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Histoire romaine 1
Histoire romaine 1
Description
Introduction au livre
Rome, le premier empire mondial de l'histoire de l'humanité ! À travers l'ascension et la chute d'un millénaire d'empires antiques qui ont traversé le temps et l'espace, ce livre examine les repères fondamentaux de l'homme moderne vivant au XXe siècle.
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indice
1.
prologue
2.
La naissance de Rome
3.
République romaine
4.
Chronologie
5.
Références
6.
Note du traducteur

Dans le livre
Les Romains eux-mêmes admettent qu'ils sont inférieurs aux Grecs en intelligence, inférieurs aux Celtes et aux Germains en force physique, inférieurs aux Étrusques en prouesses technologiques et inférieurs aux Carthaginois en puissance économique.
--- p.11
En retraçant le déroulement de la guerre et la manière dont ses conséquences ont été gérées, nous pouvons en apprendre davantage sur le caractère des personnes qui ont combattu pendant cette guerre.
La raison pour laquelle la guerre est si souvent représentée dans les écrits historiques n'est pas que l'humanité soit encore engluée dans le mal de la guerre, mais parce que la guerre est un sujet propice à l'écriture historique, ou en d'autres termes, à l'écriture humaine.
En retraçant le déroulement de la guerre et la manière dont ses conséquences ont été gérées, nous pouvons en apprendre davantage sur le caractère des personnes qui ont combattu pendant cette guerre.
La raison pour laquelle la guerre est si souvent représentée dans les écrits historiques n'est pas que l'humanité soit encore engluée dans le mal de la guerre, mais parce que la guerre est un sujet propice à l'écriture historique, ou en d'autres termes, à l'écriture humaine.
--- p.125
Bien qu'ils fussent qualifiés d'otages, le respect pour la culture grecque était si grand chez les Romains de l'époque que les Grecs ne furent ni emprisonnés ni détenus en groupes dans un même lieu.
Les mille Grecs furent chacun confiés à la garde des potentats des différentes villes et villages de la République romaine.
De plus, il existait une liberté de voyager partout en dehors de la Grèce.

Comparé à d'autres, Polybe a eu de la chance.
Polybe, qui servit comme commandant de cavalerie dans la Ligue achéenne, dernière tentative pour préserver l'indépendance grecque, était un ami proche du général romain Scipion Émilien depuis leur séjour en Grèce.
Ainsi, grâce aux efforts de Scipion, l'otage Polybe fut remis à Scipion à Rome.

Scipion Émilien était le neveu et le petit-fils de Scipion l'Africain, le général qui vainquit Hannibal à la bataille de Zama et mena la deuxième guerre punique à la victoire pour Rome.
Il avait environ dix-huit ans de moins que Polybe, c'était donc un jeune homme à l'époque.


***Extrait du prologue...
Bien qu'ils fussent qualifiés d'otages, le respect pour la culture grecque était si grand chez les Romains de l'époque que les Grecs ne furent ni emprisonnés ni détenus en groupes dans un même lieu.
Les mille Grecs furent chacun confiés à la garde des potentats des différentes villes et villages de la République romaine.
De plus, il existait une liberté de voyager partout en dehors de la Grèce.

Comparé à d'autres, Polybe a eu de la chance.
Polybe, qui servit comme commandant de cavalerie dans la Ligue achéenne, dernière tentative pour préserver l'indépendance grecque, était un ami proche du général romain Scipion Émilien depuis leur séjour en Grèce.
Ainsi, grâce aux efforts de Scipion, l'otage Polybe fut remis à Scipion à Rome.

Scipion Émilien était le neveu et le petit-fils de Scipion l'Africain, le général qui vainquit Hannibal à la bataille de Zama et mena la deuxième guerre punique à la victoire pour Rome.
Il avait environ dix-huit ans de moins que Polybe, c'était donc un jeune homme à l'époque.


***Extrait du prologue...
--- p.4
« Il n’y a pas beaucoup de personnes dans le monde capables de prévoir un avenir lointain dès le départ, d’établir un plan centenaire sur cette base et de mettre ce plan à exécution. »
« C’est un génie parce qu’il écrit. » « Il n’y a pas beaucoup de gens dans le monde capables de prévoir un avenir lointain dès le départ, d’élaborer un plan sur cent ans sur cette base et de mettre ce plan à exécution. »
« C'est un génie parce qu'il écrit peu. »
--- p.216
Lorsque nous sommes confrontés à des épreuves, nous ne les abordons pas comme le résultat prédéterminé d'un entraînement inhumain et rigoureux.
Nous affrontons les épreuves avec détermination, en nous appuyant sur nos capacités individuelles.
Le courage dont nous faisons preuve n'est pas dicté par la coutume ou prescrit par la loi, mais plutôt issu des principes de conduite auxquels chaque poète athénien adhère dans sa vie quotidienne (omis).

Nous aimons la beauté dans la simplicité et respectons la terre sans excès.
Nous recherchons la richesse, mais c'est pour préserver nos possibilités, et non pour l'afficher bêtement.
Bien que je n'aie pas honte d'admettre ma pauvreté, j'ai profondément honte de négliger les efforts que je déploie pour la surmonter.
Nous respectons les intérêts privés, mais seulement dans la mesure où ils sont liés à l'intérêt public.
Lorsque nous sommes confrontés à des épreuves, nous ne les abordons pas comme le résultat prédéterminé d'un entraînement inhumain et rigoureux.
Nous affrontons les épreuves avec détermination, en nous appuyant sur nos capacités individuelles.
Le courage dont nous faisons preuve n'est pas dicté par la coutume ou prescrit par la loi, mais plutôt issu des principes de conduite auxquels chaque poète athénien adhère dans sa vie quotidienne (omis).

Nous aimons la beauté dans la simplicité et respectons la terre sans excès.
Nous recherchons la richesse, mais c'est pour préserver nos possibilités, et non pour l'afficher bêtement.
De plus, même si je n'ai pas honte d'admettre ma pauvreté, j'ai profondément honte de négliger les efforts que je déploie pour la surmonter.
Nous respectons les intérêts privés, mais seulement dans la mesure où ils sont liés à l'intérêt public.
--- p.143-144
Pour Alexandre, perdre la bataille ne pouvait mener qu'à perdre la guerre.
En revanche, la tradition militaire romaine se caractérisait par le fait qu'une défaite au combat n'entraînait pas une défaite à la guerre.
Pour Alexandre, perdre la bataille ne pouvait mener qu'à perdre la guerre.
En revanche, la tradition militaire romaine se caractérisait par le fait qu'une défaite au combat n'entraînait pas une défaite à la guerre.
--- p.236
On dit souvent :
Les Romains ont pu bâtir un grand empire et maintenir sa gloire immense pendant si longtemps grâce à leur puissance militaire.
Est-ce vraiment vrai ?
On dit aussi ceci :
Si les Romains ont fini par décliner, c'est à cause de l'arrogance dans laquelle tombent souvent les nations qui s'emparent de l'hégémonie.
Est-ce vraiment vrai ?
Je ne veux pas me précipiter pour répondre à ces questions.
L'histoire est le fruit des efforts cumulés d'innombrables personnes.
Il serait impoli de répondre à cette question à la légère, et je ne connais pas encore la réponse moi-même.
Au fur et à mesure que les faits historiques seront décrits, j'y réfléchirai, et j'espère que vous y réfléchirez également.
« Pourquoi seuls les Romains pouvaient-ils faire cela ? »
On dit souvent :
Les Romains ont pu bâtir un grand empire et maintenir sa gloire immense pendant si longtemps grâce à leur puissance militaire.
Est-ce vraiment vrai ?
On dit aussi ceci :
Si les Romains ont fini par décliner, c'est à cause de l'arrogance dans laquelle tombent souvent les nations qui s'emparent de l'hégémonie.
Est-ce vraiment vrai ?
Je ne veux pas me précipiter pour répondre à ces questions.
L'histoire est le fruit des efforts cumulés d'innombrables personnes.
Il serait impoli de répondre à cette question à la légère, et je ne connais pas encore la réponse moi-même.
Au fur et à mesure que les faits historiques seront décrits, j'y réfléchirai, et j'espère que vous y réfléchirez également.
« Pourquoi seuls les Romains pouvaient-ils faire cela ? »
--- p.11
Les routes sont inévitablement une arme à double tranchant.
En effet, la facilité de communication et de déplacement des forces amies facilite également la collecte de renseignements et le déplacement des forces ennemies.
En effet, quelques décennies plus tard, Pyrrhus, roi d'Épire, et un siècle plus tard, Hannibal de Carthage, envahirent Rome en empruntant les routes construites par les Romains, semant la déroute chez ces derniers.

C’est pourquoi une nation qui privilégie la défense avant tout n’est pas enthousiaste à l’idée de construire des routes lisses et pratiques, qu’elle possède ou non la technologie nécessaire en matière de construction routière.
En suivant la voie Appienne, qui s'étend droit jusqu'à l'horizon, on a l'impression d'assister à un exemple de l'extraversion des anciens Romains.
Mais d'un autre côté, il semble que les Romains étaient destinés à poursuivre la guerre indéfiniment car ils avaient créé une voie si commode pour leurs ennemis.
Les routes sont inévitablement une arme à double tranchant.
En effet, la facilité de communication et de déplacement des forces amies facilite également la collecte de renseignements et le déplacement des forces ennemies.
En effet, quelques décennies plus tard, Pyrrhus, roi d'Épire, et un siècle plus tard, Hannibal de Carthage, envahirent Rome en empruntant les routes construites par les Romains, semant la déroute chez ces derniers.

C’est pourquoi une nation qui privilégie la défense avant tout n’est pas enthousiaste à l’idée de construire des routes lisses et pratiques, qu’elle possède ou non la technologie nécessaire en matière de construction routière.
En suivant la voie Appienne, qui s'étend droit jusqu'à l'horizon, on a l'impression d'assister à un exemple de l'extraversion des anciens Romains.
Mais d'un autre côté, je pense aussi que, parce qu'ils avaient créé une voie si pratique pour leurs ennemis, les Romains étaient destinés à poursuivre la guerre indéfiniment.
--- p.224
Numa a établi une organisation de prêtres pour servir les dieux qui protégeaient le peuple romain.
Même si une divination de mauvais augure apparaissait avant le début d'une bataille, elle était jugée inefficace pour ceux qui ne l'avaient pas vue directement, le prêtre pouvait donc simplement fermer les yeux.
De plus, comme il incombait aux prêtres de juger la bonne ou la mauvaise fortune, celle-ci était déterminée par leur interprétation de la divination.
Il fut très facile d'obtenir de l'oiseau l'horoscope que souhaitait le commandant du corps.
En résumé, si les soldats pensent que c'est un bon présage, c'est tout.
Les supérieurs ont toujours été vigilants.
Numa a établi une organisation de prêtres pour servir les dieux qui protégeaient le peuple romain.
Même si une divination de mauvais augure apparaissait avant le début d'une bataille, elle était jugée inefficace pour ceux qui ne l'avaient pas vue directement, le prêtre pouvait donc simplement fermer les yeux.
De plus, comme il incombait aux prêtres de juger la bonne ou la mauvaise fortune, celle-ci était déterminée par leur interprétation de la divination.
Il fut très facile d'obtenir de l'oiseau l'horoscope que souhaitait le commandant du corps.
En résumé, si les soldats pensent que c'est un bon présage, c'est tout.
Les supérieurs ont toujours été vigilants.
--- p.49
En 167 av. J.-C., mille otages furent amenés à Rome depuis la Grèce en déclin.
En Grèce, tout le monde ne faisait que se donner des airs.
Parmi eux se trouvait Polybe, âgé de trente-six ans.
Bien qu'ils fussent qualifiés d'otages, le respect pour la culture grecque était si grand chez les Romains de l'époque que les Grecs ne furent ni emprisonnés ni détenus en groupes dans un même lieu.


Les mille Grecs furent chacun confiés à la garde des potentats des différentes villes et villages de la République romaine.
De plus, il existait une liberté de voyager partout en dehors de la Grèce.
Comparé à d'autres, Polybe a eu de la chance.
Polybe, qui servit comme commandant de cavalerie dans la Ligue achéenne, dernière tentative pour préserver l'indépendance grecque, était un ami proche du général romain Scipion Émilien depuis leur séjour en Grèce.
Ainsi, grâce aux efforts de Scipion, l'otage Polybe fut remis à Scipion à Rome.

Scipion Émilien était le neveu et le petit-fils de Scipion l'Africain, le général qui vainquit Hannibal à la bataille de Zama et mena la deuxième guerre punique à la victoire pour Rome.
Il avait environ dix-huit ans de moins que Polybe, c'était donc un jeune homme à l'époque.


Cependant, comme on pouvait s'y attendre d'un fils de la famille des Scipions, une prestigieuse famille noble romaine, il connut une brillante carrière militaire.
Il était également ouvert d'esprit et, comme son père, aimait la culture grecque ; les personnes cultivées qui se réunissaient dans sa demeure étaient largement connues à Rome sous le nom de « Cercle de Scipion ».


Il n'est pas difficile d'imaginer que Polybe, né dans une famille grecque de premier plan, très instruit, ayant occupé des postes à responsabilité et acquis une vaste expérience de la vie réelle, aurait été facilement accepté dans ce cercle.
Polybe était encore trop jeune pour passer le reste de sa vie à déplorer en silence le déclin de son pays.
En 167 av. J.-C., mille otages furent amenés à Rome depuis la Grèce en déclin.
En Grèce, tout le monde ne faisait que se donner des airs.
Parmi eux se trouvait Polybe, âgé de trente-six ans.
Bien qu'ils fussent qualifiés d'otages, le respect pour la culture grecque était si grand chez les Romains de l'époque que les Grecs ne furent ni emprisonnés ni détenus en groupes dans un même lieu.


Les mille Grecs furent chacun confiés à la garde des potentats des différentes villes et villages de la République romaine.
De plus, il existait une liberté de voyager partout en dehors de la Grèce.
Comparé à d'autres, Polybe a eu de la chance.
Polybe, qui servit comme commandant de cavalerie dans la Ligue achéenne, dernière tentative pour préserver l'indépendance grecque, était un ami proche du général romain Scipion Émilien depuis leur séjour en Grèce.
Ainsi, grâce aux efforts de Scipion, l'otage Polybe fut remis à Scipion à Rome.

Scipion Émilien était le neveu et le petit-fils de Scipion l'Africain, le général qui vainquit Hannibal à la bataille de Zama et mena la deuxième guerre punique à la victoire pour Rome.
Il avait environ dix-huit ans de moins que Polybe, c'était donc un jeune homme à l'époque.


Cependant, comme on pouvait s'y attendre d'un fils de la famille des Scipions, une prestigieuse famille noble romaine, il connut une brillante carrière militaire.
Il était également ouvert d'esprit et, comme son père, aimait la culture grecque ; les personnes cultivées qui se réunissaient dans sa demeure étaient largement connues à Rome sous le nom de « Cercle de Scipion ».


Il n'est pas difficile d'imaginer que Polybe, né dans une famille grecque de premier plan, très instruit, ayant occupé des postes à responsabilité et acquis une vaste expérience de la vie réelle, aurait été facilement accepté dans ce cercle.
Polybe était encore trop jeune pour passer le reste de sa vie à déplorer en silence le déclin de son pays.
--- p.

Avis de l'éditeur


Dans le Livre 1 {Rome ne s'est pas faite en un jour}, avant J.-C.
Unification de la péninsule italienne depuis sa fondation en 753 av. J.-C.
Elle couvre jusqu'à 270 ans.
Il explique comment les Romains ont jeté les bases de leur nation, comment ils ont progressivement étendu leur territoire à partir de cette petite terre, comment ils ont accueilli la population croissante et comment ils ont finalement établi la grande civilisation romaine grâce au processus de mise en place de leurs institutions politiques.


Le volume 2, {Les guerres d'Hannibal}, couvre les 130 années qui s'étendent de l'unification de la péninsule italienne à l'avènement de l'hégémonie méditerranéenne.
Tout en consacrant les deux tiers de l'espace à la deuxième guerre punique, qui n'a duré que 16 ans.
Shiono dit vouloir écrire « Gestae », qui envisage l'histoire comme un processus plutôt que « Historia », qui l'envisage comme un résultat, et il n'existe pas de sujet plus approprié à cette fin que la guerre.
Elle relate les actes des individus et des nations un à un, sans porter de jugement sur aucune idéologie ni sur aucune éthique.
La guerre révèle clairement la véritable nature de l'humanité et des nations.
Les Romains, notamment Scipion, qui transforma toute la Méditerranée en « Mare Nostrom » (notre mer) en un laps de temps si court, et le légendaire général Hannibal de Carthage, sont dépeints avec une grande netteté sous nos yeux.

En conclusion, dans le volume 1 de {Roman Story}, Shiono Nanami explique comment un pays crée un système, dans le volume 2 comment ce système fonctionne et dans le volume 3 comment réorganiser un système qui n'a pas fonctionné correctement.

Une histoire de l'Occident écrite par un Oriental, qui présente la philosophie et les coordonnées de la vie moderne.

L'ouvrage « Les Romains » est une vaste histoire de Rome, fruit d'un travail de recherche et d'organisation approfondi. Il peut également être considéré comme un excellent guide, offrant des enseignements précieux sur l'art de vivre à l'ère moderne. Comparé aux ouvrages occidentaux écrits par des Occidentaux, « Les Romains » propose sans doute une vision plus nuancée de l'histoire occidentale.
La méthode unique de l'auteure, qui consiste à remettre constamment en question des faits mineurs tenus pour acquis et donc non contestés, tout en abordant simultanément des questions historiques majeures, peut être d'une grande aide aux lecteurs extérieurs à la culture occidentale pour la lecture de ses œuvres.
Cela vous permettra de relativiser votre propre culture.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date de publication : 1er septembre 1995
Nombre de pages, poids, dimensions : 302 pages | 560 g | 148 × 210 × 30 mm
- ISBN13 : 9788935610242
- ISBN10 : 8935610240

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