser à la suite d’un seul élément déclencheur.
Mais quelle que soit son origine, la question qu'elle nous pose est toujours la même.
Faut-il jouer la sécurité ou prendre un risque ? L’audace : le regret survient lorsqu’on choisit la sécurité.
Faire des choix sûrs peut vous apporter une certaine tranquillité d'esprit au début.
Car les changements auxquels nous sommes confrontés peuvent sembler trop importants, trop perturbateurs, trop complexes et trop difficiles.
Mais au final, ce choix nous fait souffrir car il déclenche un raisonnement contrefactuel selon lequel si nous avions pris une décision plus audacieuse, le résultat aurait été plus satisfaisant.
Santos, à l'insu de Chase, Batista et Teles, est un cadre des ressources humaines dans une certaine entreprise.
Un après-midi, frustré par son travail, il a quitté le bureau en trombe et s'est dirigé directement vers le salon de tatouage.
Il avait également une phrase de trois syllabes tatouée sur son avant-bras droit.
Ces quatre personnes vivent sur trois continents.
Ils ont tous des tatouages composés des deux mots suivants :
« Aucun regret. »
---Extrait du chapitre 1 : « Je ne regrette rien » est un non-sens qui ruine la vie
Les êtres humains peuvent visiter le passé et le futur par la pensée.
Et nous pouvons parler de choses qui ne se sont jamais produites.
Nous sommes des voyageurs temporels chevronnés et des conteurs talentueux.
Ces deux capacités forment une double hélice cognitive qui engendre des regrets dans la vie.
(…) La combinaison du voyage dans le temps et de la fiction est un superpouvoir humain.
De même qu'il est difficile d'imaginer une méduse composer un sonnet ou un raton laveur recâbler un lampadaire, il est difficile d'imaginer une autre espèce que l'être humain capable de tâches aussi complexes.
En revanche, nous exerçons facilement ce superpouvoir.
En réalité, cette capacité est si profondément ancrée dans le cerveau humain que seuls les enfants, dont le cerveau n’est pas encore pleinement développé, et les adultes ayant subi des lésions cérébrales suite à une maladie ou un traumatisme, en sont dépourvus. (…) C’est pourquoi la plupart des enfants ne comprennent pas la notion de regret avant l’âge de six ans.
Mais dès l'âge de huit ans, la capacité d'anticiper les regrets se développe également.
Et durant l'adolescence, les capacités cognitives nécessaires pour éprouver des regrets sont pleinement développées.
Le regret est le signe d'un esprit sain et mature.
---Extrait du « Chapitre 2 : Pourquoi le regret nous rend humains »
Les affirmations contrefactuelles comme « au moins » peuvent protéger vos sentiments dans le présent, mais elles mènent rarement à de meilleures décisions ou à de meilleurs résultats à l'avenir.
Les affirmations contrefactuelles comme « si seulement je l'avais fait » peuvent nous faire nous sentir plus mal sur le moment, mais elles peuvent améliorer notre vie plus tard.
Voilà la clé.
Le regret est un récit contrefactuel classique ascendant (en fin de compte une pensée du type « et si »).
Les scientifiques découvrent que la source du pouvoir du regret déjoue le calcul traditionnel douleur/plaisir.
Le regret a pour but de nous faire nous sentir encore plus mal.
Car en nous faisant nous sentir mal aujourd'hui, nous pouvons nous aider à faire mieux demain.
---Extrait du chapitre 3 « Au moins » et « Si je l'avais fait »
Si les regrets fondamentaux découlent d'un manque de planification, de travail acharné, d'exécution et de construction de bases solides pour la vie, les regrets audacieux découlent d'un manque d'utilisation de ces bases comme tremplin vers une vie plus abondante.
L’audace. Le regret peut naître de l’accumulation de décisions et d’indécisions, ou il peut exploser à la suite d’un seul élément déclencheur.
Mais quelle que soit son origine, la question qu'elle nous pose est toujours la même.
Faut-il jouer la sécurité ou prendre un risque ? L’audace : le regret survient lorsqu’on choisit la sécurité.
Faire des choix sûrs peut vous apporter une certaine tranquillité d'esprit au début.
Car les changements auxquels nous sommes confrontés peuvent sembler trop importants, trop perturbateurs, trop complexes et trop difficiles.
Mais au final, ce choix nous fait souffrir car il déclenche un raisonnement contrefactuel selon lequel si nous avions pris une décision plus audacieuse, le résultat aurait été plus satisfaisant.
---Extrait du chapitre 8 : Audace et regret – Si j’avais pris le risque »
Avis de l'éditeur
Comment le regret devient un privilège humain
Seuls les humains regardent en arrière, regrettent et évoluent.
Le secret de l'humanité : s'améliorer grâce au pouvoir du regret
« Tu veux vivre sans regrets ? C’est absurde. » Tout le monde rêve d’une vie sans regrets.
Je veux devenir quelqu'un doté d'un mental fort, capable de se détacher sereinement du passé et d'aller de l'avant sans regrets.
Cependant, Daniel Pink souligne que ce raisonnement est erroné.
De retour après quatre ans d'absence, il soutient dans cet ouvrage que le regret est une capacité particulière que seuls les humains possèdent, et que les humains ont continué à évoluer grâce à cette capacité à regretter.
Le regret prend naissance dans deux capacités humaines uniques.
Premièrement, nous avons la capacité de « voyager dans le temps », de visiter le passé et le futur par la pensée.
Deuxièmement, nous avons la capacité de « raconter des histoires », de parler de choses qui ne se sont jamais réellement produites.
Lorsque ces deux capacités se rencontrent, un phénomène surprenant se produit : le regret.
Cela implique de remonter le temps, de nier ce qui s'est réellement passé, de faire des choix différents, puis de revenir au présent et d'imaginer la satisfaction que l'on ressentirait maintenant si le passé était changé.
Il s'agit d'un pouvoir quasi surnaturel.
De même qu'il est difficile d'imaginer une méduse composer de la musique ou un raton laveur effectuer des travaux d'électricité, il est difficile d'imaginer une autre espèce que l'être humain capable de tâches aussi complexes.
En revanche, nous exerçons facilement ce superpouvoir.
En fait, cette capacité est si profondément ancrée dans le cerveau humain que des études ont montré que les seules personnes qui en sont dépourvues sont les enfants de moins de six ans, dont le cerveau n'est pas complètement développé, et les adultes ayant subi des lésions cérébrales dues à une maladie ou à une blessure.
En clair, les personnes qui n'ont aucun regret n'ont pas un mental d'acier.
Il s'agit généralement de personnes atteintes de maladies graves.
Autrement dit, tous les adultes normaux dotés d'un cerveau sain le regrettent.
Contrairement à notre désir d'éviter les regrets, le regret est l'une des émotions les plus courantes et les plus fréquemment mentionnées chez les êtres humains.
D'après l'enquête, le regret était la deuxième émotion la plus courante.
L'émotion dominante était l'amour (et par conséquent, l'émotion négative dominante était le regret).
Pourtant, nous voulons fuir les regrets.
Parce que les regrets sont trop douloureux.
Lorsque le superpouvoir du regret s'active, un processus de « comparaison » se met en place en nous, dans lequel nous pensons que si nous avions fait des choix différents dans le passé, nous aurions pu profiter d'un meilleur présent, et un processus de « culpabilisation » se met en place, dans lequel nous ne pouvons nous empêcher de nous blâmer car c'est nous qui avons fait ces choix.
Y a-t-il quelque chose de plus amer que la comparaison et l'auto-reproche ? La douleur est si intense que nous nous berçons d'illusions en croyant n'avoir aucun regret.
Mais c'est un mensonge.
Selon l'American Regret Project (2021) de l'auteur, 82 % des personnes interrogées regrettaient d'utiliser le fil dentaire beaucoup plus souvent que de se brosser les dents.
Alors pourquoi les humains ont-ils développé la capacité de regretter ? Sommes-nous des masochistes autodestructeurs ? Non.
Nous sommes des organismes programmés pour survivre.
La douleur du regret renforce notre capacité à améliorer nos vies.
Le but du regret est de nous faire nous sentir terriblement mal.
Pour que cela permette de faire de meilleurs choix demain.
Le secret du regret, c'est qu'il nous aide à nous améliorer en utilisant la douleur qui nous déchire les os comme un tremplin, et c'est ainsi que nous devenons de meilleurs êtres.
Quel est votre plus grand regret dans la vie ?
Vos regrets vous révèlent ce que vous désirez.
Le plus grand « projet sur les regrets » jamais réalisé, qui a recueilli les regrets de plus de 20 000 personnes à travers le monde et les quatre principaux regrets.
Le regret étant l'une des émotions les plus courantes chez l'être humain, il s'exprime de bien des manières.
Après avoir analysé les recherches sur le regret en psychologie, en neurosciences et en économie, l'auteur a mené deux projets afin de mieux comprendre la nature du regret.
Il s'agit du « American Regret Project » mentionné ci-dessus, qui a interrogé 4 824 Américains, et du « World Regret Survey (www.worldregretsurvey.com) », qui a recueilli des témoignages auprès de 16 000 personnes dans 105 pays.
L'auteur a catégorisé et analysé de nombreux regrets, identifié leur structure profonde et résumé les regrets les plus courants ressentis par les êtres humains en « quatre regrets fondamentaux ».
Premièrement, les regrets fondamentaux concernent des domaines qui constituent le socle de notre vie, tels que la santé, les biens et l'éducation, comme « Si seulement j'avais fait plus d'exercice » ou « Si seulement j'avais épargné plus régulièrement ».
Ce regret, lié à l'intégrité, montre que nous sommes des êtres qui recherchons le bien-être physique et la sécurité matérielle.
Deuxièmement, les regrets liés à l'audace sont des regrets qui surviennent lorsqu'on anticipe qu'on aurait pu accomplir davantage en prenant une décision plus audacieuse, comme « Si seulement je l'avais invitée à sortir » ou « Si seulement j'avais créé une entreprise à ce moment-là ».
Ce regret, lié au courage, montre que nous sommes des êtres qui aspirent à la croissance.
Troisièmement, les regrets moraux sont les regrets qui surviennent lorsqu'on fait quelque chose qui va à l'encontre de sa conscience, comme par exemple : « Si seulement je n'avais pas menti » ou « Si seulement je n'avais pas harcelé cet enfant ».
Ce regret est un peu plus complexe que d'autres car nous avons tous des normes morales différentes, et cela montre que nous sommes des êtres qui recherchons le bien.
Quatrièmement, les regrets liés aux relations sont des regrets qui surviennent lorsque des relations précieuses avec des conjoints, des parents, des enfants ou des amis sont rompues ou endommagées, comme « J’aurais aimé dire à mes parents que je les aimais » ou « J’aurais aimé contacter cet ami en premier ».
C’est le plus fréquent des quatre regrets fondamentaux, et il montre que nous sommes des êtres qui recherchons l’amour par-dessus tout.
En conclusion, aucune émotion ne révèle autant qui nous sommes que le regret.
Nous recherchons la stabilité comme fondement solide du bien-être matériel, physique et spirituel.
Nous espérons explorer et progresser en entreprenant de nouvelles choses et en agissant avec audace.
Nous voulons faire ce qui est juste (respecter nos engagements moraux, être de bonnes personnes).
Nous aspirons à créer des liens avec les autres pour nouer des amitiés et des relations familiales unies par l'amour.
Ainsi, l'émotion négative du regret agit paradoxalement comme un miroir qui montre une direction positive dans la vie.
Ne minimisez pas vos regrets ; optimisez-les.
Le cadre d'optimisation des regrets : vers le meilleur choix
Alors, comment exploiter son potentiel sans craindre les regrets ?
L'auteur divise la réaction en deux types : « le regret qui s'est déjà produit » et « le regret qui devrait se produire » mais qui ne s'est pas encore produit.
L'auteur recommande de suivre un processus en trois étapes – « divulgation de soi, compassion envers soi-même et prise de distance avec soi-même » – pour les regrets déjà survenus.
Puisqu'il n'est possible de développer des stratégies appropriées qu'après avoir pleinement intégré le regret, je soutiens qu'il faut l'accepter pleinement en passant par une phase d'introspection où l'on révèle son regret, et une phase d'autocompassion où l'on prend conscience du caractère courant et normal de ce regret.
Cela montre qu'il est possible d'élaborer une stratégie judicieuse en prenant du recul et en analysant ses regrets, par exemple en réfléchissant aux conseils que l'on donnerait à quelqu'un d'autre qui éprouverait les mêmes regrets, ou en imaginant les choix que l'on ferait si l'on repensait au présent dans 10 ans.
En attendant, permettez-moi tout d'abord de lancer un avertissement important concernant les regrets à prévoir.
En prévoyant les regrets, nous pouvons créer un avenir meilleur, mais si nous nous laissons absorber par les prédictions, nous risquons de rester passifs, d'éviter les décisions et les risques, car nous cherchons uniquement à minimiser les regrets.
Par conséquent, nous proposons un cadre qui « optimise » le regret plutôt que de le minimiser.
Le « cadre d'optimisation des regrets » de l'auteur est le suivant :
Si la décision que vous devez prendre maintenant n'implique aucun de vos quatre principaux regrets, simplifiez-vous la vie et contentez-vous d'une satisfaction modérée.
Cette décision ne vous laissera aucun regret majeur dans la vie.
Si vous éprouvez des difficultés avec l'un des quatre regrets principaux, réfléchissez à ceci :
Projetez-vous dans un futur précis et anticipez laquelle de vos décisions actuelles vous amènera à exprimer l'un de vos quatre principaux regrets.
Le choix que vous ferez après tout ce temps sera la meilleure décision.
Notre vie quotidienne est composée de centaines de décisions.
Certaines sont essentielles à notre bonheur, mais beaucoup sont insignifiantes.
Comprendre cette différence peut faire toute la différence.
Quand on sait ce qu'on regrette vraiment, on découvre ce à quoi on tient vraiment.
Le regret nous montre le chemin d'une vie réussie.
Seuls les humains regardent en arrière, regrettent et évoluent.
Le secret de l'humanité : s'améliorer grâce au pouvoir du regret
« Tu veux vivre sans regrets ? C’est absurde. » Tout le monde rêve d’une vie sans regrets.
Je veux devenir quelqu'un doté d'un mental fort, capable de se détacher sereinement du passé et d'aller de l'avant sans regrets.
Cependant, Daniel Pink souligne que ce raisonnement est erroné.
De retour après quatre ans d'absence, il soutient dans cet ouvrage que le regret est une capacité particulière que seuls les humains possèdent, et que les humains ont continué à évoluer grâce à cette capacité à regretter.
Le regret prend naissance dans deux capacités humaines uniques.
Premièrement, nous avons la capacité de « voyager dans le temps », de visiter le passé et le futur par la pensée.
Deuxièmement, nous avons la capacité de « raconter des histoires », de parler de choses qui ne se sont jamais réellement produites.
Lorsque ces deux capacités se rencontrent, un phénomène surprenant se produit : le regret.
Cela implique de remonter le temps, de nier ce qui s'est réellement passé, de faire des choix différents, puis de revenir au présent et d'imaginer la satisfaction que l'on ressentirait maintenant si le passé était changé.
Il s'agit d'un pouvoir quasi surnaturel.
De même qu'il est difficile d'imaginer une méduse composer de la musique ou un raton laveur effectuer des travaux d'électricité, il est difficile d'imaginer une autre espèce que l'être humain capable de tâches aussi complexes.
En revanche, nous exerçons facilement ce superpouvoir.
En fait, cette capacité est si profondément ancrée dans le cerveau humain que des études ont montré que les seules personnes qui en sont dépourvues sont les enfants de moins de six ans, dont le cerveau n'est pas complètement développé, et les adultes ayant subi des lésions cérébrales dues à une maladie ou à une blessure.
En clair, les personnes qui n'ont aucun regret n'ont pas un mental d'acier.
Il s'agit généralement de personnes atteintes de maladies graves.
Autrement dit, tous les adultes normaux dotés d'un cerveau sain le regrettent.
Contrairement à notre désir d'éviter les regrets, le regret est l'une des émotions les plus courantes et les plus fréquemment mentionnées chez les êtres humains.
D'après l'enquête, le regret était la deuxième émotion la plus courante.
L'émotion dominante était l'amour (et par conséquent, l'émotion négative dominante était le regret).
Pourtant, nous voulons fuir les regrets.
Parce que les regrets sont trop douloureux.
Lorsque le superpouvoir du regret s'active, un processus de « comparaison » se met en place en nous, dans lequel nous pensons que si nous avions fait des choix différents dans le passé, nous aurions pu profiter d'un meilleur présent, et un processus de « culpabilisation » se met en place, dans lequel nous ne pouvons nous empêcher de nous blâmer car c'est nous qui avons fait ces choix.
Y a-t-il quelque chose de plus amer que la comparaison et l'auto-reproche ? La douleur est si intense que nous nous berçons d'illusions en croyant n'avoir aucun regret.
Mais c'est un mensonge.
Selon l'American Regret Project (2021) de l'auteur, 82 % des personnes interrogées regrettaient d'utiliser le fil dentaire beaucoup plus souvent que de se brosser les dents.
Alors pourquoi les humains ont-ils développé la capacité de regretter ? Sommes-nous des masochistes autodestructeurs ? Non.
Nous sommes des organismes programmés pour survivre.
La douleur du regret renforce notre capacité à améliorer nos vies.
Le but du regret est de nous faire nous sentir terriblement mal.
Pour que cela permette de faire de meilleurs choix demain.
Le secret du regret, c'est qu'il nous aide à nous améliorer en utilisant la douleur qui nous déchire les os comme un tremplin, et c'est ainsi que nous devenons de meilleurs êtres.
Quel est votre plus grand regret dans la vie ?
Vos regrets vous révèlent ce que vous désirez.
Le plus grand « projet sur les regrets » jamais réalisé, qui a recueilli les regrets de plus de 20 000 personnes à travers le monde et les quatre principaux regrets.
Le regret étant l'une des émotions les plus courantes chez l'être humain, il s'exprime de bien des manières.
Après avoir analysé les recherches sur le regret en psychologie, en neurosciences et en économie, l'auteur a mené deux projets afin de mieux comprendre la nature du regret.
Il s'agit du « American Regret Project » mentionné ci-dessus, qui a interrogé 4 824 Américains, et du « World Regret Survey (www.worldregretsurvey.com) », qui a recueilli des témoignages auprès de 16 000 personnes dans 105 pays.
L'auteur a catégorisé et analysé de nombreux regrets, identifié leur structure profonde et résumé les regrets les plus courants ressentis par les êtres humains en « quatre regrets fondamentaux ».
Premièrement, les regrets fondamentaux concernent des domaines qui constituent le socle de notre vie, tels que la santé, les biens et l'éducation, comme « Si seulement j'avais fait plus d'exercice » ou « Si seulement j'avais épargné plus régulièrement ».
Ce regret, lié à l'intégrité, montre que nous sommes des êtres qui recherchons le bien-être physique et la sécurité matérielle.
Deuxièmement, les regrets liés à l'audace sont des regrets qui surviennent lorsqu'on anticipe qu'on aurait pu accomplir davantage en prenant une décision plus audacieuse, comme « Si seulement je l'avais invitée à sortir » ou « Si seulement j'avais créé une entreprise à ce moment-là ».
Ce regret, lié au courage, montre que nous sommes des êtres qui aspirent à la croissance.
Troisièmement, les regrets moraux sont les regrets qui surviennent lorsqu'on fait quelque chose qui va à l'encontre de sa conscience, comme par exemple : « Si seulement je n'avais pas menti » ou « Si seulement je n'avais pas harcelé cet enfant ».
Ce regret est un peu plus complexe que d'autres car nous avons tous des normes morales différentes, et cela montre que nous sommes des êtres qui recherchons le bien.
Quatrièmement, les regrets liés aux relations sont des regrets qui surviennent lorsque des relations précieuses avec des conjoints, des parents, des enfants ou des amis sont rompues ou endommagées, comme « J’aurais aimé dire à mes parents que je les aimais » ou « J’aurais aimé contacter cet ami en premier ».
C’est le plus fréquent des quatre regrets fondamentaux, et il montre que nous sommes des êtres qui recherchons l’amour par-dessus tout.
En conclusion, aucune émotion ne révèle autant qui nous sommes que le regret.
Nous recherchons la stabilité comme fondement solide du bien-être matériel, physique et spirituel.
Nous espérons explorer et progresser en entreprenant de nouvelles choses et en agissant avec audace.
Nous voulons faire ce qui est juste (respecter nos engagements moraux, être de bonnes personnes).
Nous aspirons à créer des liens avec les autres pour nouer des amitiés et des relations familiales unies par l'amour.
Ainsi, l'émotion négative du regret agit paradoxalement comme un miroir qui montre une direction positive dans la vie.
Ne minimisez pas vos regrets ; optimisez-les.
Le cadre d'optimisation des regrets : vers le meilleur choix
Alors, comment exploiter son potentiel sans craindre les regrets ?
L'auteur divise la réaction en deux types : « le regret qui s'est déjà produit » et « le regret qui devrait se produire » mais qui ne s'est pas encore produit.
L'auteur recommande de suivre un processus en trois étapes – « divulgation de soi, compassion envers soi-même et prise de distance avec soi-même » – pour les regrets déjà survenus.
Puisqu'il n'est possible de développer des stratégies appropriées qu'après avoir pleinement intégré le regret, je soutiens qu'il faut l'accepter pleinement en passant par une phase d'introspection où l'on révèle son regret, et une phase d'autocompassion où l'on prend conscience du caractère courant et normal de ce regret.
Cela montre qu'il est possible d'élaborer une stratégie judicieuse en prenant du recul et en analysant ses regrets, par exemple en réfléchissant aux conseils que l'on donnerait à quelqu'un d'autre qui éprouverait les mêmes regrets, ou en imaginant les choix que l'on ferait si l'on repensait au présent dans 10 ans.
En attendant, permettez-moi tout d'abord de lancer un avertissement important concernant les regrets à prévoir.
En prévoyant les regrets, nous pouvons créer un avenir meilleur, mais si nous nous laissons absorber par les prédictions, nous risquons de rester passifs, d'éviter les décisions et les risques, car nous cherchons uniquement à minimiser les regrets.
Par conséquent, nous proposons un cadre qui « optimise » le regret plutôt que de le minimiser.
Le « cadre d'optimisation des regrets » de l'auteur est le suivant :
Si la décision que vous devez prendre maintenant n'implique aucun de vos quatre principaux regrets, simplifiez-vous la vie et contentez-vous d'une satisfaction modérée.
Cette décision ne vous laissera aucun regret majeur dans la vie.
Si vous éprouvez des difficultés avec l'un des quatre regrets principaux, réfléchissez à ceci :
Projetez-vous dans un futur précis et anticipez laquelle de vos décisions actuelles vous amènera à exprimer l'un de vos quatre principaux regrets.
Le choix que vous ferez après tout ce temps sera la meilleure décision.
Notre vie quotidienne est composée de centaines de décisions.
Certaines sont essentielles à notre bonheur, mais beaucoup sont insignifiantes.
Comprendre cette différence peut faire toute la différence.
Quand on sait ce qu'on regrette vraiment, on découvre ce à quoi on tient vraiment.
Le regret nous montre le chemin d'une vie réussie.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date de publication : 15 septembre 2022
Nombre de pages, poids, dimensions : 328 pages | 536 g | 147 × 215 × 20 mm
- ISBN13 : 9788947548441
- ISBN10 : 8947548448
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